Issa Nissa n°16

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Issa Nissa n°16
Doc ISSA NISSA n°16
14/12/05
riel
Trimest
19:46
gratuit
Page 1
des Su
du Club
ppor
l’O.G.
ters de
Ahura
basta !
n°16
décembre 2005
C. NICE
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EDITORIAL
AHURA BASTA ! MAINTENANT, ÇA SUFFIT !
Magazine trimestriel gratuit du
Club officiel des supporters de
l’O.G.C. Nice football
Directeur de la publication :
Jean-Marie Gasparini
Rédacteur en chef :
Michel Oreggia
Maquette, fabrication
et régie publicitaire :
Remue-Méninges Communication
2, rue Rossini - 06000 Nice
06 11 36 54 84
Siège de l’association :
Boutique des Supporters
44 bis, rue Arson - 06300 Nice
04 92 04 87 13
internet : www.issanissa.com
Crédits photos
Alex, C.D.S. et F.F.F.
Merci à Faro pour son dessin
Diffusion gratuite
Vente interdite - décembre 2005
Dépôt légal à parution. Toute reproduction,
même partielle des textes et illustrations
est interdite sauf autorisation écrite
de l’éditeur. Les éventuelles erreurs ou
omissions qui auraient pu subsister
malgré les soins et les contrôles ne
sauraient engager la responsabilité
de Remue-Méninges Communication.
Cela fait un bon moment que nous voulions pousser quelques “coups de
gueule” sur différents sujets qui concernent le Gym et par conséquent nous
concernent tous ici. Plutôt que de s’éparpiller au fil des numéros, nous avons
décidé de faire un numéro spécial ras le bol, c’est pourquoi vous n’y trouverez
pas toutes les rubriques habituelles.
Nous sommes des supporters et, comme tels, supposés ne pas être objectifs,
aveuglés par notre passion des couleurs rouges et noires et manquant totalement de réflexion. Pourtant en parcourant les pages de ce magazine, il
nous semble que vous vous demanderez plutôt qui sont les partiaux, les
aveugles et ceux qui pourraient mieux réfléchir…
L’on pourra, bien entendu, nous reprocher de ne voir que d’un côté de la
barrière et de passer sous silence les éventuels avantages ou erreurs dont
nous aurions profité. Sans vouloir rentrer dans un débat sans fin, nous n’en
avons pas trouvé qui puissent contrebalancer les faits que nous exposons
dans ce numéro. Mais nous sommes prêts à publier, si quelqu’un en trouve,
les coups de pouce dont aurait bénéficié l’O.G.C. Nice…
La situation devient, en effet, de plus en plus préoccupante. A l’heure ou le
moindre but accordé ou refusé, la moindre erreur de jugement (arbitres ou
instances dirigeantes du football) entraînent des conséquences sportives et
financières immenses, il n’est plus possible d’accepter que les règles, les
règlements, la vision des faits, ne soient pas les mêmes pour tous les
participants à une même compétition.
Les “erreurs” s’équilibreraient, paraît-il, sur une saison. Nous ne supportons
plus d’entendre cette déclaration totalement imbécile et qui n’a jamais eu le
début de commencement de preuve ou d’explications. Si certains veulent en
discuter, nous leur ouvrirons nos colonnes. Nous attendons…
Le Club des Supporters
✂
ISSA NISSA
Adhésion 2005 / 2006
SOMMAIRE
à retourner, accompagnée de votre chèque (à l’ordre du C.D.S. O.G.C. Nice) à :
Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.3
CLUB DES SUPPORTERS DE L’O.G.C. NICE
44 bis rue Arson - 06300 NICE
Basta ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.4
Adhérents : 10 € - Membres bienfaiteurs : 50 € ou plus :
A quoi sert notre
centre de formation ?
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom :
.....
p.5
Rohr-Antonetti :
“du jour à la nuit” . . . . . . . . . .p.6
Paranos, nous ?
.............
p.7
........................................................
Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
........................................................................................................................
........................................................................................................................
Que faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.10
Code postal :
L’arbitrage : mi amore
Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...
p.11
Quel équilibre ? . . . . . . . . . . . .p.12
....................
Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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BASTA !
Depuis les années 70, l’O.G.C. Nice a toujours été victime
des décisions scandaleuses des instances du football.
Tout le monde se souvient de ce “guignol” de M. Wurtz
qui nous prive d’un titre de champion en oubliant de
siffler une main que toute la France avait vue.
Ce chef de gare, reconverti depuis dans l’arbitrage des
vachettes d’Intervilles, n’est que l’un des trop nombreux incompétents (ou malhonnêtes ?) qui gèrent
notre sport préféré qui se meurt.
Les deux décennies suivantes ne nous ont pas épargné
avec, pêle-mêle, le fameux Nice-Racing de 1984,
la rétrogradation de 1991 ou encore le traitement de la
finale de la Coupe de France 1997 que tout le monde,
hormis nous, voulait voir rejoindre le Président Le
Graët et le grand Guingamp, club sans histoire et sans
avenir.
Dans le même temps, la France du foot se passionnait
pour les “exploits de l’O.M.” qui a réussi à ramener la
“coupe aux grandes oreilles” grâce à une victoire plus
que douteuse face au grand Milan et un match acheté
(pour des raisons qui me dépassent) face à
Valenciennes.
Après avoir végété en D2, au grand bonheur de la Ligue
qui commençait sa lobotomisation des supporters
français, l’O.G.C. Nice fait son retour par la grande
porte après avoir lutté contre le petit Président
Molinari et son réseau d’influence qui a voulu nous
empêcher de rejoindre la fameuse L1 pour une dette
dérisoire.
Au même moment, notre voisin monégasque, qui bénéficie déjà d’un régime fiscal déloyal, obtenait l’étalement sur 10 ans de son déficit pharaonique de près de
80 millions d’euros : 2 poids, 2 mesures ?
Après avoir occupé, à 12 reprises, la tête de la L1, au
grand dam des énarques qui siégent au conseil d’administration de la Ligue avec à leur tête l’avocat de M.
Aulas, Maître Frédéric Thiriez, tout rentre dans l’ordre
avec le début du règne de l’Olympique Lyonnais, nouvel exemple nauséabond de la réussite à la française,
incapable d’atteindre une demi-finale de la lucrative
Ligue des Champions.
Que dire de la réactivation de la fameuse “commission
d’éthique”, présidée par “l’ange vert” Dominique
Rocheteau qui avait su s’auto-saisir en son temps lors
de la pseudo agression du niçois Everson mais qui est
resté aveugle devant l’attentat du stéphanois Ilunga à
l’encontre de Baky Koné, perle niçoise victime de “traitements particuliers” de l’ensemble des défenseurs
français devant l’oeil complice du corps arbitral : pure
coïncidence ou solidarité stéphanoise ?
Les médias aussi, avec à leur tête l’Equipe et TF1, à la
solde du P.S.G., de l’O.M. et de l’O.L., n’ont pas hésité
à dénoncer le comportement des “hooligans niçois”
après les incidents de Nice-Sochaux. Ces “supporters
survoltés” ont osé balancer trois hampes de drapeaux
en plastique après avoir été volés par le désormais célèbre M. Lhermitte qui, dans la même demiheure, a réussi l’exploit d’expulser un joueur pour rien,
de siffler un penalty imaginaire et de le faire retirer
après un premier essai sochalien infructueux.
Après avoir blanchi Florent Balmont et suspendu cet
arbitre, la Ligue pense avoir réparé son erreur mais
que fait-on des 3 points perdus ?
Et que fait-on pour le match à huis clos contre Auxerre ?
Pour des faits beaucoup plus graves (le marseillais
Fiorèse obligé de tirer les corners “protégé” par un
cordon d’une vingtaine de C.R.S.), le P.S.G. n’a écopé
que d’une amende : paranoïa ou traitement spécifique
du problème niçois ?
La liste est encore longue des décisions arbitrales en
notre défaveur, des résumés télés tronqués, des
articles de presse orientés. Le “journal” qui porte le
nom de l’Equipe, déçu de la défaite du P.S.G. à domicile face à nos Aiglons a osé écrire : “les niçois ont rivalisé
de médiocrité avec les parisiens” : de qui se moquet’on ?
Messieurs les dirigeants de la Ligue, les arbitres, les
journalistes et toutes les têtes pensantes du football
français, sachez que les niçois ne sont pas dupes de
vos manoeuvres qui visent à faire de nos stades des
espaces commerciaux sans passion et sans âme.
Et sachez que “L’ AIGLON NE MEURT JAMAIS”.
Michel R.
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A QUOI SERT NOTRE
CENTRE DE FORMATION ?
Depuis plus d’une vingtaine d’années, notre bon
vieux Gym a réussi l’exploit de ne sortir quasiment
aucun jeune de bon niveau de son centre de formation, hormis Daniel Bravo et Lionel Letizi.
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Bien sûr, nous avons eu de bons “joueurs de devoir”
comme Fred Gioria, Fred Martin ou Olivier Fugen mais
cette “récolte” est bien faible comparée aux sommes
importantes investies durant ces deux décennies.
On se souvient du cas Jean Tigana jugé trop frêle, du
grand Eric Cantona à qui on a refusé un fanion du club
ou encore de David Ginola, élève au Parc Impérial et
qui n’a jamais signé à Nice.
Dans le même temps, des dizaines d’illustres inconnus
ont été recrutés, comme le “brésilien-belge”
Rubenilson ou “la cerise sur le gâteau” Gustavo
Vassalo.
Aujourd’hui encore, alors que nous avons une
génération qui a été championne de France des moins
de 18 ans, le club s’entête à faire venir près d’une
dizaine de joueurs par an sans donner leur chance à
nos jeunes qui, même s’ils n’ont “pas le niveau”,
comme savent si bien le dire nos dirigeants, ont au
moins une qualité primordiale : “L’AMOUR DU
MAILLOT”.
Pourquoi alors investir plus de deux millions d’euros par an
(budget du centre de
formation) si c’est
pour prêter nos
meilleurs jeunes en
L2 (Scara, Larbi ou
encore Scotto), les
laisser partir sans contrat (Audel, Cherrad) ou les laisser végéter en C.F.A. (Pado, Lamatina, Pecastaing ou
Lloris) ?
Pourtant, tous les clubs de L1 donnent une chance à
leurs jeunes, y compris Lyon et ses stars avec Ben
Arfa, Benzema, Clément ou Berthod, le P.S.G. avec
Badiane ou Haddad et je ne parle pas de Nantes ou
Auxerre, les deux meilleurs exemples de formation à
la française.
Comme nous ne pouvons pas compter sur des
recettes importantes, tant au niveau de la billetterie,
du merchandising ou du sponsoring, notre salut
passe par un centre de formation efficace, capable
de fournir l’équipe première à hauteur de 2 ou 3
nouveaux jeunes par an.
Un travail en profondeur doit être fait pour que les
meilleurs jeunes du bassin niçois soient proposés en
priorité au centre de formation du Gym et ne partent
pas ailleurs comme ce fut le cas de Mansour
Assoumani à Montpellier ou encore Franck Matingou
à Bastia, tous deux nés à Nice. Pour celà, il faut que
ces joueurs aient un espoir d’accéder à l’équipe
première, ce qui n’est pas le cas actuellement (Peutêtre avec M. Antonetti ?).
Alors, Messieurs les dirigeants, plutôt que d’aller
chercher des joueurs à l’étranger pour réaliser des
“coups”, faites jouer nos pitchouns qui, pour certains,
ont signé leur première licence à l’école de foot du
Gym et ne rêvent que d’une chose : FOULER LA
PELOUSE DU RAY AVEC LE MAILLOT ROUGE ET NOIR
SUR LES EPAULES !
Michel R.
ZI de la Campanette
06800 CAGNES-SUR-MER
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ROHR-ANTONETTI :
DU “JOUR” À LA “NUIT”
LATELLA Jean-Carmel
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S.A.R.L. ORTOLANI
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Pour être passé de la lumière à l’obscurité lors du
changement d’entraîneur, notre équipe se trouve
métamorphosée dans son approche des matchs.
Supériorité dans ce domaine et dans la forme (relations
avec les médias) à notre ex, Gernot.
Côté inéluctabilité d’un résultat (gestion d’un match à la
minute près, prise de risque inexistante, occupation
rationnelle du terrain, discussion à n’en plus finir pour
savoir si l’on va évoluer en 4-4-2 ou 4-3-3), tout ceci nous
amène, match après match, à un fond de jeu et une
“empreinte” lancinante, ainsi qu’un maintien en Ligue 1
transformé en objectif majeur. Dans ce domaine toutefois,
avantage à “l’opportuniste Gernot” sur le “travailleur
Antonetti”.
e-mail : [email protected]
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De la “brillance” Rohr
à “l’obscurantiste”
Antonetti
De la supériorité de sa
carrière de joueur à la
relation établie avec la
presse, notre Gernot
génèrera pendant 2 ou
3 ans un fond de jeu
inexistant, à l’inverse de notre Anto actuel. Celui-ci,
joueur de club et à la gestion conflictuelle avec la presse,
œuvre officiellement pour un football offensif.
En matière de contestation arbitrale, l’avantage
d’Antonetti se matérialise par la différence d’image
consensuelle acquise par Gernot, à celle de rebelle
d’Anto (suspension après “violence” sur arbitre) et
remettant en cause le pouvoir central, rejoignant en cela
l’inconscient collectif niçois.
De ce qui s’éteint
(Rohr) à ce qui
s’obstine dans la
durée (Antonetti)
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Notre spécialité :
salles de cinéma, de spectacle,
complexes immobilier haut de gamme.
Enfin, si on analyse
l’évolution de notre
club par ses résultats
(inéluctabilité dans
la médiocrité) ou par
“l’évolution” de son fond de jeu, on ne peut être que
satisfait du changement : 12ème vers une “promise et
désirée” 10ème place, entre les équipes de Rohr et celles
d’Antonetti.
Enfin, en conclusion, d’un entraîneur à l’autre, on s’aperçoit
que notre avenir sportif passe avant tout par la case
investissement, car il est de plus en plus évident qu’il
manque à notre groupe un numéro 10 créatif, voire un
finisseur, ou les deux (nous pouvons rêver…)
Alors, Messieurs Stellardo, Cohen et autres consorts :
à votre porte-monnaie !..
François Fougeron-Pablito Fedel
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MARRE DE CE FOOTBALL-LÀ !
C’est le mercredi 7 décembre 2005 que l’Olympique
Lyonnais a décidé d’attaquer en justice la Fédération
Internationale de Football dans l’affaire Abidal.
Soutenu par le G14, un groupe rassemblant les 18 clubs
les plus riches d’Europe, Jean-Michel Aulas, président
de l’O.L., a porté plainte contre la F.I.F.A. pour “abus de
position dominante lié à la réglementation imposant
aux clubs de mettre leurs joueurs à disposition des
équipes nationales, sans indemnités, ni prise en charge
des assurances”.
En effet, le 9 novembre 2005, Eric Abidal,
joueur lyonnais, s’était blessé lors du match amical
France-Costa Rica disputé à Fort-de-France, blessure le
rendant indisponible pour son club pour une durée
d’environ trois mois. M. Aulas demande en compensation
du préjudice causé une somme d’environ 1 Million
d’euros qu’il estime être “équivalente aux salaires et
charges patronales et à la part d’amortissement liée au
prix d’achat du joueur”. L’avocat de l’O.L., Maître
Dupont, allait jusqu’à demander aux journalistes, lors
de différentes conférences de presse, s’il était normal
qu’une entreprise qui laissait aller travailler quelquesuns de ses employés gratuitement devait les retrouver
à leur retour invalides pour leur travail.
Si certaines personnes avaient encore des
doutes, il est clair que le monde du football est devenu
une sorte de marché où seules les grandes entreprises
les plus performantes financièrement auront des
résultats, ou du moins du profit. Il y a encore quelques
années, un joueur qui était sélectionné pour son équipe
nationale, était pour son club, une grande fierté.
Aujourd’hui, c’est devenu le plus gros problème. Alors
quel est l’avenir de ce sport ? Un championnat “élite”
composé des clubs les plus riches et dont les joueurs
n’auraient plus le droit de porter le maillot de leur pays
sans compensation financière pour leurs clubs ?
C’est plus que possible et c’est aujourd’hui à la F.I.F.A.
et aux joueurs de ne pas laisser les “présidents-chef
d’entreprise” des clubs tuer un sport populaire devenu
une machine à faire du profit.
Ce soir au stade du Ray, l’O.G.C. Nice accueille
Sedan pour le compte des 1/8ème de finale de la Coupe
de la Ligue, compétition qui permet certes de se qualifier
rapidement pour une Coupe d’Europe, et de gagner pas
mal d’argent, mais qui reste dénuée de tout charme à
l’inverse, par exemple, de la Coupe de France. Alors
qu’un nouveau stade, plus grand mais vide de toutes
émotions, va certainement prendre la place du stade
historique du Ray, tous les amoureux des Rouge et Noir
espèrent que l’actuelle équipe dirigeante du club fasse
pour le futur du Gym les bons choix en terme de coeur
et non pas en terme de profit. Pour que Nice reste un
club populaire, haï de tous, aimé des Niçois.
Yann Fernandez
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PARANOS, NOUS ?
Au-delà de la “parano”, terme populaire pour désigner
une méfiance un peu trop exacerbée, une paranoïa est,
d’après le dictionnaire : une psychose caractérisée par
la surestimation du moi, la méfiance, la susceptibilité,
l’agressivité et qui engendre un délire de persécution.
Et nous, niçois, en sommes très souvent “accusés”.
Serait-ce parce que nous “partons au quart de tour”
quand on attaque notre ville, notre club ou notre
identité ? Serait-ce parce que nous sommes, vraiment,
des paranoïaques ? Comme dans tout “délire”, il y a
forcément une partie des choses, des réactions et des
événements qui nous échappent mais, à la base, il y
quand même pas mal de “faits” qui parlent en notre
faveur. En voici une liste non exhaustive…
Quel club reçoit un adversaire qui, mené 2-0, estime le
terrain impraticable pour cause de fortes pluies et
mécontent que l’arbitre n’arrête pas le match, décide
de ne plus jouer et de marquer volontairement contre
son camp ? Par la suite, le club vainqueur 9-1 au final
apprend que les instances condamnent formellement
le comportement de ses opposants et donne le match…
à rejouer !
Quel club se voit retirer sa licence professionnelle
parce que les instances avaient promis aux clubs du
nord de la France de ne pas engager “trop” de clubs au
sud de la Loire pour leur éviter de coûteux déplacements ? Et, bien entendu, la licence sera rendue,
longtemps après le début des championnats…
Quel club se qualifie en Coupe de France, voit son
adversaire déposer réclamation pour deux joueurs qui
seraient non qualifiés, est reconnu innocent en appel et
voit son adversaire être quand même donné gagnant ?
Quel club, toujours en Coupe de France, se voit refuser
deux buts pour des hors-jeu “limites”, voit le gardien
adverse relâcher un tir, semble-t’il derrière sa ligne de
but sans que l’arbitre n’intervienne et, après la fin du
match, ayant pris à partie le référé
hors du stade, se voit condamner à
une
suspension
de
terrain pour deux matchs (dont le
second à 200 kms de son stade),
alors que, dans une autre rencontre,
un gardien de but frappe un juge de
touche, voit son équipe écoper elle
aussi de deux matchs de suspension
mais n’en subira qu’un “pour lui
é v i t e r d e s p e r t e s f i n a n c i è re s
importantes” ?
Quel club, encore en Coupe, marque
un troisième but refusé car l’arbitre
aurait sifflé la fin du match “au
moment ou la balle passait la ligne
de but”, voit son capitaine s’en
étonner et s’entendre répondre :
“Je suis le maître sur le terrain.
Dimanche prochain je vous arbitrerai
à nouveau. Je vous aurai à l’œil
et vous sortirai du terrain les uns
après les autres, si vous n’êtes pas
réguliers” ?
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Quel club, en Coupe des Champions, a un de ses
joueurs expulsé à la 44ème minute pour contestation d’un
penalty sifflé contre son équipe (et… arrêté), voit
l’arbitre prolonger la mi-temps de dix minutes pendant
lesquelles son adversaire marque ?
Quel club, menant 1-0, se voit refuser deux buts, le
second pour hors-jeu alors que le juge de touche ne
l’avait pas signalé, proteste auprès de l’arbitre qui
répond : “Je vous emm… et je vais vous faire perdre” et
subit une égalisation ? Après le match un dirigeant
demande au directeur de jeu s’il a bien insulté ses
joueurs. L’arbitre avoue, tout en expliquant que “c’était
le temps à discuter” qu’il allait leur faire perdre…
Le lendemain, un journal local titrera “le plus grand
scandale jamais vu, l’arbitre joue le douzième homme”.
Aucune suite ne sera donnée à l’affaire…
Quel club, début février, est mené 1-0 en Lorraine quand
le brouillard s’épaissit. Un de ses joueurs s’en plaint et
se fait expulser alors qu’il reste vingt minutes à jouer.
L’arbitre fait continuer la rencontre et même s’il reconnaît
après le match que les joueurs ne se voyaient pas d’un
but à l’autre, le sanctionné écopera de trois matchs de
suspension.
Quel club, qui joue le titre et reçoit son principal rival,
se voit refuser dans le même match deux penalties
flagrants ? Le premier à deux minutes de la pause
quand l’un de ses joueurs est abatttu aux six mètres
par un tacle par derrière et le second à deux minutes de
la fin quand, dans sa propre surface de réparation, un
arrière adverse renvoie le ballon du poing. L’arbitre
n’en sera pas sanctionné pour aurant, continuant à
arbitrer régulièrement en championnat et même la finale
de la Coupe quelques semaines plus tard. Quel club, à
0-0 à deux minutes de la fin, quelques semaines plus
tard alors qu’il joue toujours le titre, voit le gardien
adverse sortir de sa surface et toucher le ballon de la
main, sans empêcher son attaquant de poursuivre
l’action et marquer, entend l’arbitre annuler le but pour
lui accorder un coup-franc ?
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Quel club, ayant gagné par deux buts d’écart le match
aller des pré-barrages pour accéder à la D1, tient le nul
1-1 à trois minutes de la fin du match retour et sera
contraint aux prolongations ? Il pense d’abord avoir
marqué un second but, mais il est refusé pour un horsjeu de position et, dans la foulée, on lui nie un penalty
flagrant. Le temps est écoulé quand un adversaire
déborde, pousse trop son ballon qui franchit la ligne de
fond, mais centre quand même sur la tête d’un co-équipier qui marque. Et le chrono indique 47’45” quand un
autre adversaire se prend pour un tank, pénètre dans la
surface, joue des coudes, pousse des bras, fait tomber
son opposant et d’une pichenette marque le but qui
provoque la poursuite du match.
Quel club mène 3-1 à la 47ème minute et subit deux
penalties très controversés, mais mène toujours car le
second est raté. A l’heure de jeu, un coup-franc est
sifflé contre lui et l’adversaire égalise d’un tir direct.
Mais ses joueurs protestent, ils jurent que le bras de
l’arbitre était levé, ce qui indiquait un coup-franc
indirect. Son gardien va bousculer l’homme en noir et
se faire expulser. Il prendra 7 matchs de suspension à
comparer avec les deux infligés à un adversaire exclu
lui aussi un peu plus tard…
Quel club, pour un déficit de 8,5 millions d’euros, est
retrogradé en D2 par la D.N.C.G., mais voit la saison
suivante un autre club être maintenu malgré une dette
presque égale au double ?
Quel club marque sur coup franc, voit l’arbitre refuser le
but car les joueurs adverses indiquent que le tir a eu
lieu avant le coup de sifflet, porte réclamation, produit
une cassette montrant clairement que l’homme en noir
accorde le but avant de se récuser et n’est pas rétabli
dans ses droits ?
Quel club, qui lutte pour ne pas descendre mène 1-0 à
l’extérieur quand, à cinq minutes de la fin, le gardien
adverse s’écroule, un pétard venant d’exploser près de
lui. Il est évacué et, sur ordre de leur président, ses
coéquipiers quittent le terrain. L’arbitre devant leur
refus de revenir signifie alors l’arrêt définitif de la
rencontre. Les supporters visiteurs sont suspectés de
ce méfait. Les accusations deviennent délirantes, le
point culminant étant atteint avec l’affirmation que
le gardien a été touché par… une boule de pétanque,
d’ailleurs “retrouvée sur la pelouse”. Aucune des
caméras de surveillance n’a rien enregistré, et pour
cause, puisque cette boule n’a jamais existé. Deux
jours plus tard on apprendra que les examens médicaux n’ont décelé “aucune trace d’impact, ni bosse ni
blessure” sur le crâne du gardien, qu’il était parfaitement
conscient dans l’ambulance qui le transportait à l’hôpital
et “qu’un choc antérieur pourrait être à l’origine de sa
perte de connaissance”. La ministre de la Jeunesse et
des Sports, à qui personne ne demandait rien, exige,
tout comme le président de la Ligue des “sanctions
exemplaires”. Et elles tombent : amendes aux 2 clubs,
match à rejouer et suspension du stade… du club
visiteur pour deux rencontres, dont l’une avec sursis.
Ce club est condamné à voir son terrain suspendu pour
des faits qui se sont déroulés à l’extérieur ! Il fait immédiatement appel et, quinze jours plus tard récupère le
gain du match, décision qui respecte le règlement,
puisque ses adversaires ont quitté le terrain et refusé
de reprendre la partie, mais reste condamné aux deux
matchs “à domicile” sur terrain neutre.
Quel club est accusé de jouer trop dur par un quotidien
sportif qui se permet même de suggérer que le Conseil
National de l’Ethique se penche sur ce cas. Quinze
jours plus tard, un des joueurs de ce club, à la suite
d’une expulsion est condamné par la Commission de
discipline, sur un avis du fameux Conseil, à trois
matchs de suspension, dont un avec sursis. Le club fait
appel et aura gain de cause : sanction totalement
annulée, encore une “première” ! L’ennui c’est
qu’entre-temps le “condamné” a manqué un match,
qu’il ne pourra jamais rattraper…
Vous avez compris quel club se cache derrière ces
“délires paranoïaques” ?
Michel Oreggia
Issa Nissa > décembre 2005
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QUE FAIRE ?
Cette maxime d’un autre temps
et
d’un
autre
lieu
a
été prononcée par un leader
d’opinion (Lénine, of course…)
qui s’était posé cette question
après avoir été remis en cause.
Et bien cela pourrait nous servir à définir dans quelle direction orienter notre réflexion
pour l’avenir après les péripéties de ces quinze dernières
années : dépôt de bilan et
retour dans le rang du point de
vue sportif.
Notre rôle, après la reprise et le sauvetage du club en
cours, pouvait s’apprécier de deux manières bien
distinctes :
1) Soit devenir comme d’autres : des suiveurs
(incident L’Equipe, caisse de résonance des mots
d’ordre de la direction du club…)
2) Soit s’orienter vers un rôle certes plus difficile
d’observation intéressée, en bref la “mémoire” de ce
qu’est et doit rester notre club ; à seule fin d’empêcher
toute dérive (comme nous l’avons vu dans le passé)
ou tout au moins de la diminuer.
En outre, que ce soit sur le stade (lieu et capacité) ou
sur la vigilance que nous devons toujours avoir en ce
qui concerne l’arrivée d’un investisseur “institutionnel”,
ou les visions régionales du développement de notre
club, nous avons toujours manifesté notre indépendance d’esprit et notre attachement inflexible à ce que
notre club conserve son originalité et son identité.
Pour cela, outre notre rôle fédérateur, par notre
nombre d’adhérents, activités (entraînement des
enfants avec l’équipe pro, fête annuelle, séances de
signatures…) et notre boutique, nous sommes dotés
d’un journal ISSA NISSA à sortie régulière depuis
quatre ans.
Celui-ci doit être plus que jamais le lieu où nous
défendons envers et contre tout ce que nous considérons être dans l’intérêt de nos couleurs.
Dans le sens où nous interviendrons toujours (n’en
déplaise à certains) en faveur de ce que nous affirmons
être une impétueuse nécessité pour notre club.
A savoir : d’abord jouer et se développer en restant
ancré dans sa ville (RAY E BASTA) et, en plus, s’intéresser
à l’avenir sportif de notre Gym. Nous sommes, et serons
toujours, convaincus que l’attachement à nos valeurs
(rebelles, abnégation, exclusivité et outrance)
représenteront toujours pour nos joueurs le moyen de
rester en harmonie avec nous-mêmes.
Enfin, nous serons vigilants (autant que faire se peut),
que le club n’évolue pas d’une manière trop brutale
vers un concept de “football business” où les joueurs,
considérés comme simples mercenaires, et les
10
Issa Nissa > décembre 2005
supporters, comme simples spectateurs, y perdraient
leurs âmes.
Alors, par rapport à cette vue des choses, nous mettrons
toujours en avant l’absolue nécessité de rester nousmêmes.
Nous ne serons jamais comme Lens ou Toulouse,
lisses et sans saveurs.
Nous sommes les “partisans” d’un club NICOIS, qui
doit rester le vecteur de notre attitude rebelle à
l’égard du centralisme.
Nous préférons toujours la difficulté de nos résultats
sportifs, en restant nous-mêmes en osmose avec nos
joueurs, plutôt que des résultats éventuellement
supérieurs avec le défilé de joueurs transformés en
mercenaires.
Nous préférons toujours un Ray neuf, à l’ambiance
surchauffée, à une enceinte titanesque et froide à
coloration régionale (morne plaine…)
Nous restons vigilants quant à la volonté d’introduire
l’institutionnel (Pathé, M6, ou autres…) manifesté par
certains, à ce que celui-ci ne fasse pas perdre à notre
Gym son identité.
Ainsi, plus que jamais, face au défi que nous pose
notre avenir dans l’évolution de ce football, notre
refus de tout business et notre attachement viscéral à
l’esprit niçois nous font et feront crier :
RAY E BASTA et ISSA NISSA !
François Fougeron-Pablito Fedel
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L’ARBITRAGE :
MI AMORE…
Ahura basta !
Maintenant ça suffit, trop c’est trop !
Jusqu’à quand les différentes compétitions (coupes et
championnats) vont-elles être faussées par des erreurs
d’arbitrage ?
A titre d’exemple rappelons simplement que cette
saison l’O.G.C. Nice a perdu au minimum 4 points sur 2
matchs (Sochaux et Saint Etienne), à cause de décisions
arbitrales pour le moins fantaisistes pour ne pas dire
scandaleuses.
Que faut il en penser ?
Doit-on jeter la pierre sur ces hommes en noirs mis sous
pression, et souvent dépassés par l’environnement et la
vitesse du jeu ? NON
Doit-on continuer à donner tout pouvoir à un seul
homme et à ses deux assistants ? Je ne le pense pas.
L’erreur est humaine, or l’arbitre est avant tout un
homme avec ses qualités, ses défauts et ses faiblesses.
La rencontre entre Nice et Sochaux en particulier a
démontré une fois de plus les limites du corps arbitral et
la nécessité d’avoir rapidement recours à de nouvelles
méthodes, pour éviter que fausses appréciations et
coups de sifflet injustifiés ne renversent le cours d’un
match.
La preuve est faite depuis des décennies, que dans le
contexte d’un football moderne, tant en termes sportif
qu’économique, l’arbitrage doit faire l’objet d’une
réflexion et d’une réforme profonde.
Ne perdons pas de vue qu’une rencontre de football est
avant tout un spectacle, une compétition comportant
des règles qui imposent des droits et des devoirs. Ce
n’est pas une mascarade résultant de l’incompétence
d’un arbitre quelquefois dépassé par les évènements, et
totalement seul face à des actions litigieuses.
Ce constat d’échec étant clairement établi, existe-t’il un
remède miracle qui garantirait le risque zéro erreur ?
Certainement pas !
Néanmoins, nombre de solutions peu coûteuses
pourraient améliorer sensiblement les choses.
Nous pensons à titre d’exemples non exhaustifs :
A la professionnalisation du corps arbitral, qui rendrait
ces hommes plus responsables de leurs actes …
A la présence d’un arbitre supplémentaire derrière
chaque but, qui serait mieux placé pour juger dans les
dix huit mètres… et enfin à l’utilisation de la vidéo.
Pourquoi un pays comme la France, qui a toujours été
à la pointe des avancées dans le sport, est-il encore
allergique, en matière de football, à l’arbitrage vidéo,
alors que le rugby, professionnel depuis cinq ans
seulement, l’a adopté sans problème ?
Il se trouve que les partisans du statu quo, encore
majoritaires au sein de la vieille F.I.F.A., et certaines
personnalités influentes (comme Michel Platini) ne
veulent toujours pas l’intrusion des images dans le
déroulement d’un match.
Préfèrent-ils les images bien réelles ; et beaucoup plus
désolantes, d’arbitres sortant sous escortes policières ?
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L’ARBITRAGE : MI AMORE… (SUITE)
Préfèrent-ils voir des pluies de projectiles
sur la pelouse ? Préfèrent-ils voir les
terrains envahis à la suite de décisions
malheureuses ? C’est à se le demander.
En tout cas, ça ne peut plus durer.
Le malaise est bien réel. Il faut
que les choses changent.
Mais à quoi bon diront certains.
Les erreurs d’arbitrage
s’équilibrent sur une saison.
A titre personnel, je n’en
crois pas un mot. Sans aller
jusqu’à dire que Nice fait l’objet
d’un traitement de défaveur, j’ai
l’intime conviction que selon le
budget ou l’image que le club
donne, l’arbitre, consciemment
ou inconsciemment, favorise les
grosses équipes.
Ce que nous voulons, c’est la
justice, l’impartialité, l’équité.
Nous ne voulons plus voir des
équipes frustrées, pénalisées
à cause d’un arbitre plus ou
moins influencé. Après tout,
tant mieux si David bat Goliath de temps en temps.
C’est ça le côté piquant de la compétition.
Après Nice-Sochaux, M. Lhermitte a été sanctionné par
ses instances supérieures. C’est bien ! Mais qu’est ce que
ça nous rapporte ? Qui va nous rendre nos trois points ?
Imaginons un seul instant que ce genre de scénario se
soit produit en fin de saison dernière lorsque Nice avait
besoin de trois victoires pour se maintenir en L1 ?
Imaginons qu’un M. Lhermitte soit passé par là. L’O.G.C.
Nice se retrouvait en L2.
Qui s’en serait ému à part les niçois ? Qui en aurait
supporté les conséquences sportives et financières
désastreuses pour le club et la ville ? Ces Messieurs de la
Ligue ? De la F.I.F.A. ? De la F.F.F. ? M. Aulas ? Canal + ?
Certainement pas.
Voila pourquoi nous voulons aller encore plus loin dans
notre réflexion.
Après tout lorsque l’injustice est criante, prouvée,
reconnue, et qu’elle a des conséquences graves,
pourquoi ne pas faire rejouer le match ? En fait il ne serait
que justice de redonner une chance au lésé. On peut
méditer sur ce sujet.
Ceci étant dit, chers lecteurs et chers supporters, ne nous
leurrons pas. Il est pratiquement impossible, quels que
soient les moyens employés, d’obtenir un arbitrage
parfait. Mais pourquoi persister dans un système inadapté
au football d’aujourd’hui.
A ce sujet, j’ai posé à notre entraîneur, Frédéric Antonetti,
la question suivante : que pensez-vous de l’arbitrage
actuel ? Et voici ce qu’il m’a répondu :
“Aujourd’hui les scores sont de plus en plus serrés, ce
qui rend les fautes d’arbitrage encore plus importantes.
Le jeu va très vite, les arbitres ne peuvent pas tout voir.
En fin de match, eux-mêmes sont essoufflés, ce qui les
rend encore plus sensibles à l’erreur. Je pense aussi que
consciemment ou inconsciemment, à cause de la pression
qu’ils subissent, de leur système de notation, de leurs
propres soucis au sein de leur fédération, ils avantagent
les grosses équipes, celles à gros budgets.
Je suis pour un arbitrage professionnel, pour l’ajout
d’un arbitre dans chaque 18 mètres, et pour la vidéo,
mais uniquement pour les penalties et pour savoir si le
ballon a franchi la ligne de but.
Je regrette que l’on écarte certains arbitres, en fonction
de leur âge, alors qu’ils
pourraient continuer.
Je ne pense pas que
les fautes d’arbitrage
s’équilibrent sur une saison,
et ceux qui le déclarent ou qui disent
qu’il faut accepter les erreurs n’ont jamais entraîné ni
Bastia, ni Nice.
D’ailleurs, ce sont les mêmes qui crient le plus fort
lorsque les erreurs sont commises au détriment de
l’équipe de France.”
Pour clore cet article c’est à vous que je m’adresse
Messieurs qu’on nomme grands, vous qui détenez le
pouvoir. Vous êtes prompts à condamner les clubs à
cause du mauvais comportement de certains supporters;
vous ne lésinez pas sur les amendes; vous n’hésitez à
faire jouer des matchs à huis clos.
Tout comme vous, nous aimerions voir la violence
disparaître des stades. Mais de grâce, un peu de bonne
volonté. Faites votre part, sortez de votre léthargie, ne
persistez pas dans un système archaïque, révolu, injuste
et aléatoire qui pourrit le football.
Le sentiment que nous avons aujourd’hui, c’est que
l’arbitrage fonctionne à deux vitesses et que certains
clubs protégés. Si vous pensez que nous avons tort,
prouvez nous le, en mettant tout en œuvre pour faire cesser
les injustices qui sont un véritable détonateur pour des
supporters passionnés toujours prêts à s’enflammer.
P.S.: Chers amis, nous aimerions connaître vos
remarques et attendons vos suggestions. Pour cela
écrivez nous au C.D.S., 44 bis rue Arson, 06300 Nice.
José Boetto
Issa Nissa > décembre 2005
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QUEL EQUILIBRE ?
Pour contrebalancer les erreurs
de jugement commises au cours
des matchs ou lors des
commissions de discipline, l’on
nous ressort toujours la même
rengaine selon laquelle tout
s’équilibrerait sur la durée d’une
saison.
Outre le fait que rien, absolument
rien, n’a été avancé ou donné comme preuves pouvant
justifier cette affirmation, cela impliquerait forcément un
monde “idyllique” ou les différents protagonistes se
tromperaient, oui, mais le même nombre de fois dans un
sens et dans l’autre, et, bien entendu, en toute égalité pour
chaque club !
Bref, trompons nous, à la fin toutes ces erreurs, par on ne
sait quel miracle, s’annuleraient les unes les autres !
Alors nous allons, simplement, étudier le début du présent
championnat de Ligue 1 pour creuser un peu l’affaire…
L’avantage, avec la profusion de médias actuels et les
diffusions de toutes les rencontres, c’est que tout le monde
a accès aux images et aux photos, et quil est difficile
(quoique toujours possible, il n’y a qu’à voir comment
certains matchs sont résumés…) d’éviter de montrer les
sujets de polémiques.
Il fallait bien établir des principes et j’ai donc décidé
d’appliquer les suivants :
- Tout but accordé et entaché d’une faute flagrante est
annulé
- Tout but accordé et marqué par un joueur en position
manifeste de hors-jeu est annulé
- Tout but refusé et marqué par un joueur signalé à tort en
position de hors-jeu est accordé
- Tout penalty accordé quand la faute ne le mérite manifestement pas est annulé
- Tout penalty refusé quand la faute le méritait manifestement
est considéré comme un but marqué
Bien entendu, les limites de ces réflexions sont évidentes
puisqu’elles ne tiennent pas compte des décisions qui
peuvent changer un match sans que les conséquences n’en
soient certaines. Je pense surtout aux joueurs expulsés ou
non. Le fait de jouer à 10 ou de continuer à 11 ne peut pas
“mathématiquement” être pris en compte, mais il fallait
bien trouver une base de réflexion…
Et, pour finir, je ne parle que des décisions qui auraient
changé le score final. Par exemple le fameux Nice-Sochaux
n’apparaît pas, pourquoi ? Si le penalty sifflé contre
Balmont doit être annulé, il est contrebalancé par le but,
refusé pour hors-jeu, marqué par Ilan en position régulière.
Le score aurait donc été le même, 1-2 à la fin. Allons-y…
Lors de la 1ère journée, Lyon gagne 2-1 au Mans grâce à un
but de Carew qui commet une faute sur le défenseur
adverse. Le résultat final aurait dû être 1-1 et donc 1 point de
plus pour Le Mans et 2 de moins pour Lyon.
Pour la même journée, Monaco gagne 1-0 à Nancy alors
qu’aucune image ne montre que le ballon a franchi la ligne
de but. Le résultat final aurait dû être 0-0 et donc 1 point de
plus pour Nancy et 2 de moins pour Monaco.
A la troisième journée, Strasbourg perd chez lui 1-2 contre
Monaco. Les Alsaciens se voient refuser 2 buts parfaitement
valables et un but marqué de la main est accordé aux
Monégasques. Le résultat final aurait dû être 3-2 et donc 3
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Issa Nissa > décembre 2005
points de plus pour Strasbourg et 3 de moins pour Monaco.
A la 5ème journée, un penalty totalement inexistant est accordé à Ajaccio à Marseille et leur permet de faire match nul
1-1. Le résultat final aurait dû être 1-0 et donc 2 points de
plus pour Marseille et 1 de moins pour Ajaccio.
A la 6ème journée, un penalty (main flagrante d’un stéphanois
dans sa surface) est refusé aux Niçois qui perdent le match
0-1. Le résultat final aurait dû être 1-1 et donc 1 point de plus
pour Nice et 2 de moins pour Saint Etienne.
A la 7ème journée, Bordeaux-Lyon. Ce ne sont pas moins de
TROIS mains de défenseurs lyonnais dans leur
surface qui ne sont pas sanctionnées. Le résultat final aurait
dû être d’au moins 2-1 pour les Girondins et donc 2 points
de plus pour eux et 1 de moins pour Lyon.
A la 9ème journée, Nantes-Lyon 0-1. Le gardien lyonnais
arrête un penalty qui était manifestement à retirer, puisqu’il
avait largement avancé avant le tir. Le résultat final aurait dû
être 1-1 et donc 1 point de plus pour Nantes et 2 de moins
pour Lyon.
A la 11ème journée, un penalty est refusé aux Niçois à Lens.
Le score final 2-2 aurait dû être 3-2 pour le Gym et donc
2 points de plus pour Nice et 1 de moins pour Lens. Pour la
même journée, le but de la victoire lyonnaise 3-2 sur Ajaccio
est hors jeu. Le résultat final aurait dû être 2-2 et donc
1 point de plus pour Ajaccio et 2 de moins pour Lyon.
A la 12ème journée, Nice-Auxerre 1-0. Un penalty évident est
refusé aux Bourguignons. Le résultat final aurait dû être 1-1
et donc 2 point de moins pour Nice et 1 de plus pour
Auxerre.
En se penchant sur simplement un tiers de championnat
l’on voit que :
- Auxerre devrait compter 1 point de plus
- Bordeaux devrait compter 2 points de plus
- Le Mans devrait compter 1 point de plus
- Lens devrait compter 1 point de moins
- Lyon devrait compter 7 points de moins
- Marseille devrait compter 2 points de plus
- Monaco devrait compter 5 points de moins
- Nancy devrait compter 1 point de plus
- Nantes devrait compter 1 point de plus
- Nice devrait compter 1 point de plus
- Saint Etienne devrait compter 2 points de moins
- Strasbourg devrait compter 3 points de plus
12 équipes (sur 20 !) sont concernées et à l’issue de cette
12ème journée ; Lyon n’aurait plus été largement seul en tête
mais a égalité avec Bordeaux et Paris, et Monaco aurait
été à un point des relégables ! Alors, l’équilibre…
Michel Oreggia
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UNE MARQUE DE CONFIANCE
souhaite de bonnes fêtes
de fin d’année à l’O.G.C. Nice
et à tous ses supporters
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Chemin René Pietruschi - Rimiez
06109 Nice Cedex 2
T é l . : 0 4 9 2 2 6 1 9 0 0 - F a x : 0 4 9 2 2 6 1 9 0Issa
1 Nissa > décembre 2005
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CONSEIL
GÉNÉRAL
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