Enquete Solde Ete 2016

Méthodologie de l’enquête
Cette enquête a été réalisée par questionnaire internet et en face à face auprès de 79 commerçants de la circonscription de
Sète-Frontignan-Mèze selon une répartition par secteurs d’activité et pôles commerciaux. Les enquêtes et traitements des données ont été
réalisés à partir du 6 juillet 2016 par le laboratoire TRIS de l’Université de Montpellier
Encore une fois, lorsque l’on demande aux commerçants leur ressenti
sur la période des soldes actuelle en comparaison de la même période
une année plus tôt, une majorité la considère comme en recul. Ainsi ils
sont 49.4% à voir les soldes 2016 comme étant moins porteuses
d’activité et de chiffre d’affaires par rapport à 2015, pour seulement
27.8% qui considèrent cette période comme meilleure.
COMPARÉE AUX SOLDES D'ETE 2015, DIRIEZ-VOUS QUE LA
PÉRIODE DES SOLDES D'ETE 2016 A ÉTÉ :
Meilleure
28%
Un chiffre d’affaires qui aura connu une évolution assez mineure
puisque les variations, qu’elles soient positives ou négatives, sont
globalement restées aux alentours des 5% vis-à-vis de 2015, impliquant
une certaine stagnation au niveau du renouvellement économique
durant la période estivale.
Moins bonne
49%
Aussi bonne
23%
PENSEZ-VOUS QUE LE PHÉNOMÈNE DES PROMOTIONS A EU UN
EFFET SUR LE DÉROULEMENT DES SOLDES :
PosiƟf
20%
NégaƟf
20%
Sans eīet
60%
Pour 52.1% des commerçants la conjoncture globale sur le premier semestre
2016 a été vécue comme étant négative, malgré un développement
touristique du Bassin de Thau qui a été salué par de nombreux
commerçants. Avec ce ressenti, ils ont été une majorité à lancer des
promotions avant les soldes d’été, qu’elles soient publiques ou destinées à
une clientèle de fidèles. Malheureusement, ils sont 59.5% à faire le constat
que ces promotions n’ont pas eu d’effet sur le déroulement des soldes, les
autres répondants se partageant équitablement entre un effet bénéfique et
négatif. Il est à noter le caractère paradoxal de cette inclinaison vers les
promotions puisque la multiplicité de celles-ci est souvent citée comme
facteur déterminant dans la chute du chiffre d’affaires. Ce qui témoigne
d’un système qui a tendance à se mordre la queue où ce qui est déprécié
et pourtant vital pour assurer une viabilité économique.
P.1
Ces chiffres ont confirmé la tendance qui veut que le système de soldes actuel commence à s’essouffler (ils sont 64.1% à le penser pour
seulement 5.1% à dire que c’est un phénomène qui se développe) et que des changements devraient être provoqués pour lui apporter
une nouvelle bouffée d’oxygène. Notamment en réformant la date de début des soldes où, pour plus d’un commerçant sur deux, celle-ci
intervient trop tôt et devrait être repoussée au début août.
Mais ils sont plus nuancés quant à la durée de 6 semaines où ils sont 57.1% à considérer qu’elle convient. Si une modification devait être
apportée à ce propos, elle irait dans le sens d’une réduction pour s’établir plutôt vers 4 semaines. Ce qui était déjà le constat effectué un an
plus tôt.
D'UNE MANIÈRE GÉNÉRALE, CONSIDÉREZ-VOUS QUE LE PHÉNOMÈNE DES
SOLDES AU FIL DES ANS A PLUTÔT TENDANCE À :
5,1%
30,8%
64,1%
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Le développement des soldes sur internet est toujours un facteur important de concurrence, bien que l’inclinaison soit moins forte que
lors de l’été précédent. La dernière enquête de conjoncture que nous avions menée nous avait permis d’observer une prise de conscience
et des mesures mises en œuvre par un certain nombre de commerçants pour contrer l’effet de ce type de concurrence.
Mais avec 67.6% des commerçants qui considèrent que le média numérique à un impact direct sur leur activité, l’impact n’est pas
négligeable. Ils en tirent un bilan mitigé où le prêt-à-porter ressent de façon moindre cette concurrence du fait de ces spécificités
contrairement aux autres biens à la personne et aux équipements du foyer. Le confort apporté par des achats depuis la maison est souvent
cité comme facteur déterminant à la prise de décision de l’achat par internet, mais surtout la présence de prix plus bas pour un
même produit où les commerçants physiques ne peuvent s’aligner.
LE DÉVELOPPEMENT DES SOLDES SUR INTERNET CONSTITUE T-IL POUR
VOUS UN FACTEUR DE CONCURRENCE :
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44,2%
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27,3%
23,4%
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5,2%
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P.2