Religions et laïcité à l`hôpital public
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Religions et laïcité à l`hôpital public
92 [dossier] n° 523 - février 2013 gestions hospitalières MOTS CLÉS Religion Laïcité Déontologie Neutralité Prosélytisme Culte Hôpital Droitsdupatient RÉFLEXION Religions et laïcité à l’hôpital public Enjeux et propositions Si la laïcité fait aujourd’hui partie du débat public, le sens qu’on lui donne varie souvent selon l’interlocuteur. À cela deux raisons principales : la première, d’ordre philosophique, renvoie à la conception que chacun se fait des parts respectives de l’autonomie de l’individu – sa « liberté de conscience » – et des règles de la vie collective qui ne peuvent que limiter cette autonomie. La seconde, plus triviale, renvoie tout bonnement à l’inculture en la matière, très largement répandue. C’est notamment le cas pour l’hôpital public. L’auteur dresse ici le cadre déontologique, juridique et réglementaire à l’intérieur duquel doivent être traitées les questions concrètes auxquelles le personnel soignant est journellement confronté. Il ambitionne aussi de proposer quelques éléments de réponse aux questions relevant des principes mêmes de l’acte de soins. A u-delà de faits divers spectaculaires souvent amplifiés par la médiatisation, plusieurs rapports et analyses officiels (1) ainsi que des travaux plus récents tels ceux d’Isabelle Lévy (2) et Christophe Bertossi et Dorothée Prudhomme (3) ont constaté des tensions croissantes à l’hôpital public. D’une part, l’imagination des patients dans leurs exigences de soins individualisés, compatibles avec leur religion telle qu’ils la conçoivent, ne semble pas connaître de limites : refus de se dévêtir avant de passer au bloc opératoire ; avis Interdit aux hommes placardé sur la porte de chambres d’hôpital ; patients se présentant aux urgences en exigeant la priorité parce qu’ils font shabbat ; refus de soins pratiqués par un médecin de l’autre sexe… » » » » Alain AZOUVI Statisticienéconomiste (Insee),membre duCercled’études laïques,Paris D’autre part, des personnels soignants prennent des libertés, non seulement avec le principe de laïcité ( 4 ) , mais aussi avec la déontologie et l’organisation des soins : abandon de poste pour prier ou célébrer en famille les fêtes religieuses ; pressions pour que le repos hebdomadaire soit accordé (vendredi, samedi ou dimanche), conformément à leur calendrier liturgique, sans tenir compte du tour de garde de l’hôpital. Il semble que la situation tende à se dégrader. Il y a une vingtaine d’années, les demandes et revendications ne concernaient que le respect des rituels, non les relations entre les personnes (5) , et pouvaient être reçues sans handicaper le fonctionnement des services. Cela ne semble plus être le cas aujourd’hui : ces demandes sont devenues des exigences, multiples et renouvelées. Ainsi l’Académie de médecine demandait-elle, dès 2003, que « des instructions précises et fermes soient données […] pour que soit préservée […] la neutralité indispensable à la sérénité et à la sécurité des soins [et que] ne soit pas laissée au seul corps soignant la responsabilité des décisions qui s’imposent (6) » . gestions hospitalières n° 523 - février 2013 [dossier] 93 Les enjeux Les personnels soignants sont entre le marteau et l’enclume. Le code de déontologie médicale fait un devoir au médecin « de soigner avec la même conscience ses malades, quels que soient leur condition, leur nationalité, leur religion et les sentiments qu’ils lui inspirent » (art. 5) ; il lui fait aussi obligation de « respecter le droit que possède toute personne de choisir son médecin » et de lui faciliter l’exercice de ce droit (art. 6). Par ailleurs, la loi du 4 mars 2002, en voulant rompre avec la vision du malade perçu comme simple addition d’angoisses et de souffrance, n’a pas équilibré les droits qu’elle lui a reconnus par des devoirs liés au cadre public des soins dispensés. Il faut enfin tenir compte de deux caractéristiques qui complexifient encore la question. Tout d’abord le poids de l’Histoire, à l’origine de « réflexes » à base confessionnelle, les secteurs sanitaire et social prenant leurs racines dans le religieux, et la laïcisation du personnel s’étant faite beaucoup plus progressivement à l’hôpital qu’à l’école publique (7). Ensuite le fait que, précisément, l’hôpital n’est pas l’école : contrairement à l’élève, le patient est véritablement considéré comme un usager du service public, voire davantage, un « client » dont il faut satisfaire les besoins et exigences au nom du principe de la « qualité » de la relation soignant/soigné ; la chambre d’hôpital est assimilée par la jurisprudence au « domicile du patient », alors que l’école reste par essence un lieu public ; la personne hospitalisée, dans un état de dépendance sinon de vulnérabilité, doit pouvoir le plus librement possible manifester ses opinions religieuses (8). La circulaire Dhos-G n° 2005-57 du 2 février 2005 relative à la laïcité dans les établissements de santé (9) s’est efforcée de dépasser ces contradictions. Elle a « pour but d’expliciter le principe de laïcité à l’hôpital […] dans les deux domaines suivants : liberté religieuse, libre choix du praticien ». Au titre de la liberté religieuse des patients, elle insiste sur l’égalité de traitement de ceux-ci et sur la neutralité du service public hospitalier. L’égalité de traitement entraîne « le respect des croyances et des convictions des personnes accueillies » qui doivent pouvoir, dans la mesure du possible, suivre les préceptes de leur religion. Ce droit toutefois ne peut s’exercer que « dans le respect de la liberté des autres » et l’expression des convictions religieuses ne doit porter atteinte ni à la qualité des soins et aux règles d’hygiène, ni à la tranquillité des autres personnes hospitalisées, ni au fonctionnement régulier du service. Tout prosélytisme, quelle qu’en soit l’origine, est interdit. Concernant la neutralité du service public hospitalier et des fonctionnaires et agents publics, un arrêt du tribunal administratif de Paris (10) confirme et précise la jurisprudence du Conseil d’État du 3 mai 2000 : « Si les agents publics bénéficient, comme tous les citoyens, de la liberté de conscience et de religion édictée par les textes constitutionnels, conventionnels et législatifs, qui prohibent toute » » » discrimination fondée sur leurs croyances religieuses ou leur athéisme, notamment pour l’accès aux fonctions, le déroulement de carrière ou encore le régime disciplinaire, le principe de laïcité de l’État et de ses démembrements et celui de la neutralité des services publics font obstacle à ce que ces agents disposent, dans l’exercice de leurs fonctions, du droit de manifester leurs croyances religieuses, notamment par une extériorisation vestimentaire. Ce principe, qui vise à protéger les usagers du service de tout risque d’influence ou d’atteinte à leur propre liberté de conscience, concerne tous les services publics et pas seulement celui de l’enseignement. Cette obligation trouve à s’appliquer avec une rigueur particulière dans les services publics dont les usagers sont dans un état de fragilité ou de dépendance. » Le droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de santé est un droit fondamental de la législation sanitaire. Ce choix doit être exercé par le malade lui-même, et des limites lui sont apportées, tenant aux cas d’urgence et aux disponibilités en lits. Par ailleurs, le choix du médecin par le patient « ne peut aller à l’encontre du tour de garde ou de l’organisation des consultations […]. NOTES (1) Rapportdelacommission deréflexionsurl’applicationduprincipe delaïcitédanslaRépubliqueprésidée parBernardStasi,décembre2003Réf. 034000725http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ rapports-publics/034000725/ index.shtml « Lalaïcitédanslesservicespublics », rapportdugroupedetravailprésidé parAndréRossinot,septembre2006 http://www.islamlaicite.org/IMG/pdf/ Rapport_Rossinot.pdf Ordredesmédecins,conseilSeineSaint-Denis,2007-www.cdom93.fr/ fr/communiques/bdd/article/11 (2) I.Lévy,Menaces religieuses sur l’hôpital,Presses delaRenaissance,2011. (3) Ch.Bertossi,D.Prudhomme, « La“diversité”àl’hôpital :identités socialesetdiscriminations», Institutfrançaisdesrelations internationales(Ifri),centre Migrationsetcitoyennetés,août2011. (4) AvisduConseild’Étatn° 217017 du3mai2000(MlleMarteaux)http://www.legifrance.gouv.fr/affichT exte.do?cidTexte=JORFTEXT000000 400740&dateTexte Cetavisrappellenotammentque « le principe de liberté de conscience ainsi que celui de la laïcité de l’État et de neutralité des services publics s’appliquent à l’ensemble de ceux-ci». (5) D.Bouzar,La République ou la burqa. Les services publics face à l’islam manipulé,AlbinMichel,2010. (6) CitédansOrdredesmédecins, conseilSeine-Saint-Denis,2007-op. cit. 94 [dossier] n° 523 - février 2013 gestions hospitalières convictions des personnes accueillies, ainsi qu’aux limites de l’expression de ces convictions ; la circulaire Dhos/P1 du 20 décembre 2006 traite de la question des aumôniers dans le cadre de la fonction publique hospitalière (11) ; le projet de charte de la laïcité dans les services publics du Haut Conseil à l’intégration (janvier 2007) évoque les dispositions à prendre dans le service public hospitalier ; un avis relatif à l’expression des religions dans les espaces publics a été remis au Premier ministre, en mars 2010, par le même HCI ; une circulaire du ministère de l’Intérieur, du 5 juillet 2011, « La laïcité à l’hôpital », rappelle le principe de neutralité du service public hospitalier, ainsi que les modalités de « traitement des demandes particulières et des refus de soins dans les établissements publics hospitaliers » ; dernière en date (5 septembre 2011), une circulaire du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé précise le contenu de la Charte nationale des aumôneries des établissements relevant de la fonction publique hospitalière (12). » » « Des liens doivent être systématiquement tissés entre l’hôpital et les associations culturelles, les assistants sociaux, les éducateurs, les médecins libéraux. NOTES (7) Àquoiilfautajouteruncertain floulégislatif.Eneffet,sil’article2 delaloide1905prévoitexplicitement pourl’Étatlesdépartementsetles communeslapossibilitéd’inscrireà leursbudgets« les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons »,ilneditriendes lieuxdeculteeux-mêmes,alorsqu’à l’époquetousleshôpitauxavaient unechapelle,parfoisclasséemonument historique. Ilseraitintéressant d’examinercommentleshôpitaux privésontabordécettequestion, notammentl’hôpitalprivécatholique Saint-Joseph, reconnuCHU (informationtransmiseparÉmilePoulat). (8) Ilestégalementintéressantàce sujetdeprendreconnaissancedu retourd’expériencedelaconsultation «Éthiqueetreligion»lancéedès1996 parleDr Atlandansleservicede gynécologie-obstétriquedel’hôpital Antoine-BéclèredeClamart. P.Atlan,R.Frydman,«Laïcitéethôpital public »,Gynécologie obstétrique et fertilité,2009;37,n° 3,pp.278-279. P.Atlan,«Consultationd’éthiquepratique etdiversitésculturelles»,Revue infirmière,déc.2008,57(146) :25. (9) CirculaireDhos-Gn° 2005-57 du2février2005relativeàlalaïcité danslesétablissementsdesantéhttp://circulaire.legifrance.gouv.fr/ pdf/2009/04/cir_7833.pdf 10) http://www.rajf.org/ spip.php?article1353 Il ne doit pas perturber la dispensation des soins, compromettre des exigences sanitaires, voire créer des désordres persistants ». Il est enfin exclu que « la personne prise en charge puisse s’opposer à ce qu’un membre de l’équipe de soins procède à un acte de diagnostic ou de soins, pour des motifs tirés de la religion connue ou supposée de ce dernier ». Les textes Contrairement à l’école publique, où les modalités de mise en œuvre du principe laïque sont à nouveau en débat depuis une vingtaine d’années, à l’hôpital public elles sont longtemps restées de l’ordre de l’implicite. Depuis le milieu des années 2000, ce n’est plus le cas : la circulaire Dhos/G du 2 février 2005 est relative à la laïcité dans les établissements de santé ; le rapport Rossinot-Borloo (15 juin 2005) consacre plusieurs pages à l’adaptation du dispositif législatif et réglementaire de l’hôpital public afin d’y contrer la montée des revendications identitaires ; la charte de la personne hospitalisée, annexée à la circulaire du 2 mars 2006 relative aux droits des personnes hospitalisées, comporte un chapitre consacré au respect des croyances et » » » » » » Propositions Pourquoi ce bouquet d’initiatives, traitant de questions de fond, n’a-t-il pas à ce jour permis d’enrayer la montée des comportements « déviants » à l’hôpital public ? D’abord, peutêtre parce que ces textes, s’ils abordent les enjeux fondamentaux, éthiques et déontologiques de l’acte de soins, ne traitent qu’en termes généraux des difficultés et conflits de la vie quotidienne. On peut aussi penser que trois facteurs, partiellement liés, entrent en résonance : la perte de confiance dans les valeurs républicaines, le relativisme culturel, la montée de l’individualisme, qui instaure une forme de complicité, plus ou moins consciente, entre la revendication identitaire religieuse et la mollesse de la réaction, voire l’acceptation tacite, de certains personnels soignants. À quoi s’ajoutent des précautions et/ou blocages administratifs et humains : souci de sa propre carrière ou gêne de devoir dénoncer un comportement déviant. À quoi s’ajoute aussi un phénomène d’hystérésis historique observé par Isabelle Lévy (13) d’une prégnance du catholicisme qui, pour un certain nombre de personnels soignants, semble aller de soi : des aumôniers et bénévoles catholiques frappent à toutes les chambres des patients ; des affiches informant des horaires de messe sont placardées ailleurs que sur les tableaux d’affichage ; de nombreux soignants, sinon la majorité, pensent que l’aumônier catholique est seul en droit d’intervenir dans les hôpitaux publics ; la plupart des livrets d’accueil des hôpitaux ne sont pas conformes à l’arrêté du 7 janvier 1997, ne comportant toujours pas le nom des représentants des différents cultes ni leurs coordonnées téléphoniques ; pour ne rien dire des crèches grandeur nature dans des halls d’accueil d’hôpitaux publics, des célébrations de fêtes catholiques dans les établissements publics ou encore des » » » » » » » » gestions hospitalières n° 523 - février 2013 chapelets et crucifix d’un hôpital public du Pas-de-Calais qui font partie d’un « kit décès » pour tous… D’autres raisons, d’ordres géographique, sociologique, anthropologique, peuvent probablement être aussi évoquées. L’important aujourd’hui est moins d’entrer dans le détail d’une analyse explicative que de porter remède à ce qui apparaît au total comme une attaque frontale, quoique démultipliée, contre le fonctionnement d’un service public majeur de la République. « Le choc des incultures » est le titre d’un article (mai 2011) de La Gazette Santé Social sur la laïcité à l’hôpital (14) . L’analyse met en évidence que, du côté de l’établissement public, de nombreux personnels connaissent mal les dispositions légales qui, au titre de la laïcité, encadrent leur activité tout en prévoyant des limites au libre choix des patients ; en miroir, du côté des patients, certains ont tendance à considérer l’hôpital comme un hôtel de santé où, le client étant roi, il leur serait légitime d’exiger le type et les modalités de soins ayant leur préférence. Ainsi, pour les deux côtés, c’est une formation de base à la laïcité française qui apparaît comme la condition première d’une meilleure compréhension mutuelle. Ce constat n’est pas neuf ; les recommandations 2 et 3 de l’avis du HCI de mars 2010 prévoyaient, respectivement, de « promouvoir et afficher largement la charte de la laïcité dans les services publics » et de « former les cadres des fonctions publiques à la laïcité et à ses problématiques ». Dans le même esprit, la partie du rapport Rossinot consacrée à l’hôpital public suggère que les obligations de chacun soient rappelées et articulées dans un cadre cohérent. Quatre « volets d’action » sont proposés : adapter la loi et la réglementation hospitalière en mentionnant expressément dans le code de la santé publique le devoir du respect des règles sanitaires et des principes de vie à l’hôpital qui pèsent sur les patients. Inscrire dans le code l’interdiction de toute récusation des médecins mais aussi des personnels soignants pour des raisons religieuses ou discriminatoires. Placer sur le même plan le principe de libre choix du praticien et les limites qui l’encadrent ; rééquilibrer la charte du patient hospitalisé afin de faire apparaître non seulement les droits des patients, mais aussi les obligations qui sont les leurs en qualité d’usagers du service public hospitalier (voir aussi la recommandation 8 de l’avis du HCI de mars 2010 (15)). Regrouper en un seul document type les prescriptions figurant dans la charte, le livret d’accueil et le modèle de règlement intérieur ; préciser les obligations pesant sur les agents contractuels français et étrangers participant au service public hospitalier. Concrètement, un engagement du principe de neutralité pourrait être inscrit dans les contrats de recrutement des praticiens et personnels étrangers, plus nombreux à l’hôpital que dans les autres services publics ; renforcer les obligations pesant sur les tiers (familles, associations bénévoles) intervenant en milieu hospitalier. Mieux encadrer les possibilités d’intervention entre les personnels soignants et les patients. Mettre à l’étude un » » » » système d’agrément préfectoral préalable, applicable aux ministres du culte et aux associations de bénévoles intervenant en milieu hospitalier, y compris s’agissant des associations non confessionnelles. Il serait souhaitable que soit inscrit, dans les conventions passées entre l’hôpital et les fondations ou associations intervenantes, un engagement de neutralité, de respect de la laïcité et de refus du prosélytisme. Cette rigueur retrouvée, imposée aux patients comme aux soignants, doit aussi s’appliquer à l’administration de l’hôpital : le livret d’accueil, l’information par affichage doivent mentionner les possibilités de contacts avec les religieux souhaités par le patient ou sa famille. Des moyens doivent être dégagés pour faire respecter la règle d’admission des proches auprès d’un patient en fin de vie. Des liens doivent être systématiquement tissés entre l’hôpital et les associations culturelles, les assistants sociaux, les éducateurs, les médecins libéraux (16). Dans ce registre, mentionnons la circulaire du ministère de l’Intérieur du 5 juillet 2011 qui annonce la « charte multiconfessionnelle, rédigée par les services des deux ministères en partenariat avec les représentants des cultes, de la Fédération hospitalière de France et des usagers ». Cette dernière, publiée le 5 septembre 2011, a pour objet de rappeler les principes généraux de fonctionnement des aumôneries hospitalières, le statut, le rôle et la mission assignés aux ministres du culte à l’hôpital (17). ● [dossier] 95 NOTES (11) CirculaireDhos/P1 du20décembre2006surlaquestion desaumôniersdanslecadredelaFPH http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/ 2007/07-02/a0020043.htm (12) CirculaireduministreduTravail, del’EmploietdelaSantéprécisant lecontenudelaChartenationaledes aumôneriesdesétablissements relevantdelaFPH http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/ 2011/09/cir_33766.pdf (13) I.Lévy,Menaces religieuses sur l’hôpital,op. cit. (14) http://www.gazette-sante-social.fr/ juridique/article-dossier-a-l-hopitalle-choc-des-incultures2012.html?recherche=1 (15) HautConseilàl’intégration, avis relatifàl’expressiondesreligions dans lesespacespublicshttp://www.hci.gouv.fr/ Avis-relatif-a-l-expression-des.html (16) I.Lévy,Menaces religieuses sur l’hôpital,op. cit. (17) CirculaireduministreduTravail, del’EmploietdelaSantéprécisant lecontenudelaChartenationale desaumôneriesdesétablissements relevantdelaFPH,op. cit. L’auteurremercievivement lesmédecinsquiontbienvoululire etcommentersontexte,enparticulier leDrSylvieSchianodiColello,pour lesnombreuxdocumentsqu’ellelui atransmisoudontelleluiasignalé l’existence,etleDrJean-Louis Georgespoursalectureattentive etrigoureusedesversions successivesdudocument.