Journal Grand Alès n°015
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Journal Grand Alès n°015
s è L A d n a r G / Février 2003 • n° 15 [email protected] Le journal d’information du Grand Alès en Cévennes INTERNET © D.R. PROJET D’AGGLOMÉRATION p. 2 Bientôt des cyber-bases sur le Grand Alès. Le Grand Alès se donne un avenir F O R M AT I O N Le projet élaboré par les élus communautaires fixe les grandes lignes du développement de l’agglomération pour les 15 ans à venir. p. 14/15 p.6 Les apprentis cuisinent au CFA des Prés Rasclaux. NOUVEAU É CO NO M I E Un Office de l’habitat commun pour les 16 communes p.9 p.4 Le pôle des éco-industries a le vent en poupe. VTT p.11 Le raid Agrippa 2000 est de retour à Saint Hilaire. Alès • Bagard • Boisset et Gaujac • Corbès • Mialet • Mons • Saint Christol lez Alès • Saint Hilaire de Brethmas • Saint Jean du Gard • Saint Jean du Pin • Saint Martin de Valgalgues • Saint Paul la Coste • Saint Privat des Vieux • Salindres • Soustelle • Thoiras ACTUALITÉ Une année 2003 placée sous le signe de la réussite Lors des vœux 2003 adressés aux élus et décideurs du Grand Alès, le président Max Roustan a exprimé sa totale confiance en l’avenir de l’agglomération. Devant les 1500 personnes présentes à la Pyramide de Saint Christol, le président du Grand Alès a prononcé un discours très volontariste et porteur d’avenir. D U 7 A U 13 M A R S Une nouvelle enquête téléphonique Comme l’année dernière, les téléphones vont sonner dans les 23 500 foyers du Grand Alès. Les élus communautaires ont en effet décidé de reconduire une méthode de consultation qui a donné, en 2002, des résultats intéressants, permettant d’améliorer la politique menée sur le Grand Alès. « Cette enquête est pour nous la seule manière d’obtenir l’avis d’un maximum de Grands Alésiens » souligne le président, Max Roustan. Les résidents du Grand Alès seront donc de nouveau invités à répondre à des questions sur les actions menées par la Communauté d’agglomération en matière de transports urbains, aménagement du territoire, habitat, crèches, ordures ménagères, communication, … Pour coller à l’actualité, des questions porteront sur le projet d’agglomération et sur les travaux concernant la prévention des inondations. Tous les Grands Alésiens qui possèdent un téléphone fixe seront appelés, après avoir été prévenus par courrier des modalités de l’enquête. Les communes qui le souhaiteront poseront également quelques questions spécifiques à leurs administrés. Les résultats de l’enquête seront présentés de façon exhaustive dans le numéro d’avril du Grand Alès. Les résultats concernant la seule ville d’Alès seront présentés par Max Roustan le 21 mars, lors d’une réunion publique en salle polyvalente. 2 es traditionnels vœux du Grand Alès se sont déroulés, le 13 janvier, dans un lieu hautement symbolique du dynamisme économique de l’agglomération, en l’occurrence la zone industrielle de La Pyramide. Ce fut d’ailleurs l’occasion, pour les élus et décideurs présents, de visiter les 26 000 m2 d’ateliers et les quatre entreprises de notoriété nationale, voire internationale, qui y travaillent : Recycl’Air, Codivia, PGO et Lastminute.com, qui a choisi l’agglomération d’Alès parmi 40 sites d’implantation. L Le renouveau économique Un projet d’avenir Dans un discours très volontariste prononcé devant 1500 personnes, Max Roustan, président du Grand Alès, a insisté sur « le renouveau économique très prometteur de l’agglomération », classée 3e de France en termes d’attractivité pour les entreprises et 1re pour le dynamisme économique. « Notre politique de multi-pôles, mise en place il y a quelques années et fédérée par Alès Myriapolis, porte aujourd’hui ses fruits, s’est réjoui Max Roustan. À l’évidence, nous sommes sur la bonne voie, la voie du changement, résultat d’une volonté politique affirmée de redonner à notre bassin une place prépondérante au sein de notre région ». Pour le président, néanmoins, « il n’est pas question de nous endormir sur nos lauriers » et c’est pourquoi l’agglomération travaille sur un projet d’avenir pour ses 16 communes, « projet seul et unique en son genre en LanguedocRoussillon, qui présente les grandes orientations politiques et sociales en matière de développement et d’aménagement de notre espace pour les quinze ans à venir ». Ce projet, fruit de longs mois de travail, sera voté le 6 février par le Conseil de Communauté et il devrait faire prochainement l’objet d’un contrat avec l’État et la Région (voir p. 14/15). Un Pays des Cévennes « Je crois plus que jamais à notre territoire cévenol » a martelé Max Roustan, qui voit au-delà des frontières de l’agglomération et s’investit dans la création d’un Pays des Cévennes, lui aussi en bonne voie d’aboutir (voir p. 12). «Je crois notamment, a insisté le président, dans l’énorme potentiel touristique de nos Cévennes ». De nouveaux équipements Max Roustan a terminé en listant certains équipements qui seront construits cette année sur le Grand Alès : deux halte-garderies à Thoiras et à Saint Hilaire, un centre nautique à Alès, une déchetterie à Thoiras, une nouvelle école de musique communautaire, la rénovation du Cratère, de grands travaux hydrauliques pour la sécurité des biens et des personnes, etc. « Cette année 2003 sera riche et il y en aura pour tout le monde ». ■ I N S TA L L AT I O N D E S C Y B E R - B A S E S Bientôt, vous serez tous des internautes performants La Communauté d’agglomération met tout en œuvre pour installer le “cyberespace” en Cévennes. Deux cyber-bases principales et des cyber-bases satellites ouvriront au printemps sur le territoire du Grand Alès. e 15 janvier, Marcel Gérente, élu communautaire chargé des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), et Pierre Adoue de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont signé une convention qui officialise l’arrivée du “cyberespace” sur le Grand Alès. L’installation de l’espace public numérique en Cévennes n’est plus, aujourd’hui, qu’une question de semaines. L Les Grand Alésiens égaux devant Internet Alors que le Conseil général s’est engagé à lancer l’installation de la fibre optique entre Nîmes et Alès au cours du second semestre 2003, les élus du Grand Alès ont décidé de prendre les devants en initiant la population aux nouvelles technologies. D’où la mise en place d’un réseau de cyber-bases qui couvrira l’ensemble du périmètre communautaire. « Pas question de réitérer les erreurs du passé en matière de télécommunications, précise Max Roustan. Il y a un train à prendre, celui des Technologies de l’Information et de la Communication : nous ne le raterons pas ! » Et Marcel Gérente ajoute : « Si 80% des gens n’ont pas aujourd’hui la possibilité de se connecter à Internet, l’implantation des cyberbases aura l’avantage de mettre les citoyens du Grand Alès sur un pied d’égalité ». Une première en France La signature de cette convention est un formidable gage de réussite. En effet, c’est à la CDC que l’État a confié la mission d’accompagner le déploiement, de quelque 400 cyber-bases sur le territoire national. En outre, ce document est le tout premier en France à être signé entre la CDC et une Communauté d’agglomération. « C’est dire que la création de ce “cyber-espace” sera observé de près et servira de modèle à bien d’autres initiatives » souligne Pierre Adoue. 45 postes informatiques Concrètement, 45 postes informatiques seront répartis sur l’ensemble du Grand Alès avec deux cyber-bases principales (Alès et Les futurs animateurs des cyber-bases sont déjà en formation dans les murs du Myriapôle. Saint Christol) et des cyber-bases satellites dans les autres communes. Les cyber-bases principales devraient être opérationnelles au début du printemps à l’Espace André Chamson d’Alès (15 postes) et à la Maison pour Tous de Saint Christol (5 postes). Pour animer ce réseau, seize jeunes viennent d’être recrutés. Ils suivent actuellement une formation assurée par la Cité des sciences. ■ C’est quoi une cyber-base ? Une cyber-base est un espace public numérique, un centre d’initiation et d’approfondissement à Internet et aux nouvelles technologies, destiné au grand public (voir Grand Alès, mai 2002). Le portail d’accès s’ouvrira essentiellement sur les thèmes de l’emploi, des sciences et techniques et de la culture. TRANSPORTS De la Pierre Plantée… Les arrêts de “Parenove”, “Pierre Plantée” et “Sainte Bernadette” sont dorénavant desservis par les bus de la ligne H exploitée par les transports Soustelle. L’arrêt “Parenove”, déplacé sur la route de Nîmes, est également desservi par la ligne V exploitée par la STDG. Fin janvier est intervenue une amélioration sensible de la desserte de ce quartier. … au centre ville La ligne 2 dessert dorénavant toute la rive droite du Gardon en passant sur le quai Ferréol et le quai des Prés Rasclaux puis repasse le Gardon sur le Pont vieux pour desservir l’arrêt “Péri” et le centre-ville. La ligne 3, en provenance de Saint Martin, dessert désormais, après un passage à Brabo, les arrêts “Jean Moulin”, “Picasso” ainsi que le marché. Restructuré, le réseau urbain Galaxie rend des services plus complets Le 23 décembre, à la demande de la Communauté d’agglomération du Grand Alès, la ST2A a modifié l’organisation du réseau urbain Galaxie afin de le rendre plus rationnel, plus performant, plus proche des usagers. e président de la commission transport du Grand Alès, Jack Brousse, explique les grands principes qui ont guidé la restructuration : « la nouvelle organisation du réseau urbain qui dessert les communes d’Alès, Saint Christol lez Alès, Saint Martin de Valgalgues mais aussi, depuis peu, Saint Hilaire de Brethmas, a été repensée selon quatre grands principes : simplifier l’offre pour le client ; redéployer le L réseau de base pour mieux couvrir le territoire ; mieux adapter le volume d’offre à la demande en aménageant les périodes de fonctionnement des horaires et en intégrant les réseaux urbain et périurbain ; prendre en compte les problèmes de circulation aux heures de pointe. Ce qui a conduit à rallonger de façon importante les temps de parcours… » De tout cela, découlent des chan- CAMONT N’EST PLUS OUBLIÉ LA LUQUETTE EST DESSERVIE La ligne 1 dessert désormais la cité Camont à Saint Martin de Valgalgues. Compte tenu de la voirie, cette desserte se fait à l’aller par l’intérieur de Camont, avec retour par l’avenue Allende. Un arrêt qui sera aménagé dans les mois à venir a été mis en place au pont de Grabieux, à 200 mètres de la place des Forges. La ligne 1 emprunte ensuite le même itinéraire qu’auparavant jusqu’à la Miraillette. Ce sont les bus de la ligne 3, en provenance de Saint Martin qui desservent dorénavant l’arrêt “Clos Villard”, après être passés par Tamaris. ■ À l’image du quartier du Brésis, Conilhères va désormais bénéficier d’un service transport à la demande assuré par le “GIE Alès-taxi”. Cette solution a été adoptée suite à la concertation avec les résidents des foyers qui s’inquiétaient de la suppression de l’arrêt du bus. BRUÈGES ET LE VIGET SONT DESSERVIS Les arrêts “Jean Perrin”, “zone industrielle Bruèges”, “Mas Sanier” et “zone industrielle Ravel” sont désormais desservis par les lignes M et N en provenance de Saint Privat des Vieux, exploitées par les transports Cachon. Les arrêts “Mas Sanier” et ”Ravel” sont également desservis par la ligne P exploitée par les transports Soustelle. ■ Sur Saint Hilaire, Galaxie joue la carte de la complémentarité. Le nord de la commune, jusqu’à la Jasse de Bernard, est desservi par la ligne 4 du réseau urbain assuré par la ST2A. Les transports “Soustelle” s’occupent de tout le sud du territoire avec la ligne H. Enfin la ligne V, exploitée par la STDG, continue de desservir tous les arrêts situés sur l’ancienne route de Nîmes. Le pont d’Arène opérationnel Depuis les inondations, les jeunes collégiens de Saint Christol domiciliés sur la vieille route d’Anduze, devaient se rendre en classe à pied. Le pont d’Arène ayant enfin été rendu à la circulation, tout est aujourd’hui rentré dans l’ordre. teurs. Un nouveau guide horaire verra alors le jour. L’implantation des poteaux d’arrêt, retardée par les événements de septembre, sera achevée à la fin février. Enfin, tout sera fait pour diminuer les temps d’attente des collégiens aux heures de sortie des établissements scolaires. Pour l’heure, voici en quelques clichés légendés les principales modifications qui viennent d’être apportées. ■ Les principaux changements … en passant par Conilhères Saint Hilaire : la complémentarité gements notables. Les quartiers où la fréquentation était peu importante vont désormais être desservis par des autocars du réseau périurbain ou des taxis. Dans tout changement, il y a une période d’essai. Ainsi, en avril prochain, fort des observations constatées et des remarques de la clientèle, Galaxie ajustera le réseau urbain pour tenter de mieux répondre aux attentes des utilisa- Pratique Des fiches horaires spécifiques à ces quartiers sont à la disposition de la clientèle au centre d’accueil Galaxie, au square Brabo, Alès. ✆ 04 66 52 31 31 Les arrêts de “la Luquette”, “les Frênes”, “Primevères” sont assurés dorénavant par la ligne C exploitée par les transports Rocanière. À noter qu’en période de vacances scolaires, trois services aller vers Alès et quatre services retour au départ d’Alès, qui n’existaient pas auparavant, ont été mis en service. ■ DU NOUVEAU AUX ESPINAUX La ligne 5 est maintenue jusqu’à l’arrêt “les Espinaux”. Le bus emprunte la rue Jacques Brel (nouvel arrêt), puis le chemin des Espinaux et dessert ensuite la zone industrielle des Espinaux et l’école primaire. Cette desserte en boucle à partir de l’arrêt Carrefour de Saint Privat, permet d’éviter les trajets à double sens. ■ 3 LOGEMENT Le Grand Alès a désormais son Office public de l’habitat Un arrêté préfectoral vient d’officialiser la compétence de l’ex-Office HLM d’Alès aux seize communes de la Communauté d’agglomération. arrêté préfectoral du 29 novembre 2002 confère à l’Office de l’habitat une compétence géographique sur l’ensemble des communes adhérentes à la Communauté d’agglomération. Plus prosaïquement, cela signifie que l’Office est désormais en mesure d’assurer la maîtrise d’ouvrage en matière de construction et de réhabilitation pour tout le Grand Alès. « À charge pour les communes qui en font partie de faire connaître leurs besoins en la matière ainsi que leurs projets » explique le directeur de l’Office. L’ Sur le perron de l’Office de l’Habitat du Grand Alès, l’équipe de direction est rassemblée autour de son directeur, Alain Birot. En effet, dans le cadre de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbains), l’Office de l’habitat constitue désormais un outil efficace et performant au service des seize communes du Grand Alès. 50 nouveaux logements sociaux par an Rappelons que le PLH (Programme Local de l’Habitat), approuvé par les élus du Grand Alès, prévoit la construction annuelle de 50 logements sociaux sur le territoire de la Communauté d’agglomération, dont 12 au maximum sur la ville d’Alès et 25 au minimum sur Saint Christol lez Alès, Saint Hilaire de Brethmas, Saint Martin de Valgalgues et Saint Privat des Vieux. Une véritable bouffée d’oxygène Parallèlement à la demande des communes, l’Office de l’habitat va se lancer dans une dynamique de prospection en termes de nouvelles constructions. Pour l’Office qui ne disposait pratiquement plus de foncier pour réaliser et mener à terme ses projets, cet arrêté est une véritable bouffée d’oxygène. ■ TOUR D’HORI ZON DU LOGEMENT SOCIAL Les maires du Grand Alès veulent construire des villas Lorsque l’on cerne les besoins et les projets des communes de la Communauté d’agglomération en terme d’habitat, les zones pavillonnaires tiennent la corde. Contact OFFICE DE L'HABITAT DU GRAND ALÈS 433, quai Bilina, 30100 Alès ✆ 04 66 78 47 00 À Saint Christol lez Alès, les villas des “Jardins du Mas Rouge” sont sorties de terre. 4 Saint Hilaire de Brethmas possède 24 logements sociaux construits en 1999 par la SA Domicil, dénommés le “Clos de Saint Hilaire”. Dans le cadre de l’OPAH, la commune envisage la réhabilitation de deux immeubles communaux, l’un situé place des Anciens Combattants, l’autre rue des Vignerons. Saint Christol lez Alès possède un ensemble de 95 logements sociaux dans le quartier du hameau de Cavalas, réalisés entre 1987 et 1997 par la Semiga (organisme HLM du Conseil Général). Actuellement, le groupe “Arcade” réalise, quartier des “Jardins du Mas Rouge”, une trentaine de logements sociaux qui seront livrés en juillet, dont deux destinés à des handicapés. Des pourparlers sont en cours pour la réalisation de nouveaux programmes. « D’autres logements sociaux seront réalisés sur Saint Christol, explique le maire, Jean Sirvin, mais ils devront respecter le caractère saint-christolen. Nous sommes partisans de petites unités de 30 à 50 logements situées à proximité du centre-ville, qui se présenteront sous forme de villas jumelles équipées de jardinets. » Saint Privat des Vieux vient de réaliser un programme de 32 logements sociaux, qui accueillent de jeunes couples, des jeunes à faible revenu souhaitant s’émanciper et des personnes âgées dont le logement est devenu trop grand. Deux autres projets sont envisagés pour couvrir les besoins du territoire. Leur localisation est à l’étude dans le cadre de l’élaboration du P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme). À Mons la commune a aménagé 2 logements sociaux dans l’ancienne école. Un troisième devrait y voir le jour courant 2003. Parallèlement, l’équipe municipale étudie la possibilité de transformer l’ancien presbytère en logement social. Boisset et Gaujac accueille depuis le début des années 90, 33 logements sociaux réalisés par la Semiga. Si la commune n’envisage pas, pour l’instant, de nouveaux projets, elle reste très favorable à la réalisation de zones pavillonnaires avec une grande mixité de population pour une véritable intégration sociale. Saint Paul La Coste possède 3 logements sociaux réalisés par la mairie au début des années 90. « Nous envisageons d’en construire un de plus dans le bâtiment qui accueillera la bibliothèque réaménagée » précise le maire, Joseph Rochelemagne. Saint Jean du Gard possède 80 logements sociaux réalisés entre 1972 et 1998 par la commune, l’OPHLM du Gard, “Un toit pour tous”, et le CAL du Gard (Centre d’Amélioration du Logement). Précisément, les élus envisagent de restaurer les logements du CAL qui ont plus de vingt ans d’existence. Opération qu’ils ont l’intention de confier à l’Office de l’habitat du Grand Alès. Saint Martin de Valgalgues comprend 244 logements sociaux réalisés entre 1970 et 1990. 172 d’entre eux ont été construits par l’Office public HLM d’Alès. Les 72 autres, qui forment la cité des Mines de Camont, appartiennent aux HBCM. Une zone pavillonnaire située chemin des Chalets, derrière les villas de Saint Félix, est actuellement à l’étude. Sa réalisation confiée à l’Office de l’Habitat du Grand Alès pourrait démarrer avant la fin de l’année. Saint Jean du Pin dénombre 5 logements sociaux réalisés par la commune en I997. 2 autres suivront en 2003. Il s’agit de logements vétustes, situés au cœur de la commune, qui seront entièrement rénovés. Salindres possède 143 logements À Salindres, les 36 logements de la “Résidence”, construits dans les années 50, vont être démolis. sociaux répartis en cinq blocs construits par l’Office HLM du Gard dans les années cinquante et quatre-vingt. Parmi les plus anciens, tous n’ont pas été réhabilités. La municipalité envisage la démolition du plus vétuste d’entre eux, “La Résidence” (36 logements), situé devant la mairie, afin d’aménager une belle place. « En échange, confie le maire, Daniel Verdelhan, nous allons acquérir un terrain de 32 000 m2, quartier de Séverac, pour construire, en collaboration avec l’Office de l’habitat du Grand Alès, une quarantaine de villas jumelées. » Les communes de Bagard, Corbès, Mialet, Soustelle et Thoiras, qui ne possèdent aucun logement social sur leur territoire, n’ont pour l’heure aucun projet en la matière. ■ LOGEMENT L’Office s’occupe sans faillir de l’immeuble de la rue Ampère D’ici un an, cet immeuble des Prés Saint Jean, mis à mal par les inondations, aura radicalement changé de visage. Tous les appartements du rez-de-chaussée devraient être transformés en celliers. Effectivement, il aura fallu cinq mois pour parvenir à vider de tous ses locataires les appartements insalubres de la rue Ampère. Plutôt que la manière forte, l’Office a fait le choix du dialogue. « Imaginons quelles auraient été les réactions si nous avions fait évacuer ces appartements occupés illicitement ? » interroge Alain Birot. Sur les 52 appartements concernés, une dizaine sont restés fermés quelque temps, leurs locataires refusant de rendre la clé. « On peut comprendre certains d’entre eux, très attachés au quartier, qui ont gardé l’espoir jusqu’au bout de récupérer leur appartement. Il a fallu faire preuve de beaucoup de patience et de persuasion. Je tiens à saluer le travail de mes collaborateurs car ce n’était pas facile ! » niveau de l’eau CALENDRIER Des travaux dès le mois de mai Courant février, un courrier sera adressé aux 250 familles de la rue Ampère afin de leur exposer, très concrètement, les projets de l’Office. Le directeur compte sur leur collaboration pour finaliser rapidement ces projets. Par le biais d’un coupon-réponse, les locataires pourront clairement exprimer leur opinion et leurs besoins. Courant février, les appels d’offres et demandes de subventions seront lancés. Si tout se passe bien, les travaux pourraient démarrer en mai et la mise à disposition des premiers celliers intervenir début 2004. Les appartements du rez-de-chaussée de la rue Ampère, désaffectés et nettoyés, seront transformés en celliers dans quelques mois (ici, l’un de ces appartements). as d’inquiétude, l’Office de l’habitat n’a pas classé le délicat dossier de la rue Ampère. Loin s’en faut ! « Il ne s’est pas passé un jour, depuis ce fameux 9 septembre, sans que nos services travaillent à son avancement » précise le directeur de l’Office. Le 22 octobre 2002, Max Roustan, garant de la sécurité des Alésiens, a pris un arrêté municipal radical rendant inhabitables les 69 logements situés aux rez-de-chaussée de la rue Ampère aux Prés Saint Jean et de la rue Croizat au Moulinet. P Une solution pour chaque famille Fin janvier, l’Office avait définitivement réglé la question du relogement. Sur les 52 familles qui habitaient les appartements sinistrés, une vingtaine a été relogée dans les étages, vingt-deux dans d’autres secteurs des Prés Saint Jean et dans le quartier des Cévennes. Dix familles ont trouvé une solution de relogement dans le secteur privé. Interrogés sur l’humidité et la moisissure qui pénaliseraient les appar tements situés dans les étages, les techniciens de l’Office sont formels : « nous nous sommes rendus sur place, il n’y a aucun pro- Le choix du dialogue Si personne n’a contesté cette décision, en revanche certains s’insurgent contre la lenteur du règlement du problème. blème d’humidité dans les étages ! En revanche, il est vrai que les appartements du rez-de-chaussée ne sont pas chauffés. Ajoutez à cela un hiver froid et humide : l’impression d’humidité peut être réelle. » Dès le lendemain des inondations, tous les appartements accessibles avaient été nettoyés et désinfectés. Des celliers en rez-de-chaussée Que faire dorénavant de ces appartements ? L’Office a un projet, sur lequel il va consulter les riverains (voir encadré). Ce projet, dicté par le souci de protéger les locataires contre d’éventuelles inondations, consiste à transformer en vastes celliers tous les appartements du rez-de-chaussée. Chaque locataire, privé de cave, aurait ainsi à sa disposition une pièce de 10 m2 aérée, bénéficiant de la lumière naturelle, qui pourrait lui servir de lieu de stockage, d’étendage ou d’atelier pour bricoler. Le nouvel espace sera doublement protégé : non seulement, il bénéficiera d’un double “barreaudage” aux fenêtres, mais les portes d’accès aux celliers individuels seront sécurisées. Des entrées sur l’avenue J.-B. Dumas Enfin, l’Office profitera de ces travaux pour ouvrir davantage l’immeuble sur la vie du quartier. « Pour cela, nous allons déplacer les entrées sur l’avenue Jean Baptiste Dumas. Elles n’en seront que plus agréables et plus ensoleillées ! » La voirie et les espaces verts autour de l’immeuble bénéficieront d’un traitement adapté. ■ L’immeuble de la rue Ampère bénéficiera de nouvelles entrées aménagées sur l’avenue Jean Baptiste Dumas. URBANISME Les villas sont toujours d’actualité aux Prés Saint Jean Appel au civisme S’il est vrai que les inondations de septembre ont retardé l’opération de dynamisation du quartier, les grands projets ne sont pas pour autant abandonnés. es responsables de l’Office de l’habitat mais également le député-maire et le président du Grand Alès ont à cœur d’affirmer que le projet de redynamisation du quartier des Prés Saint Jean n’a pas été emporté par les eaux en furie. Si les choses sont, aujourd’hui, un peu plus compliquées, l’idée et la dynamique politique restent intactes (voir en p. 18 les travaux de la future pénétrante et le regroupement réussi des écoles du quartier). Parallèlement, d’autres réalisations sont en marche. Ainsi, la crèche L © Patrice Blot Dernièrement, une habitante d’un appartement de Rochebelle s’est insurgée, par voie de presse, contre la remontée des eaux usées dans sa baignoire et son WC. Les responsables de l’Office profitent de cet incident pour appeler à un peu plus de raison et de civisme : « les techniciens qui se sont immédiatement rendus sur place n’ont constaté aucune anomalie sur le système d’évacuation. En revanche, ils ont rapidement détecté des objets qui n’ont rien à faire dans ces canalisations. Attention, un WC n’est pas un dépotoir ! » des Lutins, particulièrement malmenée par les inondations, a non seulement été remise en état, mais bénéficie aujourd’hui de conditions de sécurité exemplaires. De multiples projets La Maison Robespierre et le local de la CAF vont à leur tour être rénovés pour être rendus à la vie associative du quartier. Un projet “espace cinéma” à destination des jeunes devrait également voir le jour, place de Belgique. Enfin, le projet de construction de villas aux Prés Saint Jean est main- tenu. 35 villas vont être aménagées en bordure du Gardon à la place de l’ancien collège Diderot. Grâce à une importante couche de remblais, ces villas se situeront en hauteur, largement au-dessus du niveau d’eau atteint lors des dernières inondations. En revanche, les villas prévues rue Marcel Paul ont été remplacées par un collectif de 15 logements, plus facile à mettre hors d’eau. Les travaux devraient démarrer dans un an et les premières villas seront livrées à l’automne 2004. ■ 5 FORMATION Restaurant du CFA : la bonne bouffe est dans les Prés… Rasclaux Un lieu convivial ouvert sur la ville Ouvert deux jours par semaine, le mercredi et le jeudi, le restaurant d’application du CFA des Prés Rasclaux accueille à chaque fois une trentaine de convives. Parmi eux, le personnel de nombreuses administrations de la ville mais également des riverains, notamment des personnes âgées qui trouvent là un lieu agréable et tranquille où l’on mange bien pour 10,67 €, vin non compris. Ce restaurant d’application permet à de jeunes apprentis cuisiniers et serveurs de se familiariser avec la pratique de leur profession. Il faut donc réserver 48 heures à l’avance en téléphonant au 04 66 91 21 21. Il faut également arriver entre 12h et 12h30. Dans le restaurant du nouveau CFA de la Chambre de Commerce, à Alès, 27 apprentis cuisiniers et une dizaine d’apprentis serveurs apprennent les ficelles du métier, quasiment dans les conditions de l’entreprise. techniques de réalisation. Une fois devant les fourneaux, ils doivent s’exécuter en intégrant les notions de qualité d’exécution, de rythme de travail et de répartition des tâches. C’est beaucoup à la fois, mais le CFA est déjà l’antichambre de l’entreprise. » Servir est tout un art Côté cuisine, le chef Lionel Aventurier veille sur sa brigade. oilà deux mois que le restaurant d’application du Centre de Formation des Apprentis de la Chambre de Commerce et d’Industrie a ouvert ses portes. Sans trop de publicité, le restaurant panoramique qui domine le lit du Gardon et la passerelle des Prés Rasclaux fait quasiment le plein tous les jours. Deux hommes font marcher la boutique, deux professionnels hors pair qui ont travaillé dans des maisons “étoilées”. Habités par un impérieux besoin de transmettre leur savoir, ils encadrent 27 jeunes V apprentis cuisiniers et une dizaine d’apprentis serveurs. Côté salle de restaurant, Robert Desson initie au difficile métier du service. Cuisinier de métier puis traiteur, il prône la polyvalence : « Dans l’absolu, on ne sert véritablement bien un plat que si on l’a auparavant minutieusement préparé. » Voilà qui en dit long sur le sérieux et la rigueur exigés par le formateur. « Bien servir est tout un art. Mes apprentis ne doivent pas se contenter d’apporter les plats. Je leur apprends, d’emblée, à travailler au guéridon le découpage et le flambage. Après ça, ils peuvent tout faire ! Il faut qu’ils soient aussi capables de conseiller le client quant au choix d’un vin. » Une chose est sûre, les apprentis cuisiniers et serveurs du CFA des Prés Rasclaux prennent leur rôle très au sérieux. Certains donnent même l’impression d’être véritablement “à leur plat”. ■ L’apprentissage du geste sûr Côté cuisine, le chef s’appelle Lionel Aventurier. Avec lui pas de place au hasard et à l’aventure. La brigade de jeunes apprentis cuisiniers apprend le geste sûr et le travail en équipe. « Nous préparons les menus à partir d’un référentiel académique. Les apprentis savent à l’avance les menus qu’ils auront à réaliser la semaine suivante. Cela leur laisse le temps d’étudier et de préparer les En salle, c’est l’effervescence pour les serveurs, Coralie et Johnny. U N C E N T R E D ’ U S I N A G E “ H O R S N O R M E S ” A U LY C É E D E L A S A L L E La découpe par jet d’eau fait sensation au lycée Outil de formation exceptionnel pour les élèves, le nouveau procédé suscite l’engouement des entreprises du bassin alésien. ÉVÉNEMENT Un congrès européen en juin Le partenariat entre les sociétés Omax et Eurojet (qui commercialise la machine en France), ainsi que le Feder, le Fiba et le lycée de La Salle, devrait connaître son point d’orgue, courant juin, avec l’organisation dans l’enceinte du lycée, du 1er congrès européen d’usinage par jet d’eau. Un événement économique qui mobilisera en Cévennes de nombreux industriels étrangers, parmi lesquels des Anglais, des Allemands, des Suisses et même des Américains. 6 arrivée à la mi-novembre du système haute pression de découpe par jet d’eau dans les ateliers du lycée privé de La Salle a créé l’événement dans le “Landernau” économique régional. Les entreprises du Grand Alès et du Languedoc-Roussillon sont en L’ effet de plus en plus nombreuses à vouloir découvrir ce centre d’usinage particulièrement pointu, le premier à s’être installé dans un lycée de formation initiale. Deux fois la vitesse du son Pas peu fier, le directeur du lycée de La Salle, Jacky Bres, raconte les tenants et les aboutissants de cette originale aventure : « La découpe par jet d’eau n’est pas nouvelle. Ce qui est révolutionnaire c’est l’adjonction d’abrasifs qui offre des performances et une qualité d’usinage exceptionnelles. Avec ce nouveau procédé, la vitesse du jet d’eau atteint deux fois la vitesse du son : 4 000 bars par cm2 ! C’est dire que l’on peut découper jusqu’à dix centimètres d’épaisseur dans n’importe quel matériau, avec une précision diabolique.» On peut donc aisément comprendre l’engouement des industriels qui sont quotidiennement confrontés à des problèmes de découpe de grande précision dans des matériaux particuliers. « C’est la société américaine Omax, détentrice des brevets, qui nous a expédiés la machine. Partie de Seattle, après un passage remarqué au salon “Tranformétal” de Lyon, elle est arrivée dans nos ateliers début novembre. Depuis, elle ne cesse d’attirer l’intérêt de nos élèves de productique et la convoitise de nombreux industriels qui viennent la voir fonctionner. » Centre d’usinage du 3e millénaire L’acquisition de ce centre d’usinage du 3e millénaire, rendue possible grâce à l’aide du Feder et du Fiba, conforte l’image du lycée technique de La Salle comme étant un lycée de formation performant, ouvert sur le monde de l’entreprise et les techniques novatrices. ■ JEUNESSE O R I E N TAT I O N Info 3e, les 13 et 14 février Le parc des expositions de Méjannes-les-Alès accueille les 13 et 14 février le salon “Info 3e”, conjointement organisé par le CIO (Centre d’Information et d’Orientation) et les établissements publics du bassin alésien. L’objectif de la manifestation est de présenter aux élèves de troisième des collèges cévenols des informations concrètes et pratiques sur les différentes filières de formations générales, technologiques ou professionnelles. Cette manifestation ouverte à tous mobilise chaque année plus de 1 500 collégiens venus de tout le Haut Gard, mais également de nombreux parents d’élèves soucieux de l’avenir de leurs enfants. Ouverture : de 9h à 11h30 et de 14h à 17h. 120 questions d’actualité pour mieux comprendre le Grand Alès Les élèves de BEP comptabilité du Lycée cévenol viennent de mettre au point un jeu de société particulièrement inventif sur la Communauté d’agglomération l’utilité des compétences communautaires. Les joueurs évoluent sur un plateau de jeu représentant les seize communes du Grand Alès et utilisent six catégories de questions de couleur différente (économie, culture, histoire, santé et vie sociale, calculs et dimensions, communication et services). Un formidable outil pédagogique Pour les 21 élèves du BEP comptabilité du Lycée cévenol, le Grand Alès n’a plus de secret ! e Grand Alès n’est plus une nébuleuse qui intrigue ou indiffère. La structure communautaire, riche aujourd’hui de seize communes, est dorénavant connue du plus grand nombre et notamment des jeunes. À tel point que les 21 élèves de terminale BEP “métiers de la comptabilité” du Lycée cévenol en ont fait le thème central de leur projet à caractère professionnel. Ils viennent en effet de créer de toutes pièces un jeu de connaissances et de société sur le Grand Alès. L À SALINDRES Un atelier d’acrobatie pour les jeunes « Nous avons choisi ce thème, car plus de 50 % de la classe habite dans les communes du Grand Alès, explique l’un des élèves. Ce projet ludique nous permet d’enrichir nos connaissances tout en nous amusant. » Recherches tous azimuts Pour venir à bout de leur entreprise, les élèves de Blandine Epinat, professeur principal, n’ont pas hésité à faire des recherches sur Internet, dans les journaux locaux mais également auprès de l’Office du tourisme et de la Chambre de commerce. Le service communication du Grand Alès a également été sollicité. « La directrice de la communication nous a beaucoup aidés. Bernadette Valls est venue nous rendre visite au lycée pour nous expliquer le fonctionnement de la Communauté d’agglomération, son budget, ses compétences, ses atouts. Une rencontre très instructive qui nous a permis de jeter les bases du projet. » Le résultat est édifiant. Le jeu permet en effet de voyager dans le Grand Alès à la rencontre des communes et de leurs spécificités, mais également de comprendre Pour Armande Lopie, directrice du Lycée cévenol, l’initiative est particulièrement porteuse : « elle permet une mise en relation naturelle de connaissances relevant de disciplines différentes comme le français, l’histoire, les mathématiques, la vie sociale et professionnelle, la communication, l’économie, le droit et, bien sûr, la comptabilité. C’est un formidable outil pédagogique qui développe et révèle des capacités d’organisation, d’initiative et de créativité insoupçonnées. Enfin, ce projet permet d’ouvrir le lycée sur le monde extérieur. » Interrogés sur le devenir du jeu, les concepteurs gardent la tête froide : « On va d’abord le tester auprès de nos camarades ! » Les élèves des 19 classes du Lycée cévenol n’ont donc pas fini de jongler avec les 120 questions du “Parcours du Grand Alès”. Avant, peut-être, une diffusion publique ? ■ L U T T E C O N T R E L’ É C H E C S C O L A I R E Avant d’abandonner l’école, passez à la MLI Le partenariat entre la MLI d’Alès et l’Éducation Nationale permet aux jeunes en rupture avec le système scolaire de trouver une solution. e 3 décembre 2001, la MLI signait une convention de partenariat avec l’Éducation Nationale. Le but de cette convention était de mettre en place, dans les locaux de la MLI, des entretiens entre une animatrice et des jeunes en rupture ou en instance de rupture vis-à-vis du système scolaire. De tels entretiens visent en effet à prévenir les abandons de l’école. « Le jeune de ne doit pas se retrouver à la rue, il doit se donner une nouvelle chance, souligne Maryse Dubois, l’animatrice. Au terme des entretiens, il doit partir avec une piste ou avec une solution : soit il tourne la page “école”, soit il décide de continuer ». Dans les deux cas, le jeune repart plus conscient de ses actes, avec L Depuis décembre, à la demande de l’association “La Cour des Miracles”, la compagnie du “Cirque en Kit” a ouvert un atelier d’acrobatie destiné aux jeunes et aux ados. Ceux-ci sont initiés à l’acrobatie, au trampoline, au jonglage, à l’équilibre, au fil, à l’art clownesque et au trapèze volant. Les techniques acrobatiques sont également mises en parallèle avec celles de la danse hip-hop. Cet atelier se déroule à Salindres, salle Becmil, le jeudi soir, de 18h à 20h. Un cours pour adultes est envisagé. Inscriptions : 04 66 85 94 26 ou 04 66 85 61 21 une décision qu’il s’est appropriée. 50% des jeunes restent à l’école Un an après, un premier bilan fait apparaître tout l’intérêt de cette permanence hebdomadaire. Durant l’année 2002, cinquante jeunes ont rencontré l’animatrice de l’Éducation Nationale. Ces jeunes sont envoyés par le secrétariat de premier accueil de la MLI, les conseillers de la MLI, les conseillers du CIO ou encore les “personnes ressources” des lycées. Au final, la moitié de ces jeunes sont retournés ou sont restés au sein de l’Éducation Nationale. Les autres ont été orientés vers des modules d’accès à l’emploi, des accompagnements ANPE, des sui- vis de la MLI ou des formations proposées par les organismes partenaires de la MLI. De toute façon, ils ne sont pas venus à la MLI pour rien… ■ Contact MLI Marché de l’Abbaye 14, rue de la République, Alès. ✆ 04 66 56 71 73 7 SOLIDARITÉ POINT INFO POUR LES SINISTRÉS Aide aux vacances en famille Un programme exceptionnel d’aide aux vacances en famille a été mis en place par l’ANCV (Agence nationale pour les chèques vacances) qui a décidé de délivrer des bourses vacances sous forme de chèques vacances. Cette démarche de solidarité et de soutien, qui s’adresse aux familles sinistrées par les inondations de septembre, offre des séjours d’une semaine aux quatre coins de la France. Renseignements au CCAS : O4 66 54 23 23 Prêts à 1,5 % Le GPIL (Groupement Interprofessionnel du Logement) offre des possibilités de prêt pour les familles sinistrées. Il propose notamment des prêts sur 15 ans au taux annuel de 1,5 % pour la réhabilitation ou pour l’acquisition ou la construction d’une nouvelle résidence principale, mais également des aides à la location (avance de caution, garantie des loyers et des charges). ✆ 04 90 13 14 12 Écoute psychologique “Alès Solidarité Inondations” joue la transparence L’association a choisi de publier les comptes dans leur totalité. Une façon élégante de remercier une dernière fois les nombreux donateurs. arcel Gérente, président de l’association “Alès Solidarité Inondations”, souhaite porter à la connaissance des lecteurs du Grand Alès le bilan financier de l’association. Alésiens et Grands Alésiens trouveront dans cette page le détail précis des recettes et dépenses à la date du 13 janvier 2003. M Le président tient à préciser que la gestion des fonds reçus et le fonctionnement de l’association n’ont occasionné aucune dépense. « La totalité des fonds a été ou sera affectée au soutien des familles les plus sinistrées. Merci encore à tous les donateurs, trop nombreux pour être cités. Merci aux Fous Chantants d’Alès pour le magnifique spectacle DONS DIVERS (en euros TTC) RECETTES Dons divers...................................................................... 338 960,45 DÉPENSES Remboursement trop perçu...............................................720,00 Paiement parution au Journal Officiel ..............................36,80 Remboursement trop perçu...............................................270,00 Literie.........................................................................................33 398,11 365 lave-linge, 48 micro-ondes, 23 réfrigérateurs, 31 cuisinières...............................63 379,43 33 tables, 132 chaises ...................................................... 3 135,00 Facture Benne............................................................................330,26 Branchement mobil-home..................................................820,48 Fourniture de médicaments aux sinistrés ....................307,90 Installation de pompage ASPI...............................................637,11 Accueil donateurs .....................................................................687,88 Transport palettes de vaisselle ..........................................364,66 Jeux (Œuvres de la Miséricorde).......................................116,79 Livres (Œuvres de la Miséricorde)...................................384,37 Reversement don encaissé par erreur.............................85,37 320 chèques de 750 € versés aux familles sinistrées ................................................. 240 017,20 Cinq mois après les inondations, la détresse psychologique est toujours présente. Un lieu d’écoute a été mis en place au Centre médico-psychologique 2, rue Docteur Serres, Alès. N’hésitez pas à le contacter au 04 66 52 17 17 Aide financière exceptionnelle Les conseils d’administration des institutions du groupe “Taitbout” souhaitent manifester leur solidarité aux sinistrés ainsi qu’aux entreprises de la région qui ont souffert des inondations. Dans la perspective d’une aide financière exceptionnelle, il est conseillé de s’adresser au “Service des fonds sociaux groupe Taitbout 5, rue de Dunkerque, 75477 Paris cedex 10.” Joindre au courrier une reconnaissance par la municipalité de la situation de sinistré, ainsi qu’une photocopie de la déclaration de sinistre pour dégât des eaux à la compagnie d’assurance. Le cercle des élèves de l’École des Mines remet un chèque à Marcel Gérente. qu’ils ont offert aux sinistrés. Qu’ils trouvent dans la publication de ces comptes l’assurance de la bonne utilisation de leurs dons ! » Plutôt que de longues phrases et une cascade de chiffres imbuvables, voici un tableau qui a l’avantage d’être clair, détaillé et exhaustif. Ainsi que vous pouvez le constater, après affectation d’une grande par- CONCERT DE SOLIDARITÉ (en euros TTC) RECETTES 11862 billets .................................................................................................. 403 308,00 DÉPENSES Salle Installation PTT.............................................................................................................268,72 Personnel Technique ................................................................................................................36 956,40 Technicien, repas Novotel .......................................................................................240,00 Maquilleuse ....................................................................................................................526,24 Renfort personnel..................................................................................................1 052,48 Rigger .............................................................................................................................2 041,57 Sécurité + Gardiennage nuit, agent, maître chien ..............................10 191,09 Contrôleurs coursives ..........................................................................................1 284,50 Consignes ........................................................................................................................642,25 Production Location scène + crash + structure + son + light + Algecos + tentes + chauffage + chariot + cages plexis batteur + WC chimique + talkies + serviettes + camion frigo + frigos + armoire chauffante + mini bus + voiture + 8 m3..........................73 998,56 Location et accord piano........................................................................................902,98 Transport moteur......................................................................................................... 179,40 Coton gratte + Moquettes ......................................................................................413,34 Hôtel artistes + techniciens ..............................................................................6 588,34 Choristes Déplacement des Choristes SNCF + Cars Vezouze + Cars Durand......................................................11 508,01 Publicité-Badges Plaquette + Badges + Envoi de badges.....................................................1 016,88 Musiciens Déplacement repas, préparation des chants… ............................................779,23 Déplacement chef de chœur ..............................................................................645,00 Location instruments .................................................................................................185,38 Hébergement des choristes Petits déjeuners (Riche Hôtel, Résidence du Bois) ..................................166,60 Divers Catering.......................................................................................................................26 157,00 Repas techniciens + contrôleur + sécurité ..............................................1 136,20 Contrôle technique........................................................................................................861,12 Assurance responsabilité et bris de matériel...............................................835,00 Achat produit maquillage......................................................................................... 26,82 Frais route mini bus + 8 m3 ...................................................................................138,54 Timbres amendes crew 19 nov ............................................................................418,60 Fabrication et plastification pass .............................................................................67,32 Taxe parafiscale à venir (estimation) .........................................................15 000,00 Provisions pour Nîmes ................................................................................. 104 540,21 L’ association a livré du matériel électro-ménager aux sinistrés pour 63 379 €. Recettes 338 960,45 € Dépenses 344 691,36 € Recettes 403 308,00 € Solde au 13/01/2003 : + 98 809,30 € 8 tie des aides, il reste dans les caisses de l’association la somme de 98 809,30 €. « Cette somme sera utilisée pour aider les familles sinistrées qui ne se sont pas encore manifestées, mais aussi pour financer, entre autres, les consommations d’énergie des mobil-homes de Rochebelle » précise Marcel Gérente. ■ Dépenses 298 767,78 € ÉCONOMIE Le pôle éco-industries en vedette à Pollutec Les éco-industries ont le vent en poupe sur le Grand Alès Né en 1999, le “pôle éco-industries d’Alès” a déjà pris de la bouteille. Doté d’un fort dynamisme, il regroupe une trentaine d’entreprises pour 300 emplois. Du 26 au 29 novembre 2002, le pôle éco-industries d’Alès affichait son savoir-faire à Lyon-Eurexpo lors du 18 e Pollutec, salon international des éco-industries, fréquenté par 62 000 visiteurs. Le pôle alésien regroupait l’École des Mines et dix entreprises du bassin (AIB, CTI, Diagonal, EEB, JPB Environnement, Recycl’Air, AM EcoIndustries, Bellevret, Satujo, Secomam) qui ne sont pas passées inaperçues : interventions à Pollutec TV, conférences, présentation d’innovations en avant-première… Le ministre du Commerce extérieur est passé sur le stand du pôle, tandis que Roselyne Bachelot, ministre de l’Écologie, visitait le stand particulier de Secomam. Rien que ça ! Installée à Salindres, CTI (Céramiques Techniques et Industrielles) est l’une des quatre entreprises dans le monde à proposer une gamme complète de produits céramique destinés à la filtration et au traitement des gaz. « Alors que plusieurs bassins économiques en France cherchent à structurer une offre d’accueil pour les éco-industries, le pôle écoindustries d’Alès possède une longueur d’avance ». Nathalie Lopez, animatrice du pôle, ne cache pas sa satisfaction lorsqu’elle évoque le développement de cette filière d’activité, créée en 1999 par Alès Myriapolis et dont la croissance continue est très encourageante. Depuis son lancement, ce pôle axé sur les technologies et les services dans le secteur de l’environnement a en effet doublé de volume, tant au niveau des entreprises que des emplois : il regroupe désormais 300 emplois pour une trentaine d’entreprises, dont un tiers ont été créées ou se sont installées depuis moins de trois ans. Une reconnaissance nationale « Notre pôle a désormais une reconnaissance nationale, surenchérit Francis Cabanat, président d’Alès Myriapolis, le dernier salon Pollutec l’a d’ailleurs amplement démontré » (encadré ci-contre). Sur le créneau des éco-industries, le Grand Alès est en effet bien placé, avec des PME industrielles de cinq à quarante salariés, dont certaines se sont taillées une belle notoriété avec des innovations dont on parle au niveau national. Ainsi pour CTI (filtration des liquides, gaz et particules), Secomam (analyseurs de liquides et d’effluents), Satujo (solutions gonflables) ou AM Eco-Industries (traitement et valorisation de boues et sous-produits urbains et industriels). Avec l’École des Mines Atout de poids : ces entreprises sont adossées aux laboratoires de l’Ecole des Mines (Génie de l’environnement industriel et Centre des matériaux) qui leur permettent de mener des recherches pointues dans leurs domaines d’activité. La sous-traitance industrielle de qualité que l’on trouve sur le bassin alésien ainsi que la variété des zones d’accueil (bâtiments relais, pépinières d’entreprises, zones sécuritaires…) donnent également une importante valeur ajoutée à l’ensemble. Un relais inter-entreprises Et le pôle en lui-même, à quoi sert-il ? « Nous offrons une gamme complète de services d’accueil et nous fédérons les énergies » résume Nathalie Lopez. Ce qui signifie : mettre les industriels en contact, faciliter le transfert de technologies, proposer des aides financières et des locaux, assurer une veille technologique, aider à la création d’entreprises dans l’incubateur de l’Ecole des Mines, promouvoir le pôle à l’extérieur, prospecter de nouvelles entreprises 1, etc. Un travail ardu, mais qui porte ses fruits. « Le pôle éco-industries d’Alès a sa place dans la cour des grands » conclut justement Francis Cabanat. ■ 1 - 15 dossiers sont actuellement à l’étude. Contact ALÈS MYRIAPOLIS Nathalie Lopez ✆ 04 66 55 84 84 ZOOM SUR UNE ENTREPRISE DU PÔLE ÉCO-INDUSTRIES Spécialiste du traitement de l’eau en milieu professionnel, Diagonal trace sa route bien droit Implantée à Alès depuis trois ans, cette entreprise, qui fabrique des produits chimiques à usage industriel pour le traitement des eaux, connaît une croissance régulière. Maurice Van Vooren, gérant de Diagonal, dans le laboratoire de contrôle des fabrications et de développement des produits nouveaux. ien sûr, elle n’a ni la taille ni la notoriété des poids lourds du pôle éco-industries comme Satujo, CTI, EEB, ou Secomam, mais la société Diagonal est cependant représentative de cette multitude de PME relativement discrètes qui réalisent un travail efficace sur le B marché des éco-industries. Ingénieur chimiste, Maurice Van Vooren a posé ses valises à Alès après avoir vendu sa précédente entreprise à Lyon. «J’ai été contacté par Alès Myriapolis lors d’un salon Pollutec, indique-t-il, les conditions d’installation à Alès me convenaient parfaitement ». ment, d’entartrage, de corrosion ou autres » résume Maurice Van Vooren. Diagonal fabrique également le matériel associé (équipements d’épuration, circuits de refroidissement…), assure les études et audits de traitement des eaux en amont et l’assistance technique en aval. Produits chimiques et matériel associé Certifié ISO 9001 Créée début 2000, Diagonal a commencé son activité avec deux personnes, dans un atelier de 1000 m2 sur la ZI de Bruèges. Créneau choisi : celui de la fabrication de produits de conditionnement de l’eau (coagulants, floculants, microbicides, alcalinisants, désinfectants…). « Nous traitons préventivement les équipements industriels qui utilisent de l’eau, afin d’éviter les problèmes d’encrasse- Si la concurrence est rude sur le secteur, l’entreprise alésienne élargit régulièrement sa clientèle en région (Rhodia, Tamaris Industries), en France (Naphtachimie, Lyondell Bayer) et même à l’étranger (les Sucreries du Cameroun). Son chiffre d’affaires augmente régulièrement (de 186 000 € en 2000 à près de 600 000 € en 2002) tout comme le nombre de ses employés (5 aujourd’hui). Forte du label ISO 9001 obtenu en septembre dernier, Diagonal vise, d’ici trois ans, un chiffre d’affaires de 1,5 M€ pour un effectif de 8 à 9 personnes. Une synergie productive Maurice Van Vooren ne cache pas sa satisfaction de faire partie du pôle des éco-industries d’Alès : « la synergie qui s’y développe me permet de développer des partenariats avec d’autres entreprises du Grand Alès et de travailler efficacement avec le centre de recherches de l’École des Mines ». Il se sent d’ailleurs si bien au pied des Cévennes qu’il a décidé d’acheter un local pour pérenniser l’installation de son entreprise. ■ Contact ✆ 04 66 54 89 12 www.diagonal-sarl.com 9 CULTURE Le Théâtre de la Palabre fait son “grand déménagement” à Boisset UNIVERSITÉ POPULAIRE Cours et ateliers pour tous On peut suivre à l’Université Populaire du Grand Alès des cours d’histoire de l’art ou de langues (italien, espagnol, grec, arabe, portugais, français pour étrangers), participer à des ateliers d’art (gravure, modelage, photo-vidéo, art floral, art du bonsaï …), s’initier à la botanique, ou encore placer sa voix (cours de “travail de la voix”) et apprendre à maîtriser l’informatique. L’UPGA propose également des cours de soutien en maths-physique (de la 6e à la terminale) et en anglais (de la 6e à la 3e). Les séances d’une heure trente coûtent 4€ (chèques loisirs acceptés). • Cours à Alès et à Saint Christol lez Alès. • Conférences mensuelles à l’Espace André Chamson, salle Cocteau, de 20h30 à 23h. Prochaine en date : mardi 11 mars, “La Poste du 21e siècle” par J. Mucheron. • Permanence tous les jeudis, de 18h à 20h, Espace André Chamson, Alès. ✆ 04 66 78 62 73 Moulin Rouge, consacré à la célèbre revue parisienne : un des films qui illustrent la thématique du spectacle vivant. 10 vant de partir en tournée à travers la France, le Théâtre de la Palabre a créé à Milhaud son nouveau spectacle musical, intitulé “Le grand déménagement”. Une fois de plus, la compagnie basée à Boisset et Gaujac a décidé d’explorer les subtiles relations entre le jeu théâtral et la musique. Dans ce domaine, il faut le reconnaître, Elisabeth Gavalda et ses compères sont passés maîtres. “Le Théâtre de la Palabre” est né en septembre 1991, par la volonté d’une passionnée de théâtre et de musique. « J’étais tenaillée par l’idée de faire cohabiter ces deux mondes qui ne sont pas aussi éloignés qu’on voudrait le faire croire » explique Elisabeth Gavalda. l’édition en publiant des ouvrages de théâtre, il anime des ateliers au collège d’Anduze ainsi qu’au Cratère pour les élèves de JBD. A Un pari sur l’avenir © Patrice Terraz THÉÂTRE DE LA PALABRE B.P. 2 30140 Boisset et Gaujac ✆ 04 66 61 93 06 Chantre du théâtre musical, Elisabeth Gavalda, entend donner à sa compagnie une nouvelle dimension. Bric à brac musical, son dernier spectacle déménage ! Aix-en-Provence. J’ai ensuite collaboré à de nombreuses compagnies comme “Aligator” ou “le Cirque en Kit”. Partant du principe que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, toutes les nouvelles expériences théâtrales m’ont attirée. Jusqu’au jour où j’ai décidé de faire entendre ma voix ! » Native d’Alès, c’est tout naturellement qu’Elisabeth Gavalda a décidé d’installer son centre de À la recherche d’un nouveau souffle Avant de jeter l’ancre à Boisset, l’Alésienne a multiplié les expériences théâtrales. « D’abord l’école Jacques Lecoq à Paris, l’apprentissage du mime et du théâtre, puis une solide formation musicale à recherche et de création théâtrale et musicale en Cévennes. « La commune de Boisset et Gaujac nous a accueillis très chaleureusement. Nous allons cependant devoir déménager car nous sommes trop à l’étroit. Il est temps que la compagnie se donne de nouveaux moyens et passe à la vitesse supérieure». Le “Théâtre de la Palabre” est en effet sur tous les fronts : il fait dans Pour le Théâtre de la Palabre, “Le grand déménagement” est davantage qu’un simple spectacle. « C’est carrément un pari sur l’avenir ! » Pour passer la vitesse supérieure, Elisabeth Gavalda s’est entourée de compositeurs en résidence et d’amis comédiens qui sont aussi des musiciens hors pair : Pierre Diaz, Vincent Granger, Daniel Malavergne et Vincent Lorimy. Ceux qui ont eu la chance de voir le spectacle ne tarissent pas d’éloges : « on assiste à un véritable bric à brac d’instruments et de sons puis, très vite, la musique jaillit… On est alors happé par les mélodies du tuba, les aigus de la trompette, les envolées du saxophone et les espiègleries de la clarinette. Et puis, il y a la voix qui raconte et qui improvise. C’est souvent drôle, parfois loufoque. Une chose est sûre : ça déménage ! » ■ B I E N T Ô T L E 21 E F E S T I V A L C I N É M A D ’A L È S ( 14 / 2 3 M A R S ) Coup de projecteur sur le spectacle vivant Avant-programme Outre la thématique “Le spectacle continue”, qui explore les relations entre le cinéma et le spectacle vivant, quatre spectacles “live” sont proposés au public durant le Festival. Avant-goût. « Le spectacle continue ! » Cette année, la rétrospective du Festival illustre les relations entre le cinéma et les disciplines du spectacle vivant : théâtre, danse, opéra, music-hall, cirque, musique… « Beaucoup de films ont été tournés sur ce sujet, souligne l’un des membres de l’équipe, c’est énorme ! ». Seront ainsi à l’affiche des longs métrages de Billy Wilder, Im KwonTaek, Michael Powell, Federico Fellini, Joseph L. Mankiewicz, Tod Browning, François Ozon, Al Pacino, David Lynch... mais aussi des documentaires, des courts-métrages, des films d’archives, des rencontres… Plus fort encore, cette thématique se retrouve dans quatre spectacles vivants proposés sur toute la durée du Festival. Deux ciné-concerts © 20th Century Fox Film Contact On sait que, chaque année, des musiciens improvisent en direct sur des films muets, ce qui donne une dimension exceptionnelle aux images. Pour 2003, deux cinéconcerts sont au programme. Le jeune et remarquable pianiste Alexandre Tharaud (qui fait sensation avec son disque consacré à Rameau) accompagnera L’inconnu de Tod Browning (1927). Par la suite, Pascal Comelade se produira sur des films qu’il a choisis lui-même, en l’occurrence ceux de Segundo de Chomon, “le Méliès catalan”. Déjà venu en 2000 sur le festival, ce musicien éclectique évolue dans le même univers mélodieux, déglin- gué et poétique que Yann Tiersen. Un orchestre de prestige Lors de la journée de clôture, le 23 mars, l’Orchestre national de Montpellier donnera un concert autour des musiques de films composées par Nino Rota (Le Guépard, Dolce Vita, Prova d’orchestra…). Ce concert exceptionnel est produit en partenariat avec le Cratère. Un spectacle-surprise Enfin, les amateurs de la troupe Deschamps-Makaïeff pourront de nouveau applaudir leurs facéties et autres incongruités lors d’un spectacle-surprise qui se déroulera le 17 mars, après la projection de Playtime, un film de Jacques Tati. Impossible d’en savoir plus pour le moment, mais on peut leur faire confiance : ce sera certainement détonant ! Fort de ses 32 000 spectateurs en 2002, le Festival devrait encore frapper un grand coup pour sa 21e édition. ■ • 20 longs métrages inédits et avant-premières en provenance du monde entier. • Hommages à Irène Jacob, Istvan Szabo, Barry Purves et Terry Zwigoff. • Courts métrages : 19e compétition avec 15 films francophones, “Europe en courts” avec 7 films d’école. • Programmation et actions jeune public • “Le spectacle continue” : rétrospective thématique. • Evénements “live” : voir article ci-contre. Au total plus de 150 films dans 4 salles. ✆ 04 66 30 24 26 SPORTS SKI ALPIN Des sorties avec le Ski Club d’Alès Avec “Agrippa 2000”, allez en VTT jusqu’au Pont du Gard Organisé par le club Cyclo Evasion Saint Hilaire, le fameux raid VTT entre Saint Hilaire de Brethmas et le Pont du Gard aura lieu dimanche 2 mars avec trois nouveaux circuits de 52, 82 et 105 km. À vos braquets ! Le Ski Club d’Alès organise des sorties de ski à l’Aigoual tous les samedis, pour jeunes et moins jeunes, débutants ou confirmés. Inscriptions le mercredi précédant la sortie au siège de l’association, 8 quai Jean Jaurès, Alès (permanence de 17h à 19h). Location de matériel sur place. Une sortie week-end est également prévue les 15 et 16 mars à l’Alpe d’Huez (100 € tout compris). ✆ 04 66 78 84 18 ou 04 66 55 81 59 de route et un repas chaud servi sous les arches du pont. 1 350 vététistes en 2000 Interrompu durant trois ans, le raid “Agrippa 2000” version 2003 rassemblera certainement un bon millier de vététistes entre Saint Hilaire et le pont du Gard. grippa 2000 1, le retour. Après une interruption de trois ans, due à des difficultés d’accès au site du Pont du Gard, le raid VTT le plus couru de la région reprend du service en 2003, ce qui fera grand plaisir à tous les amateurs du genre. Il faut dire que le challenge est tentant : enfourcher son VTT à Saint A Hilaire de Brethmas pour rallier le Pont du Gard par des chemins variés, dans un superbe paysage, sans croiser une voiture… Chouette ! D’autant que le club Cyclo Evasion Saint Hilaire se décarcasse pour trouver des itinéraires nouveaux et que l’encadrement est bien assuré avec deux ravitaillements en cours AT H L É T I S M E Ouvert à tous, ce raid convivial, qui n’est pas une course, attire de plus en plus de monde à chaque édition (de 230 coureurs en 1995 à 1 350 en l’an 2000). Cette année, les participants pourront choisir, selon leur niveau, entre le parcours de 52 km jusqu’au pont (avec retour en car), celui de 82 km jusqu’au 2e ravitaillement et la grande boucle de 105 km revenant à Saint Hilaire. « Il n’y a pas de chronométrage, précise le président Jacky Charaix, mais les meilleurs mettent environ 6 heures à faire l’allerretour ». Alors, tous en selle pour le 7e Agrippa 2000 ! ■ 1 – Marcus Agrippa, général romain, supervisa la construction du Pont du Gard voici environ 2000 ans. 17 titres pour l’ACA RUGBY Lors des championnats de cross départementaux qui se couraient le 12 janvier à Saint Christol lez Alès, l’Alès Cévennes Athlétisme a réalisé un carton plein avec 17 titres en individuels ou par équipes sur 36 mis en jeu. L’ACA a notamment remporté les titres seniors hommes et femmes, vétérans hommes et femmes, juniors et benjamins garçons et filles, minimes garçons et poussines. N’en jetez plus ! Le RCA diffuse le rugby en Cévennes Raid-pratique • Programme : 3 parcours fléchés de 52, 82 et 105 km. Le 52 km finit au pont du Gard et le 105 km fait l’aller-retour jusqu’à Saint-Hilaire. • Pré-inscription avant le 23 février à Cyclo Evasion, 845, chemin de la Souque, 30140 Saint Jean du Pin (bulletins d’inscription sur demande, sur internet ou dans les magasins de cycles). • Tarifs : 12€ pour les vététistes licenciés à la FFCT, 14€ pour les non-licenciés. • Départ : Entre 8h et 8h30 au complexe sportif Maurice Saussine, Saint Hilaire de Brethmas. Ouverture des inscriptions sur place dès 7h. • Ravitaillements : au 25e km et au 82e km. Repas chaud servi au pont du Gard. • Renseignements : 04 66 86 74 96 [email protected] Avec une équipe qui tient bien la route en Nationale 3 et une vraie politique auprès des jeunes, le Rugby Club Alésien fait activement prospérer son sport. etit retour en arrière : au mois de juin, le RCA était relégué en Honneur après une première saison cahotique en Nationale 3. Au mois d’août, le club était reclassé après la défection d’une équipe provençale. Ce rattrapage “in extremis” a semblé doper les hommes de Michel Roussel, qui ont démarré le championnat à fond mais ont malheureusement connu une baisse de régime en décembre. Total : fin janvier, après P 12 matches joués, le RCA était 8e de sa poule. Un classement plutôt honorable. Une équipe qui tourne bien « À la même époque l’an dernier, nous étions derniers, se souvient Pierre Pocher, président du club, cette saison, avec une ossature à peu près semblable et une belle solidarité, l’équipe tourne mieux ». Et les spectateurs, de plus en plus nombreux, apprécient le spectacle au stade de la Montée de Silhol. Prudent, le RCA garde des ambitions limitées : « notre objectif demeure le maintien à ce niveau » insiste Pierre Pocher. Et de préciser : « Au regard du travail que nous accomplissons auprès des jeunes, nous méritions d’être en Nationale ». Et comment ! Une importante école de rugby En fonction de ses résultats, le RCA pourra peut-être accrocher les play-off. Car le RCA n’est pas seulement une bonne équipe seniors, mais aussi et surtout une pépinière de jeunes talents, avec une école de rugby parmi les plus importantes de la région et un exemplaire tournoi de jeunes. Créée en 1968, l’école de rugby regroupe actuellement 130 jeunes de 5 à 14 ans. Quant au presque trentenaire “Tournoi des Cévennes”, il a rassemblé, le 1er novembre dernier, 95 équipes et 1300 enfants ! Une promotion appréciable pour le rugby local… « Le rugby commence à bien se diffuser en Cévennes » analyse sobrement Pierre Pocher. D’autant que le RCA enfonce le clou en proposant des interventions dans les centres de loisirs, les écoles et bientôt les collèges et lycées. Du rugby à l’école « C’est en pratiquant le rugby à l’école que les jeunes découvrent ce sport » indique l’un des éducateurs du RCA, qui multiplie les actions dans le cadre du contrat éducatif local, du contrat ville et des mercredis sportifs. Avec un budget de 260 000 € et un esprit de corps irréprochable, le club-phare du rugby cévenol continue de marquer des essais sur la pelouse et dans les esprits. ■ RCA pratique • 300 licenciés, dont 130 en école de rugby. • Les partenaires : Ville d’Alès, Conseil régional, Conseil général, CCI et une trentaine de sponsors privés. • Les prochains matches de l’équipe 1re : RCA / Saint Saturnin dimanche 9 février, RCA / Le Pontet dimanche 16 février (15h, stade de la Montée de Silhol). ✆ 04 66 78 88 10 11 ENVIRONNEMENT Le projet du “Pays des Cévennes” avance doucement mais sûrement Il regroupe désormais 89 communes représentées au sein d’un comité de pilotage qui a été mis en place le 19 décembre. Une charte sera présentée au printemps. ncore vague Le périmètre du futur “Pays des Cévennes” dans les esprits, sera officialisé dans les prochaines semaines. la notion de “Pays”, qui s’apprête à donner un nouveau souffle à l’économie et au tourisme cévenols, poursuit son bonhomme de chemin sous l’égide du député-maire Max Roustan. « La chose publique n’est pas seulement de gérer le quotidien mais de préparer l’avenir ! » comnes ont finalement déclaré forfait. mentait le président du Grand Alès Celle de Villefort qui regroupe cinq lors de la cérémonie des vœux. communes n’a pu rompre des Voilà qui situe parfaitement l’enjeu engagements naturels qu’elle avait du dossier ! tissés en terre lozérienne. Pour Précisément, où en est l’avanceautant, elle s’est dite très intéresment du “Pays des Cévennes” en sée par les travaux et les projets du ce début d’année ? Le préfet de futur “Pays des Cévennes” qu’elle Région, qui vient de recevoir le projet de périmètre du futur “Pays a l’intention de suivre avec attendes Cévennes”, l’examinera dans tion. La Communauté de commules prochaines semaines afin de le nes de Vézénobres (16 communes) a fait le choix délibéré de se valider. tourner vers le “Pays de l’Uzège”. chaines années. Si tout se passe bien, cette charte fera l’objet d’une présentation publique aux élus et aux habitants du pays des Cévennes au printemps. ■ E Des travaux de recalibrage dans le Gardon 89 communes adhérentes Depuis ce fameux 9 septembre qui a vu le Gardon “sortir de ses gonds”, le cours d’eau n’a pas été laissé à l’abandon, notamment dans sa traversée de la ville. Après avoir curé le plan d’eau des montagnes de graviers apportées par la crue (30 000 m3), la Ville d’Alès s’occupe désormais de recalibrer le lit du Gardon. Le bureau d’études BCEOM de Montpellier planche actuellement sur des travaux d’urgence qui vont devoir être réalisés. En effet, à la lumière des événements de septembre, quelques modifications devront être apportées sur certains enrochements longitudinaux. Par ailleurs, des opérations de recalibrage ont lieu entre la passerelle des Prés Rasclaux et le pont de Grabieux (notre photo). Il s’agit d’enlever les embâcles et les graviers en surplus afin de rendre au Gardon son lit normal, de façon à ce que l’eau puisse s’écouler librement lors des prochaines crues. Ainsi, la Ville travaille d’arrache-pied à la mise en sécurité des biens, des ouvrages et des personnes. 12 À ce propos, il est important de préciser que le nombre de communes adhérentes au projet n’est plus de 110, comme prévu initialement, mais de 89. Cela mérite quelques mots d’explication. Deux Communautés de commu- Vers un projet politique commun Le 19 décembre, le Myriapôle a accueilli la réunion de mise en place du comité de pilotage qui regroupe 25 membres, soit deux représentants par Communauté © Bruno Mathis LUTTE CONTRE L E S I N O N DAT I O N S Un film sur les Cévennes de communes et un représentant par commune dite “célibataire” (non adhérente à une communauté). Tout au long des mois de janvier et février, un cabinet d’étude spécialisé va à la rencontre des Communautés de communes adhérentes, de leurs acteurs socio-économiques, mais également des professionnels du tourisme afin de les sensibiliser à la notion de “Pays”, de leur présenter la démarche et de recueillir leur vision du territoire et leur façon d’envisager l’avenir. Le but étant de préparer, ensemble, la future charte, c’est-à-dire le projet politique, les objectifs et les grands axes de développement des Cévennes pour les vingt pro- Les rencontres qui ont lieu actuellement aux quatre coins du territoire avec les acteurs du projet sont introduites par un film de 27 minutes sur les Cévennes, réalisé à la demande du Grand Alès par le service communication de la ville d’Alès. Ce film fort réussi n’a pas la prétention d’être exhaustif : sa mission est de lancer la discussion. Et sur ce point, il fait mouche à chaque fois ! Le pense-bête du tri sélectif PORTRAITS Régis Cayrol, un homme de culture rigoureux et inventif Le magistrat succède à Jean Bouet à la tête de l’association qui gère le Cratère. Avec beaucoup d’idées dans la tête. Commissaire puis juge d’instruction Jean Bouet (à gauche) a passé la main à Régis Cayrol (à droite) à la présidence du Cratère. Hommage à Jean Bouet Après douze années de présidence, Jean Bouet a passé la main à Régis Cayrol, le 9 janvier, lors d’une sympathique cérémonie qui s’est tenue dans le hall du théâtre. Au cours de cette passation de témoin empreinte de simplicité et d’émotion, le directeur et le nouveau président du Cratère ont rendu un vibrant hommage à Jean Bouet, saluant, chacun à leur manière, sa disponibilité, son intelligence de l’action et son légendaire talent de diplomate. e président du Cratère, Jean Bouet, vient de passer le relais à son ami Régis Cayrol, qui était administrateur de l’institution culturelle alésienne depuis 1996. Les Alésiens connaissaient le juge d’instruction qui a officié pendant huit ans au tribunal correctionnel d’Alès avant de rejoindre la juridiction nîmoise, ou encore l’homme d’action, motard à ses heures, qui préside l’association des “Biker’s Cévenols”. Mais on connaît somme toute assez peu l’homme de culture placé désormais à la tête de l’association gérant la première scène nationale du Languedoc-Roussillon. L Correcteur de presse durant ses années d’études, Régis Cayrol a ensuite été commissaire principal de police pendant plus de quinze ans, à Clermont-Ferrand, à Ajaccio puis à Bordeaux où il dirigeait la brigade financière. Il a intégré la magistrature à Alès en 1990, puis a été nommé juge d’instruction au TGI de Nîmes. Entre temps, il s’est passionné pour la vie du Cratère, qui lui a offert beaucoup de plaisir et d’émotions, d’abord en tant que spectateur, ensuite aux commandes comme administrateur. Un fou de littérature «Je suis un littéraire-né, confie-t-il, en fait je ne sais pas vivre sans livre. J’en ai toujours cinq à six en chantier et deux qui me suivent en permanence dans ma serviette. » Sa bibliothèque personnelle, riche de 3 000 ouvrages, n’est pas seulement là pour le décor : « je ne passe pas un jour sans consacrer deux à trois heures à la lecture. J’ai la chance de ne pas avoir besoin de beaucoup de sommeil. » Grand ami d’Anne Bragance et de Jean-Pierre Chabrol, Régis Cayrol aime les artistes et les écrivains et a un vrai respect pour la création. Un vrai souci d’exigence D’où son investissement au sein du Cratère. « Je n’ai pas accepté cette mission pour flatter mon ego mais bien pour essayer de mettre la culture au service du plus grand nombre. Mettre en place une programmation équilibrée et cohérente est la préoccupation permanente de l’équipe du théâtre, à commencer par son directeur, Denis Lafaurie. Mettre la culture à la portée de tous ne signifie pas pour autant faire n’importe quoi. On ne le dira jamais assez : la liberté de choix implique un vrai souci d’exigence. Et c’est un défi, chaque année renouvelé ! » Le nouveau président du Cratère évoque ensuite la place du théâtre dans la vie de la cité et plus globalement dans le nouvel espace que représente le Grand Alès. « Il ne peut y avoir de dynamique économique sans une activité culturelle vivace et soutenue. J’ai la conviction qu’il existe une vraie complémentarité entre la réussite économique et l’inventivité culturelle. » Pour Régis Cayrol, le début des travaux au printemps est donc une double chance. « Non seulement, le Cratère va enfin pouvoir se moderniser, se mettre au goût du jour, mais notre nécessaire déménagement et la poursuite de l’activité à l’extérieur créeront des conditions nouvelles que nous saurons exploiter. Plusieurs communes nous ont proposé une quarantaine de lieux de spectacle. Le Cratère ne ressortira pas intact de cette formidable aventure. Il n’en sera que plus ouvert sur la vie du bassin. » Un défi de taille Voilà Régis Cayrol parti pied au plancher. En lui passant le relais, son ami Jean Bouet savait pertinemment ce qu’il faisait. « Nous allons devoir réinventer la vie du théâtre hors de ses murs, suivre le chantier de près et nous préparer à relancer la machine, une fois celleci définitivement rénovée. » Le défi est de taille mais n’est pas propre à impressionner un homme qui déborde d’idées et d’énergie. Lorsqu’on lui demande quelles sont les qualités qu’il va devoir mettre en avant, il répond sans hésitation : « beaucoup de rigueur et une grande inventivité ! » ■ A U C R É D I T A G R I C O L E D ’A L È S Samuel Espérandieu, le professionnel du redéploiement Le nouveau directeur du Crédit Agricole est un Grand Alésien de souche puisqu’il est né, voilà 46 ans, à Saint Hilaire de Brethmas. n décembre, Samuel Espérandieu a succédé, à Jean-Louis Astier, à la tête du Crédit Agricole d’Alès. Ayant démarré sa carrière à l’agence du Crédit Agricole de SaintAmbroix, il a pris en 1984, la responsabilité de l’agence de l’Abbaye, à Alès, puis a fait un E « Le développement économique de la région reste l’axe majeur de mon action. » détour par le Gard rhodanien, avant de revenir à Saint-Ambroix, puis à Anduze. 67 employés, 5 agences Samuel Espérandieu est désormais à la tête de 67 employés, répartis sur cinq agences et neuf points de vente dans les communes d’Alès, La Grand Combe, Saint Christol et Salindres. Un secteur qui regroupe quelques 30 000 clients. Interrogé sur sa mission, Samuel Espérandieu fixe le cap : « Dans le droit fil de ce qu’a fait mon prédécesseur, la fidélisation de la clientèle et le développement économique de la région restent les axes majeurs de mon action. » Suivre le développement du Grand Alès Avec une part de marché de 35% sur Alès-ville et jusqu’à 80% dans certaines communes rurales, le Crédit Agricole se doit d’accompagner le développement du Grand Alès. « Pour cela, nous allons intensifier notre politique de redéploiement, initiée sur Alès par l’ouverture de l’agence “hyper U” sur la rocade sud. Lorsque nous aurons achevé la rénovation de notre agence de Clavières, nous travaillerons sur l’implantation de nouvelles agences. » Des projets d’ouverture Trois projets d’ouverture en périphérie mais également en centreville sont à l’étude. L’un d’eux pourrait bien voir le jour cette année. Enfin, pour être complet, Samuel Espérandieu a également récupéré la présidence du Comité local des banques. Une mission tout aussi sensible (voir ci-contre). ■ Président du Comité local des banques Samuel Espérandieu assure également la présidence du Comité local des banques qui rassemble tous les comptoirs bancaires de la place, hormis La Poste. Élu en décembre 2001 pour deux ans, son prédécesseur, Jean-Louis Astier, devait assurer cette fonction jusqu’à la fin de l’année. C’est donc tout naturellement que le nouveau directeur du Crédit Agricole remplit aujourd’hui cette fonction. À raison d’une fois tous les deux mois, il rassemble ses collègues directeurs de banque à la Banque de France pour évoquer les questions relatives au fonctionnement de la banque. 13 DOSSIER Le Grand Alès construit son avenir Dans la continuité du premier projet d’agglomération élaboré en 2001, le Grand Alès élargi à 16 communes se projette à l’horizon 2015 en traçant les grandes lignes de son devenir à tous les niveaux : urbanisme, transports, économie, tourisme, internet… COMMENT ÇA Présentation de ce nouveau projet qui fera bientôt l’objet d’un contrat avec l’État et la Région. S’EST FAIT ? 3 QUESTIONS AU PRÉSIDENT Qu’est-ce qu’un projet d’agglomération et pourquoi avez-vous souhaité que le Grand Alès en élabore un ? Un tel projet donne la vision politique du devenir de l’agglomération à moyen terme. En se projetant, on avance, on peut s’approprier un avenir commun et se forger une identité collective. C’est pourquoi nous avons préféré, avec les élus communautaires, baliser la route en définissant un projet clair qui permettra de faire du Grand Alès une communauté humaine solidaire, consciente de ses forces et ambitieuse. Tous les élus ont activement participé à l’élaboration de ce projet et je les en remercie vivement. Après de longs mois de travail, nous avons synthétisé notre pensée en 150 pages d’équipements, de rénovation, d’aménagement pour faire de notre communauté un territoire où il fait bon vivre et travailler. Ce document est le reflet de ce que nous souhaitons faire pour que le Grand Alès se développe harmonieusement, en conservant sa qualité de vie, à l’inverse des métropoles saturées du littoral qui, désormais, repoussent plus qu’elles n’attirent. Confirmer le renouveau économique La Communauté d’agglomération se doit de posséder un cadre urbain accueillant et animé, avec des équipements efficaces, des services de proximité et un cadre de vie convivial. Le renouveau économique du Grand Alès est réel. Il faut continuer en ce sens, c’est-à-dire conforter les pôles d’activité existants, créer de nouvelles zones d’accueil des entreprises, favoriser l’extension du tissu commercial et artisanal. Un habitat rénové 3 pôles économiques d’avenir Il faut favoriser l’accueil des nouveaux arrivants et le cadre de vie de l’ensemble des habitants, ce qui implique la construction de logements neufs, l’amélioration de l’habitat existant (placettes, rues, façades…), la réhabilitation des quartiers anciens et des cœurs de villages. En projets : • Aménagement de la traversée du cœur de ville à Saint Martin de Valgalgues. • Aménagement de la place de la mairie à Boisset et Gaujac, Mialet, Saint Jean du Pin, Soustelle. • Rénovation des quartiers des Prés-Saint-Jean et des Cévennes à Alès. • Aménagement de l’entrée ouest de Saint Hilaire. • Réaménagement du centre du village, hameau du Puech à Thoiras • Construction d’un lotissement HLM comprenant 40 à 50 logements à Salindres. ■ Le Grand Alès s’est déjà lancé dans une politique de développement économique offensive visant à attirer les entreprises sans attendre passivement leur venue. Il faut conforter les stratégies de “filières économiques” : pôle mécanique, pôle des écoindustries, pôle des bio-technologies. En projets pour le pôle mécanique : • Création d’un centre de ressources en véhicules historiques de compétition. • Construction d’un circuit pour voitures radiocommandées et d’équipements pour développer la prévention et la sécurité routière. • Modélisation des circuits pour créer des interfaces 3D professionnelles et ludiques. ■ De nouveaux circuits sur le Pôle mécanique. Des zones d’activités compétitives Réhabilitation des quartiers anciens. Des transports fonctionnels La mise en place d’un Plan de Déplacement Urbain (PDU) favorisera la circulation des piétons, cyclistes et le développement des transports en commun en limitant l’usage de la voiture. Le désenclavement routier doit également être poursuivi (2x2 voies Alès-Nîmes et A 75). En projets : • Achèvement de la rocade nord d’Alès. • Construction d’une grande rocade de contournement de l’agglomération. • Désenclavement du cœur de Salindres (via un tunnel sous la voie ferrée). • Rocade sud de contournement de Saint Christol lez Alès. ■ © Les quatre vents © Alain Surelle Max Roustan : « En se projetant, on avance » Un projet ultra-concerté Rendre le cadre de vie agréable et attractif Pour accueillir les entreprises dans de bonnes conditions, il est indispensable de créer d’autres zones d’activités compétitives. En projets : • Création d’une zone d’activités “sud”. • Construction d’un centre d’affaires. • Restructuration de la zone d’activités Caposud à Saint Hilaire de Brethmas. • Désenclavement de la ZI de Salindres. • Aménagement de la zone Destival et de la ZI Lacoste Lavabreille. • Extension de la ZAE Synerpôle à Salindres. ■ Extension de la ZAE Synerpôle à Salindres. Un projet d’agglomération est le résultat d’une réflexion collective et d’une concertation approfondie avec tous les acteurs et décideurs d’un bassin de vie. Le premier projet élaboré en 2000 avec 9 communes avait déjà mobilisé plus de 200 personnes pendant six mois. Ce projet a été repris en 2002 avec les 16 communes de l’agglomération. Sous l’impulsion du cabinet Nicaya Conseils, des réunions thématiques ont eu lieu avec les élus et les services du Grand Alès. Chaque maire a réfléchi aux projets spécifiques de sa commune. De ces réunions, ont émergé les grandes lignes puis les détails du nouveau projet : en tout, 150 pages de grandes orientations et de fichesactions ! Le Conseil de développement, entité créée pour l’occasion et représentant les forces vives du territoire, a ensuite donné un avis favorable au projet à l’unanimité. Enfin, les élus du Grand Alès se prononceront sur le projet définitif lors du Conseil de communauté du 6 février. Des commerces de proximité Développement des transports en commun. Comment allez-vous financer toutes les opérations qui sont listées dans votre projet ? Nombre de ces actions seront financées par nos partenaires, État, Europe, Région, Département, dans le cadre du contrat d’agglomération que nous allons signer prochainement avec eux. Évidemment, le contrat ne reprendra pas à la lettre l’ensemble du projet et certaines actions ne pourront donc pas être financées. J’espère néanmoins que la plupart des actions projetées pourront être réalisées et je me battrai pour que les aides soient à la hauteur de nos ambitions. Ce futur contrat d’agglomération sera le premier signé en Languedoc-Roussillon… Vous avez donc toujours une longueur d’avance ? Exactement ! Et nous aurions pu être encore davantage en avance puisque notre premier projet, défini en 2000 avec les 9 communes du Grand Alès, n’a pas débouché sur un contrat. À l’époque, en effet, l’État n’était pas prêt à signer un tel document, trop précurseur… Ce nouveau projet, repris en 2002 avec les 16 communes du Grand Alès, s’inscrit davantage dans l’air du temps. Le contrat qui en découlera sera en effet le premier signé dans la Région et l’un des premiers de France ! Nous continuons ainsi à avancer dans le bon sens, celui du redressement et de la modernisation de notre bassin de vie. Nous avons tous les atouts pour devenir l’agglomération la plus dynamique de la région. 14 Le commerce local est très développé, avec une densité de 200 entreprises pour 10 000 habitants (contre 134 au niveau national). Pour faciliter la vie dans chaque village et chaque quartier, il faut soutenir et développer l’artisanat local et les commerces de proximité. Des équipements collectifs de qualité Les équipements collectifs (sociaux, culturels, économiques…) sont les lieux privilégiés des échanges et des rencontres et les garants d’une vie communautaire harmonieuse. Constructions en projets : • Un centre nautique communautaire à Alès. • Une école de musique communautaire à Alès. • Un boulodrome couvert et une bibliothèque à Salindres. • Une bibliothèque et une salle de quartier à Saint Paul La Coste • Rénovation du théâtre Cratère d’Alès : réhabilitation complète et construction d’une seconde salle. • Une halte-garderie à Thoiras. • Rénovation du stade Robert Bony à Boisset et Gaujac. ■ Sécuriser et maîtriser l’environnement Développer les technologies de l’information En cours : • Installation du réseau câblé à haut débit • Création d’un réseau de cyberbases. • Mise en ligne d’un site Internet du Grand Alès. Mettre l’accent sur le tourisme Soutien des commerces de proximité. Le futur centre nautique. Le projet de développement du Grand Alès s’appuie sur une utilisation systématique et exemplaire des technologies modernes de l’information. Internet apparaît comme un formidable vecteur d’animation et de dynamisme communautaire, ainsi qu’un palliatif à l’enclavement routier pour les entreprises de pointe travaillant à distance. En projets : • Redynamisation des commerces de centre-bourg à Saint Privat des Vieux. • Développement d’un pôle de vie sur Mazac, à Saint Privat des Vieux. ■ En projets : • Développement de sites Internet tous azimuts (touristiques, culturels, économiques…). • Mise en place d’une stratégie pour mettre l’ordinateur à la portée de tous. Le Grand Alès se situe dans un environnement magnifique, mais qui présente des risques pour les habitants, avec des inondations souvent dramatiques. L’environnement doit donc être à la fois valorisé et maîtrisé. Pour assurer la sécurité de ses habitants, le Grand Alès entend mettre en œuvre des actions exemplaires. En cours : • Aménagement du Gardon dans la traversée d’Alès (consolidation des ouvrages et des berges, créa- tion de barrages…) • Recalibrage du ruisseau des Dupines à Alès et Saint Christol. • Réalisation d’aménagements anti-inondations sur tout le Grand Alès. En projets : • Création d’une filière “environnement-sécurité”. • Réhabilitation sur 5 ans de tous les réseaux d’assainissement de l’agglomération. • Construction d’une déchetterie à Thoiras. Réfection de la digue du Grabieux, à Saint Martin de Valgalgues. C’est LE grand projet d’avenir. L’environnement naturel du Grand Alès, à proximité immédiate des Cévennes, est exceptionnel, quasi-unique en France. Les Cévennes possèdent en effet une richesse extraordinaire en termes de paysage, culture, patrimoine, histoire… Il s’agit d’exploiter ce potentiel, non dans le sens d’un tourisme de masse mais dans celui d’un tourisme de qualité, fondé sur le respect des valeurs et des modes de vie cévenols. L’agglomération doit devenir une plaque tournante du tourisme cévenol, le “port d’embarquement” pour les Cévennes. 15 Alès PROXIMITÉ www.ville-ales.fr Proximité Réunions de quartier, le retour Pour joindre la Mairie : www.ville-ales.fr ou composez le Numéro Vert : Retardées par les inondations de septembre, ces rencontres de proximité chères au maire et à ses administrés se dérouleront à partir du mois de mars. tent de faire évoluer la ville à partir du dialogue et de l’écoute des préoccupations quotidiennes. 0 800 540 540 Accueil téléphonique du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h30 à 17 h30. Tous les Alésiens ont la parole [email protected] -------------Numéro Vert pour le service Eclairage Public de la Ville d'Alès : 0 800 052 052 V I E P RAT I Q U E Permanence du médiateur Le délégué du médiateur de la République, Serge Moitié, apporte une aide précieuse dans les conflits entre administrations et particuliers. Il tient une permanence tous les jeudis matins, de 9h à 11h, sans rendez-vous à l’Espace André Chamson, boulevard Louis Blanc (bureau n°1). e 18 septembre, devait se tenir à la Maison du peuple de Tamaris la première soirée de la sixième édition des réunions de quartier. Onze autres rencontres avec les Alésiens avaient été prévues entre septembre et janvier 2003. Les événements du 9 sep- L tembre en ont décidé autrement. Aujourd’hui, après avoir relancé la machine municipale, le députémaire a hâte de reprendre contact avec la population. Pour Max Roustan, ces rencontres constituent un lien indispensable avec les administrés : elles lui permet- Comme chaque année, Max Roustan présentera les travaux en cours, les grands projets pour la ville et enregistrera les requêtes de chacun. Ce sera l’occasion pour lui de montrer que la ville a bel et bien l’intention de poursuivre sa politique de développement, malgré les inondations catastrophiques qu’elle a subies de plein fouet. Lors de ces rencontres, toujours très suivies, chaque question soulevée est systématiquement notée par les services municipaux avec les coordonnées de la personne qui l’a posée. Cela permet de la tenir informée des suites données à sa requête. Important : ceux qui Calendrier des 1res réunions • Tamaris : Maison du peuple, vendredi 7 mars, 18h • Bruèges : Amphithéâtre école d’infirmières, vendredi 4 avril, 18h • Cévennes-Moulinet : Maison pour tous, vendredi 18 avril, 18h • Clavières, Chantilly, Croupillac : Amphithéâtre École des Mines, vendredi 16 mai, 18h • Prés Saint Jean : Entraide alésienne, vendredi 6 juin, 18h ne peuvent pas participer à ces réunions ou ne souhaitent pas parler en public peuvent appeler le Numéro Vert pour exprimer leurs soucis. Chaque appel est pris en compte et traité par le service concerné. ■ UN SERVICE DE PROXIMITÉ Une deuxième ANPE a ouvert dans le quartier de Bruèges Spécialisée dans l’industrie, le BTP et l’intérim, cette agence a compétence sur le nord de la ville, ainsi que sur tous les cantons situés au nord. La nouvelle agence s’étend de plain-pied sur 500 m2, à proximité des Halles de Bruèges. e 9 décembre dernier, une deuxième Agence Nationale Pour l’Emploi a ouvert ses portes L au nord de la ville. Le bâtiment, qui s’étend de plain-pied sur près de 500 m2, a été construit sur le parking des Halles de Bruèges, à proximité de la rocade nord. « Construite voilà quatre ans, l’agence “Alès-Prairie” a très vite été dépassée, explique le directeur, David Vialat. Pour faire face aux nouvelles compétences issues du Pare (plan d’aide au retour à l’emploi) et à l’afflux des demandeurs d’emplois, l’effectif a rapidement augmenté, au point d’être porté à 47 personnes. Notre direction a alors pris la décision d’ouvrir une deuxième agence spécialisée dans l’industrie, le BTP et l’intérim, d’où son implantation au cœur d’une zone industrielle ». De son côté, l’agence de la Prairie s’occupe davantage du tertiaire, de l’hôtellerie-restauration et du commerce. 18 professionnels motivés À cette spécificité sectorielle, s’ajoute une compétence géographique. L’agence de Bruèges s’occupe naturellement des communes situées au nord d’Alès, celles des cantons de La Grand-Combe, Génolhac et Barjac. Les 18 professionnels qui animent la nouvelle agence offrent les services traditionnels d’une ANPE tout en cherchant à aller plus loin. David Vialat a en effet mis en place une politique volontariste de recherche d’emploi. Ses agents vont dans les entreprises à la rencontre des recruteurs afin de susciter et de cibler leurs offres. Enfin, des rencontres et conférences ayant trait au marché du travail seront régulièrement organisées à l’attention des demandeurs d’emploi. ■ ANPE pratique Quartier Halles de Bruèges 30 319 Alès cedex ✆ 04 66 55 85 00 [email protected] CONSEIL PLÉNIER DU CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS Valérie Meunier, présidente du CME, montre aux jeunes élus le livret “À la découverte de ta commune”, qu’ils ont décidé d’acquérir. Les jeunes élus ne jettent pas l’argent par les fenêtres u milieu de leur mandat (qui s’achèvera à la fin de l’année), les 43 élus du Conseil municipal d’enfants ont tenu, le 17 décembre, leur premier conseil plénier. Après de nombreux mois de travail au sein de leurs commissions respectives, les jeunes élus ont voté les projets qui prendront corps dans l’année. Ils ont choisi de financer à hauteur de 250 € une plaquette d’information qui servira pour les prochaines élec- A 16 tions du CME. Ils ont également décidé de s’attacher les services de l’association “Jaune d’or” (530 €), afin de préparer la journée prévention du 6 février sur le thème de la santé des jeunes. Par ailleurs, ils souhaitent prendre en charge la préparation d’une pièce de théâtre qui sera jouée dans les foyers des personnes âgées (658 €) ; ils vont acheter une quinzaine de survêtements pour l’association Handisport d’Alès (558 €), réaliser un îlot fleuri dans le Gardon en collaboration avec le service Paysage et Nature (150 €) et enfin doter les futurs élus d’un petit livre ludique sur leur mission civique (340 €). Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces jeunes élus sont à la fois prévoyants et très raisonnables. Ils n’ont dépensé, ce soir-là, que 4129 € sur un budget global de 7620 €. ■ Alès VILLE www.ville-ales.fr D É L I N Q UA N C E : - 20 % Alès montre l’exemple À la mi-janvier, le préfet du Gard s’est félicité d’une baisse de la délinquance de 3,2 % sur l’ensemble du département. Un fait qui ne s’était pas produit depuis 1997 et d’autant plus remarquable que la tendance nationale est en hausse de 1,28 % et que le LanguedocRoussillon affiche une hausse de 0,69 %. Dans le Gard, c’est la ville d’Alès qui tire le mieux son épingle du jeu avec une baisse de la délinquance de près de 20 %. Pour Marian Mirabello, responsable de la sécurité en mairie, ce résultat n’est pas le fruit du hasard. « Il est la conséquence d’une parfaite collaboration entre la police nationale et la police municipale, mais également de la politique volontariste du député-maire en matière de sécurité. En effet, Max Roustan n’hésite pas à renforcer les équipes présentes sur le terrain lorsque c’est nécessaire ! » Malheureusement, les gendarmes chargés de la sécurité dans les campagnes enregistrent, dans le même temps, une hausse de 21% des crimes et délits. Délit zéro, l’opération “anti hold-up” a porté ses fruits Entre le 15 décembre et le 5 janvier, les services de police et de sécurité n’ont pas enregistré un seul délit dans les zones sous active surveillance. Les commerces surveillés Les six agents supplémentaires qui viennent d’intégrer les rangs de la police municipale ont permis une bien meilleure surveillance du cœur de ville pendant la période des fêtes. e partenariat, régulièrement reconduit depuis trois ans entre la police nationale, la police municipale et la CCI pour faire face à la période sensible des fêtes de L fin d’année, a été, cette année, particulièrement efficace. En effet, dans la période du 15 décembre au 5 janvier, aucun délit de délinquance notable n’a été enregistré. « Le but de l’opération, explique le commissaire Patrick Alvarez, est d’assurer au mieux la sécurité des commerces, notamment ceux qui sont le plus exposés : banques, bijouteries, parfumeries, tabacs, stations-services, grandes surfaces et commerces situés sur la rocade ou les boulevards périphériques… Il faut aussi veiller à la sécurité des personnes qui s’y rendent en nombre en cette période de l’année ». Afin d’être plus présente sur le terrain, la police nationale travaille depuis trois ans en totale complémentarité avec la police municipale, qui exerce une surveillance accrue au cœur de ville pendant que les policiers nationaux patrouillent en périphérie. Cinq maîtres-chiens dans le cœur de ville L’opération est complétée la nuit, entre minuit et 6 heures du matin, par la présence dans les artères du centre-ville de cinq vigiles qui sont tous des maîtres-chiens patentés. Leur prestation particulièrement dissuasive est financée par la Chambre de commerce et d’industrie. « Non seulement les voitures béliers ont disparu mais aucun magasin du cœur de ville n’a eu, cette année, à subir de casse ou de tentative de cambriolage. En revanche, dans la banlieue immédiate de la ville, deux tabacs et une station-service ont subi quelques désagréments. Mais les malfaiteurs ont rapidement été mis en fuite. » ■ SOIRÉE DE GALA Show devant, Alès élit sa Miss 2003 Le 14 février, jour de la Saint Valentin, une manifestation haute en couleurs se tiendra dans la Halle des sports de Clavières, en présence de Sylvie Tellier, Miss France 2002. ne dizaine de candidates ont été pré-sélectionnées pour participer à cette grande finale. Elles ont entre 18 et 25 ans et mesurent plus de 1,72 m. Comme les années précédentes, le comité Miss France, cher à Geneviève de Fontenay, prendra part à l’élection. Sa vice-présidente, Mme Leblanc, accompagnera Miss France 2002 en Cévennes et présidera le jury alésien aux côtés de Thierry Mazart, responsable LanguedocRoussillon du comité Miss France. Une fois de plus, les commerçants alésiens ont pleinement joué le jeu : 88 commerçants ont doté U Réservations Office du tourisme d’Alès tous les jours entre 14 h et 17 h. ✆ 04 66 52 32 15 Tarif de la soirée : 23 € cette soirée de gala de 6 860 € de cadeaux. Un dîner-spectacle très varié Pour l’occasion, Marcel Veau, adjoint au maire chargé des festivités, a mis sur pied un dîner-spectacle de gala particulièrement riche et varié. Se succéderont sur scène le groupe “Show Brasil” avec ses trois danseuses et ses cinq percussionnistes, le groupe andalou “Plein Ciel” avec ses deux chanteurs-guitaristes, ainsi que les champions de France de rock sauté, Mindy Singlard et Antony Garcia, qui feront notamment une époustouflante démonstration de boogie-woogie. La soirée sera agrémentée de plusieurs défilés de mode assurés par l’association alésienne “Model’s” et, bien entendu, du passage des dix candidates qui se présenteront en tenue de ville, en maillot de bain fourni par le comité Miss France et en tenue de soirée. Tout un programme ! Fin janvier, il ne restait que quelques tables disponibles. Essayez donc de réserver ! ■ Il y a tout juste un an, Alizée devenait Miss Alès 2002 au terme d’une mémorable soirée de gala. FÊTES EN PERSPECTIVE Échos de Carnav’Alès et d’Estiv’Alès arnav’Alès se tiendra les 21, 22 et 23 mars. Son thème, “le Roi de la com.média”, puisera son inspiration dans la comédie et les techniques de la communication. Comme les années précédentes, les quinze chars seront réalisés par le maître carnavalier de Nice, C Carnav’Alès enchantera petits et grands du 21 au 23 mars sur le thème “le Roi de la com.média” M. Povigna. Ils seront accompagnés d’une quinzaine de groupes et peñas, parmi lesquels de nombreux ensembles étrangers. Sont notamment prévus une fanfare américaine, des majorettes espagnoles et un groupe d’authentiques joueurs de cornemuses. Marcel Veau annonce également la venue, cet été, sur la scène du théâtre de verdure du Bosquet, d’Yves Duteil qui aura l’honneur et l’avantage de lancer Estiv’Alès. Nicolas Peyrac et Herbert Léonard seront également à l’affiche au 17 cours de l’été. ■ Alès TRAVAUX www.ville-ales.fr Prés Saint Jean : début d’une renaissance annoncée Après de nombreuses études et réunions de concertation avec les riverains et malgré le coût des inondations, le grand projet de réaménagement du quartier, présenté au ministre de la Ville, est désormais lancé. Pénétrante : les travaux commencent ce mois-ci Cette nouvelle voie tant attendue désenclavera enfin le quartier. L’état des lieux actuel, rue André Chénier. année 2003 est placée, pour le quartier des Prés Saint Jean, sous le signe de la renaissance à tous les niveaux : social, urbain, scolaire et paysager. La première étape de ce grand projet concerne le désenclavement du quartier : dès février, commenceront les travaux d’une voie pénétrante partant de la route d’Alsace et descendant vers les deux immeubles de la rue André Chénier. Nécessaires à la réalisation du pont passant sur la voie SNCF, les réseaux de France Télécom ont L’ Demain, la pénétrante permettra d’accéder au quartier par l’avenue d’Alsace. été déviés sur l’avenue d’Alsace au cours des mois de décembre et janvier. Pour plus de sécurité : création d’un giratoire La construction d’un ouvrage permettra de franchir la voie ferrée et une route sera alors créée pour descendre de ce pont et aboutir entre les deux blocs de l’ancienne barre Chénier. Un nouveau giratoire placé au terme de cette rampe d’accès viendra sécuriser cette voie et permettra de fluidifier les échanges tant pour les véhicules que pour les piétons. Cette liaison améliorera également la desserte scolaire puisque près de 5 000 élèves fréquentent des établissements situés dans cette partie de la ville. Aménagements urbains De nouveaux parkings, un nouvel éclairage public, une desserte sécurisée des immeubles, la rénovation des réseaux d’eau potable et d’eaux usées sont au programme de ce chantier qui concerne, dans un premier temps, les alentours des immeubles de la rue Chénier, lesquels seront agrémentés de nombreux espaces verts. ■ École : un travail de titan pour un résultat spectaculaire Une nouvelle maternelle Après les terribles inondations de septembre, la maternelle Jean Macé a subi de nombreux dégâts qui ont entraîné sa démolition. La reconstruction de cette école est programmée sur le site de la maternelle Joliot-Curie pour ne former, à terme, qu’un seul établissement. Les services techniques municipaux ont établi un programme en collaboration avec le corps enseignant et sont, à ce jour, à la phase d’avant-projet sommaire. Le groupe scolaire Joliot-Curie dispose des conditions idéales pour recevoir l’ensemble des élèves du quartier. 18 La rénovation du groupe scolaire Joliot-Curie s’est étalée de mai 2002 à janvier 2003. installée sur l’ensemble de l’établissement. À noter, la création d’une nouvelle infirmerie pour accueillir les enfants malades, ainsi qu’un bureau réservé à la psychologue scolaire. l’origine, deux établissements scolaires, Jean Macé et JoliotCurie, accueillaient les élèves du quartier des Prés Saint Jean. Après une étude approfondie et de multiples réunions avec les parents d’élèves et les enseignants, la municipalité a souhaité regrouper en un seul lieu l’ensemble des enfants scolarisés en maternelle et en élémentaire. À Joliot-Curie, lieu idéal pour l’école unique Le groupe scolaire Joliot-Curie disposait des conditions idéales pour recevoir tous les élèves du quartier : un bâtiment spacieux, une cour et un préau adaptés et surtout la proximité avec le centreville et la cité scolaire. Néanmoins, des travaux étaient indispensables pour la concrétisation de ce projet puisque le bâtiment existant, d’une surface totale Un self top niveau Les deux bibliothèques de l’école ont été entièrement rénovées. de 1860 m2, nécessitait une rénovation quasi-complète. De mai 2002 à janvier 2003, les entreprises, sous la houlette du service bâtiment de la Ville d’Alès, se sont donc succédé pour réaliser ce projet d’envergure. Plus de sécurité Des plafonds acoustiques ont été mis en place dans tout le bâtiment ; le système électrique a été revu dans sa globalité ; la chaufferie a été remise en conformité et une alarme “anti-intrusion” a été 22 salles ont ainsi été rénovées, afin que les 185 élèves qui fréquentent l’établissement puissent étudier dans des conditions idéales. Depuis le 6 janvier 2003, les enfants ont pris possession de ces nouveaux locaux équipés d’un mobilier scolaire entièrement neuf. Rappelons qu’un restaurant scolaire type “self” avait ouvert ses portes en septembre 2002. Il reçoit les élèves des écoles maternelle et élémentaire des Prés Saint Jean, ainsi que ceux de Paul Langevin pour un effectif total de 206 enfants inscrits. ■ Un confort appréciable Afin d’améliorer la communication et de moderniser l’école, l’informatique a fait son apparition dans l’ensemble des locaux. Les enfants pourront désormais s’initier à l’ordinateur ou approfondir leurs connaissances dans ce domaine. Les 9 salles de cours sont maintenant équipées d’un point d’eau et les deux bibliothèques dotées d’un sol en parquet. Les peintures intérieures sur la totalité de l’établissement ont été refaites, ainsi que les façades extérieures. La cour de récréation a également été rénovée. 206 enfants bénéficient des services de ce restaurant scolaire “self” ouvert depuis septembre 2002. Saint Privat des Vieux www.ville-st-privat-des-vieux.com Vœux Le maire évoque les grands dossiers de la commune De mémoire de Saint Privaden, jamais une cérémonie des vœux n’avait mobilisé autant de monde ! ébut janvier, Jean-Claude Archer a accueilli au foyer Georges Brun de nombreux Saint Privadens, mais également des élus et responsables économiques et associatifs du Grand Alès. Encadré par l’équipe municipale au grand complet, il traça les grands axes de l’action municipale. Ces premiers mots furent destinés aux familles sinistrées. Rappelant cette période difficile, il déclara notamment : « il est temps de s’attaquer aux causes et d’en tirer les leçons pour l’avenir ! ». Il évoqua les études hydrauliques, D Les premiers mots du maire ont été pour les familles sinistrées de la commune. la construction de bassins de rétention et la mise en œuvre du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Une exposition en guise d’électrochoc Il fut ensuite question du « quartier général de la nouvelle génération » (la maison des jeunes) qui est l’une des réalisations-phare de l’année écoulée. Pour bien montrer la détermination de l’équipe municipale à lutter contre les dangers qui guettent la jeunesse, Jean-Claude Archer avait fait exposer dans un coin de la salle des objets touchant à la consommation de drogues douces, saisis dans des lieux publics de la commune. « Une pratique qui reste minoritaire, mais qui doit alerter les parents que nous sommes ! » Le maire évoqua ensuite l’acquisition de l’ancien C’ven 7 et la réalisation d’une halle des sports (lire par ailleurs), ainsi que l’aménagement de l’entrée sud de la commune et la poursuite de l’extension du réseau d’assainissement qui, en 2003, devrait concerner les chemins du Viget, de Saint Hilaire puis de l’Usclade. ■ Salle des fêtes À l’occasion des vœux, JeanClaude Archer a évoqué l’acquisition de l’ancienne discothèque le “C’ven 7” située en bordure de la route de Salindres. Le bâtiment sera réhabilité en salle des fêtes pour les manifestations publiques et privées. La commune a décidé de louer à la SNR un terrain de 5 000 m2 situé derrière le bâtiment afin d’y aménager un parking et une sortie commune avec l’usine sur la route départementale. Le maire a également annoncé la construction d’une halle des sports au complexe sportif de Vaupiannes. Le début des travaux est prévu courant février. Animation Les jeunes de Saint Privat ne s’ennuient pas Il faut dire que les élus de la commune font beaucoup pour leur faciliter la vie. Le goûter spectacle de Noël était animé cette année par la troupe de théâtre du Vigan, “La chamade”. Préparez-vous à vivre une semaine originale à la médiathèque de Saint Jean du Gard : la 5e semaine du “livre dans tous ses états”. Chaque année, sur un thème particulier, ce rendez-vous culturel fait découvrir à tous les publics, à travers ateliers et animations, les multiples facettes de l’écrit. Des écrivains, dessinateurs, graphistes, éditeurs, conteurs, comédiens et calligraphes viennent rencontrer le public et faire partager leur expérience dans le domaine du livre. Le thème 2003 est celui de l’évasion et des “partances”, avec au programme : la “Lettre d’aujourd’hui” à Stevenson, des lectures publiques d’écrivains nomades, des cartes postales imaginaires, l’émission d’un timbre, l’édition d’un recueil de correspondances, des conférences, des ateliers d’écriture… Rens. : 04 66 85 19 09 Privat se sont retrouvés autour d’une bonne table. Une soixantaine d’entre eux, âgés de 14 à 20 ans, ont répondu à l’invitation de la commission jeunesse et du CCAS pour une super soirée au foyer communal Georges Brun. Quelques jours auparavant, dans cette même salle, quelques 300 écoliers ont partagé le repas de fin d’année des groupes scolaires de la commune. Autre temps fort, le goûter-spectacle de Noël offert par la mairie, qui a mobilisé plus de 350 jeunes Saint Privadens. ■ Saint Jean du Gard D U 10 A U 15 M A R S “Le livre dans tous ses états” Saint Privat des Vieux, la jeunesse occupe toute sa place. Non seulement la commune vient de leur aménager une maison des jeunes flambant neuve, mais toutes les occasions sont bonnes pour leur offrir des animations qui font parler d’elles, bien au-delà des frontières de la commune. L’élection de “Miss et Mister Vendanges”, animée par Gilles, en est le meilleur exemple. La période des fêtes de fin d’année n’a pas dérogé aux habitudes. Une fois de plus, les ados de Saint À Compétition automobile Une course de côte régionale au pont des Abarines Prévue les 22 et 23 février, cette course de côte organisée par l’écurie des Camisards est la première de la saison pour les “Montagnards”. Les pilotes étrenneront un nouveau tracé entre le pont des Abarines et le col de Croveil. a course de côte du pont des Abarines compte pour le championnat des courses de côte du comité régional LanguedocRoussillon, la coupe de France de L la Montagne, et le challenge A.S.A d’Alès–Central Bar–Midi Libre. Depuis plusieurs années, les pilotes de monoplaces se plaignaient du tracé Mialet–Aubignac, dont les courbes sont rapides au départ mais qui devient ensuite très tourmenté. De plus, de nombreuses bosses jalonnaient le parcours et, après le passage de plusieurs voitures, les gravillons envahissaient la chaussée. Aussi, les dirigeants de l’écurie des Camisards ont-ils changé le tracé et émigré à proximité, vers le site grandiose du pont des Abarines. Le départ aura lieu juste après le pont des Abarines sur le CD 50 et l’arrivée sera jugée 1,5 km plus loin, au col de Croveil. Cette première course de la saison permet aux pilotes de renouer avec la compétition afin de tester leurs voitures et, pour certains, d’étrenner de nouvelles montures. ■ En pratique • Vérifications administratives et techniques : samedi 22 février de 15h à 17h45, bar de la Corniche, Grand Rue, Saint Jean du Gard, et dimanche 23 février de 9h30 à 12h15. • Courses : dimanche 23 février, de 13h45 à 15h45 puis de 16h15 à 18h. • Remise des prix : 19h30, salle Stevenson, Saint Jean du Gard. • Prix d’entrée : 7 €. 19 Thoiras Histoire Le maréchal de Toiras, exemplaire homme de guerre Jean de Saint-Bonnet de Toiras (1585-1636) fut un héros glorieux et malheureux des guerres du XVIIe siècle. Il s’illustra notamment au siège de l’île de Ré avant de périr au feu, en Italie. e maréchal de Toiras est le seul homme du département du Gard à avoir accédé à la dignité suprême des armées de terre. Curieusement, le soldat de l’île de Ré, le défenseur de Casal, le capitaine qui a fait l’admiration de l’Europe est peu connu du grand public, beaucoup moins, par exemple, que Condé ou Turenne. Pourtant, le “petit gentilhomme de province” s’est montré plus loyal envers son Roi que ces grands seigneurs de race princière. L Selon son historien, le maréchal de Toiras « est né gentilhomme, a vécu dans les vertus héroïques et est mort glorieusement les armes à la main ». Au service d’Henri IV et de Louis XIII Né le 1er mars 1585 à Saint Jean du Gard, quatrième fils d’Aymar de Saint-Bonnet, seigneur de Toiras, et de Françoise Claret de SaintFélix de Pallières, Jean de SaintBonnet a peu vécu dans le château de sa famille. Dès l’âge de 14 ans, il était en effet page du prince de Condé. À 25 ans, il était officier de vénérie au service d’Henri IV puis de Louis XIII. Sa vive intelligence, son courage, son dévouement et son honnêteté le distinguèrent aux yeux du Roi qui le nomma capitaine des gardes. Un siège héroïque Ce fut le début d’une rapide et brillante carrière militaire et diplomatique. Il participa d’abord efficacement aux sièges de Soissons, Montauban et Montpellier. Mais le grand fait d’armes de Jean de Saint-Bonnet est d’avoir, en 1625, repris l’île de Ré au parti calviniste allié aux Anglais, puis d’avoir résisté victorieusement durant trois mois au siège établi autour de l’île par Buckingham et les armées anglaises. Cette victoire signait en effet le prélude de la prise de La Rochelle. Dans la foulée, en 1627, Toiras défendit, face aux Espagnols et jusqu’aux limites de l’épuisement, la place forte piémontaise de Casal. Le grade de Maréchal de France Admiré et aimé de Louis XIII, Jean de Saint-Bonnet se vit récompensé, après avoir négocié les traités de paix avec l’Italie, par les titres d’ambassadeur du Roi et de gouverneur de l’Auvergne, puis par le grade suprême de maréchal de France. Victime de la jalousie ombrageuse du cardinal de Richelieu, le maréchal connut ensuite une injuste disgrâce, mais il accepta de reprendre le commandement des armées du Roi en Italie. Une décharge d’arquebuse mit fin brutalement à ses jours le 14 juin 1636, au siège de Fontanette. Une gloire posthume Enseveli au mont des Capucins, à Turin, le maréchal de France a connu une gloire posthume, ses louanges étant chantées par maints chroniqueurs et écrivains, dont Madame de Sévigné. À Alès, une caserne et une rue portent son nom. À Saint-Jean du Gard et à Nîmes, des rues célèbrent également le valeureux maréchal de France. ■ Salindres Voeux 2003 Tour d’horizon des réalisations et projets Daniel Verdelhan s’est dit satisfait de cette première année passée au sein du Grand Alès. eaucoup de monde, salle Becmil, à l’occasion de la cérémonie des vœux. Dans son allocution, le maire n’a pas manqué de faire un large tour d’horizon des problèmes nationaux et internationaux. Daniel Verdelhan s’en est donné à cœur joie, fustigeant tour à tour les pollueurs de la Galice, les “va-t-en guerre” ou encore les timorés de la politique sociale. Sur le plan local, après avoir fait état des inondations de septembre, Daniel Verdelhan a évoqué les travaux qui vont être réalisés en 2003 (prolongement de l’avenue de la Tour Bécamel vers l’avenue de la Jouannenque, création d’un rond-point au chemin de Transhumance, réfection de l’ensemble des réseaux et des chaussées des “Maisons moulées”, aménagement du giratoire de l’entrée du site chimique…) B Salindres d’hier... En février 1973, à la suite d’un contrôle de sécurité effectué par une commission départementale conduite par le capitaine des sapeurs-pompiers, la salle Balard, qui abritait l’unique cinéma de notre ville, fut interdite au public. La défectuosité de certaines installations et les mauvaises conditions de sécurité motivèrent cette décision. ...et d’aujourd’hui • Jeudi 13 février, à partir de 14h, salle Becmil : Christian Gras, adjoint au maire, et son équipe du CCAS proposent aux Salindrois une nouvelle animation avec loto et belote. Un amical goûter clôturera cette rencontre. • Mardi 17 février à partir de 18 h, salle Becmil : réunion publique de présentation du tri sélectif. 20 Construction d’un stade et d’un boulodrome Dans les projets figurent également la rectification des virages de la route de La Liquière jusqu’au rond point de la route de Célas (financée par le Conseil Général), la mise en valeur de la Tour Bécamel et l’extension de la zone industrielle du Gourgas (avec le DISTINCTION Francis Laganier médaillé concours de la Communauté d’agglomération), la restructuration du collège, le démarrage du lotissement du Mas Souléry, la construction de la nouvelle maternelle, la confirmation du projet de bibliothèque, enfin la construction d’un nouveau stade et d’un boulodrome dans le cadre du contrat d’agglomération. Médaille de la ville aux époux Lopez Enfin, le maire s’est déclaré satisfait de la première année passée au sein de la Communauté d’agglomération du Grand Alès avec son cortège de transferts de com- Daniel Verdelhan a évoqué les travaux qui vont être réalisés en 2003 : prolongement de l’avenue de la Tour Bécamel vers l’avenue de la Jouannenque, création d’un rond-point au chemin de Transhumance, réfection de l’ensemble des réseaux et des chaussées des “Maisons moulées”, aménagement du giratoire de l’entrée du site chimique… pétences. Enfin, avant que l’assistance partage le verre de l’amitié, la médaille de la ville a été remise aux époux Lopez qui ont donné naissance à des quadruplés et Francis Laganier a été récompensé pour ses 52 années passées au service du sport salindrois (lire cicontre). ■ Au terme de la cérémonie des vœux, Francis Laganier a reçu la médaille d’argent de la jeunesse et des sports. Le premier adjoint, Robert Courbier, a eu l’honneur de lui remettre cette médaille fort méritée. Félicitations à celui qui, pendant plus d’un demi-siècle, a fait honneur au sport salindrois et plus particulièrement au football, à la pétanque et au cyclisme dont il est toujours un fervent adepte. Bagard Vœux 2003 Des projets et des médailles pour débuter l’année Comme il est de coutume, le maire et le conseil municipal ont présenté leurs vœux à la population bagardoise. Dans son discours, le maire a remercié tous ceux qui ont prouvé, en septembre 2002, que la solidarité n’est pas une utopie. Votre agenda Au Foyer communal : ◗ 9 février Séance de cinéma, à 16h30. ◗ 15 février Soirée Saint Valentin. ◗ 23 février • Bal FNACA, à 15h • VTT, départ de la course à 14h30. ◗ 9 mars Séance de cinéma, à 16h30. Contact A.C.A.H. ✆ 04 66 60 96 52 a cérémonie traditionnelle des vœux est, pour les élus et les administrés, un moment enrichissant et fort sympathique de retrouvailles. L Dans son discours, le maire, JeanClaude Zanazzo, a d’abord évoqué les journées de septembre où Bagard a été relativement épargné. D’importants dégâts nécessi- teront cependant des travaux de réfection de la voirie, évalués à 183 000 €. permis de cibler les chantiers les plus importants et de faire les bons choix. Le programme des travaux 3 Bagardois récompensés Il a fait le point sur la Communauté d’agglomération et le plus qu’on peut en attendre sur la gestion des déchets, puis il a détaillé le programme des réalisations pour 2003 : • agrandissement de l’école maternelle, • agrandissement du hangar à rangement, • aménagement de l’entrée de Bagard (côté temple), • mise en place de trottoirs le long de la RN 110A, à hauteur du stade. L’année écoulée, plus calme, a La médaille de la ville a été remise à trois Bagardois : Odette Barbut et Guy Verdier, anciens conseillers municipaux, pour leur dévouement et leur disponibilité au cours des deux mandats précédents, Léopold Hérand pour son action au sein de l’ACAH (voir ci-dessous). Une médaille a également été décernée à M. Gardies, venu des Charentes, descendant d’un “poilu” bagardois, pour sa fidélité au village. ■ Solidarité Une éolienne acheminée de Bagard à Tchiky Depuis plusieurs années, l’ACAH (Action Cévenole d’Aide Humanitaire) apporte une aide très importante à plusieurs villages du Sénégal. près de nombreux voyages, qui ont permis l’acheminement de matériel médical, de véhicules lourds, de mobilier, de choses aussi diverses que chaussures, lunettes, ordinateurs, médicaments, etc, l’association bagardoise a carrément offert, en 2001, toute une école maternelle au village de Ngarine, avec la collaboration de jeunes Gardois dont c’était le premier voyage en Afrique. Cette opération enrichissante par ses rencontres interculturelles et l’échange de valeurs humaines va se renouveler. Un petit car de 17 places, remis en état au siège de l’association SARL VLD, rejoindra le Sénégal par bateau. A 12 scouts alésiens mobilisés Ce car permettra d’acheminer une éolienne au village de Tchiky (3 000 habitants), dépourvu d’adduction d’eau et d’électricité. Cette éolienne, qui ira puiser l’eau à 36 mètres de profondeur, sera installée au mois de septembre, par de jeunes scouts alésiens, encadrés par Léopold Hérand, président de l’ACAH. Les scouts donneront également des notions de jardinage aux gens du village. Dès à présent et avec l’aide des Etablissements Gard Potelières, un contact est pris avec une entreprise sénégalaise pour fabriquer le matériel sur place. ■ Cette éolienne fabriquée à Bagard permettra de puiser l’eau à 36 mètres de profondeur dans un village sénégalais. Saint Paul La Coste Générosité Le Téléthon 2002 a rapporté 2026 € Cette deuxième participation de la commune au Téléthon a mis en exergue le dynamisme et la générosité des habitants. es différents temps forts qui se sont déroulés au sein du village, mais aussi au hameau de Mandajors, ont permis d’obtenir d’excellents résultats. Dans un premier temps, un loto organisé par le comité d’animation a réuni, le 16 novembre, de nombreux participants. La somme de 817 € a pu être versée au Téléthon. L Une deuxième soirée, animée par Christian Anton, s’est déroulée dans la salle Marie Durand le 23 novembre. Plusieurs dizaines de personnes se sont déplacées pour écouter le conférencier conter Saint Paul d’hier et d’aujourd’hui. “La rando de la vie” Dimanche 8 décembre, “La rando de la vie”, au départ de la place du village, a réuni un groupe d’adultes accompagnés d’enfants. Chacun a rejoint le hameau de Mandajors à son rythme. S’en est suivi, en milieu d’après-midi, dans l’ancienne salle de classe nouvellement repeinte, qui avait été ornée d’un sapin illuminé, un temps de rencontres agrémenté de jeux, d’une loterie et d’un excellent goûter. De nombreux habitants du village et des hameaux environnants sont alors venus se joindre aux marcheurs. Ces deux dernières manifestations ont rapporté la somme de 1029 €. Notons enfin la démarche spontanée de l’association Intercommunale de chasse de Saint Paul, qui a organisé une loterie lors de son traditionnel loto du 7 décembre. Son bénéfice (180 €) a 21 été reversé au Téléthon. ■ Soustelle Environnement Quel devenir pour la forêt ? La forêt recouvre une grande partie de la commune de Soustelle. Cultivée ou pas, elle ne cesse de gagner du terrain. Le “Plan Simple de Gestion” est là pour la valoriser. ême si, dans notre région, l’irrégularité de la pluviométrie n’est pas un facteur qualitatif, il est toujours possible de valoriser la forêt. Le PSG (Plan Simple de Gestion) est un bon outil pour cela. Il est toutefois nécessaire de sensibiliser les propriétaires forestiers à son utilisation. C’est d’abord l’occasion pour eux de se mettre en conformité avec la loi. Beaucoup de propriétaires forestiers ignorent le contenu et la localisation précis de leurs parcel- M les. Le PSG leur permet de faire un état des lieux à un moment donné ainsi qu’une projection sur dix ans. Création d’une association Dans le PSG sont en effet inclus les aspects climatiques et géologiques. Les problèmes relatifs à la pratique de la chasse et à la traversée des parcelles par d’éventuels randonneurs sont également pris en compte. Le plan précise également si les parcelles sont incluses dans un territoire particulier (zone de biosphère, PNC…) et s’attache à faire l’inventaire exhaustif des peuplements. Les propriétaires sont invités à faire un prévisionnel des interventions envisagées sur leurs différentes parcelles (abattage, élagage, …). C’est l’occasion pour eux de prendre pleinement la mesure de leur patrimoine et de son devenir. Sur la commune de Soustelle, une association syndicale autorisée, regroupant une douzaine de propriétaires sylviculteurs, a été constituée. ■ La forêt de Soustelle, un paradis au cœur des Cévennes. Vœux Le maire fixe le cap Les conséquences des inondations sont encore bien présentes. aymond Bres a présenté ses vœux aux habitants de la commune. Ce fut l’occasion pour lui de faire le point sur l’action municipale de l’année écoulée et d’évoquer les orientations d’avenir. Il a, bien entendu, évoqué les crues des 8 et 9 septembre qui ont laissé des cicatrices notamment sur les berges des cours d’eau et sur les pistes forestières. Il a indiqué que des efforts allaient R Permanence de la mairie Le secrétariat de mairie est ouvert tous les mardis aprèsmidi de 14 à 18 h et le vendredi matin de 9 à 12 h. ✆ 04 66 30 00 09 être faits, via le “Fonds inondations” en coopération avec le Syndicat mixte “Entre Gardon et Galeizon” et le Syndicat intercommunal et de conservation de la Vallée du Galeizon pour entreprendre les travaux réparateurs. L’achèvement du mur de soutènement de la mairie par les ouvriers maçons du Syndicat intercommunal est prévu cette année. Un projet d’agrandissement de la salle communale va être relancé avec l’aide du Conseil général du Gard. La problématique de l’approvisionnement en eau de la commune est toujours à l’ordre du jour et la convention tripartite va être renégociée prochainement. « Il serait également judicieux, a-til ajouté, de voir avec la commune de Saint Paul la Coste les solutions qui pourraient être envisagées pour alimenter en eau potable les rive- rains du bord du Galeizon. » La mise en place du Plan Local d’Urbanisme (PLU) permettra également à la commune un développement mesuré et adapté. Enfin, le tri sélectif va être mis en place sur la commune par la Communauté d’agglomération et des fonds seront attribués pour l’aménagement de la place de la mairie. ■ Saint Hilaire de Brethmas Retraités Des “Retrouvailles” pour les anciens Avec ses 150 adhérents, ce club dynamique est l’un des plus importants du Grand Alès. T E N N I S D E TA B L E Un tournoi sympathique Pour la deuxième année consécutive, le tournoi de tennis de table René Dupuy s’est déroulé au complexe sportif Maurice Saussine. Ce tournoi amical regroupe les licenciés de la section tennis de table de l’OMS de Saint Hilaire. 45 joueurs se sont donc renvoyés la petite balle en toute convivialité, y compris certains parents qui s’affrontaient dans un “tournoi famille”. Cette sympathique manifestation, qui porte le nom d’un adjoint aux sports de Saint Hilaire décédé brutalement, est soutenue par la municipalité. 22 Chaque année, à la fin du mois de juin, le club clôture la saison par un pique-nique convivial à Luzier, au bord du Gardon. Créé en 1977 à Saint Hilaire, le club “Les retrouvailles des anciens” regroupe aujourd’hui 150 retraités, essentiellement résidents de la commune. « Notre but est d’organiser les loisirs des retraités, de favoriser les relations amicales et d’encourager l’intégration locale des nouveaux résidents » souligne Denise Constant, présidente du club depuis 14 ans. Tous les jeudis après-midi, les membres se réunissent dans leur local de la Jasse de Bernard. Cette réunion est suivie d’un goûter convivial et de jeux de société. Le club organise des après-midi festifs au complexe Maurice Saussine (Epiphanie, noces d’or, anniversaires, 1er avril, etc), des sorties culturelles et gastronomiques à la journée, des sorties et animations diverses (pique-niques, grillades, castagnades, lotos internes, concours de belote…). Destination Maroc Chaque année, un grand voyage est proposé aux adhérents, qui ont déjà visité la Corse, la Tunisie, les Pays-Bas, la Turquie. Pour 2003, la destination prévue est le Maroc, à la fin du mois d’avril. Le club a également donné une naissance à une chorale, le “Chœur des retrouvailles”, dont les 25 choristes chantent à la demande dans les maisons de retraite, participent au Téléthon ou à des après-midi récréatifs. Le financement des activités est assuré par le club, grâce à un grand loto en janvier (qui regroupe 350 personnes) et à une kermesse en octobre, la mairie de Saint Hilaire accordant de son côté une petite subvention. L’association est également affiliée à la Fédération des aînés ruraux. Bref, on ne s’ennuie pas au Club des Retrouvailles, qui déplore cependant un manque de renouvellement des générations. « Nous avons peu d’adhésions, soupire Denise Constant, les nouveaux retraités ne viennent pas nous rejoindre, ce que nous regrettons vivement ». Si l’aventure vous tente, n’hésitez pas à pousser la porte du club, vous serez accueillis à bras ouverts ! ■ E N P RAT I Q U E Programme • 14 février : sortie au col de la Baraque. • 29 mars : spectacle choral au bénéfice de Retina France. • 27 avril - 5 mai : voyage au Maroc. Contact 93, rues des Ecoles 30560 St Hilaire de Brethmas ✆ 04 66 55 65 57 TRI SÉLECTIF Jetez le verre dans les bornes Les conteneurs à verre ont été supprimés sur l’ensemble de la commune. Merci de ne plus déposer de verre à ces endroits mais dans les bornes à verre prévues à cet effet. Saint Christol lez Alès Culture Record d’affluence pour le festival des mômes Du 12 au 18 janvier, le 6e festival des Mômes a accueilli un peu plus de 6 000 spectateurs. e festival régional, organisé par l’association des “Polymusicales” menée de main de maître par Jean-Marie Elzière, a débuté très fort pour la journée ‘’portes ouvertes’’ gratuite du dimanche 12 janvier, avec notamment la présence de “Festijeu”. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, à l’époque des Gameboys et autres Playstations, plusieurs centaines de mômes se passionnèrent pour de très astucieux jeux en bois ! Les jours qui suivirent, le Festival a pris son rythme de croisière avec quelques temps forts, comme les C La Maison pour Tous : une véritable fourmilière culturelle. ‘’Contes de ma mère l’Oye’’ par la Compagnie “Eller-Peyraud”. Un festival inscrit dans la pierre et dans la durée Le jeudi 16, la Maison Pour Tous a véritablement été submergée par les mômes de tous âges venus des quatre coins du département, qui ont assisté à trois spectacles. Une véritable fourmilière culturelle ! Si le noyau dur des festivaliers reste saint christolen, son développement dans le Grand Alès et même au-delà fait plaisir à voir. Cette année, des représentations ont eu lieu jusqu’à La Grand- Combe. De quoi donner des ailes aux porteurs de projet du ‘’Pays des Cévennes’’! Le samedi 18, le Festival s’est terminé, de manière très saint christolenne, par l’inauguration de la fresque sculptée par les enfants des écoles et du centre de loisirs de Saint Christol, sur le mur d’eau de la place du Millénaire. Le thème choisi, “Le Petit Prince”, était parfaitement en adéquation avec l’esprit du festival des Mômes. Une manière originale d’inscrire dans la pierre, donc dans la durée, le 6e Festival des Mômes. ■ Cross-country Un beau championnat du Gard à Saint Christol Le 12 janvier, 400 coureurs ont participé, au domaine du Mas Cauvy, au championnat du Gard de cross-country. Les Saint Christolens n’ont pas démérité. ar un froid sibérien agrémenté d’un solide mistral, 400 coureurs, des écoles d’athlétisme aux vétérans, se sont affrontés tout au long de la journée sur les flancs nord de la colline du Mas Cauvy. Le parcours à la fois sélectif et spectaculaire avait été concocté par le Saint Christolen de l’ACA, Pascal Maurin. Malgré la présence de l’élite départementale, l’ACA, à la grande satisfaction de sa présidente, Marie-Claude Albaladejo, effectua une véritable razzia de titres départementaux : 17 sur 36. P Les Saint Christolens Pierrot Pantel et Clément Guttierez en tête de la course. Les Saint Christolens tirèrent parfaitement leur épingle du jeu en décrochant avec Mickaël Maurin le titre minime garçon, la victoire de Pierrot Pantel et la deuxième place pour son copain Gutteriez, tous deux coéquipiers du club local, ainsi que le magnifique titre de vice-champion du Gard pour l’équipe cadette. Bref, une journée d’athlétisme très réussie sur un parcours idéal qui sera mis à nouveau à contribution le 2 février pour les Championnats régionaux. ■ Mons ÉCHOS DE MONS Vos rendez-vous En salle polyvalente : • 8 février : Loto des Écoles • 18 février : Réunion publique sur le tri sélectif à partir de 20h. • 27 février : Assemblée Générale, élection du bureau “Toujours Jeunes”. Repas des Aînés La mairie et le CCAS ont offert aux aînés de la commune une journée fort agréable à Carryle-Rouet avec repas et animations. Nouvelle association Une nouvelle association est née : “ Mon’s Yoga ”. Elle donne rendez-vous aux Monsois tous les mardis, salle polyvalente, de 18h30 à 19h45. Cotisations : 60 € par trimestre. Commerce Un nouveau boulanger est arrivé Madame et Monsieur Teyssier, qui ont fait valoir leur droit à la retraite, ont cédé la place à Sylvie et Bruno Thiesset. Un changement marqué du sceau de la continuité. e nouveau couple de boulangers, jeune et dynamique, propose aux Monsois une large palette de pains (rustiques, à l’ancienne, aveyronnais ou encore aux oignons, aux olives et aux lardons sur commande). Pour les petits creux, Bruno Thiesset fabrique de succulentes entrées : friands à la viande, brandade, roulés au fromage, saucisses briochées, pizzas et quiches. Le petit déjeuner ne sera que meilleur grâce aux viennoiseriesmaison : brioches au raisin, au sucre, croissants au beurre, pains au chocolat... Quant à la pâtisserie délicieuse et variée, les Monsois L fondront de plaisir devant des éclairs, mille-feuilles, tartes et autres tulipes... (possibilité de gâteaux sur commande). La boulangerie Thiesset ouvre ses portes tous les jours de 5h30 à 13h30 (fermeture le lundi). Enfin, Bruno effectue une tournée dans la campagne monsoise tous les matins à partir de 7h30. ■ Boulangerie Thiesset 14, Grand Rue, Célas Face au parking de la Fontaine ✆ 04 66 83 71 61 Rassurez-vous, Sylvie et Bruno Thiesset ne restent pas toujours les bras croisés. 23 Mialet Patrimoine Vœux de la municipalité Le 11 janvier, devant une grande partie de la population mialétaine, le maire et le conseil municipal ont présenté leurs vœux pour 2003. Retraçant en quelques mots les derniers événements qui ont marqué l’année 2002 (adhésion à la communauté d’agglomération, achèvement des chantiers, station d’épuration, rénovation du seuil de la Bonté, instauration du tri sélectif, déviation de Paussan), M. Rouanet a annoncé pour 2003 la construction de la future école. Brugairolles et Paigairolles, hameaux isolés de Mialet Poursuivons notre randonnée à travers les hameaux de la commune et faisons halte à Brugairolles et Paigairolles. rugueirolles, Manus de brugayrolis, pariocha de Meleto (1345, cartulaire de la seigneurie d’Alais), Pegairolles, Pegueiroles (1789, carte des États) : à l’extrémité nord de la commune, mitoyens avec Saint Paul La Coste, ces deux hameaux sont rattachés à Mialet (Melet) depuis le MoyenÂge. Bien que l’architecture soit identique à celle des autres hameaux, les matériaux utilisés ici sont différents. Le schiste et le granit ont pris le pas sur le calcaire. À cause du changement de vallée, la végéta- B tion est différente : plus de landes à bruyère, plus de pins. Le mûrier est toujours présent, mais l’olivier a pratiquement disparu, rigueur climatique oblige. Une dizaine de maisons Brugairolles comprend une dizaine d’habitations serrées les unes contre les autres et qui ont, pour l’essentiel, gardé le caractère des maisons cévenoles du siècle dernier. Quelques fermes disséminées loin du hameau confèrent à l’ensemble une impression de bout du monde. Brugairolles, sous la neige : un charme envoûtant. Le hameau de Paigairolles, plus modeste, comporte seulement trois ou quatre mas indépendants. Il se situe en face de Brugairolles. ■ Saint Jean du Pin POUR LES SINISTRÉS Une aide psychologique À la suite des inondations de septembre, une mission d’aide psychologique aux personnes sinistrées a été mise en place par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales. Elle est animée par le psychologue-clinicien Arnaud Raynier et l’infirmière psychiatrique Marie-Odile Cambon. Ces professionnels sont à la disposition de ceux et celles qui désirent parler de cet événement, tous les lundis de 17h à 18h30, dans la salle annexe de la mairie de Saint Jean du Pin. www.saint-jean-du-pin.fr Vie associative Un nouvel espace La mairie réhabilite un bâtiment vétuste pour les associations. e 6 janvier, ont débuté les travaux de réfection de l’ancienne maison Aiglin, située à l’entrée de la commune en arrivant d’Alès. Cette opération, qui permet de réhabiliter un bâtiment particulièrement vétuste, va donner davantage de place à la pharmacie de la L C’est l’entreprise “Raffo” qui est chargée de la réhabilitation. commune et offrir, du même coup, un nouvel espace communal. Celui-ci a été immédiatement alloué aux associations et aux archives municipales. Le coût total, estimé à 65 600 €, sera subventionné à hauteur de 35% par le Conseil général. ■ Du neuf à “La Pininque” a gymnastique volontaire “La Pininque” a créé un nouveau cours depuis janvier : le vendredi de 12h30 à 13h30 au foyer communal de Saint Jean du Pin. Inscriptions : téléphonez au foyer communal aux horaires des cours (04 66 52 60 75). ■ L Corbès Patrimoine Visitez “Le village” ou “le Méneriel” Parmi les lieux-dits de Corbès, on découvre, étonné, “Le village”. Désignation trompeuse car il s’agit, en réalité, d’un petit hameau abrité dans un cirque harmonieux, qui domine le plateau de Corbès. Ce superbe hameau mériterait de retrouver son ancienne appellation, le Méneriel. 24 es bâtiments, intelligemment rénovés, ont conservé leur structure ancienne, ce qui fait de l’ensemble un superbe joyau d’architecture cévenole. Les maisons sont, en majorité, habitées à l’année. L Le nom antérieur, plus joli, Le Méneriel, viendrait de Menaïre, “conducteur, chef d’un groupe d’ouvriers”, tiré du verbe Menar : “conduire, exploiter un domaine agricole”. Peut-être était-ce le nom donné à la maison d’un personnage important, influent, riche ? Une “rue”, en réalité une suite d’escaliers très irréguliers aux marches taillées dans le rocher, sépare les maisons très hautes. Les élévations successives sontelles le témoignage d’une compétition entre propriétaires pour accéder au soleil ou le cacher au voisin ? On le dit… Un hameau-témoin du passé Le four banal se situait au milieu du hameau. Il fut, hélas, détruit par un particulier. À l’époque, la population ne se mobilisa pas pour conserver son patrimoine. L’école primitive, avant la construction de la mairie-école, se trouvait au premier étage de la maison située à l’angle, au bas de la rue. Il fallait monter le superbe escalier, toujours là. Dans sa remise, M. Poujol abritait une fabrique de piquets d’acacias. Au-dessus de la dernière maison, en haut de la ruelle, on peut voir les vestiges d’une aire pour battre le blé ainsi qu’une citerne dans la terre pour récupérer l’eau de ruissellement. Après le Méneriel, sous le chemin de la Bergerie, coule “La Fontette”, une source recueillie dans un bassin creusé dans le sol. Le goudron ne parvient pas jusque-là, comme pour respecter ce hameau qui, ayant traversé les siècles sans trop d’anicroches, est un témoin du passé et mériterait de retrouver son ancienne appellation, plus en harmonie avec son histoire et la beauté du site. ■ L E S EC H O S D E BO I SS E T Boisset et Gaujac Réveillon réussi Le réveillon de la Saint Sylvestre 2002 organisé par l’association “Les Foulées Boissetaines” a connu, comme chaque année depuis 12 ans, un franc succès. Plus de 150 personnes s’étaient inscrites pour ce réveillon animé par un orchestre musette et disco. Voeux L’heure est aux remerciements Le maire a chaleureusement remercié les Boissetains pour leur implication au lendemain du 9 septembre. Assainissement La Communauté d’agglomération réalise une étude de zonage d’assainissement sur la commune. Dans ce cadre, une réunion publique d’information est destinée aux personnes dont l’habitation est équipée d’un système d’assainissement individuel. Cette réunion aura lieu mercredi 12 février à 18 h, salle polyvalente. Concert Le concert de la solidarité pour les sinistrés du Gard sera projeté à Boisset vendredi 21 février 2003 à 20h30 (salle polyvalente). C’est le moment de venir applaudir Jean-Jacques Goldman et ses amis artistes ainsi que les 350 choristes des “Fous chantants”. L’équipe municipale rassemblée derrière son maire lors de la cérémonie des vœux. endredi 10 janvier, le maire de Boisset, Jack Brousse, et son conseil municipal ont convié toute la population à échanger les vœux de bonne et heureuse année et à V partager un agréable moment de convivialité. Les Boissetains ont répondu très nombreux à cette invitation. Dans son allocution, le maire a rappelé l’aide apportée spontanément aux familles qui ont souffert des inondations. L’occasion pour lui de remercier, une nouvelle fois, tous ceux et celles qui se sont investis dans la bonne marche de la commune (personnel communal, associations, enseignants, sans oublier les acteurs économiques et les services publics). « Tous ont eu à cœur de montrer que Boisset était une commune vivante ! » Le rappel des actions de l’année passée et l’annonce des projets pour 2003 ont confirmé cette impression. En conclusion, Jack Brousse a cité Marc Aurèle : « Donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles qui peuvent l’être et la sagesse de distinguer les premières des secondes. » ■ École Votre agenda Zoom sur les animations de février u 3 au 7 février, les classes de Mme Cloudas et de M. Lotzer seront en classe de neige. Du 17 au 21 février, la classe de M. Chomete sera à l’observatoire de Saint Michel dans les Alpes de Haute-Provence pour une initia- D tion à l’astronomie. Ces classes découvertes sont financées par les parents, la municipalité de Boisset, l’association de parents d’élèves et le Conseil général, ainsi que par la vente de produits divers. Lundi 10 février : projection de “La Belle et la Bête” de Jean Cocteau. Ce travail est préparé dans chaque classe grâce au dispositif “École et Cinéma”. ■ • Samedi 25 février à 10h, au Parc des Cordeliers à Anduze : championnat du Gard de Cross Sport Adapté. • La Poste est ouverte du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 16h et le samedi de 8h à 11h. Saint Martin de Valgalgues Exposition “Si le linge de nos grands-mères nous était conté…” Au foyer Georges Brassens, les 15 et 16 février, étoffes, broderies et dentelles d’autrefois sont à l’honneur. Une occasion de tout apprendre sur le savoir-faire de nos grands-mères ! SOLIDARITÉ La Soleïade chante pour les Restos du Cœur Samedi 18 janvier, la chorale saint martinoise “La Soleïade” a organisé une soirée au profit des Restos du Cœur. Donné en collaboration avec les chorales régionales Canto Cévennes, OK Choral et Les Trois Notes, le concert s’est tenu devant un public conquis qui avait rempli la salle Georges Brassens. Les bénéfices de cette soirée conviviale s’élèvent à 1100 €. Ils ont été reversés intégralement aux Restos du Cœur. Comme une sculpture, le chiffre apparaît et se détache avec fierté de l’étoffe. atelier Créa Déco et l’office municipal de la culture proposent en ce mois de février une exposition originale qui permettra au public de redécouvrir un patrimoine familial, social, régional, disparaissant inexorablement, en l’occurrence, un art dont nos L’ grands-mères avaient le secret. À qui sait le lire, le linge raconte une histoire de femmes où mères et grands-mères tenaient une place importante dans les préparatifs et la confection du trousseau. Dans le choix des étoffes et des broderies, reflet d’un milieu social, on découvre leur savoir-faire, l’art d’apporter une touche personnelle au linge de tous les jours. Draps somptueusement brodés Calligraphie, vannerie, broderie Le chiffre définissait, comme une empreinte, leur appartenance, leurs racines. Dessiné avec précision et minutie sur le drap ou sur la chemise, patiemment brodé, il symbolisait à la fois le passé et l’avenir. Du simple torchon chiffré avec du fil rouge au point de croix au drap somptueusement brodé de lettres soigneusement choisies, les brodeuses s’exprimaient à leur manière. C’est pourquoi le moindre ouvrage est une histoire à lui seul. L’exposition propose “le linge de nos grands-mères dans tous ses états”, c’est-à-dire des étoffes d’origine végétale (lin, coton…) et animale (laine, soie…), du linge de collections personnelles avec broderies et dentelles, des outils de brodeuse, des bassines, savons, lessiveuses, une expo photos sur les lavoirs, des fers à repasser, la reconstitution d’un trousseau, etc. À ces expositions s’ajoutent trois animations, qui se dérouleront dimanche 16 février : • un atelier calligraphie de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30, • une fabrication de paniers en châtaignier dans l’espace lessive (desques et bertoules), • la réalisation d’une dentelle très fine, la “frivolité”, par une brodeuse hors pair (dimanche après-midi). Saisissez donc cette occasion unique de retrouver la mémoire de vos grands-mères ! ■ En pratique Au Foyer Georges Brassens Samedi 15 et dimanche 16 février, de 10h à 18h. Entrée libre. 25 AGENDA ◗ Médiathèque Alphonse Daudet - Alès ✆ 04 66 91 20 30 Par M. Bompaire. Entrée libre. De 20h30 à 23h, salle Cocteau, espace A. Chamson, Alès mediatheque.ville-ales.fr Toutes les animations proposées par la Médiathèque A. Daudet sont libres d’accès et gratuites. ■ La ville Louvre Documentaire sur le musée du Louvre. Mardi 4 février, 14h30, samedi 8 février, 14h30. ■ Le pays des sourds Documentaire : À quoi ressemble le monde pour les milliers de gens qui vivent dans le silence ? Mardi 18 février, 14h30, samedi 22 février, 14h30. ■ Un animal, des animaux Mardi 25 février, 14h30. ■ La moindre des choses Documentaire sur l’institution La Borde, célèbre pour le travail de recherche psychothérapeutique qu’y ont initié le médecin Jean Oury et le philosophe Félix Guattari. Mardi 4 mars, 14h30. ■ Journée Nicolas Philibert Samedi 8 mars : La ville Louvre 10h, Le pays des sourds 12h, Un animal, des animaux 14h30, La moindre des choses, 16h. Grand écran Jeune public ■ L’heure du conte : Graine de lire : mercredi 5 février, 15 h. Laurence de Stäel : mercredi 12 février, 15h. Spectacle tout public à partir de 3 ans. 18h30, Cratère, Alès ◗ CONNAISSANCE DU MONDE : “L’ITALIE” Ma petite planète chérie Dessin animé de Jacques-Rémi Girerd, à partir de 6 ans. Mercredi 12 février, 16h. ■ Les grands airs de Tebaldo Film à partir de 5 ans. mercredi 19 février, 16h. ■ Le cirque Bonheur Film d’animation de JacquesRémi Girerd, à partir de 3 ans. mercredi 26 février, 16h. ■ Henri Dès en images Film à partir de 3 ans. Mercredi 5 mars, 16h. Le Festival Cinéma d’Alès, en collaboration avec le Cratère et la médiathèque Daudet, organise la projection de l’excellent documentaire de Nicolas Philibert. Entrée : 5 €. 20h30, Cratère, Alès ■ Esquive, de Patrice Rolet Mardi 11 février, 14h30, samedi 15 février, 14h30. ■ Le coupable idéal, de JeanXavier de Lestrade jeudi 6 mars, 14h30. Les 8 et 9 février ◗ CONCOURS DE PÉTANQUE Rendez-vous mensuel pour tout savoir sur le multimédia. Vendredi 21 février, 18h30. Organisé par la Renaissance Boule de Saint Christol lez Alès. Boulodrome de Bruèges, Alès Danse ◗ STAGE “MOUVEMENTS ET UNITÉS” École de Cirque Rochebelle, Alès ✆ 04 66 30 14 90 Lecture de la danse ■ © M. Perez-Ramirez ■ Descente en enfer Film de Henry Bean. Jeudi 20 février, 14h30. ■ I love L.A. Film de Mika Kaurismäki. Jeudi 27 février, 16h. Le corps flottant, atelier animé par Laurence Saboye. Mercredi 19 février, 14h. ◗ Médiathèque St Christol lez Alès ✆ 04 66 60 69 03 ■ Lecture théâtrale “Nina, c’est autre chose”, de Michel Vinaver Lecture proposée par la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon, suivie d’un apéritif avec les comédiens. Mercredi 12 février, 18h30 26 Le Salto, Samedi 8 février ◗ 31 ETOILE DE BESSÈGES ◗ DANSE : “AUJOURD’HUI ROCK’N ROLL Organisée par le Club Destination Rock’n Danses de Saint Christol. Tarif : 10 €. ✆ 04 66 83 82 24 À partir de 21h30, Foyer socioculturel des Tavernes Dimanche 9 février ◗ BANQUET DES AÎNÉS La Ville d’Alès convie les seniors alésiens au traditionnel repas de gala, avec spectacle et bal. À partir de 11h, parc des expositions de Méjannes-les-Alès Organisée par l’Union Cycliste Bessegeoise. De 11h50 à 16h30, parking de “EUGÈNE ONEGUINE” Opéra de Tchaïkovsky, mis en scène par Christian Schiaretti et Amaury Du Closel, interprété par l’Atelier Lyrique et Orchestral du Centre. 16h, Cratère, Alès Mardi 11 février ◗ CERCLE DU LIVRE : “EXPRESSION LIBRE” Bibliothèque, Boisset et Gaujac ◗ CINÉ-CLUB : “ORANGES AMÈRES” Une comédie dramatique de Michel Such (1997). Prix du jeune public au festival du film méditerranéen de Montpellier 1997. Entrée gratuite. 20h30, salle du Capitole, place de l’Hôtel de Ville, Alès Mercredi 12 février ◗ THÉÂTRE JEUNE PUBLIC : “LE ROI CERF” Féérie dramatique de Carlo Gozzi, interprétée par le Centre Dramatique National de Poitou Charente. 18h30, Cratère, Alès Les 13 et 14 février ◗ SALON “INFO 3 ” E Course organisée par l’Entente Cycliste Alésienne. Tarif : 8 €. ✆ 04 66 56 57 64 Départ 14h, Deaux ◗ RUGBY : Voir en p. 7. ✆ 04 66 30 14 95 Vendredi 14 février ◗ ELECTION DE MISS ALÈS JOURNÉE DE GALA Journée organisée par le RCA avec un tournoi entre écoles de rugby (10h30) et le grand match Voir en p. 17. 20h30, Halle des Sports de Clavières, Alès RCA/Saint Saturnin (15h). Stade Montée de Silhol, Alès DE L’ÉTRANGER” Conférence de René Dommergue, écrivain, professeur de sciences économiques, proposée par le Groupe alésien de recherche archéologique. 20h30, salle Cocteau, espace André Chamson, Alès ◗ LOTO DE L’APE E ÉCOLE DU VILLAGE Complexe sportif et culturel Maurice Saussine, Saint Hilaire de Brethmas ◗ CONFÉRENCE : “LA PAROLE L E S 15 E T 16 F É V R I E R 19e rallye cévenol au cœur d’Alès rganisé par l’ASA d’Alès, le rallye cévenol fera cette année étape à Alès. Cette épreuve qui regroupe environ 200 bolides compte pour le championnat de ligue automobile et pour la coupe de France des rallyes. Les 15 et 16 février, la capitale des Cévennes connaîtra O Horaires public : Lundi, mardi, jeudi : 16h - 19h • Mercredi : 10 h - 12 h et 14 h - 18h Vendredi : 16 h - 18h30 OAC/VALENCIENNES 20h, stade Pibarot, Alès ◗ COURSE VTT Café multimédia Girlfight Comédie dramatique de Karyn Kusama, avec Jaime Tirelli, Michelle Rodriguez. Jeudi 13 février, 14h30, samedi 15 février, 16h. Un film de Mario Gregov. 14h30 et 20h30, salle du Capitole, place de l’Hôtel de Ville, Alès Jeudi 6 février ◗ CINÉMA : “ETRE ET AVOIR” Documentaires ■ ◗ FOOTBALL : ◗ SOIRÉE DANSANTE ■ Sunday Film de Jonathan Nossifer. Jeudi 6 février, 14h30, samedi 8 février, 16h. Journée d’information et de conseils, organisée par le réseau diabète du bassin alésien et l'association gardoise des diabétiques à l’attention des diabétiques de tous âges : conférence-débat, ateliers thématiques, stands d'information, repas équilibré diabétique (10 €). De 9 h 30 à 16 h 30, École des Mines, Alès À DEUX MAINS” Des solos dansés de la chorégraphe-danseuse Pascale Houbin et un libre échange d’idées sur le collectage des gestes des métiers. 19h30, salle Stevenson, Saint Jean du Gard ■ © Cévennes Média Sports Cycle Nicolas Philibert Mercredi 5 février ◗ DANSE JEUNE PUBLIC : “CHAT GLACÉ” ◗ JOURNÉE DIABÈTE ◗ OPÉRA : © D. R. Cora, quai du Mas d’Hours, Alès Mardi 4 février ◗ CONFÉRENCE : LECTURE DE QUELQUES POÈTES DE LA GRÈCE ANTIQUE ACTUALITÉ DES MEDIATHÈQUES donc une grande animation avec la présence des équipages et des assistances. • Samedi 14 février à 14h30 : départ de la 1re étape d’Intermarché Les Allemandes pour la spéciale Croix des ventscol de la Baraque. Arrivée de cette 1re étape place de la mairie vers 16h (voitures mises en parc fermé). • Dimanche 16 février à 8h : départ de la place de la mairie pour la même spéciale. Retour sur Alès à partir de 16h. Les voitures seront mises en parc fermé, place de la mairie, jusqu’à la remise des prix. Accès libre. Renseignements : ASA Alès, 04 66 56 64 36 AGENDA ◗ COURSE DE VOITURES Les 14 et 15 février ◗ THÉÂTRE : “DOM JUAN” © Pierre Ruaud DE MODÉLISME Organisée par l’Association RMATT. Complexe sportif et culturel Maurice Saussine, Saint Hilaire de Brethmas Pièce de Molière, mise en scène par Claire Lasne, interprétée par le Centre Dramatique National de Poitou-Charentes. Tarif : 11,5 €. 20h30, Cratère, Alès Samedi 22 février ◗ FOOTBALL : OAC/CHERBOURG Mercredi 5 mars ◗ CONNAISSANCE DU MONDE : “CORDILLÈRE DES ANDES” 20h, stade Pibarot, Alès Equateur, Pérou, Bolivie, Chili : un film d’Hervé Haon. 14h30 et 20h30, salle du Capitole, Alès ◗ VOLLEY : CAC VB/EPINAL 20h30, Halle des sports de Clavières, Alès Mercredi 19 février ◗ THÉÂTRE JEUNE PUBLIC : “PINOCCHIO” Dimanche 23 février ◗ 1 COURSE DE CÔTE DU PONT DES ABARINES RE Voir en page 19. À partir de 14h, Mialet ◗ LOTO DE L’ASSOCIATION Samedi 15 février ◗ BOXE FRANÇAISE LOU REGAIN 16h, boulevard Gambetta, Alès ◗ SOIRÉE “SAINT VALENTIN” 20h30, foyer communal, Bagard Les 15 et 16 février ◗ EXPOSITION : “SI LE LINGE DE NOS GRANDS-MÈRES NOUS ÉTAIT CONTÉ…” Voir en p. 25. Foyer Georges Brassens, Saint Martin de Valgalgues Mardi 25 février ◗ CINÉ-CLUB : “BEAU TRAVAIL” © J.-P. Estournet Compétition départementale organisée par la Savate Alésienne. De 13h à 18h30, gymnase C de la cité scolaire, Alès D’après “les aventures de Pinocchio” de Carlo Collodi. 18h30, Cratère, Alès Jeudi 20 et vendredi 21 février ◗ THÉÂTRE : “L’HOMME DES BOIS” Du 28 février au 4 mars ◗ 15 SALON DES ARTS E ◗ 19E RALLYE RÉGIONAL © J.-P. Estournet CÉVENOL Voir encadré ci-contre. ◗ FINALE DU MASTER DE PÉTANQUE Une pièce d’Anton Tchekhov, mise en scène par Claire Lasne, interprétée par le Centre Dramatique National de Poitou Charente. Tarif : 11,5€. Jeudi à 19h, vendredi à 20h30, Cratère, Alès Organisé par la Boule du Regain. Boulodrome de Bruèges, Alès Dimanche 16 février ◗ RUGBY : RCA/LE PONTET 15h, stade Montée de Silhol, Alès Un film de Claire Denis (2000). Entrée gratuite. 20h30, salle du Capitole, place de l’Hôtel de Ville, Alès Vendredi 21 février ◗ CONCERT DE SOLIDARITÉ DES SINISTRÉS DU GARD Spectacle de Nîmes du 22 novembre, retransmis en VTHR (Vidéo Transmission Haute Résolution). 20h30, salle polyvalente, Boisset et Gaujac Organisé par la commission extramunicipale de Salindres, avec une centaine d’exposants (peintres, poètes, sculpteurs, photographes). Entrée libre et gratuite ✆ 04 66 85 60 13 [email protected] De 10h à 19h, salle du gymnase, Salindres Du 7 au 9 mars ◗ “ALÈS JUMP 2” Concours national 2 d’équitation “indoor”, organisé par la CCI d’Alès. ✆ 04 66 78 49 35 Parc des Expositions de Méjannes-les-Alès Samedi 8 mars ◗ FOOTBALL : OAC/BREST 20h, stade Pibarot, Alès Dimanche 2 mars ◗ “AGRIPPA 2000” Raid VTT de Saint Hilaire de Brethmas au Pont du Gard Voir en p. 11. our sa 21e édition, le salon de l’aviculture, de l’environnement et du terroir, organisé par le Club Avicole Gardois, aura pour thèmes : jardin environnemental et potager, éco-alimentation, de la terre au blé, les palmipèdes (oies). Sur 4 600 m2 d’exposition, les passionnés de nature pourront découvrir 1500 animaux et 90 stands avec de nouveaux espaces : environnement et protection de la nature, produits bio et du terroir, terrariophilie… À noter : le spectaculaire stand sur l’eau créé par le service nature de la Ville d’Alès, la MNE et l’association Pollen. Après avoir passé un rideau d’eau, vous effectuerez un parcours ludique et sensoriel où vous pourrez goûter des eaux de source, écouter des torrents, toucher des ruisseaux, voir fonctionner une station d’épuration… Ouverture au public : 9h-18h30. Tarif d’entrée : 4,5 € (gratuit pour les enfants de moins de 12 ans). ✆ 04 66 71 26 47 P “Balade en Cévennes…” Photographies noir et blanc de Christophe Banache. Jusqu’au 22 février. Médiathèque A. Daudet ■ La peinture aux archives Cette exposition évoque la vie et l’œuvre de Julien et d’Albert Brabo. Elle présente des affiches et œuvres d’artistes locaux dont la trace se retrouve aux archives. Jusqu’au 21 mars, du mardi au vendredi, de 13h30 à 17h15 et sur rendez-vous pour les groupes scolaires 04 66 54 32 20. Archives municipales, 4 bd Gambetta ■ CAC VB/MARSEILLE 13 20h30, Halle des sports de Clavières, Alès ◗ SOIRÉE CABARET Soirée organisée par l’Association CORSICA : chansons de variétés avec Brigitte B., Valérie, M. Fouques Thierry, spectacle de magie, défilé de mode… 21h, gymnase du complexe sportif et culturel Maurice Saussine, Saint Hilaire “Les saisons du paysage cévenol” Photos d’Alain Meynier. Jusqu’au 14 février. Office de tourisme ■ “Singulière Cévenne” ◗ MUSIQUE : SOIRÉE POUR LA SAINT PATRICK Exposition de M. Almès. Du 18 février au 14 mars. Office de tourisme Avec Gillie Mc Pherson, Ian Mac Camy and his Celtic Reelers. ✆ 04 66 60 69 02 Maison pour Tous, Saint Christol Dimanche 9 mars ◗ RUGBY : RCA/PRIVAS 15h, stade Montée de Silhol, Alès L E S 22 E T 23 F É V R I E R , AU PA R C D E S E X PO S I T I O N S D E M É JA N N E S L E S A L È S AVINATURE tient salon ■ ◗ VOLLEY : Samedi 1er et dimanche 2 mars ◗ CONCOURS DE PÉTANQUE Organisé par l’association sportive des municipaux. Boulodrome de Bruèges, Alès LES EXPOSITIONS ALÉSIENNES Si vous souhaitez passer une information concernant une manifestation sportive ou culturelle dans le prochain journal du Grand Alès, contactez le service communication du Grand Alès (Elisabeth Pesenti) : 04 66 56 10 81 JOURNAL ÉDITÉ PAR LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DU GRAND ALÈS CONTACT 04 66 56 10 46 [email protected] • Directeur de la publication : Christophe Rivenq • Directrice de la rédaction : Bernadette Valls • Rédactrice en chef : Christine Zanella • Rédaction : Guy Privat, Christine Zanella, Christelle Prigent • Photos : David Grizard, Philippe Nicolas, Christelle Prigent, Bernard Hillaire • Mise en page : Michèle Meslin • Suivi de fabrication : Elisabeth Guillin • Impression : Imprimeries IPS Dépôt légal n° 2002.03 Ce journal a été tiré à 40700 exemplaires sur papier écologique. 27 TOUR D’AGGLO ▼ Du 24 au 27 janvier, le 34e Alespo a battu son record de fréquentation en accueillant près de 35 000 visiteurs au parc des expositions de Méjannes-les-Alès lors de quatre jours de fête non-stop, consacrés à la maison, au jardin et aux loisirs. Du 12 au 18 janvier, 6 000 “mômes” ont participé au festival qui leur est dédié à Saint Christol : jeux, contes, marionnettes, musique, il y’en avait pour tous les goûts. ▼ ▼ Du 13 au 17 janvier, les artistes s’étaient installés au lycée Jean-Baptiste Dumas, pour la plus grande joie des 3 500 lycéens, qui ont activement participé aux spectacles vivants. ▼ ▼ 5 janvier : Lors des concerts de l’Epiphanie, au Cratère d’Alès l’Ensemble baroque de Limoges a séduit les 1600 spectateurs avec son interprétation des plus belles œuvres de Mozart. 11 janvier : Le 1er tour de la coupe de France de tennis de table handisport s’est déroulé à la halle des sports de Clavières. Les pongistes d’Alès handisport ont terminé sur le podium. ▼ La neige et le froid étaient au rendez-vous de la première semaine de janvier, composant de magnifiques paysages en Cévennes (ici à Saint Paul La Coste) Du 23 au 25 janvier, sur le stade de Saint Jean du Pin, le cabaret musical Pelahueso de la compagnie Gosh a régalé les amateurs de cirque. Ce spectacle drôle et insolent était co-organisé par la commune de Saint Jean du Pin, le Cratère et le Pôle cirque Cévennes. ▼