Réserve de Gilé - Mozambique

Transcription

Réserve de Gilé - Mozambique
Environnement – Projet FFEM
MOZAMBIQUE
Sur le terrain
CO-GESTION DE LA RÉSERVE
NATIONALE DE GILÉ ET DE SA
PÉRIPHÉRIE
Domaine
Institution porteuse
Bénéficiaire
Autres cofinanciers
Montant de la subvention FFEM
Date d'octroi
Durée du projet
Biodiversité
Agence Française de Développement
République du Mozambique
IGF, Partenaires privés, Coopération italienne/COSV,
FAO, MITUR
1 000 000 €
27 novembre 2008
4 ans
Contexte
Le Mozambique est l’un des pays du sud de l’Afrique les plus riches en biodiversité. Six parcs
nationaux et six réserves nationales contribuent à la préservation de ce capital. Ils dépendent du
Ministère du Tourisme (MITUR).
La Réserve Nationale de Gilé est la seule aire protégée de la province de Zambézia, située au
centre du pays. Près de 32 000 personnes habitent sa périphérie. Elles vivent essentiellement d’une
agriculture de subsistance : maïs, manioc, noix de cajou, arachide et riz. Le tourisme, encore peu
développé, concerne essentiellement la côte et la Province souffre d’une déforestation importante
causée par les pratiques de cultures sur brûlis et l’exploitation forestière mal maîtrisée.
La Réserve de Gilé, créée en 1932, constitue la dernière zone
sauvage de la province de Zambézia. Elle abrite une biodiversité
remarquable et s’étend sur 2 100 km².
La réserve souffre d’un manque de moyen et de gestion depuis la
guerre civile qui a suivi l’indépendance en 1975. Elle subit par
ailleurs une pression anthropique croissante alimentée par
l’érosion continue des ressources naturelles en périphérie et la
dépendance croissante de la population à l’égard des ressources
situées dans la réserve.
Dans ces conditions, en dépit d’un habitat encore bien conservé, la réserve est confrontée à une
dégradation préoccupante de sa biodiversité.
Objectifs
L’objectif principal du projet est de maintenir les services écologiques rendus par la dernière aire
sauvage de la province de Zambézia.
L’objectif spécifique consiste à rétablir une gestion appropriée de la Réserve Nationale de Gilé et à
garantir l’utilisation durable de ses ressources naturelles par les communautés mitoyennes.
Descriptif du projet
Le projet se décompose en cinq composantes principales :
1. Amélioration de la gestion de la réserve afin de lui permettre de remplir ses fonctions de
conservation de la biodiversité, de sensibilisation/éducation, de recherche et de contribution au
développement local ;
2. Suivi écologique permettant de prendre des décisions de gestion appropriées et restauration de
la biodiversité (réintroduction ou renforcement des espèces animales) ;
3. Développement communautaire et gouvernance participative associant les communautés
villageoises à la gestion durable des ressources de la réserve et de sa périphérie ;
4. Valorisation de la zone tampon avec la mise en place d’une zone de chasse villageoise ;
5. Mise en œuvre, suivi et évaluation des activités.
Les principaux partenaires du projet sont le MITUR, maître d’ouvrage, la Fondation Internationale pour
la Gestion de la Faune (IGF), financeur et maître d’œuvre des activités financées par le FFEM,
l’Agence Française de Développement, qui mobilise le financement FFEM, la coopération italienne,
financeur des activités de développement communautaire en périphérie de la réserve, et l’ONG
italienne COSV qui met en œuvre ces dernières activités.
Un accord de cogestion de la Réserve a été signé en 2008 entre le MITUR et l’IGF.
Impacts
Le projet contribue au développement social et économique des
populations riveraines de la Réserve : création d’emplois et d’activités
permanents (personnel de la réserve, entretien des pistes),
développement d’une activité touristique en partenariat avec des
opérateurs privés actifs sur la côte, création d’une zone tampon dédiée
à la chasse et génératrice de revenus stables.
Le projet contribue à la réhabilitation d’une des dernières zones
sauvages de la province de Zambézia, contribuant ainsi à la
préservation d’une biodiversité remarquable à l’échelle régionale mais aussi au maintien en place de
stocks importants de carbone forestier, menacés par une exploitation non raisonnée et les incendies.
Dates montants et partenaires
er
Le projet a débuté le 1 janvier 2009 pour une durée de quatre ans. Le montant global du projet est
de 3,68 millions d’euros, le FFEM apportant 1 million d’euros de cofinancement.
Bailleurs
FFEM
Coopération Italienne/COSV
IGF
Partenaires privés
MITUR
FAO
Total
Montant (€)
1 000 000
1 200 000
687 400
568 700
203 500
20 000
3 679 600 €
Pourcentage
27%
33%
19%
15%
6%
1%
100%
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.ffem.fr et sur www.afd-mozambique.org
Téléchargements :
IGFBulletin_information_n1_juin09.pdf
IGF_Bulletin_information_n2_nov09.pdf