le dossier de presse

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 DOSSIER DE PRESSE UN PARTENARIAT POUR PRESERVER LA BIODIVERSITE DES ILES EPARSES Plage de l’île Juan de Nova © Taaf CONTACTS PRESSE TAAF Contact presse Océan Indien : Amandine George, [email protected], 02 62 96 77 52 Contact presse nationale : Noémie Grignon, [email protected], 01 56 91 50 37 Fondation Veolia Environnement Dominique Boizeau, [email protected], 01 55 23 43 44
SOMMAIRE Le partenariat entre les Taaf et la Fondation Veolia Environnement p. 3 Protéger les récifs coralliens des îles Eparses p.4 Préserver la biodiversité sur Juan de Nova en gérant les déchets p.4 Annexes : Annexe 1 : Les Taaf, un réservoir de biodiversité à préserver p.6 Annexe 2 : La Fondation Veolia Environnement s’engage pour préserver la biodiversité p.8 Le partenariat entre les Taaf et la Fondation Veolia Environnement La collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) est formée par l’archipel Crozet, l’archipel Kerguelen, les îles Saint‐Paul et Amsterdam pour la partie subantarctique, la terre Adélie en Antarctique, et les îles Éparses, situées dans le canal du Mozambique pour Les Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Europa, et au nord de la Réunion pour Tromelin.
La variété des milieux, l’abondance et la spécificité de la faune et de la flore font des Taaf des sanctuaires de la biodiversité, ayant peu d’équivalents à l’échelle planétaire. Le patrimoine biologique encore presque intact de ces territoires est d’une richesse et d’une importance considérable dont la France a la responsabilité devant de la communauté internationale. La Fondation Veolia Environnement soutient, en France et à l’étranger, des projets d’intérêt général concourant au développement durable. Ses domaines d’intervention prioritaires sont la solidarité, l’insertion professionnelle et l’environnement. Son originalité est de faire accompagner chaque projet par un parrain, collaborateur du Groupe, et d’encourager le mécénat de compétences, apportant ainsi à ses partenaires, associations et institutions, les savoir‐faire de collaborateurs volontaires. Depuis sa création en 2004, la Fondation Veolia Environnement a soutenu plus de 900 projets, dont près d’un tiers en faveur de l’environnement. La Fondation Veolia Environnement a fait de la biodiversité une thématique prioritaire. Elle a adopté une approche opérationnelle : la Fondation Veolia Environnement travaille en concertation étroite avec tous ses partenaires, porteurs de projets, pour soutenir des actions concrètes en vue de restaurer des écosystèmes dégradés et de sensibiliser et informer le grand public, tout en favorisant une participation active des salariés du Groupe sous forme de mécénat de compétences. Les Taaf ont décidé de faire appel aux compétences et à l’expertise de la Fondation Veolia Environnement pour leurs programmes de protection de la biodiversité des îles Éparses, qui représentent la composante tropicale des Taaf. Ce partenariat, novateur et ambitieux, entre une administration publique et une fondation d’entreprise porte sur deux axes stratégiques de protection de la biodiversité : ‐ la protection des récifs coralliens des îles Eparses, ‐ la préservation de la biodiversité terrestre et marine de l’île Juan de Nova. 3 Protéger les récifs coralliens des îles Éparses Les îles Éparses, au même titre que l’est de l’Afrique, Madagascar, Mayotte, les Comores et les Seychelles, ont souffert du blanchissement massif des coraux de 1998, dû à un phénomène d’El Niño particulièrement fort. Europa, située à l’entrée Sud du canal du Mozambique, a été un des premiers endroits touchés par le réchauffement des eaux dans la région. Il semblerait cependant, selon les études scientifiques, que les récifs coralliens des îles Éparses aient commencé un très lent processus de Récif corallien à Europa © Taaf rétablissement ; lenteur qui a des répercussions sur les espèces dont le développement et la survie dépendent de l’état de santé du corail. Il est important de poursuivre les études sur les récifs coralliens afin de mieux comprendre les schémas de recrutement, de résistance et de résilience de ces écosystèmes à de tels phénomènes. Parce qu’il n’y a pas de conservation sans science, la Fondation Veolia Environnement s’engage à soutenir le développement d’un programme de recherche sur les récifs coralliens dans les îles Éparses. Ce travail permettra d’avoir régulièrement un état des lieux précis des différents lagons (Europa, Juan de Nova, Glorieuses) et de suivre l’évolution de ces zones extrêmement sensibles. Préserver la biodiversité sur l’île Juan de Nova en gérant les déchets Dans le cadre de ce partenariat, la Fondation Veolia Environnement a décidé d’agir en priorité sur l’île Juan de Nova, en mobilisant les compétences de collaborateurs du Groupe. Située dans le canal du Mozambique, Juan de Nova abrite une faune exceptionnelle, notamment plus de 2 millions de couples de sternes fuligineuses, soit la plus grande colonie d’oiseaux marins de l’océan Indien. Cependant cette île a une histoire. Au fil du temps, plusieurs tentatives d’occupation et d’exploitation ont mis en danger sa biodiversité : exploitation artisanale de récolte et de transformation du guano (excréments d’oiseaux marins servant d’engrais) dans les années 1900‐
1925 puis de 1960 à 1975, différentes missions sur les îles... Cette histoire a laissé des traces et particulièrement des déchets. En 2009, les Taaf ont mené une rotation exceptionnelle de leur bateau, le Marion Dufresne, afin de nettoyer l’ensemble des îles. Cette intervention s’est soldée par la collecte, l’évacuation et le retraitement de centaines de tonnes de déchets métalliques et de certains déchets, classés « 4 industriels dangereux » (batterie, etc.). A l’issue de cette opération, il subsistait cependant (notamment sur l’île Juan de Nova) des déchets réclamant un traitement spécifique : principalement une série de fûts hydrocarbonés dont la nature exacte était inconnue. Ceux‐ci, résidus de la construction d’une piste d’aviation, ont été entreposés il y a des années, et sont aujourd’hui à demi enfouis en bordure de plage. L’érosion aidant, ils se désagrègent et risquent de répandre leur contenu sur la plage, zone de ponte des tortues marines et des sternes fuligineuses et huppées de l’île. En mars 2010, la Fondation Veolia Environnement a envoyé sur l’île Juan de Nova deux experts en gestion des déchets afin d’effectuer un diagnostic de la pollution du site. Les analyses ont montré qu’il s’agissait de déchets classés industriels dangereux (DID), devant être traités dans des filières agréées. L’expertise effectuée a également permis de mettre en place un plan d’action en concertation avec les Taaf pour évacuer et traiter ces déchets. Le début des opérations d’évacuation est prévu avant l’automne 2010, afin d’éviter la saison cyclonique. Le sable pollué et les fûts seront isolés dans des contenants hermétiques par une équipe d’experts. Compte‐tenu de l’isolement de l’île, cette opération nécessite une logistique complexe pour acheminer le matériel : contenants étanches, outillage, pelle sur chenilles... Soit plus de 70 m³, qui va être envoyé avec l’aide des Taaf et des Fazsoi (Forces armées de la zone sud de l’océan Indien). Comme l’île ne dispose pas d’installations portuaires permettant le transfert de charges lourdes sur un bateau, ces déchets seront stockés puis récupérés par le navire des Taaf, le Marion Dufresne, équipé des moyens nécessaires (hélicoptère, grue, annexe maritime) pour effectuer ces opérations. La Réunion ne possédant pas de filière agréée, les déchets seront ensuite évacués vers la métropole, où ils seront éliminés dans une filière d’incinération Veolia Propreté, à Marseille ou Limay (78). Les Terres australes et antarctiques françaises ont déjà eu l’occasion de faire appel aux compétences du groupe Veolia Environnement. En février 2008, les Taaf, l’IPEV1 et Veolia Propreté ont signé un contrat de partenariat pour assurer le financement de la remise en état de la plate‐forme du Lion, construction abandonnée de la piste aérienne en terre Adélie. Veolia Propreté s’est engagée à assurer le financement et la démolition des structures et des équipements, le conditionnement et le tri des éléments à évacuer, ainsi que le déplacement de l’ensemble des déchets hors du continent antarctique. Cette opération vient d’être achevée. Ce projet a été réalisé en partenariat avec l’IPEV dans le cadre de l’année polaire internationale. 1
Institut polaire français Paul‐Emile Victor 5 Annexe 1 : Les Taaf, un réservoir de biodiversité à préserver Des Tropiques au cœur du continent Antarctique, un patrimoine naturel inestimable Les Taaf, dispersées des tropiques au cœur du continent Antarctique, constituent un écrin unique renfermant un trésor biologique des plus précieux ayant peu d’équivalents à l’échelle planétaire.  Les îles subantarctiques, des milieux naturels quasi intacts Les îles subantarctiques françaises constituent des milieux terrestres encore quasiment intacts. Plantes et animaux présentent des adaptations originales développées au cours de plusieurs millions d’années d’évolution dans un isolement total, au sein de l’océan Austral, à des milliers de kilomètres de tout continent et de toute pollution. Les archipels Crozet et Kerguelen abritent les communautés d’oiseaux marins les plus riches et diversifiées au monde. Situées à proximité du front Albatros d’Amsterdam © Cédric Marteau, Taaf polaire et de la convergence subtropicale, les eaux sont particulièrement riches en crustacés, calamars et poissons qui alimentent eux‐mêmes oiseaux de mer, éléphants de mer, otaries de Kerguelen et d’Amsterdam. De nombreux cétacés sont également présents.  Les îles Éparses, des écosystèmes tropicaux uniques Les îles Éparses, la composante tropicale des Taaf, abritent treize espèces d’oiseaux marins parmi les 24 qui nichent dans l’océan Indien occidental et trois des sept millions de couples de cette vaste région. Ces îles représentent donc un sanctuaire d’intérêt international pour les oiseaux marins tropicaux. Par ailleurs, deux espèces de tortues marines se reproduisent dans les îles Éparses. L’île d’Europa est recouverte en quasi‐totalité Tortues vertes © Serge d’une végétation indigène intacte, dont une mangrove. Les récifs coralliens sont potentiellement très riches : une soixantaine d’espèces de coraux ont été recensées à Europa et plus de cent cinquante à Juan de Nova.  La Terre Adélie, un « oasis glacé » La terre Adélie est, de la même manière, marquée par une forte concentration d’espèces protégées d’oiseaux, de mammifères marins et de cétacés: pétrels, manchots, phoques, orques, rorquals, etc. Le manchot empereur est aujourd’hui une des espèces les plus emblématiques des régions froides. Manchot royal et son bébé © Taaf 6 Les menaces qui pèsent sur cette biodiversité  Espèces invasives et changement climatique Comme l’ensemble des milieux insulaires, les Taaf doivent être considérées comme des écosystèmes fragiles où la faune et la flore terrestre n’ont développé aucun mécanisme de défense contre la colonisation par de nouvelles espèces. Les espèces introduites par l’homme sur ces îles (bovins, moutons, rennes, chats, rats, souris, chèvres, pissenlits, sisal, © Olivier Hubert etc.), que ce soit de manière volontaire ou involontaire, représentent une menace pour la biodiversité autochtone. La limitation de l’impact de ces espèces fait partie des priorités des Taaf. Ces actions visent à maintenir un écosystème fonctionnel et autonome. Les modifications des conditions climatiques dues aux changements globaux (réchauffement climatique) favorisent aujourd’hui l’introduction de nouvelles espèces qui trouvent les conditions de température et d’humidité adaptées à leur développement.  Les déchets historiques L’installation des bases permanentes dans les îles australes dans les années 50 s’est également traduite par une perturbation importante du milieu. Outre les espèces invasives associées à ces implantations, la quantité de déchets « historiques » encore présents sur les différentes îles témoigne de cette époque. La dépollution des sites est une priorité des Taaf qui, depuis 2001, tentent de mettre en place une politique exemplaire de tri des déchets sur les îles subantarctiques. Actuellement, des opérations spécifiques sont organisées pour évacuer les déchets « historiques » qui constituent des volumes importants et souvent très onéreux en raison des coûts de rapatriement et de traitement. Les outils de protection de l’environnement La volonté de protéger ces territoires est forte et ancienne : dès 1938, les Terres australes françaises sont classées parc national par décret ; l’arrêt de la chasse aux éléphants de mer ou encore la création de zone réservée à la science avaient également été mis en place. En 1995, le Comité de l’environnement polaire souligne le caractère unique du patrimoine naturel des îles subantarctiques françaises et recommande la mise en protection par une réserve naturelle nationale terrestre et marine des trois archipels subantarctiques. Ce sera chose faite en 2006 avec la création de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. Il s’agit de la plus grande réserve naturelle de France, qui s’étend sur 700 000 ha terrestres et 1 570 000 ha maritimes dont la gestion est confiée à l’administration des Taaf. Les îles Éparses bénéficient quant à elles d’une protection de 7 l’environnement fondée sur un arrêté préfectoral de 1975. Une étude sur la faisabilité d’Aires Marines Protégées et/ou de réserves naturelles visant à renforcer la protection de ces sites terrestres et marins est actuellement en cours. Pour cela, une convention entre les Taaf et l’agence des Aires Marines Protégées a été signée en janvier 2009. Dans le cadre des conclusions du Grenelle de la Mer, les Taaf ont proposé de classer l’île d’Europa ainsi que ses eaux territoriales en réserve naturelle nationale. Le classement devrait être prononcé en 2010. Concernant l’Antarctique, au‐delà du classement au titre du Traité de Washington et du protocole de Madrid, la terre Adélie abrite plusieurs zones spécialement protégées au niveau international qui vise à conserver la biodiversité polaire (colonie de manchots empereurs, phoques de Weddell…). Au‐delà du statut de protection de ces îles, les Taaf gèrent ces territoires en conciliant le maintien des activités humaines indispensables à la recherche scientifique avec la préservation de ces écosystèmes. Dans cette optique, et dans le cadre des plans d’actions locaux d’outre‐mer qui mettent en application la Stratégie Nationale de la Biodiversité, les Taaf ont élaboré leur plan d’action biodiversité qui vise à mener des actions concrètes permettant de freiner la perte de la biodiversité. Ce plan prévoit notamment le maintien de la diversité spécifique (lutte contre les espèces invasives), le maintien des habitats (limiter le piétinement), l’amélioration de la trame écologique (dépollution, gestion des déchets, utilisation de produits 100% biodégradables), etc. 8 Annexe 2 : La Fondation Veolia Environnement s’engage pour protéger la biodiversité Une fondation d’entreprise au service du développement durable La Fondation Veolia Environnement soutient, en France et à l’étranger, des projets d’intérêt général concourant au développement durable. Ses domaines d’intervention prioritaires sont la solidarité, l’insertion professionnelle et l’environnement. Depuis sa création en 2004, la Fondation Veolia Environnement a soutenu plus de 900 projets, dont près d’un tiers en faveur de l’environnement. La Fondation a fait de la biodiversité une thématique prioritaire :  Elle a adopté une approche opérationnelle : la Fondation travaille en concertation étroite avec tous ses partenaires, apporteurs de projets, pour soutenir des actions concrètes en vue de la restauration des écosystèmes dégradés et de la sensibilisation et information du grand public, tout en favorisant une participation active des salariés du Groupe sous forme de mécénat de compétences.  Elle a choisi comme cadre d’intervention les « hotspots »2 ou zones prioritaires, définis par Conservation International pour une action urgente en faveur de la biodiversité mondiale.  Elle participe activement aux principaux réseaux et groupes de travail liés à la biodiversité : réseau des Fondations pour la Méditerranée, lancé en mai 2009 à l’initiative de la Fondation Prince Albert II de Monaco, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), Conservation International (CI) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM). Elle soutient déjà plusieurs programmes « phares » :  Un vaste programme de protection et de restauration de l’environnement conduit par l’ONG Sky Island Alliance, dans l’archipel terrestre de Madrean (frontière du Mexique et de l’Arizona), répertorié par Conservation International comme un haut lieu de la biodiversité mondiale, pour développer les connaissances scientifiques, mener des actions de restauration et sensibiliser la population et les acteurs locaux. 2
« Conservation International », Organisation Non Gouvernementale leader en matière de préservation de la
biodiversité définit un « hotspot » selon les caractéristiques suivantes :
- zone contenant au moins 0,5 % des espèces végétales de la planète ;
- zone ayant perdu au minimum 70% de sa surface végétale originale.
Les 34 zones définies comme « Hotspots » couvraient, à l’origine, 15,7% de la surface planétaire. 86% de leur
végétation aurait été détruite. Ainsi, ces zones d’action prioritaire ne représentent aujourd’hui plus que 2,3% de la
surface de la terre. Ces zones ont une influence majeure sur la conservation de la biodiversité. La priorité d’action
doit donc y être donnée en faveur de la préservation de leurs écosystèmes uniques.
9  L’expédition scientifique inédite Tara Oceans, qui parcourt en trois ans toutes les mers du Globe et mobilise près de 500 chercheurs partout dans le monde, pour mieux comprendre les écosystèmes marins et leur réaction aux variations atmosphériques, et créer une nouvelle filière d’indicateurs permettant à terme de définir le « bon état écologique » d’une masse d’eau.  Aux côtés de Conservation International, un programme de préservation de la biodiversité exceptionnelle de la Nouvelle‐Calédonie, avec la création d’une base de données des espèces rares menacées, l’identification de sites clés, puis la définition d’une stratégie de conservation. Ce partenariat se poursuit au Brésil, pour conserver le récif corallien des Abrolhos, récemment découvert.  Au coeur du Parc naturel régional de Camargue, deux projets essentiels au maintien et au développement de la biodiversité de son territoire : le suivi et la sécurisation de la reproduction des flamants roses ainsi que la création d’une réserve marine dans le golfe de Beauduc, très riche en espèces de poissons et d’invertébrés dont plusieurs sont protégées. La Fondation Veolia Environnement soutient également des projets de sensibilisation et d’éducation du grand public :  Le Prix du Livre Environnement, initiative destinée à soutenir et encourager les écrivains et les maisons d’édition qui concourent à la sensibilisation du grand public aux enjeux environnementaux. L’édition 2006 a récompensé Un Eléphant dans un jeu de quilles, de Robert Barbault (éditions du Seuil), l’édition 2007 a récompensé Effondrement, de Jared Diamond (éditions Gallimard), et l’édition 2009 a récompensé L’économie verte, Comment sauver notre planète ? de Philippe Jurgensen (éditions Odile Jacob).  La création de la Galerie des Enfants avec le Muséum national d’Histoire Naturelle à Paris pour sensibiliser le jeune public à la biodiversité, dont l’ouverture est prévue en juin 2010. 10 

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