Format PDF - Communion Internationale dans la Grâce de Montréal

Transcription

Format PDF - Communion Internationale dans la Grâce de Montréal
LUMIÈRE BORÉALE
Communion Internationale dans la Grâce, Canada / Grace Communion International Canada DÉCEMBRE 2016
S’il y a un élément fondamental
que Dieu m’a amené à apprécier
La plus belle encore
bien davantage ces deroffrande! nières années, c’est que Dieu a
toujours été amour. La Bible
nous le dit (1 Jean 4:8,16). Cela
S’il y a un élé- signifie que Dieu – Père, Fils et
Esprit – vit une relation fondée
ment fondamental sur l’amour depuis l’éternité.
que Dieu m’a Cette relation a été décrite
comme le meilleur « échange
amené à appré- d’offrandes ». Cette expression
le fait de vivre au service
cier encore bien évoque
des autres. Chacun fournissant
davantage ces pour les autres, et tous trois
autant dans l’acdernières années, s’enrichissant
tion de donner que de recevoir.
c’est que Dieu a Dieu a décidé que c’était de loin
la meilleure façon de vivre et que
toujours été vivre autrement était un péché.
amour. Vivre autrement ne fonctionne
simplement pas à long terme.
Voilà pourquoi Dieu est contre le péché. Ça ne fonctionne tout simplement pas.
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu a créé l’univers
(Genèse 1:1) et pourquoi il a mis l’humain, créé à son image, sur
la terre? Après tout, Dieu était satisfait de lui-même et connaissait
la paix. Dieu vivait dans un monde où régnaient l’amour et le service mutuels. Dieu n’avait besoin de rien pour être heureux ou pour
combler un quelconque besoin ou manque. Alors, pourquoi l’a-t-il
fait?
La réponse qui a le plus de sens pour moi, c’est que Dieu a créé
l’Univers, en particulier les êtres humains, par débordement de son
amour. Lorsque l’Esprit de Dieu habite le cœur humain, Jésus a dit
qu’une source d’eau vive jaillira, comme les jets d’une fontaine
(Jean 7:37, 38). Cette eau vive est bien sûr un symbole de la nature aimante de Dieu exprimée par l’intermédiaire de l’Esprit dans la
vie d’un croyant. La vie de Dieu dans l’être humain a pour but de
produire un débordement qui ne peut s’exprimer que vers les
autres. Nous sommes les heureux bénéficiaires de ce débordement de Dieu.
Malgré la rapide rébellion de l’humanité contre Dieu – qui a cessé
de faire confiance à Dieu, et par conséquent a rompu les ponts
avec lui – Dieu continue de nous aimer. L’histoire de la Bible est
une véritable histoire d’amour décrivant l’amour persistant de Dieu
pour nous tous, même si l’humanité a choisi de rejeter Dieu et, de
bien des façons, tente de le fuir depuis. Tel que décrit de façon très
© iStock:NemanjaMiscevic
claire dans la parabole du fils prodigue, dans Luc, chapitre 15, malgré la rébellion du fils, le père scrutait l’horizon et, à son retour, l’a
accueilli de manière aimante et chaleureuse. Cette histoire illustre
ce que Dieu ressent pour nous dans son coeur, sa progéniture
dévoyée.
Bien sûr, toute véritable histoire d’amour implique de reconnaître
l’authenticité du cœur de l’amoureux, puis de choisir de répondre
à cet amour. La plus grande expression de l’amour de Dieu nous
est communiquée dans Jean 3:16,17; il a donné son Fils comme
ultime acte d’amour pour nous tous. Jésus lui-même a donné sa
vie pour nous (1 Jean 3:16). De toute évidence, il n’y a pas eu de
En cette période de l’année, la plupart
Qu’allons-nous
des chrétiens prennent le temps de se faire? Faire face à la
remémorer et de célébrer la venue de réalité de vivre dans
Jésus-Christ dans le monde. Le culte,
un monde de postla communion et la nourriture font souchristianisme
vent partie de la fête, tout comme offrir
En 1881, des multides cadeaux. Donner des cadeaux,
surtout à ceux dans le besoin, est une tudes de Canadiens
se sont laissé
bonne chose.
enchanter par la
publication de la
séparation du cœur ou de l’objectif, mais la Divinité était tout à fait
première aventure
d’accord avec cet incroyable acte de sacrifice; cette magnifique
expression de l’amour de Dieu pour sa création.
de Mark Twain dans
le domaine de la ficEn cette période de l’année, la plupart des chrétiens prennent le
temps de se remémorer et de célébrer la venue de Jésus-Christ
tion historique, en
dans le monde. Le culte, la communion et la nourriture font soul’occurrence Le
vent partie de la fête, tout comme offrir des cadeaux. Donner des
cadeaux, surtout à ceux dans le besoin, est une bonne chose.
Prince et le Pauvre.
En fait, la publicaToutefois, n’oublions pas ou ne négligeons pas le fait qu’en Jésus,
Dieu nous a donné le plus grand cadeau qui soit : il s’est donné
tion de ce livre au
sous la forme de son Fils, vêtu de chair humaine. Il est venu au
Canada a devancé
monde comme nous tous, un tout petit bébé sans défense qui a
grandi et est devenu un adulte dans la peau d’un humain avant
d’un an celle des
d’être sacrifié pour nous. Ce cadeau d’incarnation, la venue de
Dieu en tant qu’humain, est en fait le plus beau des cadeaux qui
États-Unis.
soit. C’est la plus belle et la plus grande expression de l’amour de
Dieu pour nous tous!
par Gary Moore
En 1881, des multitudes de
Canadiens se sont laissé
enchanter par la publication
de la première aventure de
Mark Twain dans le domaine
de la fiction historique, en l’occurrence Le Prince et le
Pauvre. En fait, la publication
de ce livre au Canada a
devancé d’un an celle des
États-Unis.
L’histoire tourne autour de
Tom Canty, pauvre gamin de
Londres, qui fait un échange
de « rôle » avec son sosie, le
prince Édouard d’Angleterre,
et fait ressortir à quel point cet
échange a été bon pour les
deux jeunes. Au fil des décennies, cet ouvrage a donné lieu
à un film et à une télésérie à
succès, au point où des millions de personnes connaissent l’intrigue de cette histoire
ponctuée de bouleversements, de retournements et
de réjouissances inattendues.
Mais tenez-vous bien! Dix-huit
siècles avant Mark Twain,
l’apôtre Paul s’est servi de la
même
analogie
pour
dépeindre le saint ministère
de Jésus-Christ dans ce
monde, une analogie très pertinente de ce temps-ci de l’année. On en parle ici dans 2 Corinthiens 8:9 : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui étant riche, s’est
rendu pauvre pour vous; afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »
Il s’agit là d’une analogie très à propos quant à ce que les penseurs chrétiens appellent l’Incarnation, c’est-à-dire que Jésus en
tant que Parole de Dieu éternelle vient sur cette terre en tant qu’humain entièrement mortel, un mouvement dramatique expliqué
ailleurs dans cette infolettre. Un petit bébé vulnérable porte les
espoirs de Dieu pour la race humaine, comme le dit le cantique
« Out of his ivory palaces/Into a world of woe! » (sorti de son palais
d’ivoire, pour entrer dans un monde d’infortune). Après réflexion,
il n’y a rien de plus dramatique que cela.
Une annonce glorieuse
Selon Mark Vincent, directeur du Giving Project, organisation mettant l’accent sur des stratégies bibliques d’intendance chrétienne,
les pasteurs sont obligés de parler du sujet des offrandes et des
finances parce que Jésus même en a parlé si souvent!
Mais, comme l’affirme Mark Vincent, ce sujet est fort à propos
quand nous nous rappelons que ce que nous appelons « l’histoire
de Noël » résume la Bonne Nouvelle. Ce message s’est fait
connaître dans ce monde il y a si longtemps à Bethléem.
Vol.5, No.4 décembre 2016
Gary Moore
Roger Labelle
Rédacteurs
Bill Hall
Directeur de la rédaction
Mise en pages et illustrations
24translate.ca
Traduction
Colin Wallace
Rédacteur de l’édition
en ligne
© iStock: mastapiece
Mark Vincent explique aussi que les paroles employées dans le
cantique angélique chanté du haut des cieux de Bethléem définissent l’essence même du plan de Dieu. Le refrain n’a que deux
vers, mais il nous montre que le langage du Royaume employé
dans l’Évangile est vraiment un langage d’abondance :
« Gloire soit à Dieu dans les lieux très-hauts, que la paix soit sur la
terre et la bonne volonté dans les hommes! »
À cette époque d’émotions plus mornes, nous n’employons guère
les mots « gloire » ou « glorieux ». Cependant, ces termes englobent une si grande partie de l’abondante générosité de Dieu dans
son œuvre envers l’humanité. La gloire de Dieu est apparue à
Moïse au buisson ardent, et s’est présentée aux Israélites dans
une colonne de feu et de nuée. La gloire de Dieu a submergé la
consécration du temple de Salomon et est apparue lorsqu’Israël
avait besoin de délivrance physique (Ésaïe 12:5).
Or, à Bethléem, en Judée, au 1er siècle, la gloire de Dieu a demeuré dans un nouveau-né sur le point d’entreprendre le voyage
périlleux d’une vie, un voyage d’enseignement, de guérison, de
crucifixion, de résurrection et d’ascension. Ce voyage donne lieu à
une paix profondément enracinée pour ceux qui comprennent et
croient. Il s’agit d’une paix et d’un esprit de don qui font sortir le
bénéficiaire de « soi » pour avoir le désir d’étendre ses bénédictions aux autres. Le Prince du royaume divin, Jésus, la Parole éternelle et Fils engendré de Dieu, a assumé la chair humaine et s’est
intégré dans nos rangs de pécheurs perdus, assurant ainsi notre
rédemption et ce bien-être profond et abondant, que l’on décrit
comme la paix dans la Bible (Romains 5:1).
Quelle histoire. Une histoire qui dépasse immensément même
celle de Mark Twain!
Emphatiquement et pour toujours, Dieu est venu vers nous, pour
notre bien dans l’Incarnation. Maintenant, il s’attend à ce que nous
en fassions de même pour lui,
avec la générosité prodigieuse
avec laquelle il a entrepris la relation : le Fils divin qui s’infiltre dans
notre gâchis humain, s’emploie à
notre salut et nous rend dignes
d’être adoptés comme ses
frères/soeurs et d’être conduits
dans la famille de Dieu
(Colossiens 1:12). Ce n’est pas
que Dieu est une famille, mais il a
certainement une famille, et cette
action de grâce généreuse et globale fait de nous tous des princesses/princes du royaume divin
(Romains 5:10).
Le grand retournement
Marie, la mère de Jésus, a entonné un cantique de louange opportun après l’annonce angélique
l’appelant à porter le Sauveur. «Il
a renversé les puissants de leurs
trônes, et il a élevé les humbles. Il
a rassasié de biens les affamés, et
il a renvoyé les riches à vide »
(Luc 1:52-53).
Grâce à sa pauvreté, nous nous
sommes enrichis d’au moins trois
manières.
Premièrement, en nous donnant
accès à la filiation complète au
plan de Dieu par le biais de l’adoption spirituelle (Romains 8:15).
Lumière boréale en bref… est
une publication trimestrielle
destinée aux membres de
Communion
Internationale
dans la Grâce, Canada. Vous
pouvez nous faire parvenir
vos articles ou vos commentaires sur tout sujet publié
dans Lumière boréale en
bref…, bien que le matériel
non sollicité peut ne pas vous
être retourné. Écrivez-nous à :
Rédaction
Lumière boréale en bref…
5668 rue 192, bureau 101
Surrey, BC V3S 2V7
ou à [email protected]
La nouvelle édition de
Lumière boréale en bref… est
accessible en ligne à
www.gcicanada.ca
et à www.eudmtl.org
À moins d'indication contraire,
les versets cités sont tirés de
la Bible Louis Second.
Photos: © iStock.com
Envoyez tout
d’adresse à :
changement
Lumière boréale en bref…
5668 rue 192, bureau 101
Surrey, BC V3S 2V7
vaillent aux banques alimentaires, qui vont dans les foyers de gens
âgés pour faire de la musique dans la période des fêtes ou qui
enseignent bénévolement le français ou l’anglais aux nouveaux
immigrants.
La Parole change les gens, et lorsqu’elle est bien comprise, elle
motive l’esprit de service, de bienveillance sans borne et de générosité.
À l’œuvre dans le monde
De manière très logique, Saint-Paul a soutenu que si l’Église nous
transmet la Parole de la délivrance ultime des pires craintes et
pièges de l’humanité, il n’est pas étrange pour le corps du Christ
de s’attendre à recevoir un soutien financier en faisant ce genre de
travail pour le Royaume (1 Corinthiens 9:11). Cette œuvre de Dieu
en nous n’a pas besoin d’être dramatique. Jésus a parlé d’offrandes à maintes reprises, et quand il l’a fait, il a parlé de tasses
d’eau froide et des deux petites pièces de la veuve. Mark Vincent
résume cela ainsi : « Les gens qui adhérent à ce cantique (des
cieux de Bethléem) cherchent des moyens d’étendre le règne du
royaume de Dieu en offrant le message du salut et en cherchant à
satisfaire aux besoins matériels des opprimés. Cela pourrait être
aussi simple que de sortir dîner avec un ami en difficulté. Cela
pourrait vouloir dire d’aider un voisin à faire un projet d’entretien
sans s’attendre à ce qu’il en fasse autant. Cela pourrait aussi signifier d’emmener à l’épicerie une personne âgée que l’on connaît. Si
une personne connaît vraiment la grâce abondante du Seigneur
Jésus, cette grâce se répand dans la vie des autres. Si l’on connaît
vraiment le cantique, on ne peut s’empêcher de le chanter. »
© iStock: AndrewSoundarajan
Deuxièmement, en recevant l’assurance totale du salut grâce aux
actions de Dieu dans Jésus (Romains 5:1-2). Cet impératif
rédempteur comprend la possibilité de réconciliation de toute la
famille humaine. Dorénavant, tous les humains ont la possibilité de
devenir les enfants de Dieu (Jean 1:12; Éphésiens 1:10).
Troisièmement, en ayant un ami au ciel qui nous aide constamment quand nous sommes dans le pétrin, comme le raconte le
cantique, et en nous permettant de vivre notre quotidien sous le
sceau de la réussite.
Tout cela est illustré par Jésus dans sa parabole de Lazare le mendiant et du riche hautain. Lazare a eu droit à un lien privilégié à sa
mort, tandis que le sort de l’homme riche ne laissait rien à envier
(Luc 16:23).
La bonne nouvelle cependant, c’est que ceux qui répondent au
« télégramme chantant » de l’ange dans les cieux de Bethléem
vont de l’avant pour vraiment changer leur monde. Cela comprend
Saint-Patrick, ce captif gallois qui est retourné pour faire connaître
la parole de l’Évangile à ceux qui avaient fait de lui un esclave.
Cela comprend la famille Ten Boom, qui a dissimulé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en Hollande. Et cela touche
aussi les gens de nos jours qui encouragent les enfants avec la clé
au cou à participer aux programmes après les classes, qui tra-
Grand nombre des personnes qui lisent ceci jouent un rôle dans
des congrégations qui aident les chrétiens ayant besoin d’aide
dans le monde entier. Les preuves sont là en face de tous. Vous
connaissez déjà le chant de Bethléem et la valeur du « principe de
la tasse d’eau froide ». Si vous n’avez pas connu cette bénédiction
de l’offrande, du partage des riches fruits de devenir frères de notre
prince héritier divin, ce moment de l’année s’y prête bien pour
commencer. Tous les chrétiens qui répondent à l’Esprit de Dieu
dans leur vie ont été richement dotés des choses qui importent
vraiment. Ainsi, dans la sagesse de Dieu, nous les pauvres – qui
sommes désespérés et nécessiteux du point de vue spirituel –
devenons des princes après tout.
Grande paix à ceux et celles sur qui repose sa faveur!
par Neil Earle

Documents pareils