RENCONTRE 29 AVRIL 2010 Mme Sabine BRUN-RAGEUL
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RENCONTRE 29 AVRIL 2010 Mme Sabine BRUN-RAGEUL
RENCONTRE 29 AVRIL 2010 Mme Sabine BRUN-RAGEUL, Conseillère M Pascal VINE, Directeur Cabinet de M Bruno LE MAIRE Perspectives pour l’Exploitation Forestière et l’Industrie du Bois I - KLAUS Introduction : conflit d’usage généralisé à moyen terme Les solutions : ¾ Plan d’action Exploitation Forestière – Industrie 2010 ¾ Equilibre de l’approvisionnement des industries régionales à court terme ¾ Finaliser les opérations de stockage en cours ¾ Gérer le conflit d’usage II - AVENIR DE LA FILIERE L’investissement en scierie : un facteur déterminant Recherche / Développement : convertir les projets du Pôle XYLOFUTUR en activités industrielles et affirmer une dimension nationale plus forte Formation (ADEC) : poursuivre l’effort structurel Promotion / Normalisation / Environnement : rétablir l’équilibre des débouchés (Bois construction) III - Annexes Présentation de la FIBA Présentation de la stratégie et du pôle XYLOFUTUR Plan de formation Régional EDEC filière Forêt Bois Papier SYNDICAT INTERPROFESSIONNEL DES EXPLOITANTS FORESTIERS ET INDUSTRIELS DU BOIS 31, Avenue de la Poterie – 33170 GRADIGNAN – Tel : 05.56.52.16.40 – Fax : 05.56.51.69.12 Site Internet : www.fibaquitaine.fr – E-mail : [email protected] 2 I - KLAUS Etat de la situation – Conflit d’usage généralisé à moyen terme Les éléments d’expertise obtenus dans le cadre de la mission ECOFOR permettent de constater que la filière pin maritime en Aquitaine s’achemine vers un conflit d’usage généralisé des matières premières (Bois d’œuvre / Bois d’industrie / Bois énergie). En 10 ans, le massif gascon aura perdu 30 % de son potentiel de récolte. Il était de 9,5 Mm3 en 1999, a été réduit à 8,2 Mm3 après le passage de Martin, et à 6 Mm3 par an après celui de Klaus. Pendant la même période, la capacité de l’industrie de trituration (pâtes et panneaux) a augmenté de plus de 22 %. Celle du Sciage a baissé de 20 % (capacité installée 1,4 Mm3 scié par an) et devrait se maintenir (bois construction) ou continuer de régresser si les conditions d’approvisionnement se durcissent. La demande en bois énergie (CRE II et III, Fonds chaleur) devrait augmenter de 1 à 2 millions de tonnes d’ici 2015 (source : cellule biomasse DRAAF Aquitaine). A l’échéance 2015, correspondant peu ou prou à la fin de l’utilisation des bois stockés à sec et sous aspersion, le déficit d’approvisionnement s’établira entre 2 et 3 millions de tonnes par an, soit 38 à 48 % des besoins des industries locales selon le scénario de développement du bois énergie. Equilibre Offre / Demande en sciage et déroulage après Klaus Hypothèse basse (Activité 2009) Hypothèse maintien activité (Activité 2006-2008) Hypothèse haute (Activité 2007) Production industrielle : Production industrielle : Production industrielle : 1,1 + 0,1 1,2 + 0,1 1,4 + 0,11 2,74 2,97 3,45 0,5 0,5 0,5 Total demande en grumes 3,24 3,47 3,95 Disponibilité à long terme 3,6 3,6 3,6 + 0,36 + 0,13 - 0,35 En millions de m3 Demande de grumes Export grumes Différentiel 3 Equilibre Offre / Demande en bois d’industrie - bois énergie après Klaus KT Energie H basse 4500 Energie H haute 4500 1000 2000 5500 6500 2100 2100 870 870 430 430 Sous-total offre 3400 3400 Déficit En % des besoins 2100 38 % 3100 48 % Demande des usines Aquitaines de pâtes et panneaux Demande de bois énergie sur le massif Landais Sous-total de la demande Offre de bois ronds (pin maritime) Offre de produits connexes de scieries Nouvelles ressources Observations Stabilisation au niveau actuel 2 scénarios 2,4 millions de m3 (FCBA octobre 2009) Hypothèse sciage maintenu au niveau actuel Rémanents forestiers + DIB NB : le développement du sciage (hypothèse haute) génère 120 KT de bois d’industrie (50 en rondins de cimes et 70 KT en produits connexes) Les solutions : Plan de développement Exploitation Forestière / Industrie 2010 : continuer les stockages Les principaux gestionnaires de sites de stockages sont : - les exploitants forestiers et industriels de la FIBA (2,9 MT) les coopératives* (2 MT) les organismes d’Etat : ONF, Caisse des dépôts* (1,9 MT) Autres acteurs (1 MT) *Les coopératives et la Caisse des Dépôts et Consignations stockent en coordination et pour le compte des industriels de la FIBA. 17 millions de m 3 de chablis ont été exploités fin février 2010, dont 5,5 millions en stockage. L’exploitation des chablis devrait être finalisée début 2011. Compte tenu de la baisse de production du Massif à terme, l’année 2010 et le début de 2011 doivent permettre de renforcer les équilibres de la filière, indispensables à la préservation des emplois (34 000). Les adhérents de la FIBA ont fait une demande pour compléter le plan de stockage pour 2010 et début 2011. 7,8 millions de tonnes de stocks sont déjà programmés et soutenus par l’Etat, il est nécessaire de compléter ce dispositif à hauteur de 1,5 M de tonnes supplémentaires. 4 Le plan repose sur l’équilibre suivant : - Renforcer l’effort de stockage pour alimenter l’industrie et l’emploi demain ; 1,5 million de tonnes transformées en Aquitaine = 4 500 emplois ; - Valoriser au maximum les chablis résiduels par l’industrie régionale (l’expérience acquise en 1999 nous permet de dire que le bois peut être utilisé pour l’emballage jusqu’en 2011 et pour la papeterie, les panneaux, ou l’énergie pendant 5 ans). L’utilisation de ces chablis résiduels préservera en outre le stock de bois verts sur pied. La complémentarité de ces deux actions revêt donc un caractère stratégique car elle permet tout à la fois de valoriser les chablis restant à exploiter, et de maintenir l’activité industrielle et l’emploi. Par ailleurs, la Fiba, qui représente près de 85 % des exploitations forestières du massif forestier, souhaite que pour l’ensemble des acteurs, les conditions d’accès aux aides à la mobilisation des bois (notamment les délais) soient identiques à celles accordées au regroupement public et privé de la production dit pôle producteur. En particulier, elle demande que la date du 15 mai 2010 retenue pour l’arrêt des aides au transport soit rigoureusement respectée afin de permettre la mise en œuvre du plan de stockage complémentaire (transfert des crédits) et d’éviter la distorsion de concurrence, notamment entre les entreprises nationales s’approvisionnant par la route et celles qui utilisent la voie maritime (stockages portuaires). Equilibre de l’approvisionnement des industries régionales à court terme L’industrie qui transforme les bois de qualité menuiserie / décoration ne peut plus utiliser les chablis aujourd’hui (problème du bleu), elle représente plus de 2 000 emplois directs. Son maintien va donc dépendre à court terme de ses conditions d’approvisionnement en bois frais. La première ressource disponible concerne les coupes de régularisation. Créer un déphasage entre nettoyage et reboisement, comme après la tempête Martin, n’est pas souhaitable. La FIBA propose d’équilibrer annuellement, dès 2011, des surfaces nettoyées et reboisées afin de : - Répartir l’activité des entreprises de reboisement, notamment celles des pépinières ; - Eviter la constitution de surfaces trop importantes ayant le même âge ; - Mobiliser de façon régulière les coupes de régularisation ; - Récupérer la biomasse (souches, …), aujourd’hui détruite alors que d’importantes installations pouvant la valoriser sont en phase de démarrage (août 2010). 5 Ainsi, on obtiendrait une meilleure efficacité des fonds publics, et une reconstitution plus rapide du potentiel forestier. L’Etat, par le montant des aides accordées, et surtout par la répartition annuelle entre nettoyage et reboisement a donc un rôle déterminant dans cette problématique. Un objectif de reboisement de 25 000 à 30 000 hectares par an paraît souhaitable. La seconde ressource immédiatement disponible est le stock de gros bois (pins de plus de 50 ans) relativement peu touché (35 Mm3 source IFN) mais qui nécessite aussi au niveau régional une politique d’incitation à la mise en vente par le développement forestier et au niveau national une modification de la fiscalité forestière. Par ailleurs, la FIBA souhaite, au vu des résultats positifs du suivi par le DSF de la campagne de traitement des piles de bois contre les scolytes après la tempête de 1999 (1 million de tonnes traitées – dose à 0,17%), poursuivre cette action pour la préservation des ressources forestières à long terme. Enfin, la pérennité d’un système économique et social de l’importance de la filière bois doit impérativement pouvoir être assis sur une assurance forestière. Finaliser les opérations de stockage en cours Continuer à appuyer le déblocage des demandes de prêts bonifiés dossier par dossier. Confirmer le dispositif national pour le transport de bois ronds pour tous les matériels (48/57 T) jusqu’à fin 2010 (actuellement juin 2010 dans les arrêtés départementaux au lieu de 2015 dans le décret) et accentuer la politique de renouvellement du matériel. La non adoption de ce dispositif ralentira le remplissage des stocks de 15 %. Gérer le conflit d’usage Les deux tempêtes successives Martin (1999) et Klaus (2009) en Aquitaine ont créé une situation d’exception (déficit de 2 à 3 millions de tonnes par an). Pour gérer au mieux le conflit d’usage qui ne manquera pas de s’instaurer entre les différents utilisateurs, il convient d’adapter et de coordonner localement les politiques nationales qu’elles soient industrielles, énergétiques, agricoles ou forestières. 6 Il est proposé de mettre en place une gouvernance Etat-Collectivités territorialesProfessions qui aura pour objectif de définir et de mettre en œuvre pour les dix ans à venir une stratégie permettant de prévenir autant que faire se peut les pertes d’emplois et fermetures de sites. Il est aussi impératif pour le pilotage à moyen terme de disposer d’une étude de ressource confrontant la demande industrielle et le potentiel du massif. La FIBA est prête à s’investir dans cette étude en associant les autres partenaires de la filière. Pour ce faire, un Etat 0 de la situation doit être obtenu aujourd’hui de la part de l’IFN (surfaces, stocks par classes d’âge, spatialisation,…). Les principaux éléments de ces réflexions ont été définis lors des travaux du GIP ECOFOR : 7 II - AVENIR DE LA FILIERE L’Investissement en première transformation (scierie) : un facteur déterminant pour l’avenir de la filière La modernisation des industries du bois d’œuvre, et notamment des scieries, doit continuer à être fortement soutenue par le Ministère de l’Agriculture. C’est la plaque tournante du développement de la filière, elle conditionne la mobilisation et la valorisation des bois et la production de produits connexes pour l’industrie de la trituration. Le Fonds stratégique d’investissement Bois doit aussi principalement orienter son action sur cette priorité. L’endettement lié aux stockages (opération décisive pour maintenir le niveau d’activité à terme) ne doit pas être un handicap pour la modernisation des entreprises. Les cotations des entreprises réalisées par la Banque de France doivent tenir compte du caractère stratégique et positif de ces emprunts. Recherche / Développement : convertir les projets du Pôle Xylofutur en activités industrielles et affirmer une dimension nationale plus forte Certains projets du pôle font déjà l’objet d’une industrialisation notamment dans le domaine de la construction bois. Cet aspect va déterminer l’avenir de la transformation du bois d’oeuvre et il est nécessaire de l’appuyer fortement. Le Fonds stratégique Bois créé récemment doit pouvoir venir en appui des projets du pôle Xylofutur. Le pôle Xylofutur travaille sur trois thèmes : Forêt et Bois, notamment bois construction et Chimie verte. Sur les deux premiers thèmes il souhaite se positionner en leader au niveau national avec le soutien du Ministère de l’Agriculture. Sur la chimie verte le pôle Xylofutur souhaite la création d’un club chimie verte avec d’autres pôles comme Agrimip tout en en laissant le leadership au Pôle IAR. 8 Formation (ADEC) : poursuivre l’effort structurel Le contrat cadre régional pour la formation de la filière (ADEC) mis en place début 2009 a démarré rapidement. Les entreprises ayant déjà un plan de formation structuré l’ont largement utilisé. L’objectif est d’attirer plus fortement les PME et TPE qui sont encore en retrait. Des moyens vont être dégagés dès ce mois ci au sein de la FIBA et des OPCAS pour aller au devant de ces entreprises. Le plan est triennal et l’effort pour 2010 et 2011 doit être maintenu. Il s’agit d’une mesure essentielle pour faire face à la conjoncture mais aussi pour assurer la compétitivité de la filière et l’employabilité des salariés dans l’avenir. Promotion / Normalisation / Environnement : rétablir l’équilibre des débouchés (Bois construction) La promotion doit accompagner le développement des produits. Pour la problématique spécifique du Pin Maritime, il est nécessaire de mettre en place immédiatement des actions de développement et de promotion. Ses actions doivent se développer en complément des actions de promotion générique du Bois menées par France Bois Forêt. Deux actions illustrent bien ce principe d’additionnalité : L’action « un pin pour demain » menée dans l’ensemble du négoce national pour favoriser la consommation des produits issus de la tempête Klaus. La Charte Aquitaine Bois construction Environnement qui doit permettre la mise en œuvre de projets structurants et assurer une meilleure lisibilité des actions menées par la filière en intégrant les maîtres d’ouvrages et les architectes. Le pôle Xylofutur a proposé à la Direction de l’Equipement d’en assurer l’animation. La caractérisation des produits (normes Analyse de Cycle de Vie, Bilan Carbone, marquage CE, FDES, impacts environnementaux …) reste aussi une priorité pour accéder aux marchés. 9 Annexes PRESENTATION FIBA La filière se structure autour des axes suivants : • Un pôle industriel régional où se retrouvent tous les maillons de l’industrie de transformation avec des positions de leader national, un chiffre d’affaires voisin de 2,6 milliards d’euros et 34 000 emplois directs ; • Une forêt cultivée d’1 million d’hectares à fort potentiel de développement et bénéficiant d’une structuration professionnelle importante ; • Un pôle de recherche scientifique et technique positionné au plan européen et international employant plus de 200 scientifiques et des systèmes de formation englobant formation initiale, continue et universitaire. Créée en 1947, La FIBA, Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine, regroupe l’ensemble de la transformation du bois en une seule structure autour de cinq sections professionnelles : COMPOSITION DU BUREAU EXECUTIF Président : Eric Plantier Section Exploitation Forestière / Sciage : Jean Luc Imberty (Président de section), Claude de Sigoyer (Trésorier), Philippe Labadie, Jacques Beynel, Xavier Cailleau, Eric Compagnaud, Paul Lesbats Section Deuxième Transformation : Guy Bonadéo (Président de Section), Eric Plantier, Pierre Servary Section Contreplaqués : Marc Vincent (Président de Section), Jean-Charles Thebault Section Panneaux de Process : Tanguy Massart (Président de Section), Bertrand Rouch. Section Pâtes et Papier : Robert Davezac (Président de Section, Président Adjoint de la FIBA), François Guiraud, Luc Le Pannerer. Les entreprises adhérentes de la FIBA représentant environ 80 % de l’activité économique de la filière bois en Aquitaine, la FIBA est fortement centrée sur le Pin Maritime mais elle intègre aussi les entreprises travaillant à partir de l’ensemble des essences régionales (chêne, peuplier, châtaignier, …). Elle est une force de proposition auprès des instances politiques, administratives et professionnelles régionales et nationales. Ses missions et ses actions s’articulent autour de la veille technique et réglementaire, de la promotion des métiers, des produits et des savoir-faire de l’industrie du bois. Elle joue un rôle moteur dans le domaine de la recherche et du développement. Elle a été à l’origine du Pôle de Compétitivité Xylofutur (ex IPMF). A cette vision et à ses actions prospectives s’ajoute sa capacité à réagir et à mettre en œuvre les solutions adaptées face à des situations exceptionnelles : elle joue, dans ce cadre, un rôle prépondérant dans la résolution des conséquences des tempêtes de 1999 et de 2009 et de la crise actuelle. La FIBA est fortement impliquée dans la Certification et la Gestion durable du Massif forestier aquitain : 70% des forêts et plus de 800 entreprises font partie du système de certification PEFC. L’objectif principal de la FIBA est de contribuer au développement économique de la région, au maintien et au développement de l’emploi en Aquitaine. 10 LES POINTS STRATEGIQUES DU POLE XYLOFUTUR Seul Pôle spécifiquement dédié aux Industries du Bois en France OBJECTIFS Î Développer le Pin Maritime dans les marchés de la construction. Permettre la diversification des produits finis pour lisser les effets brutaux des retournements de marché (Objectif : obtenir un équilibre 1/3 construction – 1/3 décoration – 1/3 emballage) ; Î Accroitre la valeur ajoutée et l’Innovation dans la filière bois (Technologie – Design – Attente clients / Intégration des services associés) ; Î Accroitre les valorisations de la ressource en optimisant la complémentarité entre les usages matériaux (Impact valeur ajoutée, emploi et environnement maximal) et les usages énergétiques. METHODES Î Inverser l’orientation de la filière forêt-bois, traditionnellement tournée vers l’amont, vers l’anticipation des marchés. Î Renforcer la relation Recherche-Industrie et la Formation notamment sur l’aspect Bois-matériaux. Î Accroitre l’expertise des PME sur l’intelligence économique et sur les aspects environnementaux et normatifs. Î Faire évoluer les réglementations pour favoriser la mobilisation de la ressource (Fiscalité, exploitation forestière, transport de bois ronds, …). Pôle de Compétitivité Xylofutur - Produits et Matériaux des Forêts Cultivées 31, Avenue de la Poterie – 33170 Gradignan Tel 05 56 81 54 87 - Fax 09 56 35 16 40 – E-mail [email protected] - http://www.xylofutur.fr 11 PRESENTATION GENERALE DU POLE XYLOFUTUR Xylofutur, seul Pôle de Compétitivité Français centré sur la filière Bois, en particulier sur les Produits et Matériaux des Forêts Cultivées, a pour mission principale de faire émerger des projets innovants et créateurs de valeur ajoutée, sur les secteurs et process suivants : Î Produits issus de bois massif dans les secteurs de la construction, de l’amélioration de l’habitat, de la décoration et de l’emballage. Î Produits issus des fibres et de la chimie des composants ligno-cellulosiques (chimie verte). Î Gestion et exploitation des Forêts cultivées ayant pour vocation le développement industriel. La Gouvernance du Pôle est constituée par l’Association Xylofutur qui regroupe les Industriels, les Centres de recherche et de formation et les institutions/organisations professionnelles. Le Pôle de Compétitivité «Xylofutur» qui a obtenu le renouvellement de sa labellisation pour la période 2009-2011 a été créé en 2005 par la FIBA et CAP FOREST : - FIBA : Fédération des Industries du Bois d’Aquitaine. La FIBA est composée de cinq sections professionnelles : Exploitation Forestière-Sciage, Deuxième Transformation, Contreplaqués, Panneaux de Process, Pâtes et Papier. La filière Bois en Aquitaine compte 34 000 emplois directs. - CAP FOREST, partenariat Enseignement Supérieur-Recherche : Cémagref, FCBA, INRA, Universités Bordeaux I, Bordeaux IV Montesquieu, Pau et Pays de l’Adour, Ecoles ENSAPB, ENITAB, ESB. Le Pôle compte 130 Membres dont : 72 Entreprises, 26 Centres de recherche et de formation, 32 partenaires Institutionnels. Au sein de ce paysage industriel, coexistent de très nombreuses PME-PMI du secteur sciage avec de grands groupes internationaux dans le papier et le panneau. Cette diversité engendre des savoir-faire multiples et des synergies importantes. Le Président du Pôle Xylofutur est Marc VINCENT (Industrie). Le Vice-Président Pierre MORLIER (Recherche-Formation). Pôle de Compétitivité Xylofutur - Produits et Matériaux des Forêts Cultivées 31, Avenue de la Poterie – 33170 Gradignan Tel 05 56 81 54 87 - Fax 09 56 35 16 40 - E-mail [email protected] - http://www.xylofutur.fr 12 Plan de formation Régional EDEC Filière Bois Papier L’axe fort de ce plan développé par la FIBA en partenariat avec la DIRECCTE et le Conseil Régional d’Aquitaine depuis Octobre 2008 porte sur la formation et le développement de compétences. Avant d’envisager des mesures sociales d’adaptation, il est souhaitable que les PME utilisent cette période de baisse d’activité pour renforcer les compétences des salariés en les maintenant dans l’emploi. Pour cela il faut envisager des mesures fortement incitatives (Prise en charge des salaires et Aide au financement des coûts pédagogiques) en soutenant un plan de formation collectif (moyenne 140h/salarié) qui aura le double intérêt de renforcer la compétitivité du secteur et de limiter autant que faire se peut le recours aux mesures de chômage partiel. L’accord cadre vise à favoriser et à soutenir le maintien et le développement des emplois et des compétences, à renforcer la compétitivité et la capacité de développement des entreprises. Il constitue par la mise en œuvre de dispositifs diversifiés et adaptés d’accompagnement en faveur des actifs occupés du secteur un élément déterminant de la sécurisation des parcours professionnels et de promotion sociale. Il est retenu quatre axes d'intervention principaux : Axe 1 - Développement de l’employabilité et de la polyvalence Axe 2 - Développement des compétences professionnelles et amélioration de la compétitivité de la filière Axe 3 - Approches thématiques partagées Axe 4 - Appui technique et Ingénierie de formation Les actions de formations seront mises en œuvre selon trois modalités principales : 1)- Tout ou partie des plans de formation d’entreprises élaborés avec l’appui des OPCA à partir d’une analyse individualisée approfondie des besoins de l’entreprise. 2)- Des parcours de formation interentreprises, élaborés avec les Professionnels du secteur et l’appui des OPCA. Les actions de formations peuvent être réalisées par des organismes externes, mais aussi par des professionnels de l’entreprise reconnus pour leur savoir-faire, mais dont la compétence pédagogique est ou sera validée par une « formation de formateur ». 3)- Accompagnement d’actions ou de parcours individualisés de développement de compétences nouvelles à la demande du salarié pour favoriser sa mobilité interne ou externe dans le cadre réglementaire du DIF ou de la période de professionnalisation. Au titre de l'exercice 2009 le coût total du plan d'action potentiel (coûts pédagogiques et rémunérations) est évalué à 1 600 000 € dans le cadre de l’ADEC en raison de la situation de crise exceptionnelle. Compte tenu des capacités actuelles d’intervention de l’Etat et de la Région, les participations financières globales respectives dans l’ADEC sont évaluées de la façon suivante : Part Etat : 350 000 € Part Conseil régional : 300 000 € Part OPCA sur actions éligibles à l’ADEC: 50 000 € VIVEA , 300 000 € FAFSEA , 300 000 € OPCIBA , 300 000 € FORMAPAP Par ailleurs pour les actions non soutenues par l’ADEC la profession et les OPCA de branches envisagent de pouvoir mobiliser les financements complémentaires suivants : FAFSEA : 900 000 €, OPCIBA : 700 000 € (sur 2 ans), FORMAPAP : 700 000 € (sur 2 ans) Soit un effort prévisionnel supplémentaire de l’ensemble de la profession de : 2 300 000 € (sur 2 ans)