Le cinéma égyptien d`hier et d`aujourd`hui à l`honneur
Transcription
Le cinéma égyptien d`hier et d`aujourd`hui à l`honneur
N°6 - Jeudi 31 octobre 2013 Le cinéma égyptien d’hier et d’aujourd’hui à l’honneur Marianne Khoury, grande dame du cinéma égyptien, présentera aujourd’hui deux films qu’elle a produits et un documentaire qu’elle a réalisé. Rencontre « Films en fabrication » Dans le cadre de Cinemed, en collaboration avec l’association REAL et la Ligue des Producteurs extraordinaires du LanguedocRoussillon, Languedoc-Roussillon Cinéma propose un nouveau rendez-vous « Films en fabrication ». L’idée de ce rendez-vous biannuel est un temps de présentation et d’échanges pour les professionnels et le public autour de films en cours de fabrication, court, long, fiction documentaire, animation, expérimental porté par un réalisateur ou un producteur de la région LanguedocRoussillon. La rencontre se déroulera de 14h30 à 18h à l’espace Joffre 1. ■ Le jury documentaire tiens avec elle sur l’importance que la chanson et ses récitals ont eu tout au long de sa vie. C’est le portrait intime d’une star consumée par son art jusqu’à l’obsession. À l’aide d’enregistrements originaux et d’archives familiales ce film nous aide à comprendre la personnalité de Settou Zad. Heba Youssry et sa productrice sont réunis à Montpellier pour présenter le film aujourd’hui à 14h, salle Einstein. En 1999, Marianne Khoury est passée à la réalisation de son premier film Le Temps de Laura, suivie des Passionnées du cinéma en 2002. Ces deux films racontent le travail contestataire de femmes pionnières et rebelles. Ce soir, à 20h, à Einstein, elle présentera Ombres dont le titre original est Zelal. Ce documentaire est une plongée dans le monde de la psychiatrie et de la folie, en Égypte. Le film part à la rencontre de ces patients ordinaires, enfermés dans des hôpitaux par la société égyptienne, et offre davantage qu’un voyage au cœur de leur monde obscur. Les hôpitaux finissent par être le seul endroit que les patients envisagent, non parce qu’ils sont réellement "fous" mais parce qu’ils craignent le monde extérieur. Le film oblige ainsi les spectateurs à remettre en question leurs préjugés et leurs interprétations, nous rappelant que, dans une société qui ne supporte pas la différence, la liberté est précaire. Tante Hilda !, un régal pour petits et grands Dans le cadre des avant-premières, le Cinemed propose le film d’animation Tante Hilda ! de Jacques-Rémy Girerd, une comédie sur l’environnement pour toute la famille. Après son entrée en 1974 à l’école des Beaux-Arts de Lyon, Jacques-Rémy Girerd fonde en 1981 le studio Folimage, qui a pour but de créer des petits films d'animation originaux et de qualité, spécialisé dans la production de films réalisés image par image. De 1978 à 1989, il réalise de nombreux courts métrages en pâtes à modeler dont Le Petit Cirque de toutes les couleurs qui reçoit le César du meilleur court métrage d'animation. Depuis 1988, il se consacre surtout à la réalisation de films pour la jeunesse et crée plusieurs séries pour la télévision. En 1997, il signe L’Enfant du grelot, un moyen métrage sorti dans les salles. En 2003, Jacques-Rémy Girerd écrit et réalise son premier long métrage d'animation, La Prophétie des grenouilles, qui remporte un vif succès puisqu'il dépasse le million de spectateurs en France. En 2008, sort sur les écrans son second long métrage, Mia et le migou qui séduit également le public. En 2013, Jacques-Rémy Girerd et son coréalisateur Benoît Chieux, réalisent Tante Hilda !, une fable moderne, un conte écologique mais qui reste ancré dans la réalité. Tante Hilda, amoureuse de la nature, conserve dans son musée végétal des milliers de plantes du monde entier. Beaucoup sont en voie de disparition. Parallèlement, une nouvelle céréale, Attilem, mise au point par des industriels, se cultive avec si peu d’eau, sans engrais, et produit des rendements si prodigieux, qu’elle apparaît comme la solution miracle pour enrayer la faim dans le monde et prendre le relais du pétrole dont les réserves s’épuisent. Mais la catastrophe écologique n’est pas loin… Les personnages hauts en couleur sont portés par de grandes actrices qui leur prêtent leur voix. Après avoir cherché à s’approprier le personnage d’Hilda, Jacques-Rémy Girerd explique que Sabine Azéma s’y est même identifiée physiquement : « C’est magique ! Mais ca va plus loin encore. A la sortie de la salle, une fois le film terminé, Sabine m’a confié dans une sorte d’extase jubilatoire qu’elle s’était reconnue plus qu’intimement dans nos dessins : elle y avait même décelé sa façon de bouger. Et puis, elle m’a fait part de cette extraordinaire impression d’avoir vraiment cru que c’était elle, vivante, à l’écran ! ». Il reprend : « Pour Dolorès, on a choisi Josiane Balasko. Son personnage a évolué en fonction de sa voix. Il faut sans cesse réajuster le tir : le personnage se construit, se déconstruit et se reconstruit constamment. » Jeudi 31 octobre, à 14 h, Opéra Berlioz, Tante Hilda ! suivie d’une discussion avec Jacques-Rémy Girerd ; à 16 h, séance de dédicaces au stand Sauramps. Sortie nationale le 12 février 2014 (SND). Le Prix Ulysse du documentaire (3000 € au réalisateur) sera décerné samedi soir lors de la cérémonie de palmarès. Pour désigner qui des dix films en compétition l’emportera, un jury de trois personnes est à l’œuvre. Il est composé cette année de Dominique Tiberi, créatrice de la société Stella Productions en 1990, elle a produit plus de cinquante films pour la télévision et le cinéma et réalisé une quinzaine de films ; Bernard Bouthier est un journaliste, producteur et réalisateur de télévision français. Quant à Angelo Caperna, il était l’an dernier en compétition avec son documentaire Un homme médiocre en cette époque de prétendus surhommes. ■ ■ Photo © E. Catarina. C’est le cinéaste égyptien, Youssef Chahine, qui a fondé la société de production Misr International Films dans les années soixante-dix. Le réalisateur qui est devenu un auteur de renommée internationale veut s’émanciper des censures administratives et idéologiques qu’il a subies dans ses films précédents comme Gare centrale (1958) ou La Terre (1969). Marianne Khoury qui a très vite évolué dans le milieu du cinéma, est devenue la cogérante de Misr Films, et productrice exécutive sur un grand nombre de films du cinéaste égyptien, qui se trouve être par ailleurs son oncle : Adieu Bonaparte, Le Sixième jour, Alexandrie encore et toujours… Marianne Khour y a également collaboré avec d’autres cinéastes en tant que productrice déléguée. Ainsi, elle a accompagné Yousry Nasrallah dans la réalisation de son premier long métrage, Vols d’été en 1987. Ce film se déroule en 1961, en Égypte, dans la famille du petit Yasser, en vacances dans le domaine familial. Les siens sont perturbés par la réforme agraire décidée par Nasser. Vols d’été est présenté aujourd’hui à 18h, au Centre Rabelais, en leur présence. Plus récemment, Marianne Khoury a produit le documentaire d’Heba Youssry, My Sheherazade (2011). Le personnage central du film est Sheherazade, une vedette qui a consacré toute sa vie à l’art du chant. La réalisatrice, qui est sa petite-fille, conduit une série d’entre- ■ Ombres de Marianne Khoury le point du jour Salò ou les 120 jours de Sodome Qui a vu Salò se souvient toute sa vie de cette expérience de cinéma hors du commun… Cette œuvre culte et sulfureuse de Pier Paolo Pasolini bouleversa à jamais le cinéma. Le film, interdit aux moins de seize ans, est présenté ce soir à 21h à l’Opéra Berlioz dans une copie restaurée par Carlotta. ■ La compétition courts métrages se poursuit Aujourd’hui à 18h 15, salle Pasteur, seront projetés les cinq films composant le programme n°2 des courts métrages en compétition. La réalisatrice Mariam Khatchvani viendra présenter Dinola, qui met en scène une femme géorgienne décidant, malgré les règles de la région montagneuse Svanetin, de choisir son mari contre la volonté de sa famille. Kepa Sojo sera aussi sur place pour parler de son film Le Fou à l’Arbalète. Le Basque espagnol présentera cette œuvre à l’humour déjanté accompagné de sa productrice Sonia Pacios Alvarez. A l’occasion de cette projection, vous pourrez également découvrir La Pilule du Bonheur de Cecilia Felmeri sur le thème de la vengeance, ainsi que Vacances d’Eté, film israélien de Sharon Maymon et Tal Granit. Enfin, vous pourrez découvrir Saut réalisé par Petar Valchanov et Kristina Grozeva, film bulgare mettant en scène un vieux garçon chargé de garder un luxueux appartement pendant que son propriétaire est à l’étranger. La séance sera suivie de questions-réponses avec les réalisateurs. ■ Le journal de l’ESJ Tous les soirs, à l’Opéra Berlioz, à la séance de 21h, les festivaliers peuvent découvrir le journal réalisé par les étudiants de l’ESJ (École Supérieure de Journalisme). Interview, focus, rencontres, tout ce qui se passe dans le Cinemed est dans le journal de l’ESJ. ■ Double soirée à Utopia Dans le cadre du Cinemed Hors les Murs dans les cinémas de Montpellier, le cinéma Utopia propose ce soir deux films en présence des réalisateurs. A 19h, aura lieu la projection du long métrage documentaire La Fabuleuse histoire de la Paravision, de Renée Garaud et Lilian Bathelot. L’histoire de la Paravision est réellement extraordinaire : une firme cinématographique créée en Aveyron, par Guy Brunet, ancien ouvrier de la sidérurgie et artiste pétri d’une humanité poignante traversée de fulgurances. Ce film raconte cet invraisemblable personnage, la saga de son rêve d’enfant, devenir réalisateur, lui qui est né dans le cinéma de quartier de ses parents dans les années 40. Ce rêve poursuivi six décennies durant contre vents et marées sous les risées est devenu une réalité enchantée. Après une vie sous les railleries, l’œuvre de Guy Brunet commence à faire l’émerveillement des musées et spécialistes d’art moderne et d’art brut de France, d’Europe, et du monde… ■ Afrik’aïoli A 21h, sera projeté Afrik’Aïoli de Christian Philibert, sélectionné au panorama longs métrages du Cinemed, et qui n’est autre que la suite de son insolite premier long métrage Les Quatre saisons d’Espigoule, sorti en 1999. Après la vente du café du cours d’Espigoule, Jean-Marc, le patron, désormais jeune retraité, finit par accepter, après bien des hésitations, de partir en vacances au Sénégal avec son ami Momo. Une nouvelle aventure commence. Arrivés à Dakar, ils font la connaissance de Modou, leur guide, un sénégalais un peu “saïsaï“ (filou) mais touchant, généreux et drôle. Après des débuts difficiles, au gré de leurs pérégrinations, va se forger une véritable amitié. Un deuxième passage du film est programmé le vendredi 1er novembre à 14h à l’Opéra Berlioz. ■ De Palma en Italie Comme mise en bouche de la Nuit en Enfer consacrée cette année à Brian De Palma, le Cinemed vous propose de découvrir ce soir une version restaurée de l’un de ses plus grands films : Obsession. Réalisé en 1976, Obsession est le premier film qui consacre réellement le réalisateur et l’inscrit au rang des cinéastes sur lesquels il faudra désormais compter. C’est certainement aussi son film le plus méditerranéen, puisque sa caméra nous promène sur les terres toscanes en Italie. Ecrit par Paul Schrader (futur scénariste de Taxi Driver), le film met en scène Michael Courtland, un homme d’affaires interprété par Cliff Robertson qui voit sa vie basculer lorsque sa femme et sa fille sont kidnappées le jour de leurs dix ans de mariage. Les deux otages sont tués à la suite de leur enlèvement. Michael, rongé par la culpabilité, reste prisonnier d’un passé qui ne passe pas, jusqu’à ce que, seize ans plus tard, il rencontre lors d’un voyage d’affaires à Florence une femme qui ressemble trait pour trait à son épouse. Film très référentiel du cinéma d’Alfred Hitchcock, Brian De Palma livre avec Obsession un hommage aux œuvres du maître et notamment à Sueurs Froides qui l’avait profondément marqué, et dont il reprend la trame scénaristique principale. Plus qu’un simple clin d’œil, c’est un défi cinématographique que s’est lancé De Palma. Il engage une véritable modernisation grâce à une remise en cause des codes moraux établis et en fait un film réellement ancré dans l’époque charnière du Nou- vel Hollywood à laquelle il appartient. Le film présente également un enjeu esthétique incarné non pas par le réalisateur seul, mais par sa collaboration avec des personnalités qui ont marqué l’Histoire du cinéma et ont travaillé avec les plus grands. Il fait ainsi appel à Bernard Herrmann, compositeur fétiche d’Alfred Hitchcock, qui confirme par sa présence l’hommage qui lui est rendu. De Palma s’entoure également du talentueux directeur de la photographie Vilmos Zsigmond qui a travaillé notamment sur Délivrance de John Boorman ou encore La Porte du Paradis de Michael Cimino, et qui donne au film son atmosphère onirique. Produit grâce un faible budget de 1,4 million de dollars, Obsession en rapportera 4 millions et obtiendra un succès tant public que critique. Brian De Palma montre avec cette œuvre toute la virtuosité de sa mise en scène, mêlée à des situations émouvantes et un solide travail de citations. Jeudi 31 octobre, à 19h, Opéra Berlioz. ■ Geneviève Bujold dans Obsession de Brian de Palma Jeudi 31 octobre berlioz 11 h 00 El mar de Agustí Villaronga (Espagne, 1999), 1 h 51 - VOSTF 14 h 00 Un film d’animation pour les enfants et la famille Tante Hilda ! de Jacques-Rémy Girerd, Benoît Chieux (France, 2013), 1 h 29 - VOFR 16 h 00 La variabile umana de Bruno Oliviero (Italie, 2013), 1 h 23 - VOSTF 19 h 00 Obsession de Brian De Palma (États-Unis, 1976), 1 h 38 - VOSTF 21 h 00 Salò ou les 120 Journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini (Italie, 1975), 1 h 52 - VOSTF pasteur Au fil du Danube de Sabin Dorohoi (Roumanie, 2013), 12 mn - VOSTF Bienvenue et… sincères condoléances de Leonid Prudovsky (Israël, 2012), 26 mn - VOSTF 16 h 00 Rags and Tatters de Ahmad Abdalla (Égypte, 2013), 1 h 27 - VOSTF 18 h 15 Courts métrages Compétition n° 2 Dinola de Mariam Khatchvani (Géorgie, 2013), 15 mn - VOSTF La Pilule du bonheur de Cecilia Felmeri (Roumanie, 2012), 12 mn - VOSTF Vacances d'été de Sharon Maymon, Tal Granit (Israël, 2012), 22 mn - VOSTF Saut de Petar Valchanov, Kristina Grozeva (Bulgarie, 2012), 30 mn - VOSTF Le Fou à l'arbalète de Kepa Sojo (Espagne, 2013), 17 mn - VOSTF 10 h 00 Les Chebabs de Yarmouk de Axel Salvatori-Sinz (France, 2012), 1 h 18 - VOSTF 21 h 00 Les Impeccables de Ramin Matin (Turquie, 2013), 1 h 35 - VOSTF 12 h 00 C'est eux les chiens de Hicham Lasri (Maroc, 2013), 1 h 25 - VOSTF einstein 14 h 00 Courts métrages Compétition n° 4 Les Uraniens de Gianni Gatti (Italie, 2013), 24 mn - VOSTF Little Darling de Igor Mirkovic (Croatie, 2013), 17 mn - VOSTF Respire à fond de Basak Buyukcelen (Turquie, 2012), 8 mn - VOSTF Démocratie de Borja Cobeaga (Espagne, 2013), 10 mn - VOSTF 10 h 00 Love Me de Maryna Er Gorbach, Mehmet Bahadir Er (Ukraine/Turquie, 2013), 1 h 30 - VOSTA 12 h 00 Estate romana de Matteo Garrone (Italie, 2000), 1 h 27 - VOSTA 14 h 00 My Sheherazade de Heba Youssry (Égypte, 2011), 1 h 22 - VOSTF 16 h 00 En quête d'Emak Bakia de Oskar Alegria (Espagne, 2012), 1 h 23 - VOSTF 18 h 00 Mohammad sauvé des eaux de Safaa Fathy (France/Égypte, 2012), 1 h 33 - VOSTF 20 h 00 Ombres de Marianne Khoury, Mustapha Hasnaoui (Égypte, 2010), 1 h 30 - VOSTF 22 h 00 Aro Tolbukhin : en la mente del asesino de Agustí Villaronga (Espagne, 2002), 1 h 35 - VOSTA rabelais 10 h 00 La Fille sur le pont de Patrice Leconte (France, 1999), 1 h 30 - VOFR 14 h 00 Cousine, je t'aime de Fernando Trueba (Espagne/France, 1980), 1 h 35 - VOSTF 16 h 00 L'Étrange Monsieur Peppino de Matteo Garrone (Italie, 2002), 1 h 44 - VOSTF 18 h 00 Vols d'été de Yousry Nasrallah (Égypte, 1987), 1 h 42 - VOSTF 21 h 00 Le Destin de Youssef Chahine (Égypte, 1997), 2 h 20 - VOSTF musée fabre 11 h 00 Expérimental Panorama n° 2 (7 films) Retour à la rue d'Éole (Six peintures populaires) de Maria Kourkouta (France/Grèce, 2013), 14 mn - VOSTF Motion/Transition de Evi Stamou (Grèce, 2013), 9 mn - VOSD Wombs de Francesca Fini (Italie, 2012), 6 mn - VOSTF Sleep de Mounir Fatmi (France, 2012), 11 mn - VOSD System Error de Guli Silberstein (Israël/Palestine/Royaume-Uni, 2013), 4 mn - VOSTF Passing Through de Liliana Resnick (Croatie/États-Unis, 2013), 8 mn - VOSD Le Chant des sirènes de Aline Biasutto (France, 2013), 11 mn - VOSTF 14 h 00 Nobody de Cyril Teste (France, 2013), 1 h 30 - VOFR 16 h 00 Le Passager clandestin de Agustí Villaronga (France/Espagne, 1995), 1 h 37 - VOFR diagonal 17 h 50 Anni felici de Daniele Luchetti (Italie, 2013), 1 h 40 - VOSTF utopia 19 h 00 La Fabuleuse Histoire de la Paravision de Renée Garaud, Lilian Bathelot (France, 2013), 57 mn - VOFR 21 h 00 Afrik'aïoli de Christian Philibert (France, 2013), 1 h 30 - VOFR corum joffre 1 14 h 30 Rencontre Regards partagés sur "Films en fabrication" VOFR = version originale en français ; VF = version doublée en français ; VOSTF = version originale sous-titrée français ; VOSTA = version originale sous-titrée anglais (traduction simultanée) ; VOSST = version originale sans sous-titres (traduction simultanée) ; VOSD = version originale sans dialogues Flash Festival - Quotidien d’information édité par le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Montpellier. Tél. 04 99 13 73 73 - Distribué exclusivement sur les lieux du festival. Direction : Jean-François Bourgeot - Rédaction : Géraldine Laporte et Khanthaly Phoutthasang assistées de Laura Perrachon - Fabrication : Imprimerie du Midi, 34438 Saint-Jean-de-Védas cedex