Dim 8 janvier SAND / CHOPIN : LE CHOIX DU SEXE Rosemonde

Transcription

Dim 8 janvier SAND / CHOPIN : LE CHOIX DU SEXE Rosemonde
Dim 8 janvier
SAND / CHOPIN : LE CHOIX DU SEXE
Rosemonde Cathala, texte - Lydie Solomon, piano
Une rencontre peut en cacher une autre : celle de la comédienne et metteure en scène
Rosemonde Cathala avec la pianiste virtuose Lydie Solomon nous permet d’explorer de fort
belle manière la relation entre Frédéric Chopin et George Sand à la lueur des principes
masculins et féminins. « Deux pôles attractifs qui ne sont nullement propriété d’un sexe ou de
l’autre mais bien propres à chacun de nous » rappelait Rosemonde Cathala dans l’ouvrage
collectif « Lire Georges Sand ».
De fait, l’illustre romancière et son amour de compositeur incarnaient tour à tour l’« homme »
ou la « femme » dans leur couple ainsi que dans leur création artistique. Gorgé d’émotion, ce
spectacle leur rend hommage en se faisant l’écho de leur jeu de différences par l’alternance de
la musique et du texte.
Qui mieux que Lydie Solomon et Rosemonde Cathala pouvait évoquer ce couple de légende ?
Quand elle a décroché son Premier Prix de piano du Conservatoire de Paris à l’âge de 18 ans,
la première avait découvert Frédéric Chopin sept ans plus tôt. Ce fut, a-t-elle confié à un
journaliste, « un coup de foudre, un grand amour dès la première rencontre. Il décrivait
exactement ce que je ressentais ». Les deux pianistes ne se sont donc plus jamais quittés,
comme en témoignent divers récitals de Lydie Solomon et son album « De Chopin à Cuba »
sorti en 2014. Cette surdouée (à 2 ans, elle jouait d’oreille « L’Hymne à la Joie »…) nous y
révélait les influences insoupçonnées que le compositeur a eues sur la musique cubaine.
Quant à Rosemonde Cathala, elle a publié en 2014 un texte remarquable sur « Rose et
Blanche », le premier roman de George Sand. Premier Prix du Conservatoire National de
Bourg-La-Reine/Sceaux, formée par des metteurs en scène aussi réputés que Jean-Pierre
Vincent et Solange Oswald, la comédienne a créé en 2004 La Compagnie de la Rose et fait de
Marciac son fief – on se souvient en particulier de « L’Esprit du Jazz – Gershwin » et de
« Don Quishepp ».
Pas de jazz cette fois mais on s’en consolera facilement avec le spectacle si romantique de ces
deux artistes en résidence à L’Astrada.

Documents pareils