Journal Grand Alès n°015

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Journal Grand Alès n°015
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Février 2003
•
n° 15
[email protected]
Le journal d’information du Grand Alès en Cévennes
INTERNET
© D.R.
PROJET D’AGGLOMÉRATION
p. 2
Bientôt des cyber-bases
sur le Grand Alès.
Le Grand Alès
se donne un avenir
F O R M AT I O N
Le projet élaboré par les élus communautaires
fixe les grandes lignes du développement
de l’agglomération pour les 15 ans à venir.
p. 14/15
p.6
Les apprentis cuisinent
au CFA des Prés Rasclaux.
NOUVEAU
É CO NO M I E
Un Office de l’habitat
commun pour
les 16 communes
p.9
p.4
Le pôle des éco-industries
a le vent en poupe.
VTT
p.11
Le raid Agrippa 2000
est de retour à Saint Hilaire.
Alès • Bagard • Boisset et Gaujac • Corbès • Mialet • Mons • Saint Christol lez Alès • Saint Hilaire de Brethmas • Saint Jean du Gard • Saint Jean du Pin •
Saint Martin de Valgalgues • Saint Paul la Coste • Saint Privat des Vieux • Salindres • Soustelle • Thoiras
ACTUALITÉ
Une année 2003 placée
sous le signe de la réussite
Lors des vœux 2003 adressés aux élus et décideurs
du Grand Alès, le président Max Roustan a exprimé
sa totale confiance en l’avenir de l’agglomération.
Devant les 1500 personnes présentes
à la Pyramide de Saint Christol,
le président du Grand Alès a prononcé
un discours très volontariste
et porteur d’avenir.
D U 7 A U 13 M A R S
Une nouvelle
enquête
téléphonique
Comme l’année dernière, les
téléphones vont sonner dans
les 23 500 foyers du Grand
Alès. Les élus communautaires
ont en effet décidé de reconduire une méthode de consultation qui a donné, en 2002,
des résultats intéressants, permettant d’améliorer la politique
menée sur le Grand Alès.
« Cette enquête est pour nous
la seule manière d’obtenir l’avis
d’un maximum de Grands
Alésiens » souligne le président,
Max Roustan.
Les résidents du Grand Alès
seront donc de nouveau invités
à répondre à des questions sur
les actions menées par la
Communauté d’agglomération
en matière de transports
urbains, aménagement du territoire, habitat, crèches, ordures
ménagères, communication, …
Pour coller à l’actualité, des
questions porteront sur le projet d’agglomération et sur les
travaux concernant la prévention des inondations.
Tous les Grands Alésiens qui
possèdent un téléphone fixe
seront appelés, après avoir été
prévenus par courrier des
modalités de l’enquête.
Les communes qui le souhaiteront poseront également
quelques questions spécifiques
à leurs administrés.
Les résultats de l’enquête
seront présentés de façon
exhaustive dans le numéro d’avril du Grand Alès. Les résultats
concernant la seule ville d’Alès
seront présentés par Max
Roustan le 21 mars, lors d’une
réunion publique en salle polyvalente.
2
es traditionnels vœux du Grand
Alès se sont déroulés, le 13
janvier, dans un lieu hautement
symbolique du dynamisme économique de l’agglomération, en l’occurrence la zone industrielle de La
Pyramide.
Ce fut d’ailleurs l’occasion, pour les
élus et décideurs présents, de visiter les 26 000 m2 d’ateliers et les
quatre entreprises de notoriété
nationale, voire internationale, qui
y travaillent : Recycl’Air, Codivia,
PGO et Lastminute.com, qui a
choisi l’agglomération d’Alès parmi
40 sites d’implantation.
L
Le renouveau économique
Un projet d’avenir
Dans un discours très volontariste
prononcé devant 1500 personnes,
Max Roustan, président du Grand
Alès, a insisté sur « le renouveau
économique très prometteur de
l’agglomération », classée 3e de
France en termes d’attractivité
pour les entreprises et 1re pour le
dynamisme économique.
« Notre politique de multi-pôles,
mise en place il y a quelques
années et fédérée par Alès
Myriapolis, porte aujourd’hui ses
fruits, s’est réjoui Max Roustan.
À l’évidence, nous sommes sur la
bonne voie, la voie du changement,
résultat d’une volonté politique
affirmée de redonner à notre bassin une place prépondérante au
sein de notre région ».
Pour le président, néanmoins, « il
n’est pas question de nous endormir sur nos lauriers » et c’est pourquoi l’agglomération travaille sur
un projet d’avenir pour ses 16
communes, « projet seul et unique
en son genre en LanguedocRoussillon, qui présente les grandes
orientations politiques et sociales
en matière de développement et
d’aménagement de notre espace
pour les quinze ans à venir ».
Ce projet, fruit de longs mois de
travail, sera voté le 6 février par le
Conseil de Communauté et il
devrait faire prochainement l’objet
d’un contrat avec l’État et la Région
(voir p. 14/15).
Un Pays des Cévennes
« Je crois plus que jamais à notre
territoire cévenol » a martelé Max
Roustan, qui voit au-delà des frontières de l’agglomération et s’investit dans la création d’un Pays
des Cévennes, lui aussi en bonne
voie d’aboutir (voir p. 12). «Je crois
notamment, a insisté le président,
dans l’énorme potentiel touristique
de nos Cévennes ».
De nouveaux équipements
Max Roustan a terminé en listant
certains équipements qui seront
construits cette année sur le Grand
Alès : deux halte-garderies à
Thoiras et à Saint Hilaire, un centre
nautique à Alès, une déchetterie à
Thoiras, une nouvelle école de
musique communautaire, la rénovation du Cratère, de grands travaux hydrauliques pour la sécurité
des biens et des personnes, etc.
« Cette année 2003 sera riche et il
y en aura pour tout le monde ». ■
I N S TA L L AT I O N D E S C Y B E R - B A S E S
Bientôt, vous serez tous des internautes performants
La Communauté d’agglomération met tout en œuvre pour installer le “cyberespace” en
Cévennes. Deux cyber-bases principales et des cyber-bases satellites ouvriront au printemps
sur le territoire du Grand Alès.
e 15 janvier, Marcel Gérente,
élu communautaire chargé des
NTIC (Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication), et Pierre Adoue de la
Caisse des dépôts et consignations
(CDC) ont signé une convention
qui officialise l’arrivée du “cyberespace” sur le Grand Alès.
L’installation de l’espace public
numérique en Cévennes n’est plus,
aujourd’hui, qu’une question de
semaines.
L
Les Grand Alésiens égaux
devant Internet
Alors que le Conseil général s’est
engagé à lancer l’installation de la
fibre optique entre Nîmes et Alès
au cours du second semestre
2003, les élus du Grand Alès ont
décidé de prendre les devants en
initiant la population aux nouvelles
technologies. D’où la mise en place
d’un réseau de cyber-bases qui
couvrira l’ensemble du périmètre
communautaire. « Pas question de
réitérer les erreurs du passé en
matière de télécommunications,
précise Max Roustan. Il y a un train
à prendre, celui des Technologies
de l’Information et de la Communication : nous ne le raterons pas ! »
Et Marcel Gérente ajoute : « Si 80%
des gens n’ont pas aujourd’hui la
possibilité de se connecter à
Internet, l’implantation des cyberbases aura l’avantage de mettre
les citoyens du Grand Alès sur un
pied d’égalité ».
Une première en France
La signature de cette convention
est un formidable gage de réussite.
En effet, c’est à la CDC que
l’État a confié la mission d’accompagner le déploiement, de quelque 400 cyber-bases sur le territoire national. En outre, ce
document est le tout premier en
France à être signé entre la CDC et
une Communauté d’agglomération. « C’est dire que la création de
ce “cyber-espace” sera observé de
près et servira de modèle à bien
d’autres initiatives » souligne Pierre
Adoue.
45 postes informatiques
Concrètement, 45 postes informatiques seront répartis sur l’ensemble du Grand Alès avec deux
cyber-bases principales (Alès et
Les futurs animateurs des cyber-bases sont
déjà en formation dans les murs du Myriapôle.
Saint Christol) et des cyber-bases
satellites dans les autres communes. Les cyber-bases principales
devraient être opérationnelles au
début du printemps à l’Espace
André Chamson d’Alès (15 postes)
et à la Maison pour Tous de Saint
Christol (5 postes).
Pour animer ce réseau, seize jeunes viennent d’être recrutés. Ils
suivent actuellement une formation assurée par la Cité des sciences. ■
C’est quoi une
cyber-base ?
Une cyber-base est un espace
public numérique, un centre
d’initiation et d’approfondissement à Internet et aux nouvelles technologies, destiné au
grand public (voir Grand Alès,
mai 2002).
Le portail d’accès s’ouvrira
essentiellement sur les thèmes
de l’emploi, des sciences et
techniques et de la culture.
TRANSPORTS
De la Pierre
Plantée…
Les arrêts de “Parenove”, “Pierre
Plantée” et “Sainte Bernadette”
sont dorénavant desservis par
les bus de la ligne H exploitée
par les transports Soustelle.
L’arrêt “Parenove”, déplacé sur
la route de Nîmes, est également desservi par la ligne V
exploitée par la STDG.
Fin janvier est intervenue une
amélioration sensible de la
desserte de ce quartier.
… au centre ville
La ligne 2 dessert dorénavant
toute la rive droite du Gardon
en passant sur le quai Ferréol
et le quai des Prés Rasclaux
puis repasse le Gardon sur le
Pont vieux pour desservir l’arrêt “Péri” et le centre-ville.
La ligne 3, en provenance de
Saint Martin, dessert désormais, après un passage à
Brabo, les arrêts “Jean Moulin”,
“Picasso” ainsi que le marché.
Restructuré, le réseau urbain Galaxie
rend des services plus complets
Le 23 décembre, à la demande de la Communauté d’agglomération du Grand Alès,
la ST2A a modifié l’organisation du réseau urbain Galaxie afin de le rendre plus
rationnel, plus performant, plus proche des usagers.
e président de la commission
transport du Grand Alès, Jack
Brousse, explique les grands principes qui ont guidé la restructuration : « la nouvelle organisation du
réseau urbain qui dessert les communes d’Alès, Saint Christol lez
Alès, Saint Martin de Valgalgues
mais aussi, depuis peu, Saint Hilaire
de Brethmas, a été repensée selon
quatre grands principes : simplifier
l’offre pour le client ; redéployer le
L
réseau de base pour mieux couvrir
le territoire ; mieux adapter le volume d’offre à la demande en aménageant les périodes de fonctionnement des horaires et en
intégrant les réseaux urbain et
périurbain ; prendre en compte les
problèmes de circulation aux heures de pointe. Ce qui a conduit à
rallonger de façon importante les
temps de parcours… »
De tout cela, découlent des chan-
CAMONT N’EST PLUS OUBLIÉ
LA LUQUETTE EST DESSERVIE
La ligne 1 dessert désormais la
cité Camont à Saint Martin de
Valgalgues. Compte tenu de la
voirie, cette desserte se fait à
l’aller par l’intérieur de Camont,
avec retour par l’avenue
Allende. Un arrêt qui sera aménagé dans les mois à venir a
été mis en place au pont de
Grabieux, à 200 mètres de la
place des Forges. La ligne 1
emprunte ensuite le même itinéraire qu’auparavant jusqu’à la
Miraillette. Ce sont les bus de la
ligne 3, en provenance de Saint
Martin qui desservent dorénavant l’arrêt “Clos Villard”, après
être passés par Tamaris. ■
À l’image du quartier du Brésis,
Conilhères va désormais bénéficier d’un service transport à la
demande assuré par le “GIE
Alès-taxi”. Cette solution a été
adoptée suite à la concertation
avec les résidents des foyers
qui s’inquiétaient de la suppression de l’arrêt du bus.
BRUÈGES ET LE VIGET SONT DESSERVIS
Les arrêts “Jean Perrin”, “zone
industrielle Bruèges”, “Mas
Sanier” et “zone industrielle
Ravel” sont désormais desservis
par les lignes M et N en provenance de Saint Privat des Vieux,
exploitées par les transports
Cachon. Les arrêts “Mas Sanier”
et ”Ravel” sont également desservis par la ligne P exploitée
par les transports Soustelle. ■
Sur Saint Hilaire, Galaxie joue
la carte de la complémentarité.
Le nord de la commune, jusqu’à la Jasse de Bernard, est
desservi par la ligne 4 du
réseau urbain assuré par la
ST2A.
Les transports “Soustelle” s’occupent de tout le sud du territoire avec la ligne H. Enfin la
ligne V, exploitée par la STDG,
continue de desservir tous les
arrêts situés sur l’ancienne
route de Nîmes.
Le pont d’Arène
opérationnel
Depuis les inondations, les jeunes collégiens de Saint Christol
domiciliés sur la vieille route
d’Anduze, devaient se rendre
en classe à pied.
Le pont d’Arène ayant enfin été
rendu à la circulation, tout est
aujourd’hui rentré dans l’ordre.
teurs. Un nouveau guide horaire
verra alors le jour. L’implantation
des poteaux d’arrêt, retardée par
les événements de septembre,
sera achevée à la fin février. Enfin,
tout sera fait pour diminuer les
temps d’attente des collégiens aux
heures de sortie des établissements scolaires. Pour l’heure, voici
en quelques clichés légendés les
principales modifications qui viennent d’être apportées. ■
Les principaux changements
… en passant par
Conilhères
Saint Hilaire : la
complémentarité
gements notables. Les quartiers où
la fréquentation était peu importante vont désormais être desservis par des autocars du réseau
périurbain ou des taxis.
Dans tout changement, il y a une
période d’essai. Ainsi, en avril prochain, fort des observations constatées et des remarques de la
clientèle, Galaxie ajustera le réseau
urbain pour tenter de mieux
répondre aux attentes des utilisa-
Pratique
Des fiches horaires spécifiques à ces quartiers sont
à la disposition de la clientèle au centre d’accueil
Galaxie, au square Brabo, Alès.
✆ 04 66 52 31 31
Les arrêts de “la Luquette”, “les Frênes”, “Primevères”
sont assurés dorénavant par la ligne C exploitée par
les transports Rocanière. À noter qu’en période de
vacances scolaires, trois services aller vers Alès et
quatre services retour au départ d’Alès, qui n’existaient pas auparavant, ont été mis en service. ■
DU NOUVEAU AUX ESPINAUX
La ligne 5 est maintenue jusqu’à l’arrêt “les Espinaux”. Le
bus emprunte la rue Jacques
Brel (nouvel arrêt), puis le
chemin des Espinaux et dessert ensuite la zone industrielle des Espinaux et l’école
primaire. Cette desserte en
boucle à partir de l’arrêt
Carrefour de Saint Privat,
permet d’éviter les trajets à
double sens. ■
3
LOGEMENT
Le Grand Alès a désormais
son Office public de l’habitat
Un arrêté préfectoral vient d’officialiser la compétence de l’ex-Office HLM d’Alès
aux seize communes de la Communauté d’agglomération.
arrêté préfectoral du 29
novembre 2002 confère à
l’Office de l’habitat une compétence géographique sur l’ensemble
des communes adhérentes à la
Communauté d’agglomération.
Plus prosaïquement, cela signifie
que l’Office est désormais en
mesure d’assurer la maîtrise d’ouvrage en matière de construction
et de réhabilitation pour tout le
Grand Alès. « À charge pour les
communes qui en font partie de
faire connaître leurs besoins en la
matière ainsi que leurs projets »
explique le directeur de l’Office.
L’
Sur le perron de l’Office de l’Habitat du Grand Alès,
l’équipe de direction est rassemblée autour de son directeur, Alain Birot.
En effet, dans le cadre de la loi
SRU (Solidarité et Renouvellement
Urbains), l’Office de l’habitat constitue désormais un outil efficace et
performant au service des seize
communes du Grand Alès.
50 nouveaux logements
sociaux par an
Rappelons que le PLH (Programme
Local de l’Habitat), approuvé par les
élus du Grand Alès, prévoit la construction annuelle de 50 logements
sociaux sur le territoire de la
Communauté d’agglomération,
dont 12 au maximum sur la ville
d’Alès et 25 au minimum sur Saint
Christol lez Alès, Saint Hilaire de
Brethmas, Saint Martin de
Valgalgues et Saint Privat des Vieux.
Une véritable bouffée
d’oxygène
Parallèlement à la demande des
communes, l’Office de l’habitat va
se lancer dans une dynamique de
prospection en termes de nouvelles constructions. Pour l’Office qui
ne disposait pratiquement plus de
foncier pour réaliser et mener à
terme ses projets, cet arrêté est
une véritable bouffée d’oxygène. ■
TOUR D’HORI ZON DU LOGEMENT SOCIAL
Les maires du Grand Alès veulent construire des villas
Lorsque l’on cerne les besoins et les projets des communes de la Communauté d’agglomération
en terme d’habitat, les zones pavillonnaires tiennent la corde.
Contact
OFFICE DE L'HABITAT
DU GRAND ALÈS
433, quai Bilina,
30100 Alès
✆ 04 66 78 47 00
À Saint Christol lez Alès,
les villas des “Jardins du Mas Rouge”
sont sorties de terre.
4
Saint Hilaire de Brethmas possède 24 logements sociaux construits en 1999 par la SA Domicil,
dénommés le “Clos de Saint
Hilaire”. Dans le cadre de l’OPAH,
la commune envisage la réhabilitation de deux immeubles communaux, l’un situé place des
Anciens Combattants, l’autre rue
des Vignerons.
Saint Christol lez Alès possède
un ensemble de 95 logements
sociaux dans le quartier du
hameau de Cavalas, réalisés entre
1987 et 1997 par la Semiga (organisme HLM du Conseil Général).
Actuellement, le groupe “Arcade”
réalise, quartier des “Jardins du
Mas Rouge”, une trentaine de
logements sociaux qui seront livrés
en juillet, dont deux destinés à des
handicapés. Des pourparlers sont
en cours pour la réalisation de
nouveaux programmes. « D’autres
logements sociaux seront réalisés
sur Saint Christol, explique le
maire, Jean Sirvin, mais ils devront
respecter le caractère saint-christolen. Nous sommes partisans de
petites unités de 30 à 50 logements situées à proximité du centre-ville, qui se présenteront sous
forme de villas jumelles équipées
de jardinets. »
Saint Privat des Vieux vient de
réaliser un programme de 32
logements sociaux, qui accueillent
de jeunes couples, des jeunes à
faible revenu souhaitant s’émanciper et des personnes âgées dont
le logement est devenu trop grand.
Deux autres projets sont envisagés
pour couvrir les besoins du territoire. Leur localisation est à l’étude
dans le cadre de l’élaboration du
P.L.U. (Plan Local d’Urbanisme).
À Mons la commune a aménagé 2
logements sociaux dans l’ancienne
école. Un troisième devrait y voir le
jour courant 2003. Parallèlement,
l’équipe municipale étudie la possibilité de transformer l’ancien
presbytère en logement social.
Boisset et Gaujac accueille depuis
le début des années 90, 33 logements sociaux réalisés par la
Semiga. Si la commune n’envisage
pas, pour l’instant, de nouveaux
projets, elle reste très favorable à la
réalisation de zones pavillonnaires
avec une grande mixité de population pour une véritable intégration
sociale.
Saint Paul La Coste possède 3
logements sociaux réalisés par la
mairie au début des années 90.
« Nous envisageons d’en construire
un de plus dans le bâtiment qui
accueillera la bibliothèque réaménagée » précise le maire, Joseph
Rochelemagne.
Saint Jean du Gard possède 80
logements sociaux réalisés entre
1972 et 1998 par la commune,
l’OPHLM du Gard, “Un toit pour
tous”, et le CAL du Gard (Centre
d’Amélioration du Logement).
Précisément, les élus envisagent
de restaurer les logements du CAL
qui ont plus de vingt ans d’existence. Opération qu’ils ont l’intention
de confier à l’Office de l’habitat du
Grand Alès.
Saint Martin de Valgalgues comprend 244 logements sociaux réalisés entre 1970 et 1990.
172 d’entre eux ont été construits
par l’Office public HLM d’Alès. Les
72 autres, qui forment la cité des
Mines de Camont, appartiennent
aux HBCM.
Une zone pavillonnaire située chemin des Chalets, derrière les villas
de Saint Félix, est actuellement à
l’étude. Sa réalisation confiée à
l’Office de l’Habitat du Grand Alès
pourrait démarrer avant la fin de
l’année.
Saint Jean du Pin dénombre 5
logements sociaux réalisés par la
commune en I997. 2 autres suivront en 2003. Il s’agit de logements vétustes, situés au cœur de
la commune, qui seront entièrement rénovés.
Salindres possède 143 logements
À Salindres, les 36 logements de la “Résidence”,
construits dans les années 50, vont être démolis.
sociaux répartis en cinq blocs
construits par l’Office HLM du
Gard dans les années cinquante et
quatre-vingt. Parmi les plus
anciens, tous n’ont pas été réhabilités. La municipalité envisage la
démolition du plus vétuste d’entre
eux, “La Résidence” (36 logements), situé devant la mairie, afin
d’aménager une belle place. « En
échange, confie le maire, Daniel
Verdelhan, nous allons acquérir un
terrain de 32 000 m2, quartier de
Séverac, pour construire, en collaboration avec l’Office de l’habitat du
Grand Alès, une quarantaine de
villas jumelées. »
Les communes de Bagard,
Corbès, Mialet, Soustelle et
Thoiras, qui ne possèdent aucun
logement social sur leur territoire,
n’ont pour l’heure aucun projet en
la matière. ■
LOGEMENT
L’Office s’occupe sans faillir
de l’immeuble de la rue Ampère
D’ici un an, cet immeuble des Prés Saint Jean, mis à mal par les inondations,
aura radicalement changé de visage. Tous les appartements du rez-de-chaussée
devraient être transformés en celliers.
Effectivement, il aura fallu cinq
mois pour parvenir à vider de tous
ses locataires les appartements
insalubres de la rue Ampère.
Plutôt que la manière forte, l’Office
a fait le choix du dialogue.
« Imaginons quelles auraient été
les réactions si nous avions fait évacuer ces appartements occupés illicitement ? » interroge Alain Birot.
Sur les 52 appartements concernés, une dizaine sont restés fermés
quelque temps, leurs locataires
refusant de rendre la clé. « On peut
comprendre certains d’entre eux,
très attachés au quartier, qui ont
gardé l’espoir jusqu’au bout de
récupérer leur appartement. Il a
fallu faire preuve de beaucoup de
patience et de persuasion. Je tiens à
saluer le travail de mes collaborateurs car ce n’était pas facile ! »
niveau de l’eau
CALENDRIER
Des travaux dès
le mois de mai
Courant février, un courrier sera
adressé aux 250 familles de la
rue Ampère afin de leur exposer, très concrètement, les projets de l’Office. Le directeur
compte sur leur collaboration
pour finaliser rapidement ces
projets. Par le biais d’un coupon-réponse, les locataires
pourront clairement exprimer
leur opinion et leurs besoins.
Courant février, les appels d’offres et demandes de subventions seront lancés.
Si tout se passe bien, les travaux
pourraient démarrer en mai et
la mise à disposition des premiers celliers intervenir début
2004.
Les appartements du rez-de-chaussée
de la rue Ampère, désaffectés et nettoyés,
seront transformés en celliers dans
quelques mois (ici, l’un de ces appartements).
as d’inquiétude, l’Office de
l’habitat n’a pas classé le délicat dossier de la rue Ampère. Loin
s’en faut ! « Il ne s’est pas passé un
jour, depuis ce fameux 9 septembre, sans que nos services travaillent à son avancement » précise le directeur de l’Office.
Le 22 octobre 2002, Max Roustan,
garant de la sécurité des Alésiens,
a pris un arrêté municipal radical
rendant inhabitables les 69 logements situés aux rez-de-chaussée
de la rue Ampère aux Prés Saint
Jean et de la rue Croizat au
Moulinet.
P
Une solution
pour chaque famille
Fin janvier, l’Office avait définitivement réglé la question du relogement. Sur les 52 familles qui habitaient les appartements sinistrés,
une vingtaine a été relogée dans
les étages, vingt-deux dans d’autres secteurs des Prés Saint Jean et
dans le quartier des Cévennes. Dix
familles ont trouvé une solution de
relogement dans le secteur privé.
Interrogés sur l’humidité et la
moisissure qui pénaliseraient les
appar tements situés dans les
étages, les techniciens de l’Office
sont formels : « nous nous sommes
rendus sur place, il n’y a aucun pro-
Le choix du dialogue
Si personne n’a contesté cette
décision, en revanche certains s’insurgent contre la lenteur du règlement du problème.
blème d’humidité dans les étages !
En revanche, il est vrai que les
appartements du rez-de-chaussée
ne sont pas chauffés. Ajoutez à cela
un hiver froid et humide : l’impression d’humidité peut être réelle. »
Dès le lendemain des inondations,
tous les appartements accessibles
avaient été nettoyés et désinfectés.
Des celliers
en rez-de-chaussée
Que faire dorénavant de ces
appartements ? L’Office a un projet, sur lequel il va consulter les
riverains (voir encadré). Ce projet,
dicté par le souci de protéger les
locataires contre d’éventuelles
inondations, consiste à transformer
en vastes celliers tous les appartements du rez-de-chaussée.
Chaque locataire, privé de cave,
aurait ainsi à sa disposition une
pièce de 10 m2 aérée, bénéficiant
de la lumière naturelle, qui pourrait
lui servir de lieu de stockage, d’étendage ou d’atelier pour bricoler.
Le nouvel espace sera doublement
protégé : non seulement, il bénéficiera d’un double “barreaudage”
aux fenêtres, mais les portes d’accès aux celliers individuels seront
sécurisées.
Des entrées
sur l’avenue J.-B. Dumas
Enfin, l’Office profitera de ces travaux pour ouvrir davantage l’immeuble sur la vie du quartier.
« Pour cela, nous allons déplacer
les entrées sur l’avenue Jean
Baptiste Dumas. Elles n’en seront
que plus agréables et plus ensoleillées ! » La voirie et les espaces
verts autour de l’immeuble bénéficieront d’un traitement adapté. ■
L’immeuble de la rue Ampère bénéficiera de nouvelles entrées aménagées
sur l’avenue Jean Baptiste Dumas.
URBANISME
Les villas sont toujours d’actualité aux Prés Saint Jean
Appel au civisme
S’il est vrai que les inondations de septembre ont retardé l’opération de dynamisation
du quartier, les grands projets ne sont pas pour autant abandonnés.
es responsables de l’Office de
l’habitat mais également le
député-maire et le président du
Grand Alès ont à cœur d’affirmer
que le projet de redynamisation du
quartier des Prés Saint Jean n’a
pas été emporté par les eaux en
furie. Si les choses sont, aujourd’hui, un peu plus compliquées,
l’idée et la dynamique politique
restent intactes (voir en p. 18 les
travaux de la future pénétrante et
le regroupement réussi des écoles
du quartier).
Parallèlement, d’autres réalisations
sont en marche. Ainsi, la crèche
L
© Patrice Blot
Dernièrement, une habitante
d’un appartement de Rochebelle s’est insurgée, par voie de
presse, contre la remontée des
eaux usées dans sa baignoire et
son WC.
Les responsables de l’Office
profitent de cet incident pour
appeler à un peu plus de raison
et de civisme : « les techniciens
qui se sont immédiatement
rendus sur place n’ont constaté
aucune anomalie sur le système
d’évacuation. En revanche, ils
ont rapidement détecté des
objets qui n’ont rien à faire dans
ces canalisations. Attention, un
WC n’est pas un dépotoir ! »
des Lutins, particulièrement malmenée par les inondations, a non
seulement été remise en état, mais
bénéficie aujourd’hui de conditions
de sécurité exemplaires.
De multiples projets
La Maison Robespierre et le local
de la CAF vont à leur tour être
rénovés pour être rendus à la vie
associative du quartier. Un projet
“espace cinéma” à destination des
jeunes devrait également voir le
jour, place de Belgique.
Enfin, le projet de construction de
villas aux Prés Saint Jean est main-
tenu. 35 villas vont être aménagées en bordure du Gardon à la
place de l’ancien collège Diderot.
Grâce à une importante couche de
remblais, ces villas se situeront en
hauteur, largement au-dessus du
niveau d’eau atteint lors des dernières inondations.
En revanche, les villas prévues rue
Marcel Paul ont été remplacées
par un collectif de 15 logements,
plus facile à mettre hors d’eau. Les
travaux devraient démarrer dans
un an et les premières villas seront
livrées à l’automne 2004. ■
5
FORMATION
Restaurant du CFA : la bonne bouffe
est dans les Prés… Rasclaux
Un lieu convivial
ouvert sur la ville
Ouvert deux jours par semaine,
le mercredi et le jeudi, le restaurant d’application du CFA
des Prés Rasclaux accueille à
chaque fois une trentaine de
convives.
Parmi eux, le personnel de
nombreuses administrations de
la ville mais également des
riverains, notamment des personnes âgées qui trouvent là un
lieu agréable et tranquille où
l’on mange bien pour 10,67 €,
vin non compris.
Ce restaurant d’application permet à de jeunes apprentis cuisiniers et serveurs de se familiariser avec la pratique de leur
profession.
Il faut donc réserver 48 heures
à l’avance en téléphonant au
04 66 91 21 21. Il faut également arriver entre 12h et
12h30.
Dans le restaurant du nouveau CFA de la Chambre de Commerce, à Alès,
27 apprentis cuisiniers et une dizaine d’apprentis serveurs apprennent les ficelles
du métier, quasiment dans les conditions de l’entreprise.
techniques de réalisation. Une fois
devant les fourneaux, ils doivent
s’exécuter en intégrant les notions
de qualité d’exécution, de rythme
de travail et de répartition des
tâches. C’est beaucoup à la fois,
mais le CFA est déjà l’antichambre
de l’entreprise. »
Servir est tout un art
Côté cuisine, le chef
Lionel Aventurier
veille sur sa brigade.
oilà deux mois que le restaurant d’application du Centre
de Formation des Apprentis de la
Chambre de Commerce et
d’Industrie a ouvert ses portes.
Sans trop de publicité, le restaurant panoramique qui domine le lit
du Gardon et la passerelle des
Prés Rasclaux fait quasiment le
plein tous les jours.
Deux hommes font marcher la
boutique, deux professionnels hors
pair qui ont travaillé dans des maisons “étoilées”. Habités par un
impérieux besoin de transmettre
leur savoir, ils encadrent 27 jeunes
V
apprentis cuisiniers et une dizaine
d’apprentis serveurs.
Côté salle de restaurant, Robert
Desson initie au difficile métier du
service. Cuisinier de métier puis
traiteur, il prône la polyvalence :
« Dans l’absolu, on ne sert véritablement bien un plat que si on l’a
auparavant minutieusement préparé. » Voilà qui en dit long sur le
sérieux et la rigueur exigés par le
formateur.
« Bien servir est tout un art. Mes
apprentis ne doivent pas se
contenter d’apporter les plats. Je
leur apprends, d’emblée, à travailler au guéridon le découpage et
le flambage. Après ça, ils peuvent
tout faire ! Il faut qu’ils soient aussi
capables de conseiller le client
quant au choix d’un vin. »
Une chose est sûre, les apprentis
cuisiniers et serveurs du CFA des
Prés Rasclaux prennent leur rôle
très au sérieux. Certains donnent
même l’impression d’être véritablement “à leur plat”. ■
L’apprentissage
du geste sûr
Côté cuisine, le chef s’appelle
Lionel Aventurier. Avec lui pas de
place au hasard et à l’aventure. La
brigade de jeunes apprentis cuisiniers apprend le geste sûr et le travail en équipe.
« Nous préparons les menus à partir d’un référentiel académique. Les
apprentis savent à l’avance les
menus qu’ils auront à réaliser la
semaine suivante. Cela leur laisse le
temps d’étudier et de préparer les
En salle, c’est l’effervescence pour les serveurs,
Coralie et Johnny.
U N C E N T R E D ’ U S I N A G E “ H O R S N O R M E S ” A U LY C É E D E L A S A L L E
La découpe par jet d’eau fait sensation au lycée
Outil de formation exceptionnel pour les élèves, le nouveau procédé suscite l’engouement
des entreprises du bassin alésien.
ÉVÉNEMENT
Un congrès
européen en juin
Le partenariat entre les sociétés Omax et Eurojet (qui commercialise la machine en
France), ainsi que le Feder, le
Fiba et le lycée de La Salle,
devrait connaître son point
d’orgue, courant juin, avec l’organisation dans l’enceinte du
lycée, du 1er congrès européen
d’usinage par jet d’eau.
Un événement économique
qui mobilisera en Cévennes
de nombreux industriels étrangers, parmi lesquels des
Anglais, des Allemands, des
Suisses et même des Américains.
6
arrivée à la mi-novembre du
système haute pression de
découpe par jet d’eau dans les
ateliers du lycée privé de La Salle
a créé l’événement dans le
“Landernau” économique régional.
Les entreprises du Grand Alès et
du Languedoc-Roussillon sont en
L’
effet de plus en plus nombreuses à
vouloir découvrir ce centre d’usinage particulièrement pointu, le
premier à s’être installé dans un
lycée de formation initiale.
Deux fois la vitesse du son
Pas peu fier, le directeur du lycée
de La Salle, Jacky Bres, raconte les
tenants et les aboutissants de
cette originale aventure : « La
découpe par jet d’eau n’est pas
nouvelle. Ce qui est révolutionnaire
c’est l’adjonction d’abrasifs qui offre
des performances et une qualité
d’usinage exceptionnelles. Avec ce
nouveau procédé, la vitesse du jet
d’eau atteint deux fois la vitesse du
son : 4 000 bars par cm2 ! C’est
dire que l’on peut découper jusqu’à
dix centimètres d’épaisseur dans
n’importe quel matériau, avec une
précision diabolique.» On peut
donc aisément comprendre l’engouement des industriels qui sont
quotidiennement confrontés à des
problèmes de découpe de grande
précision dans des matériaux particuliers.
« C’est la société américaine Omax,
détentrice des brevets, qui nous a
expédiés la machine. Partie de
Seattle, après un passage remarqué au salon “Tranformétal” de
Lyon, elle est arrivée dans nos ateliers début novembre. Depuis, elle
ne cesse d’attirer l’intérêt de nos
élèves de productique et la convoitise de nombreux industriels qui
viennent la voir fonctionner. »
Centre d’usinage
du 3e millénaire
L’acquisition de ce centre d’usinage du 3e millénaire, rendue possible grâce à l’aide du Feder et du
Fiba, conforte l’image du lycée
technique de La Salle comme
étant un lycée de formation performant, ouvert sur le monde de
l’entreprise et les techniques novatrices. ■
JEUNESSE
O R I E N TAT I O N
Info 3e, les 13
et 14 février
Le parc des expositions de
Méjannes-les-Alès accueille les
13 et 14 février le salon “Info 3e”,
conjointement organisé par le
CIO (Centre d’Information et
d’Orientation) et les établissements publics du bassin alésien.
L’objectif de la manifestation est
de présenter aux élèves de troisième des collèges cévenols
des informations concrètes et
pratiques sur les différentes
filières de formations générales,
technologiques ou professionnelles. Cette manifestation
ouverte à tous mobilise chaque
année plus de 1 500 collégiens
venus de tout le Haut Gard,
mais également de nombreux
parents d’élèves soucieux de
l’avenir de leurs enfants.
Ouverture : de 9h à 11h30 et
de 14h à 17h.
120 questions d’actualité pour mieux
comprendre le Grand Alès
Les élèves de BEP comptabilité du Lycée cévenol viennent de mettre au point
un jeu de société particulièrement inventif sur la Communauté d’agglomération
l’utilité des compétences communautaires. Les joueurs évoluent sur
un plateau de jeu représentant les
seize communes du Grand Alès et
utilisent six catégories de questions de couleur différente (économie, culture, histoire, santé et vie
sociale, calculs et dimensions,
communication et services).
Un formidable outil
pédagogique
Pour les 21 élèves du BEP comptabilité du
Lycée cévenol, le Grand Alès n’a plus de secret !
e Grand Alès n’est plus une
nébuleuse qui intrigue ou indiffère. La structure communautaire,
riche aujourd’hui de seize communes, est dorénavant connue du
plus grand nombre et notamment
des jeunes. À tel point que les 21
élèves de terminale BEP “métiers
de la comptabilité” du Lycée cévenol en ont fait le thème central de
leur projet à caractère professionnel. Ils viennent en effet de créer
de toutes pièces un jeu de
connaissances et de société sur le
Grand Alès.
L
À SALINDRES
Un atelier
d’acrobatie
pour les jeunes
« Nous avons choisi ce thème, car
plus de 50 % de la classe habite
dans les communes du Grand Alès,
explique l’un des élèves. Ce projet
ludique nous permet d’enrichir nos
connaissances tout en nous amusant. »
Recherches tous azimuts
Pour venir à bout de leur entreprise, les élèves de Blandine Epinat,
professeur principal, n’ont pas
hésité à faire des recherches sur
Internet, dans les journaux locaux
mais également auprès de l’Office
du tourisme et de la Chambre de
commerce.
Le service communication du
Grand Alès a également été sollicité. « La directrice de la communication nous a beaucoup aidés.
Bernadette Valls est venue nous
rendre visite au lycée pour nous
expliquer le fonctionnement de la
Communauté d’agglomération,
son budget, ses compétences, ses
atouts. Une rencontre très instructive qui nous a permis de jeter les
bases du projet. »
Le résultat est édifiant. Le jeu permet en effet de voyager dans le
Grand Alès à la rencontre des
communes et de leurs spécificités,
mais également de comprendre
Pour Armande Lopie, directrice du
Lycée cévenol, l’initiative est particulièrement porteuse : « elle permet une mise en relation naturelle
de connaissances relevant de disciplines différentes comme le français, l’histoire, les mathématiques,
la vie sociale et professionnelle, la
communication, l’économie, le
droit et, bien sûr, la comptabilité.
C’est un formidable outil pédagogique qui développe et révèle des
capacités d’organisation, d’initiative
et de créativité insoupçonnées.
Enfin, ce projet permet d’ouvrir le
lycée sur le monde extérieur. »
Interrogés sur le devenir du jeu, les
concepteurs gardent la tête froide :
« On va d’abord le tester auprès de
nos camarades ! » Les élèves des
19 classes du Lycée cévenol n’ont
donc pas fini de jongler avec les
120 questions du “Parcours du
Grand Alès”. Avant, peut-être, une
diffusion publique ? ■
L U T T E C O N T R E L’ É C H E C S C O L A I R E
Avant d’abandonner l’école, passez à la MLI
Le partenariat entre la MLI d’Alès et l’Éducation Nationale permet aux jeunes en rupture
avec le système scolaire de trouver une solution.
e 3 décembre 2001, la MLI
signait une convention de partenariat avec l’Éducation Nationale. Le but de cette convention
était de mettre en place, dans les
locaux de la MLI, des entretiens
entre une animatrice et des jeunes
en rupture ou en instance de rupture vis-à-vis du système scolaire.
De tels entretiens visent en effet à
prévenir les abandons de l’école.
« Le jeune de ne doit pas se retrouver à la rue, il doit se donner une
nouvelle chance, souligne Maryse
Dubois, l’animatrice. Au terme des
entretiens, il doit partir avec une
piste ou avec une solution : soit il
tourne la page “école”, soit il décide
de continuer ».
Dans les deux cas, le jeune repart
plus conscient de ses actes, avec
L
Depuis décembre, à la demande de l’association “La Cour des
Miracles”, la compagnie du
“Cirque en Kit” a ouvert un atelier d’acrobatie destiné aux jeunes et aux ados. Ceux-ci sont
initiés à l’acrobatie, au trampoline, au jonglage, à l’équilibre, au
fil, à l’art clownesque et au trapèze volant. Les techniques
acrobatiques sont également
mises en parallèle avec celles
de la danse hip-hop.
Cet atelier se déroule à
Salindres, salle Becmil, le jeudi
soir, de 18h à 20h. Un cours
pour adultes est envisagé.
Inscriptions : 04 66 85 94 26
ou 04 66 85 61 21
une décision qu’il s’est appropriée.
50% des jeunes
restent à l’école
Un an après, un premier bilan fait
apparaître tout l’intérêt de cette
permanence hebdomadaire.
Durant l’année 2002, cinquante
jeunes ont rencontré l’animatrice
de l’Éducation Nationale. Ces jeunes sont envoyés par le secrétariat
de premier accueil de la MLI, les
conseillers de la MLI, les
conseillers du CIO ou encore les
“personnes ressources” des lycées.
Au final, la moitié de ces jeunes
sont retournés ou sont restés au
sein de l’Éducation Nationale. Les
autres ont été orientés vers des
modules d’accès à l’emploi, des
accompagnements ANPE, des sui-
vis de la MLI ou des formations
proposées par les organismes partenaires de la MLI.
De toute façon, ils ne sont pas
venus à la MLI pour rien… ■
Contact MLI
Marché de l’Abbaye
14, rue de la République, Alès.
✆ 04 66 56 71 73
7
SOLIDARITÉ
POINT INFO POUR
LES SINISTRÉS
Aide aux vacances
en famille
Un programme exceptionnel
d’aide aux vacances en famille
a été mis en place par l’ANCV
(Agence nationale pour les
chèques vacances) qui a décidé
de délivrer des bourses vacances sous forme de chèques
vacances.
Cette démarche de solidarité et
de soutien, qui s’adresse aux
familles sinistrées par les inondations de septembre, offre des
séjours d’une semaine aux
quatre coins de la France.
Renseignements au CCAS :
O4 66 54 23 23
Prêts à 1,5 %
Le GPIL (Groupement Interprofessionnel du Logement) offre
des possibilités de prêt pour les
familles sinistrées. Il propose
notamment des prêts sur 15
ans au taux annuel de 1,5 %
pour la réhabilitation ou pour
l’acquisition ou la construction
d’une nouvelle résidence principale, mais également des
aides à la location (avance de
caution, garantie des loyers et
des charges).
✆ 04 90 13 14 12
Écoute
psychologique
“Alès Solidarité Inondations”
joue la transparence
L’association a choisi de publier les comptes dans leur totalité.
Une façon élégante de remercier une dernière fois les nombreux donateurs.
arcel Gérente, président de
l’association “Alès Solidarité
Inondations”, souhaite porter à la
connaissance des lecteurs du
Grand Alès le bilan financier de
l’association. Alésiens et Grands
Alésiens trouveront dans cette
page le détail précis des recettes
et dépenses à la date du 13 janvier
2003.
M
Le président tient à préciser que la
gestion des fonds reçus et le fonctionnement de l’association n’ont
occasionné aucune dépense.
« La totalité des fonds a été ou sera
affectée au soutien des familles les
plus sinistrées. Merci encore à tous
les donateurs, trop nombreux pour
être cités. Merci aux Fous Chantants
d’Alès pour le magnifique spectacle
DONS DIVERS (en euros TTC)
RECETTES
Dons divers...................................................................... 338 960,45
DÉPENSES
Remboursement trop perçu...............................................720,00
Paiement parution au Journal Officiel ..............................36,80
Remboursement trop perçu...............................................270,00
Literie.........................................................................................33 398,11
365 lave-linge, 48 micro-ondes,
23 réfrigérateurs, 31 cuisinières...............................63 379,43
33 tables, 132 chaises ...................................................... 3 135,00
Facture Benne............................................................................330,26
Branchement mobil-home..................................................820,48
Fourniture de médicaments aux sinistrés ....................307,90
Installation de pompage ASPI...............................................637,11
Accueil donateurs .....................................................................687,88
Transport palettes de vaisselle ..........................................364,66
Jeux (Œuvres de la Miséricorde).......................................116,79
Livres (Œuvres de la Miséricorde)...................................384,37
Reversement don encaissé par erreur.............................85,37
320 chèques de 750 € versés
aux familles sinistrées ................................................. 240 017,20
Cinq mois après les inondations, la détresse psychologique
est toujours présente. Un lieu
d’écoute a été mis en place au
Centre médico-psychologique
2, rue Docteur Serres, Alès.
N’hésitez pas à le contacter au
04 66 52 17 17
Aide financière
exceptionnelle
Les conseils d’administration
des institutions du groupe
“Taitbout” souhaitent manifester leur solidarité aux sinistrés
ainsi qu’aux entreprises de la
région qui ont souffert des
inondations. Dans la perspective d’une aide financière
exceptionnelle, il est conseillé
de s’adresser au “Service des
fonds sociaux groupe Taitbout
5, rue de Dunkerque, 75477
Paris cedex 10.” Joindre au
courrier une reconnaissance
par la municipalité de la situation de sinistré, ainsi qu’une
photocopie de la déclaration de
sinistre pour dégât des eaux à
la compagnie d’assurance.
Le cercle des élèves de l’École des Mines remet un chèque à Marcel Gérente.
qu’ils ont offert aux sinistrés. Qu’ils
trouvent dans la publication de ces
comptes l’assurance de la bonne
utilisation de leurs dons ! »
Plutôt que de longues phrases et
une cascade de chiffres imbuvables,
voici un tableau qui a l’avantage d’être clair, détaillé et exhaustif.
Ainsi que vous pouvez le constater,
après affectation d’une grande par-
CONCERT DE SOLIDARITÉ (en euros TTC)
RECETTES
11862 billets .................................................................................................. 403 308,00
DÉPENSES
Salle
Installation PTT.............................................................................................................268,72
Personnel
Technique ................................................................................................................36 956,40
Technicien, repas Novotel .......................................................................................240,00
Maquilleuse ....................................................................................................................526,24
Renfort personnel..................................................................................................1 052,48
Rigger .............................................................................................................................2 041,57
Sécurité + Gardiennage nuit, agent, maître chien ..............................10 191,09
Contrôleurs coursives ..........................................................................................1 284,50
Consignes ........................................................................................................................642,25
Production
Location scène + crash + structure + son + light + Algecos
+ tentes + chauffage + chariot + cages plexis batteur
+ WC chimique + talkies + serviettes + camion frigo + frigos
+ armoire chauffante + mini bus + voiture + 8 m3..........................73 998,56
Location et accord piano........................................................................................902,98
Transport moteur......................................................................................................... 179,40
Coton gratte + Moquettes ......................................................................................413,34
Hôtel artistes + techniciens ..............................................................................6 588,34
Choristes
Déplacement des Choristes
SNCF + Cars Vezouze + Cars Durand......................................................11 508,01
Publicité-Badges
Plaquette + Badges + Envoi de badges.....................................................1 016,88
Musiciens
Déplacement repas, préparation des chants… ............................................779,23
Déplacement chef de chœur ..............................................................................645,00
Location instruments .................................................................................................185,38
Hébergement des choristes
Petits déjeuners (Riche Hôtel, Résidence du Bois) ..................................166,60
Divers
Catering.......................................................................................................................26 157,00
Repas techniciens + contrôleur + sécurité ..............................................1 136,20
Contrôle technique........................................................................................................861,12
Assurance responsabilité et bris de matériel...............................................835,00
Achat produit maquillage......................................................................................... 26,82
Frais route mini bus + 8 m3 ...................................................................................138,54
Timbres amendes crew 19 nov ............................................................................418,60
Fabrication et plastification pass .............................................................................67,32
Taxe parafiscale à venir (estimation) .........................................................15 000,00
Provisions pour Nîmes ................................................................................. 104 540,21
L’ association a livré du matériel électro-ménager aux sinistrés pour 63 379 €.
Recettes
338 960,45 €
Dépenses
344 691,36 €
Recettes
403 308,00 €
Solde au 13/01/2003 : + 98 809,30 €
8
tie des aides, il reste dans les caisses
de l’association la somme de
98 809,30 €. « Cette somme sera
utilisée pour aider les familles sinistrées qui ne se sont pas encore manifestées, mais aussi pour financer,
entre autres, les consommations d’énergie des mobil-homes de Rochebelle » précise Marcel Gérente. ■
Dépenses
298 767,78 €
ÉCONOMIE
Le pôle
éco-industries
en vedette
à Pollutec
Les éco-industries ont le vent
en poupe sur le Grand Alès
Né en 1999, le “pôle éco-industries d’Alès” a déjà pris de la bouteille. Doté d’un
fort dynamisme, il regroupe une trentaine d’entreprises pour 300 emplois.
Du 26 au 29 novembre 2002,
le pôle éco-industries d’Alès
affichait son savoir-faire à
Lyon-Eurexpo lors du 18 e
Pollutec, salon international des
éco-industries, fréquenté par
62 000 visiteurs.
Le pôle alésien regroupait
l’École des Mines et dix entreprises du bassin (AIB, CTI,
Diagonal, EEB, JPB Environnement, Recycl’Air, AM EcoIndustries, Bellevret, Satujo,
Secomam) qui ne sont pas passées inaperçues : interventions
à Pollutec TV, conférences, présentation d’innovations en
avant-première…
Le ministre du Commerce extérieur est passé sur le stand du
pôle, tandis que Roselyne
Bachelot, ministre de l’Écologie,
visitait le stand particulier de
Secomam.
Rien que ça !
Installée à Salindres, CTI (Céramiques Techniques et Industrielles) est l’une des quatre entreprises
dans le monde à proposer une gamme complète de produits céramique destinés à la filtration
et au traitement des gaz.
«
Alors que plusieurs bassins économiques en France cherchent
à structurer une offre d’accueil pour
les éco-industries, le pôle écoindustries d’Alès possède une longueur d’avance ». Nathalie Lopez,
animatrice du pôle, ne cache pas
sa satisfaction lorsqu’elle évoque le
développement de cette filière
d’activité, créée en 1999 par Alès
Myriapolis et dont la croissance
continue est très encourageante.
Depuis son lancement, ce pôle axé
sur les technologies et les services
dans le secteur de l’environnement
a en effet doublé de volume, tant
au niveau des entreprises que des
emplois : il regroupe désormais
300 emplois pour une trentaine
d’entreprises, dont un tiers ont été
créées ou se sont installées depuis
moins de trois ans.
Une reconnaissance
nationale
« Notre pôle a désormais une
reconnaissance nationale, surenchérit Francis Cabanat, président
d’Alès Myriapolis, le dernier salon
Pollutec l’a d’ailleurs amplement
démontré » (encadré ci-contre).
Sur le créneau des éco-industries,
le Grand Alès est en effet bien
placé, avec des PME industrielles
de cinq à quarante salariés, dont
certaines se sont taillées une belle
notoriété avec des innovations
dont on parle au niveau national.
Ainsi pour CTI (filtration des liquides, gaz et particules), Secomam
(analyseurs de liquides et d’effluents), Satujo (solutions gonflables) ou AM Eco-Industries (traitement et valorisation de boues et
sous-produits urbains et industriels).
Avec l’École des Mines
Atout de poids : ces entreprises
sont adossées aux laboratoires de
l’Ecole des Mines (Génie de l’environnement industriel et Centre des
matériaux) qui leur permettent de
mener des recherches pointues
dans leurs domaines d’activité.
La sous-traitance industrielle de
qualité que l’on trouve sur le bassin
alésien ainsi que la variété des
zones d’accueil (bâtiments relais,
pépinières d’entreprises, zones
sécuritaires…) donnent également
une importante valeur ajoutée à
l’ensemble.
Un relais inter-entreprises
Et le pôle en lui-même, à quoi
sert-il ? « Nous offrons une gamme
complète de services d’accueil et
nous fédérons les énergies » résume Nathalie Lopez. Ce qui signifie :
mettre les industriels en contact,
faciliter le transfert de technologies, proposer des aides financières et des locaux, assurer une
veille technologique, aider à la
création d’entreprises dans l’incubateur de l’Ecole des Mines, promouvoir le pôle à l’extérieur, prospecter de nouvelles entreprises 1,
etc. Un travail ardu, mais qui porte
ses fruits. « Le pôle éco-industries
d’Alès a sa place dans la cour des
grands » conclut justement Francis
Cabanat. ■
1 - 15 dossiers sont actuellement à
l’étude.
Contact
ALÈS MYRIAPOLIS
Nathalie Lopez
✆ 04 66 55 84 84
ZOOM SUR UNE ENTREPRISE DU PÔLE ÉCO-INDUSTRIES
Spécialiste du traitement de l’eau en milieu professionnel,
Diagonal trace sa route bien droit
Implantée à Alès depuis trois ans, cette entreprise, qui fabrique des produits chimiques à usage
industriel pour le traitement des eaux, connaît une croissance régulière.
Maurice Van Vooren, gérant de Diagonal,
dans le laboratoire de contrôle
des fabrications et de développement
des produits nouveaux.
ien sûr, elle n’a ni la taille ni la
notoriété des poids lourds du
pôle éco-industries comme Satujo,
CTI, EEB, ou Secomam, mais la
société Diagonal est cependant
représentative de cette multitude
de PME relativement discrètes qui
réalisent un travail efficace sur le
B
marché des éco-industries. Ingénieur chimiste, Maurice Van
Vooren a posé ses valises à Alès
après avoir vendu sa précédente
entreprise à Lyon. «J’ai été contacté par Alès Myriapolis lors d’un
salon Pollutec, indique-t-il, les
conditions d’installation à Alès me
convenaient parfaitement ».
ment, d’entartrage, de corrosion
ou autres » résume Maurice Van
Vooren. Diagonal fabrique également le matériel associé (équipements d’épuration, circuits de
refroidissement…), assure les études et audits de traitement des
eaux en amont et l’assistance
technique en aval.
Produits chimiques
et matériel associé
Certifié ISO 9001
Créée début 2000, Diagonal a
commencé son activité avec deux
personnes, dans un atelier de
1000 m2 sur la ZI de Bruèges.
Créneau choisi : celui de la fabrication de produits de conditionnement de l’eau (coagulants, floculants, microbicides, alcalinisants,
désinfectants…). « Nous traitons
préventivement les équipements
industriels qui utilisent de l’eau, afin
d’éviter les problèmes d’encrasse-
Si la concurrence est rude sur le
secteur, l’entreprise alésienne élargit régulièrement sa clientèle en
région (Rhodia, Tamaris Industries), en France (Naphtachimie,
Lyondell Bayer) et même à l’étranger (les Sucreries du Cameroun).
Son chiffre d’affaires augmente
régulièrement (de 186 000 € en
2000 à près de 600 000 € en
2002) tout comme le nombre de
ses employés (5 aujourd’hui).
Forte du label ISO 9001 obtenu
en septembre dernier, Diagonal
vise, d’ici trois ans, un chiffre d’affaires de 1,5 M€ pour un effectif
de 8 à 9 personnes.
Une synergie productive
Maurice Van Vooren ne cache pas
sa satisfaction de faire partie du
pôle des éco-industries d’Alès :
« la synergie qui s’y développe me
permet de développer des partenariats avec d’autres entreprises
du Grand Alès et de travailler efficacement avec le centre de recherches de l’École des Mines ». Il se
sent d’ailleurs si bien au pied des
Cévennes qu’il a décidé d’acheter
un local pour pérenniser l’installation de son entreprise. ■
Contact
✆ 04 66 54 89 12
www.diagonal-sarl.com
9
CULTURE
Le Théâtre de la Palabre fait son
“grand déménagement” à Boisset
UNIVERSITÉ
POPULAIRE
Cours et ateliers
pour tous
On peut suivre à l’Université
Populaire du Grand Alès des
cours d’histoire de l’art ou de
langues (italien, espagnol,
grec, arabe, portugais, français
pour étrangers), participer à
des ateliers d’art (gravure,
modelage, photo-vidéo, art
floral, art du bonsaï …), s’initier
à la botanique, ou encore placer sa voix (cours de “travail de
la voix”) et apprendre à maîtriser l’informatique.
L’UPGA propose également
des cours de soutien en
maths-physique (de la 6e à la
terminale) et en anglais (de la
6e à la 3e). Les séances d’une
heure trente coûtent 4€ (chèques loisirs acceptés).
• Cours à Alès et à Saint
Christol lez Alès.
• Conférences mensuelles à
l’Espace André Chamson, salle
Cocteau, de 20h30 à 23h.
Prochaine en date : mardi 11
mars, “La Poste du 21e siècle”
par J. Mucheron.
• Permanence tous les jeudis,
de 18h à 20h, Espace André
Chamson, Alès.
✆ 04 66 78 62 73
Moulin Rouge, consacré à la célèbre revue
parisienne : un des films qui illustrent
la thématique du spectacle vivant.
10
vant de partir en tournée à
travers la France, le Théâtre
de la Palabre a créé à Milhaud son
nouveau spectacle musical, intitulé
“Le grand déménagement”. Une
fois de plus, la compagnie basée à
Boisset et Gaujac a décidé d’explorer les subtiles relations entre le
jeu théâtral et la musique. Dans ce
domaine, il faut le reconnaître,
Elisabeth Gavalda et ses compères
sont passés maîtres.
“Le Théâtre de la Palabre” est né
en septembre 1991, par la volonté
d’une passionnée de théâtre et de
musique. « J’étais tenaillée par l’idée de faire cohabiter ces deux
mondes qui ne sont pas aussi éloignés qu’on voudrait le faire croire »
explique Elisabeth Gavalda.
l’édition en publiant des ouvrages
de théâtre, il anime des ateliers au
collège d’Anduze ainsi qu’au
Cratère pour les élèves de JBD.
A
Un pari sur l’avenir
© Patrice Terraz
THÉÂTRE DE LA PALABRE
B.P. 2
30140 Boisset et Gaujac
✆ 04 66 61 93 06
Chantre du théâtre musical, Elisabeth Gavalda, entend donner à sa compagnie
une nouvelle dimension. Bric à brac musical, son dernier spectacle déménage !
Aix-en-Provence. J’ai ensuite collaboré à de nombreuses compagnies comme “Aligator” ou “le
Cirque en Kit”. Partant du principe
que c’est en forgeant qu’on devient
forgeron, toutes les nouvelles expériences théâtrales m’ont attirée.
Jusqu’au jour où j’ai décidé de faire
entendre ma voix ! »
Native d’Alès, c’est tout naturellement qu’Elisabeth Gavalda a décidé d’installer son centre de
À la recherche
d’un nouveau souffle
Avant de jeter l’ancre à Boisset,
l’Alésienne a multiplié les expériences théâtrales. « D’abord l’école Jacques Lecoq à Paris, l’apprentissage du mime et du théâtre, puis
une solide formation musicale à
recherche et de création théâtrale
et musicale en Cévennes. « La
commune de Boisset et Gaujac
nous a accueillis très chaleureusement. Nous allons cependant
devoir déménager car nous sommes trop à l’étroit. Il est temps que
la compagnie se donne de nouveaux moyens et passe à la vitesse
supérieure».
Le “Théâtre de la Palabre” est en
effet sur tous les fronts : il fait dans
Pour le Théâtre de la Palabre, “Le
grand déménagement” est davantage qu’un simple spectacle. « C’est
carrément un pari sur l’avenir ! »
Pour passer la vitesse supérieure,
Elisabeth Gavalda s’est entourée
de compositeurs en résidence et
d’amis comédiens qui sont aussi
des musiciens hors pair : Pierre
Diaz, Vincent Granger, Daniel
Malavergne et Vincent Lorimy.
Ceux qui ont eu la chance de voir le
spectacle ne tarissent pas d’éloges : « on assiste à un véritable bric
à brac d’instruments et de sons
puis, très vite, la musique jaillit…
On est alors happé par les mélodies
du tuba, les aigus de la trompette,
les envolées du saxophone et les
espiègleries de la clarinette. Et puis,
il y a la voix qui raconte et qui
improvise. C’est souvent drôle, parfois loufoque. Une chose est sûre :
ça déménage ! » ■
B I E N T Ô T L E 21 E F E S T I V A L C I N É M A D ’A L È S ( 14 / 2 3 M A R S )
Coup de projecteur sur le spectacle vivant
Avant-programme
Outre la thématique “Le spectacle continue”, qui explore les relations
entre le cinéma et le spectacle vivant, quatre spectacles “live” sont
proposés au public durant le Festival. Avant-goût.
«
Le spectacle continue ! » Cette
année, la rétrospective du
Festival illustre les relations entre le
cinéma et les disciplines du spectacle vivant : théâtre, danse, opéra,
music-hall, cirque, musique…
« Beaucoup de films ont été tournés
sur ce sujet, souligne l’un des membres de l’équipe, c’est énorme ! ».
Seront ainsi à l’affiche des longs
métrages de Billy Wilder, Im KwonTaek, Michael Powell, Federico
Fellini, Joseph L. Mankiewicz, Tod
Browning, François Ozon, Al Pacino,
David Lynch... mais aussi des documentaires, des courts-métrages,
des films d’archives, des rencontres… Plus fort encore, cette thématique se retrouve dans quatre
spectacles vivants proposés sur
toute la durée du Festival.
Deux ciné-concerts
© 20th Century Fox Film
Contact
On sait que, chaque année, des
musiciens improvisent en direct sur
des films muets, ce qui donne une
dimension exceptionnelle aux images. Pour 2003, deux cinéconcerts sont au programme.
Le jeune et remarquable pianiste
Alexandre Tharaud (qui fait sensation avec son disque consacré à
Rameau) accompagnera L’inconnu
de Tod Browning (1927).
Par la suite, Pascal Comelade se
produira sur des films qu’il a choisis
lui-même, en l’occurrence ceux de
Segundo de Chomon, “le Méliès
catalan”.
Déjà venu en 2000 sur le festival,
ce musicien éclectique évolue dans
le même univers mélodieux, déglin-
gué et poétique que Yann Tiersen.
Un orchestre de prestige
Lors de la journée de clôture, le 23
mars, l’Orchestre national de
Montpellier donnera un concert
autour des musiques de films
composées par Nino Rota (Le
Guépard, Dolce Vita, Prova d’orchestra…). Ce concert exceptionnel
est produit en partenariat avec le
Cratère.
Un spectacle-surprise
Enfin, les amateurs de la troupe
Deschamps-Makaïeff pourront de
nouveau applaudir leurs facéties et
autres incongruités lors d’un spectacle-surprise qui se déroulera le
17 mars, après la projection de
Playtime, un film de Jacques Tati.
Impossible d’en savoir plus pour le
moment, mais on peut leur faire
confiance : ce sera certainement
détonant !
Fort de ses 32 000 spectateurs
en 2002, le Festival devrait encore
frapper un grand coup pour sa
21e édition. ■
• 20 longs métrages inédits et
avant-premières en provenance du monde entier.
• Hommages à Irène Jacob,
Istvan Szabo, Barry Purves et
Terry Zwigoff.
• Courts métrages : 19e compétition avec 15 films francophones, “Europe en courts”
avec 7 films d’école.
• Programmation et actions
jeune public
• “Le spectacle continue” :
rétrospective thématique.
• Evénements “live” : voir article
ci-contre.
Au total plus de 150 films
dans 4 salles.
✆ 04 66 30 24 26
SPORTS
SKI ALPIN
Des sorties avec
le Ski Club d’Alès
Avec “Agrippa 2000”,
allez en VTT jusqu’au Pont du Gard
Organisé par le club Cyclo Evasion Saint Hilaire, le fameux raid VTT entre
Saint Hilaire de Brethmas et le Pont du Gard aura lieu dimanche 2 mars
avec trois nouveaux circuits de 52, 82 et 105 km. À vos braquets !
Le Ski Club d’Alès organise
des sorties de ski à l’Aigoual
tous les samedis, pour jeunes
et moins jeunes, débutants ou
confirmés. Inscriptions le
mercredi précédant la sortie
au siège de l’association, 8
quai Jean Jaurès, Alès (permanence de 17h à 19h).
Location de matériel sur
place.
Une sortie week-end est également prévue les 15 et 16
mars à l’Alpe d’Huez (100 €
tout compris).
✆ 04 66 78 84 18
ou 04 66 55 81 59
de route et un repas chaud servi
sous les arches du pont.
1 350 vététistes en 2000
Interrompu durant trois ans, le raid “Agrippa 2000” version 2003 rassemblera certainement
un bon millier de vététistes entre Saint Hilaire et le pont du Gard.
grippa 2000 1, le retour. Après
une interruption de trois ans,
due à des difficultés d’accès au site
du Pont du Gard, le raid VTT le plus
couru de la région reprend du service en 2003, ce qui fera grand
plaisir à tous les amateurs du genre.
Il faut dire que le challenge est tentant : enfourcher son VTT à Saint
A
Hilaire de Brethmas pour rallier le
Pont du Gard par des chemins
variés, dans un superbe paysage,
sans croiser une voiture… Chouette !
D’autant que le club Cyclo Evasion
Saint Hilaire se décarcasse pour
trouver des itinéraires nouveaux et
que l’encadrement est bien assuré
avec deux ravitaillements en cours
AT H L É T I S M E
Ouvert à tous, ce raid convivial, qui
n’est pas une course, attire de plus
en plus de monde à chaque édition (de 230 coureurs en 1995 à
1 350 en l’an 2000). Cette année,
les participants pourront choisir,
selon leur niveau, entre le parcours
de 52 km jusqu’au pont (avec
retour en car), celui de 82 km jusqu’au 2e ravitaillement et la grande
boucle de 105 km revenant à Saint
Hilaire. « Il n’y a pas de chronométrage, précise le président Jacky
Charaix, mais les meilleurs mettent
environ 6 heures à faire l’allerretour ».
Alors, tous en selle pour le
7e Agrippa 2000 ! ■
1 – Marcus Agrippa, général romain,
supervisa la construction du Pont du
Gard voici environ 2000 ans.
17 titres pour
l’ACA
RUGBY
Lors des championnats de
cross départementaux qui
se couraient le 12 janvier à
Saint Christol lez Alès, l’Alès
Cévennes Athlétisme a réalisé
un carton plein avec 17
titres en individuels ou par
équipes sur 36 mis en jeu.
L’ACA a notamment remporté
les titres seniors hommes et
femmes, vétérans hommes et
femmes, juniors et benjamins
garçons et filles, minimes garçons et poussines.
N’en jetez plus !
Le RCA diffuse le rugby en Cévennes
Raid-pratique
• Programme : 3 parcours fléchés de 52, 82 et 105 km.
Le 52 km finit au pont du Gard
et le 105 km fait l’aller-retour
jusqu’à Saint-Hilaire.
• Pré-inscription avant le 23
février à Cyclo Evasion, 845,
chemin de la Souque, 30140
Saint Jean du Pin (bulletins
d’inscription sur demande, sur
internet ou dans les magasins
de cycles).
• Tarifs : 12€ pour les vététistes licenciés à la FFCT, 14€
pour les non-licenciés.
• Départ : Entre 8h et 8h30
au complexe sportif Maurice
Saussine, Saint Hilaire de
Brethmas. Ouverture des
inscriptions sur place dès 7h.
• Ravitaillements : au 25e km
et au 82e km. Repas chaud
servi au pont du Gard.
• Renseignements :
04 66 86 74 96
[email protected]
Avec une équipe qui tient bien la route en Nationale 3 et une vraie politique auprès des jeunes,
le Rugby Club Alésien fait activement prospérer son sport.
etit retour en arrière : au mois
de juin, le RCA était relégué
en Honneur après une première
saison cahotique en Nationale 3.
Au mois d’août, le club était reclassé après la défection d’une équipe
provençale. Ce rattrapage “in
extremis” a semblé doper les
hommes de Michel Roussel, qui
ont démarré le championnat à
fond mais ont malheureusement
connu une baisse de régime en
décembre. Total : fin janvier, après
P
12 matches joués, le RCA était 8e
de sa poule. Un classement plutôt
honorable.
Une équipe
qui tourne bien
« À la même époque l’an dernier,
nous étions derniers, se souvient
Pierre Pocher, président du club,
cette saison, avec une ossature à
peu près semblable et une belle
solidarité, l’équipe tourne mieux ».
Et les spectateurs, de plus en plus
nombreux, apprécient le spectacle
au stade de la Montée de Silhol.
Prudent, le RCA garde des ambitions limitées : « notre objectif
demeure le maintien à ce niveau »
insiste Pierre Pocher.
Et de préciser : « Au regard du travail que nous accomplissons auprès
des jeunes, nous méritions d’être
en Nationale ». Et comment !
Une importante école
de rugby
En fonction de ses résultats, le RCA pourra peut-être accrocher les play-off.
Car le RCA n’est pas seulement
une bonne équipe seniors, mais
aussi et surtout une pépinière de
jeunes talents, avec une école de
rugby parmi les plus importantes
de la région et un exemplaire tournoi de jeunes. Créée en 1968, l’école de rugby regroupe actuellement 130 jeunes de 5 à 14 ans.
Quant au presque trentenaire
“Tournoi des Cévennes”, il a rassemblé, le 1er novembre dernier,
95 équipes et 1300 enfants ! Une
promotion appréciable pour le
rugby local…
« Le rugby commence à bien se diffuser en Cévennes » analyse sobrement Pierre Pocher. D’autant que
le RCA enfonce le clou en proposant des interventions dans les
centres de loisirs, les écoles et
bientôt les collèges et lycées.
Du rugby à l’école
« C’est en pratiquant le rugby à l’école que les jeunes découvrent ce
sport » indique l’un des éducateurs
du RCA, qui multiplie les actions
dans le cadre du contrat éducatif
local, du contrat ville et des mercredis sportifs.
Avec un budget de 260 000 € et
un esprit de corps irréprochable, le
club-phare du rugby cévenol
continue de marquer des essais
sur la pelouse et dans les esprits. ■
RCA pratique
• 300 licenciés, dont 130 en
école de rugby.
• Les partenaires : Ville d’Alès,
Conseil régional, Conseil
général, CCI et une trentaine
de sponsors privés.
• Les prochains matches de
l’équipe 1re : RCA / Saint
Saturnin dimanche 9 février,
RCA / Le Pontet dimanche 16
février (15h, stade de la
Montée de Silhol).
✆ 04 66 78 88 10
11
ENVIRONNEMENT
Le projet du “Pays des Cévennes”
avance doucement mais sûrement
Il regroupe désormais 89 communes représentées au sein d’un comité de pilotage
qui a été mis en place le 19 décembre. Une charte sera présentée au printemps.
ncore
vague
Le périmètre du futur “Pays des Cévennes”
dans les esprits,
sera officialisé dans les prochaines semaines.
la notion de “Pays”,
qui s’apprête à
donner un nouveau
souffle à l’économie
et au tourisme
cévenols, poursuit
son bonhomme de
chemin sous l’égide
du député-maire
Max Roustan.
« La chose publique
n’est pas seulement
de gérer le quotidien
mais de préparer
l’avenir ! » comnes ont finalement déclaré forfait.
mentait le président du Grand Alès Celle de Villefort qui regroupe cinq
lors de la cérémonie des vœux. communes n’a pu rompre des
Voilà qui situe parfaitement l’enjeu engagements naturels qu’elle avait
du dossier !
tissés en terre lozérienne. Pour
Précisément, où en est l’avanceautant, elle s’est dite très intéresment du “Pays des Cévennes” en
sée par les travaux et les projets du
ce début d’année ? Le préfet de
futur “Pays des Cévennes” qu’elle
Région, qui vient de recevoir le
projet de périmètre du futur “Pays a l’intention de suivre avec attendes Cévennes”, l’examinera dans tion. La Communauté de commules prochaines semaines afin de le nes de Vézénobres (16 communes) a fait le choix délibéré de se
valider.
tourner vers le “Pays de l’Uzège”.
chaines années. Si tout se passe
bien, cette charte fera l’objet d’une
présentation publique aux élus
et aux habitants du pays des
Cévennes au printemps. ■
E
Des travaux
de recalibrage
dans le Gardon
89 communes adhérentes
Depuis ce fameux 9 septembre qui a vu le Gardon “sortir
de ses gonds”, le cours d’eau
n’a pas été laissé à l’abandon,
notamment dans sa traversée
de la ville.
Après avoir curé le plan
d’eau des montagnes de graviers apportées par la crue
(30 000 m3), la Ville d’Alès
s’occupe désormais de recalibrer le lit du Gardon.
Le bureau d’études BCEOM
de Montpellier planche actuellement sur des travaux d’urgence qui vont devoir être réalisés. En effet, à la lumière des
événements de septembre,
quelques
modifications
devront être apportées sur
certains enrochements longitudinaux.
Par ailleurs, des opérations de
recalibrage ont lieu entre la
passerelle des Prés Rasclaux
et le pont de Grabieux (notre
photo). Il s’agit d’enlever les
embâcles et les graviers en
surplus afin de rendre au
Gardon son lit normal, de
façon à ce que l’eau puisse
s’écouler librement lors des
prochaines crues.
Ainsi, la Ville travaille d’arrache-pied à la mise en sécurité
des biens, des ouvrages et des
personnes.
12
À ce propos, il est important de
préciser que le nombre de communes adhérentes au projet n’est
plus de 110, comme prévu initialement, mais de 89. Cela mérite
quelques mots d’explication.
Deux Communautés de commu-
Vers un projet politique
commun
Le 19 décembre, le Myriapôle a
accueilli la réunion de mise en
place du comité de pilotage qui
regroupe 25 membres, soit deux
représentants par Communauté
© Bruno Mathis
LUTTE CONTRE
L E S I N O N DAT I O N S
Un film sur
les Cévennes
de communes et un représentant
par commune dite “célibataire”
(non adhérente à une communauté).
Tout au long des mois de janvier
et février, un cabinet d’étude spécialisé va à la rencontre des
Communautés de communes
adhérentes, de leurs acteurs
socio-économiques, mais également des professionnels du tourisme afin de les sensibiliser à la
notion de “Pays”, de leur présenter
la démarche et de recueillir leur
vision du territoire et leur façon
d’envisager l’avenir.
Le but étant de préparer, ensemble, la future charte, c’est-à-dire le
projet politique, les objectifs et les
grands axes de développement
des Cévennes pour les vingt pro-
Les rencontres qui ont lieu
actuellement aux quatre coins
du territoire avec les acteurs
du projet sont introduites par
un film de 27 minutes sur les
Cévennes, réalisé à la demande du Grand Alès par le service communication de la ville
d’Alès. Ce film fort réussi
n’a pas la prétention d’être
exhaustif : sa mission est de
lancer la discussion.
Et sur ce point, il fait mouche à
chaque fois !
Le pense-bête du tri sélectif
PORTRAITS
Régis Cayrol, un homme de culture
rigoureux et inventif
Le magistrat succède à Jean Bouet à la tête de l’association
qui gère le Cratère. Avec beaucoup d’idées dans la tête.
Commissaire puis juge
d’instruction
Jean Bouet (à gauche) a passé la main
à Régis Cayrol (à droite)
à la présidence du Cratère.
Hommage
à Jean Bouet
Après douze années de présidence, Jean Bouet a passé la
main à Régis Cayrol, le 9 janvier,
lors d’une sympathique cérémonie qui s’est tenue dans le
hall du théâtre.
Au cours de cette passation de
témoin empreinte de simplicité
et d’émotion, le directeur et le
nouveau président du Cratère
ont rendu un vibrant hommage à
Jean Bouet, saluant, chacun à
leur manière, sa disponibilité, son
intelligence de l’action et son
légendaire talent de diplomate.
e président du Cratère, Jean
Bouet, vient de passer le relais
à son ami Régis Cayrol, qui était
administrateur de l’institution culturelle alésienne depuis 1996.
Les Alésiens connaissaient le juge
d’instruction qui a officié pendant
huit ans au tribunal correctionnel
d’Alès avant de rejoindre la juridiction nîmoise, ou encore l’homme
d’action, motard à ses heures, qui
préside l’association des “Biker’s
Cévenols”.
Mais on connaît somme toute
assez peu l’homme de culture
placé désormais à la tête de l’association gérant la première scène
nationale du Languedoc-Roussillon.
L
Correcteur de presse durant ses
années d’études, Régis Cayrol a
ensuite été commissaire principal
de police pendant plus de quinze
ans, à Clermont-Ferrand, à Ajaccio
puis à Bordeaux où il dirigeait la
brigade financière. Il a intégré la
magistrature à Alès en 1990, puis
a été nommé juge d’instruction au
TGI de Nîmes.
Entre temps, il s’est passionné
pour la vie du Cratère, qui lui a
offert beaucoup de plaisir et d’émotions, d’abord en tant que spectateur, ensuite aux commandes
comme administrateur.
Un fou de littérature
«Je suis un littéraire-né, confie-t-il,
en fait je ne sais pas vivre sans livre.
J’en ai toujours cinq à six en chantier et deux qui me suivent en permanence dans ma serviette. »
Sa bibliothèque personnelle, riche
de 3 000 ouvrages, n’est pas seulement là pour le décor : « je ne
passe pas un jour sans consacrer
deux à trois heures à la lecture. J’ai
la chance de ne pas avoir besoin de
beaucoup de sommeil. »
Grand ami d’Anne Bragance et de
Jean-Pierre Chabrol, Régis Cayrol
aime les artistes et les écrivains et
a un vrai respect pour la création.
Un vrai souci d’exigence
D’où son investissement au sein du
Cratère. « Je n’ai pas accepté cette
mission pour flatter mon ego mais
bien pour essayer de mettre la culture au service du plus grand nombre. Mettre en place une programmation équilibrée et cohérente est
la préoccupation permanente de
l’équipe du théâtre, à commencer
par son directeur, Denis Lafaurie.
Mettre la culture à la portée de
tous ne signifie pas pour autant
faire n’importe quoi. On ne le dira
jamais assez : la liberté de choix
implique un vrai souci d’exigence.
Et c’est un défi, chaque année
renouvelé ! »
Le nouveau président du Cratère
évoque ensuite la place du théâtre
dans la vie de la cité et plus globalement dans le nouvel espace que
représente le Grand Alès. « Il ne
peut y avoir de dynamique économique sans une activité culturelle
vivace et soutenue. J’ai la conviction
qu’il existe une vraie complémentarité entre la réussite économique
et l’inventivité culturelle. »
Pour Régis Cayrol, le début des
travaux au printemps est donc une
double chance. « Non seulement,
le Cratère va enfin pouvoir se
moderniser, se mettre au goût du
jour, mais notre nécessaire déménagement et la poursuite de l’activité à l’extérieur créeront des
conditions nouvelles que nous saurons exploiter. Plusieurs communes
nous ont proposé une quarantaine
de lieux de spectacle. Le Cratère ne
ressortira pas intact de cette formidable aventure. Il n’en sera que
plus ouvert sur la vie du bassin. »
Un défi de taille
Voilà Régis Cayrol parti pied au
plancher. En lui passant le relais,
son ami Jean Bouet savait pertinemment ce qu’il faisait. « Nous
allons devoir réinventer la vie du
théâtre hors de ses murs, suivre le
chantier de près et nous préparer à
relancer la machine, une fois celleci définitivement rénovée. »
Le défi est de taille mais n’est pas
propre à impressionner un homme
qui déborde d’idées et d’énergie.
Lorsqu’on lui demande quelles sont
les qualités qu’il va devoir mettre en
avant, il répond sans hésitation :
« beaucoup de rigueur et une grande inventivité ! » ■
A U C R É D I T A G R I C O L E D ’A L È S
Samuel Espérandieu, le professionnel du redéploiement
Le nouveau directeur du Crédit Agricole est un Grand Alésien de souche
puisqu’il est né, voilà 46 ans, à Saint Hilaire de Brethmas.
n décembre, Samuel Espérandieu
a succédé, à Jean-Louis Astier,
à la tête du Crédit Agricole d’Alès.
Ayant démarré sa carrière à l’agence du Crédit Agricole de SaintAmbroix, il a pris en 1984, la
responsabilité de l’agence de
l’Abbaye, à Alès, puis a fait un
E
« Le développement économique de la région
reste l’axe majeur de mon action. »
détour par le Gard rhodanien,
avant de revenir à Saint-Ambroix,
puis à Anduze.
67 employés, 5 agences
Samuel Espérandieu est désormais à la tête de 67 employés,
répartis sur cinq agences et neuf
points de vente dans les communes d’Alès, La Grand Combe, Saint
Christol et Salindres. Un secteur
qui regroupe quelques 30 000
clients.
Interrogé sur sa mission, Samuel
Espérandieu fixe le cap : « Dans le
droit fil de ce qu’a fait mon prédécesseur, la fidélisation de la clientèle et le développement économique de la région restent les axes
majeurs de mon action. »
Suivre le développement
du Grand Alès
Avec une part de marché de 35%
sur Alès-ville et jusqu’à 80% dans
certaines communes rurales, le
Crédit Agricole se doit d’accompagner le développement du Grand
Alès. « Pour cela, nous allons intensifier notre politique de redéploiement, initiée sur Alès par l’ouverture de l’agence “hyper U” sur la
rocade sud. Lorsque nous aurons
achevé la rénovation de notre
agence de Clavières, nous travaillerons sur l’implantation de nouvelles
agences. »
Des projets d’ouverture
Trois projets d’ouverture en périphérie mais également en centreville sont à l’étude. L’un d’eux
pourrait bien voir le jour cette
année.
Enfin, pour être complet, Samuel
Espérandieu a également récupéré la présidence du Comité local
des banques. Une mission tout
aussi sensible (voir ci-contre). ■
Président
du Comité local
des banques
Samuel Espérandieu assure
également la présidence du
Comité local des banques qui
rassemble tous les comptoirs
bancaires de la place, hormis
La Poste. Élu en décembre
2001 pour deux ans, son prédécesseur, Jean-Louis Astier,
devait assurer cette fonction
jusqu’à la fin de l’année. C’est
donc tout naturellement que
le nouveau directeur du Crédit
Agricole remplit aujourd’hui
cette fonction.
À raison d’une fois tous les
deux mois, il rassemble ses
collègues directeurs de banque à la Banque de France
pour évoquer les questions
relatives au fonctionnement
de la banque.
13
DOSSIER
Le Grand Alès construit son avenir
Dans la continuité du premier projet d’agglomération élaboré en 2001, le Grand Alès élargi à 16 communes se projette à l’horizon 2015
en traçant les grandes lignes de son devenir à tous les niveaux : urbanisme, transports, économie, tourisme, internet…
COMMENT ÇA
Présentation de ce nouveau projet qui fera bientôt l’objet d’un contrat avec l’État et la Région.
S’EST FAIT ?
3 QUESTIONS AU PRÉSIDENT
Qu’est-ce qu’un projet d’agglomération
et pourquoi avez-vous souhaité que le Grand Alès
en élabore un ?
Un tel projet donne la vision politique du devenir de l’agglomération à moyen terme. En se projetant, on avance, on peut s’approprier un avenir commun et se forger
une identité collective. C’est pourquoi nous avons préféré, avec les élus communautaires, baliser la route en
définissant un projet clair qui permettra de faire du
Grand Alès une communauté humaine solidaire,
consciente de ses forces et ambitieuse.
Tous les élus ont activement participé à l’élaboration de
ce projet et je les en remercie vivement. Après de longs
mois de travail, nous avons synthétisé notre pensée en
150 pages d’équipements, de rénovation, d’aménagement pour faire de notre communauté un territoire où il
fait bon vivre et travailler. Ce document est le reflet de ce
que nous souhaitons faire pour que le Grand Alès se
développe harmonieusement, en conservant sa qualité
de vie, à l’inverse des métropoles saturées du littoral qui,
désormais, repoussent plus qu’elles n’attirent.
Confirmer le renouveau économique
La Communauté d’agglomération se doit de posséder un cadre urbain
accueillant et animé, avec des équipements efficaces, des services de proximité
et un cadre de vie convivial.
Le renouveau économique du Grand Alès est réel. Il faut continuer en ce sens, c’est-à-dire
conforter les pôles d’activité existants, créer de nouvelles zones d’accueil des entreprises,
favoriser l’extension du tissu commercial et artisanal.
Un habitat rénové
3 pôles économiques d’avenir
Il faut favoriser l’accueil des nouveaux arrivants et le cadre de vie
de l’ensemble des habitants, ce
qui implique la construction de
logements neufs, l’amélioration
de l’habitat existant (placettes,
rues, façades…), la réhabilitation
des quartiers anciens et des
cœurs de villages.
En projets :
• Aménagement de la traversée
du cœur de ville à Saint Martin
de Valgalgues.
• Aménagement de la place de la
mairie à Boisset et Gaujac,
Mialet, Saint Jean du Pin,
Soustelle.
• Rénovation des quartiers des
Prés-Saint-Jean
et
des
Cévennes à Alès.
• Aménagement de l’entrée
ouest de Saint Hilaire.
• Réaménagement du centre du
village, hameau du Puech à
Thoiras
• Construction d’un lotissement
HLM comprenant 40 à 50
logements à Salindres. ■
Le Grand Alès s’est déjà lancé
dans une politique de développement économique offensive
visant à attirer les entreprises
sans attendre passivement leur
venue. Il faut conforter les stratégies de “filières économiques” :
pôle mécanique, pôle des écoindustries, pôle des bio-technologies.
En projets pour le pôle mécanique :
• Création d’un centre de ressources en
véhicules historiques de compétition.
• Construction d’un circuit pour voitures
radiocommandées et d’équipements
pour développer la prévention et la
sécurité routière.
• Modélisation des circuits pour créer des
interfaces 3D professionnelles et
ludiques. ■
De nouveaux circuits sur le Pôle mécanique.
Des zones d’activités compétitives
Réhabilitation des quartiers anciens.
Des transports fonctionnels
La mise en place d’un Plan
de Déplacement Urbain
(PDU) favorisera la circulation des piétons, cyclistes et
le développement des
transports en commun en
limitant l’usage de la voiture.
Le désenclavement routier
doit également être poursuivi (2x2 voies Alès-Nîmes
et A 75).
En projets :
• Achèvement de la rocade nord
d’Alès.
• Construction d’une grande rocade
de contournement de l’agglomération.
• Désenclavement du cœur de
Salindres (via un tunnel sous la
voie ferrée).
• Rocade sud de contournement de
Saint Christol lez Alès. ■
© Les quatre vents
© Alain Surelle
Max Roustan :
« En se projetant, on avance »
Un projet
ultra-concerté
Rendre le cadre de vie agréable et attractif
Pour accueillir les entreprises dans de bonnes conditions, il est indispensable de créer
d’autres zones d’activités compétitives.
En projets :
• Création d’une zone d’activités “sud”.
• Construction d’un centre d’affaires.
• Restructuration de la zone d’activités Caposud à Saint Hilaire de Brethmas.
• Désenclavement de la ZI de Salindres.
• Aménagement de la zone Destival et de la ZI Lacoste Lavabreille.
• Extension de la ZAE Synerpôle à Salindres. ■
Extension de la ZAE Synerpôle à Salindres.
Un projet d’agglomération est le
résultat d’une réflexion collective et d’une concertation approfondie avec tous les acteurs et
décideurs d’un bassin de vie.
Le premier projet élaboré en
2000 avec 9 communes avait
déjà mobilisé plus de 200 personnes pendant six mois.
Ce projet a été repris en 2002
avec les 16 communes de l’agglomération. Sous l’impulsion
du cabinet Nicaya Conseils, des
réunions thématiques ont eu
lieu avec les élus et les services
du Grand Alès. Chaque maire a
réfléchi aux projets spécifiques
de sa commune.
De ces réunions, ont émergé
les grandes lignes puis les
détails du nouveau projet : en
tout, 150 pages de grandes
orientations et de fichesactions !
Le Conseil de développement,
entité créée pour l’occasion et
représentant les forces vives du
territoire, a ensuite donné un
avis favorable au projet à l’unanimité. Enfin, les élus du Grand
Alès se prononceront sur le
projet définitif lors du Conseil
de communauté du 6 février.
Des commerces de proximité
Développement des transports en commun.
Comment allez-vous financer toutes les opérations
qui sont listées dans votre projet ?
Nombre de ces actions seront financées par nos partenaires, État, Europe, Région, Département, dans le
cadre du contrat d’agglomération que nous allons
signer prochainement avec eux. Évidemment, le contrat
ne reprendra pas à la lettre l’ensemble du projet et certaines actions ne pourront donc pas être financées.
J’espère néanmoins que la plupart des actions projetées pourront être réalisées et je me battrai pour que les
aides soient à la hauteur de nos ambitions.
Ce futur contrat d’agglomération sera le premier
signé en Languedoc-Roussillon… Vous avez donc
toujours une longueur d’avance ?
Exactement ! Et nous aurions pu être encore davantage
en avance puisque notre premier projet, défini en 2000
avec les 9 communes du Grand Alès, n’a pas débouché
sur un contrat. À l’époque, en effet, l’État n’était pas prêt
à signer un tel document, trop précurseur…
Ce nouveau projet, repris en 2002 avec les 16 communes du Grand Alès, s’inscrit davantage dans l’air du
temps. Le contrat qui en découlera sera en effet le premier signé dans la Région et l’un des premiers de
France ! Nous continuons ainsi à avancer dans le bon
sens, celui du redressement et de la modernisation de
notre bassin de vie. Nous avons tous les atouts pour
devenir l’agglomération la plus dynamique de la région.
14
Le commerce local est très développé, avec
une densité de 200 entreprises pour
10 000 habitants (contre 134 au niveau
national). Pour faciliter la vie dans chaque
village et chaque quartier, il faut soutenir et
développer l’artisanat local et les commerces de proximité.
Des équipements collectifs de qualité
Les équipements collectifs
(sociaux, culturels, économiques…) sont les lieux privilégiés des échanges et des rencontres et les garants d’une vie
communautaire harmonieuse.
Constructions en projets :
• Un centre nautique communautaire à Alès.
• Une école de musique communautaire à Alès.
• Un boulodrome couvert et
une bibliothèque à Salindres.
• Une bibliothèque et une salle
de quartier à Saint Paul La
Coste
• Rénovation du théâtre Cratère
d’Alès : réhabilitation complète
et construction d’une seconde
salle.
• Une halte-garderie à Thoiras.
• Rénovation du stade Robert
Bony à Boisset et Gaujac. ■
Sécuriser et maîtriser l’environnement
Développer les technologies de l’information
En cours :
• Installation du réseau câblé à
haut débit
• Création d’un réseau de cyberbases.
• Mise en ligne d’un site Internet du
Grand Alès.
Mettre l’accent
sur le tourisme
Soutien des commerces de proximité.
Le futur centre nautique.
Le projet de développement du Grand Alès
s’appuie sur une utilisation systématique et
exemplaire des technologies modernes de
l’information. Internet apparaît comme un
formidable vecteur d’animation et de
dynamisme communautaire, ainsi qu’un
palliatif à l’enclavement routier pour les
entreprises de pointe travaillant à distance.
En projets :
• Redynamisation des commerces de
centre-bourg à Saint Privat des Vieux.
• Développement d’un pôle de vie sur
Mazac, à Saint Privat des Vieux. ■
En projets :
• Développement de sites Internet
tous azimuts (touristiques, culturels, économiques…).
• Mise en place d’une stratégie
pour mettre l’ordinateur à la portée de tous.
Le Grand Alès se situe dans un
environnement magnifique, mais
qui présente des risques pour les
habitants, avec des inondations
souvent dramatiques.
L’environnement doit donc être à la
fois valorisé et maîtrisé. Pour assurer la sécurité de ses habitants, le
Grand Alès entend mettre en
œuvre des actions exemplaires.
En cours :
• Aménagement du Gardon dans la
traversée d’Alès (consolidation
des ouvrages et des berges, créa-
tion de barrages…)
• Recalibrage du ruisseau des
Dupines à Alès et Saint Christol.
• Réalisation
d’aménagements
anti-inondations sur tout le Grand
Alès.
En projets :
• Création d’une filière “environnement-sécurité”.
• Réhabilitation sur 5 ans de tous
les réseaux d’assainissement de
l’agglomération.
• Construction d’une déchetterie à
Thoiras.
Réfection de la digue du Grabieux, à Saint Martin de Valgalgues.
C’est LE grand projet d’avenir.
L’environnement naturel du
Grand Alès, à proximité immédiate des Cévennes, est exceptionnel, quasi-unique en
France. Les Cévennes possèdent en effet une richesse
extraordinaire en termes de
paysage, culture, patrimoine,
histoire…
Il s’agit d’exploiter ce potentiel,
non dans le sens d’un tourisme
de masse mais dans celui d’un
tourisme de qualité, fondé sur le
respect des valeurs et des
modes de vie cévenols.
L’agglomération doit devenir
une plaque tournante du tourisme cévenol, le “port d’embarquement” pour les Cévennes.
15
Alès
PROXIMITÉ
www.ville-ales.fr
Proximité
Réunions de quartier, le retour
Pour joindre la Mairie :
www.ville-ales.fr
ou
composez le Numéro Vert :
Retardées par les inondations de septembre, ces rencontres de proximité chères
au maire et à ses administrés se dérouleront à partir du mois de mars.
tent de faire évoluer la ville à partir du dialogue et de l’écoute des
préoccupations quotidiennes.
0 800 540 540
Accueil téléphonique
du lundi au vendredi
de 9 h à 12 h
et de 13 h30 à 17 h30.
Tous les Alésiens
ont la parole
[email protected]
-------------Numéro Vert pour
le service Eclairage Public
de la Ville d'Alès :
0 800 052 052
V I E P RAT I Q U E
Permanence
du médiateur
Le délégué du médiateur de la
République, Serge Moitié,
apporte une aide précieuse
dans les conflits entre administrations et particuliers. Il tient
une permanence tous les jeudis matins, de 9h à 11h, sans
rendez-vous à l’Espace André
Chamson, boulevard Louis
Blanc (bureau n°1).
e 18 septembre, devait se tenir
à la Maison du peuple de
Tamaris la première soirée de la
sixième édition des réunions de
quartier. Onze autres rencontres
avec les Alésiens avaient été prévues entre septembre et janvier
2003. Les événements du 9 sep-
L
tembre en ont décidé autrement.
Aujourd’hui, après avoir relancé la
machine municipale, le députémaire a hâte de reprendre contact
avec la population. Pour Max
Roustan, ces rencontres constituent un lien indispensable avec
les administrés : elles lui permet-
Comme chaque année, Max
Roustan présentera les travaux en
cours, les grands projets pour la
ville et enregistrera les requêtes de
chacun. Ce sera l’occasion pour lui
de montrer que la ville a bel et
bien l’intention de poursuivre sa
politique de développement, malgré les inondations catastrophiques qu’elle a subies de plein
fouet.
Lors de ces rencontres, toujours
très suivies, chaque question soulevée est systématiquement notée
par les services municipaux avec
les coordonnées de la personne
qui l’a posée. Cela permet de la
tenir informée des suites données
à sa requête. Important : ceux qui
Calendrier
des 1res réunions
• Tamaris : Maison du peuple,
vendredi 7 mars, 18h
• Bruèges : Amphithéâtre école
d’infirmières, vendredi 4 avril, 18h
• Cévennes-Moulinet : Maison
pour tous, vendredi 18 avril, 18h
• Clavières, Chantilly, Croupillac :
Amphithéâtre École des Mines,
vendredi 16 mai, 18h
• Prés Saint Jean : Entraide
alésienne, vendredi 6 juin, 18h
ne peuvent pas participer à ces
réunions ou ne souhaitent pas
parler en public peuvent appeler le
Numéro Vert pour exprimer leurs
soucis. Chaque appel est pris en
compte et traité par le service
concerné. ■
UN SERVICE DE PROXIMITÉ
Une deuxième ANPE a ouvert dans le quartier de Bruèges
Spécialisée dans l’industrie, le BTP et l’intérim, cette agence a compétence sur le nord
de la ville, ainsi que sur tous les cantons situés au nord.
La nouvelle agence s’étend de plain-pied
sur 500 m2, à proximité des Halles de Bruèges.
e 9 décembre dernier, une
deuxième Agence Nationale
Pour l’Emploi a ouvert ses portes
L
au nord de la ville. Le bâtiment, qui
s’étend de plain-pied sur près de
500 m2, a été construit sur le parking des Halles de Bruèges, à proximité de la rocade nord.
« Construite voilà quatre ans, l’agence “Alès-Prairie” a très vite été
dépassée, explique le directeur,
David Vialat. Pour faire face aux
nouvelles compétences issues du
Pare (plan d’aide au retour à l’emploi) et à l’afflux des demandeurs
d’emplois, l’effectif a rapidement
augmenté, au point d’être porté à
47 personnes. Notre direction a
alors pris la décision d’ouvrir une
deuxième agence spécialisée dans
l’industrie, le BTP et l’intérim, d’où
son implantation au cœur d’une
zone industrielle ». De son côté, l’agence de la Prairie s’occupe
davantage du tertiaire, de l’hôtellerie-restauration et du commerce.
18 professionnels motivés
À cette spécificité sectorielle,
s’ajoute une compétence géographique. L’agence de Bruèges s’occupe naturellement des communes situées au nord d’Alès, celles
des cantons de La Grand-Combe,
Génolhac et Barjac.
Les 18 professionnels qui animent
la nouvelle agence offrent les services traditionnels d’une ANPE tout
en cherchant à aller plus loin. David
Vialat a en effet mis en place une
politique volontariste de recherche
d’emploi. Ses agents vont dans les
entreprises à la rencontre des
recruteurs afin de susciter et de
cibler leurs offres. Enfin, des rencontres et conférences ayant trait
au marché du travail seront régulièrement organisées à l’attention des
demandeurs d’emploi. ■
ANPE pratique
Quartier Halles de Bruèges
30 319 Alès cedex
✆ 04 66 55 85 00
[email protected]
CONSEIL PLÉNIER DU CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS
Valérie Meunier, présidente du CME, montre
aux jeunes élus le livret “À la découverte
de ta commune”, qu’ils ont décidé d’acquérir.
Les jeunes élus ne jettent pas l’argent par les fenêtres
u milieu de leur mandat (qui s’achèvera à la fin de l’année), les
43 élus du Conseil municipal d’enfants ont tenu, le 17 décembre, leur
premier conseil plénier. Après de
nombreux mois de travail au sein de
leurs commissions respectives, les
jeunes élus ont voté les projets qui
prendront corps dans l’année. Ils ont
choisi de financer à hauteur de
250 € une plaquette d’information
qui servira pour les prochaines élec-
A
16
tions du CME. Ils ont également décidé de s’attacher les services de l’association “Jaune d’or” (530 €), afin de
préparer la journée prévention du 6
février sur le thème de la santé des
jeunes.
Par ailleurs, ils souhaitent prendre en
charge la préparation d’une pièce de
théâtre qui sera jouée dans les foyers
des personnes âgées (658 €) ; ils
vont acheter une quinzaine de survêtements pour l’association Handisport
d’Alès (558 €), réaliser un îlot fleuri
dans le Gardon en collaboration avec
le service Paysage et Nature (150 €)
et enfin doter les futurs élus d’un
petit livre ludique sur leur mission
civique (340 €).
Le moins que l’on puisse dire, c’est
que ces jeunes élus sont à la fois prévoyants et très raisonnables. Ils n’ont
dépensé, ce soir-là, que 4129 € sur
un budget global de 7620 €. ■
Alès
VILLE
www.ville-ales.fr
D É L I N Q UA N C E : - 20 %
Alès montre
l’exemple
À la mi-janvier, le préfet du
Gard s’est félicité d’une baisse
de la délinquance de 3,2 % sur
l’ensemble du département.
Un fait qui ne s’était pas produit
depuis 1997 et d’autant plus
remarquable que la tendance
nationale est en hausse de
1,28 % et que le LanguedocRoussillon affiche une hausse
de 0,69 %.
Dans le Gard, c’est la ville d’Alès
qui tire le mieux son épingle du
jeu avec une baisse de la délinquance de près de 20 %.
Pour Marian Mirabello, responsable de la sécurité en mairie,
ce résultat n’est pas le fruit du
hasard. « Il est la conséquence
d’une parfaite collaboration
entre la police nationale et la
police municipale, mais également de la politique volontariste
du député-maire en matière de
sécurité. En effet, Max Roustan
n’hésite pas à renforcer les équipes présentes sur le terrain lorsque c’est nécessaire ! »
Malheureusement, les gendarmes chargés de la sécurité
dans les campagnes enregistrent, dans le même temps, une
hausse de 21% des crimes et
délits.
Délit zéro, l’opération “anti hold-up”
a porté ses fruits
Entre le 15 décembre et le 5 janvier, les services de police et de sécurité n’ont pas
enregistré un seul délit dans les zones sous active surveillance.
Les commerces surveillés
Les six agents supplémentaires qui viennent d’intégrer les rangs de la police municipale
ont permis une bien meilleure surveillance du cœur de ville pendant la période des fêtes.
e partenariat, régulièrement
reconduit depuis trois ans
entre la police nationale, la police
municipale et la CCI pour faire face
à la période sensible des fêtes de
L
fin d’année, a été, cette année,
particulièrement efficace. En effet,
dans la période du 15 décembre
au 5 janvier, aucun délit de délinquance notable n’a été enregistré.
« Le but de l’opération, explique le
commissaire Patrick Alvarez, est
d’assurer au mieux la sécurité des
commerces, notamment ceux qui
sont le plus exposés : banques,
bijouteries, parfumeries, tabacs,
stations-services, grandes surfaces
et commerces situés sur la rocade
ou les boulevards périphériques…
Il faut aussi veiller à la sécurité des
personnes qui s’y rendent en nombre en cette période de l’année ».
Afin d’être plus présente sur le terrain, la police nationale travaille
depuis trois ans en totale complémentarité avec la police municipale, qui exerce une surveillance
accrue au cœur de ville pendant
que les policiers nationaux
patrouillent en périphérie.
Cinq maîtres-chiens
dans le cœur de ville
L’opération est complétée la nuit,
entre minuit et 6 heures du matin,
par la présence dans les artères
du centre-ville de cinq vigiles qui
sont tous des maîtres-chiens
patentés.
Leur prestation particulièrement
dissuasive est financée par la
Chambre de commerce et d’industrie. « Non seulement les voitures béliers ont disparu mais aucun
magasin du cœur de ville n’a eu,
cette année, à subir de casse ou de
tentative de cambriolage. En
revanche, dans la banlieue immédiate de la ville, deux tabacs et une
station-service ont subi quelques
désagréments. Mais les malfaiteurs
ont rapidement été mis en fuite. » ■
SOIRÉE DE GALA
Show devant, Alès élit sa Miss 2003
Le 14 février, jour de la Saint Valentin, une manifestation haute
en couleurs se tiendra dans la Halle des sports de Clavières,
en présence de Sylvie Tellier, Miss France 2002.
ne dizaine de candidates ont
été pré-sélectionnées pour
participer à cette grande finale.
Elles ont entre 18 et 25 ans et
mesurent plus de 1,72 m.
Comme les années précédentes,
le comité Miss France, cher à
Geneviève de Fontenay, prendra
part à l’élection.
Sa vice-présidente, Mme Leblanc,
accompagnera Miss France 2002
en Cévennes et présidera le jury
alésien aux côtés de Thierry
Mazart, responsable LanguedocRoussillon du comité Miss France.
Une fois de plus, les commerçants
alésiens ont pleinement joué le
jeu : 88 commerçants ont doté
U
Réservations
Office du tourisme d’Alès
tous les jours entre 14 h et 17 h.
✆ 04 66 52 32 15
Tarif de la soirée : 23 €
cette soirée de gala de 6 860 €
de cadeaux.
Un dîner-spectacle
très varié
Pour l’occasion, Marcel Veau,
adjoint au maire chargé des festivités, a mis sur pied un dîner-spectacle de gala particulièrement
riche et varié.
Se succéderont sur scène le groupe “Show Brasil” avec ses trois
danseuses et ses cinq percussionnistes, le groupe andalou “Plein
Ciel” avec ses deux chanteurs-guitaristes, ainsi que les champions de
France de rock sauté, Mindy
Singlard et Antony Garcia, qui
feront notamment une
époustouflante démonstration de boogie-woogie.
La soirée sera agrémentée
de plusieurs défilés de
mode assurés par l’association alésienne “Model’s”
et, bien entendu, du passage des dix candidates qui se
présenteront en tenue de
ville, en maillot de bain
fourni par le comité Miss
France et en tenue de soirée. Tout un programme !
Fin janvier, il ne restait que
quelques tables disponibles. Essayez donc de
réserver ! ■
Il y a tout juste un an, Alizée devenait Miss Alès 2002
au terme d’une mémorable soirée de gala.
FÊTES EN PERSPECTIVE
Échos de Carnav’Alès et d’Estiv’Alès
arnav’Alès se tiendra les 21,
22 et 23 mars. Son thème, “le
Roi de la com.média”, puisera son
inspiration dans la comédie et les
techniques de la communication.
Comme les années précédentes,
les quinze chars seront réalisés
par le maître carnavalier de Nice,
C
Carnav’Alès enchantera petits et grands
du 21 au 23 mars sur le thème
“le Roi de la com.média”
M. Povigna. Ils seront accompagnés d’une quinzaine de groupes
et peñas, parmi lesquels de nombreux ensembles étrangers. Sont
notamment prévus une fanfare
américaine, des majorettes espagnoles et un groupe d’authentiques joueurs de cornemuses.
Marcel Veau annonce également
la venue, cet été, sur la scène du
théâtre de verdure du Bosquet,
d’Yves Duteil qui aura l’honneur et
l’avantage de lancer Estiv’Alès.
Nicolas Peyrac et Herbert Léonard
seront également à l’affiche au
17
cours de l’été. ■
Alès
TRAVAUX
www.ville-ales.fr
Prés Saint Jean :
début d’une renaissance annoncée
Après de nombreuses études et réunions de concertation avec les riverains et
malgré le coût des inondations, le grand projet de réaménagement du quartier,
présenté au ministre de la Ville, est désormais lancé.
Pénétrante : les travaux commencent ce mois-ci
Cette nouvelle voie tant attendue désenclavera enfin le quartier.
L’état des lieux actuel,
rue André Chénier.
année 2003 est placée, pour
le quartier des Prés Saint
Jean, sous le signe de la renaissance à tous les niveaux : social,
urbain, scolaire et paysager.
La première étape de ce grand
projet concerne le désenclavement du quartier : dès février,
commenceront les travaux d’une
voie pénétrante partant de la route
d’Alsace et descendant vers les
deux immeubles de la rue André
Chénier.
Nécessaires à la réalisation du
pont passant sur la voie SNCF, les
réseaux de France Télécom ont
L’
Demain, la pénétrante permettra d’accéder au quartier par l’avenue d’Alsace.
été déviés sur l’avenue d’Alsace au
cours des mois de décembre et
janvier.
Pour plus de sécurité :
création d’un giratoire
La construction d’un ouvrage permettra de franchir la voie ferrée et
une route sera alors créée pour
descendre de ce pont et aboutir
entre les deux blocs de l’ancienne
barre Chénier.
Un nouveau giratoire placé au
terme de cette rampe d’accès
viendra sécuriser cette voie et permettra de fluidifier les échanges
tant pour les véhicules que pour
les piétons. Cette liaison améliorera également la desserte scolaire
puisque près de 5 000 élèves
fréquentent des établissements
situés dans cette partie de la ville.
Aménagements urbains
De nouveaux parkings, un nouvel
éclairage public, une desserte
sécurisée des immeubles, la rénovation des réseaux d’eau potable
et d’eaux usées sont au programme de ce chantier qui concerne,
dans un premier temps, les alentours des immeubles de la rue
Chénier, lesquels seront agrémentés de nombreux espaces verts. ■
École : un travail de titan pour un résultat spectaculaire
Une nouvelle
maternelle
Après les terribles inondations
de septembre, la maternelle
Jean Macé a subi de nombreux
dégâts qui ont entraîné sa
démolition. La reconstruction
de cette école est programmée
sur le site de la maternelle
Joliot-Curie pour ne former, à
terme, qu’un seul établissement.
Les services techniques municipaux ont établi un programme en collaboration avec le
corps enseignant et sont, à ce
jour, à la phase d’avant-projet
sommaire.
Le groupe scolaire Joliot-Curie dispose
des conditions idéales pour recevoir
l’ensemble des élèves du quartier.
18
La rénovation du groupe scolaire Joliot-Curie s’est étalée de mai 2002 à janvier 2003.
installée sur l’ensemble de l’établissement. À noter, la création
d’une nouvelle infirmerie pour
accueillir les enfants malades, ainsi
qu’un bureau réservé à la psychologue scolaire.
l’origine, deux établissements
scolaires, Jean Macé et JoliotCurie, accueillaient les élèves du
quartier des Prés Saint Jean. Après
une étude approfondie et de multiples réunions avec les parents
d’élèves et les enseignants, la
municipalité a souhaité regrouper
en un seul lieu l’ensemble des
enfants scolarisés en maternelle et
en élémentaire.
À
Joliot-Curie, lieu idéal
pour l’école unique
Le groupe scolaire Joliot-Curie
disposait des conditions idéales
pour recevoir tous les élèves du
quartier : un bâtiment spacieux,
une cour et un préau adaptés et
surtout la proximité avec le centreville et la cité scolaire.
Néanmoins, des travaux étaient
indispensables pour la concrétisation de ce projet puisque le bâtiment existant, d’une surface totale
Un self top niveau
Les deux bibliothèques
de l’école ont été
entièrement rénovées.
de 1860 m2, nécessitait une rénovation quasi-complète. De mai
2002 à janvier 2003, les entreprises, sous la houlette du service
bâtiment de la Ville d’Alès, se sont
donc succédé pour réaliser ce
projet d’envergure.
Plus de sécurité
Des plafonds acoustiques ont été
mis en place dans tout le bâtiment ;
le système électrique a été revu
dans sa globalité ; la chaufferie a
été remise en conformité et une
alarme “anti-intrusion” a été
22 salles ont ainsi été rénovées,
afin que les 185 élèves qui fréquentent l’établissement puissent
étudier dans des conditions idéales. Depuis le 6 janvier 2003, les
enfants ont pris possession de ces
nouveaux locaux équipés d’un
mobilier scolaire entièrement neuf.
Rappelons qu’un restaurant scolaire type “self” avait ouvert ses portes en septembre 2002. Il reçoit
les élèves des écoles maternelle et
élémentaire des Prés Saint Jean,
ainsi que ceux de Paul Langevin
pour un effectif total de 206
enfants inscrits. ■
Un confort appréciable
Afin d’améliorer la communication
et de moderniser l’école, l’informatique a fait son apparition dans
l’ensemble des locaux. Les enfants
pourront désormais s’initier à l’ordinateur ou approfondir leurs
connaissances dans ce domaine.
Les 9 salles de cours sont maintenant équipées d’un point d’eau et
les deux bibliothèques dotées d’un
sol en parquet.
Les peintures intérieures sur la
totalité de l’établissement ont été
refaites, ainsi que les façades extérieures. La cour de récréation a
également été rénovée.
206 enfants bénéficient des services de ce restaurant scolaire “self” ouvert depuis septembre 2002.
Saint Privat des Vieux
www.ville-st-privat-des-vieux.com
Vœux
Le maire évoque les grands dossiers de la commune
De mémoire de Saint Privaden, jamais une cérémonie des vœux n’avait mobilisé autant de monde !
ébut janvier, Jean-Claude
Archer a accueilli au foyer
Georges Brun de nombreux Saint
Privadens, mais également des élus
et responsables économiques et
associatifs du Grand Alès.
Encadré par l’équipe municipale
au grand complet, il traça les
grands axes de l’action municipale.
Ces premiers mots furent destinés
aux familles sinistrées. Rappelant
cette période difficile, il déclara
notamment : « il est temps de s’attaquer aux causes et d’en tirer les
leçons pour l’avenir ! ».
Il évoqua les études hydrauliques,
D
Les premiers mots du maire ont été
pour les familles sinistrées de la commune.
la construction de bassins de
rétention et la mise en œuvre du
PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Une exposition en guise
d’électrochoc
Il fut ensuite question du « quartier
général de la nouvelle génération »
(la maison des jeunes) qui est l’une
des réalisations-phare de l’année
écoulée. Pour bien montrer la
détermination de l’équipe municipale à lutter contre les dangers qui
guettent la jeunesse, Jean-Claude
Archer avait fait exposer dans un
coin de la salle des objets touchant
à la consommation de drogues
douces, saisis dans des lieux
publics de la commune. « Une pratique qui reste minoritaire, mais qui
doit alerter les parents que nous
sommes ! »
Le maire évoqua ensuite l’acquisition de l’ancien C’ven 7 et la réalisation d’une halle des sports (lire
par ailleurs), ainsi que l’aménagement de l’entrée sud de la commune et la poursuite de l’extension
du réseau d’assainissement qui, en
2003, devrait concerner les chemins du Viget, de Saint Hilaire puis
de l’Usclade. ■
Salle des fêtes
À l’occasion des vœux, JeanClaude Archer a évoqué l’acquisition de l’ancienne discothèque le “C’ven 7” située en
bordure de la route de
Salindres. Le bâtiment sera
réhabilité en salle des fêtes
pour les manifestations publiques et privées. La commune a
décidé de louer à la SNR un
terrain de 5 000 m2 situé derrière le bâtiment afin d’y aménager un parking et une sortie
commune avec l’usine sur la
route départementale.
Le maire a également annoncé
la construction d’une halle des
sports au complexe sportif de
Vaupiannes. Le début des travaux est prévu courant février.
Animation
Les jeunes de Saint Privat ne s’ennuient pas
Il faut dire que les élus de la commune font beaucoup pour leur faciliter la vie.
Le goûter spectacle de Noël était animé cette année par la troupe de théâtre du Vigan, “La chamade”.
Préparez-vous à vivre une
semaine originale à la médiathèque de Saint Jean du Gard :
la 5e semaine du “livre dans
tous ses états”. Chaque année,
sur un thème particulier, ce
rendez-vous culturel fait
découvrir à tous les publics, à
travers ateliers et animations,
les multiples facettes de l’écrit.
Des écrivains, dessinateurs,
graphistes, éditeurs, conteurs,
comédiens et calligraphes
viennent rencontrer le public et
faire partager leur expérience
dans le domaine du livre.
Le thème 2003 est celui de
l’évasion et des “partances”,
avec au programme : la “Lettre
d’aujourd’hui” à Stevenson, des
lectures publiques d’écrivains
nomades, des cartes postales
imaginaires, l’émission d’un
timbre, l’édition d’un recueil de
correspondances, des conférences, des ateliers d’écriture…
Rens. : 04 66 85 19 09
Privat se sont retrouvés autour
d’une bonne table. Une soixantaine d’entre eux, âgés de 14 à 20
ans, ont répondu à l’invitation de la
commission jeunesse et du CCAS
pour une super soirée au foyer
communal Georges Brun.
Quelques jours auparavant, dans
cette même salle, quelques 300
écoliers ont partagé le repas de fin
d’année des groupes scolaires de
la commune. Autre temps fort, le
goûter-spectacle de Noël offert
par la mairie, qui a mobilisé plus de
350 jeunes Saint Privadens. ■
Saint Jean du Gard
D U 10 A U 15 M A R S
“Le livre dans
tous ses états”
Saint Privat des Vieux, la jeunesse occupe toute sa place.
Non seulement la commune vient
de leur aménager une maison des
jeunes flambant neuve, mais toutes les occasions sont bonnes pour
leur offrir des animations qui font
parler d’elles, bien au-delà des
frontières de la commune.
L’élection de “Miss et Mister
Vendanges”, animée par Gilles, en
est le meilleur exemple.
La période des fêtes de fin d’année n’a pas dérogé aux habitudes.
Une fois de plus, les ados de Saint
À
Compétition automobile
Une course de côte régionale au pont des Abarines
Prévue les 22 et 23 février, cette course de côte organisée par l’écurie des Camisards
est la première de la saison pour les “Montagnards”.
Les pilotes étrenneront un nouveau tracé entre le pont des Abarines et le col de Croveil.
a course de côte du pont des
Abarines compte pour le
championnat des courses de côte
du comité régional LanguedocRoussillon, la coupe de France de
L
la Montagne, et le challenge A.S.A
d’Alès–Central Bar–Midi Libre.
Depuis plusieurs années, les pilotes
de monoplaces se plaignaient du
tracé Mialet–Aubignac, dont les
courbes sont rapides au départ
mais qui devient ensuite très tourmenté. De plus, de nombreuses
bosses jalonnaient le parcours et,
après le passage de plusieurs voitures, les gravillons envahissaient la
chaussée.
Aussi, les dirigeants de l’écurie des
Camisards ont-ils changé le tracé
et émigré à proximité, vers le site
grandiose du pont des Abarines.
Le départ aura lieu juste après le
pont des Abarines sur le CD 50 et
l’arrivée sera jugée 1,5 km plus loin,
au col de Croveil.
Cette première course de la saison
permet aux pilotes de renouer avec
la compétition afin de tester leurs
voitures et, pour certains, d’étrenner de nouvelles montures. ■
En pratique
• Vérifications administratives et techniques :
samedi 22 février de 15h à
17h45, bar de la Corniche,
Grand Rue, Saint Jean du
Gard, et dimanche 23 février
de 9h30 à 12h15.
• Courses :
dimanche 23 février, de
13h45 à 15h45 puis de 16h15
à 18h.
• Remise des prix :
19h30, salle Stevenson, Saint
Jean du Gard.
• Prix d’entrée : 7 €.
19
Thoiras
Histoire
Le maréchal de Toiras, exemplaire homme de guerre
Jean de Saint-Bonnet de Toiras (1585-1636) fut un héros glorieux et malheureux des guerres
du XVIIe siècle. Il s’illustra notamment au siège de l’île de Ré avant de périr au feu, en Italie.
e maréchal de
Toiras est le seul
homme du département du Gard à
avoir accédé à la
dignité suprême
des armées de
terre. Curieusement, le soldat de l’île de
Ré, le défenseur
de Casal, le
capitaine qui a
fait l’admiration
de l’Europe est
peu connu du grand
public,
beaucoup
moins, par exemple,
que Condé ou Turenne.
Pourtant, le “petit gentilhomme de province” s’est montré plus loyal envers son Roi que
ces grands seigneurs de race princière.
L
Selon son historien,
le maréchal de Toiras « est né gentilhomme,
a vécu dans les vertus héroïques
et est mort glorieusement
les armes à la main ».
Au service d’Henri IV
et de Louis XIII
Né le 1er mars 1585 à Saint Jean
du Gard, quatrième fils d’Aymar de
Saint-Bonnet, seigneur de Toiras,
et de Françoise Claret de SaintFélix de Pallières, Jean de SaintBonnet a peu vécu dans le château de sa famille. Dès l’âge de 14
ans, il était en effet page du prince
de Condé. À 25 ans, il était officier
de vénérie au service d’Henri IV
puis de Louis XIII. Sa vive intelligence, son courage, son dévouement et son honnêteté le distinguèrent aux yeux du Roi qui le
nomma capitaine des gardes.
Un siège héroïque
Ce fut le début d’une rapide et
brillante carrière militaire et diplomatique. Il participa d’abord efficacement aux sièges de Soissons,
Montauban et Montpellier.
Mais le grand fait d’armes de Jean
de Saint-Bonnet est d’avoir, en
1625, repris l’île de Ré au parti
calviniste allié aux Anglais, puis
d’avoir résisté victorieusement
durant trois mois au siège établi
autour de l’île par Buckingham et
les armées anglaises. Cette victoire
signait en effet le prélude de la
prise de La Rochelle. Dans la foulée, en 1627, Toiras défendit, face
aux Espagnols et jusqu’aux limites
de l’épuisement, la place forte piémontaise de Casal.
Le grade de Maréchal
de France
Admiré et aimé de Louis XIII, Jean
de Saint-Bonnet se vit récompensé, après avoir négocié les traités
de paix avec l’Italie, par les titres
d’ambassadeur du Roi et de gouverneur de l’Auvergne, puis par le
grade suprême de maréchal de
France.
Victime de la jalousie ombrageuse
du cardinal de Richelieu, le maréchal connut ensuite une injuste
disgrâce, mais il accepta de
reprendre le commandement des
armées du Roi en Italie. Une
décharge d’arquebuse mit fin brutalement à ses jours le 14 juin
1636, au siège de Fontanette.
Une gloire posthume
Enseveli au mont des Capucins, à
Turin, le maréchal de France a
connu une gloire posthume, ses
louanges étant chantées par
maints chroniqueurs et écrivains,
dont Madame de Sévigné. À Alès,
une caserne et une rue portent
son nom. À Saint-Jean du Gard et
à Nîmes, des rues célèbrent également le valeureux maréchal de
France. ■
Salindres
Voeux 2003
Tour d’horizon des réalisations et projets
Daniel Verdelhan s’est dit satisfait de cette première année passée au sein du Grand Alès.
eaucoup de monde, salle
Becmil, à l’occasion de la
cérémonie des vœux. Dans son
allocution, le maire n’a pas manqué de faire un large tour d’horizon
des problèmes nationaux et internationaux. Daniel Verdelhan s’en
est donné à cœur joie, fustigeant
tour à tour les pollueurs de la
Galice, les “va-t-en guerre” ou
encore les timorés de la politique
sociale.
Sur le plan local, après avoir fait
état des inondations de septembre, Daniel Verdelhan a évoqué les
travaux qui vont être réalisés en
2003 (prolongement de l’avenue
de la Tour Bécamel vers l’avenue
de la Jouannenque, création d’un
rond-point au chemin de Transhumance, réfection de l’ensemble
des réseaux et des chaussées des
“Maisons moulées”, aménagement
du giratoire de l’entrée du site chimique…)
B
Salindres d’hier...
En février 1973, à la suite d’un
contrôle de sécurité effectué
par une commission départementale conduite par le capitaine des sapeurs-pompiers,
la salle Balard, qui abritait
l’unique cinéma de notre ville,
fut interdite au public. La
défectuosité de certaines
installations et les mauvaises
conditions de sécurité motivèrent cette décision.
...et d’aujourd’hui
• Jeudi 13 février, à partir de
14h, salle Becmil : Christian
Gras, adjoint au maire, et son
équipe du CCAS proposent
aux Salindrois une nouvelle
animation avec loto et belote.
Un amical goûter clôturera
cette rencontre.
• Mardi 17 février à partir de
18 h, salle Becmil : réunion
publique de présentation du
tri sélectif.
20
Construction d’un stade
et d’un boulodrome
Dans les projets figurent également la rectification des virages de
la route de La Liquière jusqu’au
rond point de la route de Célas
(financée par le Conseil Général),
la mise en valeur de la Tour
Bécamel et l’extension de la zone
industrielle du Gourgas (avec le
DISTINCTION
Francis Laganier
médaillé
concours de la Communauté d’agglomération), la restructuration du
collège, le démarrage du lotissement du Mas Souléry, la construction de la nouvelle maternelle, la
confirmation du projet de bibliothèque, enfin la construction d’un
nouveau stade et d’un boulodrome
dans le cadre du contrat d’agglomération.
Médaille de la ville
aux époux Lopez
Enfin, le maire s’est déclaré satisfait de la première année passée
au sein de la Communauté d’agglomération du Grand Alès avec
son cortège de transferts de com-
Daniel Verdelhan a évoqué les travaux qui vont
être réalisés en 2003 : prolongement
de l’avenue de la Tour Bécamel vers l’avenue
de la Jouannenque, création d’un rond-point
au chemin de Transhumance, réfection
de l’ensemble des réseaux et des chaussées
des “Maisons moulées”, aménagement
du giratoire de l’entrée du site chimique…
pétences. Enfin, avant que l’assistance partage le verre de l’amitié,
la médaille de la ville a été remise
aux époux Lopez qui ont donné
naissance à des quadruplés et
Francis Laganier a été récompensé pour ses 52 années passées au
service du sport salindrois (lire cicontre). ■
Au terme de la cérémonie des
vœux, Francis Laganier a reçu
la médaille d’argent de la jeunesse et des sports. Le premier adjoint, Robert Courbier,
a eu l’honneur de lui remettre
cette médaille fort méritée.
Félicitations à celui qui, pendant plus d’un demi-siècle, a
fait honneur au sport salindrois et plus particulièrement
au football, à la pétanque et
au cyclisme dont il est toujours un fervent adepte.
Bagard
Vœux 2003
Des projets et des médailles pour débuter l’année
Comme il est de coutume, le maire
et le conseil municipal ont présenté
leurs vœux à la population bagardoise.
Dans son discours, le maire a remercié
tous ceux qui ont prouvé, en septembre 2002,
que la solidarité n’est pas une utopie.
Votre agenda
Au Foyer communal :
◗ 9 février
Séance de cinéma, à 16h30.
◗ 15 février
Soirée Saint Valentin.
◗ 23 février
• Bal FNACA, à 15h
• VTT, départ de la course à
14h30.
◗ 9 mars
Séance de cinéma, à 16h30.
Contact
A.C.A.H.
✆ 04 66 60 96 52
a cérémonie traditionnelle des
vœux est, pour les élus et
les administrés, un moment enrichissant et fort sympathique de
retrouvailles.
L
Dans son discours, le maire, JeanClaude Zanazzo, a d’abord évoqué
les journées de septembre où
Bagard a été relativement épargné. D’importants dégâts nécessi-
teront cependant des travaux de
réfection de la voirie, évalués à
183 000 €.
permis de cibler les chantiers les
plus importants et de faire les bons
choix.
Le programme des travaux
3 Bagardois récompensés
Il a fait le point sur la Communauté
d’agglomération et le plus qu’on
peut en attendre sur la gestion des
déchets, puis il a détaillé le programme des réalisations pour 2003 :
• agrandissement de l’école
maternelle,
• agrandissement du hangar à rangement,
• aménagement de l’entrée de
Bagard (côté temple),
• mise en place de trottoirs le long
de la RN 110A, à hauteur du stade.
L’année écoulée, plus calme, a
La médaille de la ville a été remise
à trois Bagardois : Odette Barbut
et Guy Verdier, anciens conseillers
municipaux, pour leur dévouement et leur disponibilité au cours
des deux mandats précédents,
Léopold Hérand pour son action
au sein de l’ACAH (voir ci-dessous).
Une médaille a également été
décernée à M. Gardies, venu
des Charentes, descendant d’un
“poilu” bagardois, pour sa fidélité
au village. ■
Solidarité
Une éolienne acheminée de Bagard à Tchiky
Depuis plusieurs années, l’ACAH (Action Cévenole d’Aide Humanitaire) apporte une aide très
importante à plusieurs villages du Sénégal.
près de nombreux voyages,
qui ont permis l’acheminement de matériel médical, de
véhicules lourds, de mobilier, de
choses aussi diverses que chaussures, lunettes, ordinateurs, médicaments, etc, l’association bagardoise a carrément offert, en 2001,
toute une école maternelle au
village de Ngarine, avec la collaboration de jeunes Gardois dont c’était le premier voyage en Afrique.
Cette opération enrichissante par
ses rencontres interculturelles et
l’échange de valeurs humaines va
se renouveler.
Un petit car de 17 places, remis en
état au siège de l’association SARL
VLD, rejoindra le Sénégal par
bateau.
A
12 scouts alésiens
mobilisés
Ce car permettra d’acheminer une
éolienne au village de Tchiky
(3 000 habitants), dépourvu d’adduction d’eau et d’électricité. Cette
éolienne, qui ira puiser l’eau à
36 mètres de profondeur, sera
installée au mois de septembre,
par de jeunes scouts alésiens,
encadrés par Léopold Hérand,
président de l’ACAH. Les scouts
donneront également des notions
de jardinage aux gens du village.
Dès à présent et avec l’aide des
Etablissements Gard Potelières, un
contact est pris avec une entreprise sénégalaise pour fabriquer le
matériel sur place. ■
Cette éolienne fabriquée à Bagard permettra de puiser l’eau à 36 mètres de profondeur
dans un village sénégalais.
Saint Paul La Coste
Générosité
Le Téléthon 2002 a rapporté 2026 €
Cette deuxième participation de la commune au Téléthon a mis en exergue le dynamisme
et la générosité des habitants.
es différents temps forts qui
se sont déroulés au sein du
village, mais aussi au hameau
de Mandajors, ont permis d’obtenir d’excellents résultats.
Dans un premier temps, un loto
organisé par le comité d’animation a réuni, le 16 novembre, de
nombreux participants.
La somme de 817 € a pu être
versée au Téléthon.
L
Une deuxième soirée, animée par
Christian Anton, s’est déroulée
dans la salle Marie Durand le 23
novembre. Plusieurs dizaines de
personnes se sont déplacées pour
écouter le conférencier conter
Saint Paul d’hier et d’aujourd’hui.
“La rando de la vie”
Dimanche 8 décembre, “La rando
de la vie”, au départ de la place du
village, a réuni un groupe d’adultes
accompagnés d’enfants. Chacun a
rejoint le hameau de Mandajors à
son rythme. S’en est suivi, en milieu
d’après-midi, dans l’ancienne salle
de classe nouvellement repeinte,
qui avait été ornée d’un sapin illuminé, un temps de rencontres agrémenté de jeux, d’une loterie et d’un
excellent goûter. De nombreux
habitants du village et des hameaux
environnants sont alors venus se
joindre aux marcheurs. Ces deux
dernières manifestations ont rapporté la somme de 1029 €.
Notons enfin la démarche spontanée de l’association Intercommunale de chasse de Saint
Paul, qui a organisé une loterie lors
de son traditionnel loto du 7
décembre. Son bénéfice (180 €) a
21
été reversé au Téléthon. ■
Soustelle
Environnement
Quel devenir pour la forêt ?
La forêt recouvre une grande partie de la commune de Soustelle. Cultivée ou pas, elle ne cesse
de gagner du terrain. Le “Plan Simple de Gestion” est là pour la valoriser.
ême si, dans notre région,
l’irrégularité de la pluviométrie n’est pas un facteur qualitatif, il
est toujours possible de valoriser la
forêt. Le PSG (Plan Simple de
Gestion) est un bon outil pour cela.
Il est toutefois nécessaire de sensibiliser les propriétaires forestiers à
son utilisation.
C’est d’abord l’occasion pour eux
de se mettre en conformité avec la
loi. Beaucoup de propriétaires
forestiers ignorent le contenu et la
localisation précis de leurs parcel-
M
les. Le PSG leur permet de faire un
état des lieux à un moment donné
ainsi qu’une projection sur dix ans.
Création d’une association
Dans le PSG sont en effet inclus
les aspects climatiques et géologiques. Les problèmes relatifs à la
pratique de la chasse et à la traversée des parcelles par d’éventuels randonneurs sont également
pris en compte. Le plan précise
également si les parcelles sont
incluses dans un territoire particulier (zone de biosphère, PNC…) et
s’attache à faire l’inventaire
exhaustif des peuplements.
Les propriétaires sont invités à faire
un prévisionnel des interventions
envisagées sur leurs différentes
parcelles (abattage, élagage, …).
C’est l’occasion pour eux de prendre pleinement la mesure de leur
patrimoine et de son devenir. Sur
la commune de Soustelle, une
association syndicale autorisée,
regroupant une douzaine de propriétaires sylviculteurs, a été constituée. ■
La forêt de Soustelle,
un paradis au cœur des Cévennes.
Vœux
Le maire fixe le cap
Les conséquences des inondations sont encore bien présentes.
aymond Bres a présenté ses
vœux aux habitants de la
commune. Ce fut l’occasion pour
lui de faire le point sur l’action
municipale de l’année écoulée et
d’évoquer les orientations d’avenir.
Il a, bien entendu, évoqué les
crues des 8 et 9 septembre qui
ont laissé des cicatrices notamment sur les berges des cours
d’eau et sur les pistes forestières. Il
a indiqué que des efforts allaient
R
Permanence
de la mairie
Le secrétariat de mairie est
ouvert tous les mardis aprèsmidi de 14 à 18 h et le vendredi matin de 9 à 12 h.
✆ 04 66 30 00 09
être faits, via le “Fonds inondations” en coopération avec le
Syndicat mixte “Entre Gardon et
Galeizon” et le Syndicat intercommunal et de conservation de la
Vallée du Galeizon pour entreprendre les travaux réparateurs.
L’achèvement du mur de soutènement de la mairie par les ouvriers
maçons du Syndicat intercommunal est prévu cette année. Un projet d’agrandissement de la salle
communale va être relancé avec
l’aide du Conseil général du Gard.
La problématique de l’approvisionnement en eau de la commune
est toujours à l’ordre du jour et la
convention tripartite va être renégociée prochainement.
« Il serait également judicieux, a-til ajouté, de voir avec la commune
de Saint Paul la Coste les solutions
qui pourraient être envisagées pour
alimenter en eau potable les rive-
rains du bord du Galeizon. »
La mise en place du Plan Local
d’Urbanisme (PLU) permettra
également à la commune un
développement mesuré et adapté.
Enfin, le tri sélectif va être mis en
place sur la commune par la
Communauté d’agglomération et
des fonds seront attribués pour l’aménagement de la place de la
mairie. ■
Saint Hilaire de Brethmas
Retraités
Des “Retrouvailles” pour les anciens
Avec ses 150 adhérents, ce club dynamique est l’un des plus importants du Grand Alès.
T E N N I S D E TA B L E
Un tournoi
sympathique
Pour la deuxième année
consécutive, le tournoi de tennis de table René Dupuy s’est
déroulé au complexe sportif
Maurice Saussine. Ce tournoi
amical regroupe les licenciés
de la section tennis de table
de l’OMS de Saint Hilaire.
45 joueurs se sont donc renvoyés la petite balle en toute
convivialité, y compris certains
parents qui s’affrontaient dans
un “tournoi famille”.
Cette sympathique manifestation, qui porte le nom d’un
adjoint aux sports de Saint
Hilaire décédé brutalement, est
soutenue par la municipalité.
22
Chaque année, à la fin du mois de juin, le club clôture la saison par un pique-nique convivial
à Luzier, au bord du Gardon.
Créé en 1977 à Saint Hilaire, le
club “Les retrouvailles des anciens”
regroupe aujourd’hui 150 retraités,
essentiellement résidents de la
commune. « Notre but est d’organiser les loisirs des retraités, de
favoriser les relations amicales et
d’encourager l’intégration locale
des nouveaux résidents » souligne
Denise Constant, présidente du
club depuis 14 ans.
Tous les jeudis après-midi, les
membres se réunissent dans leur
local de la Jasse de Bernard. Cette
réunion est suivie d’un goûter
convivial et de jeux de société. Le
club organise des après-midi festifs au complexe Maurice Saussine
(Epiphanie, noces d’or, anniversaires, 1er avril, etc), des sorties culturelles et gastronomiques à la journée, des sorties et animations
diverses (pique-niques, grillades,
castagnades, lotos internes,
concours de belote…).
Destination Maroc
Chaque année, un grand voyage
est proposé aux adhérents, qui ont
déjà visité la Corse, la Tunisie, les
Pays-Bas, la Turquie. Pour 2003,
la destination prévue est le Maroc,
à la fin du mois d’avril. Le club a
également donné une naissance à
une chorale, le “Chœur des retrouvailles”, dont les 25 choristes
chantent à la demande dans les
maisons de retraite, participent au
Téléthon ou à des après-midi
récréatifs.
Le financement des activités est
assuré par le club, grâce à un
grand loto en janvier (qui regroupe
350 personnes) et à une kermesse en octobre, la mairie de Saint
Hilaire accordant de son côté une
petite subvention. L’association est
également affiliée à la Fédération
des aînés ruraux.
Bref, on ne s’ennuie pas au Club
des Retrouvailles, qui déplore
cependant un manque de renouvellement des générations. « Nous
avons peu d’adhésions, soupire
Denise Constant, les nouveaux
retraités ne viennent pas nous
rejoindre, ce que nous regrettons
vivement ». Si l’aventure vous
tente, n’hésitez pas à pousser la
porte du club, vous serez accueillis
à bras ouverts ! ■
E N P RAT I Q U E
Programme
• 14 février : sortie au col de la
Baraque.
• 29 mars : spectacle choral au
bénéfice de Retina France.
• 27 avril - 5 mai : voyage au
Maroc.
Contact
93, rues des Ecoles
30560 St Hilaire de Brethmas
✆ 04 66 55 65 57
TRI SÉLECTIF
Jetez le verre
dans les bornes
Les conteneurs à verre ont été
supprimés sur l’ensemble de la
commune. Merci de ne plus
déposer de verre à ces
endroits mais dans les bornes à
verre prévues à cet effet.
Saint Christol lez Alès
Culture
Record d’affluence pour le festival des mômes
Du 12 au 18 janvier, le 6e festival des Mômes a accueilli un peu plus de 6 000 spectateurs.
e festival régional, organisé
par
l’association
des
“Polymusicales” menée de main
de maître par Jean-Marie Elzière, a
débuté très fort pour la journée
‘’portes ouvertes’’ gratuite du
dimanche 12 janvier, avec notamment la présence de “Festijeu”.
Aussi paradoxal que cela puisse
paraître, à l’époque des Gameboys
et autres Playstations, plusieurs
centaines de mômes se passionnèrent pour de très astucieux jeux
en bois !
Les jours qui suivirent, le Festival a
pris son rythme de croisière avec
quelques temps forts, comme les
C
La Maison pour Tous :
une véritable fourmilière culturelle.
‘’Contes de ma mère l’Oye’’ par la
Compagnie “Eller-Peyraud”.
Un festival inscrit dans la
pierre et dans la durée
Le jeudi 16, la Maison Pour Tous a
véritablement été submergée par
les mômes de tous âges venus des
quatre coins du département, qui
ont assisté à trois spectacles. Une
véritable fourmilière culturelle !
Si le noyau dur des festivaliers
reste saint christolen, son développement dans le Grand Alès et
même au-delà fait plaisir à voir.
Cette année, des représentations
ont eu lieu jusqu’à La Grand-
Combe. De quoi donner des ailes
aux porteurs de projet du ‘’Pays
des Cévennes’’!
Le samedi 18, le Festival s’est terminé, de manière très saint christolenne, par l’inauguration de la
fresque sculptée par les enfants
des écoles et du centre de loisirs
de Saint Christol, sur le mur d’eau
de la place du Millénaire.
Le thème choisi, “Le Petit Prince”,
était parfaitement en adéquation
avec l’esprit du festival des Mômes.
Une manière originale d’inscrire
dans la pierre, donc dans la durée,
le 6e Festival des Mômes. ■
Cross-country
Un beau championnat du Gard à Saint Christol
Le 12 janvier, 400 coureurs ont participé, au domaine du Mas Cauvy, au championnat du Gard
de cross-country. Les Saint Christolens n’ont pas démérité.
ar un froid sibérien agrémenté d’un solide mistral, 400
coureurs, des écoles d’athlétisme
aux vétérans, se sont affrontés tout
au long de la journée sur les flancs
nord de la colline du Mas Cauvy. Le
parcours à la fois sélectif et spectaculaire avait été concocté par le
Saint Christolen de l’ACA, Pascal
Maurin.
Malgré la présence de l’élite
départementale, l’ACA, à la grande
satisfaction de sa présidente,
Marie-Claude Albaladejo, effectua
une véritable razzia de titres
départementaux : 17 sur 36.
P
Les Saint Christolens Pierrot Pantel et Clément Guttierez en tête de la course.
Les Saint Christolens tirèrent parfaitement leur épingle du jeu en
décrochant avec Mickaël Maurin le
titre minime garçon, la victoire de
Pierrot Pantel et la deuxième place
pour son copain Gutteriez, tous
deux coéquipiers du club local,
ainsi que le magnifique titre de
vice-champion du Gard pour
l’équipe cadette.
Bref, une journée d’athlétisme très
réussie sur un parcours idéal qui
sera mis à nouveau à contribution
le 2 février pour les Championnats
régionaux. ■
Mons
ÉCHOS DE MONS
Vos rendez-vous
En salle polyvalente :
• 8 février : Loto des Écoles
• 18 février : Réunion publique
sur le tri sélectif à partir de 20h.
• 27 février : Assemblée Générale, élection du bureau “Toujours Jeunes”.
Repas des Aînés
La mairie et le CCAS ont offert
aux aînés de la commune une
journée fort agréable à Carryle-Rouet avec repas et animations.
Nouvelle
association
Une nouvelle association est
née : “ Mon’s Yoga ”. Elle donne
rendez-vous aux Monsois tous
les mardis, salle polyvalente, de
18h30 à 19h45. Cotisations :
60 € par trimestre.
Commerce
Un nouveau boulanger est arrivé
Madame et Monsieur Teyssier, qui ont fait valoir leur droit à la retraite, ont cédé la place
à Sylvie et Bruno Thiesset. Un changement marqué du sceau de la continuité.
e nouveau couple de boulangers, jeune et dynamique, propose aux Monsois une large palette de pains (rustiques, à l’ancienne,
aveyronnais ou encore aux
oignons, aux olives et aux lardons
sur commande).
Pour les petits creux, Bruno
Thiesset fabrique de succulentes
entrées : friands à la viande, brandade, roulés au fromage, saucisses
briochées, pizzas et quiches.
Le petit déjeuner ne sera que
meilleur grâce aux viennoiseriesmaison : brioches au raisin, au
sucre, croissants au beurre, pains
au chocolat... Quant à la pâtisserie
délicieuse et variée, les Monsois
L
fondront de plaisir devant des
éclairs, mille-feuilles, tartes et
autres tulipes... (possibilité de
gâteaux sur commande).
La boulangerie Thiesset ouvre ses
portes tous les jours de 5h30 à
13h30 (fermeture le lundi). Enfin,
Bruno effectue une tournée dans
la campagne monsoise tous les
matins à partir de 7h30. ■
Boulangerie Thiesset
14, Grand Rue, Célas
Face au parking de la Fontaine
✆ 04 66 83 71 61
Rassurez-vous, Sylvie et Bruno Thiesset ne restent pas toujours les bras croisés.
23
Mialet
Patrimoine
Vœux de la
municipalité
Le 11 janvier, devant une grande partie de la population mialétaine, le maire et le conseil
municipal ont présenté leurs
vœux pour 2003. Retraçant en
quelques mots les derniers
événements qui ont marqué
l’année 2002 (adhésion à la
communauté d’agglomération,
achèvement des chantiers, station d’épuration, rénovation du
seuil de la Bonté, instauration
du tri sélectif, déviation de
Paussan), M. Rouanet a annoncé pour 2003 la construction
de la future école.
Brugairolles et Paigairolles, hameaux isolés de Mialet
Poursuivons notre randonnée à travers
les hameaux de la commune et faisons halte
à Brugairolles et Paigairolles.
rugueirolles, Manus de brugayrolis, pariocha de Meleto
(1345, cartulaire de la seigneurie
d’Alais), Pegairolles, Pegueiroles
(1789, carte des États) : à l’extrémité nord de la commune,
mitoyens avec Saint Paul La Coste,
ces deux hameaux sont rattachés
à Mialet (Melet) depuis le MoyenÂge.
Bien que l’architecture soit identique à celle des autres hameaux,
les matériaux utilisés ici sont différents. Le schiste et le granit ont pris
le pas sur le calcaire. À cause du
changement de vallée, la végéta-
B
tion est différente : plus de landes
à bruyère, plus de pins. Le mûrier
est toujours présent, mais l’olivier a
pratiquement disparu, rigueur climatique oblige.
Une dizaine de maisons
Brugairolles comprend une dizaine
d’habitations serrées les unes
contre les autres et qui ont, pour
l’essentiel, gardé le caractère des
maisons cévenoles du siècle dernier. Quelques fermes disséminées
loin du hameau confèrent à l’ensemble une impression de bout du
monde.
Brugairolles, sous la neige :
un charme envoûtant.
Le hameau de Paigairolles, plus
modeste, comporte seulement
trois ou quatre mas indépendants.
Il se situe en face de Brugairolles. ■
Saint Jean du Pin
POUR LES SINISTRÉS
Une aide
psychologique
À la suite des inondations de
septembre, une mission d’aide
psychologique aux personnes
sinistrées a été mise en place
par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et
Sociales. Elle est animée par le
psychologue-clinicien Arnaud
Raynier et l’infirmière psychiatrique Marie-Odile Cambon.
Ces professionnels sont à la
disposition de ceux et celles qui
désirent parler de cet événement, tous les lundis de 17h à
18h30, dans la salle annexe de
la mairie de Saint Jean du Pin.
www.saint-jean-du-pin.fr
Vie associative
Un nouvel espace
La mairie réhabilite un bâtiment vétuste
pour les associations.
e 6 janvier, ont débuté les travaux de réfection de l’ancienne
maison Aiglin, située à l’entrée de
la commune en arrivant d’Alès.
Cette opération, qui permet de
réhabiliter un bâtiment particulièrement vétuste, va donner davantage de place à la pharmacie de la
L
C’est l’entreprise “Raffo”
qui est chargée de la réhabilitation.
commune et offrir, du même coup,
un nouvel espace communal.
Celui-ci a été immédiatement
alloué aux associations et aux
archives municipales. Le coût total,
estimé à 65 600 €, sera subventionné à hauteur de 35% par le
Conseil général. ■
Du neuf à
“La Pininque”
a gymnastique volontaire “La
Pininque” a créé un nouveau
cours depuis janvier : le vendredi
de 12h30 à 13h30 au foyer communal de Saint Jean du Pin.
Inscriptions : téléphonez au foyer
communal aux horaires des cours
(04 66 52 60 75). ■
L
Corbès
Patrimoine
Visitez “Le village” ou “le Méneriel”
Parmi les lieux-dits de Corbès, on découvre, étonné, “Le village”.
Désignation trompeuse car il s’agit, en réalité, d’un petit hameau abrité
dans un cirque harmonieux, qui domine le plateau de Corbès.
Ce superbe hameau
mériterait de retrouver
son ancienne appellation,
le Méneriel.
24
es bâtiments, intelligemment
rénovés, ont conservé leur
structure ancienne, ce qui fait de
l’ensemble un superbe joyau d’architecture cévenole. Les maisons
sont, en majorité, habitées à l’année.
L
Le nom antérieur, plus joli, Le
Méneriel, viendrait de Menaïre,
“conducteur, chef d’un groupe
d’ouvriers”, tiré du verbe Menar :
“conduire, exploiter un domaine
agricole”. Peut-être était-ce le
nom donné à la maison d’un personnage important, influent,
riche ? Une “rue”, en réalité une
suite d’escaliers très irréguliers aux
marches taillées dans le rocher,
sépare les maisons très hautes.
Les élévations successives sontelles le témoignage d’une compétition entre propriétaires pour
accéder au soleil ou le cacher au
voisin ? On le dit…
Un hameau-témoin
du passé
Le four banal se situait au milieu
du hameau. Il fut, hélas, détruit par
un particulier. À l’époque, la population ne se mobilisa pas pour
conserver son patrimoine. L’école
primitive, avant la construction de
la mairie-école, se trouvait au premier étage de la maison située à
l’angle, au bas de la rue. Il fallait
monter le superbe escalier, toujours là.
Dans sa remise, M. Poujol abritait
une fabrique de piquets d’acacias.
Au-dessus de la dernière maison,
en haut de la ruelle, on peut voir
les vestiges d’une aire pour battre
le blé ainsi qu’une citerne dans la
terre pour récupérer l’eau de ruissellement. Après le Méneriel, sous
le chemin de la Bergerie, coule “La
Fontette”, une source recueillie
dans un bassin creusé dans le sol.
Le goudron ne parvient pas jusque-là, comme pour respecter ce
hameau qui, ayant traversé les siècles sans trop d’anicroches, est un
témoin du passé et mériterait de
retrouver son ancienne appellation, plus en harmonie avec son
histoire et la beauté du site. ■
L E S EC H O S D E BO I SS E T
Boisset et Gaujac
Réveillon réussi
Le réveillon de la Saint
Sylvestre 2002 organisé par
l’association “Les Foulées
Boissetaines” a connu, comme
chaque année depuis 12 ans,
un franc succès. Plus de 150
personnes s’étaient inscrites
pour ce réveillon animé par un
orchestre musette et disco.
Voeux
L’heure est aux remerciements
Le maire a chaleureusement remercié
les Boissetains pour leur implication
au lendemain du 9 septembre.
Assainissement
La Communauté d’agglomération réalise une étude de zonage d’assainissement sur la
commune. Dans ce cadre, une
réunion publique d’information
est destinée aux personnes
dont l’habitation est équipée
d’un système d’assainissement
individuel. Cette réunion aura
lieu mercredi 12 février à
18 h, salle polyvalente.
Concert
Le concert de la solidarité pour
les sinistrés du Gard sera projeté à Boisset vendredi 21 février
2003 à 20h30 (salle polyvalente). C’est le moment de
venir applaudir Jean-Jacques
Goldman et ses amis artistes
ainsi que les 350 choristes des
“Fous chantants”.
L’équipe municipale rassemblée derrière son
maire lors de la cérémonie des vœux.
endredi 10 janvier, le maire de
Boisset, Jack Brousse, et son
conseil municipal ont convié toute
la population à échanger les vœux
de bonne et heureuse année et à
V
partager un agréable moment de
convivialité. Les Boissetains ont
répondu très nombreux à cette
invitation.
Dans son allocution, le maire a
rappelé l’aide apportée spontanément aux familles qui ont souffert
des inondations. L’occasion pour lui
de remercier, une nouvelle fois,
tous ceux et celles qui se sont
investis dans la bonne marche de
la commune (personnel communal, associations, enseignants, sans
oublier les acteurs économiques et
les services publics). « Tous ont eu
à cœur de montrer que Boisset
était une commune vivante ! »
Le rappel des actions de l’année
passée et l’annonce des projets
pour 2003 ont confirmé cette
impression.
En conclusion, Jack Brousse a cité
Marc Aurèle : « Donnez-moi la
sérénité d’accepter les choses que
je ne peux changer, le courage de
changer celles qui peuvent l’être et
la sagesse de distinguer les premières des secondes. » ■
École
Votre agenda
Zoom sur les animations de février
u 3 au 7 février, les classes de
Mme Cloudas et de M. Lotzer
seront en classe de neige.
Du 17 au 21 février, la classe de
M. Chomete sera à l’observatoire
de Saint Michel dans les Alpes de
Haute-Provence pour une initia-
D
tion à l’astronomie.
Ces classes découvertes sont
financées par les parents, la municipalité de Boisset, l’association de
parents d’élèves et le Conseil
général, ainsi que par la vente de
produits divers.
Lundi 10 février : projection de “La
Belle et la Bête” de Jean Cocteau.
Ce travail est préparé dans chaque
classe grâce au dispositif “École et
Cinéma”. ■
• Samedi 25 février à 10h, au
Parc des Cordeliers à Anduze :
championnat du Gard de Cross
Sport Adapté.
• La Poste est ouverte du lundi
au vendredi de 9h30 à 12h et
de 14h à 16h et le samedi de
8h à 11h.
Saint Martin de Valgalgues
Exposition
“Si le linge de nos grands-mères nous était conté…”
Au foyer Georges Brassens, les 15 et 16 février, étoffes, broderies et dentelles d’autrefois
sont à l’honneur. Une occasion de tout apprendre sur le savoir-faire de nos grands-mères !
SOLIDARITÉ
La Soleïade
chante pour les
Restos du Cœur
Samedi 18 janvier, la chorale
saint martinoise “La Soleïade” a
organisé une soirée au profit
des Restos du Cœur. Donné en
collaboration avec les chorales
régionales Canto Cévennes,
OK Choral et Les Trois Notes, le
concert s’est tenu devant un
public conquis qui avait rempli
la salle Georges Brassens. Les
bénéfices de cette soirée
conviviale s’élèvent à 1100 €.
Ils ont été reversés intégralement aux Restos du Cœur.
Comme une sculpture, le chiffre apparaît et se
détache avec fierté de l’étoffe.
atelier Créa Déco et l’office
municipal de la culture proposent en ce mois de février une
exposition originale qui permettra
au public de redécouvrir un patrimoine familial, social, régional,
disparaissant inexorablement, en
l’occurrence, un art dont nos
L’
grands-mères avaient le secret.
À qui sait le lire, le linge raconte
une histoire de femmes où mères
et grands-mères tenaient une
place importante dans les préparatifs et la confection du trousseau.
Dans le choix des étoffes et des
broderies, reflet d’un milieu social,
on découvre leur savoir-faire, l’art
d’apporter une touche personnelle au linge de tous les jours.
Draps somptueusement
brodés
Calligraphie, vannerie,
broderie
Le chiffre définissait, comme une
empreinte, leur appartenance,
leurs racines. Dessiné avec précision et minutie sur le drap ou sur la
chemise, patiemment brodé, il
symbolisait à la fois le passé et l’avenir. Du simple torchon chiffré
avec du fil rouge au point de croix
au drap somptueusement brodé
de lettres soigneusement choisies,
les brodeuses s’exprimaient à leur
manière. C’est pourquoi le moindre ouvrage est une histoire à lui
seul.
L’exposition propose “le linge de
nos grands-mères dans tous ses
états”, c’est-à-dire des étoffes d’origine végétale (lin, coton…) et animale (laine, soie…), du linge de collections
personnelles
avec
broderies et dentelles, des outils de
brodeuse, des bassines, savons,
lessiveuses, une expo photos sur
les lavoirs, des fers à repasser, la
reconstitution d’un trousseau, etc.
À ces expositions s’ajoutent trois
animations, qui se dérouleront
dimanche 16 février :
• un atelier calligraphie de 10h à
12h et de 13h30 à 17h30,
• une fabrication de paniers en
châtaignier dans l’espace lessive
(desques et bertoules),
• la réalisation d’une dentelle très
fine, la “frivolité”, par une brodeuse hors pair (dimanche
après-midi).
Saisissez donc cette occasion unique de retrouver la mémoire de
vos grands-mères ! ■
En pratique
Au Foyer Georges Brassens
Samedi 15 et
dimanche 16 février,
de 10h à 18h.
Entrée libre.
25
AGENDA
◗ Médiathèque Alphonse Daudet - Alès
✆ 04 66 91 20 30
Par M. Bompaire. Entrée libre.
De 20h30 à 23h, salle Cocteau,
espace A. Chamson, Alès
mediatheque.ville-ales.fr
Toutes les animations proposées par la Médiathèque A. Daudet
sont libres d’accès et gratuites.
■
La ville Louvre
Documentaire
sur le musée
du Louvre.
Mardi 4 février,
14h30,
samedi 8 février,
14h30.
■ Le pays des sourds
Documentaire : À quoi ressemble
le monde pour les milliers de
gens qui vivent dans le silence ?
Mardi 18 février, 14h30,
samedi 22 février, 14h30.
■ Un animal, des animaux
Mardi 25 février, 14h30.
■
La moindre des choses
Documentaire sur l’institution La
Borde, célèbre pour le travail de
recherche psychothérapeutique
qu’y ont initié le médecin Jean
Oury et le philosophe Félix
Guattari.
Mardi 4 mars, 14h30.
■
Journée Nicolas Philibert
Samedi 8 mars : La ville Louvre
10h, Le pays des sourds 12h,
Un animal, des animaux 14h30,
La moindre des choses, 16h.
Grand écran
Jeune public
■
L’heure du conte :
Graine de lire : mercredi 5
février, 15 h.
Laurence de Stäel : mercredi 12
février, 15h.
Spectacle tout public à partir de
3 ans. 18h30, Cratère, Alès
◗ CONNAISSANCE DU MONDE :
“L’ITALIE”
Ma petite planète chérie
Dessin animé de Jacques-Rémi
Girerd, à partir de 6 ans.
Mercredi 12 février, 16h.
■
Les grands airs de Tebaldo
Film à partir de 5 ans.
mercredi 19 février, 16h.
■ Le cirque Bonheur
Film d’animation de JacquesRémi Girerd, à partir de 3 ans.
mercredi 26 février, 16h.
■ Henri Dès en images
Film à partir de 3 ans.
Mercredi 5 mars, 16h.
Le Festival Cinéma d’Alès, en collaboration avec le Cratère et la
médiathèque Daudet, organise la
projection de l’excellent documentaire de Nicolas Philibert.
Entrée : 5 €.
20h30, Cratère, Alès
■
Esquive, de Patrice Rolet
Mardi 11 février, 14h30,
samedi 15 février, 14h30.
■ Le coupable idéal, de JeanXavier de Lestrade
jeudi 6 mars, 14h30.
Les 8 et 9 février
◗ CONCOURS DE PÉTANQUE
Rendez-vous mensuel pour tout
savoir sur le multimédia.
Vendredi 21 février, 18h30.
Organisé par la Renaissance
Boule de Saint Christol lez Alès.
Boulodrome de Bruèges, Alès
Danse
◗ STAGE “MOUVEMENTS
ET UNITÉS”
École de Cirque
Rochebelle, Alès
✆ 04 66 30 14 90
Lecture de la danse
■
© M. Perez-Ramirez
■
Descente en enfer
Film de Henry Bean.
Jeudi 20 février, 14h30.
■ I love L.A.
Film de Mika Kaurismäki.
Jeudi 27 février, 16h.
Le corps flottant, atelier animé
par Laurence Saboye.
Mercredi 19 février, 14h.
◗ Médiathèque St Christol lez Alès
✆ 04 66 60 69 03
■ Lecture théâtrale
“Nina, c’est autre chose”, de Michel Vinaver
Lecture proposée par la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon,
suivie d’un apéritif avec les comédiens.
Mercredi 12 février, 18h30
26
Le
Salto,
Samedi 8 février
◗ 31 ETOILE DE BESSÈGES
◗ DANSE : “AUJOURD’HUI
ROCK’N ROLL
Organisée par le Club Destination
Rock’n Danses de Saint Christol.
Tarif : 10 €. ✆ 04 66 83 82 24
À partir de 21h30, Foyer socioculturel des Tavernes
Dimanche 9 février
◗ BANQUET DES AÎNÉS
La Ville d’Alès convie les seniors
alésiens au traditionnel repas de
gala, avec spectacle et bal.
À partir de 11h, parc des expositions de Méjannes-les-Alès
Organisée par l’Union Cycliste
Bessegeoise.
De 11h50 à 16h30, parking de
“EUGÈNE ONEGUINE”
Opéra de Tchaïkovsky, mis en
scène par Christian Schiaretti et
Amaury Du Closel, interprété par
l’Atelier Lyrique et Orchestral du
Centre. 16h, Cratère, Alès
Mardi 11 février
◗ CERCLE DU LIVRE :
“EXPRESSION LIBRE”
Bibliothèque, Boisset et Gaujac
◗ CINÉ-CLUB :
“ORANGES AMÈRES”
Une comédie dramatique de
Michel Such (1997). Prix du jeune
public au festival du film méditerranéen de Montpellier 1997.
Entrée gratuite.
20h30, salle du Capitole, place
de l’Hôtel de Ville, Alès
Mercredi 12 février
◗ THÉÂTRE JEUNE PUBLIC :
“LE ROI CERF”
Féérie dramatique de Carlo Gozzi,
interprétée par le Centre Dramatique
National de Poitou Charente.
18h30, Cratère, Alès
Les 13 et 14 février
◗ SALON “INFO 3 ”
E
Course organisée par l’Entente
Cycliste Alésienne. Tarif : 8 €.
✆ 04 66 56 57 64
Départ 14h, Deaux
◗ RUGBY :
Voir en p. 7.
✆ 04 66 30 14 95
Vendredi 14 février
◗ ELECTION DE MISS ALÈS
JOURNÉE DE GALA
Journée organisée par le RCA
avec un tournoi entre écoles de
rugby (10h30) et le grand match
Voir en p. 17.
20h30, Halle des Sports de
Clavières, Alès
RCA/Saint Saturnin (15h).
Stade Montée de Silhol, Alès
DE L’ÉTRANGER”
Conférence de René Dommergue,
écrivain, professeur de sciences
économiques, proposée par le
Groupe alésien de recherche
archéologique.
20h30, salle Cocteau, espace
André Chamson, Alès
◗ LOTO DE L’APE
E
ÉCOLE DU VILLAGE
Complexe sportif et culturel
Maurice Saussine, Saint Hilaire
de Brethmas
◗ CONFÉRENCE : “LA PAROLE
L E S 15 E T 16 F É V R I E R
19e rallye cévenol
au cœur d’Alès
rganisé par l’ASA d’Alès, le
rallye cévenol fera cette
année étape à Alès. Cette épreuve qui regroupe environ 200
bolides compte pour le championnat de ligue automobile et
pour la coupe de France des rallyes. Les 15 et 16 février, la capitale des Cévennes connaîtra
O
Horaires public :
Lundi, mardi, jeudi : 16h - 19h • Mercredi : 10 h - 12 h et 14 h - 18h
Vendredi : 16 h - 18h30
OAC/VALENCIENNES
20h, stade Pibarot, Alès
◗ COURSE VTT
Café multimédia
Girlfight
Comédie dramatique de Karyn
Kusama, avec Jaime Tirelli,
Michelle Rodriguez.
Jeudi 13 février, 14h30,
samedi 15 février, 16h.
Un film de Mario Gregov.
14h30 et 20h30, salle du
Capitole, place de l’Hôtel de
Ville, Alès
Jeudi 6 février
◗ CINÉMA : “ETRE ET AVOIR”
Documentaires
■
◗ FOOTBALL :
◗ SOIRÉE DANSANTE
■
Sunday
Film de Jonathan Nossifer.
Jeudi 6 février, 14h30,
samedi 8 février, 16h.
Journée d’information et de
conseils, organisée par le réseau
diabète du bassin alésien et l'association gardoise des diabétiques à
l’attention des diabétiques de tous
âges : conférence-débat, ateliers
thématiques, stands d'information,
repas équilibré diabétique (10 €).
De 9 h 30 à 16 h 30, École des
Mines, Alès
À DEUX MAINS”
Des solos dansés de la chorégraphe-danseuse Pascale Houbin et
un libre échange d’idées sur le collectage des gestes des métiers.
19h30, salle Stevenson, Saint
Jean du Gard
■
© Cévennes Média Sports
Cycle
Nicolas Philibert
Mercredi 5 février
◗ DANSE JEUNE PUBLIC :
“CHAT GLACÉ”
◗ JOURNÉE DIABÈTE
◗ OPÉRA :
© D. R.
Cora, quai du Mas d’Hours, Alès
Mardi 4 février
◗ CONFÉRENCE :
LECTURE DE QUELQUES POÈTES
DE LA GRÈCE ANTIQUE
ACTUALITÉ DES MEDIATHÈQUES
donc une grande animation avec
la présence des équipages et
des assistances.
• Samedi 14 février à 14h30 :
départ de la 1re étape
d’Intermarché Les Allemandes
pour la spéciale Croix des ventscol de la Baraque. Arrivée de
cette 1re étape place de la mairie
vers 16h (voitures mises en parc
fermé).
• Dimanche 16 février à 8h :
départ de la place de la mairie
pour la même spéciale. Retour
sur Alès à partir de 16h. Les voitures seront mises en parc
fermé, place de la mairie, jusqu’à
la remise des prix.
Accès libre. Renseignements : ASA Alès, 04 66 56 64 36
AGENDA
◗ COURSE DE VOITURES
Les 14 et 15 février
◗ THÉÂTRE : “DOM JUAN”
© Pierre Ruaud
DE MODÉLISME
Organisée par l’Association RMATT.
Complexe sportif et culturel
Maurice Saussine, Saint Hilaire
de Brethmas
Pièce de Molière, mise en scène
par Claire Lasne, interprétée par le
Centre Dramatique National de
Poitou-Charentes. Tarif : 11,5 €.
20h30, Cratère, Alès
Samedi 22 février
◗ FOOTBALL :
OAC/CHERBOURG
Mercredi 5 mars
◗ CONNAISSANCE DU MONDE :
“CORDILLÈRE DES ANDES”
20h, stade Pibarot, Alès
Equateur, Pérou, Bolivie, Chili : un
film d’Hervé Haon.
14h30 et 20h30, salle du
Capitole, Alès
◗ VOLLEY : CAC VB/EPINAL
20h30, Halle des sports de
Clavières, Alès
Mercredi 19 février
◗ THÉÂTRE JEUNE PUBLIC :
“PINOCCHIO”
Dimanche 23 février
◗ 1 COURSE DE CÔTE
DU PONT DES ABARINES
RE
Voir en page 19.
À partir de 14h, Mialet
◗ LOTO DE L’ASSOCIATION
Samedi 15 février
◗ BOXE FRANÇAISE
LOU REGAIN
16h, boulevard Gambetta, Alès
◗ SOIRÉE “SAINT VALENTIN”
20h30, foyer communal, Bagard
Les 15 et 16 février
◗ EXPOSITION : “SI LE LINGE
DE NOS GRANDS-MÈRES
NOUS ÉTAIT CONTÉ…”
Voir en p. 25.
Foyer Georges Brassens, Saint
Martin de Valgalgues
Mardi 25 février
◗ CINÉ-CLUB :
“BEAU TRAVAIL”
© J.-P. Estournet
Compétition départementale organisée par la Savate Alésienne.
De 13h à 18h30, gymnase C de la
cité scolaire, Alès
D’après “les aventures de Pinocchio” de Carlo Collodi.
18h30, Cratère, Alès
Jeudi 20
et vendredi 21 février
◗ THÉÂTRE :
“L’HOMME DES BOIS”
Du 28 février
au 4 mars
◗ 15 SALON DES ARTS
E
◗ 19E RALLYE RÉGIONAL
© J.-P. Estournet
CÉVENOL
Voir encadré ci-contre.
◗ FINALE DU MASTER
DE PÉTANQUE
Une pièce d’Anton Tchekhov, mise
en scène par Claire Lasne, interprétée par le Centre Dramatique
National de Poitou Charente.
Tarif : 11,5€. Jeudi à 19h, vendredi à
20h30, Cratère, Alès
Organisé par la Boule du Regain.
Boulodrome de Bruèges, Alès
Dimanche 16 février
◗ RUGBY : RCA/LE PONTET
15h, stade Montée de Silhol,
Alès
Un film de Claire Denis (2000).
Entrée gratuite.
20h30, salle du Capitole, place
de l’Hôtel de Ville, Alès
Vendredi 21 février
◗ CONCERT DE SOLIDARITÉ
DES SINISTRÉS DU GARD
Spectacle de Nîmes du 22 novembre, retransmis en VTHR (Vidéo
Transmission Haute Résolution).
20h30, salle polyvalente, Boisset et Gaujac
Organisé par la commission extramunicipale de Salindres, avec une
centaine d’exposants (peintres,
poètes, sculpteurs, photographes).
Entrée libre et gratuite
✆ 04 66 85 60 13
[email protected]
De 10h à 19h, salle du gymnase,
Salindres
Du 7 au 9 mars
◗ “ALÈS JUMP 2”
Concours national 2 d’équitation
“indoor”, organisé par la CCI d’Alès.
✆ 04 66 78 49 35
Parc des Expositions de
Méjannes-les-Alès
Samedi 8 mars
◗ FOOTBALL : OAC/BREST
20h, stade Pibarot, Alès
Dimanche 2 mars
◗ “AGRIPPA 2000”
Raid VTT de Saint Hilaire de
Brethmas au Pont du Gard
Voir en p. 11.
our sa 21e édition, le salon de l’aviculture, de l’environnement et du terroir, organisé par le Club Avicole Gardois, aura
pour thèmes : jardin environnemental et potager, éco-alimentation, de la terre au blé, les palmipèdes (oies).
Sur 4 600 m2 d’exposition, les passionnés de nature pourront
découvrir 1500 animaux et 90 stands avec de nouveaux espaces : environnement et protection de la nature, produits bio et du
terroir, terrariophilie…
À noter : le spectaculaire stand sur l’eau créé par le service nature de la Ville d’Alès, la MNE et l’association Pollen. Après avoir
passé un rideau d’eau, vous effectuerez un parcours ludique et
sensoriel où vous pourrez goûter des eaux de source, écouter
des torrents, toucher des ruisseaux, voir fonctionner une station
d’épuration…
Ouverture au public : 9h-18h30. Tarif d’entrée : 4,5 € (gratuit
pour les enfants de moins de 12 ans). ✆ 04 66 71 26 47
P
“Balade en Cévennes…”
Photographies noir et blanc de
Christophe Banache.
Jusqu’au 22 février.
Médiathèque A. Daudet
■
La peinture aux archives
Cette exposition évoque la vie
et l’œuvre de Julien et d’Albert
Brabo. Elle présente des affiches et œuvres d’artistes
locaux dont la trace se retrouve aux archives.
Jusqu’au 21 mars, du mardi au
vendredi, de 13h30 à 17h15 et
sur rendez-vous pour les groupes scolaires 04 66 54 32 20.
Archives municipales, 4 bd
Gambetta
■
CAC VB/MARSEILLE 13
20h30, Halle des sports de
Clavières, Alès
◗ SOIRÉE CABARET
Soirée organisée par l’Association
CORSICA : chansons de variétés
avec Brigitte B., Valérie, M.
Fouques Thierry, spectacle de
magie, défilé de mode…
21h, gymnase du complexe
sportif et culturel Maurice
Saussine, Saint Hilaire
“Les saisons du paysage
cévenol”
Photos d’Alain Meynier.
Jusqu’au 14 février.
Office de tourisme
■
“Singulière Cévenne”
◗ MUSIQUE : SOIRÉE POUR
LA
SAINT PATRICK
Exposition de M. Almès.
Du 18 février au 14 mars.
Office de tourisme
Avec Gillie Mc Pherson, Ian Mac
Camy and his Celtic Reelers.
✆ 04 66 60 69 02
Maison pour Tous, Saint Christol
Dimanche 9 mars
◗ RUGBY : RCA/PRIVAS
15h, stade Montée de Silhol,
Alès
L E S 22 E T 23 F É V R I E R , AU PA R C D E S E X PO S I T I O N S D E M É JA N N E S L E S A L È S
AVINATURE tient salon
■
◗ VOLLEY :
Samedi 1er
et dimanche 2 mars
◗ CONCOURS DE PÉTANQUE
Organisé par l’association sportive
des municipaux.
Boulodrome de Bruèges, Alès
LES EXPOSITIONS
ALÉSIENNES
Si vous souhaitez passer une
information concernant une
manifestation sportive ou
culturelle dans le prochain
journal du Grand Alès,
contactez le service communication du Grand Alès
(Elisabeth Pesenti) :
04 66 56 10 81
JOURNAL ÉDITÉ PAR LA
COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION
DU GRAND ALÈS
CONTACT 04 66 56 10 46
[email protected]
• Directeur de la publication :
Christophe Rivenq
• Directrice de la rédaction :
Bernadette Valls
• Rédactrice en chef :
Christine Zanella
• Rédaction : Guy Privat,
Christine Zanella, Christelle Prigent
• Photos : David Grizard,
Philippe Nicolas, Christelle
Prigent, Bernard Hillaire
• Mise en page : Michèle Meslin
• Suivi de fabrication :
Elisabeth Guillin
• Impression : Imprimeries IPS
Dépôt légal n° 2002.03
Ce journal a été tiré à 40700
exemplaires sur papier écologique.
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TOUR D’AGGLO
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Du 24 au 27 janvier,
le 34e Alespo a battu son
record de fréquentation
en accueillant près de
35 000 visiteurs au parc
des expositions de
Méjannes-les-Alès lors
de quatre jours de fête
non-stop, consacrés
à la maison, au jardin
et aux loisirs.
Du 12 au 18 janvier, 6 000 “mômes” ont participé au festival qui leur est dédié à Saint Christol :
jeux, contes, marionnettes, musique, il y’en avait pour tous les goûts.
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Du 13 au 17 janvier,
les artistes s’étaient
installés au lycée
Jean-Baptiste Dumas,
pour la plus grande joie
des 3 500 lycéens, qui
ont activement participé
aux spectacles vivants.
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5 janvier : Lors des concerts de l’Epiphanie,
au Cratère d’Alès l’Ensemble baroque de
Limoges a séduit les 1600 spectateurs avec
son interprétation des plus belles œuvres
de Mozart.
11 janvier :
Le 1er tour de la coupe de France
de tennis de table handisport
s’est déroulé à la halle
des sports de Clavières.
Les pongistes d’Alès handisport
ont terminé sur le podium.
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La neige et le froid
étaient au rendez-vous
de la première semaine
de janvier, composant
de magnifiques paysages
en Cévennes
(ici à Saint Paul La Coste)
Du 23 au 25 janvier, sur le stade de Saint Jean du Pin, le cabaret musical
Pelahueso de la compagnie Gosh a régalé les amateurs de cirque.
Ce spectacle drôle et insolent était co-organisé par la commune
de Saint Jean du Pin, le Cratère et le Pôle cirque Cévennes.
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