Télécharger le fichier joint

Transcription

Télécharger le fichier joint
Réunion ARSEE- SEEG
2 septembre 2014
Lieu de réunion : Bureaux de l’ARSEE
Etaient présents :
Pour l’ARSEE
Pour la SEEG
Mr. Alain HERTH, Directeur Général.
Mr. Jean Paul CAMUS, Directeur Général.
Mlle Reine Gerlina NINGA, Responsable communication.
Mr. Jacques JOUNY, Directeur eau.
Mlle Sherma FORET OWANGA, Chargée d’études service PDC
Mr. Franck Armel MENDOME, Division Facturation.
Mlle Phidiase MOUSSOUNDA, Responsable service juridique.
Mme Marine NOEL, Chef département Support Clients.
Mme Patricia OGOUMA, Directeur Clientèle.
Thème du jour : Réunion mensuelle
Sujets abordés :
l’amélioration de la desserte en eau
L’analyse des annexes 8 et 9
L’indemnisation des sinistrés
Les FMT
1- L’amélioration de la desserte en eau
A l’entame de la réunion, le concessionnaire a apporté des éclaircissements
sur les améliorations de la desserte en eau à Libreville.
Celui-ci nous a informés de la mise en service d’un by-pass entre la conduite
1000 et 1200. Cette opération a permis la mise en service de la conduite
1200 sur un tronçon de 18 KM et a engendré une augmentation de 18.000m 3
supplémentaire par jour.
Il a également indiqué que la production moyenne globale était de
201.300m3 /jour du 13 août 2014 au 2 septembre 2014 à 6H du matin
contrairement aux résultats de l’année dernière qui étaient largement en
dessous de 170.000m3 pour la même période; ce qui fait un gain de
30.000m3.
De même, selon la SEEG, cette amélioration se fait ressentir dans plusieurs
quartiers tels que Nzeng-Ayong, ENS, Sibang 3, Bellevue 1 etc.
Concernant la zone d’Alénakiri, elle prévoit un retour à la normale à
compter du 10 septembre sachant que les pompes devraient arriver dans la
semaine du 2 septembre 2014.
Cependant, la zone Nord demeure en stress hydrique. La SEEG n’a pu
transférer qu’un supplément de 3000 m3 par jour car les travaux de
renforcement ne sont toujours pas achevés notamment les conduites 1200
et 800 qui ne sont toujours pas opérationnels et la non réception, par le
Concessionnaire, du château d’eau d’Angondjé.
Réagissant aux propos tenus par le Directeur de l’eau, le Directeur général
de l’ARSEE a, à son tour, formulé quelques interrogations. Ces dernières
concernent :
-
Les forages inopérants
L’ARSEE a souhaité connaitre le déficit en eau causé par le non
fonctionnement de ces deux forages.
La SEEG a précisé qu’il y’avait effectivement deux forages non
opérationnels notamment le F6 du fait de sa grande turbidité et le F7 du
fait de la présence de H2S.
La SEEG a annoncé un manque d’eau de près de 12.000m3.
-
Le traitement de l’eau de la station de traitement «Opalium » et la
situation des forages autour du stade d’Angondjé.
Concernant les forages d’Okala Mikolongo, l’ARSEE a souhaité avoir des
informations sur la qualité de l’eau à la sortie de la station de traitement
Opalium.
La SEEG a indiqué qu’elle procédait toujours à des analyses et que les
premiers résultats étaient satisfaisants.
S’agissant des forages autour du stade, L’ARSEE a relancé le concessionnaire
sur la situation desdits forages vu que ce dernier avait émis des réserves sur
la rentabilité de ces forages.
La SEEG a déclaré qu’il y avait de l’eau mais que les travaux sont en cours.
-
La situation de l’immeuble fâche
L’ARSEE a souhaité savoir où la SEEG en était avec la réclamation de
l’immeuble Fache.
LA SEEG a indiqué que la canalisation était à changer mais qu’actuellement
elle n’avait pas encore engagé de travaux.
2- l’analyse des annexes 8 et 9
l’ARSEE a informé le Concessionnaire que désormais elle procèdera à
l’analyse des rapports d’auto-surveillance de l’eau en collaboration avec
l’Autorité Concédante.
A cet effet, elle a déploré :
 la légèreté avec laquelle l’analyse de la qualité de l’eau a été faite ;
 la présentation du rapport et,
 l’interprétation des résultats.
Aussi, l’ARSEE a rajouté que cette manière de procéder n’était pas
conforme à l’annexe 8 de la Convention de Concession.
Par ailleurs, elle a fait savoir au concessionnaire qu’elle était toujours en
attente des rapports d’auto surveillance du 1er et 2ème trimestre 2014 de la
qualité de l’eau.
La SEEG a pris note des observations faites et s’est engagée à faire parvenir
les documents demandés.
En outre, elle a également pris l’engagement d’afficher les résultats des
analyses en eau dans les différentes agences.
Se référant à l’annexe 9, l’ARSEE a rappelé au concessionnaire que
l’existence d’un modèle permet de connaitre les points noirs du réseau et a
demandé de procéder au calage du modèle.
La SEEG a affirmé que le modèle existe. Néanmoins, ce dernier ne pouvait
être calé en raison de l’absence d’eau à Angondjé.
De fait, l’ARSEE a demandé à la SEEG si à la fin des travaux tout le réseau
sera en charge.
En réponse à cette interrogation, la SEEG a indiqué que dans la mesure où
les réservoirs sont pleins, le réseau est en charge. Cependant, la zone
d’Angondjé n’est alimentée que par secteur.
L’Agence de Régulation a donc demandé à la SEEG s’il était possible de caler
le modèle en laissant Angondjé de manière à répondre aux exigences de
l’annexe 9.
La SEEG a répondu positivement tout en indiquant qu’elle ne pourra le faire
que lorsque tout le réseau sera en charge.
Dans le même ordre d’idée, l’Agence de Régulation a sollicité une visite de
la télégestion de Libreville afin d’avoir une meilleure visibilité du réseau
eau.
3- L’indemnisation des sinistrés
Face à notre souhait, une visite a été programmée pour le Mercredi 10
septembre 2014 à 10H00.
L’ARSEE a réitéré sa demande d’indemnisation des sinistrés prioritaires
(Nzeng Ayong et Ondogho).
La SEEG n’a pas pu apporter des réponses à ce sujet. Toutefois, elle a pris
note de nos interrogations et s’est engagée à y répondre ultérieurement.
4- FMT
L’ARSEE a fait savoir au concessionnaire qu’elle était toujours en attente de
la convention de délégation de maîtrise d’œuvre applicable aux
raccordements financés par des tiers s’agissant des grandes et petites
extensions.
La SEEG nous a fait savoir qu’il n’y a pas de convention pour les petites
entreprises. Toutefois, une brochure expliquant la procédure à suivre a été
élaborée. A cet effet, elle a pris l’engagement de nous la faire parvenir.
Suite à cela, l’ARSEE a exprimé son mécontentement au regard de la lenteur
constaté dans le traitement de ses demandes.
5- Divers
Les points suivant ont été évoqués :
-
Dossier SIAT Gabon
L’ARSEE a répondu brièvement en disant que la procédure d’autorisation
devrait comprendre un dossier technique avec l’impact sur
l’environnement. Mais surtout elle a fait savoir à la SEEG que SIAT devrait
nous contacter pour avoir plus amples informations.
La SEEG a fait savoir qu’elle avait été contactée par le Directeur général de
SIAT Gabon suite au courrier que l’ARSEE a adressé à ladite structure. A cet
effet, le concessionnaire a émis son vœu de connaitre la procédure
d’autorisation.
-
Le principe de planification de pose de coffret « Cobra »
L’ARSEE a souhaité être informée sur les avancés au niveau du secteur
électricité notamment avec la mise en place des coffrets de regroupement
dits « cobra » qui aurait dû être effective depuis juillet 2014.
-
La SEEG a affirmé que la mesure de pose de coffret serait finalement
effective dès novembre prochain.
Les refus de branchement et l’information donnée au client
L’ARSEE a également soulevé la problématique des refus de branchement
pour poste en contrainte. Elle a déploré le fait que la SEEG n’informe pas
les clients sur les délais dans lesquels elle pourra répondre favorablement à
leur demande.
La SEEG a rassuré que l’information était communiquée au client par les
chargés clientèles au moment du refus et que celle-ci était renforcée par
un courrier adressé au client.
L’ARSEE a insisté sur l’absence d’information des clients et a décidé de
réaliser un audit au sein du service gestion clientèle pour vérifier la véracité
des propos fermes tenus par la SEEG sur l’information du client par
correspondance.
-
Le logiciel SINGA
Enfin l’ARSEE a apporté des critiques sur le logiciel SINGA du fait des
multiples interpellations des usagers. A cet effet, elle a souhaité avoir une
présentation des limites dudit logiciel.
L’ARSEE a émis des doutes sur les propos tenus par la SEEG et a prévu
organiser une visite dans les différentes agences afin de recueillir les
informations auprès des chargés clientèles et agents d’accueil.
La SEEG a souligné qu’elle a rencontré des difficultés lors de la mise en
place du logiciel SINGA. A ce jour, le logiciel fonctionne normalement et les
gestionnaires s’y adaptent.

Documents pareils