Perspectives économiques 2014-2015 : les chiffres - Coe

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Perspectives économiques 2014-2015 : les chiffres - Coe
Les chiffres-clés de Coe-Rexecode
pour l’économie française
D at e des p ré v i si o ns : ma r s 201 4
Croissance du PIB
Les postes de la demande
L’inflation
L’emploi
Le chômage
Les revenus des ménages
Les comptes des entreprises
Les finances publiques
La balance commerciale
Le s pré v i s i o n s de C o e- Re xeco de p ou r
Croissance du PIB
●
L’économie française verrait son niveau d’activité progresser de 0,6 % en 2014 puis
de 1 % en 2015. En comparaison, le PIB de la zone euro gagnerait 1 % en 2014 puis
1,4 % en 2015. Compte tenu d’indicateurs quantitatifs médiocres en début d’année,
un repli temporaire du niveau d’activité est possible début 2014. Il laisserait place à
une croissance modérée par la suite.
Les postes de la demande
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Les dépenses de consommation des ménages en volume progresseraient un peu
moins vite que le PIB en 2014 et 2015 (0,4 puis 0,7 %). Leurs dépenses d’investissement en logement poursuivraient en 2014 leur repli amorcé début 2012. Elles se stabiliseraient en 2015.
Sous l’effet du cycle électoral communal, l’investissement des administrations publiques se replierait à partir du second semestre 2014 pour afficher un recul de plus
de 4 % en 2015.
L’investissement des entreprises afficherait pour sa part une progression de 1,5 %
en volume en 2014 puis de 2,7 % en 2015. La hausse des profits après impôts associé
notamment à l’introduction du CICE contribuerait à cette progression timide de l’investissement productif.
Soutenues par l’expansion de la demande mondiale (+ 3,9 % et + 5,2 % respectivement en 2014 et 2015), les exportations progresseraient de 2,8 % puis de 4,3 %,
une hausse qui resterait donc inférieure à la demande mondiale, occasionnant ainsi
des pertes de part de marché d’une ampleur toutefois modérée.
L’inflation
●
La hausse des prix s’est sensiblement modérée en 2013, année durant laquelle la
hausse de l’indice des prix à la consommation a été limitée à 0,9 %. Ce ralentissement
des prix ne se prolongerait pas ; la hausse de la TVA intervenue le 1er janvier 2014
contribuant notamment à la petite progression des prix au rythme de 1 % en 2014.
La hausse des prix serait ensuite de 1,4 % en 2015.
L’emploi
●
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Les effectifs salariés du secteur marchand ont progressé au cours du dernier trimestre
2013, interrompant six trimestres consécutifs de recul. Cette indication positive ne
serait cependant pas confirmée début 2014. Nous retenons que le recul des effectifs
en emploi qui avait été de 62 000 postes entre la fin 2012 et la fin 2013 ne serait
plus que de 16 000 postes au cours de l’année 2014. Ces effectifs progresseraient
légèrement courant 2015.
Le recul de l’emploi intérieur total a été de plus faible ampleur que celui qui a
concerné le seul emploi salarié marchand en 2013 (- 3 000 postes nets) en raison
d’une hausse de l’emploi non salarié et de l’emploi dans les administrations publiques
avec le développement des contrats d’avenir. L’emploi dans les administrations publiques progresserait faiblement (+ 19 000 emplois nets en 2014 et 5 000 en 2015
après + 23 000 en 2013). Au total, l’emploi intérieur total progresserait de
29 000 postes en 2014 et 33 000 en 2015 (soit +0,1 % chaque année).
l’ éc on omie fr a n ça is e e n 2 0 14- 201 5
Le chômage
●
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 175 000 au cours
de l’année 2013. Nous retenons que sa hausse ralentirait à 72 000 en 2014 et 54 000
en 2015 sous l’hypothèse d’une modération progressive de la population active (+0,3 %
par an). Le taux de chômage (pour la France métropolitaine) s’inscrirait à 10,0 % fin
2014, après 9,8 % fin 2013, puis à 10,2 % fin 2015.
Les revenus des ménages
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En dépit du faible rythme d’inflation, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des
ménages stagnerait en 2014 avant d’afficher une hausse modeste de 0,4 % en 2015.
Le revenu des ménages en valeur connaîtrait alors pour la sixième année consécutive
une progression inférieure à celle du PIB en valeur.
Les comptes des entreprises
●
Le taux de marge des sociétés non financières est tombé au niveau de 28 % en 2013,
son plus bas niveau observé depuis 1985. Il resterait à ce niveau en 2014 avant de progresser en 2015 à 28,5 % notamment sous l’effet d’une modération de la dérive des
salaires (+ 1,5 % et +1,4 % en 2014 et 2015 pour le salaire moyen par tête dans les
sociétés non financières). Les profits après impôts et avant distribution des sociétés non
financières progresseraient de 8,4 % puis de 6,1 % en euros courants en 2014 puis en
2015. Ce n’est ainsi qu’en 2015 que les profits nets avant distribution en dépasseraient
leur niveau de 2007 mesuré en euros courants.
Les finances publiques
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Le déficit du compte des administrations publiques aurait été de 4,2 % du PIB en 2013
contre 3 % retenu dans les hypothèses de construction de la Loi de Finances pour 2013.
Cet écart de près de 25 milliards d’euros s’explique pour l’essentiel par des recettes
d’un niveau bien inférieur à celui attendu.
En 2014, nous retenons que le déficit du compte des administrations publiques serait
de 3,8 % du PIB. Il serait de 3,4 % en 2015, sous l’hypothèse qu’un effort de réduction du poids de la dépense publique d’environ 0,7 point de PIB (15 milliards d’euros)
serait conduit en 2015. Le taux de prélèvements obligatoires serait quasiment stable
à 46 % du PIB.
La dette publique s’inscrit à 93,2 % du PIB fin 2013. Elle poursuivrait son ascension
jusqu’à 97 % fin 2015. Elle dépasserait le seuil des 2 000 milliards d’euros à la fin
2014.
La balance commerciale
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Le solde déficitaire des échanges extérieurs de marchandises serait quasiment stabilisé
aux environs de 60 milliards d’euros en 2014 comme en 2015, soit 3 % du PIB. Il refluerait ainsi modestement par rapport au niveau record de 74,8 milliards d’euros observé en 2011. Le solde déficitaire de la balance courante se réduirait également de
1,7 % du PIB en 2013 à 1 % en 2014.
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