Critiques Cinéma Be Cool Brice de Nice -24-

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Critiques Cinéma Be Cool Brice de Nice -24-
Critiques
Cinéma
Be Cool
Un film de F. Gary Gray, avec, entre autres, John Travolta et Uma Thurman.
John Travolta, alias Chili Palmer, incarne un gangster « cool » qui se lance
dans l’industrie du disque. Il a pour objectif de faire de Linda Moon, une
petite chanteuse d’un disco-bar étouffée par son manager, une star de la pop.
Pour cela, il s’associe à la belle Edie Athens (Uma Thurman) qui est à la tête
d’un label indépendant. Mais très vite, au vu de la situation financière
catastrophique de cette entreprise et des ennemis qu’il se crée au fur et à mesure, Chili réalise que
son projet est menacé de manière permanente et qu’il devra par ailleurs user de ses relations et de
nombreuses ruses pour parvenir à ses fins.
« Be cool » fait partie des navets qui pullulent à tout moment dans les salles. C’est une histoire
sans histoire, une histoire sans intérêt aucun à l’humour hollywoodien lourd et ridicule. Le jeu des
acteurs y est médiocre et même le duo Travolta-Thurman, qui avait brillé lors de quelques scènes
du célèbre « Pulp fiction », n’est que l’ombre de lui-même : John Travolta, qui, de prime abord,
siérait à merveille dans un rôle aux attitudes « cool », n’est pas dans un grand jour et Uma
Thurman, malgré son charme, semble quelque peu hasardeuse. Alors qu’il se veut être divertissant
pour le public, « Be cool », en plus d’être beaucoup trop long, est réellement le genre de film qui
nous pousse à quitter la salle de cinéma une demi-heure après son commencement.
Thomas Vermer
Brice de Nice
Avant d’aller voir ce film, l’essentiel des critiques que j’avais pu entendre se
résumaient à « si vous avez aimé les sketchs, vous n’aimerez pas forcément le
film ». N’ayant pas aimé les sketchs, je me suis dit que j’allais forcément aimer le
film. Malheureusement, mon raisonnement s’avéra faux. Bien que je pourrais
consacrer tout un Marais à la critique de ce film, je vais me limiter aux points qui
choquent plus le bon goût et la géométrie. Ce film, qualifié de manière malhonnête
de film d’humour, est avant tout un film pas drôle. On en a connu des « rires et
châtiments » ou des « la vérité si je mens », mais là c’est objectivement pas drôle.
Un peu comme si Patrick Timsit s’était associé à Michaël Youn pour écrire les différentes vannes.
Le personnage de Brice est franchement pénible. Si l’on essaie de nous présenter une version
caricaturée du jeune à la mentalité d’adolescent attardé assez prétentieux, cette caricature n’en est
pas moins réellement pénible pour le spectateur qui s’ennuiera devant la suite des réactions
prévisibles et répétitives de Brice. Il est difficile de s’attacher à un tel personnage qui n’inspire que
la pitié voire le mépris. Sans parler des effets spéciaux à la française où l’on fait passer un doigt de
pied pour un pied entier (je ne vous en raconte pas plus, c’est totalement inintéressant). Pour être sûr
que vous n’y alliez pas, je vais vous raconter la fin : après s’être royalement planté dans son tournoi
de surf, il revient à Nice où il aperçoit enfin la vague de ses rêves et trouve son aimée et semblable :
Alice de Nice.
Je terminerai quand même cette critique par une note positive : je trouve les petites lampes bleues
de l’UGC esthétiquement agréables. Enfin, 5€60 pour des lampes bleues, c’est quand même cher…
Mathias El Berhoumi.
Avril 2005 - Le Marais
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