Dossier de presse sept-oct 2011

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Dossier de presse sept-oct 2011
 DOSSIER DE PRESSE
SEPTEMBRE – OCTOBRE 2011 ‐ LE CONCERT DE FEU CIE LES COMMANDOS PERCU ‐ ARTS DE LA RUE ‐ PINOCCHIO LE BRUISSANT EUGENE SAVITZKAYA ET PIETRO VARRASO ‐ THÉÂTRE ‐ JULIEN DORE ‐ CONCERT ‐ THOMAS DUTRONC ‐ CONCERT ‐ HAITI : ENTRE IMAGES ET MOTS ‐ EXPO / ARTS PLASTIQUES / MUSIQUE / SLAM ‐ CIRCUITS FERMES DEFRACTO ‐ CIRQUE / JONGLAGE ‐ ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CONSERVATOIRE ROYAL DE MONS ‐ MUSIQUE CLASSIQUE ‐ TERESA CRISTINA ‐ CONCERT SAMBA ‐ LAVACH’ ‐ CONCERT ‐ MART’NALIA ‐ CONCERT SAMBA ‐ VILLEGIATURE MISE EN SCENE THOMAS QUILLARDET ‐ THEATRE ‐ SIX ORDER PIECES THOMAS LEBRUN ‐ DANSE ‐ OZARK HENRY PLAYS OZARK HENRY 4 HANDS ‐ CONCERT ‐ ECO / EUROPEAN CONTEMPORARY ORCHESTRA ‐ MUSIQUE CONTEMPORAINE ‐ IVANOV RE/MIX ARMEL ROUSSEL / [e]utopia 3 ‐ THEATRE RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS
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Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 CALENDRIER Vendredi 16 et samedi 17 septembre (22h) Grand Place – Mons LE CONCERT DE FEU CIE LES COMMANDOS PERCU ARTS DE LA RUE Mardi 4 > vendredi 7 octobre (20h) Théâtre Le Manège ‐ Mons PINOCCHIO LE BRUISSANT EUGENE SAVITZKAYA ET PIETRO VARRASO THÉÂTRE Mercredi 5 octobre (20h) La Luna – Maubeuge JULIEN DORE CONCERT Jeudi 6 octobre (20h) La Luna – Maubeuge THOMAS DUTRONC CONCERT Jeudi 6 > Dimanche 16 octobre – Espace des Possibles / site des Arbalestriers / Maison Folie – Mons HAITI : ENTRE IMAGES ET MOTS EXPO / ARTS PLASTIQUES / MUSIQUE / SLAM Mardi 11 octobre (20h) Théâtre Léo Ferré – Aulnoye‐Aymeries CIRCUITS FERMES DEFRACTO CIRQUE / JONGLAGE Mardi 11 octobre (20h) Théâtre Royal ‐ Mons ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CONSERVATOIRE ROYAL DE MONS MUSIQUE CLASSIQUE Jeudi 13 octobre (20h) Théâtre Royal – Mons TERESA CRISTINA CONCERT SAMBA Jeudi 13 octobre (20h) Salle des fêtes – Recquignies LAVACH’ CONCERT Vendredi 14 octobre (20h) Le Manège ‐ Maubeuge MART’NALIA CONCERT SAMBA Mardi 18 octobre (20h) Centre Culturel André Malraux – Jeumont VILLEGIATURE D’APRES CARLO GOLDONI – MISE EN SCENE THOMAS QUILLARDET THEATRE Mercredi 19 octobre (20h) Espace Gérard Philipe – Feignies SIX ORDER PIECES THOMAS LEBRUN DANSE Mercredi 19 octobre (20h) LOTTO MONS CLUB – Mons OZARK HENRY PLAYS OZARK HENRY 4 HANDS CONCERT Jeudi 20 octobre (20h) Salle des Arbalestriers / Maison Folie – Mons ECO / EUROPEAN CONTEMPORARY ORCHESTRA MUSIQUE CONTEMPORAINE Mardi 25 > samedi 29 octobre (20h) / Dimanche 30 octobre (16h) Théâtre Le Manège – Mons IVANOV RE/MIX ARMEL ROUSSEL / [e]utopia 3 THEATRE Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Vendredi 16 et samedi 17 septembre (22h) Grand Place – Mons ENTREE LIBRE ARTS DE LA RUE LE CONCERT DE FEU CIE LES COMMANDOS PERCU Voilà un spectacle qui a déjà bousculé bien des idées sur les feux d'artifices musicaux. Le Concert de Feu, c'est d'abord la performance des percussions : le feu commence dans la musique, tour à tour massive et puissante, fine et subtile. Après avoir traversé le public, les Commandos Percu montent sur la scène et engagent avec le feu un dialogue tout en rythmes et en explosions joyeuses. Les cris du public scandent le rythme pulsé par les tambours géants dans une scène volcanique au final époustouflant. Cie les Commandos Percu : "Nous sommes des "percus" et nous frappons, nous avons les mêmes gestes que ceux qui cassent et détruisent. Nous devons choisir de quel côté nous sommes. On est là pour faire notre travail d'artiste, on est des passeurs d'émotions, on est là pour trouver une force commune, pour la transmettre aux gens et leur dire : nous pouvons tous le faire, sans nier que nous sommes dans un monde féroce, cela nous permet de danser sur les flancs du volcan en éruption. On s'implique en citoyens du monde." Raymond Gabriel / Batteur Magazine Depuis plus de quinze ans, la compagnie sillonne les festivals du monde entier avec ses percussions véritablement inédites et son savoir‐faire très particulier en matière de pyrotechnie. La fusion entre l'élément musical et le feu est le principal moteur de cette dynamique. Elle invente un langage à la fois nouveau et ancestral qui a la propriété de traverser toutes les cultures et les genres. A cette dualité s'ajoute un troisième moteur, la mobilité, ou l'art de la surprise – d'où le nom de la compagnie – qui entraîne les musiciens‐artificiers vers toujours plus d'audaces et de mises en scènes originales. Les spectacles des Commandos Percu sont essentiellement donnés dans le domaine des arts de la rue, quelque fois dans les festivals de musique et régulièrement dans des événementiels privés. Certaines créations spéciales sont précédées de stages d'initiation et de formation impliquant des populations très diverses. Le public touché est large et familial, les jauges habituelles sont de plusieurs milliers de spectateurs; elles peuvent atteindre 30 000 personnes (Ostende Août 2004). Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mardi 4 > vendredi 7 octobre (20h) Théâtre Le Manège – Mons 11/8€ THÉÂTRE PINOCCHIO LE BRUISSANT EUGENE SAVITZKAYA ET PIETRO VARRASO Une bûche grossière qui prend vie sous les doigts d’un menuisier aviné, un pantin insolent qui découvre la vie en même temps que les délices de la désobéissance, un grillon moralisateur, un Gepetto naïf, une fée aux visages multiples, tour à tour mère, amante et petite sœur, un renard et chat prêts à entourlouper leur petit monde : « Pinocchio le Bruissant », création des quatre centres dramatiques de la Fédération Wallonie‐Bruxelles (Théâtre de la Place/Liège, Théâtre Varia/Bruxelles, Théâtre de Namur et Manège.mons), revisite le célèbre mythe en le peuplant d’une trentaine de personnages. Signé par Eugène Savitzkaya, poète liégeois, et Pietro Varrasso, metteur en scène, ce « Pinocchio » prend les allures d’une fable effrontée, explorant les questions de l’indépendance et de la liberté. Le tout sous une écriture pétillante et sans détour, qui « botte le cul à la version tristement édulcorée de Walt Disney ! Partant d’un conte fascinant et archi connu ‐ « Les Aventures de Pinocchio», écrites en 1883 par Carlo Collodi, ont été traduites dans plus de 80 langues ‐, le duo a imaginé « un spectacle enchanté et non pas enfantin ». Pinocchio déborde de vie et de pulsions. En éveil constant, en découverte de ses appétits, le pantin goûte à l’impertinence. Les rapports entre un père et son fils ainsi que les frottements entre l’animalité et la culture qui coexistent en chaque être humain sont ici décortiqués, au fil d’un spectacle « irrévérencieux », sorte d’« éloge de la désobéissance ». Pinocchio devient une marionnette qui entend tirer les fils à sa façon… Un autre aspect traverse le spectacle : né de l’arbre, tout comme Dyonysos, dieu du théâtre mais également de la végétation, Pinocchio, « l’œil du pin », semble comme schizophrène, habité par la « voix de la bûche » qui sommeille en lui. L’écriture d’Eugène Savitzkaya, organique et végétale, épouse parfaitement cette thématique, renforcée par le travail sonore de Vincent Cahay et des chants polyphoniques. Différentes « genèses » ‐ de l’homme, de l’eau, de l’arbre,… ‐ rythment la pièce, la rendant plus universelle encore. Ce projet, Pietro Varrasso le porte en lui de longue date. Il se concrétise ici, avec une équipe majoritairement liégeoise. Cette co‐production s’inscrit dans le cadre du programme « 4 à 4 », conçu pour donner aux enseignants des clés relatives au théâtre contemporain. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mercredi 5 octobre (20h) La Luna – Maubeuge 20/15 € CONCERT JULIEN DORE « Bichon », C’est son deuxième disque. Lorsqu’il parle de ses nouvelles chansons il est possédé, habité par une fusion charnelle avec son disque. C’est le résultat du vertige d’une vie soudainement pleine, parfois psychologiquement difficile, souvent émotionnellement extrême. On peut avoir fait les Beaux‐
Arts, avoir travaillé dans une société de manutention, réussir un casting de télé réalité, devenir la « nouvelle star » de France, jouer, poser, chanter, surprendre, on n’échappe pas à sa condition humaine. Julien Doré sans sa guitare se meurt, ou alors il déborde à en crever. C’est finalement toute l’histoire de ce deuxième disque qui raconte cette nécessité de composer et d’écrire pour respirer. Plus question de démontrer quoi que ce soit, plus envie de se risquer à être ce que l’on n’est pas. Julien Doré s’incarne dans son album qu’il a voulu direct, frontal, sexy, paradoxal. Son nouveau disque est son double réfléchissant, sa doublure pop, son reflet psychologique. « Bichon » est un disque amphibie, imaginé et enregistré au studio Ferber dans une intimité nécessaire. Un disque de pop musique conçu comme un disque de hip‐hop entièrement organique, joué, parfois improvisé. Julien Doré est né le 7 juillet 1982 à Alès dans le Gard. Il est l'arrière‐arrière‐petit‐neveu de Gustave Doré, illustrateur alsacien du XIXe siècle. Après un bac littéraire, il fréquente l'école des Beaux‐Arts de Nîmes pendant cinq ans. En 2002, affublé du nom de « Julian Goldy » (pour Doré), il fonde le groupe « Dig Up Elvis » (Déterre Elvis). Le groupe joue dans les bars de la région de Nîmes et évoque sur son site officiel un enregistrement en studio en 2006. En 2006, Julien Doré et Guillaume de Molina forment également le projet « The Jean D'Ormesson Disco Suicide » ou « Jean D'Ormesson's », groupe protéiforme qui reprend des succès disco en les reformatant dans un style proche de la musique du sud des États‐Unis. Sont ainsi réarrangés des titres comme Born to be Alive ou Les Démons de Minuit. En 2007, il participe à l'émission de télé‐crochet Nouvelle Star pour promouvoir ses deux groupes de musique. Mais sa voix, son charisme, son énergie et sa présence scénique sont reconnus par les téléspectateurs. 1ère partie : WATERLLILLIES Waterllillies, c’est le groupe garage‐rock Nîmois qui monte, qui monte; ils se sont fait remarquer en écumant les clubs rock et en assurant brillamment des premières parties pour Gossip, Deep Purple, Hey Hey My My, etc... Après un premier EP en 2009 (You’re strong) repéré par Virgin radio et Rock&Folk, ils ont sorti leur premier album «Smoke on the Waterllillies» en 2011. Aujourd’hui, ils ont le vent en poupe : vainqueurs du Concours M6 mobile music Live by Orange, en tournée en première partie de Julien Doré dans toute la France et en Belgique à partir de septembre 2011(dont un Olympia), Ils posent pour plusieurs marques de fringues rock anglaises (Fred Pery, Ben Sherman), un de leurs titre sera utilisé dans une campagne publicitaire cet été; fi n août ils enregistreront un nouveau single 2 titres aux studios Ferber (dont une nouvelle version de leur «hymne» Stella) avant leur deuxième album prévu pour février 2012. L’album « Smoke on the Waterllillies » a été enregistré en septembre 2009, janvier et février 2010 entre Saint Aygulf, Nîmes et Paris. Il contient 15 titres dont un featuring Dig Up Elvis. Les mélodies sont pop, les rythmes garage sixties et le son rock’n’roll. Cet album est un véritable mélange d’énergie rock brut et de pop détonante. Une galette à l’image de leurs prestations live qui sont à chaque fois un voyage dans l’univers du rock’n roll. Le groupe est fondé en 2007. En 2008 ils remportent la bourse des jeunes talents de Nîmes et enchaînent ensuite toutes les salles rock du sud de la France. En 2009 ils sont signés par Opera music et Oxo Production et sortent leur premier EP. Fin 2010 les Waterllillies s’attaquent à la capitale : Batofar, OPA Bastille, Bus Palladium, Pop in, l’International ... Leur premier album sort en mars 2011. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Jeudi 6 octobre (20h) La Luna – Maubeuge 20/15 € CONCERT THOMAS DUTRONC Très jeune, Thomas Dutronc découvre la musique de Django Reinhardt qui lui donne envie d'apprendre à jouer de la guitare. En 1995, il collabore avec son père, Jacques Dutronc, sur l'album Brèves Rencontres. Parallèlement, il entame une carrière de comédien dans le deuxième film de Valérie Lemercier : Le Derrière en 1999 et dans celui d’Alain Soral : Confession d'un dragueur en 2001. Entre‐temps, il écrit pour Henri Salvador (Mademoiselle). En 2002, il crée l’A.J.T. Guitar Trio avec Antoine Tatich et Jérôme Ciosi. En 2003, il participe avec ‐M‐ (Matthieu Chedid) à la musique du film, Toutes les filles sont folles, de Pascale Pouzadoux et à celle du dessin animé Les Triplettes de Belleville, de Sylvain Chomet. Il réitère en 2005 pour signer la musique du film Les Enfants de Christian Vincent. Il compose aussi pour le chanteur Jacno et participe en tant qu’arrangeur et réalisateur aux albums de sa mère, Françoise Hardy. Le 30 octobre 2007, il sort l’album Comme un manouche sans guitare où il se révèle comme chanteur tout en restant fidèle au style musical qu’il affectionne. Deux mois après sa sortie, l'album est certifié disque d'or par le Syndicat national de l'édition phonographique, 400 000 exemplaires sont vendus. En 2008, il est nommé aux 23e Victoires de la Musique dans les catégories artiste révélation du public et album de l'année. En 2009, Comme un manouche sans guitare remporte la Victoire de la chanson originale lors de la 24e Victoires de la Musique, le 28 février. Cette même année il se joint aux Enfoirés. C’est à l’occasion de la sortie de son nouvel album, le 3 octobre, que nous l’accueillons à La Luna. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Jeudi 6 > Dimanche 16 octobre Espace des Possibles / site des Arbalestriers / Maison Folie – Mons ENTREE LIBRE EXPO / ARTS PLASTIQUES / MUSIQUE / SLAM HAITI : ENTRE IMAGES ET MOTS Le Bureau International Jeunesse (BIJ) et le manège.mons/ Maison Folie de Mons ont proposé à de jeunes artistes de s’exprimer et d’échanger sur leur perception et vision d’Haïti lors d’ateliers mêlant photographie, slam, musique, graff et sculpture. Les images du jeune photographe belge francophone Benjamin Struelens serviront de base à ces travaux artistiques. La première phase du projet se déroule en Haïti en juillet 2011 avec des artistes de là‐bas et de la Communauté française. Pour la deuxième phase, précédant le vernissage de l’exposition à la Maison Folie, des artistes québécois issus de la diaspora haïtienne rejoindront le groupe à Mons. « Projet d'expérimentations culturelles et artistiques, « Haïti : entre images et mots » donne l'occasion à des jeunes artistes belges et haïtiens un espace pour exprimer leur vision, leur émotion. « Dans mon pays, quand on parle d'Haïti, on met encore l'accent sur la pauvreté, les makouts, la dictature, l'environnement désastreux. On vous dit, c'est fou ! tu vas là‐bas, c'est dangereux », se désole le photographe, qui a amené dans ses valises trois de ses compatriotes en Haïti. Ces jeunes, Neil Elliot (slameur et musicien), Simon Danhier (guitariste, accordéoniste et chanteur), Sophie Bentin (slameuse) ont immergé dans la culture haïtienne pendant dix jours et ont pu créer en ateliers avec quatre jeunes artistes haïtiens un spectacle qu'ils ont présenté sur la scène de O'Brasileiro à Pétion‐Ville. Les quatre artistes haïtiens, Chery Abdias (Abijazz), finaliste du concours de musique Katye Pam, le grapheur Jerry Rosembert Moïse, le slameur Eliezer Guérismé et le sculpteur jacmélien Sino Augustin), à leur tour, se rendront en Belgique en septembre prochain pour exprimer leur perception et leur vision de la Belgique. Ils ont appris à regarder Haïti « On est venus avec des préjugés en Haïti et on repart avec l'amour », confie Simon Danhier, le chanteur de reggæ qui a joué de l'accordéon en compagnie des artistes haïtiens et belges sur la scène de O'Brasileiro, à Pétion‐Ville, le samedi 9 juillet. Haïti était un vrai choc de culture pour Simon et ses compatriotes. L'émotion qui s'est retranscrite sur la scène parle avec des mots, de la musique et des graffitis : le brouhaha des marchands sur les trottoirs, les tap‐tap, les autobus bariolés, le concert strident des klaxons, la présence de l'ONU dans le paysage, les ONG qui se bousculent aux portes de ce pays devenu un marché juteux pour elles, le soleil, la mer, les montagnes...un vrai kaléidoscope d'images tropicales auxquelles les artistes occidentaux ne s'attendaient pas. Au fur et à mesure qu'ils découvraient les villes, Pétion‐Ville, Port‐au‐Prince et Jacmel, ils ont appris à regarder Haïti à travers les yeux de son peuple. « J'ai eu une vibration positive en Haïti. Dès que je rentrerai chez moi, ce sera un second choc des cultures », avoue Simon. La slameuse Sophie Bentin a confié qu'elle a traversé la ville le jour comme la nuit et qu'elle « laisse Haïti avec le sentiment d'y revenir. » Un si beau projet d'expérimentations culturelle et artistique, pour le président de l'association culturelle Tamise, Gahri Lubin, ne peut être que le fruit d'un amoureux d'Haïti. Benjamin Struelens, définitivement a un ancrage culturel en Haïti, pays dont il partage la langue du peuple ; et de plus, il a des liens affectifs avec Haïti, le Belge étant marié à une Haïtienne. » Le Nouvelliste Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mardi 11 octobre (20h) Théâtre Léo Ferré – Aulnoye‐Aymeries 11/8€ CIRQUE / JONGLAGE CIRCUITS FERMES deFracto deFracto est une jeune compagnie dont l’ambition est de développer un langage corporel et jonglé. Elle regroupe deux artistes, Minh Tam Kaplan et Guillaume Martinet. Minh Tam Kaplan est un jongleur autodidacte. Il a travaillé pendant neuf ans avec la compagnie suédoise Cirkor, en Europe et en Asie. Il a également joué plusieurs saisons en cabaret. Guillaume martinet aborde la jonglerie en autodidacte avant d’être formé au centre des arts du Cirque de Toulouse, le Lido. Il a créé plusieurs formes courtes qu’il a jouées en théâtre et en cabaret pendant deux ans. « Nous envisageons la jonglerie comme une discipline graphique et rythmique. Notre but est de créer des impressions visuelles, un graphisme abstrait de points et de lignes formé par les objets en mouvement. Pour nous il s’agit avant tout d’un travail de composition dans l’espace et le temps, de la création sur scène d’une image à la fois abstraite et mobile. Circuits fermés traite d’un rapport de dépendance mutuelle. Ainsi, nous définissons deux personnages en fonction de leur relation plutôt que de leur identité propre. La relation que nous décrivons est une relation de symbiose au sein d’un écosystème, et non une relation affective. Cette relation est pragmatique et dictée par la nécessité. Nous nous intéressons à la manière dont peut naitre un rapport sensible de cette nécessité. » Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mardi 11 octobre (20h) Théâtre Royal – Mons 20/15 / 10 € MUSIQUE CLASSIQUE ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU CONSERVATOIRE ROYAL DE MONS 2011 est une année importante pour le Conservatoire de Mons qui fête son soixantième anniversaire. Pour célébrer l’événement et dans le cadre du Festival de Wallonie‐Hainaut, cap sur la jeunesse ! Cette soirée de gala réunit les étudiants en formation et les récents lauréats déjà professionnels issus du Conservatoire. L’orchestre nous propose Bach, Liszt et Fafchamps en prélude et, en seconde partie, accompagne le talentueux violoniste Lorenzo Gatto, invité d’honneur du Festival de Wallonie. Une rencontre stimulante et exaltante pour ces jeunes et un plaisir musical partagé par tous, musiciens et public. Programme : Jean‐Sébastien Bach / Léopold Stokowski : Partita en mi majeur BWV 1006 (Prélude) Franz Liszt : Rhapsodie hongroise n° 6 en ré majeur Jean‐Luc Fafchamps : Lettre Soufie "T" Piotr Illich Tchaïkovsky : Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 35 Jeudi 13 octobre (20h) Théâtre Royal – Mons 11/8€ CONCERT SAMBA TERESA CRISTINA La chanteuse Teresa Cristina a été découverte à Lapa, le quartier de Rio de Janeiro connu pour sa vie nocturne animée et musicale. Teresa voyage aujourd’hui dans le monde entier et partage la scène avec les célébrités de la musique brésilienne, dont Caetano Veloso, Seu Jorge et Marisa Monte. Artistes : Teresa Cristina (chant) Pedro Miranda (chant, pandeiro) João Calado (cavaquinho) Bernardo Dantas (guitare) Trambique (percussions) Marcos Esguleba (percussions) Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Jeudi 13 octobre (20h) Salle des fêtes – Recquignies 6 € CONCERT LAVACH’ LAVACH' est le nom du pain traditionnel arménien. Constitué d'une franco‐arménienne, d'un franco‐congolais, d'un franco‐mexicain et d'un franco‐
polonais, le groupe sortira son 3ème album en 2011. Depuis 12 ans, LAVACH' pétrit une pâte bien reconnaissable, mélange subtil de traditions et de sonorités urbaines. Une musique de road‐movie nourrie de voyages, où les genres s'entrelacent créant une fusion qui va du dub macédonien à l'afrobeat arménien, en passant par la musique minimaliste, le gnawa mexicain ou le heavy‐metal‐folk! Leurs instruments: voix, accordéon, violon, trombone, guitare et batterie! LAVACH' a voyagé aux Etats‐Unis, en Colombie, au Laos, en Arménie avec Bratsch, en Europe et tisse à chaque concert un lien intime avec son public, tout comme à ses débuts dans le quartier populaire de la Goutte d'Or à Paris. Vendredi 14 octobre (20h) Le Manège ‐ Maubeuge 11/8€ CONCERT SAMBA MART’NALIA Mart’nália The great samba tradition lives on! Fille de la légende de samba Martinho da Vila, Mart’nália est né et a grandi au cœur de la scène samba de Rio de Janeiro. Aujourd’hui, elle est l’une des plus prometteuse artiste de la nouvelle génération, capable de porter les rythmes classiques de Rio dans le future. Ces CD ont été produits par des légendes comme Maria Bethania, Caetano Veloso et Celso Fonseca. Dès son enfance, Mart’nalia a voulu suivre son père dans les sessions de samba. Elle a appris la guitare, le tambourin, la danse et le chant. Les morceaux “Cabide,” et “Don’t Worry,be Happy” sont devenus des tubes entendus sur toutes les radios et télés brésiliennes. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mardi 18 octobre (20h) Centre Culturel André Malraux – Jeumont 11/8€ THEATRE VILLEGIATURE D’APRES CARLO GOLDONI MISE EN SCENE THOMAS QUILLARDET Le spectacle Villégiature s’appuie sur les deux premiers volets de La Trilogie de la Villégiature de Carlo Goldoni. Dans la première partie, deux familles de Livourne, en Italie, se préparent à un départ en vacances. « On part ou on ne part pas ? ». L’absurdité de la situation est résumée par cette question posée par Brigida. Ce départ pousse tous les personnages à la lisière de la folie. Ils ont des bouffées délirantes, s’insultent, pleurent, rendant tragique un simple départ en vacances. Leur absence de lucidité et de recul face à cette situation les rend ridicules et pathétiques. Pourtant derrière cette excitation se nouent de vrais drames: des jeunes livrés à eux même, coupés de toute réalité, une société ravagée par l’image et le paraître, l’impossibilité de se parler d’amour. « Je maudis le jour et l’heure où je suis venue ici » dit Giacinta dans la deuxième partie. Une fois arrivé à destination, l’oisiveté et l’ennui sont les moteurs des pires règlements de compte. La société bourgeoise laisse apparaître son grotesque et sa vacuité. Les personnages se trahissent, ne se supportent plus. Les règlements de compte les plus futiles, qui étaient encore sous jacents dans la première partie, éclatent en insultes et en coups bas. Les personnages, encore dans une bienséance feinte, craquent, tuant ainsi l’amour naissant entre les jeunes protagonistes. Un départ, un exil volontaire, solitaire ou en groupe est toujours un moment fragile, où les pensées s’ouvrent et où les caractères se fendillent. Les personnages de cette villégiature, abandonnant leurs repères abandonnent aussi leur vernis social et leur bienséance. Ils nous font rire et nous effraient. Ils ont la cruauté des monstres. Ils laissent entrevoir une humanité déchirée, cruelle et cynique. « Mettre en scène un spectacle d’après la Trilogie de la Villégiature, c’est mettre en scène la fin d’un monde. Celui d’une Venise en pleine déroute économique, où il ne reste plus qu’un spectacle : la vacuité de l’extravagance bourgeoise. Celui d’une Europe, à l’orée d’une révolution démocratique, où se débat une génération perdue, trop romantique pour pouvoir résister à son époque, trop tendre, malgré son apparente désinvolture, pour savoir sagement vieillir. » Thomas Quillardet / mise en scène (Né en 1979) Lauréat Villa Médicis Hors les murs 2007 Thomas entre aux Ateliers du Sapajou en 1998 où il reçoit une formation de comédien pendant deux ans avec notamment Arnaud Meunier. Suite à cette formation, il intègre le Studio Théâtre d’Asnière. Il participe à des stages avec Stanislas Nordey autour d’auteurs tels que Heiner Muller ou Pasolini. A partir de 2003, Thomas se consacre à la mise en scène et monte les Quatre Jumelles de Copi à l’Agiktat (Paris). Il met également en scène Une visite inopportune dans un atelier du conservatoire national du même auteur, Le Baiser sur l’Asphalte de Nelson Rodrigues. Il organise en novembre 2005 le festival Teatro em Obras au Théâtre de la Cité Internationale dans le cadre de l’année du Brésil. En 2007, il monte à Rio de Janeiro deux monologues de Copi : Le Frigo et Loretta Strong. En 2008, il met en scène Le Repas de Valère Novarina à la Maison de la Poésie à Paris. Jeanne Candel / collaboratrice artistique (Née en 1979) Formée au Conservatoire National d’Art Dramatique entre 2004 et 2007 En tant que comédienne, elle travaille avec Joël Jouanneau, Muriel Mayette, Andrzej Seweryn, Arpad Schilling En tant que metteur en scène, elle crée au conservatoire Icare, elle crée en 2010 Robert Plankett au Théâtre de Vanves. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mercredi 19 octobre (20h) Espace Gérard Philipe – Feignies 11/8€ DANSE SIX ORDER PIECES THOMAS LEBRUN Six order pieces entremêle les regards et les disciplines artistiques, interrogeant l’ordre et les démarches de création. To order peut se traduire par passer commande, mettre de l’ordre, ordonner… J’ai donc proposé à plusieurs artistes de se prêter au jeu des collaborations, entre mon écriture chorégraphique, leurs écritures spécifiques et mon interprétation. Ainsi, l’ordre en étant à la fois la contrainte et le vaste propos, cinq soli ont été créés, dans une dynamique d’échanges, de questionnements et de rencontres. S’ajoute le solo Pouce ! du chorégraphe Bernard Glandier, avec qui j’ai débuté ma carrière d’interprète et qu’il m’a transmis avant sa disparition. Tour à tour interprète des écritures chorégraphiques d’autres chorégraphes, chorégraphe des visions de mes fidèles collaborateurs éclairagiste et vidéaste, ou corps‐matière se laissant guider par le septième art, j’ai cherché dans ce projet à modifier, voire à inverser, mes processus de création. Je me suis ainsi plongé dans le clair‐obscur tranché d’une création lumière de Jean‐Marc Serre et dans l’univers hypnotique des images contrastées de Charlotte Rousseau qui ont guidé mon écriture chorégraphique. J’ai retrouvé le plaisir d’être interprète d’écritures fortes, celle de Bernard Glandier transmise il y a dix ans et celle de Michèle Noiret que j’attendais depuis longtemps. Je me suis abandonné à des pensées et à des gestes de violence, sous la puissante direction, sans concession, d’Ursula Meier… Je me suis laissé guider là où je ne serais pas allé seul. Pour le sixième et dernier solo, les univers musicaux de chacune de ces pièces courtes sont la base de la commande musicale faite à Scanner. Dix minutes dans lesquelles je m’imprègne et revisite tous ces vocabulaires, où j’emprunte à chaque identité artistique… Dix minutes qui voudraient témoigner de l’intensité de chacune des propositions précédentes et condenser ces univers parcourus. Thomas Lebrun Thomas Lebrun Interprète pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 2000, suite à la création du solo Cache ta joie !. Implanté en région Nord ‐ Pas de Calais, il fut d’abord artiste associé au Vivat d’Armentières (2002‐ 2004) avant de l’être – depuis 2005 – auprès de Danse à Lille / Centre de Développement Chorégraphique. On prendra bien le temps d’y être, La Trêve(s), Les Soirées What You Want ?, Switch, Itinéraire d’un danseur grassouillet, ou La constellation consternée, sont autant de pièces que d’univers et d’esthétiques explorés, allant d’une danse exigeante et précise à une théâtralité affirmée. Thomas Lebrun signe également plusieurs co‐écritures, notamment avec le chorégraphe suisse Foofwa d’Immobilité (Le show / Un twomen show) et la chorégraphe française Cécile Loyer (Que tal !), et donne une place forte à l’enseignement et à la transmission (Centre national de la danse de Pantin et de Lyon, Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Ménagerie de Verre, Conservatoire National de La Rochelle, Balletéatro de Porto, ...). Il chorégraphie également pour des compagnies à l’étranger, comme le Ballet National de Liaonning en Chine, le Grupo Tapias au Brésil, et pour Lora Juodkaité, danseuse et chorégraphe lituanienne, dans le cadre de l’édition 2009 du New Baltic Dance Festival de Vilnius et de l’opération FranceDanse Vilnius organisée par Culturesfrance (Vilnius, Capitale de la culture 2009). En juillet 2010, il répond à la commande du Festival d’Avignon et de la SACD (Les Sujets à Vif) avec la création du solo Parfois, le corps n’a pas de cœur et prépare actuellement plusieurs projets dont La jeune fille et la mort (création 2012), pièce pour sept danseurs et un quatuor à cordes, sur la partition éponyme de Schubert. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mercredi 19 octobre (20h) LOTTO MONS CLUB – Mons 25/18 € CONCERT OZARK HENRY PLAYS OZARK HENRY 4 HANDS Ozark Henry est le pseudonyme du chanteur, compositeur, arrangeur et producteur belge Piet Goddaer. Dans cette formule « à 4 mains », Piet Goddaer s’installe derrière son piano et est accompagné par un pianiste supplémentaire, Didier Deruyter, pour un concert unique. Ils revisitent pour notre plus grand plaisir le répertoire impressionnant d’Ozark Henry, reprenant les hits comme « Sweet instigator », « Word up », « Indian Summer » et les petits bijoux tirés de son dernier opus « Hvelreki ». L’un des seuls Belges à avoir rempli Forest National nous gratifie donc ici d’un concert intime, délicat et tout en douceur… Jeudi 20 octobre (20h) Salle des Arbalestriers / Maison Folie – Mons 11/8€ MUSIQUE CONTEMPORAINE ECO / EUROPEAN CONTEMPORARY ORCHESTRA ECO – European Contemporary Orchestra, est issu de trois ensembles contemporains atypiques. Télémaque (Marseille/France, direction Raoul Lay), Orkest de ereprijs (Apeldoorn/Pays Bas, direction Wim Boerman) et Musiques Nouvelles (Mons/Belgique, direction Jean‐Paul Dessy) se sont réunis pour former un outil musical de portée européenne. Complètement dévolu à la création contemporaine, ECO propose un nouveau standard musical qui combine dimension symphonique et nouvelles technologies, voix et lutherie électronique, force de frappe d'un orchestre et ductilité d'un ensemble. ECO est un orchestre de 33 musiciens (11 par ensemble) qui s'affranchit des traditions purement symphoniques ou de musique de chambre, sonne avec dix instruments à vent, de nombreuses percussions, deux guitares amplifiées, des performeurs son et un socle d'instruments à cordes. Sous l'égide de Gaudeamus Music Week (Utrecht/Pays‐Bas, Henk Heuvelmans), ECO appelle à la création tous les compositeurs européens ou résidants en Europe, ouverts à divers styles et modes d'expression. Par là‐même, il veut être, pour les acteurs de la vie musicale européenne, un tremplin économique, artistique et culturel, encourageant la professionnalisation des compositeurs et des interprètes invités à devenir mobiles et à se produire davantage. ECO s'engage à diffuser la musique de création auprès d'un public plus large, pose de nouveaux jalons en termes d'innovation et de recherche (lutherie, musicologie) et en actions de formation professionnelle, éducative et sociale sur les territoires européens. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 Mardi 25 > samedi 29 octobre (20h) / Dimanche 30 octobre (16h) Théâtre Le Manège – Mons 11/8 THEATRE IVANOV RE/MIX ARMEL ROUSSEL / [e]utopia 3 Ivanov, c’est monsieur tout le monde. Il porte le nom de famille russe le plus courant, c’est le Dupont ou Durand de chez nous. Il vit en Russie pendant une période chancelante de passages de pouvoir et de remous antisémites. C’est un homme d’une trentaine d’années, brillant, actif, séduisant intellectuellement mais qui se morfond depuis quelques temps dans une sorte de mélancolie et d’apathie. On pourrait croire qu’il est juste peu satisfait de sa vie mais en vérité il s’ennuie cruellement et il ne se reconnaît plus lui‐même. C’est un homme qui a voulu, plus jeune, changer le cours des choses, s’engager dans le monde, qui a entretenu des idéaux, mais le monde n’a pas changé, du moins pas comme il le voulait, et lui n’a pas vu la routine s’installer et imperceptiblement l’engluer, la résignation le gagner. Il aime sa femme, Anna, mais il n’est pas heureux. Il supporte comme il peut les autres... Ce n’est ni un salaud ni un héros, il est à la fois beau et lâche, honnête et injuste, drôle et amer. Pour se divertir et ne pas trop réfléchir, il passe ses soirées chez ses voisins, les Lebedev, un couple aisé qui organise fréquemment des fêtes et qui ont une fille de 20 ans, Sacha. Naît une relation entre Ivanov et Sacha qui va réveiller chez lui un goût étrange, la nostalgie de sa propre jeunesse... En écrivant Ivanov en 1887, Tchékhov inscrit un rapport étroit entre la sphère privée et l’Histoire. Mais comment l’intime peut‐il faire partie de l’Histoire et surtout comment l’Histoire s’infiltre dans l’intime ? Sommes‐nous libres de nos propres choix, y compris d’aimer, ou sommes‐nous conditionnés, y compris en amour ou en amitié, par le contexte social dans lequel nous vivons ? Ivanov Re/Mix est un projet mené par l’artiste en résidence au Théâtre Les Tanneurs, Armel Roussel qui imagine une nouvelle variante d’Ivanov de Tchékhov en mélangeant les deux versions existantes ‐ la comédie et la tragédie ‐, différentes traductions, et en créant de nouveaux textes. Dans cette version d’Ivanov remixée par Armel Roussel, l’action de la pièce est transposée dans « l’ici et maintenant », mais un « ici » qui parle d’ailleurs et un maintenant emprunt de nostalgie et néanmoins tourné vers le futur ! L’écriture de Tchékhov est une écriture du XIXème siècle qui évoque pour le metteur en scène la Nouvelle‐Vague : elle capte la vie, la présente plus qu’elle ne la représente et ne la joue pas. Armel Roussel veut nous faire vivre une expérience théâtrale d’après le kaléidoscope de sentiments que Tchékhov met en œuvre dans Ivanov mais en reliant ces émotions à des préoccupations d’aujourd’hui. Ivanov Re/Mix s’annonce comme la suite naturelle de la précédente création de la compagnie : Si Demain vous déplaît... (Théâtre Varia, 2009) en ce qu’elle poursuit une recherche sur le « comment vivre ensemble » et sur les dualités espoir/désespoir, optimisme/ pessimisme, individu/collectif, engagement/désengagement, privé/public. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Septembre‐octobre 2011 

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