Le bien-être prend son essor
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Le bien-être prend son essor
REGARD SUR… VISION 24 Le bien-être prend son essor Chaque année, le moteur de recherche Spafinder publie en janvier une étude qui anticipe les principales tendances qui devraient avoir un impact dans les secteurs du spa et du bien-être au niveau international. Cette prévision est basée sur des enquêtes en cours auprès d’entreprises de spa et de bien-être à travers le monde, de milliers d'agents de voyage et des centaines de milliers de consommateurs. Par Frédéric LeFret cabines spa 259 | février 2013 O n pressentait depuis quelque temps déjà la nécessité exprimée par les consommateurs d’être pris en charge de façon globale, tant pour le corps que pour l’esprit. Ainsi, pour la tendance 2013, le concept de bien-être devient l’ossature des nouvelles prestations. bonne gestion de ces centres de bien-être être, même en temps de crise, vont générer nouveau BTS a été conçu pour anticiper les Les évolutions attendues du secteur du bienune augmentation massive de l’offre. Le recours aux prestations de bien-être est aujourd’hui bien ancré dans la population mondiale. De phénomène de mode, elles Offrir des prestations alliant le corps et l’esprit Déjà présente dans certains protocoles de massage, la recherche pour traiter ensemble le corps et l’esprit va prendre de l’ampleur. Cette quête de pléni- Pouvoir faire face aux nouveaux besoins font désormais partie intégrante du mode Au-delà de l’évolution du volume des prestations, va se poser une question symphonie des deux sens qui impacte aussi En effet aujourd’hui, la crise est présente mais pour autant, elle ne doit pas obérer l’avenir auquel il faut d’ores et déjà se préparer. Le bien-être, facteur de baisse des dépenses sociales ? ment aux demandes charge du sport par la sécurité sociale en raison des clients tant en de ses effets préventifs et parfois curatifs. termes de qualité que Beaucoup d’experts projettent la même idée de quantité ? pour le secteur du bien-être. Même si la cosmé- La raison est simple : si les tendances à venir tique instrumentale se confirment, le recours au bien-être (tant du des nouvelles confirme sa percée, corps que de l’esprit) par les clients aura forcé- Prestations il n’en faut pas pour ment un impact sur les dépenses sociales. autant oublier que De là à prendre en charge ces prestations, il y derrière ces instruments, il y a des profes- a encore beaucoup de chemin et est-ce d’ail- sionnels et le marché mondial du bien- leurs bien nécessaire ? Ne vaut-il pas mieux être risque bientôt d’être confronté à une contribuer au bien-être du citoyen sans pour le concePt de C’est une véritable celui d’une génération ! Cet hiver, l’Alsace a expérimenté la prise en conditionner la manière tions esthétiques. profondes mutations du secteur. L’enjeu est majeure : comment répondre efficace- seulement du corps va de proposer les presta- C’est dans cet esprit, qu’en France, le de vie des consommateurs. Pour la tendance 2013, tude de l’esprit et pas et maîtriser ces nouvelles prestations. bien-être devient l’ossature bien l’ambiance du soin que les techniques utilisées. Pour ces dernières, la plus connue d’entre elles est vieille de 3 500 ans : d'origine indienne, l’Ayurvéda est un système médical complexe d'identification des déséquilibres dans une personne (doshas) et la prescription d’un service personnalisé proposant un régime détoxifiant, de l'exercice, de la méditation, des massages et de la phytothérapie. Concernant l’ambiance, le retour aux origines accompagne cette recherche physique et spirituelle. C’est ainsi qu’une renaissance conceptuelle des bains traditionnels turcs, romains et des banyas russes se traduira sûrement dans le marketing des prestations et du design recherché. Ce n’est plus uniquement le bien-être physique qui sera demandé par les clients mais une véritable prise en charge non clinique de la « forme » mental et corps. On voit d’ailleurs déjà poindre ici et là des offres d’approche globale de la forme dans lesquelles sont associés coaching nutrition, fitness, esthétique, méditation… pénurie de main-d’œuvre aux compétences autant empiéter sur le secteur de la santé diversifiées. Car les compétences de base qui répond à d’autres objectifs ? Chacun son devront être confortées pour assurer une métier mais contribuons-y ensemble ! l 25