Historique de la station de Brest-Guipavas Avant la guerre 39
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Historique de la station de Brest-Guipavas Avant la guerre 39
Historique de la station de Brest-Guipavas Pour des besoins militaires, le camp d’aviation comme on l’appelait à l’époque fut une base de ballons dirigeables, dans les années 1920, au sortir de la première guerre mondiale, puis une base d’hydravions pour la Aéronavale de Lanvéoc Poulmic. Le 1er septembre 1939 c’est la déclaration de la seconde guerre mondiale, aussi durant toutes les années de guerre, période de 1939 à automne 1944, et particulièrement pendant l’occupation des troupes allemandes du territoire français, nous retiendrons rien durant cette période concernant l’histoire de la météorologie à Brest. recrutement se faisant par voie de presse, la majorité des personnels habitant la commune de Guipavas ou les communes toutes proches a été recrutée tout de suite, le complément en personnels, c’est le cas de Louis Paranthoën averti par la presse avait postulé pour Rennes, mais le recrutement y étant achevé, il se voit proposé un poste disponible à Brest-Guipavas. Au fil des années les candidats qui ayant passé avec succès l’un des concours d’entrée dans la Fonction Publique d’Etat catégorie « C » aidetechnicien, catégorie « B » technicien ou catégorie «A» Ingénieur des Travaux de la Météorologie seront admis à l’école de la Météorologie alors hébergée au Fort de St Cyr, commune de Bois d’Arcy, département 78 Seine et Oise à l’époque. A la sortie de l’école et ayant satisfaits leurs obligations militaires ils seront affectés selon les besoins en personnels de la Météorologie Nationale, tant dans l’hexagone voire dans les département d’Outre-Mer ou Territoire d’Outre-mer. La France jusqu’au fin 1944 est occupée par l’armée Allemande, le site de Brest aérodrome ne pouvait pas convenir pour accueillir le futur site météorologique de Brest-Guipavas. Les américains avancent et libèrent peu à peu le département du Finistère. A la demande des autorités dès le 6 octobre 1944, la météorologie provisoire s’installe à Lesneven, commune située au Nord de Guipavas à 25 km environ. La commune de Guipavas est libérée fin décembre 1944, peut donc accueillir les météorologistes sur le site de l’aérodrome de Brest-Guipavas. La station a fonctionné au commencement dans le bâtiment « du Club House » à partir du 26 décembre 1944. Le parc à instruments est situé à 100 m dans l’Ouest Sud Ouest de la station, les transmetteurs de l’anémomètre et de la girouette placés à une hauteur 15,6 m du sol. Le radio sondage a débuté en mars 1945 dans un bâtiment indépendant situé Caserne GUEPIN à Brest ville. à 300 m dans le Sud est de la station. Les météorologistes s’installent au premier étage de la tour de contrôle dès le 7 janvier 1945. Le service d’observations surface fonctionne alors dans ses nouveaux locaux. M. LE BRUN est chargé dès le début de l’année 1945 de procéder au recrutement des personnels sur place. C’est ainsi que les titulaires du baccalauréat étaient nommés « Météos » l’équivalent des Ingénieurs des Travaux d’aujourd’hui, les autres volontaires pour occuper un poste de météorologiste et qui n’étaient pas titulaire du baccalauréat seront nommés « Aides Météos » l’équivalent du grade de technicien d’aujourd’hui. Le Avant la guerre 39-45, la météo était stationnée à Brest à la caserne GUEPIN, au centre ville, quartier St Louis. M. LE BRUN était le responsable. A ses côté il y avait M. Alain Gaétan Du BOAYS De COUESBOUC et Jean EUZEN. Durant cette période 1939-1945, il n’y avait plus e météos, car l’occupation allemande se suffisait à elle seule. M. LE BRUN revint avec les Américains, afin de mettre l’ensemble météorologique local (station à l’aérodrome de Brest-Guipavas, et la totalité des sémaphores). Le premier contact eu lieu à Lesneven ; revenu à Brest entièrement démoli , il retourna à l’aérodrome où existait un bâtiment encore utilisable. Ce fut le premier étage qui servit de station. Quant au rez-de-chaussée il fut utilisé avec le sommet de l’établissement par l’aviation civile. Avec M. Du BOAYS De COUESBOUC et Jean EUZEN la cellule de base fut constituée Les effectifs furent complétés par l’appel aux personnes intéressées. C’est ainsi que fut formé dans les tous premiers temps les personnels de la station. La station reçut l’aide de Paris, afin de mettre sur pied le radio-sondage. Il fut dirigé par Jacques Wurmser. Ce service fut installé dans un ex-bâtiment « allemand » bâtiment des pompiers, local encore en état. Compte tenu de la dangerosité du gonflement des ballons à l’hydrogène un accord fut trouvé pour effectuer cette opération de gonflement des ballons sondes. Contributeur Jo Martin.