Le Déjeuner sur l`herbe au Salon des Refusés
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Le Déjeuner sur l`herbe au Salon des Refusés
Le Déjeuner sur l’herbe au Salon des Refusés Pour Malraux, ce tableau signe la naissance de l'art moderne. 01 -Edouard MANET Le Déjeuner sur l'herbe 1863-208x264cm Paris, musée d'Orsay La juxtaposition d'une femme nue et de deux hommes tout habillés en costume, en pleine nature a suscité la controverse lorsque l'œuvre a été exposée pour la première fois au Salon des Refusés en 1863. Rejetée par le jury du Salon de 1863, cette œuvre est exposée par Manet sous le titre Le Bain au "Salon des Refusés" accordé cette année là par Napoléon III. Elle en constitua la principale attraction, objet de moqueries et source de scandale. Le salon Le Salon officiel voit le jour au XVIIe siècle, en 1667. Il s’agit alors d’exposer les œuvres des peintres agréés à l’Académie Royale de peinture et de sculpture, créée en 1663 par Colbert sous l’égide de Le Brun. L’exposition périodique, annuelle ou bisannuelle, des œuvres d'artistes vivants se tiendra au Louvre du XVIIe au début du XIXe s. Le terme de Salon est utilisé lorsque l'exposition eut lieu dans le salon Carré du Louvre. Le premier " livret ", ou catalogue des œuvres présentées, connu date de 1673 ; les livrets étaient payants, alors que l'entrée du Salon était libre. Au XXVIIIe s., le Salon devient un événement considérable : il est l'objet d'une critique spécialisée et de jugements de mérite (Diderot) ; il est aussi l'occasion pour les amateurs, de plus en plus nombreux, d'accéder aux collections royales, exceptionnellement ouvertes au public durant une journée. L’Académie a mis en place ce que l’on appelle la hiérarchie des genre. Tout en haut de la pyramide, on trouve la peinture d’histoire (religieuse, mythologique et historique). C’est le grand genre, là où sont les « meilleurs » peintres agréés. Puis il y a les portraits, suivis du paysage et de la scène de genre. La nature morte vient en fin de Liste. On différencie celle de fleurs (distinguée par sa difficulté technique), de fruits, de coquillages, de gibiers, poissons et autres animaux. La nature morte se développera u XIXe siècle (notamment du fait des circonstances révolutionnaires). Le jury est composé d’artistes et d’amateurs. A la révolution JL David et JB Restout permettent l’ouverture à tous les artistes. 02-Edouard BALDUS-Palais de l'Industrie, construit par Victor VIEL et Alexis BARRAULT en 1855-New York, Met détruit lorsque furent construits les Petit et Grand palais. 03-Plan des sites de l'exposition universelle de Paris, 1855 Bastion des principes esthétiques de l'Académie des beaux-arts, le Salon officiel provoque au XIXe peu à peu une véritable opposition et donne ainsi naissance à la notion d'Académisme. Le salon est un événement très attendu. Certains restent célèbres comme celui de 1824 (Romantique). Depuis la première moitié du siècle déjà, plusieurs tentatives d'expositions parallèles se sont fait jour, telle celle de Courbet à l'exposition universelle de 1855. Mais, en 1863, sur 5 000 œuvres présentées, seules 2783 sont retenues !!! Soit près de la moitié refusées. Cette majorité de mécontents, parmi lesquels Courbet, Manet, Jongkind, Pissarro, Whistler, entraîne la création du Salon des refusés. L’empereur se rend sur les lieux le 20 avril 1863 et quelques jours avant l’ouverture prend une décision importante. Ouvert dès le 15 mai 1863, à l'initiative donc de Napoléon III lui-même qui souhaite que le public se fasse une idée de la peinture de l’époque, le salon des Refusés se tient, comme le Salon officiel, au palais de l'Industrie. Seul un tourniquet sépare les deux expositions. On parle de salon annexe. Un catalogue est aussi imprimé et l’exposition attire plus de monde que le salon officiel. Visiter le salon des Refusés est du dernier chic, et les chiffres en témoignent avec 7000 visiteurs le 1er jour ! C’est un succès de curiosité et de scandale. Les expositions impressionnistes qui ont lieu après 1874 chez le photographe Nadar sont aussi une réaction contre le Salon officiel. 04-Adolphe JOANNE et E. THérond-Palais de l'Industrie, Exposition universelle de 185, dans paris illustré, nouveau guide de l'étranger et du Parisien-Hachette, 1867. 05-Edouard DANTAN-Un Coin du Salon en 1880-97,2x130,2-CP exemple de l’accrochage très serré du XIXe 06-Couverture du livret des exposants du salon des Refusés-1863 07-FABRITZIUS-Vue caricaturale du Salon des Refusés-1863-dessin à la plume-13,6x22,3-Localisation inconnue on y voit le déjeuner sur l’herbe encadré de deux œuvres de Manet : Mademoiselle V. en costume d’Espada, Un jeune homme en costume de majo. Pourquoi un scandale ? Sont alors présentées au salon officiel des œuvres dans le gout de l’époque qui rencontrent de vrais succès… L’article de Maxime Du Camp, ami de Gustave Flaubert, consacré aux salons dans la Revue des deux Mondes égratigne œuvres et artistes « … Cette exhibition à la fois triste et grotesque est une des plus curieuses qu’on puisse voir. Elle prouve surabondamment, ce que du reste on savait déjà, que le jury se montre toujours d’une inconcevable indulgence. Sauf une ou deux exceptions très discutables (…) on y rit comme aux farces du Palais-Royal (…). » 08-Alexandre CABANEL-La Naissance de Vénus-1863-130x225-Paris, musée d'Orsay La naissance de Vénus est l'un des grands succès du Salon de 1863 où elle fut acquise par Napoléon III. Le métier virtuose de Cabanel fait de cette peinture facile et policée un parfait exemple de l'art qui emportait alors l'adhésion du public et des instances officielles. Dans l'esprit éclectique caractéristique du Second Empire, Cabanel mêle les références à Ingres et à la peinture du XVIIIe siècle. Mais le thème mythologique n'est plus ici qu'un prétexte pour aborder le nu dont l'idéalisation n'exclut pas la lascivité. Emile Zola dénonce l'ambiguïté de cette représentation : "La déesse, noyée dans un fleuve de lait, a l'air d'une délicieuse lorette, non pas en chair et en os - cela semblerait indécent - mais en une sorte de pâte d'amande blanche et rose". A l'opposé de cette tradition académique, l'œuvre de Manet, dans sa franchise et sa vigueur, provoque le scandale. 09-Paul BAUDRY-La Perle et la vague-1862-83x175-Madrid, musée national du Prado Présentée lors du Salon de 1863, à Paris, l’œuvre fut l’un des nus féminins les plus appréciés dans le Paris du IInd Empire, malgré les sévères critiques que provoqua son érotisme sulfureux. Elle fut acquise par l’impératrice Eugénie de Montijo, puis entra au Musée du Prado avec le legs de Ramon de Errazu. C’est encore un prétexte au nu féminin érotique ! 010-William BOUGUEREAU-Sainte Famille-1863-108x137-Collection particulière Alors qu’au salon des refusées certains choqueront : l011-James Abott McNeill WHISTLER-Symphonie en blanc n°1-La Fille blanche-1862-214,7x108-Washington, Nat Gal of Art Whistler fut aussi honni avec cette toile !!! Edouard MANET Le Déjeuner sur l'herbe 1863-208x264cm Paris, musée d'Orsay Il s'agit d'une version moderne de peinture classique. Manet a repris ce thème avec des personnages modernes, présentant la scène comme un « pique-nique en forêt ». En effet, Manet revendique dans Le déjeuner sur l'herbe l'héritage des maîtres anciens et s'inspire de deux oeuvres du Louvre. Le Concert champêtre du Titien, alors attribué à Giorgione, fournit le sujet, tandis que la disposition du groupe central s'inspire d'une gravure d'après Raphaël : Le jugement de Pâris. Mais dans Le déjeuner sur l'herbe, la présence d'une femme nue au milieu d'hommes habillés n'est justifiée par aucun prétexte mythologique ou allégorique. La modernité des personnages rend obscène, aux yeux de ses contemporains, cette scène presque irréelle. Manet s'en amusait, surnommant son tableau "La partie carrée". Il prend pour modèle Victorine Meurent. 013-Edouard MANET-Victorine Meurent-v.1862-42,9x43,8-Boston, Museum of Fine Arts Dès l'âge de seize ans, la jeune femme s'était inscrite comme modèle dans l'atelier-école du peintre Thomas Couture. Il est séduit par cette femme rousse dont la peau « attrapait » si bien la lumière. Elle apporte une présence à la peinture de Manet. Entre 1862 et 1875, elle devient son modèle favori. Elle apparaît costumée dans Mademoiselle V. en costume d'espada, jeune femme nue dans le Déjeuner sur l’herbe, courtisane dans Olympia… 014-Edouard MANET-La Chanteuse des rues-v.1862-171,1x105,8-Boston, Museum of Fine Arts Victorine y est représenté sous les traits d'une chanteuse sortant d'un cabaret à la nuit tombée, tout en croquant quelques cerises et tenant sa guitare. La scène a été directement inspirée à Manet par une rencontre qu'il fit une nuit avec une femme répondant à la même description. Lui demandant immédiatement de poser pour lui, la jeune femme aurait refusé, et Manet aurait alors recréé la scène avec son modèle. Les sources de ce déjeuner : 015-Tiziano VECELLIO dit TITIEN-Le Concert champêtre-v.1509-105x137-Paris, musée du Louvre Traditionnellement attribué à Giorgione, Le Concert champêtre est considéré à présent comme une œuvre de jeunesse de Titien. Ce tableau serait une allégorie de la Poésie, dont les symboles - la flûte et l'eau versée - sont partagés entre deux femmes nues à la beauté idéale. Ces figures irréelles n'existent que dans l'imagination des deux hommes qu'elles inspirent, selon un goût répandu à Venise au début du XVIe siècle pour la représentation simultanée du visible et de l'invisible. 016-Tiziano Vecellio dit TITIEN-La Vierge au lapin dit aussi La Vierge à l'Enfant avec sainte Catherine et un berger-153071x87-Paris, musée du Louvre La nature morte au premier plan sera repris par Manet. Dans le panier, Titien représente la pomme symbole du péché d’Eve, la grappe de raisin qui représente le vin de l’Eucharistie et donc le sang du Christ. 017-Marcantoni RAIMONDI-Le Jugement de Pâris, d'après Raphaël-1510-burin-1511-29,5x44,5-Paris, BnF La moitié droite de cette fresque de Raphaël a inspiré Manet pour la disposition du groupe central. 018-Antoine WATTEAU-La Partie carrée-171349,5x62,9 San Francisco Museum of fine arts- La représentation de 2 couples qui se reposent dans un parc ou dans un décor similaire était un sujet classique dans la peinture galante 019-Gustave COURBET-Les demoiselles des bords de la Seine (été)-1856-1857-Paris, Musée du Petit Palais les deux jeunes femmes endormies et rêveuses sont en fait deux personnes de « mauvaises vie ». Malgré leur apparence aimable, il s’agi bien de deux courtisanes. Chacun pouvant voir ce qu’il voulait !!! 020-Edouard MANET-La Nymphe surprise-1860-1861-Buenos-Aires-MBA Manet s’est essayé à la peinture mythologique. Il s’agit c’un tableau dont une partie a été coupée par Manet. Certainement un Moise sauvé des eaux. La nymphe est Suzanne Leenhoff, sa future épouse. On est déjà bien dans la thématique du nu dans un paysage. La critique exhorte les peintres à des sujets modernes. Champfleury, Baudelaire parlent de nécessité de sortir du monde ancien pour aller vers le monde contemporain. Edouard MANET Le Déjeuner sur l'herbe 1863-208x264cm Paris, musée d'Orsay Manet va choquer. Le style et la facture choquèrent presque autant que le sujet. Manet abandonne les habituels dégradés pour livrer des contrastes brutaux entre ombre et lumière. Aussi, lui est-il reprochée sa "manie de voir par taches". Les personnages ne semblent pas parfaitement intégrés dans ce décor de sous-bois davantage esquissé que peint, où la perspective est ignorée et la profondeur absente. La nature morte est faite d’un panier mais également de la robe de la jeune femme !!! Avec Le déjeuner sur l'herbe, Manet ne respecte aucune des conventions admises, mais impose une liberté nouvelle par rapport au sujet et aux modes traditionnels de représentation. Émile Zola, (Édouard Manet, 1867) écrit « Le Déjeuner sur l'herbe est la plus grande toile d'Édouard Manet, celle où il a réalisé le rêve que font tous les peintres : mettre des figures de grandeur naturelle dans un paysage. (…)Ce qu'il faut voir dans le tableau, ce n’est pas un déjeuner sur l'herbe, c'est le paysage entier, avec ses vigueurs et ses finesses, avec ses premiers plans si larges, si solides, et ses fonds d'une délicatesse si légère ; c'est cette chair ferme modelée à grands pans de lumière, ces étoffes souples et fortes, et surtout cette délicieuse silhouette de femme en chemise qui fait dans le fond, une adorable tache blanche au milieu des feuilles vertes, c’est enfin cet ensemble vaste, plein d'air, ce coin de la nature rendu avec une simplicité si juste, toute cette page admirable dans laquelle un artiste a mis tous les éléments particuliers et rares qui étaient en lui. » Jean Charles Cazin rapporte que « Manet perçait le mur », quant à Ernest Chesneau "Que fait donc cette femme déshabillée en pleine nature, entourée de deux hommes en tenue de ville ?Manet aura du talent le jour où il saura le dessin et la perspective. Le jour où il renoncera à des sujets choisis en vue du scandale il aura du goût" Ce tableau ne passait pas, même auprès de grand critique comme Theo Thoré-Burger. Ce dernier pourtant ne cesse de répéter aux artistes de ne pas céder aux sirènes de la modernité… à la différence de Baudelaire. "Le Bain est d'un goût bien risqué. La personne nue n'est pas de belle forme malheureusement et on n'imaginerait rien de plus laid que le monsieur étendu près d'elle (...). Je ne devine pas ce qui a pu faire choisir à un artiste intelligent et distingué une composition si absurde". Manet est blessé et ne comprend pas que Théo Thoré Burger n’ai pas compris son art. En fait le sujet est trop scandaleux et Manet trop brutal. L’image renvoie aux pratiques des contemporaines et des mœurs, le tout vécu dans une grande hypocrisie. Si Victorine avait été une nymphe, cela serait bien passé. Manet représente le corps d’une femme bien réelle et non d’une divinité quelconque. , placée entre deux hommes, un bourgeois et un étudiant avec son béret à faluche. Qu’ont ils donc fait ?... La jeune femme à l’arrière et le panier et la robe de Victorine au premier plan accuse bien le thème scandaleux. On brise le rêve, le nu n’est pas hors du temps. On parle déjà de carte à jouer, car Manet nie la perspective traditionnelle. La jeune femme du fons est-elle à l’arrière ou au dessus ? La manière peindre est nouvelle. La peintre ne sait pas peindre (idem pour Cézanne). Le tableau est un tableau d’atelier que Manet reprendra ensuite. 022-Edouard MANET-Le Déjeuner sur l'herbe-1862-1863-crayon, aquarelle, plume et encre de Chine-40,8x47,8(feuille) 27x46,8 (dessin)-Oxford, Ashmolean Museum c’est une œuvre postérieure. L’hypothèse la plus séduisante actuellement admise est celle de Manet réalisant cette image en plaçant une reproduction de son tableau au dessous pour tracer les traits continus de la ligne. Voulait-il en faire une gravure ? à l’exemple de Raimondi ? Il respecte cependant plus la perspective !!! 023-Edouard MANET-Déjeuner sur l'herbe-1863-1868-89,5x116,5-Londres, Courtauld Institute of Arts Le Déjeuner est un manifeste d'une nouvelle façon de peindre. Victorine n’est plus le modèle. Le corps plus allongé est plus réaliste. Il utilise une perspective plus classique avec une vraie trouée, mais l’œuvre est moins puissante. Postérité 024-Claude MONET-Le Déjeuner sur l'herbe-1865-1866-418x150-Paris, musée d'Orsay Ce fragment, avec un second également conservé au musée d'Orsay, constituent les seuls vestiges du monumental Déjeuner sur l'herbe de Monet. Commencée au printemps 1865, l'œuvre mesurait plus de quatre mètre sur six et devait constituer un hommage mais aussi un défi à l'égard de Manet dont le tableau du même titre avait été l'objet des sarcasmes du public et des critiques lors de son exposition au Salon des Refusés en 1863. Mais le projet fut abandonné en 1866, juste avant l'inauguration du Salon auquel Monet le destinait.En 1920, Le peintre raconte lui-même ce qu'il est advenu du tableau : "je devais payer mon loyer, je l'ai donné en gage au propriétaire qui l'a roulé dans sa cave, et quand, enfin, j'ai eu de quoi le retirer, vous voyez si il avait eu le temps de moisir". Monet récupère la toile en 1884, la découpe, et n'en conserve que trois fragments. Le troisième a aujourd'hui disparu. 025-Eugène BOUDIN-Le Déjeuner sur l'herbe-1866-17,5x25-Paris, musée d'Orsay atypique dans la production de Boudin. Le sujet a déjà été traité avant Manet, mais Manet le revigore 26-Antony MORLON-Les Canotiers de la Seine, Relâche à Asnières-v.1866-41,4x51,8-Chatou, maison Fournaise le peintre se garde bien d’être aussi brutal que pouvait l’être Manet. 027-James TISSOT-La Partie carrée-1870- 119,4x144,8 art renewal center dans une allure XVIIIè, il reprend le sujet. Cela devient un peu fade. 028-Henri FANTIN-LATOUR-Concert champêtre-1895-33,5x42-CP Fantin Latour appartient au groupe d’artistes et intellectuels des Batignolles. Il copie Giorgione. Le sujet est donc encore traité à la fin du siècle. Picasso s’en inspirera aussi pour les Demoiselles d’Avignon. 029-Bruce SIMPSON-Betty Boop par Manet, accompagnée de Popey et du clown, dans le fond Olive Oil l’image de Manet est devenue une icône !!! 030-Alain JACQUET-Le Déjeuner sur l'herbe-1964-2 panneaux, acrylique et sérigraphie sur toile-Paris MNAM En 1963, Alain Jacquet entame une série intitulée « Camouflages », dans laquelle il s’approprie et superpose sur un mode ironique images de la culture populaire et icônes de l’histoire de l’art. Dans cet esprit, il exécute avec Le Déjeuner sur l’herbe, réinterprétation du thème bucolique célèbre de Giorgione à Manet, sa première œuvre de Mechanical Art(réalisée selon des procédés mécaniques et industriels – un art que Pierre Restany qualifiera de Mec Art dès 1965). Document joint Maxime du camp et le salon de 1863