Le concept des « cafés suspendus » concerne désormais les repas

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Le concept des « cafés suspendus » concerne désormais les repas
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Publié le 09/05/2014 à 22:36
Dimanche 11 mai 2014
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Le concept des « cafés suspendus » concerne
désormais les repas
Solidarité. Arrivé il y a six mois à Lyon, le café suspendu permet aux plus démunis de
s’offrir une collation. Un acte solidaire qui s’étend maintenant aux repas.
Photo Antoine Mioque
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« Nous connaissons le principe, mais nous ne l’avons
jamais pratiqué. Nous allons nous y mettre tout de
suite », lance Sophie Pagès, cliente dans une crêperie
du 7e arrondissement de Lyon. Aussitôt dit, aussitôt
fait, elle et son amie Florence Bert se dirigent vers le
comptoir : « On paye par ticket resto’ et vous ajouterez
deux cafés suspendus ».
« Des cafés mais aussi des crêpes et des galettes »
Philippe Liberge, restaurateur
Cette scène est un véritable moment de générosité.
Sophie et Florence viennent en effet d’offrir deux cafés
à des clients n’ayant pas les moyens de se les payer.
Depuis novembre, l’opération est relayée par plusieurs
établissements de Lyon. Mais certains restaurateurs
ont décidé d’aller encore plus loin.
« Depuis un mois, nous avons mis en place non seulement les cafés suspendus, mais aussi les crêpes et
les galettes », explique Philippe Liberge, gérant d’une crêperie dans le quartier de Gerland. Mais ce
restaurateur n’est pas le seul à avoir adhéré à cette opération. D’autres établissements, comme des bars,
des cafés ou des restaurants de l’agglomération proposent aussi aux clients généreux d’offrir un produit, à
quelqu’un dans le besoin. Les boulangeries y adhèrent peu à peu et proposent « les pains en attente ». Une
fois que le « suspendu » est payé, les restaurateurs inscrits sur le site Internet www.coffeefunders.fr,
indiquent sur la Toile qu’un café ou qu’un repas est en attente.
Des clients méfiants
« Ce que les clients me disent le plus souvent, c’est qu’ils n’ont aucune garantie de savoir si le repas ou le
café payé, sera servi à une personne dans le besoin, ou même s’il ne va pas directement dans ma poche »,
relate Philippe Liberge. La question est légitime. Alors, en gage de bonne fois, le gérant du restaurant
rétorque : « Je suis en partenariat avec le foyer Notre-Dame-des-Sans-abri, à côté de mon établissement.
Nous avons convenu, il y a une dizaine de jours, d’organiser des repas réguliers où je leur servirai les repas
en attente qui sont collectés. Une dizaine d’entre eux bénéficiera d’un repas gratuit et payé au préalable par
des clients généreux. Je les attends début juin ».
Antoine Mioque
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Tags : RHÔNE
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