Lire la suite - ABRI

Transcription

Lire la suite - ABRI
Cloches, reveillez-vous !
Définition
La cloche est l'un des plus vieux instruments sonores que nous connaissions. Elle est un instrument universel dont la
longue portée acoustique est utilisée pour communiquer au loin.
Destiné à l'émission d'un son, la cloche est un idiophone, c’est-à-dire un instrument dont le son est produit par son
propre matériau, lors de l’impact d’un accessoire extérieur ou d’une autre partie de l’instrument.
Les cloches sont fondues (fabriquées) et coulées par le fondeur de cloches (ou encore « saintier »). Principal métal à
cloche, l’airain est aussi le métal utilisé pour les cymbales. D’autres métaux peuvent être utilisés pour fondre les
cloches. La fonte de la cloche se fait à une température de 1150°C dans un moule qui est enfoncé dans la terre pour
l’empêcher d’exploser sous l’effet de la chaleur.
Morphologie d’une cloche
Le joug : appelé également le mouton, contrepoids
situé au-dessus de la cloche, souvent fait avec des
pièces en bois, rarement des pièces métalliques. Le
joug supporte le poids de la cloche. Le rôle du joug
est d’équilibrer la cloche et de la maintenir dans une
bonne position.
Matthieu 11.29 : « Prenez mon joug sur vous
et recevez mes instructions, car je suis doux et
humble de cœur ; et vous trouverez du repos
pour vos âmes. »
Il est intéressant de noter que c’est le joug qui porte la cloche, et non le contraire. Le joug est le garant de l’équilibre
de la cloche, il la maintient en place alors qu’elle se balance pour donner du son. De même, Christ est la pierre
angulaire, le rocher fortifié sur lequel nous bâtissons nos vies. Il est notre équilibre et notre soutien ; hors de Lui
nous ne pouvons rien faire, et encore moins sonner juste. Nous avons besoin d’être solidement ancré en Lui.
Les anses : pièces coulées dans la masse, qui permettent d’accrocher la
cloche. Elles sont souvent au nombre de quatre. Elles sont parfois doublées,
dans le cas de grosses cloches. L’ensemble des anses forme la couronne.
La couronne : ensemble des anses de la cloche.
Hébreux 2.7 : « Tu l’as couronné de gloire et d’honneur. »
Le cerveau ou tête : sommet de la cloche, sur lequel on trouve la couronne.
Les anses sont placées sur la partie entièrement horizontale, qui s’appelle le
plateau, ou l’épaule.
Couronne formée
par les anses
Colossiens 1.18 : « Il est la tête du corps de l’Eglise; il est le commencement, le
premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. »
Christ est la tête couronnée, et nous sommes Son corps. Nous recevons Son autorité et Sa puissance pour
accomplir Sa volonté. Soyons conscients de la valeur qui est la nôtre en Christ, et prenons nos places sur les
hauteurs de notre nation, tout comme les cloches, placées sur les hauteurs pour que leur son soit entendu au loin.
La pince, la lèvre : partie la plus épaisse de la cloche, vers le bas, en dessous du
point de frappe du battant et du marteau. La pince s’étend jusqu’à la bouche. On
mesure la cloche à la pince.
La bouche : ouverture inférieure de la cloche.
Psaume 51.15 : « Seigneur! Ouvre mes lèvres, Et ma bouche publiera ta
louange. »
Décor et dédicace
sur la robe
Sur la robe
Tout le travail de sanctification du Saint-Esprit en nous a pour but de nous modeler afin que nous donnions le son
juste, le son particulier pour lequel nous avons été créés. Et notre Forgeron, tel un chef d’orchestre, place chacune
de Ses œuvres (nous-mêmes) à sa juste place dans un but précis.
La robe : surface extérieure de la cloche.
Apocalypse 22.14 : Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les
portes dans la ville!
Le décor : ensemble des bénédictions gravées sur la cloche.
La dédicace : écritures apposées sur la cloche qui indiquent son nom, sa date de
fonte, son parrain ou marraine, et divers événements importants.
Le nom des cloches
Chaque cloche porte un nom qui lui est attribué lors de la bénédiction des cloches.
Lors de cette cérémonie, la cloche est lavée, ointe et parfumée. Elle est vêtue d’une aube blanche en dentelles, et
entourée de ses parrains et marraines (généreux donateurs) dont les noms sont inscrits sur sa robe.
Apocalypse 3.12 : « Celui qui vaincra […], j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu,
de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »
Les techniques de sonnerie
Il existe deux manières de faire sonner les cloches de bronze : le tintement et la volée.
Le tintement
Dans ce cas la cloche est immobile. C'est la manière la plus simple de faire résonner une cloche. Suspendue par le
cerveau à une poutre, la cloche demeure immobile : le sonneur frappe la cloche avec un maillet ou un heurtoir, ou la
frapper en tirant le battant par une corde attachée à son extrémité.
La volée
Dans ce cas la cloche est mobile et se balance autour d'un axe. La cloche est équipée d'un battant suspendu à
l'intérieur de la cloche. La cloche est équilibrée par un « mouton » appelé aussi « joug ».
Le langage des cloches
Le « message » transmis par la sonnerie d'une cloche ou d'un ensemble de cloches s'appuie sur trois composantes :
-
La sonorité de la cloche ;
La modalité et le rythme de frappe sur celle-ci ;
Le nombre de cloches mises en œuvre simultanément ou successivement.
Les combinaisons possibles autorisent donc un nombre assez grand de « messages ». Mais pour qu'un son devienne
« signe », il est nécessaire qu'émetteur et récepteur accordent la même signification au signe transmis. Cette
signification est connue par la tradition.
De même, nous avons besoin d’apprendre un même langage, celui du Royaume, pour comprendre le message et le
son que le Seigneur fait résonner aujourd’hui.
La sonnerie horaire : le choix de la cloche et le nombre de coups permettent d'indiquer à distance l'heure qu'il est.
La sonnerie du couvre-feu : cloche spécifique, à la volée assez longue, qui annonce la fin de la journée, la fermeture
des portes de la ville, des boutiques ou des cabarets.
L'Angélus : 3 tintements suivis d'une volée ; trois fois par jour, pour appeler le peuple à la prière.
Les offices religieux : autrefois dans les monastères, chacun des sept offices (ou veilles) de la journée faisait l'objet
d'une sonnerie spécifique ; normalement, le nombre de cloches mises en volée varie selon le degré de solennité et
donc selon le calendrier liturgique.
L'Alerte (le tocsin) : jusqu'à la mise en place des sirènes municipales, il revenait au sonneur de « toquer » la cloche
pour alerter la population lors de menaces d'invasion ou le début d'incendies ; cela se traduit par un tintement à
rythme rapide ; après la première volée, le nombre de coups indique la direction du sinistre ; il existe aussi une
tradition de sonnerie pour annoncer ou faire fuir les orages.
L'abandon d'un enfant : dans le Sud-Ouest, autrefois, on tintait une cloche spécifique pour annoncer qu'un enfant
venait d'être abandonné ; la sonnerie durait jusqu'à ce qu'un parrain d'adoption se manifeste.
Le Glas (annonce d'un décès) : c'est sans doute la sonnerie la plus codifiée ; selon les régions, le code peut varier,
mais il s'agit d'indiquer à la population, par le nombre de coups, non seulement qu'il y a eu un décès mais aussi s'il
s'agit d'un homme ou d'une femme ou encore d'un enfant ou d'un ecclésiastique.
La convocation : le rôle de cette cloche est d'annoncer les séances communales (convocation des magistrats ou des
conseillers de la ville) ; cette cloche servait aussi pour rassembler la population sur la place et leur transmettre
certaines informations.
Chacun de nous avons un son propre que nul ne pourra sonner à notre place. Sommes-nous des veilleurs, des
rassembleurs, sommes-nous de ceux qui comprennent les temps et donnent l’alerte, ou de ceux qui lèvent le peuple
dans la prière ? Comprenons de quel métal nous sommes forgés, et à quel son nous destine notre Forgeron.
Sonner le son juste
Les premières cloches de la cathédrale Notre-Dame de paris ont été installées en 1686.
Lors de la Révolution Française, la quasi-totalité des cloches seront fondues pour en faire
des canons. Seule la plus grosse cloche, le bourdon, appelé Emmanuel, restera en place.
Sous Napoléon III, de nouvelles cloches sont installées dans la cathédrale. Mais ces
cloches sont de qualité médiocre et les notes sont discordantes... Aujourd'hui ces
cloches ont été enlevées et refondues pour leur rendre leur son d'origine. Une opération
de deux millions et demi d'euros, entièrement financée par les dons.
« Non seulement les cloches de la tour Nord sont fausses, mais elles ne sont pas
accordées sur le bourdon Emmanuel ! »
Le bourdon Emmanuel 1
Nous ne pouvons pas « sonner juste » sans être relié à Jésus-Christ, la Parole, le Son par excellence. Notre son a
besoin d’être accordé, ajusté.
Le travail d’accordage d’une cloche est difficile, car le son final dépend de plusieurs facteurs, comme la courbe de la
cloche et l’épaisseur du métal. La cloche devra être rognée de l’intérieur pour atteindre la sonorité attendue.
Ce travail d’accordage nous rappelle l’œuvre de sanctification du Saint-Esprit en nous, qui à l’aide de la Parole, nous
« rogne » de l’intérieur, effaçant les aspérités, les obstacles qui nous empêchent de « sonner » juste.
Sonnez les cloches !
« L’horloge de France est en train d’être restaurée. »(Chuck
Pierce)
Nous sommes dans le timing de Dieu pour remettre l’horloge
de France à l’heure. […] Prions que la plus grosse cloche
sonne, c'est-à-dire que la voix apostolique se lève et équilibre
la voix prophétique actuelle. Quoi qu’il en soit, le son de Ses
cloches nous invite à revenir à l’Eternel, nous et notre nation.
Extrait de « Sonnez les cloches »
de Florence Maréchal
La cloche de la paix
La Cloche de la paix a été offerte aux Nations Unies en juin 1954 par
l'Association du Japon pour les Nations Unies. Une inscription en
japonais figure sur l’un des côtés :
« Qu’une paix parfaite
règne pour toujours dans le monde »
La Cloche a été conçue à partir de pièces de monnaie collectées par
des enfants à travers 60 pays différents et est abritée dans une
structure typiquement japonaise en bois de cyprès, ressemblant à une
châsse shinto. Elle repose tout entière sur une base de pierre donnée
par Israël.
La Cloche de la paix le 1er mars 1969
Les Nations Unies font sonner ce symbole de la paix pour des occasions particulières comme par exemple à
l’occasion du 25ème anniversaire de Tchernobyl le 26 avril 2011.
L’Assemblée générale a également invité le Secrétaire général à faire sonner la Cloche de la paix pour le lancement
de l’Année internationale du rapprochement des cultures en 2010.
Jésus-Christ est le Prince de la Paix. Il est le Parole, le Son qui annonce et apporte la Paix dans ce monde.
Esaïe 9.6 : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On
l’appellera * Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »