FRISON, Lourdes Maria Bragagnolo ()

l’école et le monde du travail
XVIIe colloque de l’afirse section portugaise
FRISON, Lourdes Maria Bragagnolo ([email protected])
Universidade Federal do Pelotas - Brasil
MORAES, Márcia Amaral Corrêa de ([email protected])
Universidade do Vale dos Sinos e da FAP
Le présent travail prétend rapporter l’investigation de l’impact de l’histoire scolaire
vécue par le sujet dans sa procédure de succés, ou manque de succés, dans le monde du
travail.
Pour celà, les objectifs de recherche soulevés ont été les suivants : vérifier dans quelle
mesure l’école a été une référence importante d’apprentissage dans la vie des sujets ;
comprendre quel modèle épistémologique et, donc, quelle modalité d’apprentissage a été
construite à travers l’expérience de la scolarité ; investiguer des traits de permanence de la
modalité « enseignée » par l’école dans la vie adulte (dans l’activité professionelle), en
réflechissant sur combien les pratiques scolaires réalisent ou devraient réaliser des pratiques
qui conduisent l’élève à la procédure effective d’auto-régulation.
Le référentiel théorique qui a soutenu cette étude s’est originé, dans sa grande
majorité, dans les oeuvres de Morin (2000, 2001, 2002, 2003), Alarcão (2002, 2003,
Pain (1986), Simão (1997, 2004, 2005) et Frison (2006).
La méthodologie de recherche utilisée a été qualitative, à travers l’étude de plusieurs
cas, dans la forme descriptive. Dans ce sens, ont été objet de cette recherche cinq
professionnels, deux d’entre eux bien placés professionnellement, c’est à dire, qui se sentent
réalisés dans leurs carrières, jouissant aussi d’indépendance économique grâce à leurs
activités. Les trois autres se trouvaient dans une situation d’indéfinition et d’insatisfaction
profissionnelle et avaient besoin d’aide financière de la famille pour leur subsistance. La
bande d’âge se trouvait entre les 28 et 35 ans. La collecte de données a été organisée au
moyen d’application d’entrevues demi-structurées.
Les conclusions obtenues ont été les suivantes : l’école représente un référentiel
important pour bâtir l’auto-estime personnelle, dans la mesure où elle cherche à anticiper la
dynamique des relations productives ; en définissant les rôles et « lieux » dans lesquels
quelques uns sont -
et se sentent – plus capables que les autres ; aussi on constate la
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prédominance du modèle empiriste de l’enseignement, ce qui reforce la construction d’une
modalité d’apprentissage hyper-accomodative/hypo-assimilative qui va à la rencontre de la
formation d’un sujet auto-régulateur de son propre apprentissage; l’activité professionnelle a
une tendance de présenter des traits semblables à ceux de l’activité scolaire, c’est à dire, on
aperçoit la répétition des patrons de procédure et d’attitude du « sujet-élève » dans le « sujetprofessionnelle ».
Finalement, on voit clairement l’impact direct que l’histoire scolaire exerce dans la
forme d’agir et de positionnement des sujets dans le monde du travail.
Lourdes Frison & Márcia de Moraes
“École, apprentissage et expérience profissionnelle: la détermination des marques scolaires dans l’actuation
professionnelle au long de la vie”