dynamique de la perte du couvert forestier de la réserve forestière

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dynamique de la perte du couvert forestier de la réserve forestière
DYNAMIQUE DE LA PERTE DU COUVERT FORESTIER DE LA
RÉSERVE FORESTIÈRE DE LA PATTE D’OIE DE 1950 A 2010
Subvention Geoforafri : 11 852 390 fCFA soit 18 831 €
Durée : 14 mois
Porteur : Ecole Nationale des Sciences Agronomiques et Forestières, ENSAF,
Congo
Partenaires : Ecole Nationale des Eaux et Forêts, ENEF, Gabon
Lieu : République du Congo
Mots-cles : Réserve forestière, couvert forestier, déforestation, images
satellitales, Brazzaville
Le contexte
La forêt de la Patte d'Oie est classée par l'arrêté n°3037 du 13 août 1938
du Gouverneur général de l'Afrique Equatoriale Française (AEF), mettant
en réserve environ 240 ha de forêt naturelle périurbaine riche en diversité
biologique d'intérêt scientifique et culturel, en vue de la conservation de
cet écosystème (Kimpouni et al., 2013). Le décret n°2009-149 du 08 mai
2009 en vigueur réduit l'aire de cette réserve à environ 95 ha, intégrant des
forêts naturelles et artificielles, les bâtiments administratifs et universitaires,
et les installations sportives. C’est dans une partie de cette forêt que la Parc
Zoologique de Brazzaville a été construit.
Le développement de la ville de Brazzaville a eu pour conséquence la
réduction du couvert forestier de la Réserve Forestière de la Patte d’Oie
qui a été prévu être un écosystème forestier intra urbain. Quelques unes
des fonctions attribuées à cet écosystème sont la régulation du climat
urbain, forêt récréative, matériel didactique pour l’enseignement secondaire
et universitaire.
La vitesse de disparition de la forêt de la Réserve de la Patte d’Oie est
inquiétante et réduit progressivement les services environnementaux assurés
par cet écosystème forestier intra urbain. De plus, la lecture comparée
des études botaniques faites sur la forêt de la Patte d’Oie (Taty Dekanga
et Mombouli (1999), de Makoumbou et Massamba (1999), de Ndinga et
Loupet (1999), Issindou (2010) et Malonda (2012) montre une raréfaction
progressive de certaines espèces.
Le projet de transformation de la forêt de la Patte d’oie en jardin botanique et
zoologique a été mis sur pied depuis l’an 2000. Financé par le gouvernement
congolais et des partenaires, le récent plan d’aménagement de ce poumon
écologique de la capitale congolaise a été présenté en décembre 2013 à
Brazzaville en présence des chefs des départements ministériels concernés
par l’ambitieux projet de transformation de la réserve en espace d’attraction
culturelle, sportive et touristique.
Pourquoi ce projet ?
Ce projet de recherche a pour général de quantifier la perte du couvert forestier de la Réserve de la Patte d’Oie sur une période de plus de 50 ans de 1950 à 2010 à partir des
photographies aériennes et des images satellitales.
Cette étude permettra plus spécifiquement :
• à partir de l’élaboration des différentes cartes thématiques (végétation et urbanisation), esti
mation des pertes de la superficie forestière et de l’évolution de l’urbanisation da la ville de
Brazzaville ;
• estimation de la quantité de carbone perdu par la Réserve de la Patte d’Oie à la suite de
l’urbanisation progressive ;
• à partir de la littérature scientifique et des relevés de terrain d’évaluer les pertes floristiques
de la Réserve de la Patte d’Oie.
Mise en œuvre
Ci-dessous les principales activités à mener et les résultats attendus de ce projet de recherche :
Activités :
• Effectuer le relevé des points GPS de la situation de référence de la Réserve Forestière de
Patte d’Oie (RFPO)
• Interpréter les photographies aériennes des années 50 et élaborer les cartes de la végétation
et de l’urbanisation de Brazzaville à des différentes périodes
• Effectuer les relevés floristiques dans les anciennes limites de la RFPO et collecter les don nées bibliographiques botaniques de la zone d’étude.
Résultats attendus
• La superficie de base et les limites de la (RFPO) sont vérifiées et connues
• L’évolution régressive du couvert forestier et est connue
• L’évolution progressive de l’urbanisation de Brazzaville est connue
• Le taux de déforestation est estimé
• Le stock de carbone perdu à la suite de l’urbanisation est quantifié
• Le nombre d’espèces végétales disparues est connu
CONTACT
Geoforafri
Financé par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et mis
en oeuvre par l’UMR Espace-Dev, le projet vise à renforcer les capacités et
l’accès aux données satellitaires d’observation de la Terre dans les pays
d’Afrique Centrale et de l’Ouest en appui au suivi du couvert forestier en
conformité avec les exigences internationales proposées dans le cadre du
mécanisme de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la
déforestation et la dégradation des forêts.
www.geoforafri.org
Maquette : Véronique Rousseau - © UMR ESPACE-DEV
Dr. Félix KOUBOUANA - [email protected]

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