Colloque « La Francophonie, aujourd`hui et demain » Communiqué

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Colloque « La Francophonie, aujourd`hui et demain » Communiqué
Colloque « La Francophonie, aujourd’hui et demain »
Communiqué de presse
Créée à l’Université Saint-Joseph en 2003, la « Chaire Senghor de la
francophonie », dont la titulaire est le Professeur Katia Haddad, est membre d’un
réseau mis en place dans différentes universités du monde : à l’Université Jean
Moulin (Lyon III), à celles de Ouagadougou, de Yaoundé II, du Québec à Montréal et
à l’Institut des relations internationales de Hanoï. Bientôt vont s’y joindre une chaire à
Alexandrie, une autre à l’Ile Maurice et une troisième à l’université Babes-Bolyai en
Roumanie.
L’objectif de ces chaires est de faire entrer la Francophonie comme objet
d’étude à l’université, et de promouvoir la coopération universitaire dans ce domaine,
en particulier au plan de la recherche. Prodiguant un enseignement minimal commun
(histoire et géopolitique de la francophonie, mondialisation et francophonie, la
francophonie politique, la coopération francophone, langues et multilinguisme), ces
chaires conservent leurs particularités régionales et intègrent leurs préoccupations
spécifiques à leur enseignement et à leurs recherches.
Parce que l’année 2006 marque le centenaire de la naissance de Léopold Sédar
Senghor, la chaire de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, a souhaité lui rendre un
hommage particulier par une colloque international les 25 et 26 mai 2006.
Jamais homme n’aura autant incarné l’indivisibilité de l’être humain : immense
poète, Senghor aura en permanence réfléchi au politique, et aura, avec une
remarquable constance, mis sa pratique en accord avec ses idées. Il aura aussi
toujours regardé vers l’avenir, ne voyant dans les accidents de l’histoire qu’une
avancée parfois sinueuse vers cet universel qu’il a défendu de toute la force de son
verbe et de sa pratique.
Ce colloque a donc pour objectifs de mettre en évidence ce qu’il y avait de
visionnaire dans la pensée de Senghor, mais aussi, dans le droit fil de cette pensée, de
poser les questions essentielles pour l’avenir de la Francophonie et de cet être humain
universel qu’il a appelé de ses vœux, en ces temps où l’on a tendance à confondre
uniformité et universalité, en ces temps aussi où la Francophonie doit impérativement
opérer des choix stratégiques peut-être douloureux face aux mutations d’un monde en
proie à de grands bouleversements.
La qualité des intervenants ayant répondu « présent » à ce colloque nous permet
d’espérer apporter des réponses non convenues aux questions qui se posent à nous
aujourd’hui, et de dégager une stratégie pour la Francophonie.
Vont contribuer à la réflexion : Tarek Mitri, ministre libanais de la culture,
Roger Dehaybe, commissaire de l’année Senghor pour l’Organisation Internationale
de la Francophonie, Christian Valantin, Directeur du Haut Conseil pour la
Francophonie, Louise Beaudoin, ancien ministre des relations internationales du
gouvernement du Québec, Jean-Louis Roy, président de l’institut « Droits et
démocratie » du Canada, Jean Tabi-Manga, recteur de l’Université de Yaoundé II,
Michel Guillou, directeur de l’Institut « Francophonie et mondialisation », Philippe
Dessaint, directeur adjoint de TV5 Monde, Samir Marzouki, directeur du département
« Education » à l’Organisation Internationale de la Francophonie, Michel Barnier,
ancien ministre français des Affaires étrangères, Christian Philip, député du Rhône, et
Joseph Maïla, professeur à l’Institut catholique de Paris.