ecole superieure d`apiculture de paris

ECOLE SUPERIEURE
D’APICULTURE DE PARIS
Fonctionnement et activités générales de
l’école, documentation et bibliothèque,
objets.
1856-2005
172J 1-72, 4AV 3724-3726, 14AV 16931696, 1698-1699
Publicité (172J 2) et étiquette de miel de l’école (172J 3).
Communicabilité :
immédiate
http://archives.valdemarne.fr/
Répertoire méthodique
établi par Eric Jingeaux et publié
sous la direction de Danielle
Benazzouz
Archives départementales
du Val-de-Marne,
2014
ECOLE SUPERIEURE D’APICULTURE DE PARIS
172J 1-72, 4AV 3724-3726, 14AV 1693-1696, 1698-1699
Sommaire
Introduction........................................................................................................................................................................3
Répertoire méthodique ...............................................................................................................................................5
Fonctionnement et activités générales de l’école. ........................................................................ 5
Dossiers documentaires constitués par Jeanne Montarnal, classement par thèmes. ................ 7
Documents audiovisuels, enregistrement sonores sur cassettes audio (documents
numérisés). ...................................................................................................................................... 7
Documents audiovisuels, films (documents numérisés). ............................................................. 8
Livres. ............................................................................................................................................... 8
Revues et périodiques ................................................................................................................... 12
Objets conservés dans les vitrines du musée. ............................................................................ 18
Objets et outils utilisés par les apiculteurs. ................................................................................ 19
Archives départementales du Val-de-Marne
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ECOLE SUPERIEURE D’APICULTURE DE PARIS
172J 1-72, 4AV 3724-3726, 14AV 1693-1696, 1698-1699
INTRODUCTION
Présentation du producteur et modalités d’entrée
L’école supérieure d’apiculture de Paris a été fondée en 1919 par Marcelin Lassalle ; elle était
tout d’abord située au 6 rue de Passy à Paris puis dès 1922 à Charenton-le-Pont au 6 avenue
de Stinville à la « cité des abeilles » et a fonctionné jusqu’en 1992. A sa mort en 1982 à l’âge
de 99 ans, c’est son gendre, ancien élève de ses cours d’apiculture, Marcel Montarnal qui
assurera le fonctionnement de l’école jusqu’à sa fermeture. Son épouse, Jeanne MontarnalLassalle, décédée en 2008, léguera par testament une partie des locaux à la commune de
Charenton-le-Pont et les archives de l’école ont été confiées au Groupement Syndical Apicole
(GSA) du Val-de-Marne et de la Seine qui en a fait don aux archives départementales du Valde-Marne en 2014.
Cette école avait pour but de donner des cours pratiques d’apiculture. De nombreux
modèles de ruches peuplées étant disponibles sur le toit-terrasse de l’école, la vente de miel
et de matériel apicole était aussi assurée. Il existait également un petit musée exposant des
instruments et outils apicoles et quelques objets autour du thème de l’abeille
(essentiellement des céramiques). L’école a eu de nombreux élèves illustres, par exemple
Louis de Funès et Corinne Marchand. La correspondance fait aussi ressortir que messieurs
Lassalle et Montarnal assuraient le suivi de ruchers situés aux alentours.
Présentation du contenu
Ce fonds est constitué essentiellement de dossiers documentaires sur le thème de
l’apiculture réunis par Jeanne Montarnal, de revues apicoles nationales et locales parues de
1856 à 2003 (souvent annotées par Jeanne Montarnal), d’une collection presque complète du
bulletin Le miel de France, revue des Amis de la cité des abeilles éditée par l’école
d’apiculture de 1925 à 1993 et d’une centaine d’ouvrages anciens, dont certains dédicacés
par d’anciens élèves (1876-1996) qui constituent une intéressante bibliothèque apicole. Il
contient aussi quelques documents, parcellaires, sur le fonctionnement de l’école (19062005), les élèves, les cours donnés par correspondance, ainsi que des photographies,
diapositives, films 35 mm (numérisés et cotés en 4AV) et cassettes audio (numérisées et
cotées en 14 AV). Quelques objets issus du musée et des outils d’apiculteur complètent ce
fonds. A noter enfin la présence d’un dossier concernant la mise en place par Marcellin
Lassalle en 1913 du 3ème secteur de la ligue de la jeune République, section de la Seine, issu
du mouvement « Le Sillon » de Marc Sangnier, projet abandonné rapidement.
Intérêt du fonds
L’apiculture urbaine est un phénomène en plein essor en ce début de vingt-et-unième siècle
et les écoles d’apiculture urbaines sont très rares (à Paris, seuls subsistent les ruchers-écoles
du jardin du Luxembourg et du bois de Vincennes). Ce fonds est représentatif de l’évolution
des pratiques et connaissances apicoles et de l’intérêt constant que l’élevage des abeilles
suscite chez les amateurs. Il témoigne aussi de l’émergence d’une conscience écologique
avant l’heure de catégories socio-professionnelles très variées. La consultation des
documents révèle une autre histoire que celle de cette école, c’est celle de l’attachement de
Jeanne Montarnal à préserver la mémoire de son père et de son mari ; par ses nombreuses
annotations de documents, souvent redondantes, on lit la nécessité pour cette femme de
transmettre l’histoire de cette école qui est également l’histoire de sa vie.
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ECOLE SUPERIEURE D’APICULTURE DE PARIS
172J 1-72, 4AV 3724-3726, 14AV 1693-1696, 1698-1699
Modalités de classement et communicabilité
L’instrument de recherche est organisé en 4 parties : Fonctionnement de l’école, dossiers
documentaires, livres et revues, objets.
Les dossiers documentaires sont constitués de classeurs contenant des articles de journaux
et des photographies découpées dans des revues, conditionnés dans des pochettes
plastifiées ; il a été choisi de conserver ce conditionnement car la mise en page des
documents (fragments de documents, titres découpés) ne permet pas de les sortir sans
risque des pochettes transparentes. Par contre, les rares documents originaux ont été isolés
dans des pochettes neutres afin de les protéger. Les documents audiovisuels ont été
numérisés. Certains documents d’intérêt général concernant « Le Sillon » de Marc Sangnier
ont été remis à l’Institut Marc Sangnier pour compléter leur fonds d’archives.
L’ensemble de ce fonds est librement communicable.
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