Le parc national de Dghoumès : une petite perle dans le monde de

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Le parc national de Dghoumès : une petite perle dans le monde de
Le parc national de Dghoumès : une petite perle dans le monde de la botanique…
Mardi, 25 Octobre 2011 00:00
Quand on descend vers Tozeur, on découvre un magnifique parc national, celui de Dghoumès.
Créé seulement en 2010, il mesure une superficie de 80 km2. Son but ? Protéger l’écosystème
du Sahara tunisien. On y trouve en effet une faune diversifiée, comprenant notamment le chat
sauvage et le chat des sables, le hérisson du désert, le chacal doré, l’aigle royal, la perdrix
gambra, et plusieurs reptiles.
Viennent d’ajouter quelques espèces réintroduites en 1995 : l’autruche d’Afrique, la gazelle
dorcas, l’oryx Dammah, ou encore le Mouflon à manchettes.
Ce parc national est situé juste au dessus du Chott El Djérid, dans le gouvernorat de Tozeur. Il
permet aussi de faire connaître son petit village de Dghoumès, enclavé dans un environnement
comprenant pas moins de trois reliefs différents : la base, « fondation », constitue la zone salée
du Chott El Djérid, estimée à environ 1200 hectares. Puis, la partie centrale, entre ce Chott et
les montagnes, est formée par le glacis. Cette partie est également appelée le « Chareb ».
Mesurant 3800 hectares, elle est surtout constituée de colluvions, alluvions, et eaux de
ruissellement. Enfin, tout au dessus, on trouve une chaîne montagneuse fortement creusée par
l’eau et le temps. Cette dernière présente une surface de 3000 hectares.
Ces trois parties additionnées, on obtient les 8000 hectares du site de Dghoumès. 80 km2 de
faune mais aussi de flore, avec des plantes de milieux arides, comme le Retama Retam, le
Tamaris, ou le Thymélia. La steppe d’acacias est, quant à elle, actuellement en cours de
restauration.
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Le parc national de Dghoumès : une petite perle dans le monde de la botanique…
Mardi, 25 Octobre 2011 00:00
Un parc national qui a vu le jour grâce au travail de vétérinaires et d’experts de France, de
Belgique, d’Allemagne, mais aussi des chercheurs du Maroc, d’Algérie, ainsi que des
journalistes suisses et français. Il est aujourd’hui géré par le ministère tunisien de l'Agriculture,
des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
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