DP rue Roussey.pub

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DP rue Roussey.pub
Belfort,
Le 7 décembre 2012
INAUGURATION DE LA RUE ÉLISABETH ROUSSEY
La Ville de Belfort a décidé d’honorer la mémoire
d’Elisabeth Roussey en donnant son nom à une rue de la
ZAC du Parc à Ballons, en cours d’urbanisation.
L’inauguration a lieu ce samedi 8 décembre 2012 à 14h30,
en présence de
Etienne Butzbach,
Maire de Belfort,
Robert Belot,
Adjoint au Maire délégué à la Culture,
Michel Viellard,
Président de la Société des membres de la Légion d’Honneur,
Section du Territoire de Belfort,
Nicole Wilczynski, Présidente de la Société des membres de
la Légion d’Honneur, Comité de Belfort.
Bel hommage et symbole fort : le choix de la Ville de Belfort
s’est porté sur une voie perpendiculaire à l’avenue Jean Moulin
et à la rue Lucie Aubrac.
Elisabeth Roussey avait 18 ans en 1940.
La date du 8 décembre est aussi particulièrement symbolique
puisque cela fait 57 ans jour pour jour - le 8 décembre 1955 qu’Elisabeth Roussey s’est vue reconnaître par le Ministère de
la Défense Nationale la qualité de « Passeur Bénévole » au
regard de son action résistante ayant permis le passage en
Suisse durant l’occupation de nombreux Officiers, Sous
officiers, soldats et civils qui purent ainsi échapper aux autorités
allemandes.
Elisabeth Roussey (1922-2009)
Originaire de Belfort, Elisabeth Roussey s’est
courageusement illustrée par ses actes de résistance
durant la Seconde Guerre Mondiale.
Elisabeth Roussey voit le jour à Belfort, le 10 avril 1922. Elle vit
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dans le quartier des Forges.
Au commencement de la guerre 1939/1945, elle s’engage
spontanément à la Croix Rouge Française comme équipière
de la défense passive, puis secouriste, infirmière et aide
volontaire à laquelle les résistants de l’Intérieur - le RIF - avait
fait appel pour l’organisation des postes de secours
clandestins.
En 1942, elle devient passeur bénévole. Ceux qui fuient les
rafles, recherches, perquisitions… peuvent compter sur son
hospitalité ; Elisabeth Roussey les aident à se camoufler et
leur fait franchir la Ligne de démarcation. Ainsi, en liaison avec
les infirmières de la Croix Rouge Française et le réseau mis
sur pied dans le sud du département par la famille Viellard,
elle participe au passage en Suisse de jeunes hommes qui ont
pu rejoindre l’Armée de la Libération.
Résistante d’une grande efficacité, elle devient, en 1944,
agent de renseignements, de liaisons, de transmission de la
Résistance intérieure française. Elle dirige l’exode de milliers
d’enfants belfortains vers des familles suisses. Elle est arrêtée
le 25 octobre 1944 par le chef de la
Gestapo de Montbéliard, et
incarcérée à la prison allemande de
la caserne Friederich à Belfort. Elle
échappe de peu à la déportation.
A la Libération, elle s’enrôle comme
auxiliaire et participe à la bataille en
offrant son sang ou en ramassant les
blessés et les morts. Elle reçoit la
croix de guerre avec étoile d’argent,
ainsi que la médaille de vermeille de
la Croix-Rouge française.
Pendant la guerre d’Algérie,
Elisabeth Roussey est directrice de
l’école des filles d’Ain Beida dans le
Constantinois et Présidente de la
Croix Rouge Française. Elle quitte
l’Algérie en convoyant bénévolement
un millier de Harkis et leurs familles
dans le Puy de Dôme.
A son retour en France, elle poursuit
sa carrière en tant qu’institutrice à
Clamart, jusqu’à sa retraite.
En 1986, elle est décorée de la Croix
de Chevalier de la légion d’Honneur.
Elle décède le 18 juin 2009 à Belfort.
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LA ZAC DU PARC À BALLONS
Logements, parc urbain, plantations, aménagement des
berges, promenades, pistes cyclables… engagé depuis une
dizaine d'années, la réalisation de la Zone d’Aménagement
Concerté (ZAC) du Parc à Ballons se poursuit. En lieu et place
des anciens terrains militaires, se dessine et se construit
aujourd’hui un nouveau quartier « mixte » aéré et verdoyant
en cœur de ville et en bordure du remarquable cadre paysager
de la Savoureuse.
Campagne à la ville
Ce secteur peu dense ne manque pas de verdure. La Ville de
Belfort a en effet porté une grande attention à l'environnement
en réalisant un parc urbain de plus de 3 hectares et d'autres
petits espaces verts sont répartis sur tout l'ensemble. Cela
ressemble à une cité-jardin contemporaine. La Savoureuse, le
canal et l'étang des Forges, véritable poumon vert de la ville à
proximité, en font un quartier où il fait bon vivre et se balader.
En son cœur, une artère centrale, l'avenue du Parc avec le
Lion de Belfort en perspective, permet aux marcheurs,
cyclistes, rollers et autres déplacements doux, de circuler
librement sur ses pistes.
Le quartier possède de très bonnes liaisons, un véritable
maillage a été effectué, facilité par la promenade François
Mitterrand. Celui-ci permet de rejoindre le cœur de ville très
facilement ou de remonter en direction du Techn'Hom.
D’anciens terrains militaires
Ce projet dont la réflexion a été menée depuis plusieurs
années, est parti d'une idée simple : transformer les anciens
terrains militaires de l'ERM (Etablissement Régional du
Matériel) en un site urbain. Un morceau de ville à l'image du
reste de la cité, avec une priorité : la mixité, dans tous les sens
du terme : permettre aussi bien de l'accession à la propriété
que du locatif, avoir une mixité entre le logement privé-public,
et entre l'habitat collectif et individuel. Cette mixité est aussi
vraie en matière de bâti. Un urbaniste, Jean-Louis Berthomieu
s'est chargé du projet d'ensemble (plan d'urbanisme global),
mais différents architectes sont intervenus sur les différents
lots. Ce quartier s'intègre parfaitement aux autres quartiers via
la rivière et les nouvelles voiries, avec cette alternance d'ilots
et de rues résidentielles. Le traitement de l'espace public
permet de recréer des petits quartiers à taille humaine avec
des maisons individuelles, des petits immeubles collectifs, de
grosses maisons à plusieurs appartements.
Au total, ces différents îlots (commercialisés par exemple par
Territoire Habitat, Prévôt Immobilier, Néolia, Bouygues
Immobilier et Mediater) devraient accueillir plus de 850
logements (la moitié en accession à la propriété, 25 % en
locatif privé et 25 % en locatif sociaux).
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