Prime à la naissance

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Prime à la naissance
DÉCLARATION DE
Jocelyne CABANAL, SECRÉTAIRE NATIONALE
N°07
4 février 2016
PRIME À LA NAISSANCE
Il faut revenir à un versement avant l’arrivée de
l’enfant
La prime à la naissance a pour objet d’aider financièrement les familles en leur
permettant de faire face aux dépenses liées à l’arrivée d’un enfant. Soumise à
condition de ressources, cette prime, d’un montant de 923,08 euros par enfant,
concerne 616 000 enfants. Auparavant, cette prime était versée au cours du
septième mois de grossesse.
Pour de pures raisons de trésorerie, depuis 2015, la prime à la naissance est
versée lors du second mois civil qui suit la naissance. Aujourd’hui, le bilan est
clair : pour certaines familles, ce report de versement constitue une difficulté
financière et retarde l’achat d’équipements indispensables pour accueillir un enfant,
notamment le premier.
Des solutions palliatives ont été proposées par le Conseil d’administration de la
Caisse nationale d’allocations familiales (CNAF): aides financières individuelles ou
prêts. Ces mesures sont nécessaires mais néanmoins très imparfaites car elles
créent des disparités de traitement selon les CAF ou selon le niveau d’information
des familles.
Ces mesures ne peuvent que rester provisoires. Le Gouvernement doit trouver
une solution pérenne et juste au vu de l’impact social de cette mesure de
trésorerie.
Pour la CFDT, le versement de la prime de naissance après l’accouchement
n’est pas acceptable. La CFDT demande donc que la date du versement de la
prime de naissance soit remise au septième mois de grossesse afin que les
familles puissent anticiper et préparer sereinement l’arrivée de chaque enfant.