Les articles des adhérents ..................... 12 pra 2 /1

Transcription

Les articles des adhérents ..................... 12 pra 2 /1
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Le passé retrouvé
Index
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Actualités
Les journées d’Octobre 2008
Les articles des adhérents présentation
Prochains rendez vous .... projets
en annexe: les articles des adhérents
12 pra 1/1..2
2/1..5
3/1..2
4/1..2
5/1..2
6/1..3
7/1..2
8/1..3
9/1..1
10/1..3
11/1..1
Fin d’une lignée de “Limosins”
Les manouvriers
Connaissez-vous le métier de meunier?
La dentellière
Forgeron
Infirmière
Laboureur
Musicien gagiste
La vie dans les provinces du sud-Ouest au XVIe siècle
Une généalogie à Soindres (suite)
Relevés des actes de mariage à Villepreux (suite)
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Le mot du président
Il m’est revenu d’écrire ces quelques lignes puisque l’équipe
Ce.Gé.Vi a souhaité me faire l’honneur d’être le Président de
l’association. C’est une fonction que j’accepte d’autant plus
volontiers compte tenu du dynamisme de l’équipe et de
l’implication de nos membres. Notre association ne cesse de
s’enrichir de nouveaux membres souhaitant partager nos
valeurs et notre passion pour la généalogie. Il nous faut
maintenant développer nos activités dans un contexte
nouveau avec les archives en ligne, l’explosion de
l’internet, et de fortes attentes en généalogie de nos
concitoyens comme nous l’avons constaté récemment
lors de nos Rencontres Généalogiques en octobre
dernier. Nous mettons en place des groupes de
réflexion afin de dynamiser nos activités pour
faciliter les échanges et permettre au plus grand
nombre d’obtenir des résultats dans les recherches
individuelles mais aussi dans la conservation de
notre patrimoine sur l’histoire des familles
Villepreusiennes. Ce nouveau numéro met
l’accent sur les métiers de nos ancêtres qui
rythmaient toute leur vie laissant très peu de
place au divertissement.
Patrick Ricaud / Le Président
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Actualités....................nouvelles
Décembre 2008
La sortie organisée pour la
visite des archives
départementales des Yvelines
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a permis à nos adhérents de se
familiariser avec ce haut lieu de
la généalogie qui recèle une
grande partie des résultats de
nos recherches. En connaître
son organisation et son contenu
permettra à chacun d’organiser
ses recherches futures.
. Adresse : 2 av de Lunca, 78180
Montigny le Bretonneux.
L’Assemblée Générale du Cegévi en date du 17
janvier 2009 a permis à 37 de nos adhérents
présents de remercier Janine Michondard,
présidente sortante pour ces huit années
passées à encourager, conseiller, encadrer les
membres du club qu’elle avait fondé en 2001
avec Daniel Duquenne.
L’un et l’autre ont posé les bases du Cegévi, ils
ont motivé de nombreux villepreusiens dans la
recherche généalogique, et grâce à la simplicité
et la convivialité des réunions, les adhérents se
sont sentis en confiance.
Nous avons clos cette assemblée par un petit
“pot-galette des rois” qui a permis à chacun
d’échanger, de raconter des anecdotes, des
péripéties dans ses recherches généalogiques.
La motivation se trouve dans l’échange...
Eliane Brun est heureuse de vous
annoncer la naissance de son
sixième petit-fils Gabriel CavaliéBrun né le 30 octobre 2008
Danielle et Jacques Preisser sont
heureux de vous annoncer la
naissance de Simon Baron à Angers
le 7 janvier 2009 c’est leur
troisième petit-enfant.
http://users.skynet.be/maevrard/
En l’honneur du printemps nous vous conseillons d’aller rendre
visite au site de Marcel Evrard qui retrace toutes les étapes
d’une vie : amour, mariage, le couple, la naissance, la mort...
“C’est aussi ça le Cegévi, l’écoute et la solidarité entre les
membres” comme l’a si bien dit Janine, ce jour-là dans son
rapport moral.
Aujourd’hui, le Cegévi avec 56 membres s’engage dans de nouveaux
programmes, avec la mise en place de 6 comités et 3 projets, dont un
groupe informatique, un groupe partenariat, une permanence à la
bibliothèque municipale, un atelier découverte jeunesse, les autres
groupes reprennent les activités existantes, comme les relevés en
mairie, la formation, l’archivage, la rédaction et la publication.
Conseil d’administration :
Martine Aymé,
Isabelle Bourion,
Micheline Mayeur,
Elise Pelé,
Danielle Preisser,
Anne-Marie Ribaud.
Marc Billet,
Christian Bony,
Pascal Henry,
Pierre Maillochon,
Jacques Preisser,
Patrick Ricaud.
Le nouveau Conseil d’administration s’est réuni le 24
janvier et il a eu le plaisir de nommer Janine
Michondard, présidente d’honneur Daniel
Duquenne, vice-président d’honneur.
Carnet
Bureau
Président : Patrick Ricaud
Vice-président : Pascal Henry
Secrétaire : Danielle Preisser
Secrétaire-adjointe : Isabelle Bourion
Trésorier : Pierre Maillochon
Trésorier-adjoint : Christian Bony
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
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Diaporama Les Poilus 1914-1918
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Danielle Preisser
L’élaboration d’un arbre généalogique à la suite d’une recherche laborieuse et pugnace nous comble de fierté, mais
ensuite nous laisse une légère insatisfaction, on veut en savoir
plus sur nos ancêtres, leur habitat, leur métier, l’environnement
historique, l’impact des conflits sur leur vie.
C’est ainsi que la guerre de 1914/1918 est devenue un de mes
thèmes de recherche, pour quatre membres de ma famille.
Résidante de Villepreux j’ai élargi ces recherches aux Poilus de
mon village.
J’ai présenté une ébauche de ce travail lors des Journées de
Rencontres du mois d’octobre, dans la salle des miniconférences.
Monsieur Boleslas Palewski président de l’association “Souvenir
Français “ de Louveciennes-Marly m’a demandée de faire des
recherches sur les Poilus de Louveciennes, puis de présenter le
résultat le 13 décembre en la mairie de Louveciennes, ce que j’ai
fait sous forme de diaporama.
Enfin, à la demande d’Eliane Brun adhérente du Cegévi, et aussi
de la Société d’Histoire de Villepreux, le 31 janvier 2009 j’ai
présenté ce diaporama dans le cadre de la Maison Saint Vincent.
J’en ai retiré une fierté légitime du travail accompli, d’ aller au
delà de ma réserve et aussi un plaisir à communiquer.
Je vous invite donc, à prendre le même chemin, vous avez vous aussi les ressources pour nous raconter des épisodes
Après-midi "Portes ouvertes"
du club généalogique "Racines"
à Maurepas le 17 janvier 2009
C'est dans la petite salle "Sologne" à Maurepas que s'est
tenue l'après-midi "portes ouvertes" organisée par le club
de généalogie "Racines" de cette
ville. CEGEVI y avait été invité pour
y présenter l'approche de la
généalogie par les jeunes et mêmes
très jeunes enfants par notre
spécialiste en la matière Elise Pelé.
Les petites dimensions de la salle
donnaient à cette exposition une
atmosphère intime et chaleureuse
qui renforçait, s'il en était besoin, la
gentillesse de l'accueil de nos hôtes.
Les présentations s'articulaient
autour de trois thèmes principaux :
les régions de France
la paléographie
le "Children Corner" non pas de Debussy,
mais de CEGEVI.
Le thème des régions était l'occasion de rappels sur
leur histoire, leurs personnages illustres et les principales
activités économiques qui y étaient pratiquées. C'est ainsi
que pour la Bourgogne une présentation très documentée
était consacrée au flottage du bois et aux métiers et
techniques qui y étaient liés puisque c'est du Morvan que,
jusqu'au milieu du XIXème, siècle provenait l'essentiel du
bois de chauffage consommé à Paris. Au stand "Bretagne"
les rappels historiques sur les circonstances du
rattachement du duché à la couronne de France et ses
hommes célèbres (Du Guesclin, Laennec, Jules
Vernes . . . ) retenaient particulièrement l'attention.
Au stand consacré à la paléographie on apprenait que
la paléographie s'aborde, comme la lecture, par
l'apprentissage de l'alphabet de l'époque,
fondamentalement le même qu'aujourd'hui mais dont le
graphisme a profondément évolué entre le XVIème et le
début du XIXème siècle, et enrichi de signes
conventionnels, abréviations ou contractions.
Enfin, notre "Children Corner". Elise Pelé souhaitait
renouveler son expérience des journées généalogiques
d'octobre dernier. Le club "Racines" de Maurepas lui en a
donné l'occasion en l'invitant à son forum du 17 janvier.
Des exemples d'arbres réalisés par
des enfants de tous âges et le
matériel de présentation sont
rapidement installés. Pour les tout
petits, découverte de l'arbre et la
place qu'y occupent parents et
grands parents, coloriages pour les
élèves de primaire et pour les plus
grands, jeu de piste autour d'un
personnage connu de tous :
Gustave Eiffel. Toutes ces activités
avaient pour but d'expliquer ce
qu'est un "arbre" généalogique et la
place qu'y occupent les différents
membres de la famille.
Tout était prêt, ne manquaient . . . que les enfants. Ils
furent précédés par parents et grands parents venus pour
demander comment intéresser leurs enfants et petits
enfants à leur passion qui est aussi la nôtre et où trouver
les documents nécessaires. Enfin à partir de quatre
heures les enfants arrivèrent.et là, la douceur, la patience
et la disponibilité d'Elise firent le reste à tel point qu'ils ne
voulaient pas partir avant d'avoir terminé ce qu'ils avaient
entrepris quand vint l'heure de ranger.
La conclusion ? La généalogie est affaire de passionnés,
cela se sentait à chaque stand. Mieux, les passionnés
d'aujourd'hui ont à cœur de transmettre leur passion.
Soyons rassurés l'intérêt pour le passé a beaucoup
d'avenir.
Nous remercions le club Racines de nous avoir accueillis.
Je remercie monsieur Jean Gérard Castel qui m’a
accompagnée, qui a été mon chauffeur, qui m’a aidé à
installer, à tenir mon stand et qui a été d’une grande aide.
J.G.Castel et E.Pelé
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les journées d’Octobre 2008
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Patrick Ricaud / CEGEVI
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les journées d’Octobre 2008
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Liste des stands :
Histoire locale de Villepreux
Recherches militaires avec Mr Mir et son éditeur Archives et culture
Py Informatique
Un représentant du Notariat
CDIP
Généaqueduc de Plaisir
Généalogie de bretagne : Le Poher
Généabuc de Buc
Association généalogique de Bois d'Arcy
Racines de Maurepas
CI2P
Stand des écoles
Généalogie de bretagne : Cegenceb
Cercle Généalogique de Villepreux
Mini-conférences
- Comment débuter en généalogie
- Louis Blériot
- Recherche sur les Poilus
- Généalogie et Internet
- Recherches militaires et médailles
.................et avec l’aide et le concours de nos sponsors
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Mon premier forum de Généalogie
C’était la première fois que je participais à un forum et que je tenais un stand. Je tenais le stand des
écoles c’est à dire le stand pour les enfants.
Il y a plus d’adultes que d’enfants. Ils étaient intéresses par le travail effectué avec les élèves de
CM1 c’est à dire leurs arbres généalogiques. Ils me posaient des questions : comment j’avais fait ? Le
temps que ca a pris ? Si les enfants étaient intéressés ? Et voulaient des conseils pour commencer un arbre
avec leurs enfants ou petits enfants. Ils étaient aussi impressionnés par les activités que nous avions
préparés pour les enfants.
Pour les enfants, il y avait des activités pour les touts petits sous forme de découverte de l’arbre et
de la place de la famille, pour les primaires sous formes de coloriages et les collégiens sous forme de jeu de
piste d’une personne connue de Villepreux. Toutes ces activités avaient pour buts d’expliquer ce qu’était un
arbre de généalogie, la place des parents et des grands-parents sur l’arbre. Un enfant m’a dit « je suis tout
en bas de l’arbre et mon papy qui est le plus vieux est tout en haut de l’arbre ».
J’ai passé un agréable moment avec les enfants. Et j’ai qu’une envie c’est de repartir dans les écoles
expliquer aux enfants les arbres et les aider à faire leurs propres arbres.
Elise pelé
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les journées d’Octobre 2008
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Le CEGENCEB, Villepreux et les « Rencontres
généalogiques en Yvelines »
Le CEGENCEB (CErcle GENéalogique Centre-Est Bretagne) a son siège à Villepreux de puis ses débuts
il y a 6 ans.
En effet, lors de l’Assemblée Générale constitutive, les membres fondateurs décidèrent de me nommer
président et je fus chargé de rédiger les statuts. A l’époque, j’étais déjà vice président du CEGEVI, aussi
ai-je pu bénéficier du retour d’expérience de mes amis villepreusiens. Naturellement, le siège du
CEGENCEB se trouva domicilié à mon adresse et les statuts envoyés à Saint- Germain en Laye.
Contrairement à la majorité des associations généalogiques provinciales, le CEGENCEB, cercle
généalogique s’intéressant à un petit coin de Bretagne, a donc son siège en Ile de France (Villepreux) et
son antenne locale en Bretagne. Ceci s’explique par le fait que les membres fondateurs étaient tous
domiciliés en Ile de France.
Le 25 et 26 octobre dernier, j’ai ressenti un sentiment un petit peu bizarre. Je représentai donc le
CEGENCEB, mais je n’oubliai pas non plus mon implication avec le CEGEVI. Mais grâce à la
gentillesse de tous, cette gêne eu tôt fait de disparaître.
Au total, je pus me consacrer à mon stand de manière sereine et nouer des contacts fructueux avec les
autres exposants. J’ai même eu la joie de voir pour la première fois des adhérents du CEGENCEB
résidant en Région Parisienne. Et parmi ceux-ci, deux d’entre eux se découvrirent des liens de
cousinages. Ce fut un grand moment !!!
Je tiens donc à remercier le CEGEVI de nous avoir offert ces deux superbes journées. Et encore une
fois, je me permets d’insister sur la gentillesse et la disponibilité dont tous les adhérents ont fait preuve,
tant dans la préparation de ces journées « Rencontres généalogiques en Yvelines » que dans le bon
déroulement de celles-ci.
Merci à tous.
Daniel DUQUENNE
Pt du CEGENCEB et Vice-Pt du CEGEVI
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les journées d’Octobre 2008
12 Pg 2/5
Société d’Histoire de VILLEPREUX
Pour la Société d’Histoire, c’est un plaisir et une mission de participer aux
« expositions » qui concernent la mémoire du passé.
Cela lui permet de se faire connaître auprès des nouvelles personnes que le
passé intéresse, de rencontrer d’autres associations avec qui elle peut
créer des partenariats, des professionnels qui peuvent lui présenter leur
savoir-faire.
Aux
«
Rencontres
Généalogiques » organisées par
Cegevi les 25 et 26 octobre 2008, la Société d’Histoire a
côtoyé des Associations de généalogie, des
Collectionneurs de cartes postales anciennes, un Editeur,
un Reproducteur ….. Elle a bénéficié du cadre ample et
lumineux de la salle Petrucciani, et, pour tout cela elle
adresse ses remerciements aux membres de
Cegevi, qui ont travaillé, à implanter les stands, décorer
la salle, faire venir de nombreux visiteurs, « ravitailler »
les participants ….
Ce fut réellement une réussite.
SHV
Rencontres généalogiques en Yvelines
Les 25 et 26 octobre 2008, se sont tenues dans la salle « Pétrucciani » à Villepreux, les premières
« Rencontres Généalogiques en Yvelines ». Cette manifestation a connu un grand succès puisque
environ 320 visiteurs, motivés par cette activité culturelle ou
la simple curiosité, se sont présentés aux divers stands. Les
enfants n’ont pas été oubliés puisqu’une animation, sur le
thème « Initiation à la création de mon premier arbre », leur
a été spécialement proposée par la classe C.M.1 de l’école
« Gérard Philippe » de Villepreux.
Lors des réunions préparatoires, il s’est dégagé une volonté
de coopération de la part des associations invitées pour faire
de cette manifestation un grand succès.
Les professionnels de la généalogie n’ont pas manqué de
participer à l’animation générale. Toutefois on peut regretter
l’absence de la librairie « La Voûte » qui était invitée.
Les conférences proposées et animées par des membres
bénévoles des associations présentes, et ont été suivies avec
beaucoup d’intérêt.
Nous tenons à remercier les adhérents de notre Section et les habitants de Bois d’Arcy qui sont
venus nous rendre visite.
En espérant que cette « Première » sera suivie dans un ou deux ans d’une « Deuxième ». Nous
adressons nos félicitations et nos remerciements au CE.GE.VI. pour la qualité de son organisation et de son
accueil.
R. ESCAT (S.G.J.A.)
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les articles des adhérents : présentation
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Les articles sont répertoriés selon la classification : y pra x/ z
y pour le N° du bulletin associé, x pour leur ordre et z pour la numérotation de leur page
Les vieux métiers de nos ancêtres
Les “Limosins”
« Limosins » ou « limousins » ainsi
appelait-on les
ouvriers du
bâtiment qui
travaillaient
dans le grosœuvre
et
« limousinage », maçonnerie de
moellons et de mortier.
12 pra 1/1..2
Christian Bony
Les manouvriers
l’Ancien régime ?
12 pra 2/1..5
Mais en quoi
consistait cette
profession si
fréquemment
répandue dans
les registres
paroissiaux de
Pascal Henry
Connaissez-vous le métier de
meunier
Autrefois,
le
métier
de
meunier rimait
avec fortes
responsabilités
et grosses
occupations. Le
métier était très
c o u r u e t t rè s
populaire (Jean
de la fontaine en
parle dans l’une de ses fables).
12 pra 3/1..2
Pascal Henry
La dentellière
C’est à Venise vers la fin du XVème
siècle que naît
l’art de croiser
avec finesse les
fils de lin, de
soie, d’or ou
d’argent, sans
utiliser de
support textile.
En cela, la dentelle est différente de la
broderie et de la passementerie.
12 pra 4/1..2
Elise Pelé
Musicien gagiste
Le statut des “musiciens gagistes”
était assez
particulier,
Forgeron
ils n’étaient
Récemment sur un acte de naissance,
pas vraiment
j’ai découvert qu’un de mes ancêtres,
militaires,
JAFFUEL Vital
car
en
Jacques né en
d
e
h
o
r
s
du
1875 était
service,
ils
forgeron. Le mot
pouvaient
séjourner
en
ville
et
vient du latin
utiliser
leurs
talents
comme
bon
fabricare qui
leur semblait. On les appelle ainsi
signifie forger.
car ils sont engagés pour une
12 pra 5/1..2
Elise Pelé
durée variable moyennant une
paie ou salaire, ou à l’acte, (on
Infirmière
dirait aujourd’hui cachetonneux)
Etant étudiante infirmière, je me suis pour composer un morceau de
intéressée au passé de ma future
musique à la gloire du régiment et
profession.
Un infirmier ou de son colonel.
une infirmière,
du latin in-firmus
(« qui n'est pas
ferme, au moral
comme
au
physique » ou «
qui s'occupe des
infirmes » Au
Moyen Âge , pour
s'occuper des
lépreux, on
mettait d'office à contribution des
prostituées et divers "pseudosoignants".
12 pra 6/1..3
Elise Pelé
Laboureur
Je fais un article sur ce métier car j’ai
mon arrière arrière arrière arrièregrand-père Pelé
François Louis né
en 1783 qui était
l ab o u re u r ains i
que 11 autres
personnes de ma
famille (pour
l’instant…) Un
l a b o u r e u r
désigne sous
l'Ancien Régime et
au XIXe siècle un paysan qui possède
la terre qu'il cultive et au moins un
cheval. Ils étaient nombreux vers
1700-1750.
12 pra 7/1..2
Elise Pelé
12 pra 8/1..3
Danielle Preisser
La vie dans les provinces du
Sud-Ouest au XVIIe siècle
Laurent Joubert,
issu des écoles de
médecine de
Montpellier, exerça
très longtemps son
métier en Agenais.
Il composa un
recueil des Erreurs
populaires et
propos vulgaires touchant la
médecine et le régime de santé.
12 pra 9/1
Patrick Ricaud
Suites des articles parus
dans bulletin N° 11
Soindres (3ème partie)
Le berceau de plusieurs branches de
mes ancêtres paternels probablement
originaires du lieu.
12 pra 10/1..3
Christian Bony
Mariages à Villepreux
Suite de liste triée par nos soins
12 pra 11/1
Pierre Maillochon
Cercle Généalogique de Villepreux
Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
prochains rendez-vous ......projets
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Exposition Maison St Vincent
“Jouets et métiers d’autrefois”
Permanences
Exposition de jouets en
bois et démonstration de
fabrication (le weekend), photographies,
divers panneaux et
documentations sur les
métiers oubliés de nos
ancêtres.
du 6 au 14 Juin
Salle Euterpe quartier de la Pointe à l’Ange
permanences et ateliers les samedis 10h/12h
13 septembre
11 octobre
7 janvier
14 février
14 mars
18 avril
16 mai
20 juin
2008
2009
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uit
t
gra
Ateliers débutants ........... perfectionnement
Introduction à la généalogie
Comment débuter
Découverte de la numérisation
Paléographie, aide à la traduction
Echanges s
Les Archives notariales
Quelles bases de données ?
Photos d’archives
ce portail est
très intéressant
car il est une porte sur 12 sites comme :
Généablog, Généapass, Généafrance,
Alliance Généalogie ...
qui eux mêmes offrent une infinité de liens..
http://www.ancestroweb.org/
Les ateliers en soirée
18/11/08, 17/3 et 23/6/09
à 20h30
Afin de répondre aux attentes
des personnes qui n’ont pas de
disponibilité les samedis nous
proposons trois soirées dans
l’année sur les thèmes qu’elles
nous soumettrons
voici un site très amusant et riche de
1840 anecdotes, dans 89 départements,
déposées par 241 participants
http://pagesperso-orange.fr/j.marchal/anecdotes/petitehist.html
venez nous rendre visite
http://ricaupa.free.fr/CEGEVI/
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Imprimé par nos soins
Maquette et mise en page gsiper☼
Siège Social : CE.GÉ.VI Mairie de Villepreux
Courrier : Maison du Droit et de la Solidarité Yves Corneau
Square de l”Hébergerie – 78450 Villepreux
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les articles des adhérents .....................
Les vieux métiers
1/1..2 Fin d’une lignée de “Limosins”
2/1..5 Les manouvriers
3/1..2 le métier de meunier?
4/1..2 La dentellière
5/1..2 Forgeron
6/1..3 Infirmière
7/1..2 Laboureur
8/1..3 Musicien gagiste
9/1..1 La vie dans les provinces du
sud-Ouest au XVIe siècle
10/1..3 Une généalogie à Soindres
11/1..1 Relevés des actes de mariage à Villepreux
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
prochains rendez-vous ......projets
Nous vous proposons les thèmes
suivants pour les prochains bulletins :
- L’école, les écoliers, les maîtres : dans vos arbres généalogiques vous avez
peut-être un enseignant, un enfant pensionnaire chez les Jésuites, un
apprenti qui a fait le tour de France, ou tout simplement le premier certificat
d’étude de la famille ou le premier bachelier. D’autres souvenirs, comme les
jeux dans les cours de récréation, sous le préau, les kilomètres à parcourir
dans la campagne en sabots pour aller à l’école, les brimades parce que le
patois était banni...
- Les mariages : ceux qui sortent de l’ordinaire à cause d’une trop grande
différence d’âge, de disparités de fortune, de région, de religion, de race, de
mésalliance, ou de consanguinité.
- Un ancêtre remarquable (héros, artiste, bagnard...)
- La guerre de 1939/1945 avec la drôle de guerre, l’exode, les prisonniers de
guerre, les S. T.O, les résistants etc. Ce sujet sera choisi pour le mois de mars
2010 en raison du 70ème anniversaire de 1940.
- Dans l’avenir les thèmes suivants sont variés : l’histoire d’une maison, les
moyens de locomotion, les auberges, les nourrices, les centenaires, les lavoirs
et les blanchisseuses, etc...
- Nous vous invitons à écrire sur le sujet qui vous plaît et même si celui-ci ne se
trouve pas dans cette liste, le contexte historique de nos ancêtres est si riche
que vous avez certainement beaucoup d’idées.
-
Le comité de lecture
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les articles des adhérents ..................... 12 pra 1/1
Christian Bony
Fin d’une lignée de « limosins »
« Limosins » ou « limousins » ainsi appelait-on les ouvriers du bâtiment qui travaillaient dans le
gros-œuvre et « limousinage », maçonnerie de moellons et de mortier.
Originaire de Dinsac près du Dorat (Haute-Vienne) dans la Basse-marche Jean POUFFARY, mon
ancêtre , est le premier à s’être fixé dans la région Parisienne.
DINSAC fait partie du canton du DORAT, en Pays de la Basse Marche, berceau d’une émigration
de maçons et de paveurs principalement en direction de Paris et Lyon.
Son remariage avec sa domestique à 70 ans en 1828 nous apprend qu’il est né à Dinsac le 6
septembre 1758, qu’il exerçait la profession de maître-maçon-couvreur, et qu’il est actuellement
cabaretier.
La grande richesse de la Basse Marche dont Le
DORAT fut la capitale au XVIIIème siècle, fut
ses maçons qui partaient chaque année au
printemps travailler dans toute la France et
revenaient l’hiver avec leurs maigres
économies.
Sa première épouse Marie Louise LAFOND, elle même fille de maçon est décédée à ORCEMONT le
23 janvier 1820.
De ce premier mariage il aura 6 enfants dont 2 garçons atteindront l’âge adulte et seront
naturellement maçons.
Le cadet Nicolas POUPHARY mon ancêtre , maître-maçon né le 17 avril 1796 à ORCEMONT (78)
et décédé le 7 novembre 1858 à ORCEMONT épouse Marie Anne LARCHER elle-même descendante d’un
lointain maçon limousin , André APPÉ venu dans la région d’Ablis vers 1700.
Nicolas et Marie Anne auront 6 enfants dont 3 garçons qui poursuivront dans le métier de leur
père. L’un d’eux Pierre Justin, maçon, mon ancêtre né le 9 août 1828 à ORCEMONT tenait également un
café avec sa femme Anne NERGER à la grille de Guéville à la sortie du parc du château de Rambouillet.
Justin POUPHARY construisit sur la commune de GAZERAN (78), un impressionnant pont
maçonné destiné à faire passer les trains de la nouvelle ligne PARIS-CHARTRES. Ce pont de biais, appelé
communément « pont POUPHARY » a peut-être selon la tradition familiale fait l’objet d’un procès pour
non-conformité à l’époque, cependant j’ai pu le voir étant gamin et il supportait encore les trains dans les
années 60. Il est remplacé aujourd’hui par un pont moderne. Justin POUPHARY, retrouvé mort à 53 ans
« dans son puits » ( Le puits qu’il creusait ?), se serait peut-être suicidé après avoir été ruiné dans ce
chantier.
En tous cas, l’Etat Civil dit qu’il demeurait à ORPHIN (78), qu’il est mort à SAUVAGE hameau
d’EMANCE (78), à 9H ½ du matin le 14 octobre 1881 chez M BESNARD. Ce dernier déclare le décès le
lendemain à midi, accompagné de l’employeur de Justin, un nommé PROCHASSON entrepreneur en
maçonnerie
Son fils Charles Nicolas Emile POUPHARY mon bisaïeul né le 1er octobre 1866 à ORPHIN devra
apprendre un autre métier. Infirme, victime d’un mauvais coup de sabot de cheval à l’âge de 14 ans, il est
resté 6 ans pratiquement couché ( « passé maître dans l’art de repriser les chaussettes » disait-il.) A 15 ans
il se retrouve orphelin. A 20 ans on l’ampute au-dessus du genou. Unijambiste, avec 2 béquilles, il est
apprenti cordonnier chez Monsieur HERON à Gazeran qui lui apprend également la musique. A 27 ans il
épouse Aimée POISSY ma bisaïeule.
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les articles des adhérents ..................... 12 pra 1/2
Christian Bony
Au début de leur mariage, ils organisent des bals, Charles s’occupe de la musique et Aimée encaisse
( on devait donner une pièce à chaque danse.) Le jour où ils ont gagné suffisamment d’argent, Charles
s’achète une jambe artificielle et ils arrêtent les bals. Au bout de quelques années, à part le fait qu’il boite,
les gens ignoreront qu’il lui manque une jambe. Tous les petits enfants qui passent à la maison de
GAZERAN dorment dans un petit lit près des grands-parents et se souviennent du grand-père qui enlève
sa jambe et va se coucher à cloche pieds.
Charles devient « chef d’orchestre » et conduit la fanfare du village. Il est également cordonnierbottier et coiffeur. Il a repris le commerce de Monsieur HERON à GAZERAN.
Charles POUPHARY dirigeant la fanfare de GAZERAN devant les grilles du château de RAMBOUILLET
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Les articles des adhérents .....................
12 pra 2 /1
Pascal Henry
Les manouvriers……
Avec sa pelle…… et sa pioche…..il allait….
Les recherches en généalogie ascendante ont toujours réservé quelques surprises, tant au niveau
de nos origines qu’à celui des différents métiers exercés par nos ancêtres. Il n’est pas rare en effet de
trouver sur les actes des professions aujourd’hui disparues comme celle de manouvrier.
Mais en quoi consistait cette profession si fréquemment répandue dans les registres paroissiaux
de l’Ancien régime ?
Mais qui étaient-ils ?
Pratiquement situés au bas de l’échelle sociale (juste un peu au-dessus des vagabonds, des
mendiants et des errants), les manouvriers constituent néanmoins un élément important de la diversité
sociale du monde rural dans l’ancien régime.
Les manouvriers, manœuvres, brassiers ou journaliers sont des paysans qui travaillent de leurs
mains, avec des outils rudimentaires en bois, parfois relevés de fer (bêche, fourche, faucille, rarement une
faux). Ils sont présents dans toutes les régions de France et même à l’étranger, ils travaillent souvent à la
tache.
Ils se distinguent surtout par le fait qu’ils ne possèdent pas de bêtes de labour, de trait, de somme,
ou même de bât et n’ont jamais de cheval, car c’est un animal qui coûte très cher et qui ne rapporte rien.
Même si quelques-uns sont propriétaires de leur domicile, la plupart vivent dans une maison
modeste qu’ils louent à plus riche qu’eux. Celle-ci se compose généralement de quelques pièces (rarement
plus de deux), d’une cour, de quelques petits bâtiments, d’un grenier pour entreposer le grain et d’un petit
jardin. La famille doit s’entasser dans peu de mètres carrés et survivre tant bien que mal. Les conditions
d’hygiène ne sont pas toujours optimales, les maladies sont monnaies courantes dans ces familles
« défavorisées ».
A ce bâtiment principal, s’ajoutent quelques lopins de terre où ils cultivent toutes sortes de
légumes (des choux, des raves, des poireaux, des blettes), quelques fruits, parfois des ceps et du chanvre.
S’ils trouvent à emprunter un attelage à un voisin ou maître plus riche, ils pourront labourer leurs
terres et cultiver les « céréales du pauvre » : seigle et méteil pour la confection du pain (l’on peut à ce
sujet lire l’article sur les meuniers mis en page dans cette revue).
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Avril 2009 Le passé retrouvé n°12
Les articles des adhérents .....................
12 pra 2 /2
Pascal Henry
Une famille de manouvriers
Leur cheptel se compose de quelques brebis ou chèvres qui broutent sur les chemins, les friches et
les jachères. Les agneaux seront vendus au marché du bourg le plus proche. Ils possèdent également
quelques cochons noirs (notamment en moyenne montagne et dans les paysages de bocage), quelques
poules, un coq, parfois une vache. Ces animaux leur apportent le quotidien en matière de nourriture.
Même si grâce à tout cela ils vivent quasiment en autarcie, leurs quelques biens ne suffisent pas à
assurer la subsistance de leur famille. Souvent, les manouvriers sont obligés de contracter avec un riche
citadin un bail à cheptel (ils s’occupent des animaux des autres) pour avoir quelques surplus de provisions
(lait, beurre, fromage...). Plus généralement, et c’est là leur spécificité, ils vont louer, à la journée, leurs
bras, leur force de travail, auprès d’un exploitant agricole plus riche qu’eux.
Ainsi, lorsqu’une main-d’œuvre supplémentaire est nécessaire, c’est-à-dire de mai à octobre au
moment des fenaisons, moissons ou vendanges, ils deviennent salariés agricoles occasionnels ou
domestiques de fermes. Ils effectuent alors un travail pénible, de l’aube au crépuscule, pour un maigre
salaire : parfois un peu d’argent (5 à 10 sous par jour), souvent un petit pourcentage sur leur travail, et
plus souvent encore une réduction de leurs dettes.
revers d’un sou d’or.............................................monnaies du 17ème siècle
.....
Toutefois, ces activités et salaires saisonniers dépendent encore trop de la conjoncture (crises
économiques ou politiques, aléas climatiques, mauvaises récoltes...) pour offrir des garanties suffisantes
aux manouvriers. Aussi, en dehors des périodes d’embauche, ils ont régulièrement recours à des activités
annexes : braconnage, travail de la laine ou du chanvre à la veillée sur de petits métiers à tisser, confection
de toiles « en cru » (écrues), tailles des haies, travail du métal (fabrication de clous ou d’aiguilles),
ramassage du crottin (les déjections servent d’engrais), épandage du fumier, destruction des taupinières,
curage des fossés et des rivières, confection de toits de chaume, maçonnerie, travail et ramassage du bois,
liage des gerbes de blé, échardonnage des blés, parfois ils deviennent palefreniers, bûcherons ou
charbonniers dans les forêts.
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 2/3
Pascal Henry
Un ramasseur de bois mort en Sologne
Malgré ces diverses activités, les manouvriers subsistent avec peine et ne sont jamais à l’abri de
difficultés majeures : une maladie, un accident de travail, un décès peuvent jeter dans la misère toute une
famille car les provisions sont peu importantes. Par nécessité, la mort de l’un des conjoints est presque
toujours suivie d’un remariage rapide (nous le voyons souvent dans les registres paroissiaux).
La perte des animaux est également une catastrophe car les revenus de la famille ne permettent pas
de renouveler le cheptel. De même, de mauvaises conditions météorologiques peuvent causer la famine,
une hausse des prix de la farine ou du pain, et aggraver l’endettement des manouvriers.
De plus, les manouvriers sont également redevables de toutes sortes d’impôts (taille, gabelle etc…).
Enfin, il est très difficile de sortir de la condition de manouvrier. Aucune promotion par l’instruction n’est
possible puisqu’ils sont presque tous analphabètes. De même, les activités annexes ne leur permettent
guère d’améliorer leur situation sociale. Là aussi, la condition se transmet de père en fils. Ils peuvent
éventuellement espérer faire un heureux mariage avec une veuve de laboureur, ou encore envisager un
départ pour la ville la plus proche où ils seront peut-être domestiques ou bien rencontrer le fils ou la fille
d’un commerçant.
D’ailleurs, au XVIII° siècle, avec l’essor démographique, ils sont de plus en plus nombreux et
trouvent difficilement du travail à la bonne saison. Leur condition se dégrade, d’autant plus que les
propriétaires, pour améliorer leur production, n’hésitent pas à supprimer les droits collectifs (vaine pâture,
communal, usages en forêt...). Lentement, les manouvriers glissent dans la pauvreté. D’autres profitent
de l’exode rurale pour se rapprocher de la capitale où il y du travail. C’est pourquoi sur Paris nous trouvons
énormément de personnes de souche bretonne et auvergnates notamment.
Rappelez-vous le film « Jacquou le croquant », et imaginez les conditions dans lesquelles vivaient
vos ancêtres à la campagne il ya quelques siècles, voire quelques années.
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 2/4
Pascal Henry
…et les autres métiers aujourd’hui disparus.
La poste en Sologne (service en voiture à chien)
Le faucheur en Beauce
La laitière et la voiture à chiens
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 2/5
Pascal Henry
La cabane de berger en Beauce
La laitière en Sancerre (18)
Le liage des vaches dans la Creuse
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 3/1
Pascal Henry
Connaissez-vous le métier de meunier ?
Mais où est-il notre meunier ? Il est couché, il est parti ?
Mais non, il est bien trop occupé à acheter son blé, le transformer en farine et la vendre au marché.
En effet !
Autrefois, le métier de meunier rimait avec fortes responsabilités et grosses occupations.
Le métier était très couru et très populaire (Jean de la fontaine en parle dans l’une de ses fables).
Jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, le pain était la nourriture principale des français, d’où
l’importance du rôle du meunier. Il prend en charge la fabrication de la farine, matière première pour faire
le pain. L’un de nos ancêtres Louis Cyrille CAILLEAU (n° 88) a exercé cette profession en revenant de la
campagne d’Italie (cf un précédent article dans la revue du CEGEVI), à la suite semble t’il de son père.
Mais avant tout, un peu d’histoire.
Entre le Moyen Age et la révolution, le meunier devient un personnage important, aisé et jalousé. Il
a droit au titre de Messire ou de Maître. Bien qu’issu du peuple, il côtoie le seigneur et fait partie des
notables.
La plupart du temps, le métier de meunier se transmet de père en fils. Avant l’apparition des nouvelles
techniques de minoterie, la transformation du blé en farine était une opération délicate qui nécessitait une
grande expérience.
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 3/2
Pascal Henry
Meunier était un travail particulièrement éprouvant. Aidé de ses employés (souvent des
manouvriers), il manipulait de lourds sacs de blés ou de farine pesant parfois plus d’un quintal. En plus de
fabriquer la précieuse
farine, il devait aussi la commercialiser. Il tenait alors une comptabilité et négociait lui-même le prix du
blé selon sa qualité.
Actuellement, l’automatisation a fait son entrée au moulin. Certains disposent d’un tableau de bord
pour déclencher toutes les opérations. Automatiques, semi-automatiques, manuelles, les machines sont
réglées selon le type de blé, la configuration du moulin et les caractéristiques de la farine que le meunier
veut obtenir.
Quel est le secret de la fabrication de la farine ?
La première étape consiste à bien choisir le blé que l’on va utiliser (la Beauce est la région qui
cultive le plus de blé sur de grands espaces). Un mélange d’au moins 3 ou 4 variétés de blé panifiable est
nécessaire pour obtenir une bonne farine. Il faut d’abord trier le blé, c’est-à-dire le débarrasser de tous les
éléments qui ne devraient pas s’y trouver (pailles, cailloux…). Ensuite, il faut le brosser et l’humidifier, ce
qui lui permet de gonfler et facilite son écrasement. Après avoir laissé le blé au repos pendant 12 heures, il
faut le broyer. Cela consiste à passer à plusieurs reprises les grains de blé dans des cylindres en acier
cannelé puis, dans des cylindres lisses et cela à plusieurs reprises. A la fin, les produits sont tamisés pour
qu’il ne reste que la farine.
Le moulin de Ouarville (28). (moulin de mon ancêtre).
Aujourd’hui, le métier de meunier existe toujours mais se raréfie
considérablement avec la disparition des petits moulins familiaux.
Site www : Moulins à vent.net et notre famille.com
Documentation personnelle.
Pascal HENRY
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Elise Pelé
LA DENTELLIERE
Pendant des siècles, anonymement, la dentellière a produit ce tissu
ajouré composé de fils enlacés. Assise sur le pas de sa porte ou éclairée
par une bougie au coin du feu, inlassablement, ses doigts font valser les
fuseaux. Les fleurs, les rosaces, les festons naissent comme par magie de
cette danse effrénée.
Dentellière, un métier tout en finesse pour des demoiselles aux doigts de
fée. Certes un travail d’agrément pour les dames de la bonne société, la
dentelle reste pour de nombreuses ouvrières rurales une activité du soir.
Elles y laissent leur vue, leur santé mais ne font pas fortune pour autant
PATRON :
Saint François-Régis
Localement : Saint Louis à Arras, Sainte Anne à Bailleul, Saint Nicolas à Lille,
LOCALISATION
C’est à Venise vers la fin du XVème siècle que naît l’art de croiser avec finesse les fils de lin,
de soie, d’or ou d’argent, sans utiliser de support textile. En cela, la dentelle est différente de la
broderie et de la passementerie {Ensemble des ouvrages de fil (généralement d'or ou de soie)
servant à orner les vêtements, en particulier les équipements militaires et les vêtements
sacerdotaux, certaines pièces de mobilier et, autrefois, les voitures de maître, les automobiles, les
voitures de chemin de fer}.
En France, le terme apparaît au XVIème siècle, les dentellières sont très localisées. Citons
tout d'abord Le Puy en Velay, tête de proue de la dentelle d'hier et d'aujourd'hui. Citons aussi la
Normandie, Alençon bien sûr, mais aussi Caen. N'oublions pas non plus le Nord et le Pas-deCalais avec Calais, Valenciennes, Caudry, Bailleul...
LA MATIERE
Le fil utilisé est du lin, de la laine, du chanvre ou quelquefois de la soie.
Avant que les fils ne soient résistants, la dentellière travaillait à l'aiguille.
LES OUTILS
Ou plutôt, l'outil devrait-on dire ; car en pratique, l'unique outil de la
dentellière est le tambour (Cylindre rembourré dont les dentellières font
usage pour confectionner ou raccommoder certaines sortes de dentelles ou métier circulaire sur
lequel l'étoffe est tendue et disposée de façon qu'on la brode avec des aiguilles crochues) aussi
appelé carreau ou métier. Pour être complètement précis, il faut y ajouter les épingles à tête, les
fuseaux (aussi appelés broquelets à à Valenciennes ou bloquets à Lille), le dessin de la dentelle et
surtout les mains de la dentellière, l'élément le plus important.A
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Les articles des adhérents ..................... 12 pra 4/2
Elise Pelé
AU FIL DU TEMPS
C'est au XVème siècle que l'on commence à voir apparaitre la dentelle au fuseau. Son
origine serait italienne. Des lois somptuaires, dès 1629, tentent de restreindre l’utilisation de la
dentelle à la noblesse et la cour.
Avant la Révolution, malgré l’apparition de nouveaux débouchés dans les campagnes,
avec les coiffes et les costumes régionaux, l’industrie dentellière entame un lent déclin.
L'activité de la dentelle se développe jusqu'en 1639, date à laquelle un édit en interdit le
port.
Heureusement cet édit sera annulé. L'activité reprend jusqu'à la Révolution, avec au
passage la création des manufactures royales par Colbert.
Chaque région possède son point : d'Alençon en Normandie, de Valenciennes en Artois et
en Flandre, d'Esprit au Puy. Napoléon 1er, puis Napoléon III relanceront l'activité. En 1830, le
système Leavers (du nom de son inventeur anglais) est adapté au métier Jacquard ; la
production entame une étape industrielle très importante, notamment à Calais. En 1910, il y
avait 2708 métiers occupants 32000 ouvriers et ouvrières à Calais. Les métiers mécaniques
produisent une dentelle de qualité proche de celle faite au fuseau ; un label "Dentelle de Calais"
en fait foi.
L’apparition de la dentelle mécanique condamne la dentelle au fuseau à n’être plus qu’un
art d’agrément.
AUJOURD’HUI
La dentelle au fuseau vit actuellement un renouveau ; des écoles sont créées et des cours
de dentelle donnés, notamment au Puy et à Bailleul. D'ailleurs, au Puy, on n'attend qu'une
chose : que la loi de 1903 imposant l'enseignement de la dentelle à l'école soit appliquée, dans le
Velay, de nombreuses mains reprennent les fuseaux et réapprennent les gestes que leur
transmettent les anciennes.
En Normandie, l'atelier national du point d'Alençon a employer 11 dentellières qui ont
réaliser des services de table pour l'Elysée : commencé en 1997, ce travail devrait être terminé
en 2002.
Dans le Nord, des écoles enseignent aux jeunes et aux moins jeunes l'art de la dentelle
LIEUX DE VISITE
Le musée des Beaux-Arts et de la Dentelle à Alençon (61)
Le musée de la dentelle à Caudry (59)
L'hotel de la dentelle à Brioude (43)
BIBLIOGRAPHIE
La dentelle du Puy des origines à nos jours - J. ARSAC - Nouveau conservatoire de la
dentelle - 1975
La dentellière - M. FOURISCOT - Berger-Levrault - 1979
La dentellière d'Alençon - J. MONTUPET - Robert Laffont - 1984
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Elise Pelé
Forgeron
Récemment sur un acte de naissance, j’ai découvert qu’un de mes ancêtres, JAFFUEL Vital
Jacques né en 1875 était forgeron. Donc je m’y suis intéressée et voici mes recherches.
Le forgeron est un ouvrier ou artisan professionnel qui forge à la main et assemble des pièces de
métal pour réaliser des objets usuels ou entrant dans la composition d'un bâtiment.
Le mot vient du latin fabricare qui signifie forger.
Histoire
L'activité de forgeron est apparue en même temps que la
découverte du travail des métaux, environ 5 000 ans av. J.-C. ; elle
est devenue un métier à part entière à mesure que les peuples
exprimèrent leur besoin d'avoir des objets plus résistants et aux
usages variés : outils, armes, parties mécaniques, grilles, clefs,
bijoux, etc. Les forgerons étaient souvent dans les villages (ou les
anciennes paroisses et gros hameaux), alors que la plupart des
autres métiers, comme les tisserands ou les meuniers étaient plutôt
à l'extérieur des villages
Dans l'antiquité, les forgerons utilisaient dans leurs fours, du
charbon de bois plutôt que du charbon. Ceci est dû au fait que le
charbon de bois est un combustible, plus difficile à enflammer que
le bois sec, mais qui dégage une chaleur
bien supérieure à celle que produit la
combustion du bois.
Au Moyen Âge, le forgeron utilisait le plus souvent une
enclume et un marteau pour façonner des morceaux de bronze, de
cuivre ou d'argent, après les avoir portés à incandescence dans des
fours hautement réfractaires. On appelle forge l'atelier du forgeron, et
forgeage son activité.
Les pièces sont chauffées dans un brasier de charbon de houille
dont le feu est entretenu par une soufflerie connectée à une tuyère.
Les roues de charrettes étaient fabriquées par le charron et ensuite cerclées à chaud par le
forgeron. Dans les villages, c'était l'occasion d'une réunion de main-d’œuvre pour cercler
plusieurs roues dans la journée. La jante en fer avait été fabriquée avec une circonférence
inférieure de deux ou trois centimètres à celle de la roue en bois. La dilatation permettait de
placer cette jante et de la serrer par refroidissement autour de la roue. Aujourd'hui, cette
technique est reproduite à l'occasion de fêtes rurales.
Pour fabriquer des objets ayant à supporter d'importantes contraintes (épées, boucliers…),
divers alliages et traitement (damas) ont été mis au point.
Le métier de forgeron se décline en différentes spécialités : Maréchal ferrant, serrurier,
faiseur de cercles, faiseur de charrue, maréchal, chaudronnier, maréchal des forges,... A travers
les différents relevés certaines personnes ont plusieurs de ces métiers, comme par exemple
forgeron et serrurier, il est difficile de dire, s'il n'est que serrurier, ou forgeron avec une spécialité
reconnue de serrurier.
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Elise Pelé
Forgerons réels
• Abraham Darby (3e du nom) a construit l'Iron Bridge en 1779. Il est le
premier pont métallique jamais construit. Il est toujours debout.
• Kirkpatrick Macmillan, ce forgeron écossais inventa la bicyclette
commandée par pédales en 1838.
• Thomas Newcomen est un forgeron du Devon, il inventa et construisit
en 1712 la première véritable machine à vapeur, celle dont toutes les
machines alternatives descendent.
Forgerons imaginaires
•Aulë, Dieu forgeron de la Terre du milieu.
•Biggoron personnage présent dans la série de jeux vidéo La légende de Zelda.
Sa taille dépasse celle des montagnes. C'est un forgeron hors pair.
•Cétautomatix est le forgeron du village d'Astérix le Gaulois.
•Lanfeust de Troy est un apprenti forgeron, héros de la bande dessinée du même
nom.
•Ron Berku est un forgeron légendaire du manga Fly.
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Forgerons dans la mythologie
•Brokk et Sindri sont les nains forgerons, fils d' Ivaldir, leur forge est installée
dans une grotte du Midgard. Ils forgèrent la chevelure de Sif, la lance d'Odin Gungnir et le
bateau Skidbladnir dans la mythologie nordique.
Thor (photo à gauche)le plus fort des dieux Ases dans la mythologie nordique est le
protecteur des forgerons, des artisans et des paysans. Il est le principal ennemi des géants
et des trolls, Il conduit un chariot tiré par deux boucs et porte le marteau Mjöllnir. Il est l'un
des fils d'Odin, c'est le plus populaire de tous les dieux nordiques.
Brigit déesse-mère de la mythologie celtique. Elle est entre autre la patronne des forgerons.
Culann, dans la mythologie celtique irlandaise il est le forgeron d’Ulster pendant le règne de
Conchobar Mac Nessa.
Gofannon est un dieu de la mythologie celtique galloise. Son nom signifie forgeron.
Goibniu est le dieu-forgeron des Tuatha Dé Danann dans la mythologie celtique irlandaise.
Héphaïstos (photo à droite) habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux,
c'est le dieu du feu, des forges et des volcans dans la mythologie grecque.
Vulcain dieu du feu, forgeron des dieux, dans la mythologie romaine.
Seppo Ilmarinen est un forgeron de la mythologie finnoise.
Le métier de forgeron existe depuis des lustres, depuis l’antiquité. Il est utile, a permis à d’autres
métiers d’éxister. On le voit dans les bandes dessinées ou les films et il est même dans la
mythologies.
Sites : wikipedia, http://pagesperso-orange.fr/philippe.picard/Metier_forgeron.htm, images : google.
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INFIRMIERE
Elise Pelé
Introduction
Etant étudiante infirmière, je me suis intéressée au passé de ma future profession.
Un infirmier ou une infirmière, du latin in-firmus (« qui n'est pas ferme, au moral comme au
physique » ou « qui s'occupe des infirmes » étymologiquement parlant) est une personne dont le
métier est de délivrer des soins infirmiers.
Origines et histoire de la profession
Au Moyen Âge, pour s'occuper des lépreux, on mettait d'office à contribution des
prostituées et divers "pseudo-soignants".
Ce sont les ordres religieux féminins et masculins qui organisèrent les soins aux malades selon des
critères en lien avec la charité et l'amour de Dieu. Le soin est alors une activité “sacrée” bénévole
et n'a qu'une valeur culturelle. Celle ou celui qui le pratique est pris en charge par la structure
religieuse. Les religieuses soignent à domicile et dans les hôpitaux.
Pendant la Révolution de 1789, l'existence des hôpitaux est remise
en question du fait du nombre important d'individus.
Les malades doivent être soignés dans leur famille.
La gestion est confiée aux municipalitéset les soins confiés aux religieuses
en habit civil.
Après la Révolution de 1789, il y a :
 La restauration des centres hospitaliers.
 Developpement des soeurs de Saint Vincent De Paul, création de la
communauté protestante des Diaconesses de Reuilly.
 Fondation de la communauté de KAISERS WERTH en 1836 par
laquelle est formée Florence NIGHTINGALE.
 En 1901 la fondation de l'école d'infirmières de Bordeaux.
 Dévouement, peu de formation, influence religieuse importante
En France, en 1902 :
Circulaire relative à la création d'écoles d'infirmières "Collaboratrice
disciplinée mais intelligente du chirurgien ou du médecin".
Création d'écoles publiques et privées.
Études pratiques est théoriques qui durent 2 ans.
Sur le plan international :
La guerre de 1914-1918 induit des besoins importants dans le domaine des soins infirmiers.
La profession s'organise également aux USA et au Canada.
Il faudra attendre la laïcisation et l'émergence d'infirmières et d'infirmiers laïques et la
Première Guerre mondiale pour que se mette en place un mouvement vers la
constitution d'un nouveau groupe social.
La profession infirmière entre les deux guerres :
1922. Décret portant institution du brevet de capacité d'infirmière
professionnelle.
Formation en deux ans.
1923. Première revu professionnelle.
1924. Création d'un diplôme d'État, mais toutes les infirmières ne sont pas
assujetties à ce diplôme : visiteuse, infirmières scolaires, infirmières industrielles.
1938. Séparation des professions d'infirmière et d'assistante de service social.
Période de réflexion et d'organisation de la profession d'infirmière.
1943. Loi relative à l'exercice professionnel.
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Elise Pelé
Les écoles d'infirmiers ne se sont créées qu’à la fin du XIXe siècle (1836 en Allemagne, 1859 en
Suisse, 1860 à Londres, 1878 à Paris), pour ne déboucher en France qu’en 1922 sur un « Brevet de capacité
d’infirmier professionnel », transformé en 1938 en « diplôme d’infirmier hospitalier » et seulement en 1951
en Diplôme d’Etat infirmier.
Il faut ensuite attendre la loi du 31 mai 1978 pour voir apparaître une définition de l’infirmier avec
un rôle propre, qui sera défini dans le décret du 12 mai 1981.
Nouvelle pause dans le processus de professionnalisation jusqu’à la publication des règles
professionnelles le 16 février 1993. Puis encore une traversée du désert jusqu’à la loi du 21 décembre 2006
portant création d’un ordre national des infirmiers (ses décrets d’application sont parus au JO du 14.04.07,
mais il manque encore les arrêtés pour la constitution de l’ordre infirmier).
Jusqu'au début des années 1960, le recrutement s'effectue par des catégories très diverses qui sont
antagonistes : infirmiers de la Croix-Rouge, religieuses, infirmiers sortant de l'école. Après mai 1968, la
profession se libérera des concepts d'obéissance, de soumission et de charité.
Depuis la fin, en 1992, de la formation spécifique d'infirmier en psychiatrie, il n'existe en France
qu'un seul diplôme d'infirmier le Diplôme d'État d'infirmier.
(Ci dessus : Gravure de 1504 - Der Tod der Crescentia Pirckheimer)
Situation de la profession d'infirmier de nos jours en France
En France, l'ensemble des soins infirmiers est régi par le Code de la santé publique (décret du 29
juillet 2004) ; auparavant, les compétences de l'infirmier étaient définies dans un décret dit « décret de
compétence » (décret n° 93-345 du 15 mars 1993, puis décret n°2002-194 du 11 février 2002).
On assiste comme dans d'autres endroits en Europe à une pénurie d'infirmiers. Paradoxalement, les
étudiants en soins infirmiers (ESI) sont, pour 20% d'entre eux, dans une telle situation précaire qu'ils sont
contraints d'arrêter leur formation. Cette situation est en partie due au fait que les ESI dépendent du
ministère de la Santé, et non du ministère de l'Éducation nationale.
Une fois diplômé, le professionnel bénéficie de conditions relativement favorables en terme
d'emploi. Dans les cinq premières années d'exercice, le taux de chômage est l'un des plus faibles de toutes
les formations de même niveau : 0,7%. 49% des infirmiers nouvellement diplômés exercent au sein du
service public. En début de carrière, à l'hôpital, le revenu mensuel moyen est de 1450 euros. L'évolution de
carrière est faible : avec 20 ans d'ancienneté un infirmier hospitalier culmine à 2100 euros de salaire net.[2]
Lors du mouvement infirmier de 1988, les revendications portaient sur la reconnaissance de l’identité
professionnelle et l’équivalence universitaire à « bac + 3 ».
En France, la profession d'infirmier s'articule autour de deux pôles : le rôle propre et le rôle médicodélégué.
Florence Nightingale
Florence Nightingale (12 mai 1820 - 13 août 1910), surnommée The
Lady of the Lamp, était une pionnière des soins infirmiers modernes et une
statisticienne notable. Elle reçut l'Ordre du Mérite et la Royal Red Cross.
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Inspirée par ce qu'elle considéra comme un appel chrétien divin, qu'elle ressentit pour la première
fois en 1837 à Embley Park puis tout au long de sa vie, Florence Nightingale décida de se consacrer au
métier d'infirmière.
Ce choix démontra à la fois sa passion et son rejet du rôle attendu d'une femme de son statut, qui
était de devenir épouse et mère. En effet, la carrière d'infirmière possédait à cette époque une mauvaise
réputation, les postes étant principalement occupés par des femmes relativement pauvres, perçues comme
des "parasites" suivant les armées. Dans la pratique, ces infirmières pouvaient tout aussi bien travailler
comme cuisinières. Ainsi, lorsque Nightingale décida en 1845 d'entreprendre une formation d'infirmière,
elle provoqua chez sa famille une grande colère et une grande détresse, notamment chez sa mère.
La contribution la plus célèbre de Nightingale survint lors de la Guerre de Crimée, qui devint son
centre d'attention lorsque des rapports commencèrent à atteindre la
Grande-Bre tagne au sujet des conditions épouvantables des blessés. Le 21
octobre 1854, Nightingale et un groupe de 38 infirmières volontaires
formées par elle-même et incluant sa tante Mai Smith, furent envoyées
(sous l'autorisation de Sidney Herbert) en Turquie, à environ 545
kilomètres de Balaclava en Crimée, de l'autre coté de la Mer Noire, où était
basé le camp britannique.
Les infirmières trouvèrent des soldats blessés négligés par un personnel
médical débordé face à l'indifférence des officiers. Les réserves de
médicaments étaient limitées, l'hygiène négligée et les infections de masse
courantes, la plupart d'entre elles étant fatales. Il n'y avait également aucun
équipement pour préparer la nourriture des patients
Dix fois plus de soldats moururent de maladies telles que le typhus, la fièvre typhoïde, le choléra et la
dysenterie que de blessures de combat
En mars 1855, le gouvernement britannique dut envoyer une commission sanitaire à Scutari, près
de six mois après l'arrivée de Nightingale. Les égouts furent nettoyés et la ventilation améliorée, et le taux
de mortalité diminua rapidement.
Nightingale continua de penser que le taux de mortalité était du à la médiocrité de l'alimentation et des
réserves, ainsi qu'au surmenage des soldats. Ce n'est qu'après son retour en Grande-Bretagne et avoir
rassemblé des informations auprès de la Commission Royale pour la Santé de l'Armée qu'elle se mit à
penser que la mort de la plupart des soldats hospitalisés était due aux mauvaises conditions de vie.
Cette expérience influença sa carrière, et par la suite elle défendit l'importance des conditions de vie
sanitaires. Elle contribua ainsi à réduire le nombre de morts au sein de l'armée en temps de paix et dirigea
son attention vers la conception sanitaire des hôpitaux.
Alors que Nightingale se trouvait encore en Turquie, une réunion publique, organisée le 29
novembre 1855 et visant à faire reconnaître le travail qu'elle avait effectué pendant la guerre, conduisit à
l'établissement du Nightingale Fund pour la formation des infirmières.
En 1859, le Nightingale Fund mit à sa disposition la somme de 45 000 livres, avec laquelle elle créa
la Nightingale Training School au St Thomas' Hospital le 9 juillet 1860. L'école s'appelle aujourd'hui
Florence Nightingale School of Nursing and Midwifery (école d'infirmières et de sages-femmes) et fait
partie du King's College London.
Nightingale écrivit Notes on Nursing, un petit livre de 136 pages publié en 1860 et servant de pierre
d'angle au programme de la Nightingale School et des autres écoles qui furent fondées. Le livre connut
également un succès auprès du grand public et est considéré comme un texte classique d'introduction aux
soins infirmiers.
Dans les années 1870, Nightingale fut la mentor de Linda Richards, "la première infirmière formée
d'Amérique", et lui permit de retourner aux États-Unis avec une formation et des
connaissances lui permettant de fonder des écoles d'infirmières de qualité. Linda
Richards continua dans cette voie et devint une grande pionnière des soins
infirmières aux États-Unis et au Japon.
Florence Nightingale mourut le 13 aout 1910.
Sites : wikipédia, ww.medix.free.fr
Elise Pelé
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Elise Pelé
LABOUREUR
Je fais un article sur ce métier car j’ai mon arrière arrière arrière arrière-grand-père Pelé François Louis né
en 1783 qui était laboureur ainsi que 11 autres personnes de ma famille (pour l’instant…)
Laboureur : une appellation qui a disparu avec l’Ancien Régime. Un laboureur
désigne sous l'Ancien Régime et au XIXe siècle un paysan qui possède la terre qu'il
cultive et au moins un cheval. Ils étaient nombreux vers 1700-1750. C’était de petits
exploitants agricoles. On s’imagine trop facilement qu’elle équivaut à l’agriculteur
d’aujourd’hui. C’est compter sans la multitude de niveaux sociaux des ruraux
d’autrefois. Le laboureur est un paysan aisé, qui possède au moins un attelage. Les
différents noms sont : laboureur, labourieur, labourier. On emploie de plus en plus au
long du XVIII° le terme "ménager" pour désigner les plus aisés d'entre eux. Le mot
"paysan" est aussi employé.
Le laboureur et l’entraide villageoise
Laboureurs et villageois s’entraident mutuellement au temps des moissons ou des semailles : le laboureur
prête ses chevaux et sa charrue à ceux qui n’en ont pas, ceux-ci lui fournissant en contrepartie leurs bras au
moment des récoltes. "Avec sa paire de chevaux accompagnés souvent d’une cavale et d’un poulain, écrit
l’historien Pierre Goubert, le laboureur exploitait aussi quelque fermage qui pouvait égaler en étendue ses
propres terres, et il labourait pour des voisins moins fortunés. Toujours propriétaire de sa maison, il en
donnait souvent en louage une seconde, qui lui était venue d’un aïeul ou d’un beau-père
également laboureur ; car les laboureurs se mariaient entre eux et s’accrochaient
solidement aux lopins légués par leurs ancêtres."
Moins de bétail et plus de terres
Chevaux mis à part, le laboureur a rarement beaucoup de bétail. Il préfère travailler la
terre, même s’il n’en est pas le propriétaire. Dans la plupart des provinces françaises en
effet, la noblesse et le clergé possèdent souvent entre la moitié et les deux tiers des
terres cultivables. Le laboureur en a bien sûr quelques hectares en propre, rarement
plus d’une dizaine, mais il loue un complément, des champs qui jouxtent les siens par
exemple, ou bien de meilleures terres. Les baux sont en général de neuf
années, renouvelables.
Aussi n’est-il pas rare de voir un laboureur et sa famille déménager tous les deux ou
trois ans à quatre ou cinq kilomètres de son ancien logis : les déplacements se font de
ferme en ferme, de village en village, au gré des opportunités, surtout si la fortune de la famille est
modeste. "Pour essayer d’accroître leurs ressources, pour mieux employer leurs chevaux insuffisamment
utilisés sur une médiocre étendue de terres, tous les petits laboureurs prirent des fermages, un, deux, trois,
jusqu’à six petits fermages."
Le laboureur : un personnage important
Le laboureur, économiquement indépendant, est en quelque sorte un chef
de village qui participe activement aux institutions villageoises, bien plus
dynamiques et puissantes que celles de nos villages contemporains. De lui
dépendent aussi le matériel et les possibilités d’emploi qui permettent aux
plus pauvres de subsister.
C’est la Révolution qui permettra à ces "coqs de village" d’étendre leurs
terres par l’achat de biens nationaux et de se muer en "propriétaires
cultivateurs".
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Les travaux d’un laboureur s’inscrivent toujours dans un rythme de travail marqué par le cours des saisons,
les fêtes (profanes ou religieuses), le cycle végétatif des céréales, la rotation des cultures et les différentes
techniques agraires. Les préoccupations majeures d’un laboureur, sont : les travaux des céréales dans les
champs et les prés, ceux de la vigne et enfin l’entretien du jardin et du bétail (surtout les porcs).
Il est même cité dans un comte de jean de la fontaine :
Le Laboureur et ses enfants
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
"Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents :
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'oût :
Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse."
Le père mort, les fils vous retournent le champ,
Deçà, delà, partout....
si bien qu'au bout de l'an
Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Et voilà, vous en savez un peu plus. Maintenant c’est à vous, oui vous qui lisez l’article d’en écrire.
J’attends avec impatience…
Sites : métiers.free.fr, « http://fr.wikipedia.org/wiki/Laboureur ». http://www.souquieres.org/histoire/
laboureur.html, généalogie.com
Elise Pelé
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Danielle Preisser
Musicien Gagiste
C’est au XVIIIème siècle que les musiques militaires prennent leur forme actuelle, les compositeurs écrivent
des marches, vers 1750 apparaissent de nouveaux instruments comme la clarinette, en 1777 à Versailles
naissent les concerts militaires, concerts auxquels le public étaient librement admis. L’usage se répandit
dans d’autres capitales européennes comme Londres et Vienne vers 1780.
A la fin du XVIIIéme siècle, les musiques militaires participent aux
grandes fêtes patriotiques de la Révolution française.
Les musiques de cavalerie furent supprimées par le Consulat et ne
furent rétablies qu’en 1827 sous le nom de “fanfares”.
Les tambours et trompettes ne sont pas considérés comme
musiciens, ce sont des soldats à part entière. Dans l’infanterie,
chaque compagnie doit avoir deux tambours, dans la cavalerie, deux
trompettes, ils ont pour rôle de transmettre les ordres et les
commandements sur le champ de bataille.
Au contraire, le statut des “musiciens gagistes” était assez particulier,
ils n’étaient pas vraiment militaires, car en dehors du service, ils pouvaient séjourner en ville et utiliser leurs
talents comme bon leur semblait. On les appelle ainsi car ils sont engagés pour une durée variable
moyennant une paie ou salaire, ou à l’acte, (on dirait aujourd’hui cachetonneux) pour composer un morceau
de musique à la gloire du régiment et de son colonel.
Leur nombre était variable dans les régiments car ils étaient entretenus sur “la caisse noue” en réalité ils
étaient payés sur les revenus extérieurs du régiment à la convenance du colonel, ils ne faisaient pas partie de
l’effectif, ils recevaient un salaire et non une solde, ils pouvaient donc partir pour se faire engager ailleurs au
plus offrant!... Ils étaient considérés comme “artistes exécutants”.
Cependant, plus le Conseil d’Administration du régiment avait ses caisses pleines, plus il avait une belle
musique (musiciens nombreux et bien habillés). L’ordonnance de 1812 attribue la couleur verte à tous les
musiciens, la livrée impériale aux galons dorés ornés de N et d’aigles alternés. Plus tard, à la Restauration,
ils furent en blanc et bleu.
Lors des revues ou des entrées dans les villes, notamment
les capitales étrangères, ils étaient placés en tête des
régiments, de même pour les concerts, ils revêtaient un
uniforme richement amélioré, coloré et galonné, à la gloire
du régiment et de son colonel.
La fanfare se composait de : 6 à 8 clarinettes, 1 clarinette
mibémol, 1 flûte, 2 cors, 2 bassons, 1 trompette, 2 à 3
trombones, 1 ou 2 serpents, 1 grosse caisse, 1 paire de
cymbales, 1 caisse roulante, 1 chapeau chinois.
Ils étaient commandés par un chef musicien assimilé à un
officier subalterne, les musiciens à des sous-officiers.
Mais ils n’étaient pas appréciés par la troupe car jamais aux
combats, on les surnommaient “les loins des balles”, ils vont parcourir l’Europe suivant leurs régiments
dans les différentes campagnes, placés en retrait de la ligne de feu en jouant des airs guerriers, plus tard en
tant que “fanfares” ils participeront à des concours d’harmonie.
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Michel Adolphe Preisser est né le 29/11/1791 à Rohrbach (Rodbav)
en Transylvanie.
Il était le fils de Michel Martin Preisser et de Sophie Bock des
saxons installés dans une petite ville de garnison située sur la
frontière de l’Empire Austro-Hongrois à quelques kilomètres de
Kronstadt (Brasov) et Hermannstadt (Sibiu) fondées par l’ordre des Chevaliers
Teutoniques en 1211, bien que cet ordre ait décliné à partir du XVéme siècle, il
s’était maintenu en Autriche-Hongrie dans la lutte contre les turcs. Puis malgré la
dissolution par Napoléon en 1809 il perdura en Autriche au cours du XIX éme
siècle et devint au XXéme un ordre de charité.
La ville d’Hermannstadt (Sibiu) est peuplée de nouveaux émigrants allemands au
XVIIIéme siècle pour entretenir la langue allemande et la
culture, Rohrbach (Rodbav) se trouve exactement près de
Soars sur la route qui va d’Hermannstadt (Sibiu) à
Kronstadt (Brasov).
A la naissance de Michel Adolphe Preisser à Rohrbach la
population allemande en 1786 était de 579 habitants, son
acte de baptême est enregistré à l’église Saint Michael.
C’est dans son dossier militaire au fort de Vincennes, que
nous avons découvert ses origines et la date de son mariage
du 21/05/1819 à Mannheim Grand Duché de Bade avec Catherine Zentz, née en 1795 à
Schweighouse am Oder à côté de Strasbourg.
Il est incorporé comme “musicien gagiste” le 25/08/1819 dans le 2 éme Régiment d’Artillerie à pied à Metz
(57). Il va parcourir la France avec ce régiment jusqu’au 31/03/1827, il change de régiment en s’engageant
dans le 8 éme Régiment d’Infanterie Légère à Thionville (57) le 04/04/1827.
C’est dans son dossier de demande de naturalisation déposé le 21/07/1848 au ministère de
la Justice, que nous avons pu éclaircir son parcours, il aura six enfants : Sophie Gertrude en
1819 à Metz (57) Louis Adolphe Henri en 1821 à Auxonne (21) Joséphine Emilie en 1825 à
Strasbourg (67) Rosalie Claire en 1829 à Strasbourg (67) Achille Amable Adolphe en 1836 à
Givet (08) Dominique Adolphe en 1847 à Châlons sur Marne (51) alors que sa femme est
décédée en 1841 à Strasbourg !...
Nous savons que le 2ème Régiment d’Artillerie a séjourné en 1821 à Valence (26) peut-être
découvrirons-nous un jour une naissance Preisser dans la Drôme!!!
Avec le 8 éme Régiment d’Infanterie Légère de Thionville (57) il participa à des concours de
musique militaire, qu’on appelait “concours d’harmonie”, la composition et l’interprétation
étaient importantes et le résultat apportait la gloire au régiment.
Dans son dossier de demande de naturalisation se trouvent des lettres de soutien dont une écrite par le
Maire de la commune où il habitait à ce moment-là et une autre par le Conseil d’Administration du 8 éme
Régiment d’Infanterie Légère, celle-ci nous révèle qu’il était un fin musicien :
....“ Michel Adolphe Preisser a servi dans le corps en tant que chef de musique, en cette qualité, il s’est
constamment fait remarquer par son zèle, son goût et ses talents, excellent musicien, fort exécutant sur
plusieurs instruments, bon compositeur, il est auteur de différents morceaux adoptés dans l’armée et
notamment celui intitulé : “les Trois Journées”
C’est sous sa direction que la musique du Régiment a obtenu dans les Concours d’Harmonie de Dinant
(Belgique) en 1834 le Prix d’Honneur et en 1835 le 1er Prix, les diplômes et les médailles décernés à cette
occasion à la Musique du 8 éme Régiment
d’Infanterie et conservés dans ses
archives, portent ce qui suit :
a obtenu ces prix à l’unanimité pour la
perfection et la rigueur de son exécution”.
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Il quitte définitivement l’armée le 23/07/1837 et il s’installe comme professeur de musique à Altkirch (68)
d’où partira sa lettre de demande naturalisation en 1848 soutenue d’un courrier du Maire qui le présente
comme Maître de musique digne de devenir français.
Son fils, Louis Adolphe Henri Preisser militaire, brigadier de musique au 2 ème Régiment de Dragons, se
marie à Meaux (77) avec Emilie Barthélémy le 02/09/1852, nous trouvons dans l’acte de mariage un acte de
consentement notarié du 15/06/1852 de maître Robin de Châtillon sur Seine (21) de son père Michel
Adolphe Preisser, professeur de musique.
Cet acte correspond aux sommations respectueuses que faisaient les futurs mariés lorsque leurs parents
n’étaient pas présents lors de la cérémonie.
Lorsque, par les hasards extraordinaires de la généalogie nous découvrons l’acte de mariage du 15/07/1862
à Rennes (35) de sa fille Sophie Gertrude Preisser, lingère à Metz (57), avec Julien Jouault (menuisier, peutêtre un cousin des Kervella de mon ascendance!) alors qu’elle a bientôt 43 ans, elle présente , elle aussi, un
acte de consentement notarié du 23/04/1862 de maître Bonnefoy à Lorgues (83) de son père Michel
Adolphe Preisser,professeur de musique.
Nous en concluons que cet ancêtre a vraiment eu la bougeotte, né en Transylvanie, comme musicien gagiste
il a parcouru la France avec ses deux régiments, puis il est devenu professeur de musique en Alsace, ensuite
en Bourgogne et enfin, nous découvrons qu’il finit sa vie dans le sud de la France au soleil... C’était un
européen avant l’heure!
Le 14/05/1866 Michel Adolphe Preisser, professeur de
musique décède à l’hospice de Lorgues dans le Var (83),
les déclarants se présentent comme amis du défunt, ils
connaissent ses origines lointaines car ils citent le nom
de ses parents là-bas en Transylvanie à Hermannstadt.
Nous avons obtenu cet acte grâce à l’aide de Pierre T.
adhérent de notre cercle de généalogie, ce qui nous a
évité un long déplacement et que nous remercions.
Quel parcours! Michel Adolphe Preisser est l’aîeul à la
4éme génération de mon époux Jacques Preisser, il est
né en Transylvanie en 1791, devenu français en 1848, à
57 ans, il décède en 1866, à 75 ans à Lorgues dans le
Var, loin de sa famille.
Nous avons lu sa description physique dans son dossier conservé à Vincennes il mesurait 1m71, il avait le
visage marqué par la petite vérole, il fut Musicien Gagiste puis Maître de musique.
Il a eu au moins 6 enfants, le seul pour l’instant dont nous connaissons la descendance,
c’est Louis Adolphe Henri Preisser qui a été lui aussi musicien militaire, tout d’abord dans
un Régiment de Dragons puis comme Brigadier Trompette, il a participé à la bataille de
Solférino avec le Régiment des Cuirassiers de la Garde Impériale de Napoléon III et il a
obtenu la Médaille Militaire d’Italie.
Adolphe Paul Preisser, comptable, fils de Louis Adolphe et petit-fils de notre musicien
gagiste, a perdu deux garçons à la guerre de 1914/1918 : Adolphe Henri Preisser le
18/09/1914 et Paul Alphonse René Preisser le 09/09/1918.
J’ai raconté cet épisode familial dans un article précédent de notre bulletin, c’est le grandpère de mon époux Jacques Henri Marie Preisser.
Il n’y a plus de militaire dans la famille, et la qualification musicale est devenue “musicien
amateur” quoique à la cinquième génération?... nos enfants :
http://www.starloops.net/sl_company.php?language=fr&starloops_sid=cd8cefd013b51679769df39479e45878
Danielle Preisser
recherches:
les soldats d’Empire au quotidien
J.P Mir éditions et culture
la musique militaire ...... par Thierry Vette http://www.associationsuchet.com/article-596895.html
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Patrick Ricaud
« La vie dans les provinces du sud-ouest au XVIIe siècle » par Yves-Marie Bercé
Laurent Joubert, issu des écoles de médecine de Montpellier, exerça très longtemps son
métier en Agenais.
Il composa un recueil des Erreurs populaires et propos vulgaires touchant la médecine et le
régime de santé, qui fut publié pour la première fois à Bordeaux en 1578, puis réimprimé au
commencement du XVIIe siècle. Il y avait aussi Louis Guyon, dont le cours de médecine fût
réédité tout au long du siècle pour son expérience médicale en Limousin et Périgord.
Que nous apprennent t-il du quotidien de nos ancêtres ?
« Les matrones ou lavandières s’attribuent cette prérogative de savoir mieux juger du pucelage que nous ou
que les chirurgiens, d’autant qu’elles y sont plus exercées et duites que les hommes ayant familiarité et accès
libre avec les filles entières ou corrompues, qui se communiquent plus volontiers aux sages-femmes qu’aux
hommes encore qu’ils soient plus sages. »
Ici Joubert parlait des expertises des matronnes en matière de virginité.
Quand on passe au chapitre des naissances, là cela dépasse les bornes :
« Les vieilles matronnes et lavandières veulent être reconnues pour devineresses et font des suffisantes à
merveille. »
« Les fils se conçoivent mieux après avoir bien dormi, tandis que au sortir de la taverne, après avoir dépensé
trois jours de gain à boire et crapuler, on ne conçoit que des filles. »
Est-il vrai « qu’on puisse cognoistre aux nœuds des cordes de l’arrière faix combien d’enfants aura la femme
qui accouche ? » Les matronnes agenaises le croyaient. Elles reconnaissaient autant d’enfants à venir que de
rides sur le cordon, devinaient leur écart et prévoyaient leur sexe d’après la couleur. Si la naissance avait lieu
en pleine lune, le prochain enfant serait un fils et, en nouvelle lune, une fille.
Les soins de l’accouchée et du nouveau-né ne suscitaient pas moins d’opinions. La femme en mal d’enfant
était invitée à enfiler les culottes du mari, à poser sur son ventre le bonnet du mari, ou à s’asseoir sur le fond
d’un chaudron tiédi au feu.
Le cordon d’une fille, une fois coupé, était conservé, séché et pilé, pour lui servir, quand elle serait grande,
de philtre d’amour. Tout comme autrefois au jeune Henri de Navarre, les matrones donnaient aux nouveauxnés un peu d’huile et de sucre, et aussi une cuillerée de vin et une gousse d’ail « pour les y accoustumer de
bonne heure et faire qu’il soient moins sujets à la
vermine » .
L’usage était de suralimenter la jeune mère : « les
bonnes femmes allèguent pour leur raisons que la
matrice est vuide et qu’il la faut remplir. » Dans
certains cantons, il était mal vu que l’accouchée sorte
de chez elle avant le vingt et unième jour.
Louis Gyon soigna pour une hernie de la matrice la
femme d’un parcheminier d’Uzerche. La
parcheminière resta ainsi dix-sept mois, travaillant
dans la boutique, portant son enfant et, « par nécessité
et pauvreté », faisant des lessives. « De honte, elle
n’osait demander secours ; en ayant esté adverti par
quelque honnête femme, écrit Guyon, par charité, je
la guéris.
En accord avec les confesseurs, les médecins dénonçaient l’habitude de faire coucher les petits enfants entre
les parents, au risque de les étouffer ou de les contaminer. Dans, les campagnes, les femmes allaitaient leurs
enfants tant qu’elles avaient du lait et, si possible, plus longtemps les garçons que les filles. D’ordinaire, la
fille était sevrée à dix-huit mois alors que les garçons restaient à la mamelle jusqu’à deux ans.
Ce très riche recueil d’adages, d’astuces et d’usages – qu’ils nous paraissent judicieux ou absurdes – permet
de révéler tout un pan de la vie domestique, en grande partie ignorés des sources écrites.
Patrick Ricaud
Cercle Généalogique de Villepreux
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Soindres (78597) commune rurale du Mantois
Christian Bony
3 ème partie
Ménage N°17
Fossé Pierre François cultivateur 27 ans
Tarlay Rosalie cultivatrice 20 ans
Fossé Désiré Magloire 1a3
Pierre Fossé et Françoise Mallevre d’où :
Pierre Joseph Fossé vigneron né à Vilette qui épouse Marie Catherine Josseaume le 6 juillet 1802 à Soindres,
d’où :
Pierre François Fossé cultivateur de Vert qui épouse Rosalie Aimée Désirée Tarlay à Jouy-Mauvoisin le 17
novembre 1834, d’où :
Désiré Magloire Fossé né le 17 juin 1835 à Soindres.
Jean Evangéliste Tarlay cultivateur né à Magnaville (78354) épouse Aimée Lucie CRESTÉ fille de vigneron de
Jouy-Mauvoisin, le 10 mars 1813 à Jouy-Mauvoisin (78324), d’où :
Rosalie Aimée Désirée TARLAY née le 1er avril 1816 à Jouy-Mauvoisin (78324).
Ménage N°18
Martin Silvain maçon 36 ans
Deslandre Victoire couturière 39 ans
Martin Héloïse Félicitée 13 ans
Martin Clément Frédéric 19 mois
Silvain Martin né le 13 novembre 1799 à Soindres, fils de François Martin et de Marie Catherine Bieuville(voir
ménage n°11). Il épouse Victoire Deslandre le 16 janvier 1823 à Magnaville d’où :
Louise Félicité Martin née le 30 septembre 1823 à Soindres.
Clément Frédéric Martin né le 23 novembre 1834 à Soindres S.
Antoine Deslandre cultivateur à Magnaville et Marie Cécile Chevalier d’où :
Victoire Deslandre née le 3 décembre 1796 à Magnaville.
Ménage N°19
Driot Jean Baptiste tisserand 57 ans
Legendre Adélaïde Marie Anne 52 ans
Cousine
Philippe Driot et Thérèse Trouvin d’où :
Jean Baptiste Driot, tisserand de Flacourt (78234) qui épouse Marie Anne Adélaïde Legendre à Soindres le 10
juin 1820.
Marie Anne Adélaïde Legendre est née à Soindres le 2 août 1784, elle est la sœur d’Etienne Legendre ménage n
°27.
Ménage N°20
(Cette famille exploite la grande ferme de Soindres, l’ancienne ferme du château, qui en 1899 possède 235 ha
sur les 519 de la commune. Cette ferme emploie des ouvriers pour la plupart étrangers à la commune , c’est une
population flottante difficile à identifier)
Fréville, Antoine Prosper cultivateur 36 ans
Fréville, Emilie Elize cultivatrice 28 ans
Fréville, François Antoine 7 ans
Rolland Pierre chartier 30 ans
GautierAntoine Théodore chartier 20 ans
Leroux Louis Charles chartier 20 ans
Bieuville Jacques François chartier 23 ans
Cottin Jean-Baptiste berger 39 ans
Barbier Jean François berger 44 ans
Ruffin Henri domestique 23 ans
Lepape Rustique domestique 16 ans
Legendre Jean Louis domestique 13 ans
Daulis Augustine servante 26 ans
Daulis Elisabeth servante 15 ans
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Vers 1860 Monsieur Fréville, ancien fermier, installe une distillerie dans les bâtiments de la petite ferme. Il y
recrute une vingtaine d’ouvriers, c’est vers cette époque que quelques familles originaires de la Bretagne , familles
souvent nombreuses, viennent s’installer à Soindres. La maison Fréville, tombe en déconfiture en 1868 et beaucoup
d’ouvriers quittent la commune. D’autres restent, c’est le cas de Jean Marie Domalain originaire de Plouagat(22206) et
de Marie Françoise Jossé originaire de Kerpert (22092), il se marient le 24 août 1861 à Soindres et donnent naissance
à Soindres à Marie Armandine Domalain mon arrière-grand-mère qui épouse Eugène Legendre.
Louis Jean François Fréville, laboureur fermier à Villiers-en-Desoeuvre (27696) et Anne Huand’où :
Jean François Fréville, propriétaire et maire de Soindres en 1840 qui épouse Françoise Laurent d’où :
Antoine Prosper Fréville, cultivateur né 15 février 1800 à Flacourt (78234) qui épouse Emilie Elize
Fréville le 4 février 1828 à Flacourt (78234), d’où :
François Antoine Fréville, né le 15 mars 1830 à S Soindres
Jean Baptiste Fréville cultivateur de Flacourt (78234) et Thérèse Croix, d’où :
Emilie Elise Fréville, née le 26 mai 1807 à Boinvilliers(78072).
Antoine Gautier et Marie Françoise Delaissé d’Auffreville (78031) d’où :
Antoine Théodore Gautier
cultivateur qui épouse Marguerite Apolline Lainé d’où :
Antoine Théodore Gautier charretier né le 11 février 1815 à Soindres
Denis Leroux vigneron et Marie Bourdin d’où :
François Leroux vigneron qui épouse Clotilde Mouton le 28 juillet 1749 à Soindres d’où :
Denis François Leroux vigneron qui épouse Elisabeth Dorothée Levesque le 26 février 1781 à Soindres, d’où :
Charles Louis Leroux journalier qui épouse Marie Catherine Lesimple de Dammartin en Brie
Louis Charles Leroux chartier né le 21 octobre 1815 à Soindres.
Ménage N°21
Cresté Pierre propriétaire 68 ans
Barbier Clotilde 64 ans
Sébastien Cresté vigneron à Jouy Mauvoisin (78324) et Catherine Mallevre, d’où :
Pierre Cresté né le 20 juillet 1767 à Jouy Mauvoisin (78324).
Ménage N°22
Cresté Pierre le jeune cultivateur 48 ans
Cresté Désirée Sophie 16 ans
Jacques Cresté et Marie Catherine Hubert d’où :
Pierre Cresté né à Jouy Mauvoisin (78324) le 13 janvier 1789 et décédé le 7 novembre 1842 à Soindres. Il
épouse Sophie Dieudonné Cresté à Soindres le 4 décembre 1817 d’où :
Sophie Désirée Cresté née le 30 mai 1820 à Soindres.
Sophie Dieudonné Cresté fille de Pierre Cresté et de Barbier Clotilde Véronique (Ménage n°21), née le 22
août 1794 à Soindres.
Ménage N°23
Patu Jacques cultivateur 37 ans
Vathonne Marie Madelaine cultivatrice 37 ans
Patu Etienne Alphonse 14 ans
Patu Louise Désirée 9 ans
Patu Victorine Angélique 7 ans
François Patu et Barbe Moraine d’où :
Adam Patu qui épouse Marie Soinard le 28 octobre 1717 à Soindres, d’où :
Pierre Patu jardinier de Monsieur Savalete seigneur de Soindres qui épouse Madeleine Michaux originaire de
Doinville diocèse de ROUEN le 9 septembre 1749 à Soindres, d’où :
Christophe Albert Patu qui épouse en juin 1796 à Auffreville-Brasseuil (78031), Gasguin Marie Christine d’où :
Jacques Patu né le 12 février 1799 à Soindres. Il épouse Marie Madeleine Vathonned’où :
Etienne Alphonse Patu né le 10 juillet 1822 à Soindres.
Louise Désirée Patu née le 26 juillet 1827 à Soindres.
Marie Angélique Victorine P Patu née le 16 décembre 1828 à Soindres.
Ménage N°24
Josseaume Pierre jardinier 75 ans
Perron Geneviève cultivatrice 50 ans
Josseaume Rose Geneviève 15 ans
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Pierre Josseaume et Marie Pigis d’où :
Louis Josseaume jardinier de Magnanville (78354) qui épouse Madeleine Duchesne le 3 février 1728 à
Soindres d’où :
Pierre Josseaume journalier et Marie Bieuville d’où :
Pierre Josseaume né le 20 novembre 1758 à Soindres.
Ménage N°25
Enot François garde chasse 70 ans
Gallais Madelaine Angélique cultivatrice 39 ans
Cousine
Enot Jules Alexandre 12 ans
Cousin
Antoine Enot vigneron de Guerville (78291) et Michelle Dumuret d’où :
Nicolas Enot, journalier, vigneron, né à La Brosse commune de Guerville (78291) charretier à Soindres. chez le
fermier Peron épouse Marie Françoise Delandreà Soindres. le 20 novembre 1764 d’où :
François Enot garde chasse de Monsieur le baron Robillard, puis débitant de tabac, né le 14 août 1765 à
Soindres. Il épouse en seconde noce Madeleine Angélique Gallais ( le 30 juin 1818 à Soindres, d’où :
Jules Alexandre Enot T né le 29 avril 1824 à Soindres.
Jean Gallais (Sosa n°2394) et Elisabeth PartelL (Sosa n°2395) d’où :
François Gallais ( qui épouse Jeanne Hélouin le 30 juin 1687 à Soindres d’où :
Jean Gallais ( marchand qui épouse Louise Noblet le 17 février 1727 à Soindres d’où :
Louis François Gallais ( marchand de bestiaux qui épouse Marie Anne Leroux le 7 février 1752 à Soindres
d’où :
Claude François Gallais ( cultivateur qui épouse Marie Madeleine Patu le 9 février 1790 à Soindres d’où :
Madeleine Angélique Gallais ( née le 13 février 1797 à Soindres.
Ménage N°26
Jonot Catherine Charlotte (Sosa n°73) journalière 47 ans veuve Legendre (Sosa n°72)
Legendre Léon charpentier 18 ans
Cousin
Legendre Jules 10 ans
Cousin
Legendre Agathe couturière 15 ans
Cousine
Legendre Eugénie honorine 4 ans
Cousine
Louis Jonot charron, épouse Marie Marguerite Martinguet, d’où :
Philippe Jonot charron, qui épouse Marie Cottin à v (78192) le 16 juin 1727, d’où :
Claude Jonot, journalier, vigneron qui épouse Marie Boudin à Dammartin-en-Serve (78192) le 1er juillet 1755
d’où :
Jacques Jonot, tailleur d’habits, vigneron, boulanger, qui épouse Marie Catherine Charlotte Canu à v (78192)
le 20 juillet 1788 d’où :
Marie Anne Charlotte JONOT (Sosa n°73), née le 13 juin 1789 à Dammartin-en-Serve (78192), mariée le 8
juillet 1812 à v (78192) avec louis Gabriel Legendre (Sosa n°72) charpentier décédé le 24 mai 1832 à Soindres, d’où :
Léon Etienne Legendre né le 11 octobre 1818 à Soindres.
Charles Jules Legendre né le 26 avril 1826 à Soindres.
Françoise Agathe Legendre née le 26 février 1821 à Soindres.
Eugénie Honorine Legendre née le 3 août 1832 à Soindres.
Ménage N°27
Legendre Etienne officier en retraite 55 ans
Cousin
Gasguin Christine rentière 65 ans
Jean Legendre (Sosa n°1152) et Catherine Eschard (Sosa n°1153) de Saint-André-de-L’Eure (27507) d’où :
François Legendre(Sosa n°576) qui épouse Louise Leclerc (Sosa n°577) le 22 février 1696 à Villiers--enDesoeuvre (27696), d’où :
Etienne Legendre (Sosa n°288) laboureur, journalier, vigneron, aubergiste, qui épouse Marguerite Pluvinet
(Sosa n°289) le 14 septembre 1735 à Villiers-en-Desoeuvre (27696), d’où :
Louis Denis Augustin Legendre (Sosa n°144) scieur de long qui épouse le 14 juillet 1767 à Soindres Marie Anne
Françoise Ollivier (Sosa n°145), d’où :
Etienne Legendre, charpentier puis militaire (39 ans d’active), sous lieutenant de cavalerie, officier de la légion
d’honneur, né le 10 septembre 1781 à Soindres. Il épouse en seconde noce Christine Gasguin le 30 mai 1820 à
Soindres.
Pierre Gasguin vigneron au BreuilL et Christine Louvigny d’où :
Christian Bony
Christine Gasguin née le 24 octobre 1770 à Breuil-Bois-Robert
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Pierre Maillochon
Liste de mariages à Villepreux (suite)
Prénom Nom Date
évènem.
Métier
Père
Mère
Conjoint
Témoin1
Parenté Témoin2
Charles Marie 14/1/1893 Journalier
Gore
Mariage
Charles
Marie
Eugénie
Marie Gore Françoise Marie
51 ans
Pedron 49 Lemaitre
ans
Louis
Maron 30
ans
Julien Henri
Gouet
6/2/1900
Mariage
Almire
Armand
Gouet
Elisa
Charlotte
Bodelot
Marie
Tante de
Rosalie
l'époux
Bodelot 46
ans
Eugénie
Berthe
Gougnau
3/12/1889
Mariage
Eugène
Pierre
Joseph
Gougnau
47 ans
Auguste
Jean Gouin
Adèle
Jean Baptiste Paul
Josephine Leduc
Eusèbe
Brunot 44
Brunot 47
ans
ans
Oncle
maternel
de
l'époux
Delphis
Eugène
Huron 24
ans
Marie
Josephine
Françoise Julia Ancelin
Sortais 50 18 ans
ans
Ami de
l'époux
François
Boulanger
Gilbert
Lemee 45
ans
Louis
Grandon
Marguerite Eugénie
Auguste
Berry
Adèle Ancelin Gouin 35
ans
Oncle
Paternel
de
l'époux
Louis
Soldat
Gustave
Bouriachon
22 ans
Cocher
Auguste
29/7/1882 Bourrelier
Célestin
Mariage
Gouin 23 ans
Jules
Joannès
Perrot 35
ans
Auguste
Grandon
4/8/1894
Mariage
Maria Elisa
Groener 20
ans
4/8/1888
Mariage
François
Louise
Groener 57 Martel
ans
Jean Frédéric Amédée
Lux 58 ans Martel 44
ans
Henri Félix
Gromont
21/1/1900 Notaire
Mariage
Eugène
Daniel
Gromont
Victorine
Louise
Gilbert 64
ans
Madeleine
Edouard
BeauMarthe Héline Christen 36 Frère de
Eugénie
ans
L'époux
Barbe
Jules
13/5/1882 Charretier
Guillaume 19 Mariage
ans
Jules
Stanislas
Guillaume
46 ans
Marie
Albertine
Josephine Moreau 18
Scelle 44 ans
ans
Eugène
Adolphe
Guittard
12/10/1895 Charretier
Mariage
Hubert
Rosalie
Guittard 71 Bazile 61
ans
ans
Gaston
Eugène
Guyard
28/5/1898 Employé
Mariage
François
Justin
Guyard 64
ans
Josephine
Françoise
Guyard 16
ans
Emile
Célestin
Habert
Tailleur de
Pierres
Marie Julie
Herve
Cousin
Germain
maternel
par
alliance
de
l'épouse
Euphrose
Augustin
Villette 30
ans
Marie Joseph Léopold
Derrien
Adolphe
Chifflet
Emilie
Louise
Alphonsine Albertine
Félicité
Leroy
Pohu 55
ans
20/8/1881 Blanchisseuse Justin
Alphonsine Louis
Mariage
Edouard
Félicité
Paumier 22
Guyard 48 Emilie Pohu ans
ans
38 ans
Eusèbe
Victorin
Leroy 36
ans
14/10/1890 Surveillant
Mariage
Lucien
Blanchart
27 ans
Adolphe
15/11/1902 Facteur Rural
François
Mariage
Pierre Hellio
Jean
Habert 48
ans
Josephine Francine
Morin
Marie
Lelgoualch
Esprit Jean Angélique Marie
Marie Hellio Françoise Clémence
Hamon 58 Bouquet
ans
Gustave
Alphonse
Lamy 23
ans
Parenté
Paul
Jardinier
Joseph
François
Viel 29 ans
Oncle de Charles
l'épouse Martel 48
ans
Ami de
l'époux
Journalier
Charretier
Garde
Forestier
Alexandre Lieutenant
Louis Victor
Chardenet
31 ans
Louis
Clement
Herve 35
ans
Maçon
BeauGeorges
Instituteur
Frère de François
L'époux Hanriat 45
ans
Frère de Eugène
l'époux Joseph
Leroy 34
ans
Gardien de la
Paix
Victor Pohu Aieul de Antoine
Charretier
67 ans
l'épouse Guyard 40
ans
Ami de
l'époux
Jacques
Antoine
Martin 65
ans
Horloger
François
Oncle de Louis Bruno Cordonnier
Hamon 44 l'époux 34 ans
ans