Barthélemy l`Anglais - de l`Université libre de Bruxelles
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Barthélemy l`Anglais - de l`Université libre de Bruxelles
Les Temps Médiévaux, 15, 2004, p. 44-48. Barthélemy l’Anglais (vers 1190 – après 1250) ou l’âge d’or de l’encyclopédisme médiéval Benoît Beyer de Ryke Assistant à l’Université Libre de Bruxelles Producteur d’une émission Une vie, une œuvre sur Barthélemy l’Anglais diffusée sur France Culture le dimanche 19 septembre 2004 Barthélemy l’Anglais fut, avec Thomas de Cantimpré et Vincent de Beauvais, l’un des trois encyclopédistes majeurs du XIIIe siècle, véritable âge d’or de l’encyclopédisme médiéval. La vie de ce franciscain anglais, qui enseigna à Paris et à Magdebourg, nous est assez mal connue. Il est surtout l’auteur d’une célèbre encyclopédie naturelle en 19 livres, le De proprietatibus rerum ou Livre des propriétés des choses, authentique bestseller du Moyen Âge et de la Renaissance. Le Moyen Âge encyclopédique Lorsque l’on parle d’encyclopédie, on songe spontanément au XVIIIe siècle, à l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Pourtant, le Moyen Âge fut lui aussi une grande période d’encyclopédisme. Certes, le terme « encyclopédie » (qui signifie littéralement « cercle du savoir ») n’existait pas encore puisqu’il a été forgé à la Renaissance, à partir de l’expression grecque egkuklios paideia. Mais si le mot n’existait pas, la chose existait. En effet, quantité d’ouvrages de l’époque tâchent d’exposer, en un tout ordonné, la somme des connaissances humaines sur la nature et la société. Ce sont des œuvres de compilation et de vulgarisation qui entendent rendre accessible aux milieux cultivés (ecclésiastiques d’abord, laïques ensuite) tout le savoir du monde. Les constantes en sont le recours aux auteurs sacrés et profanes antérieurs (antiques et médiévaux) reconnus comme autorités, et la démarche étymologique qui trouve dans les mots le secret des choses. Dans ces encyclopédies médiévales, le monde naturel n’est pas considéré pour lui-même : on cherche dans les créatures la trace du Créateur. Par ailleurs, l’organisation y est essentiellement de type systématique (fondée sur un système du monde qui sous-tend l’exposé : les six jours de la création, les sept arts libéraux ou d’autres découpages encore) et non selon l’ordre alphabétique cher à nos dictionnaires. L’importance du XIIIe siècle Cependant, tous les siècles du Moyen Âge n’ont pas été également producteurs d’encyclopédies. Si l’on met à part Isidore de Séville, qui écrivit ses Étymologies au VIIe siècle et qui fait figure à juste titre de père fondateur du courant encyclopédique médiéval (illustré au IXe siècle par Raban Maur et, au XIIe, par Honorius Augustodunensis et Hugues de Saint-Victor notamment), on peut reconnaître avec Jacques Le Goff que le grand siècle de l’encyclopédisme médiéval, c’est le XIIIe. Bénéficiant d’une part de l’apport des traductions arabo-latines de la Renaissance du XIIe siècle et, d’autre part, de la création de l’Université, le XIIIe siècle voit en définitive l’apparition d’un grand public cultivé, avide de connaissances sans pour autant tâcher d’atteindre la Faculté de théologie. C’est pourquoi en ce siècle de mise 2 en ordre du savoir, on vit apparaître nombre d’encyclopédies. C’est en effet au cours de ce siècle que Barthélemy l’Anglais écrivit son encyclopédie, de même que Vincent de Beauvais, Thomas de Cantimpré et plusieurs autres encore. Or, de tous les encyclopédistes du XIIIe siècle, le plus lu fut Barthélemy l’Anglais, dont l’encyclopédie fut un véritable best-seller de la fin du Moyen Âge et des premiers temps de l’imprimerie. Ce que l’on sait de la vie de Barthélemy On sait peu de choses de la vie de Barthélemy. Contrairement à ce que l’on a prétendu parfois (sans doute à la suite d’une confusion faite par le bibliographe John Leland au XVIe siècle) Barthélemy n’a nullement appartenu à la grande famille anglaise de Glanville. Son surnom d’Anglicus e s t cependant de nature à laisser supposer qu’il était originaire d’Angleterre, pays où il est sans doute né aux alentours de 1190. Par ailleurs, on sait également qu’il était franciscain. Les manuscrits le disent en effet anglais et frère mineur, donc membre de ce nouvel ordre religieux (ordre mendiant comme celui des dominicains, apparu au même moment) fondé par saint François d’Assise au tout début du XIIIe siècle. Les franciscains sont donc des frères mendiants qui vont apporter la parole de renouveau, principalement dans les villes, en vivant de ce que les gens leur donnent, dans un idéal renouvelé de pauvreté apostolique et évangélique. Ils seront par conséquent très attrayants pour des gens qui voudront retourner à des valeurs fondamentales dans la vie chrétienne. Et Barthélemy fait partie de la première génération des franciscains, celle qui suit directement les traces de saint François. Deux chroniques de l’ordre, rédigées au XIIIe siècle, nous ont laissé quelques informations plus précises. La première est la Chronica Fratris Jordani, écrite dans les années 1260 par le franciscain Giordano de Giano, vicaire du provincial d’Allemagne, qui note pour les années 1230-1231 la création d’une nouvelle province franciscaine en Allemagne, celle de Saxe, et l’envoi dans celle-ci de Barthélemy l’Anglais comme lecteur, c’est-à-dire professeur. Il sera lecteur en théologie dans un studium franciscain, donc un centre de formation supérieure pour les frères mineurs, à Magdebourg (ville située dans l’ancienne République démocratique d’Allemagne de l’Est). Il y enseignera la théologie aux candidats capables d’envisager ensuite des études dans des collèges généraux franciscains. La seconde chronique est celle du franciscain de Parme Salimbene de Adam, rédigée aux alentours de 1284. À la date de 1237, Salimbene y rappelle au sujet des éléphants (à l’occasion d’une évocation de celui de l’empereur Frédéric II), que « frère Barthélemy l’Anglais, de l’ordre des frères mineurs, [en] a traité suffisamment dans son Livre des propriétés des choses, qu’il divisa en 19 livres », et il ajoute : « ce fut un grand clerc et il enseigna sur toute la Bible à Paris ». On sait donc, par cette seconde chronique, que Barthélemy a été professeur d’exégèse biblique à Paris, ce qui implique une formation universitaire commencée vraisemblablement en Angleterre (peut-être à Oxford sous la conduite de Robert Grosseteste) et certainement terminée à Paris dans les années 1220. Une extension hypothétique de sa biographie En 1992 Michael C. Seymour a publié un livre qui s’intitule Bartholomaeus Anglicus and His Encyclopedia, qui est une sorte de synthèse sur les sources et le parcours de Barthélemy. Or, Seymour a crû bon de rajouter quelques éléments à la biographie de Barthélemy. Ce dernier aurait été élu ministre provincial d’Autriche en 1247. Dans l’organigramme des frères mineurs, un ministre provincial est le responsable d’une province franciscaine. Toujours selon Seymour, Barthélemy aurait été ensuite élu ministre provincial de Bohème autour de 1255, et en 1257 il serait à Rome comme légat pontifical pour plusieurs pays d’Europe centrale. En 1262, on trouve un Barthélemy ministre provincial de la province 3 de Saxe, que Seymour identifie à Barthélemy l’Anglais. Enfin, s’il s’agit bien de notre Barthélemy, il serait mort en 1272. Le problème, c’est que pour toutes ces informations, Michael Seymour a été trouver des références à divers Barthélemy dans les sources allemandes de l’époque concernant les frères mineurs en Europe centrale, et pour tous ces Barthélemy il a constitué une espèce d’identité commune. Cependant, pour les dernières données, il s’agit en fait d’un certain Barthélemy de Prague ; mais ceci ne semble pas poser de difficulté majeure pour Seymour. Donc, on se rend compte que cette extensio n de la biographie est pour le moins hypothétique. En définitive, tout ce que nous pouvons affirmer avec certitude c’est que frère Barthélemy, franciscain originaire d’Angleterre, a enseigné l’exégèse biblique au couvent de son ordre à Paris à la fin des années 1220 et, à partir de 1231, à celui de Magdebourg, où il mourut probablement après 1250. Une encyclopédie sur Dieu et toute la nature créée : le De proprietatibus rerum Mais le titre de gloire de Barthélemy l’Anglais est d’être l’auteur du De proprietatibus rerum (ou Livre des propriétés des choses), importante encyclopédie sur la nature divisée en 19 livres, rédigée en latin à l’intention de ses frères franciscains comme outil pour la prédication, dans un souci d’exégèse biblique et d’édification, selon la visée augustinienne traditionnelle de beaucoup d’encyclopédistes médiévaux. C’est à Paris peut-être que Barthélemy conçut le projet de son De proprietatibus rerum, qu’il composa à Magdebourg dans les années 1240 à partir d’informations scientifiques tirées d’écrits religieux et profanes : les saints et les théologiens répondant aux philosophes ou inversement. Les deux auteurs les plus fréquemment cités sont Isidore, évêque de Séville (patron des encyclopédistes, et aujourd’hui des informaticiens !) et Aristote, le philosophe par excellence pour un homme du Moyen Âge. Influencé par la documentation disponible, Barthélemy mêle conceptions néoplatoniciennes et aristotéliciennes. Le plan de l’œuvre est guidé par un principe hiérarchique inspiré du Pseudo-Denys l’Aréopagite : Dieu (et les anges), l’homme, le monde. Les subdivisions s’ordonnent sur le Créateur et la description de toute la nature créée. Les 19 livres du De proprietatibus rerum peuvent être rassemblés en trois groupes : les livres 1 à 3 portent sur les matières spirituelles (Dieu, les anges et l’âme), les livres 4 à 7 traitent des dimensions naturelles et corporelles de l’homme (les éléments, le corps humain, les états de l’homme et les maladies) et les livres 8 à 19 traitent du monde en général (le monde et le ciel, le temps, la matière et la forme, l’air, les oiseaux, l’eau et les poissons, les montagnes, les pays et provinces de la Terre, les pierres, les herbes et les plantes, les animaux, et finalement, dans un livre qui apparaît comme étant nettement en marge des précédents, les « accidents » qui incluent notamment les couleurs, les odeurs et les saveurs). Contrairement à d’autres encyclopédies contemporaines (comme par exemple le Speculum maius de Vincent de Beauvais, la vaste et la plus exhaustive des encyclopédies médiévales), l’histoire, l’hagiographie, les arts et les sciences n’y apparaissent pas en tant que tels car la visée n’est pas épistémologique, mais pratique. L’ouvrage est maniable et utile au quotidien, notamment par ses informations sur la géographie et la médecine. Manuscrits, traductions, éditions imprimées : un formidable succès de diffusion Conservé dans plus de deux cents manuscrits latins, le De proprietatibus rerum est la plus populaire des encyclopédies médiévales, atteignant très rapidement une audience beaucoup plus large que le cadre initial des milieux franciscains pour lesquels l’œuvre avait été concue au départ. Barthélemy l’Anglais est en effet dans toutes les bibliothèques médiévales. Si l’on cartographie cela, on constate que tout l’Occident latin est couvert. On trouve des manuscrits de la Scandinavie à la Sicile, de l’Angleterre à la Bohème. Tous les 4 monastères importants, toutes les grandes localités urbaines ont eu leur Barthélemy l’Anglais dans leur collection. Le De proprietatibus rerum connaîtra aussi un grand succès au travers des traductions, abrégés et adaptations qui en seront faites dans la plupart des langues vernaculaires européennes. Ici nous entrons dans un autre milieu, celui des princes lettrés et des laïcs instruits. Ce sont des gens qui, n’ayant pas nécessairement accès au latin, demandent à leurs clercs de traduire, par conséquent de rendre accessible, une connaissance qui était réservée à une élite ; connaissance qui dès lors passe dans un cercle plus large. La liste des traductions est en soi éloquente. Avant 1309, un notaire de Mantoue, Vivaldo Belcalzer, traduit le De proprietatibus rerum en italien (plus précisément, en dialecte mantouan) pour le compte de Guido Bonacolsi, podestat de Mantoue, sous le titre de Trattato di scienza universale. Notons au passage qu’il s’attribue la paternité de l’œuvre, ne citant pas Barthélemy mais prétendant s’être efforcé de « mettre en langue vulgaire les écrits des saints et des philosophes et d’autres docteurs de valeur ». En 1372, Jean Corbechon, ermite de Saint-Augustin et chapelain du roi Charles V, compose à la demande de ce dernier une traduction française sous le titre de Livre des propriétés des choses. Il en subsiste une cinquantaine de copies, parmi lesquelles de nombreux exemplaires richement enluminés. Dans sa dédicace au roi, qui précède la traduction intégrale du prologue de l’auteur « qui premier fit ce livre » (Barthélemy donc), Jean Corbechon écrit que « selon la vérité des divines et humaines écritures, entre toutes les perfections humaines qu’un cœur royal doit désirer, le désir de sagesse doit, c’est raison, tenir le premier rang ». En cette fin de XIVe siècle, on considère donc qu’un souverain doit s’efforcer d’acquérir « science et sapience » afin de gouverner avec justice et sagesse. Mais « parce que la vie d’un homme ne suffirait pas pour lire les livres qui ont été rassemblés », et que d’autre part les guerres (nous sommes en pleine Guerre de Cent Ans) et l’administration du royaume accaparent le roi, celui-ci a manifesté le désir d’avoir « le Livre des propriétés des choses, lequel est en quelque sorte une somme générale contenant toutes matières ». Vers la même époque (autour de 1380), c’est en provençal que le livre est traduit, par un anonyme, pour le comte de Foix Gaston III dit Phébus, sous le titre de Elucidari de las proprietatz de totas res naturals. En 1398, Jean de Trévise, vicaire de lord Berkeley, rédige une traduction anglaise - On the properties of thinges - qui fut sans doute utilisée par Shakespeare. Au XVe siècle, nous connaissons une traduction anonyme en néerlandais et une autre en anglonormand, également anonyme. Au XVe siècle également, il y a une traduction en espagnol par le franciscain Vincent de Burgos, à partir de la version de Jean Corbechon : El libro de las propriedades de las cosas). Enfin, nous avons une portion du texte (celle sur l’âme) qui est traduite en allemand. On voit donc que le succès se confirme à travers les traductions vernaculaires. Par ailleurs, Barthélemy fut également beaucoup utilisé comme source d’informations, même s’il n’est pas toujours facile de repérer les citations qui en furent faites car souvent les auteurs ne disent pas ce qu’ils doivent à Barthélemy : en effet, on a recours à lui le plus souvent sans donner son nom, sans le citer. On l’utilise notamment dans des sermons, dans des recueils d’exempla, on le trouve cité dans des œuvres géographiques, dans des récits de voyage, on trouve également des remaniements, comme par exemple certaines encyclopédies moralisées du XIVe siècle entièrement basées sur le De proprietatibus rerum (on pense par exemple au Liber de exemplis et similitudinibus rerum, rédigé vers 1320 à Sienne par Jean de San Giminiano). L’œuvre de Barthélemy fit également l’objet d’une cinquantaine d’éditions imprimées, jusqu’au XVIIe siècle (dont celle de Francfort en 1601, qui fait référence). C’est une preuve 5 tangible de la pérennité du succès de l’encyclopédie de Barthélemy l’Anglais, qui ne s’arrête pas à la fin du Moyen Âge. La pérennité de ce succès dément la coupure que l’on a trop souvent tendance à mettre entre l’époque médiévale et la Renaissance : il y a en la matière plus de continuités que de ruptures. Mais le fait que ce savoir encyclopédique médiéval ait perduré si longtemps (on en trouve des traces jusque dans le Larousse du XIXe siècle) a faussé notre vision des choses en nous donnant l’impression d’un savoir désuet. Or, pour l’époque, il ne l’était certainement pas, même s’il s’agit évidemment d’une œuvre cumulative qui entend faire la somme de tout ce qui précède. On constate un effort de Barthélemy pour trouver sur les propriétés des choses tout ce qu’il y a de plus récent au moment où il rédige son encyclopédie. Signalons pour terminer qu’une édition critique du texte, accompagnée de sa traduction française médiévale, est en cours de réalisation. L’encyclopédie la plus populaire du Moyen Âge n’a donc pas cessé de vivre ! BIBLIOGRAPHIE Éditions de l’encyclopédie de Barthélemy l’Anglais : Bartholomaeus Anglicus, De rerum proprietatibus, Francfort, 1601 ; reprint Francfort, Minerva, 1964. Le livre des propriétés des choses, une encyclopédie du XIVe siècle, introd., mise en français moderne et notes par B. Ribémont, Paris, Stock, 1999 [partielle, sur base de la traduction de Jean Corbechon]. Une édition critique du De proprietatibus rerum et de sa traduction française du XIVe s. par Jean Corbechon est en cours (à paraître chez Brepols), sous la direction de H. Meyer, B. Ribémont, et B. Van den Abeele. Essais et études : B. Beyer de Ryke, « Barthélemy l’Anglais », Dictionnaire du Moyen Âge, Cl. Gauvard, A. de Libera, et M. Zink (dir.), Paris, Presses Universitaires de France, 2002, p. 134-135 [à consulter pour la bibliographie]. S. Louis, « Le projet encyclopédique de Barthélemy l’Anglais », L’encyclopédisme, Actes du colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, A. Becq (dir.), Paris, Éditions Aux Amateurs de Livres, 1991, p. 147-151. H . M e y e r , Die Enzyklopädie des Bartholomäus Anglicus. Untersuchungen z u r Überlieferungs- und Rezeptionsgeschichte von « De proprietatibus rerum », Munich, Wilhelm Fink, « Münstersche Mittelalter-Schriften », 77, 2000. P. Michaud-Quantin, « Les petites encyclopédies du XIIIe siècle », La pensée encyclopédique au Moyen Âge, M. de Gandillac (dir.), Neuchâtel, Éditions de la Baconnière, 1966, p. 105-120 [109-113]. M. Salvat, « Science et pouvoir à Mantoue et à Paris au XIVe siècle », L’encyclopédisme, Actes du colloque de Caen, 12-16 janvier 1987, A. Becq (dir.), Paris, Éditions Aux Amateurs de Livres, 1991, p. 389-393. 6 M. C. Seymour et al., Bartholomaeus Anglicus and His Encyclopedia, Aldershot, Variorum, 1992. B. Van den Abeele, H. Meyer, B. Ribémont, « Éditer l’encyclopédie de Barthélemy l’Anglais : Vers une édition bilingue du De proprietatibus rerum », Cahiers de Recherches Médiévales (XIIIe-XVe siècles), n° 6, 1999, p. 7-18. France Culture Une vie, une œuvre : Barthélemy l’Anglais ou l’âge d’or de l’encyclopédisme médiéval. Une émission de Benoît Beyer de Ryke. Réalisation : Isabelle Yhuel. Avec Isabelle Draelants, Jacques Le Goff, Michel Pastoureau, Monique Paulmier-Foucart, Michel Salvat, et Baudouin Van den Abeele. Diffusion le dimanche 19 septembre 2004, de 20h30 à 22h00.