1 les copains d`abord – limoges ambiance club - 09

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1 les copains d`abord – limoges ambiance club - 09
LES COPAINS D’ABORD – LIMOGES AMBIANCE CLUB - 09/11/2012 - (5- 2)
De Manuel Hermida en direct de Donzenac pour Les Copains d’Abord
Présents : ANTUNES – BOUDET - BRUGEILLE – BRUNER – CASADEI D et L – DE MACEDO –
DOYENNEL – FAYAT – HERMIDA – LAFLEUR –MONTEIL A. - MOUYSSET – ROCAFULL - ROL
A - ROL C – URTIZBEREA.
Nino qui souffre d’une lombalgie tenace à « convoqué » son fils Loïc, à peine
rentré de Toulon où il étudie, pour garder nos buts. Nous avons tous une
pensée pour Phillipe Ageloux, opéré… avec succès du canal carpien (Pour les
pêcheurs comme lui, il s’agit d’un canal utilisé par les carpes), et qui s’impose
une convalescence légitime. Notre virevoltant Thierry Maré finit de soigner une
angine tenace et décline très exceptionnellement le rendez-vous. J’en termine
avec ce bulletin médical.
Serge Labrot
Président de l’USD
Ceux qui étaient à Limoges fin avril dernier se
souviennent encore de l’excellent accueil que
nous avaient réservé Denis Varenne et ses
potes. Nous avions donc mis un point d’honneur
à programmer un match en Corrèze, un vendredi
comme le préfèrent nos hôtes Haut Viennois. Et pour satisfaire à cette
contrainte, l’US Donzenac par son Président Labrot a mis à notre disposition
sans condition ses installations (stade, vestiaire, club house …), Laurent Mons,
l’entraîneur local, avançant même d’un jour l’entraînement de l’équipe fanion.
Chapeau bas Messieurs les donzenacois ! Vous méritez toute notre gratitude.
Comme nous l’avions fait, les
limougeauds prévenants se
déplacent prudemment en
minibus et, temps de route
oblige, nous débutons la
partie vers 20h45. Malgré
une pluie fine, les conditions
de jeu sont excellentes.
Le début de la partie est plutôt à l’avantage des coéquipiers de Denis Varenne. Nos passes sont
trop souvent mal ajustées et interceptées par les porteurs du maillot « marine » et la vivacité
d’Emilien nous met en difficulté. Le retour de Fred, après la préparation du marathon de Toulouse
où il a amélioré son temps de l’année dernière en moins de 4 heures, nous procure pourtant un
renfort offensif dont nous espérons voir les effets. Attention cependant, le LAC est en confiance, le
score est vierge et il se met à entrevoir les germes d’une possible première victoire. Loïc fait le
métier dans les buts et doit s’interposer sur un premier face à face. Les affaires vont se décanter
au quart d’heure de jeu. Un centre de la gauche semble promis aux mains du gardien laciste, mais
je devrais dire plutôt laxiste puisqu’il est dans l’impossibilité de dompter le cuir qu’il abandonne à
un rebond que le front énergique de Titi Fayat envoie au fond des filets (1-0). Nous ne sommes
pas malheureux mais ce coup du sort n’altère pas les bonnes dispositions des limougeauds. Sous
l’impulsion de Thierry et du remuant Emilien, nous devons encore nous opposer à quelques
initiatives certes tranchantes, mais trop imprécises. Pour nous, c’est Noël avant l’heure. En effet,
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Jérôme
un centre de la droite est repris impeccablement du plat du pied au premier
poteau par … Jérôme, l’imposant défenseur central des représentants de la
capitale régionale. Plat du pied, sécurité ! s’exclame-t-il avec le sens de la
dérision. Nous venons de faire le break (2-0) sans l’avoir vraiment voulu. Alors,
on sera presque soulagé de la réduction du score de nos valeureux opposants.
Après une première frappe trop enlevée de l’un de leurs attaquants, une
approximation de nos défenseurs centraux conjuguée à une communication
perfectible avec notre jeune portier Loïc sera sanctionnée par un tir victorieux au
ras du poteau. Je sifflerai la pause sur ce score de 2-1 à notre avantage.
Mouvements d’effectifs, William rentre de notre côté avec Alex, Doudou, Yul et votre scribe. Denis
Varenne est de la partie et notre président Joël prend le sifflet. Pat est repositionné en défense
centrale, avec William au milieu et Fred devant. Nous voilà nantis d’une épine dorsale qui a de la
moelle, substance spongieuse qui me fait cruellement défaut, particulièrement après les libations
de midi avec l’ami Nino. Le LAC reste dans le coup et porte le danger dans notre camp chaque
fois que possible. Mais Fred est monté en régime et ses raids mettent Fabrice le conducteur de
train et Jérôme le buteur providentiel en souffrance. Mais la réussite fuit pour le moment notre
marathon man. Tenace et quelque peu agacé, il reçoit dans la surface une
Emilien
passe ajustée de son compère William et s’approchant au plus près de la
cage, il exécute en force le portier haut viennois (3-1). Et comme la réussite
appelle la réussite, voilà qu’un corner rentrant de William est soigneusement
évité par tous pour finir sa course au fond des filets (4-1). Nos hôtes
pourraient être abattus, on le serait à moins. Mais, ils trouvent les
ressources pour conjurer ce sort qui s’acharne sur eux et Emilien décoche
une belle frappe tendue qui firte avec le poteau droit de Loïc pour une
réduction du score à 4-2. Pourtant, la fatigue aidant, nos valeureux
adversaires vont baisser de pied. Doudou démontre encore ses talents de
récupérateur et remiseur (RER) tandis qu’Alex assure l’indispensable relais avec les attaquants.
La fin de match se concentre dans le camp des visiteurs et plusieurs tentatives échouent de peu,
tantôt par défaut de réussite, tantôt par maladresse (je vais me trouver au moins deux fois en
bonne position pour délivrer des frappes gérontologiques). La conclusion interviendra sur un
mouvement d’école, les passes se succédant. Servi à la limite des 16 mètres, je peux glisser le
ballon dans la surface à Fred démarqué qui pique vers la ligne et délivre un centre parfait devant le
but déserté pour un plat du pied sans rémission d’Alex, récompensé de sa disponibilité. 5-2, se
sera le score final sévère pour nos hôtes, au vu du déroulement de la partie disputée dans un
excellent état d’esprit.
Mais le moral et la bonne humeur de Denis et ses
copains ne sont pas entamés. Après la douche
réparatrice, le bar du Club House est pris d’assaut et
les conversations vont bon train. Le bonheur, c’est
simple comme le foot loisir.
Il sera bien minuit quand tout le monde
passera à table pour partager un
bourguignon mijoté à point, arrosé d’un
Bergerac étiqueté Copains d’Abord. On se
fendra même d’une ambiance musicale en
fin de repas et de quelques chansons
années 70-80.
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Denis Varenne au nom du LAC nous remet quelques présents
liquides appréciés à leur juste valeur par un tonnerre
d’applaudissements et un pilou corrézien : une bouteille de vielle
prune (ou poire, j’avoue avoir un trou) et une intéressante fiole
d’absinthe remise sur le marché depuis quelques temps après une
période de prohibition pour cause de contenance d’une substance
psychotrope comparable à celle du cannabis, qui provoquait paraîtil des hallucinations. Un cadeau devant être partagé, nous allons
anéantir la bouteille de vieil alcool sans coup férir et faire circuler la
cuillère à absinthe avec le petit sucre qui va bien. Pas d’hallucination
pour nos consommateurs, mais une sensation anisée et une montée
en température du gosier soumis aux 55 degrés de cet extrait de
plantes dont la capitale serait Pontarlier (Doubs).
On se quittera vers 2 heures après un nettoyage en règle des lieux.
Nous adressons nos plus vifs remerciements à Jérôme Bordes, dirigeant de l’USD qui nous a
assisté toute la soirée pour que nous puissions jouir paisiblement des lieux et nous a aider à
préparer le repas.
Il en va de même à tous les membres de l’USD qui ont permis cette soirée, l’entraîneur Laurent
Mons et bien sûr Serge Labrot le président de l’USD.
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