Evaluation des exportations en azote, phosphate et potassium d`un
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Evaluation des exportations en azote, phosphate et potassium d`un
Revue Ezzaitouna 5 (1 et 2), 1999 EVALUATIONS DES EXPORTATIONS EN AZOTE, PHOSPHATE ET POTASSIUM D’UN HECTARE D’OLIVIERS "CHEMLALI" (OLEA EUROPAEA. L) M. BRAHAM (1) Résumé Dans deux oliveraies de la variété “Chemlali ” d’un hectare chacune, situées à Enfida et Kondar à 45 km au nord de Sousse et ayant des rendements moyens annuels en fruits respectifs de 2300 et 700 kg, une évaluation des exportations d’azote, de phosphore et de potassium a été réalisée au cours de deux années successives. La moyenne annuelle des prélèvements par les fruits, feuilles et bois de taille est de 7 kg d’azote, 1,7 kg de phosphore et 11,5 kg de potassium à Kondar et de 15,6 kg d’azote, 4,2 kg de phosphore et de 30 kg de potassium à Enfida. L’absorption qualitative de l’olivier est par ordre décroissant comme suit : Potassium, Azote et Phosphore Mots clés : Exportation, Azote, phosphore, Potassium, Olivier ----------------------------------------------------------------------------------------- Abstract Two olive fields, grown with “ Chemlali ” cultivar, having an area of one hectare each, respectively located at Enfida and Kondar about 45 km in north of Sousse have an average of annual yield of fruits 2300 and 700 kg. An evaluation of nitrogen, phosphorus and potassium exportation was made during two consecutive years. The annual average absorption by fruits, leaves and pruned branches is 7 kg of nitrogen, 1,7 kg phosphorus and 11,5 kg of potassium at Kondar and 15,6 kg of nitrogen, 4,2 kg of phosphorus and 30 kg of potassium at Enfida. The qualitative absorption of olive trees is by decreasing order as follows : potassium, nitrogen and phosphorus. ----------------------------------------------------------------------------------------(1) Maître de recherche, Institut de l’Olivier B.P. n°40 Ibn Khaldoun 4061 – Sousse. 22 I. Introduction L'olivier occupe des sols à texture dominante sableuse, souvent pauvres en matière organique. Le travail fréquent du sol ne permet pas aux plantes adventices de se développer et de participer à l’amélioration du bilan humique de ces sols (Buchman, 1958). L'olivier, tel qu’il est conduit dans les régions arides comme tout autre culture, épuise le sol ; la taille particulièrement sévère enlève à l'arbre une quantité importante de matière végétale (feuilles, brindilles et bois) et participe pour une part non négligeable dans l'exportation des éléments nutritifs. Louvrier (1958) a montré que les exportations par la taille peuvent correspondre à un poids de matière végétale équivalent à celui enlevé par la récolte. Pour l’olivier, l'évaluation des exportations en éléments minéraux a fait l'objet d'une abondante bibliographie revue et rassemblée par Loussert et Brousse (1978). Ces derniers notaient d’énormes écarts dans la composition et les quantités exportées, entre pays méditerranéens et à l’intérieur même de chaque pays. En Tunisie, Morettini cité par Poli (1978) proposait des chiffres moyens (Tab. I) pour le Nord, le Centre et le Sud liés à la densité de plantation, alors que Hutter (1970) indiquait, dans les conditions sfaxiennes et pour un rendement en olives de 47 kg par arbre, un prélèvement annuel en azote de 0,48 kg, en acide phosphorique de 0,07 kg et en potasse de 0,5 kg. Ces différences peuvent être liées aux rendements, à la densité des plantations, à la conduite culturale adoptée et aux conditions climatiques de la région. Tableau I : Absorption en kg d’Azote, de Potasse et d’Acide phosphorique d’un hectare d’oliviers dans les trois zones oléicoles de la Tunisie. (D’après Morettini 1971). Localité Nord (Tunis) Centre (Sousse) Sud (Sfax) Densité/ha 100 70 17 Azote 19,80 17,11 5,78 Potasse Acide phosphorique 8,60 1,02 14,55 1,23 6,42 0,48 Pour les autres espèces fruitières, l’appréciation des exigences en éléments minéraux, a été effectuée le plus souvent grâce au prélèvement périodique d’arbres cultivés dans des vergers et à l’analyse de leurs différents organes. Cette technique présente des difficultés matérielles d’exécution, pour le prélèvement et l’échantillonnage. Les travaux de Batjer et Rogers (1952), réalisés d’après cette méthode, ont servi jusqu’ici de référence à l’appréciation des prélèvements totaux des éléments. 23 Le développement d’une oléiculture productive et compétitive suppose la maîtrise de nouvelles techniques culturales, parmi lesquelles on cite la fertilisation. Une composante principale, base de la réussite d’une stratégie de fertilisation à adopter, est la connaissance des exportations de la plante, car les caractéristiques physico - chimiques du sol, l’état nutritif de l’arbre obtenu par diagnostic foliaire doivent être confrontés à ce qui est exporté effectivement pour pouvoir conseiller une formule de fertilisation. C’est dans ce cadre que se situe le présent travail. II. Matériels et Méthodes L'évaluation a porté sur deux campagnes (1990-1991 et 1991-1992) dans la zone côtière centrale, sur deux parcelles rigoureusement homogènes d'un hectare chacune et localisées respectivement à Enfida et Kondar. Les conditions climatiques sont celles de l’étage bioclimatologique aride supérieur avec une pluviométrie annuelle moyenne de 350 mm à Enfida et seulement 296 mm à Kondar, mais avec la même répartition saisonnière. Dans les deux parcelles, le sol est brun sub-aride, sur couche à nodules calcaires de texture grossière reposant sur sable miopliocène à Enfida et de profondeur variable entre 0,5 et 1m à Kondar. L'olivier est enraciné dans la couche superficielle où la densité des racines est importante. Plusieurs auteurs notent qu’en sol sableux moyen, 62 % des racines sont superficielles et se situent à moins de 40 cm de la surface du sol, 33 % dans l’horizon allant jusqu’à 1 m et 5 % seulement au-delà de 1m. Dans les deux stations, les oliviers sont de la variété "Chemlali" à port vigoureux et retombant. Ils sont âgés de 70 ans, plantés à une densité de 51 arbres par hectare et conduits en gobelet sahélien où le nombre de charpentières initialement de 5 à 6 a été ramené à 3 suite à une taille de rajeunissement pratiquée en 1981-1982. Puisque le régime de production est bisannuel (Braham, 1984), la taille est pratiquée annuellement, légère après une année à alternance "moins" et sévère après une année à alternance "plus". A l’Enfida, les oliviers bénéficient d'une irrigation d'appoint selon l’importance du déficit pluviométrique. En se basant sur la pluviométrie annuelle de deux années d’observation (Tab. II) et les valeurs de l’ETP calculées par Sabathé (1959), le déficit hydrique (P- ETP) était de - 635 et 548 mm à Enfida et de -706 et - 629 mm à Kondar. Pour l’estimation des exportations de la parcelle, on a pesé la production totale au moment de la récolte alors que le bois de la taille a été quantifié une semaine après la taille. La détermination de la proportion des feuilles, des brindilles de diamètre inférieur ou égal à 3 mm et les brindilles et rameaux de diamètre supérieur à 3 mm a été réalisée sur 4 oliviers homogènes et représentatifs de chaque parcelle. Après une séparation rigoureuse des différentes parties, les proportions trouvées ont été appliquées pour l’ensemble de la parcelle. Le vieux bois est séparé, ramassé et pesé directement. 24 Tableau II : Pluviométrie mensuelle enregistrée au cours de deux années d’observation. Année Enf 90/91 Sep Oct Nov Déc Jan Fev 5,1 40,9 51,8 79,1 32,0 59,7 Mar Avr Mai Jun Jut Aou Total 74,0 25,4 10,4 0,0 0,0 0,0 378 Enf 91/92 73,0 30,2 26,0 34,5 46,8 118,7 9,3 78,1 33,8 8,2 4,1 2,4 465,1 Kon90/91 13.0 32,3 16,5 7,0 11,0 47,0 56,5 25,0 25,0 0,0 0,0 0,0 233,3 Kon91/92 72,0 19,1 33,5 5,5 41,5 123,5 15,0 63,8 22,9 13,7 0,0 0,0 410,5 Les échantillons ainsi obtenus sont nettoyés, séchés et broyés. Le dosage des éléments minéraux a été effectué sur la matière sèche obtenue après passage à l'étuve pendant 24 heures à 70 - 80°C. L'azote a été déterminé par la méthode Kjeldhal, le phosphore est révélé par utilisation du réactif nitrovanadomolybdique, puis déterminé par colorimétrie à une λ = 430 nm et le potassium a été analysé par photométrie de flamme en émission. Les différents éléments N, P et K sont exprimés en pour-cent de la matière sèche (M.S). III. Résultats et discussions Le tableau III indique le poids des produits exportés (gros bois, brindilles de diamètre supérieur à 3 mm, brindilles de diamètre inférieur à 3 mm, feuilles et fruits) annuellement par hectare et sur deux années successives. Nous remarquons que l’importance de la taille suit le même régime d’alternance que la production qui est bisannuelle. La taille est intense au cours de l'année de forte production et modérée quand il s'agit d'une faible récolte. La masse de bois et de brindilles de différents diamètres enlevée, surtout après une année de production, est élevée et constitue un indicateur de l’énergie qui sera mise en oeuvre par l’arbre pour d’une part reconstituer son appareil végétatif, et d’autre part assurer sa fonction reproductrice. Ceci témoigne de l’importance de l’année de récupération (année de non-production) dans la physiologie de production de l’olivier en milieu aride et semi-aride. Les exportations engendrées par les feuilles sont importantes, mais une partie va retourner au sol, si on néglige les effets du vent. Les résultats obtenus témoignent d’exportations plus importantes à Enfida qu'à Kondar. Cette différence est liée au complément d'eau d’irrigation qui permet à l'olivier d’être plus vigoureux et d'avoir un développement plus important à Enfida. 25 Tableau III : Exportations en kg du bois de taille et de la récolte en fruits de deux parcelles au cours des années d’observation. 90 - 91 Gros bois 117 Brindilles > 3 mm 165 Brindilles < 3mm 89 Feuilles 97 Fruits 252 Kondar 91 - 92 390 446 325 299 1122 Total 507 611 414 396 1374 Enfida 90 – 91 91 - 92 113 423 159 419 208 568 198 615 647 3968 Total 536 678 778 805 4615 Pour comparer la composition en azote, phosphore et potassium des fruits et des autres organes exportés et distinguer les différences entre les deux régions, on a établi des rapports entre les parties analysées en prenant 0,2 comme unité de base relative (tableau IV). Les résultats obtenus se rapprochent de ceux rapportés par Loussert et Brousse (1978) si on excepte l’azote qui est légèrement plus élevé dans nos échantillons de feuilles et de brindilles. Ces différences peuvent être liées aux modes de conduite des deux oliveraies, à la nature du sol ou même à la quantité de pluie relativement importante tombée sur les deux parcelles peu de temps avant le prélèvement des échantillons au cours des années d’observation. Gonzalez et al. (1968) et nous mêmes (Braham, 1984 ; Braham et Mhiri, 1997) mettent en évidence l’existence d’un équilibre nutritif régional qui s’établit entre les éléments minéraux dans les feuilles de l'olivier, caractéristique du lieu et de l'état physiologique de l'arbre (production ou alternance). A côté du fruit, c’est dans les feuilles et les brindilles de diamètre inférieur à 3 mm que la concentration en N, P et K est la plus importante. Les feuilles accumulent les plus fortes concentrations en azote, suivies de celles du potassium et enfin du phosphore contrairement aux fruits et aux brindilles de diamètre inférieur à 3 mm où le potassium vient en tête suivi par ordre décroissant de l’azote et du phosphore. Ces résultats démontrent l’existence d’une forte concentration du potassium dans les fruits et corroborent ceux de Donaire et al (1975) qui ont noté l’existence d’une migration massive de cet élément des feuilles vers les fruits ; en effet le potassium joue un rôle très déterminant dans la transformation des acides organiques en acides gras. Les échantillons ont été effectivement prélevés à la fin de la phase de la lipogénèse. 26 Tableau IV : Composition élémentaire en N , P et K exprimée en % de la matière sèche (m.s) de différentes parties analysées [RN, RP et RK désignent les rapports pour N, P et K]. Partie à analyser Gros bois Brindilles > 3 mm Brindilles < 3mm Feuilles Fruits Kondar N RN P RP K 0,20 1 0,07 0,5 0,20 0,48 2,5 0,08 0,5 0,21 RK 1 1 0,65 3,25 0,11 0,5 0,81 4 1,51 0,81 Enfida N RN P K RP 0,31 1,5 0,09 0,5 0,23 0,47 2,5 0,07 0,5 0,20 RK 1 1 0,93 4,5 0,17 1,62 8 0,22 7,5 0,19 1 0,78 4 4 0,30 1,5 2,50 12,25 0,88 4,5 0,32 1 0,91 4,5 1 1,5 0,83 2,70 4 13,5 La moyenne annuelle des exportations par les différentes parties analysées est de 7 kg d'azote, 1,7 kg de phosphore et 11,5 kg de potassium pour un hectare d'oliviers à Kondar et de 15,6 kg d'azote, 4,2 kg de phosphore et de 30 kg de potassium pour un hectare d'oliviers à Enfida. Les chiffres enregistrés dans les deux localités étudiées présentent quantitativement quelques différences avec ceux rapportés par Hutter (1970) sur deux parcelles d’un hectare situées respectivement au Châal en culture sèche et ayant un rendement de 600 kg de fruit et dont les exportations sont de 6,5 kg d’azote, 1 kg de phosphore et 6,9 kg de potasse et à Kerma en culture irriguée produisant 7000 kg de fruit, où les exportations s’élèvent à 53,8 kg d’azote, 9,2 kg de phosphore et 67,7 kg de potasse. Rapportés à une tonne de fruits produits, ces différences s’estompent pour l’azote et le phosphore, mais persistent pour la potasse où on a enregistré des niveaux plus élevés dans nos échantillons. Toutefois, nos chiffres semblent être en harmonie avec ceux trouvés par Bertainchaud et rapportés par Loussert et Brousse (1978). Les quantités d’éléments minéraux exportées par un hectare d’oliviers s’avèrent plus importantes à Enfida qu'à Kondar. En effet la première station profite d'un apport d'eau engendrant des prélèvements d’éléments minéraux plus importants. C’est ainsi que Hartman et Brown (1956) estiment que l’apparition sur olivier de carences minérales généralisées ne peut s'observer que dans un système intensif. En outre, Loussert et Brousse (1978) affirment que l'olivier, cultivé en véritable verger arboricole avec une irrigation d'appoint, nécessite obligatoirement un complément de fertilisation. D’autre part, ces travaux corroborent les résultats enregistrés en utilisant la méthode du diagnostic foliaire. En effet plusieurs auteurs dont Braham (1984 et 1996) notent qu’au cours du cycle biologique, les teneurs des parties aériennes et notamment les organes reproducteurs (bourgeons reproductifs, axes des inflorescences, fleurs et fruits), en azote et potassium augmentent de février à septembre. 27 En effet, l’absorption sélective pour les trois éléments est par ordre décroissant : Potassium - Azote - Phosphore. Ce classement permet de constater la concordance avec les auteurs cités par Loussert et Brousse (1978) et l'extrême importance de l'élément potassium dans les processus physiologiques de l'olivier et notamment pour la floraison et la lipogenèse. IV. Conclusion La technique d’évaluation des exportations minérales présente des difficultés matérielles d'exécution, mais fournit des indications pour l’estimation des besoins des arbres fruitiers en éléments minéraux. Nous pensons que cette méthode pourra fournir des références (données) valables pour la fertilisation de l’olivier si elle est appliquée périodiquement sur des sujets d’âges variés dans la même zone climatique. Les exportations par les différentes parties analysées sont de 7 kg d'azote, 1,7 kg de phosphore et 11,5 kg de potassium pour un hectare à Kondar et de 15,6 kg d'azote, 4,2 kg de phosphore et de 30 kg de potassium pour un hectare d'oliviers à l’Enfida. Le rendement en fruits à Enfida est de l’ordre de 3 fois celui de Kondar. En rapportant ces chiffres à une tonne d’olives, nous parvenons à peu près à la même quantité d’éléments fertilisants utilisée dans les deux parcelles. Ces prélèvements sont périodiques et augmentent avec l'intensification de la culture. En absence de restitution, ils engendrent un appauvrissement progressif des sols et entravent la production et la productivité de l’olivette. En outre, on note que l'olivier adulte en pleine production absorbe préférentiellement et par ordre décroissant le potassium, l'azote et le phosphore. Cette observation démontre l'importance du potassium en tant qu'élément indispensable à l'olivier mais qui est rarement apporté si non jamais à nos olivettes. De ce fait, la fertilisation de l’olivier doit être gérée dans le cadre d’une stratégie de fertilisation adéquate et raisonnée compte tenu des diversités régionales, de l’état des arbres, de leur production et enfin du mode de conduite en sec ou à l’irrigation. Références bibliographiques - BATJER L. and ROGERS B., 1952. Fertilizer applications as related to nitrogen, phosphorus, potassium, calcium and magnesium utilisation by apple trees. Proc. Amer. Sc. Hort. Sc.60 : 1-6. - BRAHAM M., 1996. Activité écophysiologique, état nutritif et croissance de l’olivier (olea europaea L.) soumis à une contrainte hydrique. Thèse de Doctorat d’Etat. Faculté des Sciences Agronomiques de Gand (Belgique), 243 p. - BRAHAM M. et MHIRI A., 1997. Etude des causes du jaunissement des feuilles d’olivier par la méthode du diagnostic foliaire. Journée de l’IRESA “Acquis de la recherche ”, p 71. 28 - BRAHAM M., 1984. 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