Jeudi 18 Aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
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Jeudi 18 Aout 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Jeudi 18 Aout 2016 Forum des Chefs d’entreprise Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une ................................................................................. 3 Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS) ..... 3 Chômage en baisse (ELMOUDJAHID) .................................................................... 5 Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS) ..................................................................................................................................... 5 Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS) ....................................................................................................... 6 Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires) ................................................................................................................... 6 CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE ...... 8 Le chaudron de la rentrée (L’Expression)................................................................... 8 La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires) ...................................................................... 10 Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info) ................................................................................................................................... 11 Modernisation des hôtels publics ....................................................... 13 L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN)............................................. 13 Banque/bourse/Assurance.............................. 14 L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires) ................... 14 Commerce......................................................................... 15 Coopération /Partenariat .................................. 15 L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant) ............................................................................................................. 15 Veille...................................................................................... 16 Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons) ............................. 16 2 A la une Hausse de 5,4% des créations d'entreprises durant le 1er semestre (Cnrc) (APS) Le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9.166 entreprises créées, indique un bilan du Centre national du registre du commerce (Cnrc), dont l'APS a obtenu une copie. "Globalement et par rapport à la fin 2015, il y a eu une augmentation du nombre de commerçants inscrits au registre du commerce (..) avec un taux appréciable en termes de créations d'entreprises", commente le Cnrc. La production de biens (2.766 entreprises créées), les services (2.846), l'importation (1.534), la distribution de détail (1.071) et la distribution de gros (1.027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre. D'un mois à un autre, les immatriculations (créations) évoluaient entre hausse et baisse durant le premier semestre. C'est le mois de février qui a enregistré les plus importantes immatriculations avec la création de 1.689 entreprises suivi du mois de mars (1.674), de janvier (1.594), de mai (1.530), d'avril (1.408) et de juin (1.271). Ainsi, ces nouvelles créations ont porté le nombre global d'entreprises (personnes morales) activant en Algérie à 169.292 entreprises soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s'élève à 1.869.435 opérateurs. 32,8% (du nombre global) d'entreprises est implanté à Alger avec 55.624 entreprises actives suivies d'Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13.435) et 4,98% (8.430) du nombre total d'entreprises. S'agissant de la nature des activités, 32% (du total) sont inscrites dans les services, 29% dans la production de biens et 20 dans le secteur de l'importation pour la revente en l'état. Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4.231 entreprises à fin juin dernier contre 4.522 durant la même période de 2015. Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l'importation (14,6%). Pour ce qui concerne les entreprises étrangères, 349 entités ont été créées durant les six premiers mois de l'année, portant leur nombre global à 10.064 entreprises à fin juin 2016. Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1.993 sociétés), syriennes (1.188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690). =Les inscriptions des personnes physiques quasi stables= Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d'opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l'inscription de 86.332 nouveaux opérateurs (+0,41%). Ainsi le nombre global de cette catégorie d'inscrits (personnes physiques) s'élève à 1.700.143 opérateurs. La wilaya d'Alger demeure la plus importante en matière d'implantation des personnes physiques avec 181.371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d'Oran avec 3 76.729 opérateurs, de Sétif avec 70.902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73.086 opérateurs. S'agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens. Le nombre d'étrangers inscrits au registre du commerce s'élève quant à lui à 2.342 personnes physiques. Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d'Egypte (8,03%). Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%). Opérateurs économiques inscrits au registre du commerce en chiffre (ENCADRE) ALGER- Voici le nombre d'opérateurs économiques (personnes morales et physiques) inscrits au registre du commerce à fin juin 2016: Nombre global d'opérateurs inscrits au registre du commerce à fin juin 2016: -1.869.435 opérateurs dont 1.700.143 personnes physiques et 169.292 personnes morales. Durant le premier semestre 2016, les services du centre national du registre du commerce ont traité 204.996 inscriptions (immatriculations, réimmatriculations, radiations et modifications) au registre du commerce reparties comme suit: -Personnes physiques: 178.295 inscription soit: *86.332 immatriculations (nouvelles créations) *55.994 radiations (cessations d'activité) *35.969 modifications. -Personnes morales: 26.701 inscriptions soit: *9.166 immatriculations *3 réimmatriculations *4.231 radiations *13.301 modifications. Les commerçants étrangers inscrits au registre du commerce 2007-2016 (ENCADRE) ALGER - Voici l'évolution du nombre de commerçants étrangers (personnes morales et personnes physiques) inscrits au registre du commerce depuis fin 2007 à fin juin 2016, selon les derniers chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC): Période Personnes morales Evolution (%) A fin 2007 4.041 A fin 2008 4.986 23,4% A fin 2009 5.848 17,3% A fin 2010 6.459 10,4% A fin 2011 6.641 2,8% A fin 2012 7.649 15,2% A fin 2013 8.459 10,6% A fin 2014 9.224 9% A fin 2015 9.715 5,3% A fin juin 2016 10.064 3,6% Période A fin 2007 A fin 2008 Personnes physiques 1.345 1.468 Evolution (%) 9,1% 4 A fin 2009 A fin 2010 A fin 2011 A fin 2012 A fin 2013 A fin 2014 A fin 2015 A fin juin 2016 1.720 1.850 1.964 2.109 2.207 2.275 2.324 2.342 17,2% 7,6% 6,2% 7,4% 4,6% 3,1% 2,2% 0,8%. Chômage en baisse (ELMOUDJAHID) Selon les chiffres de l’Office national des statistiques, le taux de chômage est passé de 11,2% en septembre 2015 à 9,9% en avril 2016. Cette tendance baissière du chômage a affecté les différentes catégories de la population. C’est ainsi que le chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans a considérablement baissé, passant de 29,9% en septembre 2015 à 24,7% en avril 2016. Celui des diplômés de la formation professionnelle s’est établi à 12,1% contre 13.4% en septembre 2015, tandis que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur a enregistré un recul passant de 14,1% à 13.2%. Un cinquième des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises(APS) Plus de 20% des entreprises étrangères implantées en Algérie sont françaises, selon un bilan du Centre national du registre du commerce (CNRC), publié ce mercredi 17 août, via l’agence officielle APS. Durant le 1er semestre 2016, 349 sociétés étrangères ont été créées en Algérie, portant leur nombre global à 10 064 entreprises à fin juin 2016. Les nationalités les plus présentes sont les entreprises françaises (1 993 sociétés), syriennes (1 188), turques (869), chinoises (850) et tunisiennes (690), selon la même source. En 2007, l’Algérie comptait 4 041 entreprises étrangères. Globalement, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 5,4% durant le 1er semestre 2016 par rapport à la même période de 2015 avec 9 166 entreprises créées, selon la même source. La production de biens (2 766 entreprises créées), les services (2 846), l’importation (1 534), la distribution de détail (1 071) et la distribution de gros (1 027) sont les secteurs contribuant le plus à cette hausse, précise le centre. Avec ces nouvelles créations, l’Algérie comptait 169 292 entreprises à fin juin dernier, soit 9% du nombre total des opérateurs inscrits au registre du commerce qui s’élève à 1 869 435 opérateurs. La répartition géographique des entreprises montre une forte concentration à Alger avec 55 624 entreprises actives (32,8%), suivie d’Oran et de Sétif en deuxième et troisième positions avec respectivement 7,94% (13 435) et 4,98% (8 430) du nombre total d’entreprises. Les services arrivent en tête des activités avec 32% (du total), suivis de la production de biens (29%) et l’importation pour la revente en l’état (20%). Concernant le taux de mortalité des entreprises (radiations), il a baissé de 6,4% avec la disparition de 4 231 entreprises à fin juin dernier contre 4 522 durant la même période de 2015. 5 Les radiations ont concerné davantage les entreprises de distribution de détail (20%), suivies de celles des services (17,58%), de distribution de gros (17,2%), de production de bien (15,7%) et les entreprises opérant dans l’importation (14,6%). Les inscriptions des personnes physiques quasi stables Les nouvelles inscriptions pour les personnes physiques, représentant 91% du total d’opérateurs inscrits au registre du commerce, sont restées quasi stables avec l’inscription de 86 332 nouveaux opérateurs (+0,41%). Ainsi le nombre global de cette catégorie d’inscrits (personnes physiques) s’élève à 1 700 143 opérateurs. La wilaya d’Alger demeure la plus importante en matière d’implantation des personnes physiques avec 181 371 opérateurs (10,7% du total) suivie de la wilaya d’Oran avec 76 729 opérateurs, de Sétif avec 70 902 opérateurs et de Tizi-Ouzou avec 73 086 opérateurs. S’agissant de la nature des activités, 42,95% du total des commerçants (personnes physiques) sont inscrits dans le secteur de la distribution au détail, 39,37% dans les services et 13,78% dans la production de biens. Le nombre d’étrangers inscrits au registre du commerce s’élève quant à lui à 2 342 personnes physiques. Ces commerçants, précise le Cnrc, proviennent de Syrie (27,97%), de la Tunisie (26,56%), du Maroc (15,58%) et d’Égypte (8,03%). Ils exercent notamment dans la distribution de détail (77,5%), dans les services (11,4%) et dans la production de biens (8,2%). Fin 2007, l’Algérie comptait 1345 commerçants étrangers. Hydrocarbures : achèvement du forage dans le périmètre de Hassi Bir Rekaiz (Sonatrach) (APS) La compagnie nationale Sonatrach et ses partenaires PTTEP (Thaïlande) et CNOOC (Chine) ont annoncé mardi avoir réalisé avec succès, depuis 2011, la campagne de forage du contrat de Hassi Bir Rekaiz (Bassin de Berkine). Le dernier puits de délinéation Bou Goufa-2 (BOG-2), foré dans la structure BOG-REZ, a atteint fin avril 2016 la profondeur de 4064 mètres (et) le test de formation effectué au niveau du réservoir Trias Argifeux Greseux Inférieur (TAGI), a donné lieu à une production de 15,9 M3/h (environ 2406 bbl/jour) d'huile, précise un communiqué de Sonatrach, soulignant que le débit de pétrole brut enregistré est "très satisfaisant". Les résultats de ce puits, ajoutés à ceux déjà enregistrés, viennent confirmer le potentiel du périmètre de Hassi Bir Rekaiz, note le groupe pétrolier. Dans le cadre de ce contrat, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec PTTEP, en charge de l'operating, à 24,5% et CNOOC, également à 24,5% en qualité d'investisseur, rappelle le communiqué. Marché de l’or en Algérie : Le circuit informel, une véritable entrave (le Chiffre d’Affaires) Le marché de l’or en Algérie connait une hausse vertigineuse. Tel est le constat fait au niveau des différentes bijouteries de la capitale. Considéré comme une valeur refuge par les ménagères par ces temps d’incertitude, le métal jaune est devenu inaccessible. Son prix ne cesse de grimper, atteignant un record jamais égalé depuis 2008, suivant ainsi la tendance mondiale. 6 «Le marché de l’or a explosé», précise le propriétaire de la chaine des bijouteries Allouche, et dont l’une est implantée à la rue Didouche Mourad. Chez lui, le prix de l’or varie selon l’origine. Le prix du gramme importé d’Italie, est proposé entre 6.800 DA le gramme jusqu’à 8000, selon la qualité et le modèle tendance. Pour le bijou de fabrication locale, le gramme d’or oscille entre 5.200 et 5.800 DA le gramme. «De quoi faire fuir», ironise une cliente. Contrairement aux autres bijoutiers artisans de la BasseCasbah, où le prix du précieux métal est nettement inférieur à celui proposé dans les boutiques «chics» d’Alger. Mohammed, ancien artisan, confectionne des bijoux en filigrane. «Mon objectif est d’écouler ma marchandise et enregistrer une petite marge bénéficiaire, qui me suffit à investir dans d’autres modèles», se contente-t-il de dire. Ce n’est pas le cas du célèbre Saïd, implanté depuis des lustres, à la Place Maurice Audin. Malgré le renchérissement de l’or, il refuse pertinemment d’échanger sa marchandise. «Mes produits sont importés d’Italie, et je considère que l’or italien est de qualité supérieur», se vante-t-il. D’ailleurs, à l’entrée de son magasin, une affiche sur laquelle il a noté «pas de crédit et pas d’échange», est accrochée au mur, mettant ainsi en garde les clients. Chez lui, le prix de l’or ouvragé (poinçonné) est de 8.800 DA. Agenor obéit au cours de la Bourse Du côté de l’Agence nationale de l’or (Agenor), M. Abdessamed Ali Akram, bijoutier et formateur affilié à l’Association des commerçants et artisans (ACA), confirme que le prix de vente varie entre 3.800 et 4.200 DA le gramme. Selon lui, le prix sera revu à la hausse pour l’achat de bijoux anciens dont le gramme est fixé à 5200 DA contre 5800 DA le gramme pour le dernier cri. «Les prix sont appliqués depuis quelques mois, et peuvent être revus à la hausse ou à la baisse, suivant le cours de la Bourse mondiale», explique le spécialiste. Les bijoutiers sont contraints de payer plus de taxes. Cela étant dit, il s’avère que depuis quelques temps, les bijoutiers de la capitale n’enregistrent pas des ventes exceptionnelles. Raison pour laquelle, la majorité d’entre eles tirent la sonnette d’alarme. Ces dernières sont contraints à payer plus de taxes, que les importateurs de bijoux finis. En effet, l’importation de matière première, destinée à la transformation, est soumise à une taxation de 15%, qui s’ajoute au paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17%, au moment où les bijoux importés d’Italie, de Singapour ou de Turquie, sont soumis à une taxe douanière de 12% seulement. Ces taxes sont jugées exagérées et favorisent et de ce fait, le développement du marché informel de l’or. Selon les bijoutiers rencontrés, près de 50% des bijoux en or circulent dans le marché informel. Le circuit englobe au fait, toutes les catégories d’intervenants (détaillants ou fournisseurs et même distributeurs). L’informel compte même des ateliers, qui écoulent leur production sans honorer leurs redevances fiscales. Et pour faire éviter les difficultés financières, ils destinent la moitié de leur confection vers le circuit informel. Le circuit informel prend le dessus En effet, plus la Bourse de l’or ne cesse de grimper, plus le marché informel continue à poser un réel problème. Les vendeurs au noir ont bel et bien déstructuré le marché. Installés en haut de la rue Rovigo, hommes et femmes proposent toutes sortes de 4.000 à 4.500 DA le gramme contre 3.800 DA pour celui en casse. Pour écouler la marchandise, ils harcèlent les passants en leur demandant s’ils ont quelques objets à vendre ou à échanger. Ces jeunes squattent les trottoirs et investissent les cages d’escalier, pour leurs transactions. Selon Mustapha Zebdi, président de l’Association 7 de la protection et de l’orientation des consommateurs et de leur environnement (APOCE), le marché national est inondé par des importations frauduleuses de l’or jaune. «De faux poinçons sont sur le marché et de ce fait, l’or est truqué et fait l’objet d’une récupération issue de la casse», a-t-il dévoilé. «Tel est le risque de l’achat dans le marché informel, qui ne présente aucune garantie, ni sur la qualité de l’or, l’origine du bijou ou sur les arrhes versés», ajoute-t-il. Et de poursuivre «certains bijoutiers travaillent en collaboration avec des dellalats, et mélangent la matière jaune à celle des pièces de monnaies de 20 et 50 DA, pour gagner en poids». Outré, M. Zebdi met en garde contre l’achat de ces produits frauduleux. «Il faut acheter directement chez les bijoutiers connus, qui fournissent un bon et un certificat de qualité à chaque achat, y compris pour le paiement par tranches», préconise le même responsable. Vivement le toc Pour éviter de se ruiner, et faute de moyens surtout, les femmes, mariées ou célibataires, ont trouvé une nouvelle astuce. Elles se rabattent de plus en plus sur les bijoux en argent rhodié. En parure ou par article, ces bijoux sont également importés d’Italie et de Dubaï et leurs prix d’achat défi toute concurrence. Ils sont cédés entre 1.200 à 5.000 DA, selon le modèle et le poids. L’avantage, ils ne virent pas et sont garantis 10 ans. L’art du plaqué or s’est ancré dans les mœurs algériennes. Le carat, seul garant de la pureté du bijou En termes de règlementation, la loi algérienne stipule, qu’un bijou en or doit avoir entre 18 et 20 carats. Cette unité de mesure est utilisée en joaillerie, et désigne le degré de la pureté de l’or. Une norme contraire à celle qui sévit dans le marché parallèle, dont la valeur de l’or écoulé n’atteint pas les 16 carats, au prix d’un bijou pur et conforme. Et bien sûr, les clients ne peuvent deviner la fraude, puisque ces bijoux sont des imitations parfaites aux modèles exposés dans les grandes vitrines des bijouteries de renom. Pour rappel, l’Algérie compte 30.000 bijoutiers et artisans. Les ateliers emploient quatre artisans en moyenne. Quant aux prix de l’or, il dépend des cours mondiaux de la matière première. CRUCIALE RENCONTRE WALIS-GOUVERNEMENT DÉBUT SEPTEMBRE Le chaudron de la rentrée (L’Expression) Les walis aborderont la rentrée sur les chapeaux de roue Selon des sources proches, un mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion. L'automne s'annonce chaud pour les walis qui seront aux premières lignes pour affronter le chaudron de la rentrée. Le mouvement, annoncé puis reporté depuis juin dernier, sera opéré prochainement. Selon une source proche, la liste des walis retenus est presque achevée. Notre source explique que le tri a été fait sur la base des rapports d'évaluation de chacun. C'est l'un des objectifs du périple effectué par le ministre de 8 l'Intérieur et des Collectivités locales. Nouredine Bedoui qui a rencontré les walis des 48 wilayas du pays avait pour mission de constater de visu ceux qui ont fourni des efforts sur le terrain et ceux qui ont brillé par leur échec. Le patron de l'Intérieur détient toutes les informations sur la gestion des walis. Lors d'une rencontre avec ceux de l'Est, Nouredine Bedoui n'a pas dissimulé sa colère sur la gestion peu reluisante des walis. «Les résultats ne sont pas encourageants», avait-il lâché devant une armada de préfets de la République en guise de critique. Au lieu d'insuffler une dynamique aux wilayas qu'ils dirigent, ils ont au contraire brillé par l'hibernation. Le patron de l'Intérieur leur reproche le fait de compter trop sur les aides financières de l'Etat. Or, la conjoncture n'est plus la même. La chute des prix du pétrole et le recul des réserves de changes obligent l'Etat à changer ses habitudes dans la gestion de ses affaires. Les financements et les rallonges budgétaires Devant ces temps de crise, l'Etat ne peut pas tolérer les paresseux. Fini le travail de bureau et le laisser-aller. C'est la raison pour laquelle le mouvement sera opéré prochainement pour donner un nouveau souffle et motiver les walis de la République à rompre avec les anciennes méthodes de gestion. La nouvelle politique de gestion sera connue lors de la grande rencontre annuelle gouvernement-walis qui se tiendra probablement au courant du mois de septembre. Le Premier ministre va convoquer les 48 walis pour faire le point sur les différents secteurs d'activités et les problèmes qui bloquent l'investissement. Le Premier ministre aura certainement beaucoup de choses à dire aux commis de l'Etat sur la gestion et l'état d'avancement des projets. Se basant sur les rapports d'évaluation établis par le département de l'intérieur, M.Sellal va aller droit au but. Les commis de l'Etat seront appelés à jouer un grand rôle dans la relance du développement économique. Dans leur mission, ils ne se contenteront plus de superviser les chantiers et distribuer les enveloppes budgétaires.. Ils seront plutôt chargés de veiller à l'application des programmes et à chercher des ressources pour financer justement les projets. Lors d'une réunion avec les walis de l'Est, Nouredine Bedoui a menacé les responsables locaux de passer à l'acte, si ses projets de créer une économie locale n'aboutissaient pas. «Le wali est le premier responsable de l'exécution de la nouvelle stratégie», a insisté le ministre lors d'une rencontre avec les 14 walis de l'Est. Le ministre de l'Intérieur a déploré l'existence de centaines de marchés réalisés sur fonds de l'Etat et non exploités et il a donné des instructions fermes pour oeuvrer «pragmatiquement» afin de rentabiliser ces biens en mettant en avant le procédé de partenariat public-privé. Le ministre a affirmé qu'il était temps pour les communes du pays de se mettre à niveau avec les mécanismes de gestion appliqués dans le monde. Il a mis en exergue le rôle de la commission de diagnostic regroupant les services des impôts, des Domaines, des finances et de l'administration concernée par cette mise à niveau, soulignant que la commission est en mesure de diagnostiquer et de proposer un procédé de gestion financière pour ces communes. Les walis auront également la mission de booster l'investissement local et de sauter les verrous de la bureaucratie afin de faciliter l'accès à l'investissement. Sachant qu'ils ont été toujours pointés du doigt par les élus ou les investisseurs, les walis doivent changer complètement d'attitude. Surtout lorsqu'on sait que le gouvernement a pris les décisions nécessaires ayant permis la levée des contraintes qui freinaient la relance de l'investissement productif pour encourager les investisseurs. Le ministre de l'Intérieur a même fait savoir que son département a engagé une révision de certains textes et lois organiques inhérentes à la finance locale. Cette révision a pour objectif d'offrir aux collectivités locales de meilleures capacités locales et fiscales. 9 La modernisation des systèmes de gestion du foncier industriel et agricole recommandée (Le Chiffre d’Affaires) La modernisation des systèmes de gestion, du foncier industriel et agricole, à travers l’accélération de l’informatisation des fichiers et l’interconnexion des bases de données, figurent parmi les principales recommandations retenues samedi à Constantine, à l’issue de la rencontre régionale des walis de l’Est du pays, présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. L’assainissement du foncier industriel pour faciliter la récupération des assiettes non exploitées par voie administrative, la décentralisation des avis relatifs à la délivrance des actes d’urbanisme, actuellement exigés par certains ministères, et la nécessité de mettre en place une procédure unifiée et décentralisée inhérente à la promotion de l’ investissement, ont été également appuyés, à l’issue de ce regroupement régional abordant le développement économique, et l’amélioration des services publics. Les recommandations ont axé également sur la surtaxe des réalisations faites à l’intérieur de zones industrielles et des zones d’activité, sans respect des procédures légales applicables en la matière, aux côtés de la facilitation de la prise de possession des terrains excédentaires des entreprises publiques et des différents secteurs, en tolérant les transferts à titre gracieux de terrains en question, par le biais d’un texte réglementaire. Toujours en matière d’investissement et foncier économique, il a été recommandé l’étude de la situation juridique des investissements réalisés, en dehors du cadre réglementaire et n’ayant pu être mis en exploitation, dans la perspective d’une éventuelle régulation. Le wali de Sétif était chargé de coordonner les travaux d’un groupe de réflexion regroupant les chefs de l’Exécutif des wilayas environnantes, pour l’élaboration d’une stratégie d’intensification des investissements productifs, et la relance économique des wilayas concernées. L’engagement des réflexions pour la décentralisation de travaux de viabilisation des parcs industriels, et le recours, autant que possible, à des groupements d’entreprises nationaux et l’étude de la possibilité de contourner les difficultés de financement des viabilisation des zones d’activités, par le biais de montages financiers en impliquant les investisseurs bénéficiaires, ont été également préconisés. La mise en place des outils réglementaires explicitant les procédures d’adjudication des biens et droits locaux, ainsi que les modalités de fixation des mises à prix, pour donner plus de visibilité à l’autorité locale concernant les contrats de performance fiscales, a été également recommandée. En matière de service public, il a été préconisé l’accélération du transfert de la gestion du réseau d’Alimentation en eau potable (AEP), et d’assainissement des communes vers les établissements publics concernés. Ces recommandations ont été lues par M. Bedoui, qui a instruit les walis à l’effet de formuler des propositions concernant le développement local de leurs wilayas, à moyen et long terme, lesquelles propositions seront présentées à la prochaine rencontre gouvernement-walis, qui sera marquée par la signature des engagements que les chefs de l’Exécutif devront honorer. 10 Quelle ressource humaine pour la nouvelle entreprise algérienne ? (Impact 24 info) Le taux de chômage, 9,9%, révélé le 30 juillet dernier par l'Office national des statistiques (ONS) a intrigué plus d'un analyste, du fait que cette « prouesse » est réalisée en pleine crise économique induite par la contraction des revenus pétroliers. Les entreprises et les administrations ne recrutent plus au même rythme qu'avant 2015 ; certaines entreprises ont même licencié des centaines d'ouvriers lorsque les chantiers pris sur les marchés publics ont pis fin. Le gel de centaines de projets publics n'a pas permis de remettre les travailleurs sur d'autres chantiers. L’on sait que, sur le plan officiel, une grande partie de ces travailleurs ont été recrutés de façon informelle (sans déclarations sociales) ; donc, leur départ des chantiers n’est signalé par aucune statistique. Le taux de chômage serait réduit de 1,3% de septembre 2015 à avril 2016 suite à l’établissement de nouveaux registres de commerce par le Centre national du registre de commerce (CNRC) ; ce qui équivaut à la création d’entreprises physiques ou de commerce qui ne garantissent nullement l’emploi au début de leur création. Une fois stabilisées et ayant lancé leurs activités de façon continue, on peut espérer une création de postes de travail directs et indirects. En outre, le taux de chômage des jeunes âgés entre 16 et 24 ans demeure toujours important, soit 24,7%, d’après les chiffres officiels de l’ONS. Chez les diplômés de la formation professionnelle, le taux de chômage est évalué à 12,1%. Quant aux diplômés de l’enseignement supérieur, le taux de chômage dans leurs rangs est estimé à 13,2%. Le provisoire comme « modèle » de gestion Dans l’interminable attente qu’une politique de l’entreprise soit mise en place pour créer des richesses et des emplois en dehors de l’industrie extractive des hydrocarbures, les pouvoirs publics ont mis, depuis presque vingt ans, plusieurs dispositifs sociaux destinés à atténuer le phénomène du chômage, ou, à tout le moins, à lui conférer un caractère temporaire. Cette politique volontariste a montré ses limites à partir de la fin 2014, lorsque les premiers signes de la crise des recettes extérieures sont apparus. Aujourd’hui, près d’un million de fonctionnaires sont payés par le dispositif du contrat pré-emploi. Une rumeur insistante parle de la non-reconduction des contrats de quelque 500.000 travailleurs d’ici la fin décembre 2016. S’il arrivait, ce mouvement équivaudrait au plus grand licenciement depuis le milieu des années 1990. Le complexe thème de la gestion du dossier de l’emploi dans notre pays ne constitue que la partie visible de l’iceberg. Ce dernier comporte la politique d’investissement, la création d’entreprises -particulièrement un tissu de PME/PMI- et le besoin pressant de 11 diversification des activités de l’économie en dehors de la sphère des hydrocarbures. En outre, les passerelles devant être établies entre la formation, sous toutes ses déclinaisons (enseignement général, université, formation professionnelle), d’une part, et les nouvelles exigences de l’économie sur le plan de l’emploi, d’autre part, tardent à s’établir de façon optimale. Les structures de l’éducation et de la formation continuent à porter le lourd héritage de l’économie rentière, où l’impératif de la compétence était le dernier des soucis de ces structures et de la société en général. Le déclic est-il possible ? L’Algérie peut-elle réfléchir à la construction d’une nouvelle économie, basée sur la diversification des activités, la performance et la compétitivité, sans prendre en compte le facteur de la ressource humaine ? Chez beaucoup d’analystes de la scène économique nationale, la crise actuelle peut constituer pour l’Algérie un déclic, voir un espace d’immersion dans les nouvelles valeurs du travail et de la performance. Cela peut constituer une occasion en or pour jeter un regard critique sur les structures de formation, à commencer par l’enseignement général (de l’école primaire jusqu’au lycée). Les réformes que compte mener le ministère de l’Education à partir de cette année -refonte des programmes, de la pédagogie et du système d’évaluation-, si elles arrivent à surmonter les résistances développées par les archaïsmes idéologiques d’une partie de la fausse élite du pays, peuvent s’ériger en un gage pour la formation du cadre et du citoyen de demain. De toute évidence, le grand challenge de l’entreprise algérienne, afin d’affronter la nouvelle situation qui fait d’elle le barycentre de l’économie, est moins celui des ressources financières que de la ressource humaine et des compétences. En effet, la mise à niveau technique et managériale des entreprises algériennes est directement tributaire de la qualité et du niveau de compétence de leurs personnels. La forte conviction qui s’installe actuellement dans les sphères de la décision économique est que l’engagement de l’Algérie dans une économie forte et diversifiée -supposant compétitivité, performance et management moderne- ne peut plus s’autoriser de nouveaux retards dans le relèvement du niveau de formation, pour le mettre aux standards internationaux. Le transfert de technologie : une illusion d’optique C’est que, tout ce qui a été dit à propos du transfert technologique, s’est souvent révélé -à quelques rares exceptions- une simple fumisterie. Les entreprises étrangères ayant bénéficié des marchés publics des plans quinquennaux, dont les montants se comptaient en plusieurs milliards de dollars, ont développé une cupidité et une voracité au-delà de tout entendement, au point de « bâcler » un certain nombre d’ouvrages. De là à attendre d’elles un transfert de technologie, cela relève d’une ingénuité qui n’a pas pourtant pas sa place dans le domaine de l’économie et de la politique. Le mouvement inexorable de la mondialisation et les regroupements régionaux (Union européenne, Union du Maghreb arabe, Union africaine, Conseil de coopération du Golfe) ou multilatéraux (Organisation mondiale du commerce) commandent à l’Algérie de réviser ses normes de travail et ses standards de qualité des produits, de s’inscrire dans les nouveaux schémas de management et de gouvernance de l’entreprise et, enfin, de travailler pour sortir de l’étouffante logique de la précaire situation de monoexportation dans laquelle elle s’est engluée depuis des décennies. Ces différents défis ne peuvent être relevés sans la première ressource, à savoir la ressource humaine, pour laquelle l’intérêt le plus important devrait être accordé. Une relève problématique L’une des erreurs fatales commises au milieu des années 1990 dans la gestion des ressources humaines des entreprises publiques -le gouvernement reconnaît d’une 12 façon à peine voilée aujourd’hui le phénomène-, c’est le départ en retraite anticipée des meilleurs cadres que l’Algérie ait formés depuis l’indépendance du pays. Cette mesure, tombée en plaine application du Plan d’ajustement structurel dicté à l’époque par le FMI, reçut tout de suite la faveur des cadres blasés, sous-payés et éreintés par une gestion par injonctions. Il n’est pas rare de rencontrer, depuis au moins une dizaine d’années, des cadres de cinquante ans déclarés en retraite. Certains ont offert leurs services à des entreprises privées, d’autres se sont installés à leur compte (bureaux d’études, entreprises de travaux,…) et d’autres encore, la mort dans l’âme, se sont exilés sous des cieux plus cléments, à un âge où seule une incompressible motivation peut justifier une telle aventure. Sous d’autres latitudes, c’est là l’âge de la maturité professionnelle, technique et managériale qui permet, non seulement de faire obtenir les meilleurs résultats pour l’entreprise, mais surtout de transmettre graduellement l’expérience acquise aux jeunes cadres, afin de leur assurer la meilleure insertion dans leurs postes de travail respectifs. Modernisation des hôtels publics L’Etat exige un rythme plus dynamique(ELWATAN) Une vaste opération de modernisation du parc hôtelier public a été lancée il y a quelques années. Elle vise non seulement la réhabilitation et la modernisation des infrastructures hôtelières publiques dans l’objectif de les aligner sur les normes internationales en matière de prestations à la clientèle, mais aussi l’extension de leurs capacités d’accueil et la création de nouvelles prestations. Abdelwahab Nouri, ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, a souligné, lors de la rencontre nationale des cadres du secteur, que «le rythme de modernisation doit s’accentuer» et qu’«aucun retard ne sera toléré sous aucun prétexte», précisant qu’il va «suivre de plus près ce processus». Si le ministre parle ainsi, c’est pour donner du crédit au discours politique qui souligne que le secteur est désormais classé au premier rang des priorités stratégiques, «au moment où l’Algérie traverse une situation économique difficile, en raison de la chute des cours du pétrole sur le marché mondial, qui a induit une baisse de plus de 60% des revenus en devise, par rapport à l’année dernière». Arezki Touati a été nommé récemment directeur général de l’EGT Zéralda, avec comme mission principale de donner un second souffle au plan de modernisation et de mise à niveau. Contacté hier par El Watan, il a confirmé que «les hôtels Sables d’or, Mazafran et le Centre de vacances sont concernés. Aux Sables d’Or, les travaux de démolition ont été faits par une société espagnole et le suivi des études a été confié à un groupe algéro-portugais». Le budget dégagé pour la modernisation s’élève à 3,8 milliards de dinars, y compris pour la partie destinée aux études et au suivi des travaux, enveloppe remboursable sur une période de 15 ans dont 7 ans de différé et à un taux bonifié de 3,5%. «Nous avons eu un très bon taux d’occupation à Mazafran en juillet et août, cela est très acceptable au regard de l’état actuel de l’hôtel, mais il est nécessaire de passer à la phase de modernisation pour mieux répondre aux besoins de la clientèle et se mettre aux normes internationales». Par ailleurs, le complexe balnéaire de Sidi Fredj subira, à partir de septembre, un relooking complet qui durera jusqu’en 2018. L’EGT Sidi Fredj est en passe de mettre en place les mesures nécessaires pour la fermeture progressive de tous les espaces relevant du complexe, qui s’étend sur 20 hectares, en vue du lancement du programme de réhabilitation. Depuis août 2011, le gouvernement a affecté des enveloppes financières pour la réhabilitation de ses unités en termes d’aménagement, d’équipement et de formation. 13 L’opération touchera les quatre unités : les deux hôtels El Marsa et El Manar, le port de plaisance et les appartements avoisinants ainsi que le centre Azur-Plage et le parking. Les structures du complexe ont été sérieusement endommagées, d’où l’impératif d’une prise en charge urgente. Le programme de modernisation du complexe de Sidi Fredj ne se limite pas seulement à l’embellissement de l’aspect extérieur des bâtisses, il s’étend également à des travaux de fond, dans l’objectif de faire de cet espace un véritable pôle touristique à la hauteur de la capitale. Il n’est pas non plus question de toucher à l’architecture authentique du site, mais de promouvoir cet espace au rang des complexes balnéaires répondant aux standards internationaux en vigueur. Le centre touristique verra le lancement des travaux en 2017. Outre la transformation des appartements donnant sur le port en hôtel 3 étoiles, le projet de modernisation concernera l’exploitation de la partie des arcades pour l’animation du site ainsi que la récupération des quatre restaurants qui recouvreront leur vocation première. Le projet de modernisation du parking prévoit sa transformation conformément à un schéma sous forme d’oasis, pour favoriser une gestion optimale du circuit des véhicules et leur stationnement sur une superficie de 5 hectares. Le programme de modernisation, confié à une entreprise algéro-turque, concernera en premier lieu l’hôtel El Marsa, qui sera fermé pendant 24 mois. Pour l’hôtel El Manar, le projet de rénovation devrait lui apporter un nouveau cachet esthétique. 92% des chambres de l’établissement étaient utilisées depuis 23 ans comme résidences sécuritaires. Banque/bourse/Assurance L’E-paiement opérationnel en septembre 2016(Le Chiffre d’Affaires) Les opérateurs économiques pourront désormais, payer leurs factures via Internet. Et pour cause ! L’E-paiement sera opérationnel pour les grandes entreprises, en septembre prochain. C’est ce qu’indique, Mouatassam Boudiaf, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers. Il assure, par ailleurs, que la future loi sur le e-commerce va permettre de généraliser le commerce électronique en Algérie,, en encadrant de manière très précise le cyberespace. M. Mouatassam souligne, dans ce sens, que le paiement de proximité fait également l’objet d’une extension du réseau d’acceptation TPE (Terminaux de paiement électronique). Ce dernier, précise-t-il, sera adossé à la mise en place des canaux d’interactions au profit des porteurs et des commerçants, ainsi qu’à une campagne de sensibilisation à l’usage de la carte de paiement électronique. Selon Mouatassam, «le système de paiement électronique efficient et usité, un cyberespace accessible et sécurisé et une industrie du numérique forte, constituent le noyau de l’économie numérique et concernent, d’une manière centrale, les secteurs financier et bancaire, des TIC et de l’Industrie». Et d’ajouter : «les secteurs de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et de l’Enseignement supérieur, préconise le ministre, seront également concernés par l’appui qu’elles auront à donner à l’économie numérique, par la formation des générations et la mise à disposition de compétences qualifiées, et d’expertise nécessaires au développement de cette nouvelle économie». Le nouveau ministère délégué, chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, s’est fixé comme priorité de mettre en place 14 l’écosystème de l’économie numérique, et d’assurer sa profitabilité à l’économie nationale. «Les priorités sont d’asseoir les fondements, et de mettre en place l’écosystème de l’économie numérique dans notre pays, de façon à permettre son essor, sa pérennité et à assurer sa profitabilité à l’économie nationale. A ce propos, il avance que ce projet de société s’érige par strates : technologique, technique et régalien, autour d’un capital humain émérite. «La modernisation des systèmes financiers est au centre de l’économie numérique, c’est même une partie de cette économie», relève-t-il, en soulignant que cette modernisation concernera toutes les entités relevant du secteur des Finances, mais touchera en premier lieu les banques, les domaines, les impôts, le budget, et les douanes. Elle passera par la construction de systèmes d’information, permettant une gestion en temps quasi-réel d’une information fiable et corrélée, et conduira ainsi à parfaire les prises de décision, conclut-t-il. Commerce Coopération /Partenariat L’Afrique exhortée à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse(Le Jeune Indépendant) Les officiels et les experts participant à la première conférence sur la sécheresse à Windhoek, capitale namibienne, ont exhorté l’Afrique à se préparer à faire face aux effets de la sécheresse. Dans son discours, la coordinatrice résidente de l’ONU en Namibie, Kiki Gbeho, a exhorté l’Afrique à « intégrer le changement climatique dans les politiques nationales de planification ». Elle a indiqué qu’ »à cause du manque d’aide, une approche sur le long terme est nécessaire afin de construire une résistance chez les plus vulnérables ». Daniel Tsegai, qui est agent de programme au sein de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a indiqué que si l’Afrique ne fait rien, le continent devra faire face à de lourdes conséquences. « Il est maintenant l’heure d’agir et de passer d’une approche fragmentée à une approche coordonnée », a ajouté M. Tsegai. La conférence, qui a débuté lundi et qui durera une semaine, devrait se conclure avec un livre blanc baptisé « Cadre stratégique pour la sécheresse et l’amélioration de la résistance à la sécheresse en Afrique ». Le projet de cadre stratégique sera alors présenté aux ministres africains pour l’étudier et y contribuer lors d’une session de haut niveau. Une fois qu’un consensus aura été atteint, le cadre sera présenté au prochain sommet de l’Union africaine aux chefs d’Etat pour être adopté. Pour sa part, la ministre namibienne des Affaires internationales, Netumbo NandiNdaitwah, a déclaré hier que l’Afrique a besoin d’une bonne politique de gestion de sécheresse, ajoutant que le développement de systèmes d’alerte précoce dans les pays africains est une préoccupation majeure. La ministre a indiqué que l’ »Afrique devait mettre au point un mécanisme pour faire face à la sécheresse afin de résoudre ce problème et de mettre en œuvre l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) ». 15 « Nous devons aller au-delà du modèle actuel favorisant des approches de lutte contre la sécheresse qui consistent à réagir à des crises, qui sont indispensables pour réduire les risques et atténuer les effets de la sécheresse, des inondations et d’autres catastrophes », a-t-elle déclaré. Plus de 600 délégués participent à la conférence convoquée au titre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification en collaboration avec l’UA, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement et l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement. Le thème de la conférence est « Vers un cadre stratégique pour renforcer la résilience à la sécheresse au niveau des pays africains afin de contribuer à la réduction de la pauvreté, au développement économique et au bien-être écologique et humain ». Mme Nandi-Ndaitwah a ajouté que la plupart des pays africains étaient incapables de tenir l’engagement pris à Maputo en 2003, selon lequel les gouvernements devraient allouer au moins 10% de leur budget national à l’agriculture. Elle a ajouté qu’en 2015, seulement onze pays africains avaient réussi à allouer au moins 10% de leur budget à l’agriculture, ce qui montre que la lutte contre la sécheresse continue de se heurter à des difficultés. Veille Fournitures scolaires ; La rentrée, c’est maintenant ! (Horizons) Si l’enseignement est gratuit en Algérie, la rentrée scolaire, elle, est loin de l’être. Les dépenses engagées par les familles sont faramineuses. Ce sont au fait les petites bourses qui anticipent. Elles achètent quelques fournitures scolaires, soit l’essentiel, bien avant la rentrée scolaire. Depuis le mois de juillet dernier, les commerçants spécialisés dans la vente d’articles pour enfants sont très sollicités pour les tabliers. Investir dans ce créneau semble être rentable en ce moment. A la rue de la Lyre, les ménagères prennent d’assaut le marché parallèle. Sur les étals de fortune installés à même le trottoir, des tabliers pour tous les âges et de toutes les couleurs (roses et blancs pour les filles, bleus pour les garçons) sont proposés à la vente. « Ils sont de fabrication locale », se vante un vendeur à la sauvette. Les prix oscillent entre 750 et 900 DA. A la rentrée 2015/2016, les tabliers vendus dans les marchés informels étaient proposés à 500 DA au maximum, contre 750 dans les magasins spécialisés. Même constat au niveau des boutiques pour enfants. À la rue Larbi-Ben-M’hidi, les magasins proposent des blouses sans manches à 1.000 DA l’unité et celles à manches longues à 1.300. Les chefs de famille restent perplexes devant une telle flambée. La marchandise proposée dans ces magasins est principalement importée de Chine. « Nos fournisseurs disent que c’est une marchandise de qualité, de premier choix », a déclaré une vendeuse chez Espereno. Les magasins de cartables et les quelques kiosques et libraires proposant des affaires scolaires grouillent de monde. Chez Techno, parents et enfants se bousculent devant les étals des cahiers, calepins, registres, règles, crayons de couleur, protège-cahiers, taille-crayons, gommes, peinture, rames de papier et autres articles scolaires. Une maman s’attardera au rayon des cahiers. Pour elle, acheter maintenant revient moins cher. « Les prix flamberont à la rentrée », dit-elle. « La liste des achats est interminable, mais j’essaie ainsi de ne pas épuiser tout le budget », confie cette dame. Elle tentait de conseiller sa fille qui est passée en quatrième année primaire, au hasard, sans aucune liste. « La liste de l’année précédente est une 16 référence, il y a pas eu beaucoup de changements », fait-elle remarquer. Même s’ils proviennent majoritairement de Chine, les articles sont diversifiés, les prix également, tout est question de qualité. Les trousses sont à partir de 150 DA jusqu’à 1.000 DA l’unité, les cahiers à partir de 45 jusqu’à 120 DA, ceux des travaux pratiques dépassent les 200 DA, les stylos coûtent entre 15 DA et 80 DA, tout dépend de la marque. Comme la rentrée scolaire coïncide avec la fête de l’Aïd El Adha, une occasion pour les parents de mieux maîtriser leurs dépenses. « Les vêtements de l’Aïd seront ceux de la rentrée », indique Latifa, fonctionnaire. Cette mère de deux enfants ne peut se permettre d’acheter deux tenues à la fois pour chacun de ses enfants. Les dépenses seront ainsi multipliées par quatre. Selon elle, pour un seul enfant, il faut débourser entre 10.000 et 15.000 DA pour l’habillement seulement. C’est ce qui pousse d’ailleurs les familles à se préparer avant l’échéance. Dans les grandes surfaces, les librairies, les magasins spécialisés ou carrément dans la rue, tout le monde est à la recherche de la bonne affaire. Cette année, les prix des fournitures scolaires ont augmenté. Les cartables qui étaient vendus entre 1.800 et 2.200 DA l’unité ont vu leurs prix grimper. Un simple sac à dos de fabrication chinoise est entre 3.800 et 4.500 DA. Ceux importés de Turquie atteignent les 5.000 à 6.800 DA, voire plus. Et ils sont de qualité moyenne. L’ensemble des fournitures scolaires par enfant revient à 12.000 DA, selon les calculs d’un père de famille. A cela s’ajoutent les dépenses dues aux vêtements. Le trousseau complet par enfant coûterait au minimum 20.000 DA. « Les fabricants et les fournisseurs chinois n’ont pas changé leurs prix, mais la dévaluation du dinar a provoqué la hausse des prix des produits importés », explique un vendeur. 17 18