Guide au service de la Messe - Bienvenue sur la Page d`Accueil

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Guide au service de la Messe - Bienvenue sur la Page d`Accueil
La Résurrection du Christ, par Raphaël.
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Diocèse d’Avignon
Guide du service de la Messe
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SOMMAIRE
Abréviations.................................................................................. 3
Présentation................................................................................... 4
La Messe, Sacrifice du Christ. ...................................................... 5
1. Avant la célébration ............................................................... 7
2. La célébration Eucharistique................................................ 10
2.1. Ouverture de la célébration ........................................... 10
2.1.1. La procession d’entrée ........................................... 10
2.1.2. L’arrivée à l’autel ................................................... 11
2.1.3. La préparation pénitentielle et l’hymne ................. 12
2.2. Liturgie de la Parole...................................................... 13
2.2.1. Les lectures............................................................. 13
2.2.2. L’Evangile.............................................................. 14
2.2.3. La profession de foi................................................ 15
2.2.4. La prière universelle............................................... 16
2.3. Liturgie Eucharistique................................................... 16
2.3.1. Offertoire................................................................ 16
2.3.2. Préface.................................................................... 19
2.3.3. Sanctus ................................................................... 20
2.3.4. Prière Eucharistique ............................................... 20
2.3.5. Liturgie de la Communion ..................................... 22
2.3.5.1. L’oraison dominicale .......................................... 22
2.3.5.2. Le rite de la paix ................................................. 23
2.3.5.3. La fraction du pain.............................................. 23
2.3.5.4. La communion .................................................... 24
3. Rite de conclusion................................................................ 25
4. Après la célébration ............................................................. 26
NOTES........................................................................................ 27
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Guide du service de la Messe
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Abréviations
MR : Missel Romain, dans son édition de 2002.
PGMR : Présentation Générale du Missel Romain, dans son
édition de 2007.
CE : Cérémonial des Evêques, édition de 2003.
CEC : Catéchisme de l’Eglise Catholique, publié le 11 octobre
1992. Les corrections de l’édition de 1997 y sont
apportées.
Compendium : Compendium du Catéchisme
Catholique, promulgué le 28 juin 2005.
de
l’Eglise
LG : décret Lumen Gentium, promulgué par le Concile
Œcuménique Vatican II le 21 novembre 1964.
PO : décret Presbyterorum Ordinis, promulgué par la Concile
Œcuménique Vatican II le 7 décembre1965.
CIC : Codex Iuris Canonici, le Code de Droit Canon, promulgué
par Jean-Paul II le 25 janvier 1983.
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« Si quelqu'un assure le service, que ce soit comme par un
mandat reçu de Dieu, afin qu'en tout Dieu soit glorifié par Jésus
Christ, à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des
siècles. Amen. »
(1P 4,10)
Présentation
Ce présent document se veut être un guide, une aide pour le
service de la Messe. Il reprend principalement les directives du
Cérémonial des Evêques de France et de la Présentation Générale
du Missel Romain en y apportant quelques explications. Il
s’adresse en particulier à tous les grands servants désireux
d’approfondir le sens du service de la Célébration Eucharistique.
Afin de faciliter son utilisation, un code de couleur a été utilisé
dans la marge. A chaque couleur correspond une fonction,
comme détaillé ci-dessous :
Orange : les céroféraires. Ils tiendront leur chandelier
dignement, selon l’usage du lieu.
Bleu : les porte-insignes. Ils peuvent porter un voile pour
porter la mitre et la crosse de l’évêque.
Gris : le porte-missel. Il doit veiller à être toujours prêt et à
bien présenter le missel.
Vert : les acolytes. Sont compris le cruciféraire, les
acolytes à l’autel et l’acolyte faisant sonner la cloche à
l’élévation.
Rouge : le thuriféraire et le naviculaire.
Violet : le cérémoniaire.
Noir : tous les servants.
Rose : les servantes d’assemblée.
Ce petit guide propose une fonction spécifique aux jeunes filles
désireuses de se rendre disponible au Seigneur. Placées proches
du chœur durant la célébration, elles se mettent au service de
l’assemblée pour lui permettre de vivre la Sainte Messe avec foi
et disponibilité.
Quatre missions peuvent ainsi leur être confiées :
1. L’accueil à l’entrée de l’église.
2. Les lectures et la psalmodie du psaume.
3. La procession des offrandes et éventuellement la quête.
4. La transmission du geste de paix.
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Pour que ce service soit vécu de la meilleure façon possible, il
est important qu’elles se préparent à leur fonction avant la
célébration, particulièrement si elles ont une mission de lecture
de la Parole de Dieu. Dans ce cas, elles veilleront à la méditer
préalablement.
La Messe, Sacrifice du Christ.
Pour apprendre à bien servir la Messe, il faut d’abord apprendre à
bien la comprendre. L’Eucharistie est « le sacrifice même du
Corps et du Sang du Seigneur Jésus, qu'il a instituée pour
perpétuer au long des siècles jusqu'à son retour le sacrifice de la
croix, confiant ainsi à son Eglise le mémorial de sa Mort et de sa
Résurrection. L'Eucharistie est le signe de l'unité, le lien de la
charité, le repas pascal, où l'on reçoit le Christ, où l'âme est
comblée de grâce et où est donné le gage de la vie éternelle »1.
Comme le disent les Evangiles, la veille de sa mort, « Jésus prit
du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant :
"Prenez, mangez, ceci est mon corps." Puis, prenant une coupe,
il rendit grâces et la leur donna en disant : "Buvez-en tous; car
ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour
une multitude en rémission des péchés », (Mt 26,26-28). Par ces
paroles, Jésus institue l’Eucharistie, Il s’offre pour le pardon de
nos péchés. Lorsque nous participons à la Messe, nous célébrons
le mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ, et nous
l’accueillons comme notre Rédempteur, c’est-à-dire Celui qui
nous sauve. La Sainte Eucharistie contient en elle-même le
Christ2, elle est « source et sommet de la vie chrétienne »3.
En nous rassemblant et en participant à la liturgie Eucharistique,
nous nous unissons à la liturgie Céleste4.
La Messe est le sacrifice non sanglant de Jésus-Christ qui s’offre
à son Père et se donne à nous par son Corps et son Sang sous
l’apparence du pain et du vin, par le ministère du prêtre.
C’est Dieu qui se rend vraiment présent dans l’hostie consacrée.
Il ne s’agit donc pas d’un symbole, d’une représentation de Jésus,
1
Compendium §271
Cf. PO §5
3
LG §11
4
Cf. Compendium §274
2
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mais de la présence réelle du Christ qui se donne à nous. En
communiant au Corps du Christ, notre union à Lui et à son Eglise
grandie, ainsi que l’amour envers le prochain5. Aussi l’Eglise
demande à tous les fidèles de participer à la Messe tous les
dimanches et aux grandes fêtes. Elle recommande également d'y
participer les autres jours6.
La célébration Eucharistique se déroule en deux parties unies
l’une à l’autre : la liturgie de la Parole (proclamation et écoute de
la Parole de Dieu) et la liturgie Eucharistique (présentation du
pain et du vin, Consécration et Communion).
C’est un grand honneur que de se mettre au service du Seigneur à
travers le service de la Messe. Aussi faut-il s’en montrer digne et
vivre ce service comme un don, et non un dû.
En acceptant de servir le Seigneur à l’autel, il faut accepter de se
former à l’école du Christ, de Le suivre sur le chemin de la
sainteté : « Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon
école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29).
5
6
Cf. ibid. §292
Cf. ibid. §289
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Le service de la Sainte Messe
1.
Avant la célébration
Pour pouvoir servir la Messe, il est nécessaire de considérer
l’attitude qui convient. Il est indispensable en effet que les
servants de Messe aient une tenue correcte et digne. Les
chaussures, comme les vêtements, doivent témoigner du respect
dû au Seigneur. De la même façon les servants veilleront-ils à
être propres et bien coiffés. Si le jeune souhaite recevoir la très
sainte Eucharistie durant la Messe, il veillera à respecter le jeûne
eucharistique en s’abstenant, « au moins une heure avant la
sainte communion, de prendre tout aliment et boisson, à
l'exception seulement de l'eau et des médicaments »7.
Les servantes d’assemblée veilleront elles aussi à avoir une tenue
adaptée à la fête dominicale et dans l’esprit de ce verset du
psaume : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous
jour de fête et de joie » (Ps 117,24). Elles doivent donc
témoigner de cette joie dans un profond respect au Seigneur.
Dans le chœur, la tenue doit être également irréprochable. Les
servants doivent aider l’assemblée à participer à la célébration8. Il
faut donc veiller à être discret et sérieux (ce qui ne veut pas dire
triste). Le cérémoniaire a pour responsabilité d’aider ses jeunes
confrères à vivre saintement la célébration Eucharistique, en
commençant par donner le bon exemple.
Prendre le temps
de prier le
Seigneur
Arriver avec au
moins 15min
d’avance
Vérifier que tous
les objets soient
bien disposés
En arrivant à l’Eglise pour la célébration de la Sainte Messe, il
est bon que les servants commencent par se recueillir quelques
instants devant le Saint Sacrement, afin de préparer leur cœur à
servir gratuitement le Seigneur.
Ils veilleront à être ponctuels et présents dans la sacristie au
moins 15 min avant le début de la célébration.
La Sainte Messe réclame une préparation tant matérielle que
spirituelle. Il s’agit dans un premier temps de vérifier que tous les
objets liturgiques sont prêts (particulièrement sur la crédence). Le
cérémoniaire veillera à ce que soient disposés les objets
suivants9 :
7
CIC §919
Cf. PGMR §42
9
Cf. CE §125. Remarque : la bourse n’est pas évoquée dans la liste du Cérémonial.
8
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a) Dans le chœur, à l'endroit prévu pour chaque chose :
- le missel ;
- le lectionnaire ;
- le texte de la prière universelle, pour le lecteur et le
célébrant ;
- un calice de contenance suffisante avec :
- le purificatoire ;
- la patène ;
- la grande hostie ;
- la pale ;
- le voile de la couleur liturgique ;
- (la bourse) ;
- le corporal (à l’intérieur de la bourse) ;
- le bassin, l'aiguière et le manuterge ;
- le bénitier avec son goupillon, si l'on s'en sert dans la
préparation pénitentielle ;
- le plateau pour la communion des fidèles.
b) À l’endroit qui convient :
- le pain, le vin et l'eau (et les autres dons).
Préparer
l’encensoir
Remplir la navette
Allumer les
cierges
Revêtir l’aube
Le thuriféraire profite de ce moment pour allumer les charbons
(avant de s’habiller pour éviter de salir son aube). Le naviculaire
vérifie que la navette est bien remplie. Les céroféraires s’assurent
que leurs chandeliers soient bien allumés.
Une fois la préparation de l’autel et du chœur effectuée, les
servants s’habillent. Ils revêtent l’amict, le cordon ainsi que
l’aube blanche, symbole du baptisé. Il est aussi possible, dans les
endroits où c’est la coutume, de porter une soutanelle et un
surplis blanc.
Porter le vêtement blanc rappelle notre baptême : « Vous tous en
effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ », (Ga
3,27). Aussi est-il important de considérer que pour endosser ce
vêtement liturgique, il nous faut être prêt intérieurement à servir
le Christ à travers la célébration Eucharistique. Revêtir l’aube est
déjà un engagement.
Il est de tradition, dans de nombreuses paroisses, que les servants
portent par-dessus leur aube une croix. Il ne s’agit pas là d’un
objet esthétique, mais de porter sur son corps le signe de la
victoire du Christ, de sa Résurrection : « La croix est pour le
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chrétien le signe du salut ; elle lui rappelle la rédemption du
Christ et il s'en fait gloire »10.
Accueillir les
paroissiens et
distribuer les
carnets de chant
Les servantes d’assemblée revêtent leur écharpe ou leur cape
blanche, signe de leur fonction du jour. Elles se dirigent vers
l’entrée (ou les entrées) de l’église afin d’accueillir les fidèles,
leur distribuant si besoin les carnets de chant ou les feuilles
paroissiales.
Après s’être habillés, les servants se retrouvent dans le calme
auprès du cérémoniaire qui, s’il ne l’a pas déjà fait, réparti les
rôles de chacun.
Prier le Seigneur
de nous rendre de
véritables
serviteurs
Après quoi, tous les servants se rassemblent dans un lieu
approprié pour prier Dieu de les assister dans leur service du
jour, de rendre leur cœur disponible à l’action du Seigneur. Ils
peuvent également choisir une intention particulière en lien avec
la célébration.
Se mettre en ordre
de procession
Après la prière, tous se rassemblent dans la sacristie et se mettent
dans l’ordre suivant 11:
1. Le thuriféraire avec l'encensoir fumant, le
naviculaire à sa gauche ;
2. Le cruciféraire, avec l'image du Crucifié tournée
vers l'avant. Il est accompagné d’au moins deux
céroféraires avec leurs chandeliers allumés qui
encadrent la croix.
3. Les servants de Messe, deux par deux, mains jointes,
par ordre de taille. Le cérémoniaire se place toujours
le dernier.
4. Le(s) diacre(s) selon l’ordre suivant :
a. Le diacre portant l'évangéliaire ;
b. Les autres diacres, s'il y en a, deux par deux;
5. Les prêtres concélébrants, deux par deux ;
6. Le présidant, qui s’avance seul.
Si c’est l’évêque qui préside, il porte la mitre, tient
la crosse de la main gauche, et bénit de la main
droite ;
a. Un peu en retrait derrière l'évêque, les deux
diacres assistants ;
10
11
Le livre des bénédictions §1176A, 1987
Cf. CE §128
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b. Enfin les servants préposés au livre (portemissel), à la mitre et à la crosse (porteinsignes).
Imposition
d’encens
Le thuriféraire, accompagné du naviculaire, s’approche du
célébrant pour l’imposition de l’encens. Il veillera à ce que les
charbons soient incandescents et à ce que l’encensoir soit ouvert,
afin de faciliter l’action. Il lève l’anneau puis ouvre l’encensoir
d’une dizaine de centimètres environ et le présente pour
l’imposition. Il n’est pas nécessaire de l’ouvrir plus grand car
cela demande alors de lever le bras plus haut pour le présenter, ce
qui n’est ni beau ni pratique. Le naviculaire présentera au
célébrant la navette ouverte, tournée vers lui. Une fois
l’imposition effectuée, le thuriféraire ferme l’encensoir et abaisse
l’anneau jusqu’en bas.
Puis ils regagnent tous deux leur place en début de procession.
Les autres servants attendent en silence, debout et mains jointes,
à leur place, tournés vers la Croix de la sacristie.
Tous saluent alors la Croix avec le célébrant et rejoignent le
départ de la procession.
2.
La célébration Eucharistique
2.1. Ouverture de la célébration
Procession
d’entrée
2.1.1. La procession d’entrée
Au moment venu, le célébrant s’avance vers l’autel avec les
ministres, tandis qu’on exécute le chant d’entrée. On peut sonner
la cloche pour indiquer le début de la célébration et inviter les
fidèles à se lever.
Durant le chant d’entrée, la procession depuis le fond de l’église
jusqu’au chœur se déroule dans l’ordre décrit ci-dessus.
Les servants veilleront à laisser un certain espace entre eux afin
de ne pas se marcher dessus et permettre une procession fluide.
Arrivé à l’autel, on fait la révérence requise : soit on salue l’autel
par une inclination si le Très Saint Sacrement n'est pas au
sanctuaire, soit on salue par la génuflexion si le tabernacle est sur
l'autel ou dans le sanctuaire derrière l'autel12.
12
Cf. PGMR §274
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Si les ministres et les servants sont peu nombreux, ils peuvent
saluer l’autel sur une seule ligne, le célébrant au milieu. Sinon,
ils le font deux par deux (trois s’ils sont en nombre impair).
2.1.2. L’arrivée à l’autel
« L'autel de la Nouvelle Alliance est la Croix du Seigneur (cf. He 13,10)
de laquelle découlent les sacrements du Mystère pascal. Sur l'autel, qui est
le centre de l'église, est rendu présent le sacrifice de la croix sous les signes
sacramentels. Il est aussi la Table du Seigneur, à laquelle le Peuple de Dieu
est invité (cf. PGMR §296). Dans certaines liturgies orientales, l'autel est
aussi le symbole du Tombeau (le Christ est vraiment mort et vraiment
ressuscité) »13. Le prêtre vénère l’autel par le geste symbolique d’un baiser.
Déposer la croix
Déposer les
chandeliers
Dépôt de la mitre
et de la crosse
Encensement de
l’autel
Arrivé au sanctuaire, le thuriféraire se place sur le côté gauche de
l'autel (à la droite du prêtre), toujours accompagné du
naviculaire, légèrement en retrait afin de ne pas gêner les
déplacements autour de l’autel.
Le cruciféraire salue l’autel d’une inclination de la tête puis va
déposer la croix à l’endroit prévu à cet effet. Il est possible de la
dresser près de l'autel de façon qu'elle devienne la croix de l'autel
si celui-ci n’en est pas pourvu14 .
Les céroféraires saluent de la même façon à ses côtés et se
placent de part et d’autre de l’autel jusqu’à ce que le célébrant ait
baisé l’autel. Ils vont ensuite déposer leurs chandeliers à l'endroit
prévu. Puis, comme les autres servants, ils se rendent à la place
qui leur est attribuée. Il est important que chacun sache la place
qu’il doit occuper, afin d’éviter toute confusion. De même, les
servants doivent veiller à se déplacer de manière unifiée afin de
permettre une cohérence d’ensemble.
Une fois le célébrant parvenu à l’autel, l’ayant salué avec les
ministres de la manière requise, il monte pour le vénérer d’un
baiser.
Si c’est l'évêque qui préside, il remet la crosse et la mitre aux
porte-insignes et salue l’autel de la manière requise en même
temps que les diacres et les autres ministres qui l'accompagnent.
Puis il monte à l'autel et le vénère d'un baiser, en même temps
que les diacres assistants.
Après la vénération de l’autel, le thuriféraire donne l’encensoir
fumant au diacre afin qu’il le présente au célébrant. Le célébrant
encense alors l’autel et la croix. Durant tout l’encensement, le
diacre se tient à ses côtés en veillant à soulever le bord de sa
13
14
CEC §1182
Cf. CE §129
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En l’absence de
diacre, aider à
l’encensement de
l’autel
Présentation du
missel
Les servantes
d’assemblée
gagnent leur place
chasuble si celle-ci gêne ses mouvements. En l’absence de
diacre, le cérémoniaire ou le thuriféraire peuvent le remplacer. Il
est possible que le célébrant préfère encenser l’autel sans être
accompagné.
L’encensoir est ensuite rendu au thuriféraire. Celui-ci, après
avoir salué, va le déposer à l’endroit prévu. Pendant ce temps, le
célébrant gagne son siège avec les ministres.
Le servant chargé de tenir le missel (porte-missel) se place alors
face au célébrant, lui présentant le missel ouvert et veillant à le
garder dans une position adaptée à sa vue.
Le chant d'entrée achevé, tous, debout, se signent, tandis que le
célébrant dit :
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Le célébrant salue ensuite l’assemblée avec une formule définie
par le Missel romain. Tous les servants sont alors debout, droits
et mains jointes. Le célébrant invite alors les fidèles à la
pénitence.
2.1.3. La préparation pénitentielle et l’hymne
Ce temps ouvre la célébration Eucharistique, il prépare les cœurs à
recevoir Dieu. Le célébrant invite tous les fidèles à se reconnaître pécheurs
et à accueillir le pardon du Seigneur. Il s’agit ici d’une formule de
confession générale. Cette introduction à la pénitence se conclue par une
absolution, « qui n’a pas toutefois l’efficacité du sacrement de pénitence »15.
Le Gloria « est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle
l´Église, rassemblée dans l´Esprit Saint, glorifie Dieu le Père ainsi que
l´Agneau qu’elle supplie »16.
Présenter le
bénitier avec le
goupillon
Plusieurs formules sont proposées pour la confession des
péchés17 : le Je confesse à Dieu (ou Confiteor), la formule
responsoriale Seigneur, accorde-nous ton pardon, les invocations
liées au Kýrie ou l’aspersion d’eau bénite. Dans les trois
premières formules, les servants restent à leur place.
Dans le cas de l’aspersion d’eau bénite, le célébrant invite dans
un premier temps à prier. Le servant chargé de tenir le bénitier se
tient à sa gauche, lui présentant l’eau. Le célébrant la bénit, saisit
le goupillon, s’asperge lui-même, asperge les ministres présents
dans le chœur puis l’assemblée. Le servant le suit, lui présentant
le bénitier afin de remplir le goupillon. Une fois l’aspersion
15
PGMR §51
Ibid. §53
17
Cf. MR, section « Préparation pénitentielle »
16
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achevée, le célébrant dépose le goupillon dans le bénitier. Le
servant le salue, dépose le bénitier à l’endroit prévu et regagne sa
place, en saluant l’autel s’il passe devant.
Revenu au siège, le célébrant poursuit par la prière Que Dieu
tout-puissant nous purifie.
Ensuite, sauf après la 3ème ou 4ème formule de la préparation
pénitentielle, on chante ou on dit le Kýrie.
Missel au Gloria
Missel à la
collecte
Tous s’asseyent
Remise de la mitre
à l’évêque
Suit l’hymne de louange, appelée Gloria, qui est chantée ou
récitée. Le porte-missel est toujours devant le célébrant, lui
présentant le missel ouvert. A la fin du Gloria, le servant
présente le missel à la prière d’ouverture (collecte) du jour.
Le célébrant dit la collecte, après quoi tous s’asseyent. Le portemissel salue le célébrant, referme le missel et retourne à sa place.
Si l’évêque préside, le porte-insigne présentera la mitre au diacre
(ou à défaut au cérémoniaire) afin qu’il la lui remette.
2.2. Liturgie de la Parole
Commence ce que l’on appelle la Liturgie de la Parole. On lit une
première lecture, souvent tirée de l’Ancien Testament. Le psaume, qui suit
la lecture, est dit responsorial, ce qui signifie que le chantre et l’assemblée
se répondent. Il est chanté, au moins pour l’antienne. Le psaume est un
cantique à la fois personnel et communautaire, une bénédiction du peuple
adressée à son Dieu. Après le psaume est lue la seconde lecture, tirée du
Nouveau Testament. Enfin est proclamé l’Evangile, qui est le sommet de la
liturgie de la Parole. L’assemblée se lève pour signifier sa vénération à la
Parole de Dieu. « Lorsqu´on lit dans l´Eglise la sainte Ecriture, c´est Dieu
lui-même qui parle à son peuple, et c´est le Christ, présent dans sa Parole,
qui annonce l’Evangile »18.
La place de la liturgie de la Parole est très importante, elle nous aide à
mieux comprendre et à mieux vivre la liturgie Eucharistique :
« L’Eucharistie nous ouvre à l’intelligence de la Sainte Ecriture, comme la
Sainte Ecriture illumine et explique à son tour le Mystère eucharistique »19.
Lectures et
psalmodie du
psaume
2.2.1. Les lectures
Si un lecteur institué est présent, c’est à lui que revient la
proclamation des lectures20. A défaut, les servantes d’assemblée,
si cela est prévu, peuvent assurer ce service de la lecture. Elles
18
PGMR §29
BENOIT XVI, Verbum Domini, §55
20
Cf. PGMR §196
19
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Guide du service de la Messe
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Préparer
l’encensoir
Préparer les
chandeliers
Imposition
d’encens
Se placer devant
l’autel puis
accompagner le
ministre jusqu’à
l’ambon
L’évêque remet la
mitre
Tous se tournent
vers l’ambon pour
écouter la Parole
de Dieu
auront eu à cœur de la préparer en la lisant quelques jours
auparavant, et en la méditant. Elles peuvent également
psalmodier le psaume (à l’unisson ou en polyphonie).
La prière achevée, un lecteur se rend à l'ambon et il proclame la
première lecture, que tous écoutent assis.
Ensuite, le psalmiste se présente et proclame le psaume, toujours
à l’ambon. L’assemblée s’associe au psaume par le chant de
l’antienne.
Dès la fin du psaume (ou avant le psaume s’il est besoin de plus
de temps) et avant la lecture, le thuriféraire se prépare à apporter
l’encensoir en en renouvelant le feu. En fonction de
l’organisation près de l’autel, les céroféraires peuvent également
profiter de ce moment pour aller chercher leurs chandeliers s’ils
sont en dehors du chœur. Tous les servants veilleront à ce que ces
mouvements se fassent discrètement, calmement et de façon
unifiée pour ne pas déranger la célébration. Ils seront également
attentifs à écouter la lecture et à ne pas se déplacer dans le chœur
pendant.
2.2.2. L’Evangile
Une fois la deuxième lecture achevée, le thuriféraire,
accompagné du naviculaire, se présentera devant le célébrant
pour l’imposition d’encens. Il est fréquent que le célébrant reste
assis et que le thuriféraire et le naviculaire s’agenouillent pour
l’imposition, mais il est également possible de le faire debout. On
commence à chanter l’Alléluia et tous se lèvent. Le célébrant met
l’encens dans l'encensoir et le bénit. Le thuriféraire rejoint les
céroféraires devant l’autel, en se plaçant au milieu. Si c’est le
diacre qui lit l’Evangile, il se présente devant le célébrant pour
recevoir la bénédiction. Puis il rejoint les servants devant l’autel.
Tous s’inclinent puis rejoignent l’ambon, les céroféraires étant de
chaque côté.
Si l’évêque préside, il remet la mitre en se levant.
S’il y a procession avec l’Evangéliaire, l’ordre est le même que
pour la procession d’entrée, avec seulement le thuriféraire, les
céroféraires et le diacre.
Dès la fin de l’Alléluia, tous les ministres dans le chœur se
tournent vers l’ambon pour écouter la Parole de Dieu.
Arrivé à l’ambon, le diacre ou le prêtre dit ou chante Le Seigneur
soit avec vous, puis Evangile de Jésus Christ selon saint N. Tous
se signent sur le front, sur la bouche et sur la poitrine, exceptés le
thuriféraire et les céroféraires. Le prêtre ou le diacre se tourne
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Guide du service de la Messe
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Remise de la
crosse à l’évêque
Encensement
devant l’Evangile
Tous s’asseyent
alors vers le thuriféraire qui lui présente l’encensoir. Il encense
l’Evangile par une série de trois coups.
S’il préside, l’évêque reçoit sa crosse.
Une fois l’encensement de l’Evangile achevé, le thuriféraire
reçoit l’encensoir, se place devant l’ambon (en veillant à ce que
le lecteur soit visible par tous) et balance légèrement l’encensoir.
A la fin de l’Evangile, après le Louange à toi, Seigneur Jésus !,
les servants regagnent leur place.
Si l’évêque est présent, le diacre ou le prêtre lui présente
l’Evangéliaire afin qu’il le baise en prononçant à voix basse :
Que cet Evangile21.
Les servants s’asseyent ensemble. Le diacre, le prêtre ou
l’évêque (« portant, comme il convient, la mitre et la crosse et
assis à sa cathèdre, à moins qu'il n'y ait un autre endroit meilleur
pour qu'il soit bien vu et entendu de tous »22) fait l’homélie.
L’homélie nourrit la foi des baptisés, elle explique la Parole de Dieu,
rend son message accessible à tous afin que tous les fidèles puissent vivre
de cette Parole dans leur existence. Elle « doit aider à la compréhension du
Mystère qui est célébré, inviter à la mission, en préparant l’assemblée à la
profession de foi, à la prière universelle et à la liturgie eucharistique »23.
A la fin de l’homélie, le prêtre quitte l’ambon d’où il a prêché et
retourne s’asseoir à son siège.
2.2.3. La profession de foi
Aux messes du dimanche et les jours de grandes fêtes (solennités), le
chœur et l’assemblée se lèvent et ensemble, sous l’impulsion du prêtre,
récitent ou chantent le « Credo », ce qui en latin signifie « Je crois ». Il
s’agit pour les chrétiens de faire leur profession de foi, d’affirmer qu’ils
croient en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. C'est la réponse de l'assemblée à
la Parole de Dieu. Deux formes du Credo sont proposées : soit le Symbole
des Apôtres, plus concis, soit le Symbole de Nicée-Constantinople,
traduction directe du Credo latin.
Missel au Credo
L’évêque remet la
mitre et de la
crosse
Dès que le célébrant se lève pour entonner le Credo, il se dirige
vers le missel. S’il n’est ni à l’autel ni sur un pupitre, alors le
servant en charge du missel doit se tenir prêt à le lui apporter et
le lui tient ouvert pendant toute la durée du Credo. Si l’évêque
préside, il remet la mitre et la crosse.
21
Cf. CE §141
Ibid. §142
23
BENOIT XVI, Verbum Domini, §59
22
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Guide du service de la Messe
15/27
Se rendre au point
de départ de la
procession des
offrandes
Il convient, même lorsque le Credo est chanté, de s’incliner en
récitant le passage « Par l’Esprit-Saint, Il a pris chair de la
Vierge Marie, ET S’EST FAIT HOMME »24. A la fin du Credo, le
porte-missel retourne à sa place, et tous restent debout pour la
prière universelle.
2.2.4. La prière universelle
Comme le Credo, la prière universelle n’a lieu qu’à la messe
dominicale ou aux solennités ; elle est la prière qui achève la liturgie de la
Parole. Comme son nom l’indique, il s’agit de présenter à Dieu la prière de
tous les hommes, tous rassemblés à la messe. Les intentions sont multiples :
on y prie pour l’Eglise (le Pape, les évêques, les prêtres, les vocations, la
liberté religieuse dans le monde…), pour les dirigeants des affaires
publiques et le salut du monde entier (la justice, la paix, le pays, etc…),
pour tous ceux qui souffrent dans le monde (les malades, les pauvres, les
victimes d’injustice…), et pour toute la communauté chrétienne locale,
c’est-à-dire pour l’assemblée et sa vie commune au sein de la paroisse25. La
prière universelle se termine par la prière conclusive, où le célébrant
rassemble toutes les intentions et les présente à Dieu dans une oraison.
Missel à la prière
conclusive de la
prière universelle
Durant la prière universelle, les servants n’ont rien à faire si ce
n’est écouter et prier. A la fin, si besoin, le porte-missel se rend
jusqu’au célébrant et lui présente le texte de la prière conclusive.
Préparation pour
l’offertoire
Dès la fin de la prière universelle, les acolytes et le responsable
de la crédence doivent se tenir prêts pour l’offertoire.
2.3. Liturgie Eucharistique
2.3.1. Offertoire
Après la prière universelle débute l’offertoire qui entame la liturgie
Eucharistique. Il s’agit durant cette partie de la messe de préparer la
matière du sacrifice, c’est-à-dire de préparer le pain et le vin à devenir le
Corps et le Sang du Christ. Ce temps de l’offertoire est confondu avec celui
de la préparation de l’autel, lors duquel le diacre ou, à défaut, le célébrant
reçoit les offrandes de la crédence ou de la procession jusqu’à l’autel.
Remise de la mitre
à l’évêque
Préparer
l’encensoir
L’évêque, s’il célèbre, s’assied et reçoit la mitre.
Alors que les autres servants et l’assemblée s’asseyent, le
cérémoniaire et les acolytes se rendent à la crédence, pendant que
thuriféraire et naviculaire vont prendre encensoir et navette ; les
charbons doivent être incandescents à ce moment là (rouges et
non pas gris). Si besoin, le porte-missel doit également se
24
25
Cf. PGMR §137
Cf. Ibid. §70
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Guide du service de la Messe
16/27
Placer le missel
sur l’autel à la
prière sur les
offrandes
Procession des
offrandes
En l’absence de
diacre, recevoir les
oblats et les
déposer à l’endroit
prévu
Service à l’autel
préparer à se déplacer après l’encensement, avec le pupitre (ou le
coussin) d’autel.
Il vient poser le missel sur l’autel, à gauche, légèrement incliné
vers le célébrant, posé sur son pupitre (ou coussin), puis repart à
sa place. Le diacre, le cérémoniaire ou un servant formé reste
auprès du célébrant pour tourner les pages du missel à l’autel.
Il est d’usage que les fidèles présentent eux-mêmes le pain et le
vin. Dans ce cas, les servantes d’assemblée peuvent représenter
le Peuple de Dieu et apporter les oblats (les burettes d’eau et de
vin et le pain) ainsi que tout autre don destiné « à subvenir aux
besoins de l'Eglise et des pauvres »26.
Elles se rassembleront à l’endroit du départ de la procession dès
la fin du Credo, en veillant à rester discrètes. La procession peut
être conduite par deux servants de messe. Un ou deux ministres
se présente à l’entrée du chœur pour recevoir les offrandes
apportées par les servantes d’assemblée. Ces dernières, après
avoir remis aux ministres les oblats et offrandes, saluent d’une
inclination de tête et regagnent leur place. Les ministres
veilleront à apporter les oblats à l’autel et les offrandes à un
endroit approprié (par exemple à la crédence).
Pour le service de l’autel proprement dit, s’il n’y a pas de
procession d’offrandes, seuls deux ou trois servants suffisent
pour faire les déplacements nécessaires entre la crédence et
l’autel. Ils se déplacent par deux sauf pour apporter la bourse et
pour le lavabo (s’ils sont trois), et repartent ensemble après avoir
salué le diacre d’un signe de tête. Lorsqu’ils sont deux, les
servants veillent à faire ces salutations ensemble et à se retourner
l’un vers l’autre (c’est-à-dire que celui qui se trouve initialement
à gauche se retourne par le droite, et réciproquement) avant de
repartir. Dans l’ordre, ils doivent apporter :
- La bourse avec le corporal à l’intérieur. Le servant ouvre la
bourse afin que le diacre prenne le corporal, salue et repart
avec la bourse vide.
- Le calice voilé et la coupelle d’hosties. C’est le diacre qui
dévoile le calice. Il peut rendre le voile au servant ou le
déposé sur l’autel. Les deux servants saluent et repartent.
- S’il y en a, les autres coupelles d’hosties.
26
CE §145
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17/27
- Les burettes de vin et d’eau. Elles doivent être tenues la
hanse tournée vers le diacre afin qu’il puisse les prendre
facilement. Le diacre prend d’abord la burette de vin, la
vide dans le calice et la rend au servant, puis prend la
burette d’eau et ne verse qu’une goutte dans le vin.
Préparation du
lavabo
Dépôt de la mitre
Encensement de
l’autel
En l’absence de
diacre, aider à
l’encensement de
l’autel
Encenser le
célébrant et les
concélébrants par
trois séries de
deux coups
Encenser les
fidèles par trois
séries de un coup
Les acolytes préparent le lavabo en prenant l’un l’aiguière et le
bassin, et l’autre le manuterge. S’il y a trois servants, le troisième
peut prendre le bassin et se place alors au centre, l’aiguière à sa
droite et le manuterge à sa gauche. Ils attendent alors la fin de
l’encensement près de la crédence, tournés vers l’autel.
Pendant ce temps, le célébrant est monté à l’autel (si c’est
l’évêque, il aura déposé la mitre) et a béni les offrandes en
prononçant ces paroles : « Tu es béni, Dieu de l'Univers, toi qui
nous donnes ce pain » puis « Tu es béni, Dieu de l'Univers, toi
qui nous donnes ce vin ». A cela, si l’on ne chante pas et qu’il le
dit à voix haute, on répond à chaque fois : « Béni soit Dieu,
maintenant et toujours. »
A cet instant le thuriféraire et le naviculaire s’avancent vers
l’autel. S’il n’y a pas de diacre, le cérémoniaire s’approche
également pour le remplacer. L’imposition de l’encens se déroule
comme avant la procession d’entrée. Le thuriféraire lève l’anneau
puis ouvre l’encensoir d’une dizaine de centimètres environ et le
présente. Le naviculaire ouvre la navette et la présente au
célébrant, qui impose l’encens. Une fois fait, le thuriféraire ferme
l’encensoir, abaisse l’anneau jusqu’en bas et le donne au diacre
ou au cérémoniaire, puis recule avec le naviculaire.
Le diacre récupère l’encensoir de la main droite et le présente au
célébrant de la main gauche pour être dans la bonne position par
rapport à lui. Le célébrant encense les offrandes puis l’autel
comme au début de la messe, le diacre l’accompagne en lui
relevant la manche droite de sa chasuble si besoin. De retour à
l’autel, le célébrant rend l’encensoir au diacre ou au
cérémoniaire, qui recule d’un pas, salue de la tête et encense le
prêtre, par trois séries de deux coups, et salue à nouveau. S’il y a
d’autres concélébrants, il fait de même, accompagné du
thuriféraire. Puis il rend l’encensoir au thuriféraire qui, avec le
naviculaire, se rend devant l’autel et encense les fidèles par trois
coups distincts : un à gauche, un à droite et un au centre. Il salue
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18/27
l’assemblée, et retourne à la sacristie (ou à l’endroit où se trouve
le pied de l’encensoir).
Directement après avoir été encensé, le célébrant s’incline
profondément devant les offrandes, et dit : « Humbles et
pauvres… ».
Lavabo
Réception de la
quête
Remise de la
calotte
Dès que le célébrant s’incline, les acolytes s’avancent vers lui
avec l’aiguière et verse un filet d’eau sur ses doigts tendus au
dessus du bassin, alors qu’il dit « Lave-moi de mes fautes,
Seigneur, purifie-moi de mon péché ». L’acolyte tend alors le
manuterge pour que le célébrant s’y essuie les mains. Les
servants saluent puis repartent à la crédence.
Pendant ce temps, deux servants peuvent se présenter à l’entrée
du chœur pour recevoir les paniers de quêtes et les déposer à
l’endroit prévu.
Le célébrant prononce alors la prière sur les offrandes : « Prions
ensemble». Tous répondent : « Pour la gloire de Dieu et le salut
du monde ». Si l’évêque préside, le diacre prend sa calotte et la
remet à un porte-insigne qui le dépose à l’endroit prévu. Le
célébrant lit l’oraison.
2.3.2. Préface
Missel à la préface
Vient le moment des questions-réponses entre le célébrant et
l’assemblée. A cet instant, tout le monde se lève, à moins d’être déjà debout
suite à l’encensement. Dans le sens littéraire du terme, une préface est un
texte placé en tête d'un livre pour le présenter. Ici, la préface a exactement
la même fonction pour la prière eucharistique qui va suivre : elle est une
courte louange qui nous fait entrer dans le mystère de Dieu et se présente
comme une petite synthèse théologique du sens du dimanche, de la fête ou
de la solennité célébrée. Le célébrant « au nom de tout le peuple saint,
glorifie Dieu le Père et lui rend grâce pour toute l´œuvre de salut »27.
Préparer
l’encensoir
Durant la lecture de la préface doivent se préparer le thuriféraire
avec l’encensoir et le naviculaire avec la navette ainsi que les
céroféraires avec leurs chandeliers. Le ou les servants qui
sonneront les cloches et/ou clochettes durant la consécration se
préparent également. Généralement, le cérémoniaire reste sur
place (s’il n’est pas à l’autel), pour s’assurer principalement de la
discipline et du bon déroulement des mouvements.
Préparer les
chandeliers
Préparer les
cloches d’autel
27
PGMR §79
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2.3.3. Sanctus
Ce mot signifie « saint » en latin. Le Sanctus est la principale hymne
d'adoration de la religion catholique, généralement chantée mais parfois
simplement récité par le chœur et l’assemblée. Le mot Saint est répété trois
fois pour magnifier la louange à Dieu et Lui rendre gloire. Les deux parties
de ce chant viennent de la Bible : la première du livre d’Isaïe, qui entendit
les séraphins se crier l’un à l’autre : « Saint, saint, saint est le Seigneur
Sabaoth, sa Gloire emplit toute la terre » (Is 6,3) et la seconde est
l’acclamation des Juifs à Jérusalem, lors de l’entrée de Jésus dans la ville
au jour des Rameaux : « Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur » (Mt 21,9).
Se placer devant et
en face de l’autel
Encadrer le
thuriféraire
Se placer à
l’endroit prévu,
tourné vers l’autel
Tous sont debout,
tournés vers
l’autel
Le Sanctus étant une hymne courte, il ne s’agit pour les servants
que de se mettre en place pour la prière Eucharistique. Le
thuriféraire et le naviculaire vont se placer face à l’autel, en bas
des marches du chœur, suivis par les céroféraires (deux ou
quatre) qui viennent les encadrer avec leurs chandeliers,
également en bas des marches et tournés vers l’autel. Le ou les
acolytes en charge des cloches peuvent rester dans le chœur, en
se plaçant face à face de chaque côté de l’autel, ou se placer aux
côtés du thuriféraire devant l’autel, conformément aux usages de
chaque lieu. Quelque soit leur place, il faut qu’ils soient tournés
vers l’autel.
Les autres servants restent debout à leur place.
2.3.4. Prière Eucharistique
La prière Eucharistique est la partie la plus importante de la Messe.
Seul le prêtre la lit ou la psalmodie.
La prière eucharistique est une « prière d'action de grâce et de
sanctification. […] Le sens de cette prière est que toute l'assemblée des
fidèles s'unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans
l'offrande du sacrifice »28. Elle est la réactualisation non sanglante du
sacrifice du Christ sur la croix. C'est au cours de la prière eucharistique, et
plus précisément de la consécration que se produit la transsubstantiation,
terme désignant la transformation du pain et du vin en Corps et Sang du
Christ.
Dans la forme ordinaire de la messe, le prêtre a le choix entre plusieurs
prières Eucharistiques auxquelles l'assemblée répond par diverses
acclamations. Il y en a quatre principales, qui sont des modifications du
« Canon » romain, qui est la seule forme de prière eucharistique employée
dans la messe célébrée en forme extraordinaire. Il en existe d’autres,
utilisées dans des circonstances plus spécifiques.
Les prières eucharistiques montrent les richesses de toute l'histoire de
l'Église catholique. Il y a deux invocations au Saint-Esprit : la première est
dite sur les offrandes (pain et vin qui deviendront Corps et Sang du Christ),
28
Missel à la prière
Eucharistique choisie
Ibid. §78
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20/27
et est appelée l’épiclèse ; la seconde est dite après le récit de l'institution
pour bénir l'assemblée. Ce récit de l'institution n'est pas simplement une
histoire racontée mais plutôt la mémoire des gestes et paroles du Christ lors
du repas de la Cène.
Durant la prière Eucharistique, il est essentiel de faire silence, de
se tenir convenablement, et d’être attentif, d’une manière toute
particulière, à ce que dit le célébrant.
Sonner la
clochette quelques
secondes
Tous
s’agenouillent
Lorsque vient le moment de la consécration, qui diffère selon la
prière Eucharistique choisie par le célébrant, un servant peut
sonner la clochette durant deux secondes afin d’avertir
l’assemblée et de l’inviter à s’agenouiller29. Ce moment est
reconnaissable par les paroles du prêtre : « C'est pourquoi nous te
supplions de consacrer toi-même les offrandes que nous
apportons. Sanctifie-les par ton Esprit pour qu'elles deviennent
le corps et le sang de ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur, qui
nous a dit de célébrer ce mystère ». Mais aussi par ses gestes :
entre ces deux phrases, lui et les concélébrants imposent les
mains sur les offrandes. Cette sonnerie de cloche marque le
moment où tous (exceptés les prêtres) doivent se mettre à genoux
à l’écoute des paroles de Jésus Lui-même30.
Les sons de cloche durant la prière Eucharistique viennent du Canon
latin : en effet lors du rite extraordinaire, le Canon est lu à voix basse par le
prêtre, donc l’assemblée ne peut l’entendre. Parfois, même les servants
n’entendent pas, et le prêtre fait un petit signe discret au premier acolyte
pour lui indiquer qu’il passe à la suite. Le servant ponctue alors ce signe
d’un ou plusieurs coup(s) de cloche indiquant la même chose aux fidèles.
Dans le rite ordinaire, ils ont la même fonction pour une assemblée qui ne
possède pas forcément de missel personnel ou d’ordinaire de la messe afin
de suivre le déroulement de la cérémonie.
Donner trois
coups de cloche
Encenser par trois
séries de trois
coups
Tous s’inclinent
Sonner la
clochette quelques
secondes
L’élévation est sujette à deux actions bien spécifiques et
distinctes des servants : la sonnerie des cloches et l’encensement.
Durant l’élévation, le servant donne trois coups de cloche31 sûrs,
fermes et distincts, alors que le thuriféraire encense par trois
séries de trois coups. Dans un souci d’esthétique et de clarté, on
veillera à alterner un coup de cloche / une série d’encensement
jusqu’à la troisième série. Lorsque le célébrant s’agenouille
devant le Saint-Sacrement, tous les servants (encore à genoux)
29
Cf. PGMR §150
Cf. Ibid. § 43
31
La cloche en question est soit une cloche d’autel, soit la cloche de l’église elle-même.
Dans ce cas, l’acolyte doit l’actionner en mode marteau.
30
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s’inclinent. On sonne la clochette durant deux secondes lorsqu’il
se relève afin que tout le monde l’imite32.
Le déroulement est identique pour les deux élévations.
Déposer
l’encensoir et la
navette
Déposer les
cloches d’autel
Rester devant
l’autel
On se remet debout après la seconde inclinaison, et alors que le
prêtre chante ou récite l’acclamation (par exemple : « Il est grand
le mystère de la foi », bien que deux autres soient possibles), le
thuriféraire et le naviculaire remontent dans le chœur et vont
poser l’encensoir et la navette alors que le ou les acolyte(s)
chargé(s) de la cloche et/ou de la clochette vont les déposer (s’il
s’est servi d’une cloche d’autel). Chacun, à l’exception des
céroféraires, retourne à sa place.
S’il y a durant la messe plus de points de communion que de
céroféraires, alors les acolytes préparent leur chandelier pour
aller les rejoindre à la fin du Notre Père.
La prière Eucharistique se conclue par la doxologie, ce moment où le
célébrant élève le calice et la patène en chantant : « Par Lui, avec Lui et en
Lui, Dieu le Père Tout-Puissant…». On y répond simplement « Amen ». La
doxologie est une prière de louange à la Trinité (Dieu Père, Fils et SaintEsprit) et un geste d'offrande pour signifier que le corps et le sang du Christ
constituent l'offrande d'un seul sacrifice. Au nom de l'assemblée, dans
l'Esprit Saint, le prêtre offre le sacrifice de Jésus à son Père dans une
courte prière.
2.3.5. Liturgie de la Communion
« Puisque la célébration eucharistique est le banquet pascal, il convient
que, selon l´ordre du Seigneur, son Corps et son Sang soient reçus par les
fidèles bien préparés comme une nourriture spirituelle. C´est à cela que
tendent la fraction et les autres rites préparatoires par lesquels les fidèles
sont immédiatement amenés à la communion »33.
Missel à la
Communion
(Notre Père)
2.3.5.1. L’oraison dominicale
Avant la communion proprement dite, le prêtre entonne la prière du
Notre Père (ou oraison dominicale), suivi par tous les fidèles. Le Notre Père
est la prière qui nous a été donnée par le Christ, en réponse à une question
des Apôtres sur la manière de prier. Ce n’est donc pas simplement une
hymne, mais bien une oraison.
« Prière par excellence de l'Eglise, le Notre Père est « remis » au
Baptême et à la Confirmation pour manifester la nouvelle naissance à la vie
32
Toutefois, « là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du
Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique[…] il sera bon de conserver cette
coutume », (PGMR §43)
33
PGMR §80
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divine des fils de Dieu. L'Eucharistie en révèle le sens plénier, puisque ses
demandes, s'appuyant sur le mystère du salut déjà réalisé, seront
pleinement exaucées lors de la venue du Seigneur »34.
Tous les servants doivent être attentifs à prier le Notre Père avec
foi.
2.3.5.2. Le rite de la paix
Après l’oraison dominicale vient le rite de la paix, où l’Eglise implore la
paix de Dieu pour elle et pour le monde. Les fidèles expriment cette
communion dans l’Eglise du Christ avant de communier au sacrement.
Transmission du
geste de paix aux
fidèles
Le geste de paix est le signe visible de la paix. Après les mots du
célébrant : « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous »,
le diacre, ou à défaut le célébrant, peut inviter les fidèles à
échanger un geste de paix. Cette paix vient du Christ lui-même et
de l’autel du Sacrifice. Aussi est-il bon que ce soit le diacre ou un
ministre, après l’avoir reçue du célébrant, qui la donne aux
fidèles pour se la transmettent eux-mêmes.
Les servantes d’assemblée peuvent se présenter devant le chœur
pour recevoir cette paix du diacre ou d’un ministre (le célébrant
doit cependant rester dans le sanctuaire35) et la transmettre aux
fidèles pour que chacun se souhaite la paix « de manière sobre et
uniquement à ceux qui l’entourent »36. Elles regagnent ensuite
leur place.
2.3.5.3. La fraction du pain
A l’autel, le prêtre rompt l’Hostie consacrée, l’Eucharistie. « Le geste
de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène et qui a donné son
nom à toute l’action eucharistique à l´âge apostolique, signifie que les
multiples fidèles, dans la communion à l´unique pain de vie, qui est le
Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul
Corps »37.
Tous rejoignent
les céroféraires,
saluent et se
dirigent au fond
de l’église
Pendant ce temps, les servants rejoignent les céroféraires devant
l’autel. Tous saluent ensemble, puis se dirigent vers le fond de
l’église, les céroféraires en tête, en passant si possible par les
allées latérales. On chante l’Agnus Dei.
34
Compendium, §581
Cf. PGMR §154
36
Ibid. §82
37
Ibid. §83
35
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23/27
2.3.5.4. La communion
C’est le moment où le Christ se donne comme nourriture : « Car ma
chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui
mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui », (Jn 6,5556).
« Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à
l'Eglise catholique et être en état de grâce, c'est-à-dire sans conscience
d'avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d'avoir commis un
péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder
à la Communion. Il importe aussi d'avoir un esprit de recueillement et de
prière, d'observer le jeûne prescrit par l'Eglise et d'avoir des attitudes
corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le
Christ »38.
Procession de
communion
Encadrer les
ministres de la
Communion
Se recueillir à
genoux devant la
croix
Accompagner la
Sainte Réserve
S’agenouiller avec
le ministre
A l’autel, le célébrant récite les paroles : « Heureux les invités »,
puis tous répondent : « Seigneur, je ne suis pas digne ». Il
communie alors au Corps et au Sang du Christ.
Il est souhaitable que la procession de communion, que les
servants mènent, parvienne au chœur avant ou en même temps
que les ministres distribuant la communion. Si plusieurs points
de communion sont prévus, les céroféraires peuvent se répartir
sur ces différents lieux, deux par deux. La présence d’au moins
deux d’entre eux est requise dans le chœur. Après avoir
communiés, les céroféraires se placent de manière à encadrer le
ou les ministres, tandis que les autres servants rejoignent le
chœur. Il est bon qu’ils puissent se recueillir quelques instants, à
genoux devant la croix. Ils se relèveront au plus tard à la fin de la
communion des fidèles.
Lorsque la distribution de la communion est terminée, plusieurs
cas se présentent :
- Si le tabernacle est dans le chœur derrière
l’autel, les servants se tiennent debout,
orientés vers l’autel, au moins deux
céroféraires de chaque côtés. Tous font
alors une génuflexion avec le ministre
après qu’il ait déposé la Sainte Réserve
dans le tabernacle.
- Si le tabernacle est en dehors du chœur,
deux céroféraires attendent devant le
chœur. Ils accompagnent le ministre
portant la Sainte Réserve jusqu’au
tabernacle.
38
Compendium, §291
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24/27
Purification
Dans le chœur, les acolytes se tiennent prêts pour la purification
des vases sacrés. Si la purification se fait à l’autel, ils veilleront à
apporter la burette d’eau, puis le voile et éventuellement la
bourse. Si elle se fait à la crédence, ils s’assureront que cette
dernière soit arrangée de façon à faciliter la purification.
Eventuel lavabo
après la
Communion
Si besoin, les acolytes pourront préparer le lavabo après la
communion pour l’évêque et pour les ministres ayant distribué
l’Eucharistie. Dans ce cas, ils veilleront à ce que l’eau soit versée
dans la piscine de la sacristie39.
Si l’évêque est présent, il s’assied et remet sa calotte.
Remise de la
calotte à l’évêque
Rejoindre sa place
et prier
Tous regagnent ensuite leur place et prient leur action de grâce en
silence.
3.
Missel à l’oraison
post-communion
Remise de la mitre
et de la crosse à
l’évêque
Se place
devant
l’autel avec la
croix
Encadrer la croix
Se placer devant
l’autel, le saluer et
partir en
procession
Saluer la croix
puis le célébrant
Rite de conclusion
Lorsque le célébrant se lève et invite à la prière, le porte-missel
se présente devant lui, le livre ouvert à l’oraison postcommunion. A la fin de la prière, tous répondent « Amen ».
Si l’évêque préside, il reçoit la mitre et la crosse.
Le célébrant bénit alors l’assemblée en disant : « Que Dieu toutpuissant vous bénisse ». Juste après l’envoie, le cruciféraire et les
céroféraires se placent devant l’autel, face au célébrant, en
avançant un peu dans la nef si les servants sont nombreux. Les
autres servants se répartissent de part et d’autre, en respectant
l’ordre de la procession d’entrée, l’encensoir n’étant pas porté.
Le célébrant baise l’autel, puis descend et se place à l’entrée du
chœur. Tous saluent l’autel ensemble et repartent en procession,
dans l’ordre énoncé plus haut.
Une fois la procession arrivée au lieu désigné (sacristie, entrée de
l’église…), le cruciféraire se retourne et les servants se placent en
colonne de chaque côté, laissant le célébrant se placer au milieu.
Tous s’inclinent ensemble devant la croix, puis saluent le
célébrant.
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Cf. PGMR §334
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4.
Prier
(pour les prêtres et
les vocations, par
exemple)
Ranger les objets
liturgiques et le
choeur
Emporter son
aube si besoin
Après la célébration
La célébration Eucharistique est achevée. Il est important que les
servants, avant de s’affairer à leurs occupations, puissent avoir un
temps commun de prière. Pour profiter de ce temps, il est
nécessaire qu’ils se regroupent dans un lieu calme, comme la
sacristie, où ils pourront prier pour les prêtres qui ont participé à
cette célébration, ou à des intentions particulières. Le
cérémoniaire peut diriger cette oraison.
Enfin, après ce temps de prière, les servants doivent avoir à cœur
à ranger les objets liturgiques et le chœur. Ils veilleront à
emporter leur aube pour la laver si cela est nécessaire, afin de la
garder propre.
Etre servant de messe ne se limite pas à servir un jour mais toute
sa vie : c’est un chemin de sainteté qui doit conduire jusqu’au
Christ, qui se donne à nous dans son Eucharistie.
« Que votre service empressé s'adresse au Seigneur et non aux
hommes, dans l'assurance que chacun sera payé par le Seigneur
selon ce qu'il aura fait de bien » (Ep 6,7-8)
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