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PARADIS AMOUR Drame de Ulrich Seidl Avec Margarete Tiesel, Peter Kazungu, Inge Maux … Autrichien/Allemand/Français – 2h00 INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS Merc. 20 18H15 Jeudi 21 21H00 Vend.22 16H00 Sam.23 Dim.24 17h 17h00 Lundi 25 Mardi 26 21H00 Réagissez sur le film sur le blog des Montreurs d’Images L’histoire Sur les plages du Kenya, on les appelle les « sugar mamas », ces Européennes grâce auxquelles, contre un peu d‘amour, les jeunes Africains assurent leur subsistance. Teresa, une Autrichienne quinquagénaire et mère d’une fille pubère, passe ses vacances dans ce paradis exotique. Elle recherche l’amour mais, passant d’un « beachboy » à l’autre et allant ainsi de déception en déception, elle doit bientôt se rendre à l’évidence : sur les plages du Kenya, l’amour est un produit qui se vend. ___________________________________________________________________________________________________ Presse Le Parisien (...) l'art ne trouve jamais sa vérité en arrondissant les angles et ce film, souvent émaillé de plans magnifiques (...) décrit avec l'impact d'un uppercut le retour de bâton du colonialisme. Positif (...) une oeuvre implacable qui nous ramène au coeur de nos illusions. (...) Dieu que ce film est riche, au fond ! 20 Minutes Il se dégage cependant une profonde humanité de cette chronique clinique portée par Margarethe Tiesel. Le Journal du Dimanche Le réalisateur autrichien filme les corps dans toute leur vérité, à l'instar d'un Lucian Freud, dans ce drame lucide, ironique, d'une tristesse infinie. Notes Le chemin vers la trilogie Au départ, Ulrich Seidl ne pensait faire qu'un seul film mais après 4 années de travail et plus de 80 heures de rushes, il prit la décision d'en faire une trilogie. C'est en faisant le montage que cette option s'est offerte à lui : "(...) nous avons consacré un an et demi au montage et réalisé d’innombrables premières versions de manière à interconnecter les trois histoires ; ce qui a (...) eu pour résultat un film colossal de plus de cinq heures. Ce n’était pas une solution idéale", explique le cinéaste. Naissance du projet Ulrich Seidl a eu l'idée de cette trilogie car il désirait s'intéresser à des personnages féminins, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant : "(...) contrairement à ma réputation, j’aime filmer les femmes (...) La trilogie s’est développée à partir de (...) mon envie persistante de faire un film consacré aux femmes de cinquante ans et plus", explique-t-il. D'autres thèmes comme le tourisme de masse ou la difficulté de séduire un homme se sont greffés au projet. Un scénario ouvert Pour Paradis : amour, toutes les scènes ont été écrites en amont de manière très précise, mais sans dialogue. Ulrich Seidl préfère en effet intégrer les mots qui sortent de la bouche des comédiens durant le tournage plutôt que de les prévoir au stade du scénario. A 4 mains Ulrich Seidl a cosigné le scénario de Paradis : amour avec Veronika Franz. Ils avaient déjà écrit ensemble les films Dog Days et Import Export. Des règles strictes Après un peu plus d'un an de casting, Ulrich Seidl a réussi à trouver son actrice principale, Margarethe Tiesel, selon des critères bien précis : "Elle devait notamment avoir plus de cinquante ans et ne pas correspondre à l’idéal de beauté occidental, par exemple en étant en surpoids (...) elle devait être capable d’improviser tout en restant authentique. Et surtout – c’était bien là le plus difficile –, elle devait accepter les scènes de sexe avec de jeunes partenaires africains." Jamais sans mon maillot ! Dans Paradis : amour, Margarethe Tiesel joue pour la première fois un rôle principal au cinéma. Malgré tout, elle ne s'est pas sentie trop gêné à l'idée de tourner de nombreuses scènes de nu : "J’avais l’impression que ça l’était encore plus pour les acteurs africains, car ils sont très timides, prudes même. Ils portent toujours deux ou trois slips et vous n’en verrez jamais un se baigner nu (...) En fait, ils préfèrent vous déshabiller que se déshabiller eux-mêmes", explique-t-elle. Ce n'est pas que du cinéma Les acteurs kényans au casting de Paradis : amour n'avaient jamais joué dans un film auparavant, et font le même métier que les personnages qu'ils interprètent : vendre leurs corps à des "sugars mamas", ces riches européennes qui les entretiennent financièrement. Une première étape Paradis : amour est le premier volet d'une trilogie, suivi de Paradis : foi qui a remporté le Prix spécial du Jury au festival de Venise 2012 et de Paradis : espoir (2013). Chaque épisode dresse le portrait de trois femmes de la même famille qui partent en vacances dans des endroits différents les uns des autres. Cinéma Art & Essai – AGEN www.lesmontreursdimages.com www.fb.com/montreurs