lire - Site de la Société Nautique de l`Oise
Transcription
lire - Site de la Société Nautique de l`Oise
4 000 KM À LA FORCE DES BRAS… PLUS QU’UN SPORT, UNE AVENTURE ! 1 LE DEFI Le nouveau défi de Patrick Favre (rameur océanique licencié à la société nautique de l’Oise) : la traversée en solitaire à la rame de l’Atlantique par la voie nord. Patrick Favre a déjà réalisé quatre traversées à la rame dans l’Atlantique Sud. Dernière traversée en 2013 faite avec Julien Bahain, médaillé olympique français, avec lequel il détient le record de France en 49 jours. 2 En 2014 Patrick Favre va tenter la traversée en solitaire par la voie nord de l’Atlantique depuis les côtes canadiennes. Il partira de Terre-Neuve pour arriver aux iles Scilly au large de l’Angleterre. Son but est non seulement de battre le record de vitesse de 1987, soit 55 jours, détenu par Tom Mac Lean, vétéran des Forces Spéciales Britanniques (SAS) ; mais aussi celui du « Land to Land » (c’est-à-dire sans remorquage au départ et à l’arrivée) de 64 jours de 2006, détenu par le britannique Rob Munslow. Depuis 1969 il y a eu 37 tentatives de traversées de l’Atlantique Nord en solitaire à la rame… et 12 réussites seulement ! 3 PORTRAIT Patrick Favre est un jeune homme de 21 ans mentalement et 47 ans physiquement ! Entrepreneur dans le domaine de la cryothérapie corps entier, il rame aussi bien à terre qu’en mer ! Il consacre tellement de temps à la réalisation de son projet qu’il peut prétendre vivre dans son bateau à la Société Nautique de l’Oise ! Il a commencé à naviguer à la voile très jeune, par héritage familial, et à la rame depuis 2006 pour participer à une course entre le Sénégal et la Guyane. A cette époque-là Patrick comptait déjà à son actif 3 traversées de l’Atlantique à la voile ! L’aventure est son crédo : de 1988 à 2000 il a participé à de nombreux raids-aventure multisports. Les traversées à la rame correspondent à ses aspirations de par leur côté rustique et simple. Patrick explique aussi que ces différents défis sportifs qu’il se lance sont pour lui sa manière de connaître le monde et de se connaître lui-même ! 4 TRAVERSEE DE L’ATLANTIQUE NORD Cette course dans l’Atlantique Nord sera différente des précédentes en raison notamment des conditions météorologiques. En effet, contrairement à l’Atlantique Sud qui est très chaud une fois sous les tropiques, et où le vent reste régulier et la plupart du temps raisonnable en force, l’Atlantique Nord est froid et de véritables tempêtes avec de grosses vagues peuvent survenir. Il faut être particulièrement rompu à la navigation pour s’adapter rapidement dans ce milieu qui peut vite devenir « inamical » et dangereux pour l’homme. Il faut savoir maîtriser l’inattendu. Seul, il faut éviter de commettre des erreurs. Mais Patrick est conscient de ce qu’il risque de rencontrer car il a déjà réalisé le même itinéraire mais à la voile et en sens inverse, en 2000, pour la Transat anglaise. 5 PALMARES Traversées de l’Atlantique à la voile ! 2000 : Transat anglaise (Plymouth/Newport) en solitaire – 13e sur 18 ! 2002 : Route du Rhum (Saint-Malo/Pointe-à-Pitre) en solitaire – 10e sur 18 ! 2003 : Saint-Domingue/La Rochelle en équipage – 4e sur 5 Traversées de l’Atlantique à la rame ! 2006 : Sénégal/Guyane en solitaire – 46 jours – 2e ! 2009 : Sénégal/Guyane en solitaire – 44 jours – 4e ! 2012 : Canaries/Barbade en équipage – 34 jours – 4e temps mondial toutes catégories sur l’Atlantique Sud ! 2013 : Maroc/Martinique en double – 49 jours – 8e temps mondial, record de France (avec Julien Bahain, médaillé olympique en aviron) 6 BATEAU Pour arriver au bout de ce défi, il faut avant tout un bateau. Celui de la traversée de 2013 (que l’on peut admirer au club de la Société Nautique de l’Oise) ne convient pas pour l’Atlantique Nord. Il est trop lourd, trop haut sur l’eau, peu ergonomique par rapport aux conditions météorologiques de cette partie du globe. Le 1er challenge de Patrick est donc de mettre au point un nouveau bateau. Environ 3 à 4 mois de construction seront nécessaires. C’est grâce à l’expérience acquise sur ses traversées précédentes, que ce soit à la voile ou à la rame, seul ou en équipage, que Patrick arrivera à réaliser son bateau idéal. Il doit envisager d’avoir des moments délicats à passer pendant lesquels le bateau sera roulé par les vagues. Pour cela la place qu’il se sera prévu dans le bateau est primordiale. Il lui faut prévoir également un système d’ancre flottante à mettre à l’eau en cas de vents forts contraires, périodes pendant lesquelles il est impératif de s’arrêter de ramer et d’attendre en faisant en sorte de ne pas trop reculer. Patrick espère tester son bateau avant de partir faire cette traversée, dans une bonne petite tempête si possible, en Normandie ou en Bretagne… Pour lui autant dire dans « un verre d’eau » ! Le départ devra se faire avec des vents favorables et la période choisie (juillet ou août) lui permettra d’arriver en France avant la saison des gros coups de vent. 7 PREPARATION Patrick est aujourd’hui prêt psychologiquement car il réfléchit à cette course depuis longtemps et ses expériences dans les traversées antérieures l’y ont beaucoup aidé. Pour ce qui est du physique il est pratiquement prêt. Il lui a fallu 9 mois pour récupérer de la traversée précédente achevée il y a tout juste un an. Sa préparation physique se fait principalement avec des séances d’ergomètre, de vélo, de footing, de musculation, de Stand Up Paddle et de danse classique. Il utilise la cryothérapie corps entier pour se préparer (séances de 3 minutes à -180°). Il en profite aussi pour naviguer sur des bateaux à voile dès que l’occasion se présente. 8 VALEURS DE CETTE AVENTURE EXTREME Cette traversée, un exploit sportif extrême, une aventure sur laquelle Patrick va devoir être : ! endurant et ramer 10 à 14 heures par jour en moyenne avec des pauses pour manger et surtout dormir, à raison de séances de rame de 1 h à 4 h selon les conditions météo le jour comme la nuit ; ! tenace pour arriver à gérer l’effort, résister et ne pas abandonner ; ! autonome car une fois parti il sera totalement livré à lui-même, sans aucune aide extérieure en cas de besoin. Enfin il lui faudra être : ! compétitif car pour établir un record il va devoir puiser en lui toute sa force physique et mentale. Pour Patrick tenter de battre ce record lui permet de se surpasser. Le temps réalisé par son prédécesseur devient une aide précieuse dans la mesure où cela lui permet d’avoir un temps à battre qui va lui servir de référence pour sa propre traversée. 9 AMBIANCE À BORD L’ennui ? Un mot et une sensation que Patrick ne connait ni à terre, ni en mer… De ce point de vue-là, ramer en solitaire ne lui fait pas peur. D’ailleurs en dehors des notices de ses appareils électroniques, il n’emporte pas de lecture car s’il a de l’énergie pour lire il préfère s’en servir pour ramer. S’il ne rame pas c’est qu’il mangera, dormira ou téléphonera. De la musique pour lui tenir compagnie ? Il n’en a jamais emmené sur ses traversées car il a en permanence la musique de la mer… Loin du stress et du bruit de la vie quotidienne il aura le bercement des vagues qui lui permettra de se retrouver en harmonie avec lui-même. Il sera comme Jean-Jacques Rousseau qui écrivait : « le flux et reflux de cette eau, son bruit continu mais renflé par intervalles frappant sans relâche mon oreille et mes yeux »… (Les Rêveries du promeneur solitaire). Patrick aura de nouveau le privilège d’assister à des concerts « sons et images » de la nature qui l’entourera 24 h/24 et cela lui suffit. 10 Mais il emportera quand même avec lui un jeu de cartes pour éviter à un éventuel naufragé qu’il recueillerait sur son chemin de s’ennuyer à bord ! Patrick n’aura pas internet à bord mais des points réguliers (toutes les 10 min) seront envoyés à terre grâce à une balise qui transmettra automatiquement sa position sur une carte accessible sur internet. Il contactera son routeur tous les jours ou tous les 2 jours en fonction des conditions météo par le biais d’un téléphone satellite et devrait pourvoir envoyer des tweets. Il sera également contacté par les médias qui se seront intéressés au projet pour leur faire partager son aventure. Autrement, pour les nouvelles pas trop pressées, il utilisera le bon vieux système des bouteilles à la mer ! 11 MOYENS FINANCIERS Mais pour que cette aventure soit possible il faut des finances. Patrick recherche donc des partenaires. Le 1er d’entre eux a été la Marine Nationale qui apporte logistique et communication. D’ailleurs lorsqu’il aura franchi la ligne d’arrivée il fera route jusqu’à l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic, près de Brest, où il fera une arrivée plus officielle. Il a déjà pour partenaires CIS, société de services en conditions extrêmes et Raidco Marine, société de conception, de construction et de réparation navale. La société Performances, séminaires et Team Building est aussi associée au projet. L’ESCP Europe, Ecole de Commerce parisienne dont Patrick Favre est un ancien, et une université canadienne font aussi partie de l’équipe. 12 BUDGET Dessin, construction du bateau : 80 K€ Transfert du bateau au lieu de départ : Equipements électroniques : 10 à 15 K€ 10 K€ Nourriture : 3 K€ Equipement du rameur, sécurité : Eolienne, panneaux solaires : 10 K€ 8 K€ Désalinisateur : Trousse médicale : 5 K€ 3 K€ 3 paires d’aviron Concept2 : 2 K€ Communication du bord : Photos et vidéos, montage : 5 K€ 10 K€ Agence de communication : TOTAL (environ) : 15 K€ 160 K€ Club des Partenaires de 1 000 € à 10 K€ Partenaire secondaire à partir de 25 K€ Partenaire principal à partir de 50 K€ 13 La Société Nautique de l’Oise, où Patrick est licencié, est LE club d’aviron et plus vieux club sportif de l’agglomération de Cergy-Pontoise (fondé en 1884). Il fêtera ses 130 ans le 14 septembre prochain. La SNO est donc pleinement associée à ce projet et à la réalisation de cet exploit. Une petite manifestation sera organisée prochainement au club, avant le départ de Patrick. D’ailleurs on peut se demander pourquoi Patrick est licencié à la SNO ? Et lorsqu’on lui pose la question, il répond tout simplement que c’est le meilleur club… de l’Univers !!!!! Contact communication SNO : Corinne Prudhomme (06 11 54 96 26 – email : [email protected]) Crédit photo : Katie Steenman – Corinne Prudhomme SOCIÉTÉ NAUTIQUE DE L’OISE CLUB D’AVIRON FONDÉ EN 1884 23-25 QUAI DE L’ECLUSE 95310 SAINT-OUEN L’AUMÔNE TÉL : 01.34.64.47.74 [email protected] WWW.SNO-AVIRON.COM 14