BARBARA-Maximilien Père Kolbe et l`amour le plus grand
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BARBARA-Maximilien Père Kolbe et l`amour le plus grand
Maximilien Père Kolbe et l’amour le plus grand Noël approche et c’est toujours la Parole de Dieu qui illumine notre chemin de croyants, de disciples du Seigneur. « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique […]. La lumière est venue dans le monde » (Jn 3,16.19). L’initiative vient de Dieu et concerne son amour pour la faiblesse, pour notre faiblesse. Pas un amour fondé sur le bien qu’il voit en nous mais simplement un amour gratuit. « Or, la preuve que Dieu nous aime – dit saint Paul – c'est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs » (Rm 5,8). Dieu fait irruption dans l’histoire humaine telle qu’elle est et il résout nos limites en les assumant. « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique». Ce sont des mots qui expliquent le secret de la vie : aimer équivaut à donner. Dieu ne demande pas. Dieu donne. Dieu n’exige rien et il donne tout. « Donner » est un verbe si simple qui exprime le cœur de Dieu : donner sans conditions. Donner suffit. Dieu a écrit au plus profond du cœur de l’homme la parole amour. « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique». Le point de rencontre entre Dieu et le monde c’est l’amour. Un monde aimé, moi aimé. Face à cette réalité sublime, le Père Kolbe, fasciné et ravi, s’exclame : « Qui aurait osé supposer que toi, Dieu infini, éternel, tu m’aies aimé depuis des siècles, et même avant les siècles ? Alors que je n’existais pas encore, toi tu m’aimais déjà et, précisément parce que tu m'aimais, ô Dieu de bonté, tu m’as appelé du néant à l’existence ! Pour moi tu as créé les cieux constellés d’étoiles, pour moi la terre, les mers, les montagnes, les fleuves et tant, tant de belles choses qui sont sur la terre… Mais cela ne suffisait pas : pour me montrer de près que tu m’aimais d’une si grande tendresse, tu es descendu des plus pures délices du paradis sur cette terre contaminée et remplie de larmes, tu as vécu dans la pauvreté, les peines et les souffrances et, enfin, méprisé et raillé, tu as voulu être suspendu sur une croix infâme parmi les tourments et entre deux bandits... O Dieu d'amour, tu m'as racheté d'une façon terrible et généreuse ! Qui aurait osé supposer? Tu es resté sur cette terre dans le très saint et très admirable Sacrement de l’autel. Maintenant Ton sang coule déjà dans mon sang, Ton âme, ô Dieu incarné, pénètre mon âme, lui donne la force et la nourrit... Qu'est-ce que tu aurais pu encore me donner, ô Dieu, après t'être déjà offert à moi ? Tu m’as donné une Mère » (SK 1145) Le Père Kolbe accueille le don de Jésus et s’abandonne à cette Mère. Il se livre totalement dans ses mains. Avec l’Immaculée à son côté et dans son cœur, il se laisse conduire sur les sommets de l’amour le plus grand. Et Dieu continue sa descente par amour. Il descend dans la nuit de l’homme. Il descend dans l’abîme d’Auschwitz – dans l’abîme de la folie – et dans tous les abîmes du mal. Dieu descend dans le cœur de celui qui l’accueille. Le Père Kolbe, ouvert au don de Dieu, devient capable d’être une présence de lumière dans le noir. Un témoin de lumière « dans la vallée obscure » des pleurs et de la terreur. « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique ». Que le Seigneur Jésus nous donne de l’accueillir dans la joie du chant comme les anges, dans la louange comme les bergers, dans l’écoute et le silence comme Marie, dans l’admiration d’une vie offerte comme le Père Kolbe. Que le Seigneur permette à chacun d’entre nous de l’accueillir dans le don d’une adhésion libre et joyeuse. Et la paix habitera dans nos cœurs. Angela Esposito Missionnaire de l’Immaculée - Harmeze