jeunes filles d`evry
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jeunes filles d`evry
A l’écoute ht 2005 Paris-Stockholm en streetdance Programnr: 41506tv1 Paris-Stockholm en streetdance Sändningsdatum : 2005-08-30 Sirandou : On est composé de cinq filles, Christelle et Fatim, qui sont pas là, mais il y a Hassina, Isabelle, et moi. Hassina : Je m'appelle Hassina heu donc j'ai 21 ans, j'habite à Evry dans la région parisienne. Sirandou : Je m'appelle Sirandou, j'ai 20 ans, j'habite à Evry. Isabelle : Je m'appelle Isabelle, j'ai 21 ans, je suis originaire du Congo Brazzaville en Afrique, je suis née en France où je vis actuellement et j'habite heu à Evry, près de Paris. Sirandou : Je suis originaire du Mali en Afrique. Mes parents sont nés en, en Afrique et ils ont émigré en France. Moi, je suis née en France et j'ai grandi en France. Hassina : Je fais des études de droit à l'université d'Evry. Je suis de l'Afrique du Nord et je suis originaire de, d'Algérie. Hassina : Au mois d'avril dernier, on, on nous a demandé de présenter notre spectacle à des Suédois qui, qui, qui venaient en, en France donc à Paris.... et on leur a présenté ce qu'on faisait et donc ils nous ont proposé de, Rémi enfin, le, le responsable des, des Suédois, il nous a, il nous avait proposé de venir faire un échange. Rémy : C’est comme au cinéma. Les filles : Salut, ça va … Hassina :. C’est grâce à lui qu’on est là en Suède. Il faut dire merci les filles. Tack Rémy. Rémy : C’est moi qui ai organisé avec l’aide de Studiefrämjandet à Tumba dans la commune de Botkyrka. Voilà. Donc, c’est un échange culturel entre des jeunes Suédois qui sont déjà allés à Paris dans une banlieue là-bas et donc on a des jeunes filles de cette même banlieue qui sont là dans la commune pour faire plusieurs représentations. Sirandou : Nous habitons dans une auberge de jeunesse dans la banlieue de Stockholm et la ville s’appelle …. Botkyrka. Isabelle : il me serait jamais venue à l'idée de, de partir en vacances en Suède. On est plus attirées bien sûr par les pays de soleil, les pays comme les îles les trucs comme ça mais jamais la Suède je pense pas que j'y, j'y aurais pensé toute seule. Sirandou : Pour moi, la Suède, quand j'entends parler Suède c'est les grandes filles, 1m80, blondes, yeux bleus, pâles, des mannequins aussi. Isabelle : Ben, c'est les stéréotypes qu'on, qu'on reçoit nous à la télé Sirandou : Des mannequins. Et pour ce qui est des hommes, c'est des sportifs, toujours des sports d'hivers. Hassina : Je suis en Suède essentiellement pour la danse, pour rencontrer des Suédois et des Suédoises qui dansent dans le cadre du hip-hop pour présenter ce qu'on fait, pour faire un petit échange de nos passions parce que la danse je pense c'est avant tout une passion. 1 A l’écoute ht 2005 Paris-Stockholm en streetdance Programnr: 41506tv1 Sirandou : ESS’ICE, c'est un groupe de danse hip-hop, on fait de la street-dance, y'a de la danse uniquement de la danse debout, un peu de petite phase au sol mais c'est de, du hip-hop. Ça fait quatre ans que nous dansons ensemble. Isabelle : J'ai commencé heu à 10 ans la danse par du modern jazz, en fait, j'ai fait du modern jazz, j'ai fait un peu de contemporain aussi, de la danse africaine du ragga, j'ai fait un peu de tout et puis je me suis maintenant spécialisée dans le hip-hop en fait, voilà. Sirandou : J'ai commencé la danse à l'âge de 13 ans, ça fait sept ans que je danse maintenant. Au début c'était un peu plusieurs styles mélangés : modern jazz, un peu de danse africaine, du ragga et maintenant c'est plus du hip-hop parce que j'ai appris ce que c'était vraiment le hip-hop, il y a plusieurs styles de danse dans le hip-hop et, et j'aime beaucoup. Hassina : Chacun va, va avoir un petit peu son style mais on essaye, comme on est un groupe on essaye quand on présente une chorégraphie, c'est d'être synchronisé déjà, c'est être dans les temps et aussi de garder un petit peu le même style mais aussi dans nos, dans nos spectacles, y va y avoir des solos et donc là le solo permet à chacune de s'exprimer à sa manière et de présenter son, son style. Sirandou : C'est un phénomène qui a commencé à évoluer en France, à Paris, y'a beaucoup, tous les jeunes ont commencé à faire du hip-hop.. Ça me ressemble en fait comme j'habite, j'ai grandi dans un quartier aussi et c'est enfin, ça fait partie de notre quotidien, j'écoute de la musique hip-hop, je danse du hip-hop. Hassina : J'habite en banlieue parisienne et c'est là où s'est développé le hip-hop surtout enfin dans les banlieues des grandes villes que ça soit Marseille, Paris, Lyon et donc mes grands frères nous ont enseigné en fait ils ont commencé à nous enseigner la danse quand j'étais petite et de là est née un passion. Déjà j'ai beaucoup aimé la danse. Quand on était petits, y'avait des petits spectacles d'enfants et déjà j'aimais bien danser. ….En fait la street-dance, c'est vraiment une danse appris par soi-même, c'est pas une danse qu'on apprend à quelqu'un, ça s'apprend pas le hip-hop, moi je pense que ça s'apprend pas. C'est du feeling, c'est, c'est pour ça que notre nom de groupe s'appelle "ESS’ICE "eye" c'est pour le style. Tout est dans le style, c'est à dire qu'on va pouvoir, même moi si je veux apprendre à quelqu'un à danser le hip-hop, si cette personne n'a pas son style, ça sera dommage parce que elle connaîtra le hip-hop mais elle mettra pas sa petite touche personnelle, donc le hip-hop, je pense que c'est une touche personnelle. Isabelle : Quand on danse c'est plus, c’est plus de la musique américaine qu'on utilise. Je pense qu'on est, que nous les Français on est beaucoup attiré par par la musique américaine, la danse en tout cas, vous trouverez toujours, toujours un son américain, dans la danse comme dans la musique, c'est beaucoup, c'est une réelle influence en fait, les Etats-Unis sont une, une réelle influence. Ça, ça m'a intéressé parce que mes sœurs écoutaient déjà de la musique à, du son, donc de la musique américaine voilà donc moi tout de suite l'anglais, la musique et la danse, ça a été vraiment de suite quoi. 2 A l’écoute ht 2005 Paris-Stockholm en streetdance Programnr: 41506tv1 Je suis étudiante donc en, en langues étrangères et j'apprends l'anglais. Cette année, j'ai eu ma licence d'anglais justement et l'espagnol aussi un peu. J'aurais bien aimé être prof d'anglais. Sirandou : J'aimerais bien en faire, faire de, de la danse mon métier, devenir chorégraphe. A part la danse, pour l'instant, je fais des études dans la communication, marketing et le commerce et puis là, j'ai eu mon diplôme donc l'année prochaine je sais pas si je vais continuer des études ou si je vais me consacrer qu'à la danse. Hassina : J'ai donné des cours de danse à des, à des jeunes, à des petites, âgées de 15-16 ans qui habitent près de chez moi. Elles, elles nous ont vues danser donc ça leur donne envie de danser en fait c'est comme ça je pense le hip-hop, nous, on a vu les grands, ça nous a donné envie de danser et nous quand on danse, ça leur a donné envie de danser et c'est comme ça que se transmet mon, je pense, l'amour du hip-hop. Pour moi, le hip-hop c'est un moyen de s'exprimer C'est le sourire tout le temps moi c'est ma vraiment ma passion quoi, le terme qui pourrait définir la danse pour moi c'est la passion. J'aime beaucoup ça et depuis petite en fait, donc moi j'ai beaucoup de plaisir à danser. Isabelle : C'est vraiment un, un moment d'é, d'évasion, un moment où on est entre nous, où on arrive vraiment à, à penser à autre chose qu'à l'école ou qu’à … voilà. Hassina : Alors l'habillement, c'est toute une question dans un spectacle parce que comme les spectacles ont des thèmes, on essaye soit de se, de s'accrocher au thème et donc de trouver des des habillements en fonction du thème choisi. Sinon on essaye de garder par exemple un baggy avec un petit haut rose pour deux, haut noir pour les autres, on essaye de rester sur les mêmes couleurs. Sirandou : L’impression qu’on avait de la Suède elle a changé par rapport au début car au début c’était des grandes filles blondes mais on a vu de tout, des brunes comme partout, des blondes, des gros, des minces Hassina : Ils sont tellement gentils par rapport ... moi je pensais pays froid, personnes froides au premier abord mais là complètement différent, les gens même sont très gentils, très accueillants, c’est très chaleureux. Il y a beaucoup d’amoureux de la danse aussi et c’est ce qui nous plaît. Isabelle : Et les paysages sont magnifiques, vraiment. Isabelle : La première chose qu’on a remarquée en arrivant, c’est que c’est très très propre. Hassina : C’est la bordure de mer. Y a de l’eau partout. On prend le train, on voit de l’eau. Isabelle : C’est des choses qu’on a vraiment remarquées vraiment, c’est l’eau partout et c’est vraiment clean. Hassina : Et la danse suédoise aussi, complètement différente, on a eu l’occasion justement d’assister au bal populaire. Isabelle : Bal démocratique. Hassina : Voilà, les femmes invitent les hommes, c’était vraiment très bien. 3 A l’écoute ht 2005 Paris-Stockholm en streetdance Programnr: 41506tv1 Isabelle : C’est très beau à regarder. Hassina : Original. Pour mieux comprendre l’émission originaire de ursprungligen från faire des études de droit studera juridik grâce à tack vare une auberge de jeunesse vandrarhem il me serait jamais venu à l’idée de jag skulle aldrig ha kommit på att être attiré par var tilltalad va, gilla les îles här: de franska öarna i Västindien etc. le truc grej pâle blek le sport d’hiver vintersport essentiellement speciellt dans le cadre de inom ramen för au sol på golvet, liggande contemporain samtida, nutida ça me ressemble det liknar mig, det passar mig la touche personnelle personlig stil utiliser använda le son ljud la licence fil.kand le métier yrke le commerce handel se consacrer à ägna sig åt ça se transmet det överförs le sourire leende le moment d’évasion ögonblick av flykt l’habillement klädsel s’accrocher haka sig fast le haut överdel, top accueillant välkomnande chaleureux varm, hjärtlig la bordure de mer kust le bal populaire dans i folkpark 4