Mars 2012 - Société des horticulteurs amateurs de Nantes et région

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Mars 2012 - Société des horticulteurs amateurs de Nantes et région
La feuille d’Horti
Bulletin de la Société des Horticulteurs Amateurs de Nantes et sa Région
N° 236—MARS 2012
La citation du mois
Un jardin, même tout petit, c’est la porte du paradis.
Marie Angel
Il n’y aura pas de conférence le 2ème dimanche d’avril, c’est le jour de Pâques. Nous
nous retrouverons le 13 mai avec la bibliothèque, les échanges de plantes (un cahier
est à votre disposition dans l’entrée pour indiquer si vous rechercher des plantes particulières ou si vous en avez en surnombre à proposer), l’atelier concernera la reconnaissance des plantes annuelles destinées à fleurir jardins, terrasses et balcons, le tirage au sort des plantes, la conférence sur les cactus saguaro, les conseils de jardinage,
la plante mystère, sans oublier la convivialité de nos rencontres.
N’oubliez pas non plus les visites de jardins en avril et mai en Loire Atlantique.
LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Atelier d’art floral avec Danielle POMA (02 51 80 82 49)
1ère & 2ème année : mercredi 4 avril et jeudi 10 mai
3ème & 4ème année : jeudi 5 avril
Stage le jeudi 29 mars de 14 H 30 à 17 H—22 € - Le thème est le bouquet lié à la main.
Atelier arboriculture fruitière avec Marc DUPIN (09 50 05 23 49)
Samedi 24 mars à 14 H 30 : cours sur la taille des arbres fruitiers avec MARC DUPIN chez
MARIE LEDROIT 14, rue du Landreau à ORVAULT BOURG (prendre route de la Paquelais et au
2ème rond point, avant le cimetière, tourner à gauche et 1er chemin sur la droite).
Mardi 24 avril : greffage des arbres fruitiers au verger des Oblates.
Atelier «culture légumière» avec Michel DERAME (06 73 46 61 73)
Vendredi 13 avril : pratique du maraîchage bio à l’entreprise DOUINEAU— l’Orcelière—le
LOROUX BOTTEREAU.
Vendredi 11 mai : visite de la ferme fruitière de la Hautière à la CHAPELLE SUR ERDRE
Les goûteurs de jar dins (feuille d’informations à votre disposition)
Vendredi 13 avril : visite des Pépinières FROUIN à ST GERMAIN SUR MOINE (49).
Samedi 21 avril : visite de l’Arborétum de Nantes du cimetière parc à NANTES.
Samedi 12 mai : visite des jardins de Kermoureau à HERBIGNAC et des HOSCA à
CHAPELLE DES MARAIS . voir inscription en mars auprès de MARIE LEDROIT 02 40 63 30 19
LA
: jusqu’au 18 septembre : exposition photos sur les écorces, de CEDRIC POLLET.
Au muséum des Sciences Naturelles (02 41 05 48 50).
CARQUEFOU : le samedi 31 mars : aux Pépinières JOEL LEMAITRE (02 40 52 65 45).
Journée spéciale sur la taille du camellia.
ST PÈRE EN RETZ : le samedi 17 mars au Jardin-pépinière de la Rosée (06 34 35 22 10)
Préparer son jardin pour une belle année : trucs de jardiniers et recettes de grands-mères.
ANGERS
Note : lors des «FLORIMATINALES» de janvier nous avons procédé au renouvellement du
tiers sortant, l’ensemble des membres a été réélu. Nous avons également présenté le budget prévisionnel.
Florimatinales du dimanche 3 AI 0130
09 H 15 Accueil, ouverture de la bibliothèque, atelier thématique
10 H 00 Brèves de la Société, conseils et chronique horticoles
10 H 30 Conférence de JEAN RENAUDINEAU : Au pays du saguaro, le cactus géant du
sud ouest des ETATS UNIS.
La feuille d’Horti
Bulletin de la SOCIÉTÉ DES HORTICULTEURS AMATEURS DE NANTES ET SA RÉGION
7 quai Henri Barbusse 44000 NANTES - 09 50 05 23 49
Responsable de la publication le Président Marc Dupin
Comité de rédaction
le Conseil d’Administration
Société fondée en 1886 - Association Loi 1901 - Membre du COMITÉ DES FLORALIES—NANTES
PLANTE MYSTERE DU 12 FEVRIER
MARANTA ARUNDINACEA - ARROW-ROOT
De la famille des Marantacées, dédiée à BARTHOL MARANTI, botaniste Vénitien mort en
1754
Autres noms : le Toulola des Caraïbes; Moustache Barbade; dictame Barbade, l’envers
blanc aux Antilles.
Origine : Amérique tropicale.
Description : Je suis une très belle plante herbacée, cespiteuse
de 1à 1,80 m, formée de rhizomes ou de tiges souterraines tubérisées. Mes feuilles sont vertes, luisantes de 20 à 30 cm de
long par 10 à 12 cm de large, ovales, lancéolées, à sommet aigu
et base arrondie. Mes inflorescences sont en grappes ouvertes,
mes fleurs sont blanches en juillet et août et mes fruits sont des
akènes ayant la forme de châtaignes.
Culture : je vis dans les sols profonds, frais et riches en humus. Rendements : environ 500 à 800 kg /ha d’arrow-root et
1500 à 2000kg de couac (résidu pulpeux, semblable à la
pomme de terre).
Utilisation : ces rhizomes sont âcres et rubéfiants mais la
cuisson les rend comestibles. Ressource alimentaire très
précieuse grâce à l’excellente fécule que l’on obtient à partir
des tubercules.
Aux Antilles notamment, ces tubercules sont fusiformes, écailleux. Pour obtenir la fécule, poudre nacrée et inodore, laver les tubercules et les broyer. La fécule est séparée
par lavage et décantage. Elle est utilisée comme épaississant dans les sauces et potages.
On peut également faire cuire les tubercules sous la cendre.
Cette fécule est conseillée pour les personnes allergiques au gluten. On en fait une
bouillie légère pour les nourrissons.
Le mot arrow-root (flèche-poison) en Anglais fait allusion à la propriété qu’on lui attribuait d’après les indiens d’être spécifique contre les blessures des flèches empoisonnées.
Quelques espèces ornementales : Maranta leuconeura (ou Calathea), Maranta major,
Maranta bicolore..
LE COIN CUISINE
POULET YASSA de BABETTE DE ROZIERE
Ingrédients pour 4 personnes
1 poulet - 8 citrons verts (surtout pas de jaune) - 6 oignons - 2 échalotes - 1 piment
rouge antillais –thym -1 râpure de gingembre - 2 cubes de bouillon - 3 feuilles de
laurier - 3 gousses d’ail - 1 botte de persil plat - 2 cuillères à soupe de moutarde - 1
verre et demi d’eau - 6 cuillères à soupe d’huile d’arachide - Sel et poivre.
Découper le poulet en morceaux, saupoudrer de poivre blanc et de sel, de jus de
citrons verts. Bien malaxer le tout et laisser macérer au réfrigérateur pendant plusieurs heures (même la veille pour le lendemain).
Faire colorer le poulet sur feu vif puis ajouter un zeste de citron vert finement taillé, l’ail haché. Emietter le bouillon de volaille. Répartir le thym et le persil plat ciselé, les feuilles de laurier, la râpure de gingembre et mélanger le tout.
Répartir la marinade et faire mijoter pendant 15 minutes.
Chauffer l’huile d’arachide, saisir les rondelles d’oignons avec l’échalote ciselée,
saler, poivrer et cuire sans coloration en mélangeant régulièrement sur feu doux
pendant 15 mn.
Disposer les morceaux de poulet sur la fondue d’oignons sans oublier la marinade,
incorporer la moutarde, poivrer, mouiller avec un peu d’eau froide.
Poser délicatement le piment rouge antillais (ne pas le crever surtout sinon la préparation serait immangeable) et cuire sur feu doux pendant 30 mn.
Dresser le poulet avec sa garniture d’oignons, enlever le piment, napper de sauce
et finir la décoration avec quelques feuilles de persil plat et de bâtonnets de ciboulette. (A servir avec du riz).
UN PEU DE LECTURE
Le jardin naturel de JEAN MARIE LESPINASSE. Editions du Rouergue
SUITE DES QUESTIONS/REPONSES DU 12 FEVRIER 2012
.
2) Izalée de forçage : est-ce que les azalées que l’on achète en ce moment pour le fleurissement de la maison, peuvent être plantées ensuite dans le jardin :
Attention toutes les azalées ne sont pas rustiques : l’espèce indicum
semble la plus utilisée pour le forçage mais n’a pas une grande résistance au froid.
Après la floraison, il faut la conserver à la maison jusqu’au mois
d’avril, voire mai et ensuite soit la rempoter dans une terre sableuse
avec de la matière organique décomposée et la mettre dehors, ou la
mettre en pleine terre à l’ombre ou elle préparera de nouveaux boutons. En octobre il faudra l’arracher pour la faire fleurir en mars, avril .
Jean-Marie Lespinasse qui pratique le jardinage depuis plus de quarante ans a conçu un jardin bio où il cultive des légumes sans produits chimiques, sans apport d’engrais, de pesticides ou d’herbicides. La terre est stimulée par l’activité des plantes qu’elle accueille.
Il faut favoriser la circulation de l’eau et de l’air en apportant en surface de la matière organique qui se décompose et active la vie microbienne du sol, en associant des plantes stimulantes ou répulsives qui désorientent les
parasites.
Il cultive en butte ce qui permet à l’eau de pénétrer, petit à petit, par capillarité et les
buttes orientées nord-sud profitent du soleil levant qui chauffe toute la hauteur.
Jean-Marie Lespinasse a travaillé à l’INRA de Bordeaux de 1962 à 2000.
Ce livre peut être emprunté à la bibliothèque
Les résédacées : l’astérocarpe faux sésame, caractéristique des rochers schisteux aride des
environs de Moisdon où l’on trouve quelques stations. Très rare en LA .
Les cistacées : l’Hélianthème en ombelles, Ciste en ombelles : c’est aussi une rareté qui se
plaît sur les pelouses et landes acides de la région de Moisdon la Rivière.
JUIN
Les orchidacées : l’orchis des marais est une très belle espèce qui se raréfie en L.A.
Les scrophulariacées : la digitale pourpre , plante de talus, de lisières. Autres noms : gants
de la Vierge, dés de Notre-Dame, gants de berger. Plante toxique cependant douée de
vertus thérapeutiques : la digitaline est un principe actif toujours utilisé contre les affections cardiaques.
Les renonculacées : le pigamon jaune, espèce répandue autour des zones
humides de Grand-Lieu, Brière, vallée de la Loire.
Les apiacées : l’angélique des estuaires est une endémique des estuaires
atlantiques français. Attention ! Toutes les grandes ombellifères ne sont
angélique
pas des Angéliques.
JUILLET
Les ményanthacées : le trèfle d’eau semble courir à la surface de l’eau avant de nous offrir
une floraison somptueuse avec des fleurs aux pétales blancs effilochés.
Les lythracées : la salicaire commune, grande plante élégante, très commune
sur les berges des cours d’eau, les fossés. Les fleurs produisent de très nombreuses graines si bien que cette espèce, introduite au Canada, y est considérée comme invasive.
salicaire
Les primulacées : la lysimaque commune. On extrayait autrefois de la Lysimaque une couleur qui teintait la laine en jaune et les cheveux en blond !
Les droseracées : rossolis intermédiaire : plante carnivore des tourbières, très rare et protégée nationalement. Présente dans les tourbières de Sucé, dont l’accès est réglementé.
Les liliacées : la narthécie est une très belle espèce des prairies tourbeuses et tourbières.
Les onagracées : la jussie, plante aquatique d’origine américaine très envahissante. Ne devrait plus être cultivée malgré ses belles fleurs ! Les services de l’équipement tentent de contenir son développement dans les
douves autour du lac de Grand-Lieu par du faucardage.
Les alismatacées : la sagittaire est une pante aquatique des eaux stagnantes
jussie
ou à faible courant. Voyez la concurrence de la Jussie.
Les caryophyllacées : la saponaire officinale, éparse un peu partout, chemins, talus, terrains vagues, le plus souvent échappée d’anciennes cultures, car on l’utilisait autrefois
pour la saponine, substance qui fait mousser l’eau et servait de savon.
AOUT
Les balsaminacées : la balsamine des bois, Impatience ne me touche pas
est considérée comme disparue depuis belle lurette, cette espèce surtout montagnarde a été redécouverte en 2006 dans un vallon perpendiculaire à la Loire au Cellier. Son nom est dû au fait que le fruit
éclate au moindre effleurement  dispersion des graines.
balsamine des bois
Les gentianacées : l’érythrée petite centaurée est une petite plante très répandue partout,
aux jolies fleurs roses rassemblées en ombelles. Les gentianacées ont une saveur amère,
qui les protège des herbivores.
JEIN YVES DIV D
CHRONIQUE HORTICOLE—LES TRAVAUX DE MARS
Le mois de mars marque la fin de l’hiver et l’annonce du printemps. Les travaux de préparation du terrain peuvent reprendre après le gel qui a ameubli le sol et éliminé les
herbes annuelles. Remettez en ordre le jardin, épandez la chaux agricole (40 g/m²) et le
compost et retirez les feuilles mortes et les tiges desséchées.
1 – Au jardin potager
 Refaites les bordures de ciboulette, thym, estragon, menthe, sarriette, etc<
 Semez en plein air : carottes, épinards, poireaux, radis, salsifis, et sous abri plus ou
moins chauffé : aubergines, tomates, melons, courgettes...
 Plantez l’ail rose, l’échalote et les oignons de couleur (en pleine terre).
2 – Au jardin d’ornement
 Terminez la taille des rosiers et arbustes à floraison estivale,
 Plantez les camelllias, rhododendrons et azalées,
 Nettoyez et divisez les plantes vivaces,
 Semez sous abri les plantes annuelles,
 Mettez en place les dahlias, glaïeuls et lis,
 Scarifiez et terreautez les gazons,
 Préparez jardinières et potées fleuries,
 Après un bon binage des massifs et plates bandes, pensez à recouvrir le sol avec du
paillage.
3 – Au verger
 Poursuivez les tailles des pommiers, poiriers, groseilliers, vignes, pêchers,
 Traitez en pré-débourrement à la bouillie bordelaise,
 Greffez en fente ou à l’anglaise les premiers poiriers, pommiers, etc...
 Rempotez les plantes d’appartement : fougères, ficus, schefflera...
 Taillez les plantes d’orangerie : bougainvilliers, lantanas, hibiscus...
 Bassinez le feuillage pour maintenir l’hygrométrie.
QUESTIONS/REPONSES DU 12 FEVRIER 2012
1) Sur une orchidée : quelle est l’origine des taches noirâtres sur les feuilles ? Est-ce
une maladie ou un champignon ?
Des brûlures solaires peuvent ressembler à ce critère. Là ce n’est pas le cas. Il s’agit vraisemblablement d’un champignon microscopique. On peu lutter dès l’apparition en :
- enlevant la ou les premières feuilles contaminées.
- isolant la plante et moins l’arroser,
- appliquant une décoction d’ail 70gr/litre,
- ou pulvérisant une décoction de prêle, - ou un fongicide à base de cuivre (manèbe,
zinèbe)
la bouillie bordelaise peut s’employer mais elle tache.
«FLORIMATINALES» DU 12 FEVRIER 2012—NOTRE FLORE REGIONALE
DOSSIER DU MOIS : LA TAILLE ET L ENTRETIEN DES ROSIERS
Comme beaucoup de végétaux au jardin, les rosiers ont besoin d’être soignés et
entretenus. La fin de l’hiver et le retour du printemps constituent des époques favorables pour les travaux de jardinage et, dans nos régions, la 2ème quinzaine de
février est l’époque de la taille des arbustes qui fleurissent en été. A part quelques
variétés de roses botaniques et les espèces grimpantes non remontantes, tous les
rosiers à massifs (polyanthas, floribundas et à grosses fleurs) fleurissent sur les
nouvelles pousses de l’année qui ont besoin, pour s’alimenter en sève et se développer correctement :
1. de ne pas être concurrencés par un trop grand nombre de bourgeons présents
sur le même rameau,
2. de ne pas être gênés par les rameaux voisins qui s’entrecroisent et prennent la
lumière,
3. de partir le plus près possible du courant de sève principal (départ des ramifications).
En fonction de ces trois principes, la taille interviendra en plusieurs temps :
a) Supprimer tous les gourmands (pousses d’églantiers partant au-dessous du
bourrelet de greffe), tout le bois mort et les «chicots» desséchés jusqu’au bois
sain,
b) Supprimer à leur naissance, les brindilles grêles et sans force,
c) Enlever les rameaux qui frottent contre d’autres mieux placés en dégageant le
centre de l’arbuste,
d) Raccourcir les rameaux restants (4 à 6) en supprimant les extrémités mal lignifiées et les bourgeons partant vers l’extérieur en calculant le nombre d’yeux conservés ou la longueur de la taille (4 à 5 bourgeons *15 à 20 cm du sol+ pour les
rameaux vigoureux et 2 à 3 bourgeons *10 à 15 cm du sol+ pour les rameaux plus
faibles).
En cours de végétation, cette taille peut être utilement complétée par la suppression des fleurs fanées en été et un nettoyage d’automne ramenant l’arbuste à 40/50
cm pour pouvoir nettoyer le sol plus facilement. Il est bon également en fin d’hiver
d’effectuer, contre les parasites, un premier traitement aux huiles blanches et un
produit cuprique, en sachant que les interventions de début de végétation sont
primordiales pour enrayer les premiers foyers de contamination.
C’est aussi la bonne époque pour enrichir le sol en éléments fertilisant : apportez
en mars 80 à 100 g/m² d’engrais complet «rosiers» type 6-13-35 en évitant les formules trop riches en azote (1er chiffre), les nitrates, ammonitrates ou sulfates
d’ammoniac.
Après un bon binage, il est conseillé de pailler le sol en recouvrant la terre soit de
bon fumier naturel ou artificiel, soit de tourbe, soit de feuilles mortes (attendez
quand même que le sol se soit réchauffé.
Ces quelques principes énoncés pour les rosiers buissons, peuvent être également
appliqués aux arbustes à floraison estivale qui ont le même cycle de végétation
(althaea, buddleia, caryoptéris, ceanothus, indigoféra, spirée d’été, lagerstroemia<)
JANVIER
Le botaniste moyen n’a pas grand chose à se mettre sous la dent ou, plutôt, sous l’objectif
. ! J’avais retenu l’humble pâquerette, dont le nom scientifique a beaucoup plus d’allure :
bellis perennis, la toujours belle, nommée ainsi car elle fleurit toute l’année. Et devinez qui
s’est invité en ce mois de janvier très doux ? Une orchidée, l’orchis bouffon,
avec qui on a normalement rendez-vous fin mars !
FEVRIER
Les amaryllidacées : le perce-neige est beau, rare et non protégé.
Les liliacées : la gagée de Bohême est une espèce très rare, protégée nationa- orchis bouffon
lement, qui ne subsiste plus en Loire Atlantique (L.A.) que sur les coteaux schistogréseux de la région d’Ancenis.
MARS
Les liliacées : la fritillaire pintade, l’ail des ours, l’ornithogale en ombelle,
dame de onze heures. La fritillaire pintade est appelée également, gogane,
bonnet d’évêque, mauve, cul de chaudron, œuf de vanneau.
Les renonculacées : la ficaire est très répandue, notamment dans les valfritillaire pintade
lées ombragées. L’anémone des bois, est capable de réaliser de beaux peuplements dans les bois frais. L’isopyre se trouve dans les vallons boisés frais. Plante
toxique et irritante .
Les fumariacées : la corydale à bulbe plein est une belle plante très présente dans les vallons frais de la Maine et du Hâvre.
AVRIL
Les lamiacées : le Lierre terrestre n’a aucune parenté avec le lierre ! Plante
basse, couvrante, fleur bleu violacé commune dans les haies et lieux boi- lierre terrestre
sés. Le lamier maculé est rare et aime les sols plutôt riches, fréquent dans
les bois, les lieux humides (vallon du Gesvres). Le lamier jaune, assez répandu dans les
fonds de vallons humides de l’intérieur.
Les scrophulariacées : lathrée clandestine, plante parasite des racines d’arbres, en milieu
humide.
Les orchidacées : céphalanthère à longues feuilles, c’est la découverte de 2011 ! Nouvelle
espèce pour la Loire-Atlantique, découverte à Pen Bron (la Turballe). Jusqu’à présent,
elle ne dépassait pas la Vendée sur le littoral atlantique.
Les fabacées : ornithope pied d’oiseau : commun sur les pelouses sèches en terrain acide.
Les liliacées : l’ail des ours est une belle plante formant souvent des peuplements importants.
Les primulacées : l’hottonie des marais est une plante des étangs, marais, fossés, commune
à Grand-Lieu ou en Brière.
MAI
Les liliacées : la jacinthe des bois est très répandue dans les bois, les vallons
auxquels elle confère une ambiance, une atmosphère, mauve bleuté. Le sceau
de Salomon multiflore est facilement reconnaissable à ses tiges inclinées portant
des grandes feuilles elliptiques. L’asphodèle blanc est une belle grande espèce
des talus, bois clairs, sur terrains acides.
asphodèle