La sidra de la semaine

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La sidra de la semaine
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La sidra de la semaine en français sur internet
ParachaDirecteur
: Ekev
de projet – réalisation : Rav Y.L. Lattard
La sidra de la semaine en français sur internet
paracha Emor
Editorial
«le rôle d’un éducateur dans les cas les
plus difficiles »
Les horaires d’allumage des bougies
Vendredi 06/05 et sortie de chabat 07/05
Notre paracha commence avec une redondance très
frappante, alors que chaque mot est précis et compté
et que d’une lettre dans la Torah nous apprenons toute
une loi, ici un mot est en apparence redondant « dit
aux Cohanim et tu leur diras ». Rachi commente ainsi
notre verset, « c’est afin de recommander aux cohanim
adultes d’empêcher les jeunes enfants de se rendre
impurs ». Ce n’est pas la seule fois que D’ieu préviens
les adultes d’enseigner la loi aux jeunes. Nous trouvons
trois endroits où cette injonction revient concernant
-
l’interdiction de manger des reptiles ou des
crustacés.
-
L’interdition de manger ou boire du sang
-
L’interdition aux cohanim de se rendre impurs.
Pourquoi dans ces trois cas précisément la Torah à jugé
bon de prévenir les adultes afin qu’ils enseignent la loi
aux plus jeunes.
Le devoir d’éduction se pose sur toutes les mitsvots de
la Torah, pas seulement sur ces trois interdictions. En
fait pour ces trois interdictions, la difficulté d’éduction
aurait pu faire qu’un adulte se décourage et ne
parvienne pas à transmettre la loi à ces enfants et la
Torah à trouvé nécessaire de rajouter une injonction
supplémentaire.
Ville
Allumage des
bougies
Sortie de
chabat
Be'er Sheva
7:01
8:02
Jérusalem
6:42
8:02
Netanya
7:02
8:05
Ashdod
7:02
8:04
Beth shemesh
6:43
8:03
Kfar ‘Habad
7:02
8:04
Paris
8:54
10:09
Lyon
8:35
9:45
Marseille
8:27
9:34
-
La consommation du sang était à l’époque une grande
tentation par imitation à l’usage des peuples de
l’époque pour qui la consommation du sang était un
plaisir sans limite.
1
Un homme aurai pu se décourager et dire si
tout le monde est plongé dans ce plaisir
comment pourrais-je enseigner à mes enfants
cette interdiction. De même pour prendre un
exemple plus actuel la télévision et internet
font des ravages parmi la jeunesse alors que
déjà l’ouverture vers ces médiats de manière
incontrôlée a provoquer combien de
catastrophes très graves, mais l’habitude est
déjà tellement encrée que les parents ont des
scrupules à interdire l’accès ou la limiter aux
seuls sites cachers, parce que les amis ont tous
internet et qu’ils surfent à volonté, pourquoi et
comment privais-je mon enfant, c’est la que la
Torah nous enseigne même si tout le monde
est plongé dans cette toile impure, tu as le
devoir d’en sauver tes enfants.
-
-
D’ieu dans toutes les situations de la vie. Nous devons
enseigner aux enfants la foi en la venue de Machia’h et
son attente au quotidien. Lorsque les enfants
réclament « Jusqu’à quand ? Nous voulons Machia’h
maintenant » ils le font avec un cœur et le souffle pur
exempt de tout péché ? D’ieu ne pourra pas rester
indifférent à la prière des enfants, il dévoilera
certainement alors Machia’h promptement.
La consommation des reptiles est au contraire
dégoutante pour tous. Si quelqu’un dépassant
le dégout naturel d’un homme d’aller vers des
choses répugnantes se rend abominable par de
telles pratiques, là aussi on pourrait se
décourager de se dire comment sauver un
enfant qui est plongé dans un degré
d’immoralité si grave. C’est alors que la Torah
nous enjoint de ne pas abandonner cet enfant
et d’essayer de l’en sortir même malgré lui,
comme un homme qui se noie par désespoir et
qu’on va sauver même contre son grès. Le
Rabbi s’est exprimé contre le laissé faire des
éducateurs face aux problèmes graves de
mœurs contre nature. C’est un problème qui
doit être résolu dans le cadre de l’éducation
que nous devons apporter aux jeunes, ceux qui
sont jeunes par l’âge et par leur comportement
contre nature.
Yéhouda Leib Lattard - Kfar ‘Habad
Le résumé de la paracha Emor
Dans la paracha Emor D’ieu met en garde les prêtres
de ne pas se rendre impurs, au contact d’un mort sauf
pour un très proche parent, Rachi explique que D’ieu
met en garde les adultes afin d’éduquer les enfants.
La troisième catégorie est l’interdiction pour les
Cohanim de se rendre impurs, cette interdiction
a nécessité une injonction particulière de la
Torah parce que là aussi un homme aurait pu
se décourager. La loi de la vache Rousse qui
permet de purifier un homme de l’impureté du
contact avec un mort échappe complètement à
la logique. Tous les peuples se moquent de
nous comment pouvez vous avoir des lois
complètement illogiques. L’enseignement de
cet attachement à D’ieu et à ses décrets qui
dépassent tout entendement fait partie du
devoir des éducateurs juifs, combien nos sages
se sont battus pour l’éduction authentique de
la Torah avec toutes ces lois rationnelles ou
irrationnelles et la transmission de nos valeurs
et notre attachement à D’ieu au-delà de la
raison. C’est pourquoi la Torah dans notre
paracha a insisté sur cet aspect de l’éducation
sans compromis de la Torah avec toute son
intégrité et sa sainteté. Ne nous trompons pas,
la jeunesse surtout dans notre génération ne
pardonneront pas à leur ainés le manque de
vérité et d’intégrité. C’est notre devoir de
transmettre la Torah de vérité sans aucun
changement.
La paracha mentionne les mariages interdit pour le
cohen, un cohen qui a un défaut physique ne pourra
pas servir au Beth Hamikdach de même un cohen qui
est devenu impur par un écoulement ne pourra pas
manger les offrandes saintes tant qu’il ne s’est pas
purifié. Il ne se rendra pas impur en mangeant un
animal mort sans avoir été abattu rituellement.
Aucun étranger (non-prêtre) ne mangera pas
d’offrande sainte, même s’il demeure chez le cohen, sa
fille célibataire aura le droit de manger des offrandes
(trouma).
Si un homme fait le vœu d’apporter un sacrifice, celuici devra être sans défaut, sinon il ne sera pas agréé.
Un bœuf ou un mouton et son petit vous ne ferez pas
l’abattage rituel le même jour.
Un sacrifice de remerciement doit être consommé le
même jour.
Voici les fêtes que vous célébrerez le 14 du premier
mois (Nissan) c’est le sacrifice pascal, et le 15ème jour
c’est la fête de pessa’h pendant 7 jours vous mangerez
des matsot, le premier et le 7ème jour seront fériées.
Au lendemain du premier jour de Pessa’h, vous
amènerez des premières récoltes, les prémices, le
Omer au cohen. Depuis ce jour vous compterez 7
semaines pleines et le 50ème sera la fête de Chavouot, il
faudra amener un sacrifice composé de deux pains de
C’est notre devoir d’enseigner toutes ces parties de la
Torah que nous accomplissons avec la force et foi en
D’ieu. Nous devons éduquer nos enfants dans la foi et
donner nous même l’exemple de notre émouna en
2
Il développa et vécu avec le concept ‘Lé’hat’hila
Hariber’ : Le monde dit que lorsqu’il y a un obstacle sur
son chemin, il faut essayer de le contourner, et si on
n’y arrive pas il faut passer au dessus, et moi je dis qu’il
faut à priori passer par dessus.
fleur de farine cuis après avoir fermenté. Ce jour sera
également férié.
Au moment de la moisson, tu ne termineras pas le coin
de ton champ, tu ne glaneras pas les gerbes oubliées
de la récolte elles seront au pauvre et à l’étranger. Au
7ème mois(Tichri) au premier jour, ce sera un jour férié,
vous sonnerez du choffar, le 10 du mois ce sera
Kippour, vous vous affligerez en ce jour pour vous faire
pardonner toutes vos fautes, devant l’éternel, ce sera
un jour strictement férié.
Que signifie ce concept et pourquoi le Rabbi actuel
expliqua que c’était l’attitude à adopter dans notre
génération.
On se demande souvent si on est au niveau ou si on est
apte à entreprendre telle action, tel embellissement
dans une mitsva, le concept du Rabbi Maharach est de
se lancer, de se mettre à priori dans un stade
supérieure.
Au 15 du mois se sera la fête de souccot pendant 7
jours vous résiderez dans les souccot, le premier jour
sera férié, vous prendrez les 4 espèces le fruit de
l’arbre de la splendeur (étrog) une branche de palmier
(loulav), des branches de l’arbre avot (myrtes) des
branches de saules de rivière (saules). Le huitième jour
sera la fête de chmini atséret
C’est également la démarche du Rabbi, de pousser ses
‘hassidim vers le Haut, même si au départ la personne
se pose la question si elle a toutes les aptitudes
requises pour entreprendre telle action, accéder à tel
poste. Le concept du Rabbi Maharach est de se mettre
en position supérieure et d’oeuvrer déjà comme si on
était déjà véritablement à ce niveau. On complètera
ensuite le manque, mais il faut dès à présent se
positionner au niveau supérieur.
Ordonne aux enfants d’Israël de prendre de l’huile
d’olive concassée pour allumer la ménorah. Aaron
devra préparer les mèches et l’huile, arranger les
lumières sur la ménora faite d’or pur. Tu prendras 12
pains placés en deux rangées sur la table dans la tente
d’assignation.
Le Rabbi Maharach appliqua lui-même ce concept dans
son travail et connu une réussite sans pareille.
Un homme dont la mère était de la tribut de Dan
blasphéma le nom de D’ieu. Il fut coupable de mort.
Le Rabbi raconta lui-même :
Un homme qui tue volontairement son prochain est
également coupable de mort, celui qui lui commet un
préjudice devra le rembourser.
Un jour les ‘Hassidim du Tsémar Tsédek, le père du
Rabbi Maharach eurent de la peine de constater que
leur Rabbi avait des meubles en bois brute de première
qualité.
Ils entreprirent d’offrir au Tsémar Tsédek des meubles
vernis dignes de leur Rabbi. Quand ils lui apportèrent
ces beaux meubles, celui-ci les refusa, en disant que ce
n’était pas pour lui. Devant l’insistance des ‘Hassidim le
Tsémar Tsédek conseilla de les envoyer chez son fils
cadet le Rabbi Chmouel.
L’anniversaire de la naissance du
Rabbi Maarach
Tous les 'hassidim 'Habad fêtent le 2 Iyar, l’
anniversaire de la naissance du Rabbi Maharach, Rabbi
Chmouel Shneersohn 4ème Rabbi de Loubavitch. Le
Rabbi Maharach nâquit à Loubavitch, le 2 Iyar 1834 (le
17ème jour de l’omer Tiférèt de Tiférèt).
Le concept ‘Lé’hat’hila Hariber’ que le Rabbi Chmouel
appliqua dans sa vie lui permit d’atteindre une grande
largesse spirituelle et matérielle, c’est pour cela que le
Tsémar Tsédek redirigea les ‘hassidim vers son fils qui
avait atteint ce degré d’aisance spirituelle et
matérielle.
Dans son jeûne âge, il se distingua par sa mémoire et
son intelligence prodigieuse. Ses études furent
particulièrement fructueuses.
C'est en Nissan 1866 qu'il prit la tête des 'hassidim
'Habad.
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"Tout ira bien! Il sera en bonne santé. Vous aurez le
mérite de le conduire à la Torah, au dais nuptial et aux
bonnes actions".
Au sujet de Machia’h et la délivrance
Le but de l’exil n’est pas un sujet de punition, mais au
contraire une préparation à la délivrance et aux
dévoilements de Machia’h. Comme cela est expliqué
dans la ‘hassidoute (Torah Or) le but de la descente
dans l’exil est d’arriver à une grande élévation. Une
grande lumière Divine sera dévoilée au temps de
Machia’h. Au temps de l’exil, il convient de préparer un
réceptacle à ces grands dévoilements. C’est la réponse
du Machia’h à la question du Baal Chem Tov « quand
te dévoileras-tu ? » et la réponse « quand les sources
de tes enseignements seront rependus de partout ». La
diffusion de la ‘hassidoute constitue le réceptacle pour
cette immense lumière de la délivrance, plus vite le
réceptacle sera fait et plus vite la lumière de la
délivrance pourra se dévoiler pleinement.
Bien entendu, j'ai été particulièrement heureux des
termes de cette bénédiction. J'ai aussitôt prévenu ma
famille. J'ai dit ma certitude que tout irait bien et, peu
après, mon fils a effectivement quitté l'hôpital, D.ieu
merci.
Après la fête, je suis rentré en Terre Sainte et tout cela
n'était qu'un mauvais souvenir lorsque, six mois plus
tard, mon fils a fait une rechute. Les médecins ne
parvenaient pas à comprendre la raison de sa maladie
et son état empirait, de jour en jour. J'ai alors appelé
une proche parente qui habite à Crown Heights et je lui
ai demandé de se présenter chez le Rabbi, de lui faire
part de la situation et de demander sa bénédiction. Elle
s'est exécutée aussitôt et le décalage horaire a fait qu'il
était quatre heures du matin lorsqu'elle a frappé à la
porte du Rabbi !
Une Histoire
«Une réponse à quatre heures du
matin»
La Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse du Rabbi, a ouvert
la porte et elle a été très étonnée de la voir. Notre
parente a expliqué ce qui faisait l'objet de sa démarche
et elle a demandé s'il était possible de transmettre
immédiatement ma requête au Rabbi. La Rabbanit lui a
répondu que le Rabbi était enfermé dans sa chambre,
depuis plusieurs heures déjà et qu'en pareil cas, il était
impossible de le déranger. Elle a accepté, néanmoins,
de glisser une lettre sous sa porte et elle lui a demandé
de patienter quelques instants, afin qu'elle puisse lui
communiquer une éventuelle réponse. De fait, le Rabbi
après avoir reçu la lettre, a ouvert la porte de sa
chambre et il dit à la Rabbanit :
Lors d'une réunion 'hassidique organisée à l'occasion
de la Bar Mitsva de son fils, Chalom Dov Ber, le Rav
Morde'haï Ashkénazi, Rav de Kfar 'Habad, a pris la
parole pour décrire à ses invités la joie particulière qui
était la sienne, lors de cette célébration. Puis, pour
justifier ses propos, il a relaté le récit suivant:
"Il y a une douzaine d'années, je me trouvais chez le
Rabbi pour la fête de Chavouot et j'ai appris par un
appel téléphonique de mon épouse, que mon fils, celui
qui célèbre aujourd'hui sa Bar Mitsva et qui était alors
âgé d'un an, était gravement malade. Il avait été
hospitalisé d'urgence à Tel Ha Chomer et les médecins
considéraient son état comme critique.
"Il faut se conformer à l'avis d'un médecin ami".
Quelques instants après cela, les termes de la réponse
du Rabbi m'étaient transmis.
A la première occasion, je me suis présenté devant le
Rabbi et je lui ai dit que je sollicitais une bénédiction
pour mon fils. Avant même que j'ai pu lui donner son
nom, le Rabbi dit, de lui-même:
Pendant ce temps, d'autres médecins ont examiné
mon fils, à l'hôpital Tel Ha Chomer et ils ont conclu
qu'une opération urgente était nécessaire. Dès
réception de la réponse du Rabbi, nous avons
recherché un médecin ami et nous nous sommes
rappelé qu'un professeur de Tel Ha Chomer connaissait
bien notre famille, depuis de nombreuses années déjà.
Il ne travaillait pas dans le service au sein duquel notre
" Chalom Dov Ber, fils de Sima ?"
Puis, après un instant de réflexion, il a ajouté:
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fils était hospitalisé, mais nous nous sommes tout de
même adressés à lui, du fait de la réponse du Rabbi.
Ce professeur s'est donc rendu au chevet de mon fils
et il a pris connaissance du dossier médical. Lorsqu'il
est entré dans sa chambre, une dizaine de médecins
étaient présents et tous prônaient l'intervention
chirurgicale. Ce professeur, par contre, affirma
d'emblée qu'une telle opération lui semblait trop
dangereuse et que, pour sa part, il ne la préconisait pas
du tout. Ses collègues ont tenté de le convaincre, mais
ils ne sont pas parvenus à lui faire changer d'avis.
Ce "médecin ami" a décidé qu'il fallait lui prescrire des
antibiotiques, mais, les autres médecins, afin, de
manifester leur opposition, ont déclaré que, si
l'intervention chirurgicale n'était pas pratiquée, ils
dégageaient leur responsabilité. Le professeur fit alors
transférer mon fils dans son propre service et le
traitement commença, tel qu'il l'avait lui-même
prescrit. Très vite, son état s'améliora et, trois jours
plus tard, il avait, D.ieu merci, recouvré la santé.
Se conformer à l'avis de ce professeur auquel dix
médecins s'opposaient était sans doute une démarche
allant à l'encontre de la logique. Néanmoins, telle était
la réponse du Rabbi et nous l'avons adopté, avec une
foi entière. A fortiori en est-il ainsi pour l'annonce que
le Rabbi a faite à l'ensemble de la génération, en
proclamant que celle-ci est la dernière de l'exil, et sera,
très prochainement, la première de la délivrance
véritable et complète.
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