LE BASKETTEUR Ses bras poilus s`ornaient d`un tatouage de crâ

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LE BASKETTEUR Ses bras poilus s`ornaient d`un tatouage de crâ
LE BASKETTEUR
Ses bras poilus s’ornaient d’un tatouage de crâ ne.
Il avait la peau noire, il était chauve.
Ses yeux étaient de couleur verte.
Son menton était simple, ses joues minces. Il était vê tu d’un maillot rouge. On lui
avait attribué le numéro cinquante-six.
Il s’appelait Mickael Diorane, il était le plus fort.
Ses chaussures, il les avait choisies blanches et noires.
Il transportait parfois un perroquet sur l’épaule droite.
Son short était rouge avec des rayures jaunes, de mê me que son maillot.
Il n’aimait pas les barbes mais il portait une moustache, une petite.
Il avait des boutons.
Ses lè vres étaient minces. Ses sourcils étaient fins et noirs.
Il mesurait environ un mè tre quatre-vingt
Il avait une femme.
Il ne se séparait jamais de sa casquette de New-York mais il aimait Paris.
Il y allait pour revoir sa femme.
Il avait des copains.
On voyait ses chaussettes Adidas.
Son prochain match, c’était contre des Brutes abominables. Heureusement on lui
reconnaissait un caractè re énergique. Il devait s’en sortir. Pour cela notre ami
désirait un ballon, mais pas un ballon normal. Il cherchait un ballon connu, qui
ressemblait aux autres, seulement un magicien lui avait jeté un sort. Il mettait
les buts quand l’équipe le lui disait. Le basketteur voulait ce ballon pour gagner et
pour ê tre connu. Il était déjà célè bre mais pas assez à son goût. Ce ballon, c’était
toute sa carriè re et il le lui fallait absolument. Un jour il alla voir sa femme; elle
lui conseilla vivement de le chercher. Lui, il voulait bien aussi mais il ne savait
pas comment. En revenant chez lui il pensa à tous les matchs qu’il pourrait
gagner, à tous les points qu’il aurait. Il les écraserait, ses adversaires !
Ce ballon se trouvait entre les mains de gros joueurs grands et musclés, plus
costauds que lui. Mais il gagnerait, il l’obtiendrait. Seulement, il faudrait des
heures, des heures, et des heures d’entraînement. Bien qu’ il fût le meilleur de
toute l’équipe, il n’était pas plus fort qu’eux. Ce ballon ferait merveille pour lui et
toute l’équipe. Il fallait qu’il s’ entraîne au moins deux mois sur l’ile des kangoos
.Les kangoos étaient les meilleurs de tous, ils pouvaient casser un panier de
basket en marquant un but.
Il y avait un gros problè me c’était de parvenir sur leur île. Il fallait acheter un
billet d’avion trè s cher.Le basketteur avait vu une petite annonce qui demandait
des hommes pour une expédition sur l’île des kangoos. Alors il s’inscrivit avec son
équipe et son entraîneur. A son retour chez lui il dit à sa femme :
-Je vais m’ entraîner sur l’île des kangoos pendant deux mois .
-Et quand aura lieu le départ ?
Il lui répondit :
-Demain à l’aube!
Et il alla se coucher. Le lendemain matin, il partit en expédition avec son équipe
.Il arriva sur l’île des kangoos en une journée. Il rencontra les kangoos et
s’entraîna beaucoup. Deux mois plus tard, il était fort et prê t à se battre contre
les Brutes. Il rentra chez lui et s’entraîna encore un peu sur d’autres terrains.
Quand il rentra chez lui il expliqua à sa femme que l’île des kangoos avait une
forme bizarre et que les arbres y étaient étonnants.
Quelques jours plus tard, le basketteur partit courir dans la campagne pour se
muscler les jambes. Aprè s quelques kilomè tres de jogging, il tomba sur un vieux
joueur de basket qui avait des ennuis à cause de voyous qui voulaient prendre
son survê tement. Quand le basketteur arriva il hurla!
-Lâ chez-le et partez !
En le voyant les mauvais s’éloignè rent tout de suite. Le vieux joueur s’écria:
-Pour vous remercier jeune homme, je vais vous révéler une recette avec de
nombreux ingrédients. Mais quel genre de métier faites- vous?
Le basketteur lui répondit :
-Je suis basketteur !
Le vieux répondit:
-Ah, ç a tombe bien, cette recette est pour un basketteur !
Et le vieux disparut subitement. Mais le basketteur découvrit un papier par terre.
Dessus le vieux joueur avait écrit la recette pour les basketteurs. Notre héros
rentra chez lui, alla dans sa chambre et prit une marmite. Il y
déposa les ingrédients nécessaires. Quand la potion fut terminée et bien chaude,
il la but d’un trait. Il avisa son vieux ballon de basket et lui intima l’ordre de
descendre les escaliers. Le ballon descendit tout seul .Le basketteur lui ordonna
de revenir vers lui. Le ballon obéit. Il était
devenu un ballon magique, le ballon
magique! Le basketteur rangea la potion
dans son tiroir et partit.
Le lendemain matin, il prit son sac
d’entraînement et partit à la salle des sports.
En arrivant ,il trouva un nouveau joueur qui
s’entraînait.
-Qu’est-ce que vous faites ici ? demanda
notre héros.
-Je m’ entraîne à sauter haut pour le match
des Gentils contre les Brutes, s’écria
l’inconnu. Oui, et je suis le nouveau joueur
de l’équipe des Brutes.
Alors le basketteur partit s’entraîner ailleurs.
Le grand moment arriva pour les Gentils et les Brutes. Dans les vestiaires, le
basketteur prit un verre de potion magique avec son équipe et s’ élanç a vers le
terrain. Quand l’arbitre siffla, le match commenç a par 50 à 0 pour les Gentils. A
la fin de la premiè re mi-temps, le match s’arrê ta. Bientô t l’effet de la potion
magique cessa d’un seul coup. Les Gentils perdirent la balle et ne marquè rent
plus un seul point. L’entraîneur des Gentils fit un temps mort et cria :
-Il faut se remettre au boulot et marquer des points plus souvent !
Et le match reprit, l’équipe des Gentils joua sans potion et marqua des points.
L’arbitre siffla et dit :
-Fin de la deuxiè me mi-temps,
prolongations !
Pendant les prolongations, le nouveau de
l’équipe des Brutes poussa un joueur de
l’équipe des Gentils avec brutalité.
L’arbitre cria:
-Faute ! en lui montrant son doigt.
Alors notre héros marqua 10 points aux
coups francs.
Le match se termina et le basketteur leva sa coupe d’un air si content que tout
le public applaudit. En sortant du stade avec les Gentils tenant la coupe, les
Brutes menacè rent de leur voler la coupe. Mais une patrouille de police passait
dans le quartier et les arrê ta. Et les Gentils sont rentrés chez eux en célébrant
leur victoire.