Tournée littéraire Les Boréales 2016

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Tournée littéraire Les Boréales 2016
Tournée littéraire Les Boréales 2016
Le festival Les Boréales 2016 fêtera du 17 au 27 novembre 2016 sa 25e édition avec
comme pays invités d’honneur la Finlande et l’Estonie.
La tournée des auteurs en région va être articulée autour du weekend littéraire qui aura lieu
les 19 et 20 novembre à l’Auditorium du Musée des Beaux-Arts, Caen.
La première journée sera consacrée à l’Estonie, les auteurs estoniens étant donc disponibles
pour tourner les 17 et 18 novembre, la seconde se tournera davantage sur la littérature
nordique, ces auteurs étant plutôt disponibles en tournée les 19, 21, 22, 23 novembre.
- Piret Raud
Née en 1971 à Tallinn en Estonie, Piret Rauda fait
des études de gravure à l’Estonian Academy of
Arts. Diplômée en 1995, elle travaille depuis
comme auteur-illustratrice de livres pour enfants à
Tallinn. À ce jour, elle a publié plus de 40 livres
pour enfants et a été traduite en français, italien,
anglais, japonais, espagnol, russe, polonais, letton,
lituanien, albanais, hongrois et allemand.
Trooommmpfff
ou
la
voix
[Rouergue, 2016] trad., Olek Sekki
d’Elie,
Les arbres murmurent, la mer hurle et même la pluie chante quand elle tombe ; tout le monde a une
voix ! Sauf Elie qui reste désespérément muette. Un jour, l’oiseau Elie trouve sur la plage un
instrument très curieux qui lui permet de faire des sons extraordinaires. Trööömmmpfff,
Trööömmmpfff. On vient de loin pour entendre cette « voix » si singulière et on applaudit à tout
rompre. Mais cet instrument appartient à un autre, un certain Duke Junior qui est totalement
désemparé. Voici comment Elie va découvrir la musique, la mélodie et les notes si finement jouées
qu’elle en restera sans voix ... Une manière pour elle et les lecteurs de faire la distinction entre le bruit
démonstratif et la mélodie source d’émotions subtiles.
- Katrina Kalda
Katrina Kalda est née en 1980 en Estonie avant
d’arriver en France à l'âge de dix ans. Elle a étudié les
lettres à l’École normale supérieure de Lyon. Elle vit
et travaille désormais en France. Un roman estonien
et Arithmétique des dieux sont ses deux premiers
romans. Le troisième sera publié en mai 2016 chez
Gallimard.
Le pays où les arbres n’ont pas d’ombre [Gallimard, 2016]
Trois femmes, Marie, sa mère Astrid et sa grand-mère Sabine, habitent à la périphérie de la Ville où
elles ont été déplacées pour une raison qu’on leur tait. Toutes trois tentent de survivre dans une
société qui empêche toute forme de solidarité. Un jour, Astrid et sa fille décident de rejoindre le père
de Marie...
- Mehis Heinsaar
Né en 1973, Mehis Heinsaar a fait ses débuts dans le groupe
littéraire de Tartu Erakkond (« le parti des ermites »). Après
seulement deux recueils (Le voleur de vieillards, 2001 ; Les
chroniques de Monsieur Paul, 2001), il est déjà considéré par la
critique comme l’un des meilleurs nouvellistes estoniens. Il
cultive un réalisme magique très imaginatif, souvent empreint
d’un humour discret. Il a obtenu deux fois le prix Friedebert
Tuglas, notamment en 2000 pour sa nouvelle « L’hommepapillon ».
Les Chroniques de Mr Paul [Kantoken, 2016], trad. Antoine Chalvin
Monsieur Paul est probablement un flamboyant schizophrène un peu mélancolique. À moins qu’il ne
soit un immortel philosophe zen adepte de la méditation. Ses 46 chroniques sont un ensemble de
textes tout à fait particulier. On y croise des jardinières d’enfants, énormément de meubles et de
silence, des hommes parfois mystiques, un parapluiste.
- Andreï Ivanov
Andreï Ivanov est un écrivain estonien d’expression russe né en
1971. Il poursuit une œuvre romanesque originale et diverse,
entre autofiction et narration historique. Les Papillons de Harbin
a reçu le Prix « Nos » 2013 et Le Voyage d'Hanuman a été
dans la sélection finale de l'équivalent russe du Booker Prize. Il
vit et travaille à Tallin.
Le Voyage de Hanuman, [Le Tripode, 2016], trad. Hélène Henry-Safier
Le Voyage de Hanuman est son premier livre publié. Il se lit comme une sorte de roman picaresque
contemporain, mi vécu, mi imaginaire. Annoncé comme le premier volume d’une trilogie, il raconte les
tribulations de deux anti-héros, clandestins apatrides (un narrateur à l’identité incertaine, Estonien
d’origine russe coupé de sa famille, et un jeune Indien chassé de son pays, hanté par un rêve
d’Amérique) à travers un Danemark qui les assigne, dans l’attente improbable d’un permis de séjour,
à une existence dégradée dans un camp de migrants. La puanteur que répandent les engrais dans la
campagne danoise désigne, pour les deux laissés-pour-compte, la haine éprouvée envers un monde
qu’ils refusent et qui les repousse.
- Arnaldur Indriðason, invité d’honneur
Journaliste, scénariste, et critique de films, Arnaldur
Indriðason est surtout un romancier à succès. Considéré
comme un des maîtres du polar dans son pays, ses livres sont
publiés dans 37 pays et lui ont valus de nombreux prix
prestigieux.
Le Lagon noir [Métailié, 2016], trad. Éric Boury
Reykjavík, 1979. Le corps d’un homme vient d’être repêché
dans le lagon bleu. La victime serait tombée d’une très grande hauteur, peut-être a-t-elle été jetée
d’un avion. En découvrant qu’il s’agit d’un ingénieur qui travaille à la base américaine de Keflavik,
l’attention de la police se tourne vers de mystérieux vols secrets effectués entre le Groenland et
l’Islande. Conscients des risques qu’ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête
avec l’aide d’un officier de la base.
- Soffía Bjarnadóttir
Soffía Bjarnadóttir a grandi à Reykjavík. J’ai toujours ton cœur
avec moi est son premier roman – délicieusement décentré et
miraculeusement juste.
J’ai toujours ton cœur avec moi [Zulma, 2016], trad.
Jean Christophe Salaün
Phénix excentrique tant de fois ressurgi de ses cendres,
Siggý n’est plus. Elle qui n’a jamais été là pour personne a légué à sa fille Hildur son mal étrange et
une petite maison jaune sur l’île de Flatey.
Une lettre de sa mère pour seul viatique, Hildur s’embarque vers ce point minuscule perdu dans
l’océan. Avec pour ange tutélaire l’homme aux yeux vairons. Et une foule de souvenirs sans pareils –
les extravagances de Siggý et de son voisin Kafka, les mantras de grand-mère Láretta contre les
idées noires, l’appel des phoques sacrés ou les fantômes de la rue Klapparstígur... Qui tous portent la
promesse d'une singulière renaissance.
- Guðmundur Andri Thorsson
Gudmundur Andri Thorsson est né en 1957. Il est l’auteur de cinq
romans, tous salués par la critique islandaise. La Valse de
Valeyri est son premier livre traduit en français.
La valse de Valeyri [Gallimard, 2016],
trad. Éric Boury
Il est quatre heures et demie de l’après-midi, nous sommes un vendredi 24 juin, et la brume arrive de
la mer dans le petit village de pêche nommé Valeyri, en Islande.
C’est cet instant précis que le narrateur choisit pour saisir les histoires et surtout les secrets des
habitants de Valeyri. Kata va devoir se concentrer : cette jeune femme venue de Slovaquie dirigera la
chorale ce soir, même si elle ne parvient pas à surmonter son chagrin d’avoir été abandonné par son
amant. Kalli l’avait arrachée à l’enfer de la prostitution, avant de quitter Josa, qui s’apprête à célébrer
son anniversaire toute seule. Le vieux commerçant Lalli ne parvient pas non plus à oublier Emilia, qu’il
a aimée puis repoussée par conformisme. Quant au pasteur Saemundur, il s’abîme des nuits entières
à jouer au poker en ligne… Un bateau entre dans le port, la chorale va chanter dans la salle de fêtes,
et la brume se pose sur seize destins à Valeyri.
- Minna Lindgren
Née en 1963, Minna Lindgren est une journaliste finlandaise
connue pour ses éditos farfelus. En 2009, elle a reçu le prestigieux
Bonnier Journalism Prize pour son article sur le décès de son père.
Les deux premiers volets de sa trilogie ont connu un vif succès
dans son pays. Le dernier tome paraîtra en avril 2016 en France.
Les Petits vieux d’Helsinki se couchent de bonne heure
[Calmann-Lévy, 2016], trad. Martin Carayol
Ce dernier tome nous replonge dans le monde merveilleux de la
maison de retraite. Cependant, le Bois du Couchant a bien changé depuis ses travaux, et plus aucun
résident ne s’y sent chez lui. La résidence est devenue une pointure de technologie dans la gestion du
troisième âge. Nous y retrouvons tous les survivants des deux premiers tomes, heureux d’être réunis,
mais très vite ébranlés à nouveau par la mort soudaine de l’un d’entre eux. Cette fois, la justice
pourrait bien intervenir…
- Laura Gustafsson
Laura Gustafsson est née en Finlande en 1983. Féministe engagée,
auteur de pièces de théâtre, de pièces radiophoniques, de nouvelles et
de divers projets artistiques à la croisée de l’écriture et de la recherche
scénique et plasticienne, elle a déjà publié chez Grasset un premier
roman très controversé, Conte de putes (Grasset, 2013). Anomalia est
son deuxième roman.
Anomalia [Grasset, 2016], trad. Claire Saint-Germain
Dans les années 1920, au cœur de la forêt indienne, une meute de
loups terrorise les villageois. Parmi ces bêtes, deux têtes blondes –
deux fillettes sauvages, bientôt recueillies par le pasteur Singh dans
son orphelinat pour être « civilisées ».
Quelques années plus tard, une hôtesse de l’air, enceinte, apprend que
son enfant est atteint de trisomie, et prend alors une décision aussi
étrange que fatidique.
Le même jour, un fait divers atroce défraie la une de tous les journaux anglais : la mort d’un tout jeune
enfant, martyrisé par une mère immature et un beau-père sadique.
À travers ces trois destins entremêlés, Laura Gustafsson dresse avec audace et humour le portrait
glaçant du monde que nous partageons, gouverné par la cruauté, la bêtise et l’indifférence. Un monde
où, plus que jamais, l’homme est un loup pour l’homme.
- Herbjørg Wassmo
Née en 1942 à Hinnøya, cette ancienne institutrice a su mettre
en avant ses talents de conteuse tout en diversifiant ses genres :
poésie, théâtre, roman, littérature de jeunesse. À l’occasion de
l’adaptation d’une de ses œuvres les plus emblématiques,
Herbjørg Wassmo, auteure scandinave la plus lue au monde,
partagera une heure avec ses lecteurs.
Le livre de Dina [Gaïa, 2013 (réédition)], trad : Luce
Hinsch
Dina grandit esseulée dans une petite ville maritime de Norvège, après la mort de sa mère. Refusant
de se soumettre aux règles imposées, elle devient une adulte indépendante et passionnée qui n’a pas
froid aux yeux, hantée par les personnes qu’elle a aimé.
- Olivier Truc
Journaliste depuis 1986, il vit à Stockholm depuis 1994 où il est le
correspondant du Monde, après avoir travaillé à Libération.
Spécialiste des pays nordiques et baltes, il est aussi documentariste
pour la télévision.
La suite du Dernier Lapon et du Détroit du loup est à paraitre à la
rentrée littéraire 2016.
Le Détroit du loup [Métailié, 2014]
À Hammerfest, petite ville de l’extrême nord de la Laponie, au bord
de la mer de Barents, le futur Dubai de l’Arctique, tout serait parfait
s’il n’y avait pas quelques éleveurs de rennes et la transhumance…
Là, autour du détroit du Loup, des drames se nouent. Alors que des
rennes traversent le détroit à la nage, un incident coûte la vie à un
jeune éleveur. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort
près d’un rocher sacré. Et les morts étranges se succèdent.
- Erik Axl Sund
Erik Axl Sund est le nom de plume du duo Jerker Eriksson
et Håkan Axlander Sundquist. Erik Axl Sund a débuté sur
la scène littéraire avec la trilogie Les Visages de Victoria
Bergman, récompensée par le Special Award de la
Swedish Academy of Crime Writers en 2012.
Les corps de verre [Actes sud, 2015],
trad. Rémi Cassaigne
Un peu partout en Suède, des jeunes mettent fin à leur vie.
Une vague de suicides décidément étrange : chaque fois, les procédés choisis sont déroutants, les
mises en scène horriblement méticuleuses… On charge l’inspecteur Jens Hurtig d’enquêter. Bientôt la
police découvre qu’au moment de passer à l’acte les victimes écoutaient une cassette, une mixtape
unique créée pour l’occasion par un obscur musicien underground. La durée de chaque
enregistrement correspond à la date d’anniversaire de la personne à laquelle elle est destinée. Puis
c’est une série de meurtres bestiaux qui vient faire déborder les casiers de la criminelle. Quand Hurtig
finira par comprendre que ces crimes ont un lien avec les suicides, il sera peut-être déjà trop tard…
- Mons Kallentoft
Mons Kallentoft est né en 1968 à Linköping en Suède.
Après Pesetas, lauréat du très estimé Katapultpriset, ce
journaliste s’est lancé dans le polar avec Hiver, premier
tome de la série Malin Fors. Vendus à 50 000 exemplaires
en
France
et
traduits
en
plusieurs
langues, Hiver, Été, Automne, Printemps… ont connu un
succès retentissant dès leur parution.
Zack [Gallimard, 2016], trad. Frédéric Fourreau
Quatre Thaïlandaises travaillant dans un salon de massage
de Stockholm sont brutalement assassinées. Tout laisse à penser que leur activité ne se limitait pas
aux soins du corps «traditionnels», et que leur exécution a pour but de faire passer un message... À
vingt-sept ans, Zack Herry est le plus jeune membre d'une Unité spéciale de la police, récemment
constituée pour se charger des affaires les plus difficiles. Il fréquente malgré tout, les boîtes de nuit
interlopes, se drogue, a pour meilleur ami un dealer rencontré lorsqu'ils étaient gamin – dans la
banlieue où ils ont appris ce que «lutter pour vivre» signifiait... En proie à ses addictions et ses excès
en tous genres, Zack est pourtant bien décidé à résoudre cette énigme. Quitte à faire cavalier seul.
Mais alors que les massacres se poursuivent, Zack le «loup solitaire» s'aperçoit qu'il risque d'être
confronté à bien plus féroce que lui.