guide pratique européen pour l`insertion professionnelle des
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GUIDE PRATIQUE EUROPÉEN POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES ÉTUDIANTS HANDICAPÉS Sommaire Présentation de DEPOSE................................................ 5 Mobilité des étudiants ................................................... 9 Les aides techniques.................................................... 33 Annexes ..................................................................... 35 Bibliographie .............................................................. 52 Sites Internet .............................................................. 55 Adresses utiles ............................................................ 57 Remerciements ............................................................ 59 2 L ’égalité des chances passe aussi par une information complète et sérieuse sur les possibilités offertes à chacun pour conduire son projet d’étude et professionnel. Ce guide est destiné à faciliter les démarches de toute personne concernée par l’insertion professionnelle des personnes handicapées : étudiants handicapés, professionnels de l’orientation, entreprises, organismes institutionnels… Quant on compare les services offerts aux étudiants handicapés dans les universités françaises on s’aperçoit très vite de la disparité qui existe de l’une à l’autre. Il en est de même entre les différents États de l’Union européenne. Le but de ce guide a été d’essayer de réunir ce qui est épars pour permettre à toutes les personnes intéressées par l’insertion professionnelle des étudiants handicapés d’accéder rapidement à l’ensemble des informations dont elles ont besoin dans le cadre d’un projet d’insertion professionnelle. Nous avons ainsi cherché les éléments disponibles sur la mobilité des étudiants handicapés au sein de l’union européenne, les stages qui leur sont proposés et les modalités mises en place pour faciliter leur accès à l’emploi. Pour chacun de ces thèmes, vous trouverez les principales règles applicables, tant nationales qu’européennes, les organismes auxquels vous pouvez vous adresser, ainsi que les programmes européens. Dans une autre partie nous avons abordé le domaine des aides techniques. et mis en annexes : une bibliographie d’ouvrages et brochures de référence, des adresses utiles, et les principaux sites web pouvant répondre aux sujets abordés dans ce guide. Par ailleurs ce guide traduit en anglais et en allemand sera disponible sur demande sur cédérom. Il pourra aussi être consulté le site web de notre programme. Il faut toutefois préciser que beaucoup reste à faire et que le contenu de ce guide pourra vous paraître insuffisant. Ce constat ne fait que confirmer la nécessité du projet DEPOSE à l’origine de ce guide. Si à la lecture de ce guide vous avez constaté des erreurs ou omissions nous vous remercions de bien vouloir nous les communiquer afin de les prendre en compte dans l’actualisation qui sera faite régulièrement sur le site : http://www.depose.jussieu.fr 3 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés 4 PRÉSENTATION DE DEPOSE Dispositif Européen Pour l’Orientation, les Stages et l’Emploi des étudiants handicapés Il existe une population de personnes handicapées qui sont de plus en plus nombreuses à accéder à l’enseignement supérieur. Cette population devrait orienter ses études en fonction d’un projet professionnel construit et réaliste. Les entreprises ont souvent du mal à connaître cette population tant sur le marché de l’emploi que dans l’enseignement supérieur alors qu’elles recherchent des candidats pour des stages ou des emplois. L’organisation d’échanges entre les étudiants handicapés, les entreprises et les professionnels de terrain est importante pour faciliter l’insertion professionnelle de ces étudiants à besoins spécifiques. Manifestations • Deux journées d’orientation et d’insertion professionnelle dont la première a eu lieu le 8 avril 1999, la seconde le 27 avril 2001. Ces journées seront pérennisées au delà du projet. • Un colloque européen. Présentation du dispositif Journées de l’Orientation et de l’Insertion Professionnelle (JOIP) Pour l’entreprise : opportunité de sensibiliser, de mobiliser des professionnels de différents secteurs autour de l’insertion professionnelle des personnes handicapées, de rencontrer des étudiants de l’enseignement supérieur, des jeunes diplômés en recherche de stage et/ou d’emploi. Pour l’étudiant : opportunité de construire et valider un projet professionnel réaliste prenant en compte - ses aspirations - la réalité du métier et de son environnement 5 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés - la prise en compte de son handicap Ces manifestations permettront une meilleure adéquation des différents besoins. Un accompagnement personnalisé pendant et après le cursus universitaire, la mise en place de stages au niveau national et/ou européen favoriseront l’insertion professionnelle. Tutorat d’entreprise et stages Dans le cadre de ce dispositif différents types de stages ont été et seront organisés : • découverte d’une entreprise, • découverte d’un métier, • validation de projet, • validation de fin d’études… Guide pratique Un guide pratique qui servira d’outil aux étudiants, aux professionnels de l’orientation. aux entreprises, aux organismes institutionnels sera réalisé. Notamment il fera état — autant que possible — de la législation européenne en vigueur, des aides techniques, des relais, des financements des stages… PARTENAIRES Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI) en partenariat avec : • Les universités René — Descartes (Paris V) et Denis — Diderot (Paris VII) • Le Girpeh Île-de-France (Groupement Interprofessionnel Régional Pour la Promotion l’Emploi des Personnes Handicapées) • Universität Karlsruhe (Allemagne) • FEDORA (association européenne) Avec la participation • Entreprises : ADP (Aéroports de Paris), SNCF, CEA Saclay • Communauté européenne, dans le cadre du programme LEONARDO 6 Présentation de Depose • Société mutualiste des étudiants de la région parisienne (SMEREP) • Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF) • Fondation santé des étudiants de France (FSEF). Pour tout renseignement complémentaire Pour les entreprises : GIRPEH Île-de-France Tél. : 01 56 33 18 00 – Fax 01 48 88 98 48 Mel : [email protected] Pour les universités Relais handicap santé – Tél. : 01 44 27 22 42 – Fax : 01 44 27 35 37 Mel : [email protected] 7 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés 8 MOBILITÉ DES ÉTUDIANTS Nous ne traiterons ici que les départs dans un cadre institutionnel (programmes européens) En tant que ressortissant d’un pays membre de l’union européenne, il est possible d’aller étudier dans un pays européen dans les mêmes conditions que les nationaux, ceci en vertu du principe de l’égalité de traitement. Nous savons qu’aujourd’hui le fait d’étudier dans un autre pays facilite l’insertion professionnelle et il est important qu’un étudiant handicapé puisse y accéder comme un autre. Le programme ERASMUS permet d’effectuer une partie de ses études supérieures dans un État membre. Pour cela, il faut qu’un accord existe entre l’établissement d’origine (université, école…) et l’établissement d’un autre État membre. Ce programme permet de se voir attribuer une bourse. Selon l’agence SOCRATESFrance à Bordeaux les étudiants « lourdement handicapés » peuvent bénéficier d’une bourse plus importante et de la présence d’un accompagnateur, à cet effet, des formulaires sont disponibles en début d’année scolaire dans les établissements d’enseignement supérieur. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter l’agence ERASMUS de votre pays (liste disponible sur le site http//:www.infoeurope.fr) Pour rechercher des informations sur les universités européennes proposant un point d’accueil et des aides particulières proposées aux étudiants handicapés, vous pouvez consulter le guide Étudier à l’étranger : guide européen pour étudiants handicapés disponible notamment au Relais handicap et santé de l’université Paris 6. En France les mesures spécifiques prévues pour les étudiants handicapés sont contenues dans la circulaire du 22 mars 1994. Elle prévoit seulement une organisation particulière des examens : tiers temps, interprète en LSF, grossissement des textes, assistance secrétariat, aménagement de la salle ; utilisation de matériel spécifique, autres mesures éventuelles à étudier. Ces mesures sont mises en œuvres selon le handicap de l’étudiant et l’avis médical de la médecine préventive. Mais ceci est insuffisant par rapport aux besoins de certains étudiants et heureusement certaines facultés proposent d’autres aides. Toutes ces mesures sont accessibles aux étudiants ressortissants de l’union européenne (il n’existe pas de texte juridique l’af9 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés firmant), le problème restant un défaut d’information et donc de demande ainsi qu’un manque d’harmonisation entre les établissements. On pourra noter qu’il faut une grande motivation et que le succès du projet dépend fortement de la volonté et des contacts dans les universités européennes du responsable pédagogique de l’étudiant. LES STAGES Il existe plusieurs programmes permettant à des personnes handicapées d’effectuer des stages en entreprises. Nous avons choisi de vous en présenter deux, mais sachez que la liste n’est pas exhaustive. Leonardo da Vinci Ce programme apporte un soutien aux projets pilotes et aux projets de placements et d’échanges. Les étudiants, les jeunes diplômés et les jeunes travailleurs peuvent effectuer un stage d’une durée de 3 à 12 mois dans une entreprise étrangère. Il faut toutefois passer par un organisme (agences pour l’emploi, établissements d’enseignement supérieur, organismes de formation…) Comme pour ERASMUS, les étudiants handicapés peuvent bénéficier d’une bourse supérieure et de la présence d’un accompagnateur. Mais il faut savoir que les démarches de recherche d’une entreprise pouvant les accueillir appartiennent au candidat. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter l’agence LEONARDO. Workable Cette association anglaise a vocation à aider les étudiants handicapés à trouver des stages et ainsi favoriser leur insertion professionnelle. Dans le cadre d’un projet LEONARDO, elle a essayé de développer son action dans d’autres pays européens. Aujourd’hui, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas et l’Autriche y participent. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : Workable 67-71Goswelle road London EC1V 7EP Tél. : 02 076 083 161 http//:www.workable.co.uk 10 Mobilité des étudiants En France, deux associations d’entreprises aident les étudiants handicapés dans leur recherche de stage. Là aussi, la liste n’est pas exhaustive. Tremplin C’est une association française fondée en 1992 par Elf, Total, Rhône-Poulenc et IBM, afin de favoriser l’intégration d’étudiants handicapés dans les 16 entreprises associées au projet, en leur proposant des stages et des contrats d’apprentissage. Ce projet s’adresse aux étudiants possédant au minimum le bac. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : Tremplin Tour Neptune Place de la Seine 20 92082 Paris la Défense CEDEX 20 Tél. : +33 1 46 98 09 58 GIRPEH Île-de-France Groupement de 50 grandes entreprises créé en 1977 dans l’objectif de promouvoir l’emploi des personnes handicapées, le GIRPEH Île-de-France mène des actions de conseil et de formation — sensibilisation auprès des entreprises, ainsi que des actions d’orientation et de conseil professionnel vis à vis des étudiants handicapés. Par ailleurs, le GIRPEH Île-de-France organise en partenariat avec les universités Paris 5, 6 et 7 des journées annuelles de rencontres et d’échanges entre étudiants handicapés et professionnels des entreprises. Enfin, le GIRPEH Île-de-France diffuse les offres de stages des entreprises ainsi que les demandes de stage des étudiants. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : GIRPEH Île-de-France 175, boulevard Malesherbes 75017 PARIS Tél. : +33 1 56 33 18 00 Fax : +33 1 48 88 98 48 E mail : [email protected] 11 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés L’EMPLOI Législation européenne Selon l’article 48 du Traité de Rome et le règlement CEE n° 1612/68 du Conseil relatif à la libre circulation des travailleurs à l’intérieur de la communauté, le principe clef régissant les conditions d’accès à l’emploi est l’égalité de traitement avec les nationaux. En tant que travailleur, vous bénéficiez également d’un droit de séjour tout comme les membres de votre famille. Il vous faut toutefois demander une carte de séjour. Concernant la sécurité sociale, les dispositions communautaires ne visent pas à harmoniser les régimes, mais à les coordonner. En effet, ces règles sont destinées à protéger les droits de sécurité des personnes se déplaçant dans l’union, notamment ceux concernant la maladie et la maternité, les accidents du travail et les maladies, l’invalidité, la vieillesse, le décès, les indemnités de chômage ainsi que les allocations familiales. L’égalité de traitement garantit que l’on dispose des même droits et que l’on est soumis aux même obligations que les ressortissants de son État d’accueil. Concernant les avantages sociaux, c’est à dire selon l’arrêt Meint du 27 novembre 1997, ceux qui, liés ou non à un contrat d’emploi, sont généralement reconnus aux travailleurs nationaux et dont l’extension aux travailleurs ressortissants d’autres États membres apparaît comme apte à faciliter leur mobilité à l’intérieur de la Communauté. Donc le travailleur handicapé pourra, le cas échéant bénéficier d’une allocation si elle est accordée par un État membre à ses propres ressortissants. L’insertion professionnelle des personnes handicapées fait partie des préoccupations de l’union européenne et ce notamment depuis la résolution du Conseil du 21 janvier 1974 qui prévoit dans son programme d’action sociale un programme pour la réintégration professionnelle et sociale des personnes handicapées. La recommandation du Conseil du 24 juillet 1986 demande aux États membres de s’attacher particulièrement à la formation professionnelle, à l’accès à l’emploi et au maintien dans l’emploi des personnes handicapées. Arrive ensuite le programme d’action HELIOS (1988-1996) qui favorise l’échange d’expériences et d’informations entre les États membres Dans la charte européenne révisée de 1996 article 15 les Parties se sont engagées à favoriser l’orientation, la formation et l’insertion professionnelle des personnes handicapées. Le problème étant de savoir combien d’États membres se considèrent liés par cet article qui n’est pas obligatoire. 12 Mobilité des étudiants Le véritable changement dans le rôle de l’union européenne concernant l’emploi des personnes handicapées vient de la résolution du 20 décembre 1996 qui souligne que même si la responsabilité s’agissant de l’égalité des chances incombe aux États membres, la communauté européenne peut contribuer de manière significative à promouvoir la coopération entre les États membres ainsi qu’à encourager l’échange et le développement de meilleures pratiques dans la communauté et dans le cadre des politiques et actions des organes communautaires eux-mêmes. Cette résolution a été suivie de l’insertion de l’article 13 dans le Traité d’Amsterdam qui confère expressément et pour la première fois à l’union le pouvoir d’agir dans le domaine du handicap. D’autre part plusieurs programmes sont actuellement en place en faveur de l’emploi comme EQUAL dont l’objectif est la coopération transnationale pour la promotion de nouveaux moyens de lutte contre toutes les formes de discrimination et d’inégalités liées au marché du travail. Il existe par ailleurs un programme d’aide à la mobilité des travailleurs au sein de l’union européenne : EURES. Dans chaque pays il y a des euroconseillers dans les agences pour l’emploi qui sont prêts à vous aider dans vos démarches. Ces personnes peuvent aider une personne handicapée au même titre qu’une autre mais le constat actuel est qu’il y a peu de demande. LÉGISLATIONS NATIONALES ALLEMAGNE Politique de l’emploi des personnes handicapées Le modèle allemand est très proche du modèle français, ce dernier en étant en partie issu. La loi de 1987 s’inspire fortement de la loi allemande de 1974, révisée en 1986 puis en 1991. Les principes fondamentaux de la politique allemande en faveur de l’insertion professionnelle des personnes handicapées se trouvent formulées dans le Livre I du Code social et dans la loi sur l’harmonisation des prestations de réadaptation qui est applicable aux organismes de l’assurance maladie, de l’assurance accidents et de l’assurance invalidité et vieillesse, aux organismes responsables de l’indemnisation sociale ainsi qu’à l’Office fédéral de l’Emploi. En vertu de ces dispositions, les prestations et mesures médicales, professionnelles et complémentaires destinées à la réadaptation des personnes handicapées doivent viser prioritairement leur insertion dans une activité professionnelle et dans la société. 13 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés La mise en place de ces dispositions a suscité la création d’un réseau très important d’institutions et de services de réadaptation professionnelle qui vise à fournir l’assistance nécessaire en tenant compte des besoins particuliers de chaque personne handicapée, en répondant à ses besoins spécifiques par un ensemble de mesures et de moyens appropriés. La loi prévoit également l’obligation pour toutes les entreprises publiques et privées comptant au moins 16 salariés, de réserver 6 % de leurs postes aux personnes gravement mutilées ou de payer un versement compensatoire de 102 euros par mois pour chaque emploi réservé non occupé. La loi prévoit également une protection spéciale des personnes gravement handicapées contre les licenciements (il faut une approbation préalable), la défense de leurs intérêts ainsi que des possibilités d’assistances spéciales. Sécurité sociale Tous les travailleurs salariés sont en principe affiliés à l’assurance retraite, maladie, soins de santé, accident et chômage de même que certaines catégories de travailleurs indépendants. Pour des renseignements complémentaires - Pour des questions sur l’emploi : Bundesanstalt fuer Arbeit regensburger strasse 104 D90327 NURNBERG (0049-911) 1 795 361 Il est également compétent pour l’évaluation de l’aptitude au travail des personnes handicapées et l’assistance technique en cas de création de poste pour travailleur handicapé. - Sur des questions de la Sécurité sociale : AOK Bundesverband Deutsche Verbindungsstelle Krankenversicherung Ausland Postfach 200344 D 53170 BONN (0049 – 228) 95 300 14 Mobilité des étudiants AUTRICHE Politique de l’emploi des personnes handicapées Le modèle autrichien est très proche du modèle allemand. La loi du 11 décembre 1969 modifiée sur le placement des invalides oblige les entreprises à embaucher un handicapé (incapacité de plus de 50 %) pour 25 employés ou verser un montant compensatoire de 149 euros par mois. Cette taxe est versée à un fonds de compensation géré par le Ministère fédéral de l’administration sociale et servant à financer des mesures d’assistance en faveur des personnes handicapées, à adapter les emplois et à créer des ateliers protégés dotés des instruments et appareils spéciaux qui leur permettent de participer à la vie active. La rémunération des travailleurs handicapés ne doit pas être réduite du fait de leur invalidité. La loi fédérale sur la promotion du marché du travail du 12 décembre 1968 modifiée comprend toute une gamme de mesure visant à créer les conditions les meilleures sur le marché du travail. Parmi les mesures prévues figurent des aides aux personnes dont l’infirmité compromet les chances sur le marché du travail : • les invalides bénéficient d’un régime de faveur en matière de placement. • l’aménagement des lieux de travail est à la charge du Trésor Public. • les personnes handicapées de toutes les aides communes en matière de promotion du placement et de sécurité de l’emploi • des subventions sont accordées pour créer de nouveaux postes et assurer l’emploi des personnes handicapées. Sécurité sociale Le système de sécurité sociale autrichien se compose d’un régime pour travailleurs salariés et d’un régime pour travailleurs indépendants auxquels il est obligatoire de s’affilier. Pour des renseignements complémentaires Bundesministerium fuer arbeit und soziales Stubering 1 A 1010 Wien (0043-1-) 711 000 15 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés BELGIQUE Politique de l’emploi des personnes handicapées Il n’y a pas d’obligation d’emploi pour les entreprises en Belgique (la loi de 1963 n’a jamais été mise en place). Il y a cependant des postes réservés au sein de la fonction publique. Un décret de 1993 pose le principe de la régionalisation de la politique d’aide aux personnes handicapées. Depuis 1997 il existe 4 fonds : un pour la communauté flamande : Vlamms Fonds voor de Sociale Integratie van Personen met een Handicap, un pour la communauté francophone habitant en région wallonne : agence wallonne pour l’intégration des personnes handicapées, un pour la communauté francophone habitant Bruxelles : Fonds bruxellois francophone pour l’Intégration Sociale et Professionnelle des Personnes Handicapées et un pour la communauté germanophone : Dienstestelle der Deutschsprachigen Gemeinschaft fur Personen mi einer Behinderung. Ces fonds sont compétents concernant l’orientation, la formation et l’intégration professionnelle des personnes handicapées. Chacun propose des programmes pouvant être différents, c’est pourquoi nous vous invitons à les consulter pour plus de renseignements. Le gouvernement fédéral est lui compétent s’agissant de la sécurité sociale et du droit au travail. Aujourd’hui l’emploi des personnes handicapées est inscrit au programme sur l’emploi des personnes en difficulté du Ministère du travail. Sécurité sociale Le système belge de sécurité sociale comporte deux régimes obligatoires : un pour les travailleurs salariés (la démarche d’inscription incombe à l’employeur) et un pour les travailleurs indépendants. Pour plus de renseignements • sur l’emploi : Ministère de l’emploi et du travail Belliardstaat, 53 Bruxelles 1040 (+32 2) 233 46 89 16 • sur la Sécurité sociale Ministère des affaires sociales 3c, rue de la vierge noire 1000 Bruxelles (+32 2)509 81 47 N° de l’administration des prestations aux handicapées : (32 2) 548 08 00 (francophones) (32.2) 548 08 10 (néerlandophone) (32.2) 548 08 20 (germanophone) Mobilité des étudiants DANEMARK Politique de l’emploi des personnes handicapées Dans ce pays les mesures pour les personnes handicapées sont basées sur un principe de solidarité. La loi de 1970 donne la préférence aux mesures assurant un accès au milieu ordinaire d’éducation, de formation, de travail et d’habitation. La loi de 1974 sur l’assistance sociale a aboli l’essentiel des législations spécifiques et a placé les personnes handicapées sur un pied d’égalité avec les autres groupes ayant besoin d’une aide de la collectivité. Cependant les autorités publiques sont obligées de donner priorité aux personnes handicapées qui ne trouvent pas d’emploi dans les entreprises privées à condition qu’elles soient capables d’exécuter le travail en question. Dans le secteur privé, ont été mis en place des programmes proposant la prise en charge par le service d’emploi public de 50 % des charges correspondant à l’emploi d’un travailleur handicapé durant les six premiers mois de son embauche. Cette prise en charge doit diminuer en fonction de l’augmentation de la capacité de travail du bénéficiaire. Par ailleurs une loi de 1990 permet aux communes de lutter contre le chômage des plus défavorisés par des subventions à l’embauche, des dispositions de placement et des cours de formation. Sécurité sociale Il y a un régime pour les travailleurs (divisé entre salariés et indépendants) et un régime couvrant tous les résidents (assurance maladie par exemple). Pour le régime des travailleurs la démarche d’inscription incombe au travailleur lui-même. Pour plus de renseignements • sur l’emploi : Arbejdsministeriet Holmens Kanal 22 1060 Kobenhavn K (+43 33) 92 59 00 • sur la Sécurité sociale Socialministeriet Holmens Kanal 22 1060 Kobenhavn K (+43 33) 92 93 00 17 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés ESPAGNE Politique de l’emploi des personnes handicapées La constitution de 1978 reconnaît le droit des personnes handicapées au travail et au plein emploi. La loi sur l’intégration sociale des handicapés comme finalité de la politique de l’emploi des personnes handicapées leur insertion en en milieu ordinaire du travail ou à défaut en milieu de travail protégé. Les entreprises de plus de 50 salariés sont tenues de réserver 2 % des postes aux personnes handicapées (3 % pour les entreprises publiques). Pour bénéficier de cette mesure il faut avoir été reconnu comme handicapé par les départements de santé et services sociaux des régions autonomes. Ces derniers sont également chargés d’évaluer les compétences. Par ailleurs l’État peut accorder des subventions et des réductions de charges sociales aux entreprises prenant des mesures pour embaucher des personnes handicapées ou de réembaucher leurs propres salariés à la fin de leur période de convalescence. Sécurité sociale Dans le système espagnol les cotisants relèvent soit du régime général, soit de régimes spéciaux (travailleurs agricoles, de la mer…) pour plus de renseignements • Sur l’emploi Institut National de l’Emploi c/Condesa de Venadito, 9 28027 Madrid (+34 1) 585 98 35 • Sur la Sécurité sociale Pour l’inscription : Direccion General de la tresoria general de la seguridad social Plaza de los Astros 5-7 28007 Madrid (+34 1) 91 503 80 00 • Pour les prestations complémentaires pour les personnes handicapées : Instituto de migraciones y servicios sociales Ginzo de Limia 58 28029 Madrid 18 Mobilité des étudiants FINLANDE politique de l’emploi des personnes handicapées En Finlande le principe est que chaque citoyen a droit au travail. Les mesures concernant les personnes handicapées sont inclues dans le système général des services sociaux. La constitution finlandaise énonce toutefois un principe de non-discrimination notamment fondée sur le handicap. Il n’y a donc pas de législation spécifique pour les personnes handicapées mais le secteur associatif dans ce domaine est très puissant. Des subventions peuvent être accordées en faveur de l’emploi des personnes handicapées mais ceci uniquement à la discrétion des autorités de l’emploi. Sécurité sociale Les services sociaux et sanitaires relèvent généralement de la compétence des communes. Il existe deux régimes : le régime général basé sur la résidence et le régime professionnel contributif. Pour en bénéficier il faut s’inscrire au bureau de l’État-civil. pour plus de renseignements • Sur l’emploi Työministerio Tyovoimapalveluosasto PL 30 00101 Helsinki (+358 9) 18 561 • Sur la Sécurité sociale Kansanelakeloitos (institut d’assurance sociale) Koskelantre 5 PL 82 00601 Helsinki 09 777 01 19 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés FRANCE politique de l’emploi des personnes handicapées Dès la fin de la première guerre mondiale, des mesures ont été mises en place, en France, pour l’emploi des infirmes. La loi d’orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 reconnaît que l’État a le devoir de promouvoir l’insertion socio économique des personnes handicapées. Pour cela il doit financer des services d’assistance économique et matérielle et une garantie des ressources. Par ailleurs est décrété l’institution des commissions pour l’évaluation du handicap et pour l’orientation de la personne handicapée (COTOREP). Cette loi prévoit en outre la création d’ateliers protégés et des Centres d’Aide par le Travail. Puis la loi en faveur de l’emploi des personnes handicapées du 10 juillet 1987 va fixer tous les points fondamentaux de la politique pour l’emploi des personnes handicapées dans le marché du travail ordinaire : - les établissements de plus de 20 salariés l’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics autres qu’industriels et commerciaux doivent employer des travailleurs handicapés à hauteur de 6 % de leur effectif total. Ces entreprises peuvent se libérer de leur obligation en versant une contribution volontaire au Fonds de développement pour l’insertion professionnelle des personnes handicapé géré par l’AGEFIPH. Ce dernier, issu de la loi de 1987, favorise l’accès et le maintien dans l’emploi en milieu ordinaire de travail des personnes handicapées. - elle prévoit des subventions de l’État aux entreprises qui emploient des travailleurs handicapés et aux personnes handicapées qui veulent commencer un travail autonome - ainsi que des aides pour la réinsertion et la réhabilitation des handicapés et des travailleurs victimes d’accidents du travail. Concrètement, pour bénéficier de ces mesures il faut être reconnu travailleur handicapé par la COTOREP et ceci même pour un ressortissant de l’union européenne qui aurait été reconnu travailleur handicapé dans son pays d’origine. La COTOREP a aussi pour mission, dans sa deuxième section, d’apprécier le taux d’invalidité, l’orientation et l’admission éventuelle dans un établissement spécialisé, et peut déclencher l’accès à l’Allocation Adulte Handicapé. La commission devant être saisie est celle du lieu de résidence du demandeur (en général les COTOREP se situe dans les préfectures) 20 Mobilité des étudiants Il faut savoir également que la COTOREP travaille avec l’ANPE afin de favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapés dans le marché du travail ordinaire. La loi du 12 juillet 1991 a elle, renforcer protection des personnes en raison de leur état de santé ou de leur handicap. Deux autres lois ont favorisé l’insertion des personnes handicapées : la loi du 13 juillet 1991 sur l’accessibilité, notamment des lieux de travail et la loi du 31 décembre sur l’obligation de reclassement quelle que soit l’origine de la maladie ou du handicap. Les travailleurs handicapés bénéficient en outre de toutes les mesures publiques d’aides à l’emploi et à la formation professionnelle, au même titre que les autres publics en difficultés. Concernant la rémunération, le salaire doit être égal à celui d’un salarié valide accomplissant les mêmes tâches sauf lorsque le rendement professionnel est diminué. C’est la COTOREP qui fixe le pourcentage d’abattement qui pourra être appliqué. En cas de licenciement, la durée du préavis applicable peut être doublée sans que cette mesure puisse avoir pour effet de porter le délai au-delà de 3 mois. Un bref historique des lois concernant les personnes handicapées est présenté dans un tableau en annexe I. Sécurité sociale Le système de protection sociale français a prévu un régime particulier pour les étudiants. Celui-ci est un régime obligatoire auquel les étudiants sont tenus de s’affilier sauf condition particulière. L’affiliation a lieu auprès des services de scolarité au moment de l’inscription. Conditions impératives L’affiliation au régime étudiant de sécurité sociale est obligatoire en France à compter de 16 ans, si vous avez au moins 16 ans et moins de 20 ans, l’affiliation s’effectue auprès du service de scolarité de l’établissement d’enseignement supérieur sans cotisation de Sécurité sociale. C’est seulement à partir de 20 ans dans l’année universitaire que le paiement d’une cotisation forfaitaire est obligatoire. À 28 ans l’on quitte le régime étudiant de Sécurité sociale Il n’existe pas de condition de nationalité pour s’affilier au régime étudiant de sécurité sociale, tout étudiant peut s’y affilier sous réserve d’apporter la preuve de son séjour régulier sur le territoire national. REMARQUE Le régime de protection sociale obligatoire ne rembourse qu’une partie des frais de 21 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés santé. Il est donc recommandé de souscrire une protection sociale complémentaire auprès d’une mutuelle. Il existe deux mouvements mutualistes étudiants : les mutuelles régionales regroupées au sein de l’USEM dont la Smerep fait partie, la Mutuelle des étudiants. Ces mutuelles disposent de centres d’accueil, d’information dans les principaux établissements d’enseignement supérieur et peuvent guider les étudiants dans leurs démarches. Conditions et démarches particulières à l’inscription Les boursiers sont exonérés de cotisation. Avec la notification d’attribution de bourse, l’affiliation s’effectue sans avoir à payer de cotisation. Si l’étudiant est salarié durant l’année au moins 60 heures par mois et ce tous les mois, ou 120 heures par trimestre et ce tous les trimestres, ou 14 heures par semaine en tant que surveillant d’externat et ce toutes les semaines, il dépendra alors du régime général salarié et la cotisation de Sécurité sociale est directement prélevée sur son salaire. Remboursement des soins à l’étranger pour un étudiant affilié au régime de sécurité sociale étudiant français. Le séjour présente les caractéristiques suivantes : - à caractère scolaire (dans un établissement scolaire ou lors d’un voyage d’études), ou pour convenances personnelles ; - de courte durée (inférieur à une année scolaire) ; - à caractère non professionnel. Les soins effectués à l’étranger peuvent être pris en charge par la Sécurité sociale sur la base des tarifs conventionnés et taux de remboursement français. Pour l’Espace économique européen (EEE), l’étudiant a accès, comme en France, au tiers payant ou à la gratuité des soins s’il choisit la médecine publique. (lire le mode d’emploi figurant sur l’imprimé E111 ou E128) Si l’étudiant poursuit ses études durant une année universitaire dans un pays de l’Espace économique européen (EEE), il s’affilie au régime étudiant français puis avec le formulaire E 128 qu’il se procure auprès du centre 617 ou 601, il est pris en charge à l’étranger. A défaut, Il se fait rembourser à son retour en France sur présentation des justificatifs de paiement locaux (feuilles de soins, ordonnances) sur la base des tarifs de convention et taux de remboursement français. 22 Mobilité des étudiants Si l’étudiant ne reste que quelques semaines à l’étranger, il se procure le formulaire E 111 qui lui permet d’être remboursé de ses soins selon les mêmes conditions. REMARQUE : Pour certains pays (USA, Japon…), une assurance complémentaire spécifique peut s’avérer indispensable en raison de la part importante restant à charge, compte tenu du coût élevé des frais médicaux au regard du tarif de responsabilité de la Sécurité sociale française. Obtention d’un régime particulier de suivi de scolarité Les services de médecine préventive sont composés d’équipes pluridisciplinaires : infirmières, médecins, psychologues et secrétaires. Leurs missions sont définies par le décret de 1988. Elles ont pour mission d’assurer les visites obligatoires pour les étudiants en première année à l’université et la mise en place des campagnes de santé publique ou communautaire. Elles reçoivent de manière spécifique les étudiants handicapés afin de faciliter leur intégration dans l’université et leur chance de réussite en leur proposant des aménagements spécifiques tout au long de leurs études (aménagement du temps d’étude, temps supplémentaire pour le passage des examens, prise de note par un tiers selon les besoins). Celui ci peut être obtenu après une visite médicale auprès du service de médecine préventive universitaire (Voir liste en annexe II) Elles interviennent également au sein de la collectivité au travers d’information et de sensibilisation d’éducation à la santé, et contribue à améliorer l’environnement des étudiants handicapés en participant à l’aménagement des locaux et ce en collaboration avec les missions handicaps des universités. pour plus de renseignements Sur l’emploi : • chercher les coordonnées des agences ANPE et APEC du quartier de résidence • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité 127, rue de Grenelle 75700 PARIS Téléphone : +33 1 44 38 38 38 Télécopie : +33 1 44 38 20 60 Site : http://www.travail.gouv.fr Sur la Sécurité sociale : Caisse nationale d’assurance maladie 66, rue de l’Ourcq 75019 PARIS Tél. : 01 40 36 64 04 23 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés GRANDE-BRETAGNE Politique de l’emploi des personnes handicapées La loi de 1944 Disabled Persons Act avait institué une obligation d’emploi de 3 %, difficilement acceptée. Donc, plutôt que d’imposer les quotas votés, les gouvernements ont opté pour une stratégie de persuasion, notamment en accordant aux employeurs des prix de bonnes pratiques et des subventions pour créer des postes de travail adaptés. Aux termes du Disability Discrimination Act de 1995, un employeur ne doit pas, pour une raison liée à son handicap, traitée une personne moins favorablement qu’une autre sauf motif légitime. La loi exige aussi que l’employeur adapte de manière raisonnable les conditions d’emploi ou le poste de travail. Le département de l’éducation et de l’emploi, en collaboration avec le Conseil national pour l’emploi des personnes handicapées surveille la mise en œuvre de ces dispositions. Par ailleurs, plusieurs programmes gouvernementaux ont été mis en place pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées dans le marché ordinaire du travail, tels que le Placement Assessment and couselling Teams qui offre des services spécialisés pour pouvoir avoir accès à l’emploi et à la réhabilitation, le Disability working Allowance qui encourage les personnes handicapées à sortir des régimes d’invalidité pour entrer dans le monde du travail, l’Access to Work, un programme d’assistance financière, le Supported Employment Programme qui vise à accorder une aide aux personnes lourdement handicapées. Sécurité sociale L’admission au service des prestations est en général subordonnée au paiement de cotisations. Mais le National Health Service offre des soins médicaux, dentaires et ophtalmologiques aux résidents. pour plus de renseignements • sur l’emploi : • sur la Sécurité sociale : Departement of Social Security Richmond House 75 Whitehall London SW1P 3BT (44 71) 210 30 30 24 Mobilité des étudiants GRÈCE Politique de l’emploi des personnes handicapées Selon les principes constitutionnels, tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. Cependant, jusqu’en 1979, les personnes handicapées étaient exclues du secteur public. Aujourd’hui, les deux principes de base de la législation en faveur des personnes handicapées sont l’égalité des chances et la pleine insertion dans la société. Une loi sur la réhabilitation et la formation professionnelle des personnes handicapées a été approuvée en 1979 : – 5 % des emplois leurs sont désormais réservés dans le secteur public. – l’Organisation pour l’emploi et la main d’œuvre a un rôle directeur en vue de favoriser la formation et le recrutement de personnes handicapées. Depuis une loi d’octobre 1986, les entreprises privées de plus de 50 salariés doivent réserver 7 % de leurs emplois aux personnes handicapées (4 % mutilés de guerre, 3 % autres). A défaut elles doivent payer une taxe compensatoire (depuis 1995). Un système de subventions et allocations est prévu pour les entreprises afin de favoriser le recrutement des personnes handicapées et l’adaptation des lieux de travail. Les personnes handicapées peuvent également bénéficier d’une prime pour la création de leur propre entreprise dans le secteur de l’artisanat, du commerce et des services. Sécurité sociale Il existe un régime pour les salariés et un régime pour les travailleurs indépendants. pour plus de renseignements • sur l’emploi : OAED Ethnikis Antistaseas str.8 16610 Trachones AttikisAthènes Tél. : 301 99 89 000 • sur la Sécurité sociale : Ministry for Work and Social Security 29 stadiou ave 10110 Athens (00 301) 322 56 60 Department for the Ederly and the Handicapped Aristotelous 17 (00 301) 52 44 875 25 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés IRLANDE Politique de l’emploi des personnes handicapées Il n’existe pas d’obligation légale à l’emploi dans les entreprises privées. En 1967, le ministère de la Santé crée le National Rehabilitation Board. Il est compétent pour superviser les services d’aide aux personnes handicapées en assurant l’évaluation de leurs potentiels et de leur orientation. Il doit, au nom de l’État et en accord avec les personnes handicapées, aider ces dernières à vivre la vie de leur choix leur permettant de développer entièrement leurs aptitudes. À cette fin, il doit : – identifier les besoins des personnes handicapées et contribuer à la prise de mesures et à l’apport de services nécessaires pour satisfaire ces besoins ; – promouvoir la reconnaissance des droits et de l’égalité des handicapés. Depuis 1977 les autorités publiques peuvent réserver jusqu’à 3 % des emplois appropriés aux personnes handicapées. L’Employment Equality Act de 1998 prohibe toute discrimination dans le domaine de l’emploi. Cette loi s’applique aux employeurs publics et organismes de formation professionnelle. En juillet 1998, le gouvernement irlandais a annoncé son intention d’établir un nouvel organe chargé de formuler des conseils et de proposer des mesures sur le développement de la politique pour les personnes handicapées. Sécurité sociale Il existe trois formes de prestations de sécurité sociale : contributives (assurance sociale), non contributives et à caractère universel (limitées) pour plus de renseignements • sur l’emploi Department of enterprise and employment Davtt house Adelaide Road Dublin 2 (353 1) 661 44 44 26 • sur la Sécurité sociale Ministère de la Santé et de l’enfance Hawkins house Dublin 2 (353 1) 671 47 11 Mobilité des étudiants ITALIE Politique de l’emploi des personnes handicapées La loi n° 482 de 1968 réglemente le recrutement obligatoire par les entreprises privées ou administrations publiques de personnes handicapées physiques (invalides de guerre, sourds, muets…). Mais les principes généraux sont formulés dans la loi 104 du 5 février 1992. Cette loi a pour finalité de garantir le plein respect de la dignité et des droits d’autonomie et de liberté de la personne handicapée ; de prévenir et enlever les conditions invalidantes qui empêchent le développement de la personne handicapée ainsi que de poursuivre le recouvrement fonctionnel de la personne handicapée. Elle prévoit également des dispositions particulières visant à promouvoir l’intégration professionnelle des personnes handicapées telles que l’accessibilité du lieu de travail, extension de l’obligation d’emploi aux handicapés psychiques et la création de fonds pour assurer le droit à la formation professionnelle. Aujourd’hui les entreprises sont tenues d’embaucher une personne handicapée (taux d’incapacité maximum de 40 %) pour 50 salariés. Le Ministère du travail et le service socio-sanitaire national sont compétents pour la reconnaissance des personnes handicapées. Pour embaucher des personnes handicapées il faut présenter aux comités régionaux de l’emploi des programmes comprenant des temps de formation allant de 2 à 6 mois. Le placement des personnes handicapées est effectué par les bureaux provinciaux du travail sur la base d’un classement et de critères établis par les Commissions provinciales pour le placement obligatoire. Sécurité sociale Toutes les personnes résidant en Italie ont droit aux prestations de maladie et de maternité du service de santé nationale. Pour s’inscrire à la sécurité sociale c’est à l’employeur ou au travailleur indépendant de faire les démarches. pour plus de renseignements • sur l’emploi Ministero del Lavoro e della Previdena Sociale Via Flavia, 6 00187 Roma (39 6) 46 83 26 26 • sur la Sécurité sociale cf. emploi. 27 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés LUXEMBOURG Politique de l’emploi des personnes handicapées Une priorité d’emploi des personnes handicapées existe depuis 1959. Les principes de la politique luxembourgeoise sont contenus dans une loi du 12 novembre 1991. Elle prévoit notamment une obligation d’emploi différenciée : – les administrations publiques sont tenues d’embaucher des travailleurs handicapés à hauteur de 5 % de leurs effectifs – les entreprises privées de 25 salariés doivent embaucher 1 personne handicapée – les entreprises d’au moins 50 salariés, 2 % de leur effectif – et les entreprises de plus de 300 salariés, 4 % Lorsque ces quotas ne sont pas respectés, dans le secteur privé, une redevance équivalant à 50 % du salaire minimum est due par mois et par emploi inoccupé. Par contre les entreprises allant au-delà des quotas peuvent bénéficier de réductions de cotisations sociales. Il existe également des mesures de formation, pour les stages… L’administration de l’Emploi assure la formation, la rééducation et l’intégration professionnelle des personnes handicapées. Sécurité sociale Le régime de Sécurité sociale est obligatoire et s’applique à toutes les personnes exerçant au Grand-duché pour plus de renseignements • sur l’emploi ADEM 10 rue Bender BP2208 1 022 Luxembourg (352) 478 53 25/33/34 • sur la Sécurité sociale Ministère de la Sécurité sociale 26 rue Zitle L2931 Luxembourg (352) 478 1 28 Mobilité des étudiants PAYS-BAS Politique de l’emploi des personnes handicapées Le but de la loi de 1986 est de réduire le nombre des demandeurs d’allocation d’invalidité ainsi que d’assurer leur réintégration sur le marché du travail Les mesures en faveur de l’emploi ont été revues au premier janvier 1998 : l’objectif principal est d’améliorer les mécanismes de réinsertion et surtout de les rendre plus efficaces. Les réformes s’appuient sur une double stratégie : responsabiliser les entreprises pour qu’elles prennent des mesures de prévention et de réinsertions précoces et prendre de nouvelles mesures pour aider les personnes handicapées à trouver un emploi. Tout employeur recrutant une personne handicapée bénéficie d’un budget d’embauche (forfaitaire) et d’autres mesures évaluées au cas par cas et toute personne handicapée suivant une formation ou travaillant dans le cadre d’un contrat d’essai peut demander une allocation de réinsertion. Sécurité sociale Tout résident bénéficie des prestations de sécurité sociale. Pour cela il faut s’inscrire au registre de la population de son lieu de résidence. pour plus de renseignements • sur l’emploi Ministerie van SZW P. OBox 90801 2509 LV Den Haag • sur la Sécurité sociale Verlichtingscentrum sociale verzehering Rhijnspooplein 1091 GC Amsterdam (311) 20 59 79 797 29 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés PORTUGAL Politique de l’emploi des personnes handicapées Il n’y a pas d’obligation d’emploi. La loi cadre de 1989 énonce les principes fondamentaux à suivre en matière de prévention, de traitement, de réadaptation des personnes handicapées, y compris l’élimination de toute discrimination. L’institut pour l’emploi et la formation professionnelle (IEEP) est chargé de la mise en oeuvre des principales mesures de formation et d’insertion professionnelle des personnes handicapées. En collaboration avec le Ministère de l’Éducation il est responsable d’un programme visant à permettre aux jeunes handicapés d’avoir un premier contact avec le monde professionnel et à donner à ceux âgés d’au moins 16 ans les connaissances et capacités nécessaires à l’obtention d’une qualification professionnelle. Les personnes handicapées s’installant à leur compte peuvent bénéficier d’une aide financière et en cas de besoin d’un prêt sans intérêt. Les entreprises peuvent percevoir des aides pour : – l’embauche de salariés handicapés en CDI – l’embauche de personnes handicapées ayant une capacité de travail réduite (compensation financière pendant la phase d’adaptation ou de réadaptation de 4 ans maximum). – l’élimination de barrières architecturales en vue d’adapter les équipements aux besoins fonctionnels des handicapés – l’embauche de personnes handicapées ayant besoin d’une assistance et d’une aide personnalisée lors de leur intégration. Sécurité sociale Le système comporte un régime contributif couvrant les travailleurs et leur famille, et un régime non contributif visant à garantir la protection des personnes démunies non couverte par le régime général. pour plus de renseignements • sur l’emploi Instituto do emprego e formatio profissional (IEEP) coordenaço nacional Julieta Laires Rua de Xabregas n° 488 1900 Lisboa • sur la Sécurité sociale 30 Mobilité des étudiants SUÈDE Politique de l’emploi des personnes handicapées Ce pays n’a pas de loi générale pour l’insertion des personnes handicapées mais seulement des paragraphes spéciaux dans les dispositions ordinaires. Le principe du droit au travail pour tous inclut les personnes handicapées. Le programme « l’objectif est le travail » de l’administration du marché du travail met en avant les mesures actives offrant un travail ou une formation, plutôt que des mesures passives telles que les aides financières. Toutefois tout employeur embauchant une personne handicapée perçoit des subventions salariales pendant 4 ans avec possibilité de prorogation. Ces subventions représentent un dédommagement pour de la capacité réduite de travail. Sécurité sociale Il s’agit d’un régime d’assurance sociale obligatoire qui couvre tous les résidents. Pour en bénéficier, il faut s’inscrire à la caisse d’assurance. pour plus de renseignements • sur l’emploi Arbetsformedlingen Box 3107 10362 Stockholm (46 8) 21 43 00 • sur la Sécurité sociale Riksforsakringsverbot (office national de l’assurance social) S10351 Stockholm 9 (46 08) 786 90 00 31 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés 32 LES AIDES TECHNIQUES Généralités Une aide technique est un système de suppléance ou d’assistance, permanent ou transitoire, destiné à élargir ou maintenir le champ d’autonomie d’un individu. C’est le médecin qui prescrit l’aide technique. Cette prescription s’effectue souvent avec l’aide de différents professionnels : Les ergonomes : vise à améliorer les conditions de travail en analysant l’activité du travailleur en situation de travail. Les ergothérapeutes : évaluent les activités de la vie quotidienne (déplacement, indépendances dans le lieu de vie…), disposent de la connaissance des différents outils ou matériaux utilisables, conseillent la mise en œuvre et l’utilisation des aides techniques ; Les kinésithérapeutes : évaluent les capacités de déplacement, conseillent la mise en œuvre et l’utilisation des aides techniques ; Les orthophonistes, les orthoptistes ; Les pédicures, podologues et les autres membres du corps des rééducateurs Les assistants sociaux : recherchent les financements, aident à l’autonomie administrative. Le médecin assure la synthèse entre : – les besoins du patient – ses demandes – les évaluations des rééducateurs. Il existent différents organismes ou associations pouvant apporter une aide dans l’évaluation, des informations sur les démarches administratives et les financements. Pour la France on notera principalement le CTNERHI (Centre technique national d’études et de recherches sur les handicaps et les inadaptations) et les CICAT (centres d’information et de conseils en aides techniques) 33 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés Fiches techniques à l’attention des universitaires Pour les grandes familles de handicap concernant les étudiants handicapés accueillis dans les universités françaises, les fiches techniques, rédigées par F. Planché (université de Montpellier III) apportent une aide aux personnels enseignants et administratifs sur la compréhension du handicap et de l’aide pouvant être apportée à ces étudiants à besoins spécifiques. Pour les besoins de ce guide et afin d’apporter une lecture plus facile au plus grand nombre la partie « organisation des examens » concernant plus particulièrement la France puisqu’elle applique la circulaire ministérielle n° 4 du 22 mars 1994 a été volontairement retirée. Ces fiches peuvent servir de référence et être adaptées par tout établissement français ou européen Enseigner à des étudiants qui ont une déficience motrice Enseigner à des étudiants qui ont une déficience visuelle Enseigner à des étudiants qui ont une déficience auditive Elles sont résumées en une seule fiche en annexe II mais seront diffusées intégralement dans la version qui sera sur le site web 34 ANNEXES 35 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés 36 Annexes Annexe I BREF HISTORIQUE DE LA LÉGISLATION FRANÇAISE Il faut attendre 1975 pour qu’une première loi mette en cohérence l’ensemble des droits des personnes handicapées, et 1987 pour qu’une loi sur l’emploi des travailleurs handicapés définisse sa mise en œuvre par une obligation de résultat. Ces deux lois sont actuellement les piliers (bien imparfaits) sur lesquels s’appuient toutes les initiatives en faveur des personnes handicapées. Du mutilé de guerre au travailleur handicapé en passant par l’accidenté du travail. Loi du 17 avr il 1916 : Droit de préférence pour l’obavril tention des emplois réservés dans les administrations aux anciens militaires réformés ou retraités par suite de blessures ou d’infirmités contractées durant la guerre de 1914-2018. Loi du 2 janvier 1918 : Institution de l’Office National des Mutilés et Réformés de guerre, destiné à subventionner des écoles de rééducation. Loi du 26 avr il 1924 : Emploi obligatoire des miavril litaires percevant une pension d’invalidité. Pour la première fois, obligation pour les entreprises privées d’employer une catégorie de travailleurs. Loi du 14 mai 1930 : Droit aux victimes d’accidents du travail d’être admises gratuitement dans les écoles de rééducation professionnelle créées par les militaires. Loi du 2 août 1949 : Généralisation de laide à la réinsertion à tous les grands infirmes, par la création de l’Allocation de Compensation aux Grands Infirmes Travailleurs. Accès ouvert à la formation professionnelle de tous les grands infirmes. Décret du 29 novembre 1953 : Création des Commissions Départementales d’Orientation des Infirmes, pour la reconnaissance de l’aptitude au travail ou la possibilité dune rééducation professionnelle. Loi du 23 novembre 1957 : Droit à la Réadaptation, la Rééducation et la Formation Professionnelle. Définition de la qualité de Travailleur Handicapé. Instauration de priorités d’emploi (quota théorique de 10 %). Classement des Travailleurs Handicapés en catégorie A-B-C. Définition du Travail Protégé : AP, CAT, CDTD. Création du conseil supérieur pour le reclassement professionnel et social des travailleurs handicapés. Loi du 30 juin 1975 : Loi d’Orientation établissant la première base juridique de tous les droits des personnes handicapées. Loi du 30 juin 1975 : Relative aux institutions sociales et médico-sociales. Loi du 11 juillet 1975 : Relative à l’éducation. Loi du 7 janvier 1981 : Obligation de reclassement pour les accidentés du travail et les salariés en maladie professionnelle. Loi du 10 juillet 1987 : Formalisation de l’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés, par l’institution dune obligation de résultat (6 % d’emploi dans le secteur public et le secteur privé). Loi du 10 juillet 1989 : Orientation sur l’éducation. Loi du 12 juillet 1990 : Relative à la protection des personnes contre la discrimination en raison de leur état de santé ou de leur handicap. Loi du 13 juillet 1991 : Sur l’accessibilité des locaux d’habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public. Loi du 31 décembre 1992 : Obligation de reclassement quelle que soit l’origine de la maladie ou du handicap. 37 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés Annexe II — AIDES TECHNIQUES POUR LES UNIVERSITÉS QUELQUES DÉFINITIONS SELON L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Déficience : lésion, maladie ou trouble d’ordre médical qui entraîne une réduction des fonctions physiques. Handicap : difficulté liée à l’environnement qui peut empêcher une personne de fonctionner pleinement ; un désavantage social pour une personne résultant d’une déficience ou d’une incapacité. Incapacité : limitation fonctionnelle de la capacité d’une personne d’accomplir une activité. Elle résulte d’une déficience. POLITIQUE D’INTÉGRATION Une des conditions à la réussite de l’intégration des étudiants handicapés consiste à les considérer avant tout comme des étudiants. En effet, comme les autres étudiants, ils possèdent leurs propres capacités d’apprentissage et leur propre personnalité. Seuls les moyens d’apprentissage peuvent être différents compte tenu de leurs limitations. Cela implique également qu’ils soient évalués selon les mêmes critères académiques permettant de vérifier s’ils ont atteint les objectifs du cours. Le rôle du Service d’accueil des étudiants handicapés (SAEH) est donc de soutenir l’étudiant durant son cheminement universitaire en lui offrant des prestations permettant de palier les limitations causées par sa déficience. Tous ensemble, participons à l’intégration des personnes handicapées Extrait fiche n° 1 – « Enseigner à des étudiants qui ont une déficience motrice » LA DEFICIENCE MOTRICE Sous le titre très général de déficience motrice, sont regroupées toutes les déficiences physiques autres que celles de l’ouïe ou de la vue : paraplégie de naissance ou par suite à un accident, paralysie cérébrale, traumatisme crânien, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, dystonie, arthrites rhumatoïdes, neuro fibromatose, etc. Ces déficiences entraînent des limitations fonctionnelles au niveau de la coordination des mouvements, de la locution, de la mobilité, la dextérité ou encore au niveau de la concentration. L’usage d’un fauteuil roulant, d’une prothèse ou d’une canne rendent visibles la plupart des déficiences motrices et organiques. Par contre, certaines déficiences sont moins apparentes. À partir du même diagnostic, tel que la paralysie cérébrale, deux personnes pourraient avoir des limitations fonctionnelles très différentes : 38 Annexes l’une serait incapable de s’exprimer verbalement ou de manipuler tout objet, d’écrire, de marcher ; l’autre, ayant une paralysie plus légère, serait limitée au niveau de la dextérité fine (manipulation de petits objets) et elle montrerait de la lenteur à écrire. Il est important de rappeler que les personnes ayant une déficience motrice ou organique ou neurologique ont des objectifs, des styles de vie, des intérêts semblables à tous, et leur déficience n’est qu’un défi de plus à relever pour atteindre leur plein potentiel. LE SUPPORT DU PROFESSEUR Il est suggéré que le professeur discute avec l’étudiant dès le premier cours, afin de déterminer les adaptations nécessaires au déroulement du cours. Parfois, les aménagements physiques sont suffisants, par exemple une table adaptée ou la disposition des tables. Il est pertinent qu’au cours du semestre, le professeur réitère à l’étudiant son invitation à discuter du déroulement des activités académiques. LES ACTIVITÉS DE COURS • La lecture des textes la lecture de texte peut poser diverses difficultés aux étudiants qui ont un handicap moteur, en particulier au niveau de l’acquisition et de la manipulation. De plus, l’achat de livres chez le libraire est plus difficile pour l’étudiant dont la mobilité est réduite. La manipulation des livres, c’est à dire les tenir ou tourner les pages représente une difficulté supplémentaire lorsque la déficience affecte les membres supérieurs. Ces étudiants peuvent requérir plus de temps pour effectuer la lecture des textes, et solliciter parfois un lecteur pour l’enregistrement des lectures sur cassettes. Il est suggéré au professeur de : – vérifier au début du cours si l’aide d’un autre étudiant est nécessaire pour l’acquisition du matériel ; – fournir le plus tôt possible à l’étudiant la liste des livres et des documents à lire, discuter des arrangements relatifs aux délais lorsque cela est jugé nécessaire. • La prise de notes Les étudiants qui ont une déficience motrice ou organique font appel à divers moyens pour la prise de notes. En effet, la paralysie des mains, la lenteur d’exécution ou les 39 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés spasmes rendent difficiles l’écriture et la manipulation de matériel. Ces étudiants utilisent soit : les services d’un preneur de notes ; un ordinateur ; un enregistreur. • Les examens Il est convenu que les étudiants qui ont une déficience peuvent bénéficier d’un temps supplémentaire pour la passation des examens. Ce temps est égal à un tiers du temps alloué aux autres étudiants du cours. Cette mesure a été instituée pour tenir compte des limitations fonctionnelles des étudiants et du temps que requièrent l’utilisation du matériel adapté, des aides techniques ou encore de la présence d’une personne accompagnatrice. BESOINS PARTICULIERS • Dans la salle de cours Compte tenu de leurs besoins particuliers, les étudiants qui ont une déficience motrice : – s’installent habituellement près de l’entrée (plus facile d’accès) ; – prennent place à coté de la personne qui les accompagne (preneur de notes, accompagnateur) ; – utilisent un espace physique plus grand en raison du fauteuil roulant ; – requièrent parfois l’accès à une prise électrique pour leur outil de travail ; • Absence/retard Il est possible que certains étudiants ayant une déficience motrice ou organique soient dans l’obligation de s’absenter plus souvent que la moyenne pour des raisons médicales ou de difficultés de service de transport adapté. • Accessibilité des locaux La plupart des salles sont accessibles mais certains locaux le sont moins, par exemple….. C’est pourquoi au début de chaque année, le service d’accueil des étudiants handicapés procède à la vérification des salles de cours afin de s’assurer de leur accessibilité. Au cours de la session, si des aménagements sont nécessaires, notre 40 Annexes service est à la disposition du professeur de l’étudiant concernant toute demande complémentaire. Extrait Fiche n° 2 — « Enseigner à des étudiants qui ont une déficience visuelle » LA DEFICIENCE VISUELLE Comme tous les handicaps, la déficience visuelle prend des formes très diverses. Si la cécité est le fait de n’avoir aucune perception visuelle, la mal voyance, pourtant plus courante, est une notion moins connue et plus complexe. Le premier grand type de mal voyance est l’atteinte de la vision centrale : la personne conserve une perception de l’espace, des grandes formes et du mouvement (autonomie de déplacement). Il s’agit d’une baisse de l’acuité visuelle qui concerne la vision de près et la vision précise. Elle provoque des incapacités totales ou partielles pour la lecture, l’écriture… Cela nécessite des moyens de grossissement, de se rapprocher de ce que l’on regarde, parfois d’excentrer son regard (regarder à côté de ce que l’on veut voir). A l’opposé, l’atteinte de la vision périphérique implique une réduction du champ visuel. Elle concerne la vision du mouvement, la recherche visuelle, la vision de nuit. Elle provoque chez la personne des incapacités totales ou partielles de déplacement, de poursuite visuelle, de contrôle visuel par faible éclairement. Elle nécessite l’utilisation de moyens d’aide au déplacement, de s’éloigner de ce que l’on veut voir, de disposer d’un éclairage suffisant (parfois grossir un texte complique sa lecture). La troisième forme de mal voyance est la vision floue. La vision des personnes dans ce cas ressemble à celle que l’on peut avoir à travers un verre dépoli. Elle perturbe la vision précise, la vision des contrastes et des couleurs. Elle provoque des incapacités totales ou partielles de lecture et de déplacement, de perception des reliefs, une forte sensibilité à l’éblouissement. Elle nécessite l’utilisation de moyens d’aide aux déplacements, de moyens de grossissement, de se rapprocher de ce que l’on regarde. LE SUPPORT DU PROFESSEUR Dès le premier cours, il est important que le professeur nomme et précise le titre et le sigle du cours, afin que l’étudiant sache dès le début qu’il se trouve dans la bonne salle de cours. Lorsque le professeur constate la présence d’un étudiant ayant une déficience visuelle, il peut l’aborder directement si ce dernier ne s’est pas encore manifesté. Cette attitude permet de discuter des aides techniques et des ressources disponibles pour l’étudiant. 41 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés LA COMMUNICATION ÉCRITE On ne doit pas juger de la capacité des étudiants à lire des documents écrits en fonction de la présence ou de l’absence d’aides techniques. En effet, des étudiants peuvent se déplacer facilement dans les lieux publics, mais ne pas pouvoir lire du matériel écrit, alors que d’autres étudiants peuvent lire du matériel écrit, mais présenter des difficultés à se déplacer dans l’environnement. Il est donc important de tenir compte des différences individuelles. Les étudiants peuvent : – s’installer près du tableau, ou lire le matériel écrit en le tenant tout près des yeux ; – demander un agrandissement du matériel écrit ; – utiliser un magnétophone pour l’enregistrement des cours ; – requérir une transcription en braille des documents écrits. Lorsque le professeur utilise le tableau ou un rétroprojecteur, il est utile de : – dicter au fur et à mesure ce qu’il écrit, – décrire les dessins, graphiques ou formules. – épeler les mots nouveaux ou particuliers ; • La lecture des textes Il est souhaitable de fournir le plus tôt possible à l’étudiant la liste des textes, des documents ou autres, afin de lui donner le temps nécessaire pour les enregistrer, les agrandir ou les transcrire en braille. On évite ainsi, autant que possible un retard par rapport aux autres étudiants. D’autre part, le professeur peut indiquer à l’étudiant, parmi les références optionnelles, lesquelles sont les plus importantes. • La prise de notes La méthode de prise de notes varie selon l’étudiant, il peut : – prendre lui-même ses notes ; – enregistrer le contenu du cours ; – utiliser un ordinateur portatif qui lui permettra de transcrire en braille – solliciter les services d’un preneur de notes. Il est courant que les étudiants recourent à une combinaison de ces méthodes. 42 Annexes LA COMMUNICATION VERBALE Afin de faciliter la communication verbale, il est suggéré au professeur : – d’utiliser des mots clairs et précis lorsqu’il s’adresse à l’étudiant, par exemple « Dépose ton document sur la table devant toi » ou « Les tables de travail sont situées à ta gauche » ; – d’indiquer verbalement à l’étudiant qui lève la main, qu’on l’a vu ; – de nommer l’étudiant lorsqu’il s’adresse à lui. De cette façon, l’étudiant sait tout de suite qu’on l’interpelle ; – de dire à haute voix s’il quitte la salle de cours, afin de s’assurer que l’étudiant en est avisé. Il est nullement nécessaire que le professeur modifie ses pratiques et son vocabulaire, mais simplement qu’il apporte une attention particulière pour préciser, décrire et donner plus d’explications orales Extrait fiche n° 3 « Enseigner à des étudiants qui ont une déficience auditive » LA DÉFICIENCE AUDITIVE Il existe une croyance populaire à l’effet qu’une personne affectée de surdité n’entend plus rien. Cependant, la réalité est tout autre. Les manifestations de la surdité varient d’un individu à l’autre selon qu’il éprouve une absence de perception des sons (personne sourde) ou une difficulté à entendre à des degrés divers (personne malentendante). La majorité des personnes qui ont une déficience auditive conserve un résidu auditif qu’elles peuvent utiliser pour percevoir la parole ou les sons environnants. La surdité limite ou freine l’acquisition du langage ; il est difficile d’émettre des sons que l’on entend mal ou pas du tout. La personne ayant une déficience auditive peut alors parler avec un « accent de surdité », d’autant plus qu’elle aura développé une surdité avant l’age d’acquisition du langage (trois ans). Les personnes ayant une déficience auditive privilégient essentiellement deux modes de communication : l’oralisme (lire sur les lèvres) ou le langage gestuel ; la langue des signes française (LSF) est également une expression de leur culture. Il est important de se rappeler que les personnes ayant une déficience auditive ont des objectifs, des styles de vie, des intérêts semblables à tous, et leur déficience n’est qu’un défi de plus à relever pour atteindre leur plein potentiel. 43 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés LES MOYENS DE COMMUNICATION • Dans la salle de cours Différentes aides techniques permettent aux étudiants sourds de suivre le déroulement des cours. Ils peuvent utiliser un système d’amplification à distance, un magnétophone, un appareil auditif ou encore un service d’interprétariat. Il peuvent également faire appel à un preneur de notes. Le système d’amplification à distance (FM) permet d’amplifier la parole de l’interlocuteur sans amplifier les bruits de fond. L’interlocuteur accroche un mini-micro à ses vêtements, ainsi l’étudiant peut entendre à l’aide d’un démodulateur et d’une prothèse auditive. Le magnétophone permet d’enregistrer le contenu du cours dans le but de l’écouter plus tard à un volume plus élevé. Le service d’interprétariat oraliste ou gestuel, permet à l’étudiant de suivre les propos du professeur. Un preneur de note est alors nécessaire car l’étudiant sourd doit garder un contact visuel constant avec l’interprète. L’interprète est présent au cours selon les besoins identifiés au début de la session. Il se place toujours à côté de l’interlocuteur. Son rôle consiste à rendre le message dans sa totalité en transmettant fidèlement l’esprit et l’intention du message. A cette fin, l’interprète établit un lien entre le professeur et l’étudiant sourd ; assiste avec l’étudiant aux rencontres avec le professeur. La prise de notes, pour les étudiants qui n’entendent pas le cours, peut se faire par un étudiant de niveau nettement supérieur à celui de l’étudiant handicapé. La prise de notes se doit d’être de qualité et exhaustive (prendre toutes les informations orales du cours : exemples, anecdotes…) LE SUPPORT DU PROFESSEUR – Le support du professeur consiste à apporter une attention particulière aux besoins spécifiques de l’étudiant sourd. – laisser le temps à l’étudiant de visionner le contenu des diapositives (ou rétroprojecteur) avant de reprendre le contenu oral ; – présenter un nouveau vocabulaire ou des termes conceptuels de deux façons : oralement et par écrit au tableau ; – identifier pendant les échanges en classe la personne qui parle, afin de permettre à l’étudiant sourd de suivre les échanges lorsque la parole passe de l’un à l’autre ; 44 Annexes – fournir à l’avance les textes à l’étudiant et à son interprète, afin qu’ils en prennent connaissance et se préparent adéquatement ; – parler directement à l’étudiant sourd et non de lui à l’interprète ; – éliminer les bruits environnants (radio, téléviseur, conversations…) ils sont amplifiés par une prothèse auditive ; – s’assurer que l’éclairage soit adéquat et éviter de tourner la tête lorsque l’on parle ; – parler clairement et normalement, pas trop rapidement, sans exagérer le mouvement des lèvres ni le volume de la voix ; se rappeler que le pantomime et le langage corporel sont des moyens de communication – ne pas hésiter de demander à l’étudiant de répéter s’il n’est pas compréhensible; – se placer face à l’étudiant de façon à ce qu’il voit ; – éviter de porter un crayon ou de placer les mains devant le visage, cela empêche l’étudiant de bien voir les lèvres – attirer toujours l’attention de l’étudiant avant de lui parler et maintenir le contact visuel pendant la conversation ; Il est suggéré de discuter avec l’étudiant sourd dès le début de la session des aides techniques et des aménagements requis au déroulement du cours. Le professeur peut aussi vérifier au cours de la session si l’étudiant éprouve des difficultés de compréhension. LECTURES ET TRAVAUX ÉCRITS Pour les étudiants sourds qui utilisent la LSF pour s’exprimer, le français constitue une langue seconde. Ils peuvent alors éprouver certaines difficultés au niveau de la grammaire, de l’orthographe ou encore de la compréhension des textes, des concepts et des expressions. Pour ces étudiants, la lecture et la rédaction requièrent parfois plus de temps. Afin de pallier ces difficultés, il est utile de fournir à l’avance les textes ou les documents à lire. BESOINS PARTICULIERS • Le matériel audiovisuel 45 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés L’utilisation de matériel audiovisuel peut poser certaines difficultés concernant le contact visuel avec l’interprète, étant donné l’obscurité de la pièce et l’audition de la bande sonore. En effet, lorsque le visionnement de diapositives ou de films se déroule dans une pièce sombre, le contact visuel entre un étudiant sourd et l’interprète est difficile. L’étudiant sourd n’a ainsi accès, ni aux commentaires du professeur, ni à la bande sonore. Les informations doivent lui être transmises autrement, soit par écrit, avant ou après le visionnement ou encore lors d’une rencontre individuelle. 46 Annexes Annexe III – Les services de médecine préventive CENTRE DE DOCUMENTATION Centre saint-Jacques 26, rue du Faubourg Saint jacques 75014 PARIS UNIVERSITÉ DE BRETAGNE DU SUD SUMPPS 1, rue de Loi 56000 VANNES UNIVERSITÉ BRETAGNE OCCIDENTALE SUMP 13, rue fe Landérec 29200 BREST UNIVERSITÉ DE CAEN SUMPPS Esplanade de la Paix 14000 CAEN UNIVERSITÉ D’ANGERS SUMPPS Maison des Etudiants 2, bd. Victor BEAUSSIER 49045 ANGERS CEDEX 01 UNIVERSITÉ DE CERGY-PONTOISE Service Médical 33, boulevard du Port 95011 CERGY-PONTOISE UNIVERSITÉ DAUPHINE Service de Médecine Préventine Place du Mal de Lattre de Tassigny 75016 PARIS UNIVERSITÉ DE ANTILLES ET DE LA GUYANNE SUMPPS Campus de Fouillole B.P. 592 97167 POINTE-A-PITRE UNIVERSITÉ DE BORDEAUX Directeur di siumpps Domaine Universitaire avenue Pey Berland 33405 TALENCE UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE SMPUPS 6A, rue du Recteur Marcel BOUCHARD B.P. 138 21000 DIJON CEDEX UNIVERSITÉ DE CLERMONT FERRAND SSIU 21, rue Etienne DOLET 63000 CLERMONT FERRAND UNIVERSITÉ DE CORSE SUMPPS 7, avenue Jean NICOLI 20250 CORTE UNIVERSITÉ DE FRANCHE-COMTÉ SUMPPS 30, avenue de l’observatoire La Bouloie-B.P. 535 25009 BESANÇON CEDEX UNIVERSITÉ DE GRENOBLE Service du CSIU Domaine Universitaire 180 route de la piscine- B.P. 73 38402 ST MARTIN D’HERES CEDEX UNIVERSITÉ DE LA MÉDITERRANÉE SIUPPS 21, rue virgile MARRON 13005 MARSEILLE 47 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés UNIVERSITÉ DE LA REUNION SUMPPS 15, avenue René CASSIN B.P.7151 97715 SAINT-DENIS CEDEX 2 UNIVERSITÉ DE NANCY S.S.U. Rond point du Vélodrome 6, rue Callot 54500 VANDOEUVRE UNIVERSITÉ DE LA ROCHELLE SIUMPPS 44, avenue Albet EINSTEIN 17000 LA ROCHELLE UNIVERSITÉ DE NANTES SUMPPS 5, rue du Maréchal JOFFRE 44000 NANTES UNIVERSITÉ DE LILLE CUPS hôpital Calmette CHRU service d’épidémiologie et de Santé public 59037 LILLE CEDEX UNIVERSITÉ DE NICE-SOPHIA ANTIPOLIS SUMPPS 24, avenue des diables bleus 06300 NICE UNIVERSITÉ DE LYON MPU 43, boulevard du 11 novembre 1918 69100 VILLERBANNE UNIVERSITÉ DE PAU SIUMPPS La clé des champs 2, rue Audrey BENGHHOZI 64000PAU UNIVERSITÉ DE MARNE LA VALLÉE Service Médical Cité Descartes CHAMPS SUR MARNE 77454 MARNE LA VALLÉE UNIVERSITÉ DE PICARDIE MPU rue Salomon MALHANGU 8044 AMIENS CEDEX UNIVERSITÉ DE METZ SUMPPS Île Saulez-B.P.80794 57012 METZ CEDEX 1 UNIVERSITÉ DE POITIERS SIUMPPS Campus avenue Jacques Coeur 86000 POITIERS UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER 1 SIUMPPS Direction administrative 3, bis rue arc des Mourgues-B.P.2030 34024 MONTPELLIER CEDEX 1 UNIVERSITÉ DE REIMS SUMPPS 57, bis boulevard TAITTINGER 51100 REIMS UNIVERSITÉ DE MULHOUSE C.S.U Maison de l’Etudiant 1, rue A. WERNER 68093 MULHOUSE CEDEX 48 UNIVERSITÉ DE RENNES SIUPPS Campus de Beaulieu-Bâtiment 21 263, avenue du Général LECLERC 35042 RENNES CEDEX Annexes UNIVERSITÉ DE ROUEN SUMPPS boulevard Seigfried 76821 MONT SAINT AIGNAN UNIVERSITÉ DE VALENCIENNES SUMPPS Le mont HOUY 59326 VALENCIENNES UNIVERSITÉ DE SAINT ETIENNE SUMPPS 14, rue de la Charité 42000 SAINT-ETIENNE UNIVERSITÉ DE VERSAILLES-SAINT QUENTIN SUMPPS 45, rue des États Unis 78035 VERSAILLES UNIVERSITÉ DE SAVOIE SUMPPS Bâtiment 12 Campus universitaire Jacob Bellecombelle B.P.1104 73011 CHAMBERY UNIVERSITÉ DE SORBONNE-PARIS IV Service de Médecine Préventive 26, rue du Faubourg Saint-JACQUES 75014 PARIS UNIVERSITÉ DE STRASBOURG SIUMPPS 6, rue de Palerme 67000 STRASBOURG UNIVERSITÉ DE TOULON ET DU VAR SUMPPS Route nationale 98 bâtiment A-B.P.132 83957 LA GARDE CEDEX DU VAR UNIVERSITÉ DE TOURS SUMPPS 2, rue des Hallebardiers 37000 TOURS UNIVERSITÉ DE TOULOUSE SIUMPPS 12, rue Mondran 31400 TOULOUSE UNIVERSITÉ D’ORLEANS SUMPPS 9, rue de Tours 45100 ORLÉANS CEDEX UNIVERSITÉ DU HAVRE SUMPPS 25, rue Philippe LEBON 76600 LE HAVRE UNIVERSITÉ DU LITTIRAL « Côte d’Opale » 1, place de l’yser B.P.1022 59375 DUNKERQUE CEDEX UNIVERSITÉ DU MAINE SUMPPS Maison de l’université avenue Olivier MESSAIEN 72085 LE MANS CEDEX 9 UNIVERSITÉ DU PANTHÉON-ASSAS Service de Médecine Préventive 92, rue d’ASSAS 75006 PARIS UNIVERSITÉ DU PANTHÉON-SORBONNE Service de Médecine Préventive 13, rue de Tolbiac 75013 PARIS 49 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés UNIVERSITÉ PARIS 5 SUMPPS 45, rue des Saints Pères 75006 PARIS UNIVERSITÉ PARIS VI SUMPPS 15, rue de l’École de Médecine Escalier G 75005 PARIS UNIVERSITÉ PARIS VII SUMPPS 200, Faubourg Saint-Denis 75010 PARIS UNIVERSITÉ PARIS VII-XIII avenue Jean-Baptiste CLÉMENT 93430 VILLETANEUSE UNIVERSITÉ PARIS X — NANTERRE Service Médical 200, avenue de la République 92001 NANTERRE CEDEX UNIVERSITÉ PARIS XI SUMPPS Bâtiment 336 91405 ORSAY UNIVERSITÉ PARIS XII SIUMPPS avenue du Général de Gaulle 94000 CRÉTEIL CEDEX UNIVERSITÉ PAUL SABATIER SIUMPSS Centre de Rangueil 118, route de Narbonne 31062 TOULOUSES CEDEX 4 50 UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE 13, RUE DE SANTEUIL 75005 PARIS UNIVERSITÉ TECHNOLOGIQUE MPU B.P.60319 60203 COMPIÈGNE UNIVERSITÉ EUROPÉENNE — MÉDECINE PRÉVENTIVE DR Gordana Pavlekovic Médical skool Pf. Jean-Pierre Président du conseil scientifique européen 9 av de la Forêt de Haye B.P. 184 54505 WANDOEUVRE LES NANCY CEDEX Pf Jaime Sieres Pf d’université département d’éducation à la santé University of Zagrev Andrija Stampar skool of public-healthHR 10000 CROATIA Université de Valencia départemento — de- didactica de las ciencias expirementales cale Peres 11 VALENCIA 46002 ESPAGNE Pf Paolo Conti université de Cagliari épidemiologiste département de higiene e sanita publica via Porcel 4 0924 CAGLIARI Annexes Annexe IV – Tableau de correspondance des organismes et aides des personnes handicapées dans les pays du programme Lucie Intitulé BELGIQUE ESPAGNE organisme de reconnaissance des personnes handicapés Ministère des Affaires Sociales et de la Santé Publique et de l'Environnement AWIPH (région) Département de Santé et Ministère du Travail Service COTOREP Services Sociaux Socio-Sanitaire National (communautés Autonomes) Organisme d'aide à la recherche d'emploi AWIPH (région wallonne) FOREM (région wallonne) Organisme chargé des aides financières et/ou techniques à l'insertion professionnelle AWIPH (région wallonne) FOREM (région wallonne) Etablissement de travail Protégé AWIPH (entreprise de travail adapté) INEM (Institut National de l'Emploi) Communautés Autonomes Mairies Minsistère du Travail et des affaires sociales (IMSERSOCEAPAT : Centre d'Autonomie Personelle et Aides Techniqes) Communautés Autonomes Centre spécial d'emploi (CEE) Organismes chargés de l'Evaluation des compétences Allocations liées au handicap versées à la personne AWIPH (Etude du dossier) Communautés Autonomes Etablissements de Formations Spécialisés ITALIE FRANCE Centre pour l'Emploi ANPE EPSR Ministère du Travail Régional Ministère de l'Emploi et de la Solidarité AGEFIPH Foyer Occupationnel Coopérative Sociale CAT (centres d'aides par le travail) AP (ateliers protégés) AFPA Service Socio-Sanitaire National Allocation de remplacement Allocation non contributive Pension d'invalidité de revenu (Communautés Autonomes Allocation d'intégration et Ministère du Travail et des Affaires Sociales) Aides individuelles (Communautés Autonomes) AWIPH Centres privés Système Régional de Modules de Garantie Formation Professionnelle Sociale (Ministère d'Education et de la Culture) Centre de Récupération pour Handicapés Physiques (IMSERSO - Ministère du Travail .................. Allocation aux adultes handicapés (AAH) Pension d'invalidité Centre de Réadaptation Professionnelle 51 BIBLIOGRAPHIE EUROPE or disabled people in eighteen countr ies : a review, Patricia • Employment policies ffor countries Thornton et Neil Lunt. Social Policy Research Unit, University of York. With the support ofCommission of the European Communities DGVE 3 Integration of Disabled People Within the framework of the HELIOS II programme Pour se le procurer : Publication office SPRU University of York Heslington YORK Y01 5 PP — UK • Compendium : Bonnes pratiques sur l’emploi des personnes handicapées handicapées.. Office des publications officielles des communautés européennes, L2985 LUXEMBOURG. • Étudier à l’étranger 1. Liste de besoins pour étudiants handicapés European commission, directorate general V, employment, Industrial Relations and Social Affairs – HELIOS, FEDORA, KU LEUVEN • Étudier à l’étranger 2. Guide européen pour étudiants handicapés handicapés.. European commission, directorate general V, employment, Industrial Relations and Social Affairs – HELIOS, FEDORA, KU LEUVEN • Guide européen de bonnes pratiques — Pour l’égalité des cchances hances des personnes handicapées HELIOS II -Commission européenne Pour se le procurer Commission européenne DG V/E.3 Rue de la Loi 200 Wetstraat B. 1049 BRUXELLES — Belgique • Postgraduate Stud Studyy in Europe Fedora 2001 guide • Politique sociale et de l’emploi européenne : une politique pour les citoyens Commission européenne — L’Europe en mouvement Direction générale de l’éducation et de la culture Unité « Publications », rue de la loi 2000 – B.1049 – Bruxelles 52 Bibliographie • Les dispositions communautaires en matière de sécur ité sociale sécurité Commission européenne – Emploi & affaires sociales (vos droits lorsque vous vous déplacez à l’intérieur de l’Union européenne) • Feuille de route pour les demandeurs d’emploi dans l’Union européenne • Résider dans un autre pa ys de l’Union européenne pays Collection citoyens d’Europe Commission européenne DG XV – Marché intérieur et services financiers • Nouvelles compétences pour un avenir dif férent différent Services d’orientation et de conseil dans l’enseignement supérieur de l’union européenne A.G. WATTS – R. VAN ESBROECK Réalisé sous les auspices de FEDORA dans le cadre du programme Leonardo da Vinci VUB PRESS FRANCE Généralités – législatif • Guide Neret pour les personnes handicapées Éditions Lamarre Regroupe une documentation juridique précise et un répertoire d’adresses d’établissements, d’administrations, de services et associations, classés par département. • Etudiants handicapés : lois lois,, décrets circulaires Éditée par le ministère de l’éducation nationale cette brochure est reprise sur le web de l’université de Lyon I : http://handy.univ-lyon1.fr Universités – Ministère de l’Éducation nationale • Liste des responsables de l’accueil des étudiants handicapés Cette brochure éditée chaque année par la direction de l’enseignement supérieur du Ministère de l’éducation nationale donne pour chaque établissement le nom et coordonnées du responsable de l’accueil des étudiants handicapées. Cette brochure est aussi diffusée sur le site web du ministère : http://www.sup.adc.education.fr/supweb/index3.html 53 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés • L’accueil des étudiants handicapés dans l’enseignement supér ieur supérieur ieur.. Cette brochure éditée en 1996 par le Ministère de l’éducation nationale fait le point université par université des conditions de vie quotidienne, des conditions d’études et l’aide à l’insertion professionnelle. Cette brochure doit être actualisée prochainement sur le site web du ministère • Guide des fformations ormations à vocation européenne de l’enseignement supér ieur français supérieur Ministère de l’éducation nationale Direction des enseignements supérieurs Emploi • Guide pour l’emploi des personnes handicapées dans la ffonction onction publique Ce guide d’information sur l’accès aux emplois de l’administration et des conditions de travail en son sein. • La fformation ormation prof essionnelle des personnes handicapées professionnelle Dossier professionnel n° 4 Documentation CTNERHI – AFPA. CNRRFPTH • L’intégration prof essionnelle des personnes handicapées : professionnelle Le travail en milieu ordinaire Dossier professionnel n° 5 Documentation CTNERHI essionnelle des personnes handicapées : • L’intégration prof professionnelle Les aides à l’emploi Dossier professionnel n° 6 Documentation CTNERHI Accessibilité Vivre l’université- Dominique Ferté Centre de ressources Rhône-Alpes SAUH – Université de Grenoble Résidence les Taillées — B 132 Domaine universitaire 38406 – Saint-Martin d’Hères CEDEX Tél. : 04 76 59 55 76 Fax : 04 76 59 55 69 54 SITES INTERNET Ces dernières années l’information sur le web a connu un essor important. Notre propos est d’indiquer les principaux sites traitant des personnes handicapées en France et en Europe sur les principaux domaines abordées dans ce guide. Pour des informations sur les programmes européens : http://www.leonardo-France.org/ http://www.socrates-france.org http://www.depose.jussieu.fr http://members.aol.com/workableuk Pour des informations sur l’Europe : http://www.europa.eu.int/comm/education/leonardo_fr. html http://www.info-europe.fr http://citizens.eu.int http :// www eu-int/comm/index_fr. htm http://www.eu-int/comm/dgs/education_culture/index_fr. htm http://www.eu.int/comm/dgs/employment_social/index_fr. htm http://www.europa.eu.int/comm/employment_social/elm/eures/fr/indexfr. htm http://www.europa.eu.int/eur-lex/fr/oj/index.html http://www.centre-inffo.fr/europ.html http://www.themas.org (plus de 200 liens sur ce site) Pour des informations sur la législation française : http://www.travail.gouv.fr http://www.education.gouv.fr http://www.handroit.com (beaucoup de liens sur ce site) http://www.social.gouv.fr http://handy.univ-lyon1.fr http://www.handiweb.com/ http://www.centre-inffo.fr Pour des informations sur les aides techniques http://perso-club-internet.fr/ctnerhi http://www.handibase.com/ 55 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés http://www.braillenet.jussieu.fr http://ifr-handicap.inserm.fr http://hippocampe.org Pour des informations sur la sécurité sociale des étudiants http://www.usem.fr http://www.smerep.fr http://www.lmde.fr Pour des informations sur certains organismes : http//:www.anpe.fr http//:www.apec.fr http://perso.wanadoo.fr/thefool/handispof.htm Les différents partenaires DEPOSE DEPOSE : http://www.depose.jussieu.fr Université Paris 5 : http://www.univ-paris5.fr/ Université Paris 6 : http://www.admp6.jussieu.fr Université Paris 7 : http://www.sigu7.jussieu.fr Relais handicap Santé : http://www.rhs.jussieu.fr GIRPEH Île-de-France : http://www.girpehif.asso.fr Université de Karlsruhe : http://www.uni-karlsruhe.de/uni/ FEDORA : http://www.uni-karlsruhe.de/%7Efedora/ 56 ADRESSES UTILES • Commission européenne Unité de publications Rue de la loi 200 B-1049 Bruxelles • Of Offfice des publications of offficielles des communautés européennes L-2985 Luxembourg • Agence LEON ARDO LEONARDO 45 avenue. d’Iéna 75016 PARIS 01 40 69 37 35 • SOCRA TES France SOCRATES 6-8 rue Jean Collin 75231 Paris CEDEX 05 01 40 79 91 32 • Ministère de l’Éducation nationale 110, rue de Grenelle 75357 – Paris 07 SP Téléphone : 33 1 55 55 10 10 Site : http://www.education.gouv.fr • Ministère de l’Éducation nationale Chargée de mission à la Direction enseignement supérieur Adaptation et intégration scolaire 99, rue de Grenelle 75357 – Paris 07 SP Téléphone : 33 1 55 55 10 10 Site : http://www.education.gouv.fr • Ministère de l’Emploi et de la Solidar ité Solidarité 127, rue de Grenelle 75700 – PARIS Téléphone : 33 1 44 38 38 38 Télécopie : 33 1 44 38 20 60 Site : http://www.travail.gouv.fr 57 Guide pratique européen pour l’insertion professionnelle des étudiants handicapés • Ministère de l’emploi et de la solidar ité – handicapés et personnes âgées solidarité 8, avenue de Ségur 75007 – Paris Téléphone : 33.1 40 56 60 00 Télécopie : 33 1 40 56 59 30 Site : http://www.santé. gouv. fr • Conseil scientif ique européen scientifique 9, avenue de la forêt de Hay BP 184 544 505 – WANDOEUVRE LES NANCY • TREMPLIN Tour Neptune Place de la Seine 20 92082 Paris la Défense CEDEX 10 01 46 98 09 58 • GIRPEH 175, boulevard Malesherbes 75017 – PARIS 01 56 33 18 00 58 Remerciements Ce guide n’aurait pu être réalisé sans une collaboration efficace entre tous les partenaires du projet dépose et les membres des comités de suivi nationaux et européens. Partenaires du projet J. Albis (université Paris 7), N. Boucher (université Paris 5), C. Delagrange (GIRPEH Île-de-France), J. Klaus (université de Karslruhe et FEDORA), F. Lebas (FEDORA), M. Meyer (GIRPEH Île-de-France), A. Perufel (Médecine préventive de l’université Paris 5), Ch. Poutier (universités Paris 6 et 7) Comité de suivi européen Outre les partenaires du projet Mme Bouvet-Dzierwa (Aéroports de Paris), E. DAYDOU (SMEREP), G. Lamberet (EDF. GDF), M.H. Raynaud (Tremplin), Mme Senechal (Tremplin), E. De la Bigne (Bull), Me Devred (IFP), C. Malejac (Tremplin), Mme Opinel (Groupe Malakoff), M. Sailly (Renault), M. Van Acker (FEDORA) Comité de suivi national Ont aussi participé au comité de suivi national M. Doubrère (SMEREP), M.C. Nectoux (Fondation santé des étudiants de France), Mme Latawiec (Aéroport de Paris), E. Chenu (Mutuelle des étudiants) Nous tenons à remercier nos partenaires financiers : Aéroport de Paris (ADP), Aérospatiale, Commissariat à l’énergie atomique (CEA) Société Nationale des chemins de fer (SNCF) Fondation santé des étudiants de France (FSEF) Mutuelle Nationale des étudiants de France (MNEF) et tout particulièrement la SMEREP d’une part pour son aide financière mais aussi Emmanuel Daydou, responsable de l’action sanitaire et sociale à la SMEREP pour sa collaboration efficace tout au long du projet et plus particulièrement dans l’élaboration de ce guide. Nos remerciements vont aussi à la Commission européenne — DG XXII – Éducation, formation et jeunesse —, programme Leonardo da Vinci, sans qui le projet DEPOSE n’aurait pu exister. 59 Table des matières Sommaire......................................................... 2 PRÉSENTATION DE DEPOSE ................................ 5 Mobilité des étudiants ........................................ 9 LES AIDES TECHNIQUES .................................... 33 Annexes .......................................................... 35 BIBLIOGRAPHIE .............................................. 52 SITES INTERNET .............................................. 55 ADRESSES UTILES ............................................ 57 Remerciements................................................. 59