n°34 de décembre 2013 - Conseil Général de Lot-et

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n°34 de décembre 2013 - Conseil Général de Lot-et
Parution : bimestriel / Éditeur : Département de Lot-et-Garonne / Public : Direction de la DDS, présidents des équipes pluridisciplinaires et de la commission départementale, rSa, travailleurs médico-sociaux du Conseil général
de Lot-et-Garonne, services instructeurs du Département, prestataires conventionnés et de l’insertion par l’activité économique. / Tirage papier : 200 ex. Diffusion : interne, par mail et par courrier.
le petit
journal
de l’insertion
Revue bimestrielle éditée
par le Conseil général
de Lot-et-Garonne
[ n°34 ] DECEMbre 2013
[ actua ]
Chantier qualification « nouvelle chance » de Nérac
Ce dispositif co-financé par le Conseil régional et le Conseil général de Lot-et-Garonne concerne de façon prioritaire les jeunes et
les personnes sans qualification dont des bénéficiaires du rSa. Il permet l’acquisition d’une qualification et constitue un tremplin vers
l’emploi.
Le chantier de Nérac s’inscrivait dans le
cadre du plan de sauvegarde et de mise en
valeur du bâti ancien. Il s’agissait de rénover
une maison de ville avec façade en pierres
et colombages afin de l’aménager en lieu
d’hébergement pour des jeunes stagiaires,
scolarisés, apprentis ou salariés, géré par la
commune de Nérac.
D’une durée totale de 651 heures, ce chantier
s’est déroulé du 25 février au 10 juillet 2013.
Sur les 12 stagiaires du départ (dont 6 femmes,)
neuf ont terminé l’action et passé les épreuves
du Certificat de compétence professionnel IV
(CCP) du titre Agent d’entretien du bâtiment.
Et, in fine, 6 stagiaires ont été reçus dont trois
bénéficiaires du rSa.
Quelles suites envisagées
pour les stagiaires ?
Les lauréats du CCP ont des projets : création
d’une entreprise de petits travaux d’entretien
du bâtiment, deux inscriptions à une formation
en peinture, une recherche d’apprentissage en
peinture en vue de passer le CAP. Une stagiaire
a signé un contrat de travail dans l’entreprise
qui l’avait prise en stage pratique. Enfin, un
stagiaire doit d’abord régler des problèmes
personnels et familiaux avant de faire des
projets d’avenir.
Sur les trois stagiaires qui n’ont pas validé
le diplôme, un envisage une formation de
magasinier, un autre se présentera de nouveau
en candidat libre à l’épreuve du CCP et le
troisième s’est inscrit à une formation de
peintre en bâtiment.
sommaire
1 actua Chantier qualification « nouvelle chance » de Nérac / 2 Savoir + Expérimentation en Aquitaine des points d’information pour la
création d’entreprises dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville / brève Programme expérimental pour des jeunes mères
à la recherche d’un emploi / 3 ZOOM Le service social du Centre de formation des métiers (CFM) / La Ruche d’entraide de Marmande /
4 point technique Se former tout au long de sa vie professionnelle / brève Point sur les Conférences locales d’insertion (Cli). [ savoir+ ]
Expérimentation en Aquitaine des points d’information pour la création
d’entreprises dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville
En Aquitaine, 9 villes expérimentent le Picq (Point information création quartier) dont la ville d’Agen.
La finalité de ce dispositif est de permettre au plus grand nombre d’habitants de quartiers prioritaires d’être informé et orienté dans leur
projet de création d’entreprise.
À Agen, l’expérimentation est portée par les
centres sociaux implantés au cœur des quartiers
(La Maison pour tous de la Masse et la Maison
pour tous Saint-Exupéry).
Le Picq, service de proximité, accueille, écoute,
informe et oriente les porteurs de projet de
création d’entreprise et/ou les entrepreneurs
déjà installés issus des quartiers prioritaires de
la politique de la ville. Le Picq a pour objectif
d’apporter une meilleure visibilité sur le
parcours de création, sur les différentes offres
de services existantes et sur les opérateurs
locaux. Il n’a pas vocation à l’accompagnement
ou au financement des porteurs de projet et ne
doit pas se substituer aux professionnels de la
création d’entreprise sur lesquels il s’appuie.
Permanences :
• le lundi matin à l’Espace public numérique
de Montanou, Nord-est, tél. : 05 53 66 58 60
• le lundi après-midi à la Maison pour tous
de la Masse, Nord-Est, tél. : 05 53 87 98 87
• le mardi et le jeudi après-midi à la
Maison pour tous Saint-Exupéry, Sud-Est,
tél. : 05 53 98 50 06
• le vendredi matin à l’Espace public numérique
de Barleté, Sud-Est, tél. : 05 53 96 63 95.
Contact
Fatima Souidi, référente Picq
Mail : [email protected]
ERRATUM
Une erreur s’est glissée
dans l’article « Remise de diplômes
professionnels à Marmande », page 1
du numéro 32 du Petit journal de l’insertion.
Il fallait lire ligne 3 :
« Conduit par Christel Diot,
responsable à AIPIS,
et par le Greta […] ».
[ BRèVE ]
Programme expérimental pour des jeunes
mères à la recherche d’un emploi
l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n
Un programme d’accompagnement social pour 16 jeunes mères agenaises, pour la plupart
bénéficiaires du rSa, vivant seules ou en couple, a été créé en mars 2012 pour mettre en
place les conditions favorables à une reprise d’activité professionnelle.
2
Cette action a été initiée par la Mission locale
de l’Agenais, de l’Albret et du Confluent.
Le programme a été financé par l’État
(Direction départementale de la cohésion
sociale et de la protection des populations,
mission ville et droit des femmes) et par la
Communauté d’agglomération d’Agen (pôle
cohésion sociale et emploi) pour une durée
de 12 mois.
Elle est menée en partenariat : Caf, service
petite enfance et centres sociaux NordEst et Sud-Est de la ville d’Agen, CMS de
l’Agenais, planning familial, les associations
Alizé et Solincité, avec la participation de la
Déléguée Départementale aux droits des
femmes.
Ce programme permet à ces jeunes
femmes de prendre connaissance de
leurs droits à l’occasion notamment d’une
semaine découverte des services d’aide
aux familles. Par le biais des différents
partenaires en présence des pistes
concrètes ont ainsi pu être proposées
en terme de solutions de garde, d’aides
financières, d’informations juridiques,
de soutien psychologique ou médical, de
préparation à l’arrivée d’un nouveau-né…
Cette action a également pour objectif de
redonner confiance car pour la plupart elles
sont sans qualification et méconnaissent le
monde du travail et les soutiens possibles,
ce qui les conduit au découragement et à
l’isolement. Pour les aider à s’épanouir,
à rencontrer d’autres jeunes mères une
ouverture se fait sur les actions en place
dans les différentes structures partenaires
autour de l’estime de soi ou des activités
de bien-être….
Dans le cadre de ce programme
expérimental, les partenaires se réunissent
une fois par mois pour étudier chaque
situation et envisager les propositions de
réponses adaptées aux difficultés de ces
femmes (santé, difficultés conjugales, garde
d’enfants, budget, logement, droits…). Les
conseillers Mission locale en charge de
l’accompagnement de ces jeunes femmes
peuvent ainsi rapidement proposer des
solutions et les accompagner dans leurs
démarches y compris physiquement si
nécessaire.
Ce programme vient d’être reconduit pour
une année supplémentaire et ouvert à
20 nouvelles jeunes mères suivies par
la Mission locale qui résident sur tout le
territoire de l’Agenais, de l’Albret et du
Confluent.
Contact
Laurence Broussy et Marine Lafon,
chargées de mission pour le programme
d’accompagnement des jeunes mères
Mission locale de l’Agenais, de l’Albret
et du Confluent
70 boulevard Sylvain-Dumon
47000 Agen
Tél. : 05 53 47 23 32
[ zoom ]
Le service social du Centre de formation des métiers (CFM)
Le centre de formation de la Chambre des métiers et de l’artisanat accueille chaque année près de 700 jeunes en formation initiale
et adultes en formation continue. Cinq filières de formation sont proposées : alimentation, hôtellerie restauration, automobile,
industrie, soins à la personne. Tout est mis en œuvre pour accueillir et accompagner les stagiaires dans leur parcours de formation.
Depuis 1997, il existe au Centre de formation
des apprentis (CFA) d’Agen un service social
dédié aux jeunes pré-apprentis, apprentis,
stagiaires de la formation professionnelle
et résidents du Foyer de jeunes travailleurs
(FJT). Une assistante sociale accompagne
individuellement les jeunes durant tout
leur parcours de formation afin de les aider
à faire face aux difficultés rencontrées :
administratives, financières, personnelles,
familiales, santé…
L’assistante de service social intervient
selon deux modes :
> Une prise de contact systématique est
effectuée auprès de tous les élèves de
1re année par le biais d’un questionnaire
de situation et un accueil du service social.
Un bilan de santé au Centre d’examens
préventifs de santé de Boé est proposé
à tous les élèves de 2e année. Une fiche
de suivi est complétée et renvoyée par
le service social quelques semaines plus
tard.
> Une intervention à la demande provenant
principalement de services internes
(direction,
enseignants,
conseillers
d’éducation, animateurs du foyer...) et des
jeunes eux-mêmes.
Le service social travaille aussi en
collaboration avec divers partenaires :
services sociaux départementaux, Caf, MSA,
Mission locale, Maison des adolescents,
Réseau
départemental
d’aide
aux
adolescents en difficultés (Reseda), Service
d’aide aux jeunes mères (SAJM), services
éducatifs, Planning familial….
Concernant les aides financières aux élèves,
le service social mobilise tous les dispositifs
de droit commun : CCAS, Fonds d’aide aux
jeunes (Faj), Fonds social logement (FSL),
Aide sociale à l’enfance (Ase), associations
caritatives…
Le service social peut également activer le
Fonds social régional d’aide aux apprentis
qui intervient pour les achats d’équipement
professionnel, la mobilité, le permis de
conduire, le logement... Pour toutes les
aides inférieures à 400 €, le traitement se
fait en interne. Pour les aides d’un montant
supérieur, le dossier est transmis à l’échelon
régional pour étude.
Il existe également des fonds spécifiques
selon les branches professionnelles 
:
Hôtellerie-restauration, mécanique, BTP…
à titre d’exemples, et sous certaines
conditions, ces aides peuvent concerner les
permis de conduire voiture ou moto, la prise
en charge de cotisations de sport, les loisirs,
etc.
Contact
Centre de formation des métiers
Impasse Morère
47000 Agen
Françoise Gasa
Assistante sociale
Lundi-mardi-jeudi
(8 h 30-12 h 15 / 13 h 30-17 h 30)
Tél. : 05 53 77 23 06
[email protected]
La Ruche d’entraide de Marmande
La Ruche d’entraide est un Groupement
d’entraide mutuelle (Gem) dont le parrain
est Solincité. Issu de la loi sur le handicap
du 11 février 2005, ce dispositif s’adresse
aux personnes souffrant de troubles
psychiques et cognitifs. Les Gem n’ont
pas vocation à être des structures de
soins, les thérapies, s’il y a lieu, se font
à l’extérieur.
Créée en 2006, cette association de
40 usagers adhérents s’est fixée pour
objectifs de prévenir et de compenser
les risques d’isolement et de retrait de
la vie en société en instaurant des liens
sociaux réguliers entre pairs et le reste
de la cité. C’est un lieu ouvert, convivial
où les personnes se retrouvent autour
d’un projet commun.
Les activités sont portées par les
adhérents suivant leur envie et leurs
possibilités. La Ruche d’entraide propose
des ateliers d’informatique, jardinage,
arts plastiques, pâtisseries, jeux de
société et marche.
Elle a créé une épicerie solidaire
ambulante,
organise
un
repas
hebdomadaire et participe à des
braderies, des lotos, aux rencontres
« Inter-Gem ».
Certaines
activités
permettent de financer des voyages (île
d’Oléron, exposition Dali à Cerbères,
Futuroscope, Walibi, sorties cinéma).
L’atelier arts plastiques projette d’exposer
à la médiathèque de Marmande, à la
galerie Egrégore à la MDPH et à Solincité.
L’association a animé la semaine du
handicap à Marmande avec une flash
mob Zumba, un concert de percussions
et un stand buvette. Yolande Teurtrie,
présidente de l’association depuis son
démarrage, la décrit comme une petite
société qui permet de réaliser ce que l’on
porte en soi.
En 2012 les journées « Inter-Gem » se
sont déroulées au foyer de vie de La
Taillade à Sauméjan sur le thème « les
Gem ont du talent ». Celles de 2013 ont
eu lieu sur l’île d’Oléron.
Contacts
Yolande Teurtrie, présidente
Daniel Hontang, animateur
Vanessa Dubert en service civique
Tél. : 05 53 88 19 21
[email protected]
* Extrait de la plaquette de l’association.
l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n
« Les difficultés de la vie nous ont fragilisés, la solitude est quelquefois insupportable. Malgré tout, nous avons gardé
l’envie de partager. C’est pourquoi nous avons créé la ruche d’entraide. Nous y partageons nos expériences autour d’un
café. Nous avons la possibilité de participer à différentes activités. Nous nous investissons dans le fonctionnement de
notre association. Nous avons réappris à vivre ensemble et c’est l’essentiel»*
3
[ point Technique ]
Se former tout au long de sa vie professionnelle
Les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) sont chargés de collecter, mutualiser et redistribuer les fonds de la formation
professionnelle continue. Contrôlées par l’État et cogérées par un nombre égal de représentants des employés et des employeurs, ces
structures agréées sont chargées de financer la formation des salariés.
En France, chaque employeur de droit privé est
soumis à une obligation de financement de la
formation professionnelle continue calculée
en fonction de la taille de l’entreprise et en
pourcentage de la masse salariale.
Cette obligation comporte trois parties : le
plan de formation (0,9 % pour les entreprises
de plus de vingt salariés), les actions de
professionnalisation (0,5 %) et les congés
individuels de formation (0,2 %).
Quelles sont les missions des OPCA ?
Selon l’article L.6332-1-1 du code du travail, les
OPCA ont pour mission :
> de contribuer au développement de la
formation professionnelle continue ;
> d’informer, de sensibiliser et d’accompagner
les entreprises dans l’analyse et la définition
de leurs besoins ;
> de participer à l’identification des compétences et des qualifications mobilisables
au sein de l’entreprise et à la définition des
besoins collectifs et individuels au regard de
la stratégie de l’entreprise.
Par ailleurs, depuis la loi n°1437 du 24
novembre 2009 (art 41 à 46), les OPCA
doivent assurer un service de proximité aux
entreprises très petites, petites et moyennes,
agricoles et rurales, avec la possibilité de
financer l’ingénierie de certification et les
coûts de diagnostic.
De quel OPCA dépend l’entreprise ?
Le choix d’un OPCA dépend essentiellement de
l’activité de l’entreprise. Il existe deux OPCA
interbranches et interprofessionnels : AgefosPME et Opcalia.
Les professions libérales cotisent pour la
formation professionnelle directement auprès
de l’Urssaf qui reverse, selon le code Naf
de l’entreprise (la nomenclature d’activités
françaises) à un des trois organismes chargés
de gérer les enveloppes de financement de
formation.
Quelle prise en charge financière
pour la formation des salariés ?
Le congés individuel de formation permet à
un salarié, en CDI ou CDD, de suivre, à son
initiative, des formations pour accéder à un
niveau de qualification supérieur, de changer
d’activité ou de profession. La formation
peut se dérouler à temps plein ou partiel
et sa durée est limitée à un an. Sont aussi
concernés les bilans de compétences et les
validations d’acquis des compétences. Les
Opacif* sont les organismes financeurs de ce
dispositif.
Le droit individuel à la formation concerne des
formations courtes, dans la limite des droits
acquis, de 20 heures par an et au maximum de
120 heures. Les Opca gèrent ce dispositif.
À noter que les demandeurs d’emploi
conservent leur droit au Dif pendant
deux ans dans la limite de 120 heures
maximum : c’est la portabilité du Dif.
Pôle emploi peut mobiliser l’enveloppe
financière correspondant auprès de l’Opca
de l’entreprise dans laquelle a travaillé la
personne. Ces fonds peuvent être mobilisés
pour une action de validation des acquis.
*Organismes paritaires collecteurs agréés au titre du Congé individuel de formation (Cif)
[ BRèVE ]
Point sur les Conférences locales d’insertion (Cli)
l e p e t i t j o u r n a l d e l’ i n s e r t i o n
Ces instances d’animation du dispositif d’insertion ont été mises en place dans le cadre du Programme départemental d’insertion
(PDI) 2012-2014.
4
Les premières réunions de 2012 ont permis
de repérer plusieurs pistes de réflexion :
> difficultés d’insertion de certains publics :
jeunes isolés avec enfants,
> problématiques récurrentes ciblées
par les équipes pluridisciplinaires rSa :
illettrisme et gens du voyage, illettrisme
et emploi, santé et addictions, problèmes
de santé lourds,
> nécessité d’une intervention globale
auprès des personnes pour les aider à
devenir productrices d’activités locales,
> besoin pour les partenaires d’une
connaissance partagée des actions de
chacun afin d’éviter éparpillement et
cloisonnement.
@ vous de parler
Depuis, ces instances ont continué de
fonctionner.
La Cli d’Agen / Nérac a retenu le thème
de l’illettrisme en lien avec la plate-forme
linguistique Syllabe et le Clap, Centre
de ressources illettrisme d’Aquitaine.
Une proposition de formation pour les
intervenants sociaux a été faite par le Clap
afin d’apprendre à repérer les problèmes
d’illettrisme sans stigmatiser les personnes
et les accompagner vers une formation
adaptée.
Pour la suite, la Cli retient l’idée de travailler
dans les équipes pluridisciplinaires rSa afin
de formuler des propositions, être novateur,
expérimenter.
Cette rubrique d’expression est ouverte à tous.
N’hésitez pas à faire partager réflexions, idées, suggestions, témoignages...
Contact : [email protected]
Les partenaires de la Cli Marmande /
Tonneins se sont engagés dans une
réflexion sur le sentiment d’utilité sociale.
Désireux de partager leurs travaux avec
tous les professionnels de l’insertion du
territoire, ils ont prévu deux rencontres/
débats le 6 décembre et le 14 janvier
animées par Daniel Courtine, conseiller
emploi départemental, sur la notion de
projet qui est au cœur des accompagnements
socio professionnels.
La Cli de Villeneuve / Fumel a retenu la
thématique des jeunes mères isolées avec
enfant et une réunion est programmée fin
novembre.
comité de rédaction
Maryse Andrieux, Emilie Bitarelle, Marie-France Boutira,
Marion Clavier, Cécile Detry, Julie Dugoujon, Marie-Christine
Guiraudie, Gaëlle Masip, Mélanie Persillon, Isabelle Sans.