Mines d`Or

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Mines d`Or
information presse
Les mines d’or de Salsigne,
un des plus grands chantiers de dépollution
de France.
L'Europe fut, au cours des siècles derniers, une des premières puissances
industrielles mondiales grâce notamment à une intense activité de production
et de transformation de minerais et de métaux. Ces activités, qui ont tant
contribué à notre histoire et à notre économie, ont malheureusement généré
de nombreux rejets dans l'environnement, avec pour conséquence une
pollution des sols et des rivières.
Aujourd'hui, des solutions spécifiques sont développées pour la dépollution et la
réhabilitation des grandes friches industrielles comme le site des Mines d'Or de
Salsigne.
Vue générale du chantier de dépollution des
Mines d’Or de Salsigne, dans l’Aude (11).
Au premier plan, le plateau de monitoring et
en arrière plan, la vallée et les éoliennes.
A droite, les rouleaux de géomembrane
Teranap 431 TP en attente de mise en
œuvre.
Marie-Laurence Cattoire Relation Presse
42 Rue Trousseau 75011 PARIS, Tél : 01 40 21 08 13 - Fax : 01 43 38 63 89
Web : www.cattoire.com - e-mail : [email protected]
information presse
Les mines d’or de Salsigne,
un des plus grands chantiers de dépollution
de France.
Un site minier d'une importance mondiale.
Située au Nord de Carcassonne et au Sud de la montagne Noire, l'usine d'exploitation des
Mines d'Or de Salsigne fut installée au bord de la rivière Orbiel.
L'exploitation minière du site remonte à l'Antiquité ; l'extraction de fer, de cuivre, de plomb et
d'argent faisait de la région l'un des centres miniers les plus importants de «la Narbonnaise».
Mais la découverte de présence d'or ne date que de 1892.
Depuis, c'est quelque 120 t du précieux minerai qui ont été extraites.
En 1936, l'exploitation génère environ 1 600 kg d'or et l'effectif de la mine est de
1 200 personnes.
Entre 1940 et 1945, la Société des Mines et Usines de Salsigne procure de nombreux
emplois permettant d'échapper au STO. Par ailleurs, sa production d'anhydride arsénieux,
seule arme connue à l'époque pour combattre le doryphore qui dévastait les plantations de
pommes de terre, sauve le pays de la famine. La mine de Salsigne est alors le premier
producteur mondial d'arsenic.
La rentabilité financière de la mine est en dents de scie et nécessite de nombreuses
restructurations.
Enfin, en 1992, le tribunal de commerce décide de scinder la société en 3 parties parmi
lesquelles :
■ la société des Mines d'Or de Salsigne (MOS) qui a poursuivi avec succès
l'exploitation de la mine d'or avec le souci de la protection de l'environnement et qui gère
aujourd'hui la fin de vie du site ;
■ la Société d'Exploitation Pyrométallurgique de Salsigne (SEPS) qui a repris l'usine
pyrométallurgique et dont l'objet est le retraitement des déchets industriels accumulés sur le
site. Malgré des subventions, la société déposera le bilan en 1996.
C'est le site « orphelin » laissé par la SEPS qui fait l'objet d'une réhabilitation aujourd'hui.
En effet, les différents procédés d'affinage, de l'hydrométallurgie à la pyrométallurgie, qui se
sont succédés pendant près d'un siècle, ont conduit à la production de déchets sous forme
d'anhydride arsénieux jusqu'à 10 000 t par an.
La masse totale des déchets inventoriés sur le
site est estimée à 15 millions de tonnes.
(source : Programme Difpolmine. Ademe,
décembre 2005).
Marie-Laurence Cattoire Relation Presse
42 Rue Trousseau 75011 PARIS, Tél : 01 40 21 08 13 - Fax : 01 43 38 63 89
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Les mines d’or de Salsigne,
un des plus grands chantiers de dépollution
de France.
La réhabilitation.
En mars 1998, une mission d'inspection effectuée par MM Barthélémy et Legrand préconise un
programme de réhabilitation sur 5 ans pour un montant de 30 millions d'Euros.
En septembre 1998, le gouvernement confie la maîtrise d'ouvrage des opérations de réhabilitation
à l'ADEME.
Les études et travaux ont nécessité l'intervention d'entreprises de forte notoriété comme le
BURGEAP, GESTER, le CEBTP et ICF Environnement.
Le projet de réhabilitation vise à réduire les transferts par l'eau et par les poussières. Pour cela,
les déchets et les sols les plus pollués (environ 450 000 m3) ont d'abord été excavés puis confinés
in situ ; les terres les plus polluées ont été stockées sur place dans un sarcophage respectant les
préconisations des centres d'enfouissement technique de déchets industriels de classe 1 à savoir
dans ce cas : un terrassement de 5 m d'argile puis la mise en œuvre d'une géomembrane en PEHD
GEONAP de 2 mm d'épaisseur de la société SIPLAST (voir document «guide de choix
Géomembranes» ci-joint). Cette géomembrane en polyéthylène haute densité a été retenue pour sa
très haute inertie chimique et bien entendu son excellente résistance au vieillissement.
La dernière phase de travaux est actuellement en cours : il s'agit de stabiliser sur place les terres
peu polluées de la zone du monitoring.
Cette opération consiste à isoler ces terres par une géomembrane en bitume élastomère de 4 mm
d'épaisseur TERANAP 431 TP. Il s'agit d'une géomembrane en bitume élastomère SBS qui offre une
excellente tenue au vieillissement. La pose de TERANAP 431 TP permet ensuite la reconstitution
sur cette géomembrane d'une couche de terre végétale saine puis la revégétalisation de la zone
afin de reconstituer peu à peu l'environnement naturel tout en travaillant sur la phytostabilisation.
Cette opération de terrassement et d'étanchéité qui concerne une zone de superficie de
11 ha est réalisée par l'entreprise BEC FRERES avec les matériaux de la société SIPLAST.
A gauche : soudage
de la membrane
Teranap 431 TP.
A droite : mise en
œuvre de la terre
végétale sur la
géomembrane
bitumineuse et sur le
géotextile de
drainage.
Pour toute information complémentaire, reportages et visuels merci de contacter le service de presse :
Marie-Laurence Cattoire Relation Presse
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