Le Pôle Technologie Santé : l`Innovation au service de l`Homme

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Le Pôle Technologie Santé : l`Innovation au service de l`Homme
USJ info
Le bulletin de l’Université Saint-Joseph
Numéro 34 – février 2011
Le Pôle Technologie Santé : l’Innovation au service de l’Homme
« Un Pôle Technologie Santé sur un Campus de l’Innovation et du Sport à
l’Université Saint-Joseph ? », s’est interrogé un étudiant de Master. Est-ce une
singularité ? ou encore de l’audace ? Technopole, Santé, Innovation, Sport,
Economie,… un vaste dosage de concepts, de spécialités et de disciplines
s’apprêtent à cohabiter entre la rue de Damas et la future rue Jean Ducruet,
symboles de mémoires de guerre, de volonté de survie et de renaissance.
Une technopole dans un pays marqué par les aléas géopolitiques, n’est-ce
pas un pari osé ? En réalité, il s’agit d’un pari sur le futur, sur la capacité de
l’innovation à concilier l’avant-garde technologique, le savoir scientifique
et le développement humain.
En effet, depuis que l’économiste d’origine autrichienne, Joseph Schumpeter,
a relevé la stationnarité économique et sociale en l’absence de l’innovation,
celle-ci est devenue au cœur de l’évolution de l’activité humaine, encore
davantage dans notre univers de plus en plus ouvert et globalisé.
Une technopole est, avant tout, un pôle d’excellence, un lieu de convergence
de compétences, de ressources et de moyens au service de la recherche, de
l’innovation et du transfert de la technologie vers les secteurs économiques.
Plus particulièrement, une technopole de santé repose sur la fédération
de laboratoires de recherche académique devant aboutir à des activités
prestataires de services.
A cet effet, le Pôle Technologie Santé (PTS) est tenu à consolider des
stratégies de partenariat : partenaires académiques certes, mais également
partenaires du monde économique et professionnel, partenaires publics et
locaux et partenaires à l’international.
Relevant d’une des plus grandes institutions académiques du Moyen-Orient,
le PTS de l’USJ se trouve dans son environnement naturel. En effet, les
facultés de médecine, de pharmacie, de médecine dentaire, des sciences,
d’ingénierie de l’Université sont à l’origine de la création et du financement
de la plupart des unités du PTS. Il s’agit principalement des laboratoires de
l’unité de génétique médicale, d’agents pathogènes (laboratoire Rodolphe
Mérieux), de métrologie et de fractionnement isotopique, de la banque
libanaise de tissus et de l’unité de biomécanique et d’imagerie. Mais
également, d’autres activités et thématiques de recherche sont développées :
la physiologie, la biologie moléculaire, la pharmacologie, la biochimie
moléculaire et la toxicologie, la nutrition, l’unité d’histologie des tissus durs,
le laboratoire de matériaux. Enfin, une chaire de l’innovation a été créée
dans le cadre du projet européen Tempus, dont l’objectif est de favoriser
le transfert des innovations des institutions d’enseignement supérieur vers
les entreprises.
Par ailleurs, un comité stratégique du PTS a été formé, constitué de
professionnels libanais et français de la santé, de nature à lui servir de
conseil et de soutien en vue d’une interaction optimale avec le monde
professionnel. En effet, le partenariat économique vise notamment à favoriser
le développement de projets innovants dans le domaine de la santé, pouvant
bénéficier de l’expertise et du soutien de Berytech, incubateur d’entreprises
également institué par l’USJ.
D’autre part, la création du laboratoire Rodolphe Mérieux constitue
un modèle de partenariat à l’international, grâce au financement de la
Fondation Mérieux.
De même, le laboratoire de métrologie et de fractionnement isotopique
a pu se développer grâce au financement de l’Union Européenne dans le
cadre du partenariat euro-méditerranéen, avec l’appui des pouvoirs publics
libanais. Depuis, unique sur le continent asiatique, le laboratoire a reçu
l’accréditation du COFRAC (Comité français d’accréditation).
Quant au laboratoire de l’unité de génétique médicale, il est devenu
récemment un laboratoire international associé à l’Institut National de la
Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), après avoir été déclaré « Pôle
d’Excellence Régional » par l’Agence Universitaire de la Francophonie.
Enfin et surtout, confirmant la dimension internationale du projet, le PTS
et le Campus lui-même doivent, en grande partie, leur existence au soutien
appuyé du gouvernement français.
Pôle d’excellence et de compétitivité, le PTS aspire certainement à le devenir.
Néanmoins, si cette double qualité est absolument nécessaire à sa réussite,
elle ne sera pas suffisante à son rayonnement. En effet, le PTS ne devrait
absolument pas manquer une ultime finalité, à savoir la satisfaction du
besoin humain en santé. Si l’innovation est le maître mot de son activité,
l’innovation en matière de prise en charge du patient devrait certainement
en être son œuvre maîtresse.
Lancé par le Conseil stratégique de l’Université en décembre 2004, le Pôle
Technologie Santé se présentait encore à l’état du concept. Depuis, grâce
aux efforts menés par mes prédécesseurs qui se sont succédé à sa direction,
par son Conseil d’Administration et surtout par le Père Recteur, le concept
est devenu réalité, une vaste ambition qui a nécessité et qui nécessitera
toujours de l’audace.
Joseph Gemayel
Directeur général
Pôle Technologie Santé
SOMMAIRE
Dossier spécial
2
Regard sur 8
Histoire de l’USJ
9
Les services du Rectorat
12
Nominations, conventions, statistiques
20
Colloques, conférences, réunions
26
Vie sociale, culture, sport
45
Visites, rencontres, manifestations
65
Hommages, décorations, prix
83
Publications
88
Index
92
Dossier
spécial
Ce dossier présente une première série de laboratoires et d’unités
de recherche intégrés ou affiliés au Pôle Technologie Santé de
l’Université Saint-Joseph. Il s’agit :
• du Laboratoire de la Fondation Rodolphe Mérieux, présenté
par le Professeur Dolla Karam Sarkis, Doyen de la Faculté
de pharmacie de l’USJ,
• de l’Unité de Génétique Médicale (UGM), présentée par
le Professeur André Mégarbané, Directeur de l’UGM, et
par Mme Eliane Chouery Khoury, Responsable « Biologie
Moléculaire » à l’UGM,
Pôle Technologie
Santé de l’Université
Saint-Joseph
• d
u Laboratoire de Métrologie et de Fractionnement Isotopique,
présenté par le Professeur Toufic Rizk, Doyen de la Faculté
des sciences de l’USJ,
• de la Chaire d’Innovation, présentée par M. Joseph Mezher,
coordinateur de la Chaire.
D’autres laboratoires et unités de recherche seront présentés
dans les prochaines publications de USJ Info.
Le Laboratoire de la Fondation Rodolphe Mérieux
L’idée d’avoir un observatoire des agents pathogènes et des
maladies infectieuses au service du Liban et du Moyen Orient
au sein de la Faculté de pharmacie de l’Université Saint-Joseph
fut à l’origine d’un projet ambitieux qui sera le laboratoire
des agents pathogènes au sein du pôle technologie santé et
qui hébergera le 6ème laboratoire de la fondation Christophe
et Rodolphe Mérieux.
En effet, l’objectif d’un observatoire des agents pathogènes
correspond à l’objectif de la fondation Mérieux de mettre en
place des laboratoires, pôles de référence en infectiologie, en
partenariat avec les acteurs locaux afin qu’ils puissent répondre
à leurs besoins de santé par des moyens adéquats. Ainsi est
née l’idée d’un laboratoire Rodolphe Mérieux au sein du pôle
technologie santé.
D’abord pourquoi la fondation Mérieux ?
« La Fondation Mérieux, reconnue d’utilité publique en 1976,
œuvre pour la lutte contre les maladies infectieuses ». Elle a été créée
en 1967 par le Docteur Charles Mérieux, en hommage à son père
Marcel Mérieux, élève de Louis Pasteur et fondateur de l’Institut
Mérieux en 1897.C’est une fondation indépendante, au service de la
santé publique. Sa mission est de renforcer les capacités des pays en
développement dans la lutte contre les maladies infectieuses. Depuis
sa création, la fondation privilégie l’ouverture et le partenariat
en initiant et animant un réseau scientifique international de
premier plan. Elle joue un rôle de catalyseur d’initiatives locales
et internationales concourant au même objectif de santé publique.
Le Docteur Christophe Mérieux, comme son frère Rodolphe,
voulait une fondation active sur le terrain. Ils ont créé un réseau
de laboratoires sentinelles au cœur même des foyers infectieux.
Aujourd’hui, grâce à la Fondation de Christophe et Rodolphe abritée
par l’Institut de France, la Fondation Mérieux est présente au Mali,
au Cambodge, au Laos, en Haïti et à Madagascar ».
En 2008, la Fondation a initié un nouveau projet au Liban, en
collaboration avec l’Université Saint-Joseph, qui portera en 2010,
à six le nombre des Laboratoires Rodolphe Mérieux dans le monde.
Le laboratoire Rodolphe Mérieux à Beyrouth sera localisé au 5ème
étage du bâtiment C du pôle technologie santé.
Ainsi créé avec le soutien financier de la Fondation Christophe
et Rodolphe Mérieux, ce laboratoire répondant aux normes
internationales les plus exigeantes, devrait avoir un rôle de
surveillance épidémiologique, de recherche et de formation.
Ce laboratoire aura la particularité d’avoir deux zones d’un
haut niveau de protection 2 et 3 (P2 et P3), permettant la
manipulation de certains agents pathogènes (bactéries et virus)
hautement contagieux sans danger ni pour le manipulateur ni
pour la collectivité. Ce laboratoire P2-P3 sera le premier dans
son genre au Liban et au Moyen Orient.
Le laboratoire de sécurité permet à la fois de protéger l’opérateur et
les abords immédiats du laboratoire grâce à :
- une étanchéité de l’enceinte,
- une mise en dépression des locaux (évitant toute fuite vers l’extérieur),
- une filtration de l’air rejeté.
Ce laboratoire accueillera plusieurs sortes d’activités de diagnostic
et de recherche, en plus d’une activité importante pour le Liban
et certainement pour la région et qui est son rôle d’observatoire
des agents pathogènes, des pathogènes émergents et de l’état
actuel de la résistance des germes aux antibiotiques.
2
Les activités de diagnostic concerneront le diagnostic virologique
et bactériologique (hépatites, SIDA, tuberculoses) ainsi que
des tests de contrôle qualité microbiologique des produits de
santé ; à l’instar de tous les laboratoires de la fondation Mérieux,
des recherches concernant les agents pathogènes émergents
seront entreprises notamment dans le cadre des infections
respiratoires. A cet effet, plusieurs protocoles sont envisagés dont
la recherche des virus émergents et responsables d’infections
respiratoires notamment en pédiatrie ; actuellement il n’existe
aucune étude épidémiologique quant aux virus prédominants
dans les infections respiratoires locorégionales. Le nombre des
virus respiratoires recherchés est restreint (VRS, adénovirus,
influenza virus) comparativement à la grande variabilité des
virus responsables d’affections pulmonaires chez les enfants
et les adultes et non recherchés pour des raisons pratiques et
économiques.
D’autres activités de recherche seront entreprises concernant
la tuberculose et la résistance des bactéries responsables aux
traitements antituberculeux dans la région.
Un autre volet comportera une étude phénotypique fine de
certaines souches bactériennes isolées au Liban ; cette étude
aura une importance primordiale dans la fabrication des vaccins
adaptés à la spécificité des souches isolées localement, ce qui
augmentera les chances de l’efficacité des vaccins en question.
Il est évident que d’autres axes seront développés en fonctions
des besoins et de la survenue de nouveaux syndromes infectieux,
notamment le diagnostic et la culture de virus émergent comme
c’était le cas avec le H1N1 et où l’aide de la fondation a été
rapide en développant et dispensant les réactifs nécessaires pour
le diagnostic en urgence.
L’inauguration officielle du laboratoire est prévue pour le mois
de mai mais certaines activités de diagnostics et protocoles de
recherche sont déjà mis en place.
L’Unité de Génétique Médicale
La génétique n’est pas considérée dans beaucoup de pays comme
une priorité nationale. Il est néanmoins de plus en plus clair que
la prévention des maladies génétiques, faisant suite à de bons
diagnostics et de bons conseil génétique, seront des sources non
négligeables de diminution des budgets pour toute la morbidité
qu’entraînent ces maladies. Relier les maladies génétiques à leurs
causes revient en effet à élargir les options diagnostiques et
préventives dans le traitement des maladies d’une manière plus
précise, plus personnalisée et plus efficace.
L’ensemble de l’activité de l’axe génétique repose sur les 3 volets
fondateurs de la génétique humaine: la génétique clinique
(consultation, diagnostic, conseil génétique, suivi des malades,
dépistage…), la cytogénétique (constitutionnelle et moléculaire),
et la génétique moléculaire (diagnostic, facteur prédisposant
aux maladies, empreinte génétique.…). Déjà impliqués dans le
diagnostic mais aussi dans l’exploration moléculaire d’un grand
nombre de maladies souvent rares, beaucoup de nos travaux ont
permis de faire évoluer les connaissances physiopathogéniques de
pathologies génétiques et de réaliser des corrélations génotypephénotype (Du patient au gène et du gène au patient) à l’échelle
nationale mais aussi internationale.
Quatre éléments ont été essentiels durant notre activité nous
permettant d’adapter la recherche et la formation en génétique
à l’environnement et aux besoins du pays et de la région dans
notre unité.
1) Un long travail d’étude de mutations dans différentes
pathologies génétiques fréquentes est réalisé depuis 1995 à
l’UGM. Parmi ces maladies, les plus importantes vu leurs
fréquences: la mucoviscidose, le déficit en 21-hydroxylase, la
Fièvre Méditerranéenne Familiale, etc. Le but de ces projets de
recherche est de connaître le spectre des mutations responsables de
maladies génétiques humaines fréquentes au Liban dans l’optique
de comprendre les mécanismes de la variabilité génétique, et
pour réaliser des tests diagnostics de grande fiabilité permettant
d’accélérer le diagnostic et le traitement de maladies génétiques.
2) Dans le domaine de la recherche, l’UGM s’est consacrée
à la localisation et l’identification de gènes impliqués dans les
maladies orphelines, essentiellement à transmission autosomique
récessive. Ce travail reste d’une extrême importance dans la
connaissance des gènes et la compréhension des mécanismes
physiopathologiques des maladies héréditaires. Ces différents
travaux nous ont permis de localiser et de cloner près de 25
Beyrouth 2010, signature de la Convention Laboratoire associé Inserm.
3
Dossier spécial
gènes en 10 ans. La qualité des recherches poursuivies, attestée
par la liste de nos publications, les prix et distinctions obtenues
sont tout à fait au niveau des équipes dites « du Nord ». Ces
travaux nous ont permis de nous positionner comme laboratoire
de référence pour certaines pathologies dans le Moyen-Orient et
le Monde Arabe et nous a permis d’obtenir en janvier 2004 le
label « Pôle d’Excellence Régional » en formation et en recherche
par l’Agence Universitaire de la Francophonie et, en décembre
2010 le label INSERM.
Notre atout majeur pour l’application de notre travail, est la
proximité et le travail dit « de terrain ». En effet, les déplacements
dans les différentes régions libanaises et, en parallèle, les liens
noués avec les différents hôpitaux de la région, nous ont permis de
recueillir un grand nombre de familles et de patients présentant
des maladies génétiques diverses et de constituer une banque
d’ADN. Parallèlement, impressionnés par l’absence d’information
et d’orientation des familles atteintes de pathologies génétiques
fortement invalidantes et ayant à leur charge un nombre parfois
important de malades en bas âges et négligés par les structures
médicales et les institutions du pays, nous avons lancé des
campagnes de sensibilisation sur les maladies génétiques dans
différents villages libanais, visant à :
• dépister et diagnostiquer des pathologies classiques chez les
enfants atteints de pathologies génétiques
• montrer comment l’hérédité contribue à l’apparition d’une
maladie et le risque de récurrence chez certains individus
apparentés
• faire comprendre les différentes alternatives dans le risque de
récurrence
• choisir la voie d’action la plus appropriée dans le cas d’apparition
d’une maladie congénitale, en tenant compte des risques qui
leur sont propres, de leurs buts familiaux, de leur ethnie, et de
leur appartenance religieuse, et d’agir en conséquence suivant
leur décision
• établir un projet individualisé pour l’enfant malade avec sa
famille en tenant compte de son handicap, de son état et de
ses capacités d’évolution en collaboration avec le médecin
du village ou de la région ou des centres spécialisés existants.
Atomic Energy Agency), une trentaine d’hôpitaux mettent en
marche le dépistage de l’hypothyroïdie congénitale. La plupart
abandonnent ce projet pour des raisons économiques et rejoignent
notre programme en 2003-2004. Certains hôpitaux ont continué
le leur, bien que d’une manière restreinte, et à un coût élevé.
En septembre 2006, un accord parrainé par différents
établissements internationaux, nous permet d’élargir notre
programme de dépistage pour couvrir 30 maladies. Ce modèle
d’expansion en trois phases a été très fructueux et a fait l’objet
de plusieurs publications :
• En novembre 2006: phase I. Le programme élargi de
dépistage était assuré avec le support du laboratoire des
maladies métaboliques à Hambourg. Les échantillons
étaient envoyés à Hambourg et le personnel du laboratoire
entraîné et formé à Hambourg, à Munich et à Atlanta :
• Octobre 2007 à février 2008: phase II. Etude comparative
pour la mise au point de la technique et du matériel : Tests
faits à l’USJ.
• Depuis février 2008, le laboratoire de dépistage est
autonome. Le laboratoire de Hambourg et l’équipe de la
Mayo Clinic assurent un support pour le diagnostic et
les analyses de confirmation.
En conclusion, la connaissance de la génétique humaine et
la recherche biomédicale en général contribueront de façon
significative au bien-être et à la santé de l’homme et poseront
les bases d’une nouvelle médecine prédictive.
3) Concernant le domaine des empreintes génétiques : depuis
2001 l’unité de biologie moléculaire a été amenée à faire des
analyses pour la détermination de filiation, ou la recherche de
corps…. Nous avons ainsi été en charge des différentes affaires
de police : attentats, fosses communes, etc.
4) Le laboratoire de dépistage néonatal a été créé en 1996. Il
assurait le dépistage de 4 maladies (l’hypothyroïdie congénitale,
la galactosémie congénitale, le favisme et la phénylcétonurie) ;
les prélèvements provenant d’une quarantaine d’hôpitaux.
De 1996 à 2002, suite à des fonds versés par l’IAEA (International
Nos chercheurs en pleine action.
4
Le Laboratoire de Métrologie et de Fractionnement Isotopique (LMFI)
Le Liban s’apprête à intégrer l’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC). Cette intégration exige la mise en place
de structures nationales de qualités conformes aux exigences de
l’OMC A cette fin, le 25 octobre 2004, le ministère de l’Economie
et du commerce libanais et l’Union Européenne (UE) ont signé
un accord selon lequel 15 millions d’euros seront versés à l’Etat
Libanais de la part de l’Union Européenne pour aider l’industrie
libanaise à répondre aux exigences des standards européens et
consolider l’infrastructure des laboratoires (publics ou privés)
intéressés par ce projet en leur prêtant l’aide nécessaire pour
acquérir la reconnaissance internationale par l’accréditation. Par
ailleurs, ce projet consiste aussi à soutenir la mise en place d’un
système National de Métrologie à l’image des pays de l’Union
Européenne.
Ce projet, «QUALEB », s’étale sur une période de trois ans
durant lesquels des équipements seront livrés (sous contrat
d’engagement de la part des laboratoires choisis suivant une procédure
d’évaluation effectuée conjointement par le ministère de l’Economie
et du commerce libanais et l’Union Européenne) aux laboratoires
choisis afin d’appliquer le système d’accréditation auquel ces
laboratoires seront engagés.
L’Université Saint-Joseph, par le biais de la Faculté des sciences,
s’est présentée à ce projet pour l’acquisition du laboratoire de
Métrologie et de Fractionnement Isotopique. Livré en Mai 2007
pour être installé au Campus des Sciences et Technologie afin
d’être transféré ultérieurement au Pôle Technologie de Santé
(P.T.S.), ce type de laboratoire de haute technologie, n’existant
en aucun pays du Moyen-Orient, servira à développer une
recherche vivante dans les domaines fondamentaux et appliqués
des aliments et, par conséquent, pourra devenir une plate-forme
pour cette recherche dans la région. Par ailleurs, ce projet consiste
aussi à renforcer le système de calibration national. Système de distillation automatique.
Les 8 et le 9 octobre 2009, le Laboratoire de Métrologie et de
Fractionnement Isotopique (LMFI) était au rendez-vous des
deux évaluateurs de CoFrac (Comité Français d’Accréditation)
pour évaluer la section de l’authenticité des aliments du LMFI
de la Faculté des sciences de l’Université Saint-Joseph. Il s’agit
d’une évaluation initiale demandée par le Laboratoire dans le
but de présenter systématiquement les résultats sous couvert de
l’accréditation Cofrac, sur les origines botaniques et géographiques
des vins et spiritueux, dès lors que le laboratoire sera accrédité.
Les essais du LMFI sont réalisés en toute indépendance et
autonomie, avec une disposition organisationnelle de gestion
du personnel garantissant la qualité des essais réalisés.
La section « Authenticité des aliments » du LMFI s’est spécialisée
dans les méthodes isotopiques, notamment la méthode SNIFRMN pour les analyses des vins et des mouts ainsi que les
analyses physicochimiques des boissons spiritueuses. A moyen
terme, le Laboratoire souhaite étendre son domaine d’application
à l’analyse d’autres produits alimentaires (produits à base de
fruits, miel, sirop d’érable, produits laitiers,…).
Les deux évaluateurs du COFRAC.
Appareil de Résonnance Magnétique.
5
Dossier spécial
L’équipe du LMFI avec les évaluateurs.
Le LMFI a établi et documenté un système de gestion de la qualité
basé sur une approche processus. Le personnel du Laboratoire,
détaché pour cette mission spécifique, n’est autre que celui des
enseignants-chercheurs de la faculté des sciences de l’USJ Les
fonctions et responsabilités sont bien décrites et définies au sein
du système qualité du Laboratoire. Le processus de qualification
est défini, il existe des critères de qualification et de maintien
des compétences. Un plan de formation existe recensant les
besoins du personnel en adéquation à l’activité du laboratoire ;
l’évaluation de l’efficacité des formations est bien prévue.
Les installations et conditions ambiantes permettent de réaliser
correctement les analyses. Les locaux sont neufs et spacieux.
Les équipements du laboratoire sont suivis selon un planning
documenté. Chaque appareil est muni d’un dossier qui contient
les documents externes et une feuille d’équipement. Sur cette
feuille d’équipement, les opérations de maintenance, d’étalonnage
et de vérifications sont reportées.
Les incertitudes sont régulièrement recalculées. Elles sont
calculées à partir de cartes de contrôle et des résultats des essais
inter laboratoires que le laboratoire effectue deux fois l’an. Les
incertitudes figurent sur les rapports d’analyses.
Lors de la réunion de clôture de cette évaluation initiale, l’équipe
d’évaluation a exprimé la qualité technique des prestations
réalisées par le Laboratoire, et dans l’aptitude du système de
management de la qualité à pérenniser les compétences et à
s’améliorer en continu. Elle exprime sa confiance dans la qualité
technique des prestations réalisées par le Laboratoire.
M. Marc Henry, évaluateur nommé par Cofrac, vérifie la mesure de la teneur en eau
et évalue un des processus.
L’évaluation s’est déroulée dans un excellent climat de confiance ;
les évaluateurs remercient la totalité des personnes rencontrées
pour l’accueil et la participation efficace. Ils signalent la
compétence et la grande réactivité du laboratoire dans les réponses
à certains écarts soulevés. Ils ont confiance dans l’acquisition du
certificat d’accréditation.
Le 6 janvier 2010, le Laboratoire de Métrologie et de Fractionnement
Isotopique reçoit la notification, suite à l’examen de preuves
documentaires, que l’accréditation du Laboratoire est prononcée pour
une période de quatre ans et neuf mois, c’est-à-dire du 15 janvier
2010 au 15 septembre 2014, pour les analyses des vins et des mouts
ainsi que les analyses physicochimiques des boissons spiritueuses.
6
La chaire d’innovation
Le projet TEMPUS, qui a débuté en 2009 et qui s’étale sur
3 années consécutives, a pour partenaires trois universités
européennes (TU Graz d’Autriche, TU Delft des Pays-Bas,
Politechnico de Milano d’Italie) et cinq universités de la région
MEDA (l’Université Hassan 2 du Maroc, l’Université de Sfax de
Tunisie, l’Université du Caire d’Egypte, l’Université Héliopolis
d’Egypte, l’Université d’Alep de Syrie, l’USJ du Liban), ainsi
qu’une organisation mondiale (l’Organisation du Développement
Industriel des Nations- Unies - UNIDO).
Réalisations de la chaire:
Ce projet a pour but d’instaurer dans les pays de la zone MEDA
des chaires d’innovation dont la vocation est de resserrer les
liens entre le monde académique et le monde des entreprises.
Participation à des séminaires de formation sur l’innovation et le transfert technologique
en Italie, Hollande et Autriche, printemps – été 2010.
Pour ce, des efforts doivent être faits à plusieurs niveaux.
1er niveau : un changement dans la conception même de la
recherche académique est nécessaire. En effet, actuellement toute
recherche doit déboucher sur des publications internationales
ou dans des journaux ou revues spécialisées pour être reconnue,
or si nous voulons nous rapprocher du monde des entreprises
les recherches académiques devraient aussi déboucher sur
des applications permettant au monde des entreprises de se
développer ou encore déboucher sur la création de nouvelles
entreprises (start up ou spin off).
2 nd niveau : l’université se doit d’encourager les chercheurs
et de considérer que non seulement les publications ont un
effet positif sur leur carrière académique mais aussi que toute
recherche faisant l’objet d’un brevet d’invention, d’une licence
ou toute recherche débouchant sur un contrat avec le monde
des entreprises, affectera positivement leur carrière académique.
3ème niveau : les chercheurs doivent montrer aux entreprises qu’ils
sont dignes de confiance en démontrant l’excellence de leur
qualité académique mais aussi la maîtrise et la mise en œuvre
de ces recherches sur le terrain.
La chaire d’innovation de l’USJ entend agir sur ces trois niveaux
avec l’accord du vice-recteur à la recherche ainsi que du PTS
dont elle dépend.
Rencontre avec le monde des entreprises,
octobre 2010.
La signature du contrat de recherche.
Contrat de recherche entre la Faculté des sciences et la société
Al-Kazzi portant sur le financement de deux doctorats à la
Faculté de sciences (FS) de l’USJ en vue d’améliorer la qualité
actuelle de leurs produits ainsi que sur le développement de
produits innovants.
Ce contrat qui a reçu le visa du doyen de la FS, Pr Toufic Rizk,
a été signé par le Technology Transfer Officer (TTO) de la
chaire d’innovation et directeur du centre de recherche de la
FS, Professeur Nicolas Louka, et M. Joseph Al Kazzi président
de la société Al Kazzi, le 14 décembre 2010.
• Elaboration de projets de jumelage entre étudiants de la Faculté
des sciences de l’USJ et de l’Université Technologique de Graz
(Autriche) pour le projet de fin d’études de Master.
• Projet de création de la 1ère entreprise spin off entre l’USJ et
Arc En Ciel qui sera la première unité de production de bio
pesticide au Liban.
• Projet de sensibilisation des chercheurs de l’USJ sur l’innovation
et le rapport entre l’Université et le monde des entreprises.
7
Le Centre académique
japonais
Regard sur
Le Centre académique japonais
L’idée a commencé à germer en 2000, à l’occasion de la visite du
Pr Khalil Karam au Japon : créer un Centre académique japonais
à l’USJ qui s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de l’Université
à toutes les cultures.
Inauguré en 2008, le Centre académique japonais (CAJAP) s’est
avéré un véritable carrefour allant au-delà de sa mission initiale,
à savoir l’enseignement de la langue et l’assistance des étudiants
libanais boursiers du gouvernement japonais et projetant de
poursuivre des études au Japon, et s’affirmant en tant qu’un
pôle d’échanges culturels et d’activités diverses.
Les formations régulièrement assurées par le CAJAP couvrent
essentiellement 2 axes :
D’une part les cours de langue, modernes et interactifs, dispensés
en plusieurs niveaux ; et d’autre part les cours d’arts martiaux
enseignés par des maîtres de la matière : karaté et aïkido trouvent
leurs adeptes parmi les jeunes et les moins jeunes.
Des évènements exceptionnels ponctuent la vie du CAJAP,
notamment à l’occasion de l’anniversaire du Centre ou lors de
la « Journée du Japon ». Ainsi, le CAJAP organise des festivals
de films japonais, animés par Mme Mitsuko Sano, Directeuradjoint du Centre, et ouverts à tous les âges ; propose des sessions
d’initiation à la cuisine japonaise données par un chef japonais,
prévoit des expositions en collaboration avec l’Ambassade du
Japon (objets d’arts traditionnels, poupées japonaises, etc.) et
des ateliers d’origami, d’ikebana ou de calligraphie… Mais aussi,
invite des professeurs japonais de renommée internationale à
s’exprimer sur des thèmes très actuels en science et technologie.
Egalement, le CAJAP, de par ses services culturels, a permis
à beaucoup de vivre leur passion et à d’autres simplement de
satisfaire leurs curiosités. Ainsi, la bibliothèque du Centre met à
la disposition des étudiants une documentation aussi riche que
variée (matériel audio-visuel, magazines, ouvrages – dont une
collection inédite de mangas -…) et se transforme en une zone
de rapprochement et de discussion.
Par ailleurs, la collaboration avec les Universités de Keio et de
Sophia demeure très active : le CAJAP accueille continuellement
les étudiants japonais en visite et leur permet d’établir des
échanges fructueux et enrichissants avec les étudiants du Centre.
Particulièrement, le CAJAP collabore avec l’Université de Keio,
pour la mise en place du programme « Ahlan wa Sahlan » : chaque
année, 2 étudiants libanais sont sélectionnés sur la base de leur
connaissance de la langue japonaise et leur motivation et intérêt
pour la culture japonaise. Le programme prévoit un séjour de
15 jours durant lequel ces étudiants perfectionnent leur langue
mais aussi participent de près aux différentes composantes de
la vie et de la culture japonaises (animations culturelles, visites
touristiques, découvertes gastronomiques…).
La diversité culturelle n’étant plus un handicap, le Centre
académique japonais aurait œuvré pour un rayonnement régional,
voire mondial de l’USJ.
Remise des certificats aux participants au concours de langue japonaise.
Conférence de M. Takefuji.
Vue de l’assistance à la conférence du 29 mars 2010 donnée par le Pr Takefuji.
8
Histoire de l’USJ
Par M. Henri Awit
Vice-recteur aux affaires académiques
Les associations d’anciens, l’Association des anciens, et
la Fédération des associations des anciens de l’USJ
Nul n’ignore l’importance des services que les diplômés sont
susceptibles de rendre à leur Alma Mater, tant au niveau de la
promotion de son image ou de l’extension de son rayonnement,
qu’à celui de leur contribution à ses projets de développement.
L’Université Saint-Joseph, en raison sans doute de sa référence à
un modèle de culture et à un système éducatif spécifiques, aurait
cependant longtemps privilégié d’autres objectifs en s’en tenant
au maintien des liens entre les diplômés eux-mêmes ainsi qu’avec
leur institution propre : faculté, école, ou institut.
Évoquant la plus ancienne des associations d’anciens, celle des
anciens de la Faculté de médecine, le Père Jean Ducruet rapporte
que son Chancelier, le Père Lucien Cattin, fit part le 11 avril
1897 aux professeurs de la Faculté de son intention de réunir les
anciens élèves en précisant que cette réunion « aurait pour but
principal de rapprocher de nous nos anciens et de resserrer les liens
qui doivent les unir entre eux et avec leurs maîtres »1.
Nous retrouvons ces mêmes objectifs 66 ans plus tard dans les
textes fondateurs d’une autre association. C’est ainsi que l’article
2 des statuts de l’Association des anciens étudiants de la Faculté
de droit et des sciences économiques de Beyrouth dispose que
« cette association a pour but de maintenir les relations des anciens
élèves entre eux et avec la Faculté…» 2.
Ce n’est qu’à partir de l’année 1995 que les responsables de
l’Université, en appelant à la création d’une Association des
Anciens de l’USJ, lui assignèrent d’autres objectifs. Dans
l’éditorial du bulletin publié par l’Association des Anciens de
l’USJ à l’occasion de son 1er dîner de Gala, le 12 février 2000, le
Recteur Sélim Abou3 a tenu les propos suivants : « le 20 octobre
1995, au cours du dîner annuel de l’Association des Anciens de
la Faculté de droit et des sciences politiques, j’exprimai le vœu
suivant : ‘Que les Associations ou Amicales existantes regroupent
chacune les Anciens d’une faculté, d’un institut ou d’une école,
rien de plus normal. C’est à leur faculté, à leur institut ou à leur
école que les Anciens s’identifient d’abord, mais, à partir de cette
institution particulière, ils sont appelés à s’identifier à l’Université
dans son ensemble. Je souhaite donc vivement que se constitue
une Association des Anciens de l’Université comme telle, qui soit
à l’écoute de sa politique culturelle et éducative, de l’évolution et
du développement de son enseignement, de ses projets diversifiés
dans le domaine de la recherche scientifique, et qu’elle lui apporte
1 Jean Ducruet, Un siècle de coopération franco-libanaise au service des professions
de la santé, Beyrouth, Publications de l’Université Saint-Joseph, 1992, p.369.
2 Annuaire de la Faculté de droit et des sciences économiques 1963-1964, p. 275.
3 Les nouvelles orientations souhaitées par le Recteur Sélim Abou apparaissent
en fait avant cette date. L’article 2 des nouveaux statuts de l’Association des
Anciens de l’Université Saint-Joseph (USJ) en France, relatif aux objectifs,
dispose ce qui suit : « l’Association se donne le but d’aider au développement des
projets de l’USJ par la promotion de son image de marque, par le regroupement des
anciens de l’USJ en France et par le maintien des liens étroits avec la Fédération des
Anciens de l’USJ à Beyrouth ».
l’appui moral et politique dont elle a besoin pour continuer à être ce
qu’elle est : une institution éducative ouverte à tous les libanais sans
aucune forme de discrimination ; un foyer culturel national ouvert
sur la région et sur le monde ; un lieu d’apprentissage de la liberté,
de la responsabilité et du dialogue. Je crois qu’il y a là une tâche
spécifique qui complète celle que lie les membres d’une association
ou d’une amicale à leur institution particulière’. »
Ce changement de perspective au niveau des objectifs est
également prôné par son successeur le Professeur René Chamussy
qui, depuis sa nomination au poste de Recteur en 2003, a insisté,
à plusieurs reprises, sur les nouvelles implications et invité les
Anciens à les assumer. Dans l’éditorial du bulletin publié par
la Fédération des Anciens de l’USJ, à l’occasion du IVème
dîner de gala, le 25 mai 2006, il a tenu les propos suivants :
« Confrontée aux multiples problèmes que font surgir, à tout instant,
les conjonctures nationales, régionales et internationales, l’Université
Saint-Joseph a choisi de faire face : elle s’est restructurée, elle s’est dotée
de dimensions nouvelles, elle a décidé de s’insérer dans le nouveau
système académique de la grande Europe, tout en refaçonnant la
vision qu’elle a de son avenir propre, une vision qui se conjugue
dans les impératifs suivants :
- former les meilleurs étudiants du pays et de la région et leur
donner un passeport pour l’emploi,
- devenir un pôle d’excellence pour la recherche et l’innovation,
- favoriser le dialogue par le biculturalisme et le plurilinguisme,
- demeurer un lieu de réflexion et de formation intégrale de la
personne.
9
Mais, pour que tout cela puisse fonctionner, pour que l’Université
puisse maintenant poursuivre sa marche, il est essentiel que les
différents acteurs qui la constituent, jouent toujours plus pleinement
leur rôle. Celui des Anciens est, dans cette perspective, tout aussi
essentiel que celui des enseignants et des étudiants. À eux de signifier
à tous ceux qui nous entourent les bienfaits de la formation reçue : à
eux de construire sur des valeurs sûres cette société civile qui devrait
permettre au Liban de se retrouver, en toute indépendance, dans la
plénitude de ses moyens ; à eux de prouver à tous que le développement
du pays et de la région est la tâche essentielle de ceux qui ont compris
que leurs intérêts personnels ne doivent jamais l’emporter sur ceux
de la société à laquelle ils appartiennent ».
Ce changement d’orientation est concomitant du projet
de création d’une association des anciens, puis de celui
Histoire
de création d’une fédération des associations d’anciens.
de l’USJ
S’agissant de ces deux projets, il convient de rappeler
qu’on a souvent répété que l’Université Saint-Joseph
a longtemps fonctionné comme une confédération de
facultés très largement autonomes. Preuve en est que ce n’est
qu’en 1975, soit cent ans après sa fondation, qu’elle s’est dotée
de statuts communs, d’une administration centrale, et d’un
Conseil. Il ne faut pas dès lors s’étonner que le sentiment
d’appartenance d’un étudiant ou d’un diplômé, le soit d’abord
et essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, à l’institution
- faculté, école, ou institut - au sein de laquelle il effectue ou a
déjà effectué ses études.
Cette situation explique la présence, parfois centenaire, d’amicales
d’anciens étudiants de telle faculté ou de telle école, et l’absence
durable d’un cadre qui les fédère. Cette situation explique aussi
pourquoi le projet de création d’une formation associative
regroupant les anciens de toute l’Université n’a pu être concrétisé
que récemment, et que cette dernière est encore loin d’atteindre
tous ses objectifs.
En effet, c’est sous le mandat du Recteur Sélim Abou et à son
initiative qu’a vu le jour l’ « Association des Anciens de l’Université
Saint-Joseph ». La requête présentée par les membres fondateurs4
sollicitait la création d’une « Fédération des Associations des
Anciens ». Au terme de multiples démarches qui ont duré un
an, le Ministre de l’intérieur5 a finalement accepté de signer, en
date du 7 juillet 1999, le document du 6»‫ »علم وخبر‬par lequel
il prenait acte de la fondation d’une association des anciens
et non d’une fédération des associations des anciens. Dans le
contexte politique de l’époque, et compte tenu des négociations
qui ont précédé sa publication, ce document équivalait à une
« autorisation » plus qu’à une simple formalité accusant réception
d’une déclaration. À la faveur de l’émergence d’une situation
politique plus favorable, accompagnée d’une nouvelle politique
du Ministère de l’intérieur en ce qui concerne l’application de
la loi du 3 août 1909 sur les associations, un nouveau ‫علم وخبر‬,
daté du 26 janvier 2006, conféra un statut légal à la « Fédération
des Associations d’Anciens de l’Université Saint-Joseph »7. C’est le
4 Sur l’acte officiel de reconnaissance de l’Association par le Ministère de
l’intérieur figurent les noms de : Charbel Nasr, Ralf Riachi, Émile Fakhry, Sélim
Catafago, Gina Abou Fadel et Annie Tohmé. La liste des membres fondateurs,
communiquée au Ministère, comportait aussi les noms de Sœur Linda Raad
et du Dr Issam Assi ; pour des raisons inexpliquées, leurs noms ont été omis.
5 Michel Murr.
6 Portant le numéro 78/‫ أد‬et publié au Journal officiel n° 33, en date du 15/7/1999,
p.2025.
7 Portant le n° 27/‫ أد‬et publié au Journal officiel n° 5, en date du 2/2/2006, p.
366. Les membres fondateurs de la Fédération sont : Chucri Sader, Grace Mitri
Younès, Camille Assaf, Antoine Féghali, Mitri Wakim, Ghassan Yared, Antoine
Yacoub, Johnny Zamroud, Sélim Catafago.
Doyen honoraire Sélim Catafago qui, après avoir présidé, durant
deux mandats de trois ans chacun, le Bureau de l’Association,
constitué de douze membres élus par l’assemblée générale, présida
la Fédération qui s’est dotée de nouveaux statuts, et dont le
Comité est constitué des présidents des différentes associations
d’anciens. À noter que la Fédération a élu, le 15 janvier 2010,
Madame Yolande Badre comme nouvelle présidente.
Cette absence d’une association des Anciens de l’USJ au Liban,
n’avait pas empêché la constitution d’associations d’anciens à
l’étranger. Le compte rendu de la 26° réunion du Conseil de
l’Université en date du 13 février 1980 (CR. p.235), rapporte
que le Recteur Ducruet a informé les membres du Conseil que
« le Ministre canadien du Revenu National nous a fait savoir que
l’Amicale des Anciens de l’Université Saint-Joseph au Canada était
désormais reconnue comme une association exempte d’impôts et
habilitée à remettre à ses donateurs des reçus pour fins de déduction
d’impôts ». On apprenait aussi, en parcourant le compte rendu
de la 55ème réunion du Conseil de l’Université en date du 21 juin
1984 (CR. p.582), que le même Recteur avait donné lecture d’un
télégramme adressé par l’Ambassadeur Camille Aboussouan au
nom de « l’Association des Anciens de l’Université Saint-Joseph
(USJ) en France ». Constituée en 19828 sous la présidence de
l’Ambassadeur Aboussouan, cette dernière avait en fait succédé
à l’ « Amicale des anciens de la Faculté française de médecine
en France », fondée en 1962.
Cette option d’une association d’Anciens de l’USJ, adoptée au
Canada et en France, n’avait pas trouvé d’écho dans les pays du
Golfe. Dès les années 1993/1994, les Anciens de l’École supérieure
d’ingénieurs de Beyrouth (ESIB) avaient fondé aux Émirats
(Dubaï et Abou Dhabi) et à Oman, leur association propre. Cette
situation a cependant vite évolué avec la création de sections de
la « Fédération des Anciens de l’Université Saint-Joseph », Dubaï,
Abou Dhabi et Oman. Dans la même perspective, il convient de
signaler aussi la fondation à Washington DC, le 13 août 2004,
8 Cette association a été enregistrée le 8 avril 1982 sous le numéro d’ordre :
82/113 à la Préfecture de police de Paris et l’acte de sa reconnaissance a paru
dans le Journal Officiel français du 22 avril 1982. Son siège social fut localisé au
Foyer franco-libanais, 15 rue d’Ulm, 75005.
10
de l’association « Friends of Saint-Joseph University », suivie en
2007 par la formation à New York d’une association d’anciens
dénommée « Friends of USJ-New York Chapter ». Un projet
visant la création d’un Chapitre en Floride et en Californie est
actuellement en cours. En France semblablement, une nouvelle
association d’anciens a été mise en place. Elle a gardé l’ancienne
dénomination et élu en février 2009 son nouveau Bureau 9.
La Fédération des Associations des Anciens de l’USJ regroupe
aujourd’hui 19 associations d’anciens, inégalement actives.
Certaines sont de création récente ; d’autres sont centenaires.
Nous ne disposons pas toujours de documents attestant de la
date à laquelle les plus anciennes parmi elles ont été créées. C’est
le cas par exemple de l’ « Association des anciens étudiants de la
Faculté de droit et des sciences économiques de Beyrouth ». Une
note en bas de la page 274 de l’Annuaire de la Faculté relatif à
l’année universitaire 1963-1964, où sont publiés les statuts et
les noms des membres du comité de l’Association, indique que
« l’Association a été fondée le 20 mai 1957 ; elle a été enregistrée
au Ministère de l’intérieur, le 25 mai de la même année, sub n°
10848 ». Or nous savons que cette Association a fonctionné
bien avant cette date. Il est de même quasiment impossible de
déterminer la date officielle de la fondation de l’ « Association
des anciens élèves de la Faculté française de médecine », alors que
nous savons qu’une première réunion d’anciens élèves se tint le 28
avril 1897 et qu’elle a fait paraître le Bulletin de l’Association des
Anciens 1913-1914, comme rapporté par le Père Jean Ducruet.
Nous ne disposons en fait sur les différentes associations d’anciens
de l’USJ que d’informations partielles et dispersées, glanées le plus
souvent dans les annuaires de certaines institutions. L’excellent
travail de recherche initié à ce propos par le Père Jean Ducruet
en ce qui concerne l’ « Association des Anciens de la Faculté
de médecine »10 et l’« Association des Anciens élèves de l’École
supérieure d’ingénieurs de Beyrouth »11 est à compléter, puisqu’il
a seulement porté sur deux associations et qu’il s’est arrêté aux
années 1990. Une histoire complète, détaillée et documentée
de chacune des associations d’anciens de l’USJ est à écrire.
9 Le siège de l’ « Association des Anciens de l’Université Saint-Joseph (USJ) en
France » est depuis 2004 au 42, rue de Grenelle, Paris VII°.
10 Jean Ducruet. Un siècle de coopération franco-libanaise au service des professions
de la santé, Beyrouth, Publications de l’Université Saint-Joseph, 1992, pp. 369
à 372.
11 Jean Ducruet, Livre d’Or de la Faculté d’ingéniérie 1919-1999, Beyrouth,
Publications de l’Université Saint-Joseph, 1999, pp 46 à 48.
Liste des différentes
Associations des Anciens
de l’Université Saint-Joseph
• Association des Anciens de la Faculté des lettres et des
sciences humaines de l’Université Saint-Joseph
• Association de la Faculté de médecine
• Association des Anciens de la Faculté de pharmacie de
l’Université Saint-Joseph
• Association des gestionnaires de l’Université Saint-Joseph
• Association Amicale des Anciens Élèves de l’École
supérieure d’ingénieurs de Beyrouth de l’Université
Saint-Joseph
• Association des Anciens de la Faculté de médecine dentaire
de l’Université Saint-Joseph
• Association des Infirmières diplômées de l’Université
Saint-Joseph
• Association des Sages-Femmes diplômées de la Faculté
de médecine de l’Université Saint-Joseph
• Association des Anciens de la Faculté de droit et des
sciences politiques et économiques de l’Université SaintJoseph
• Association des Anciens de l’École de traducteurs et
d’interprètes de Beyrouth de l’Université Saint-Joseph
• Association des diplômés de l’Institut de physiothérapie
de l’Université Saint-Joseph
• Association des Anciens de l’École supérieure d’ingénieurs
d’agronomie méditerranéenne de l’Université SaintJoseph
• Association des Anciens de l’Institut national de la
communication et de l’information de l’Université
Saint-Joseph
• Association des Anciens de l’Institut libanais d’éducateurs
de l’Université Saint-Joseph
• Association des Diplômés de l’Institut d’études scéniques,
audiovisuelles et cinématographiques de l’Université
Saint-Joseph
• Association de la Faculté des sciences de l’Université
Saint-Joseph
• Association des Orthophonistes de l’USJ
• Association de la Faculté des sciences de l’éducation de l’USJ
• Association des Assistants Sociaux
Photo des membres de la Fédération des Anciens. On voit au milieu, entourant le Père Nassar, son ancien président le Doyen honoraire
Sélim Catafago et la nouvelle présidente le Doyen honoraire Yolande Badre.
11
…Les services du Rectorat
au service de l’Université
L’Université Saint-Joseph met à la disposition de la communauté universitaire un ensemble de services dédiés à l’amélioration
de la qualité de vie sur ses campus. Parmi ces services, le Service des publications et de la communication (Spcom) et le
Service d’information et d’orientation (SIO) directement rattachés au rectorat de l’Université Saint-Joseph. Détails sur leurs
missions et réalisations.
Le Service des publications et de la communication (Spcom)
Pour une meilleure circulation de l’information
Pour renforcer la notoriété
Pour améliorer l’image de marque de l’USJ
Services
du Rectorat
L’équipe du Spcom.
Dans un cadre aussi convivial et familial
que professionnel, une équipe soudée,
dynamique, créative s’active en harmonie
et complicité pour créer des œuvres uniques
en répondant au mieux aux attentes de ses
clients (la communauté universitaire) tout
en respectant le même tempo : une identité
visuelle propre à l’USJ visant à mettre en
valeur l’excellence de cette université. En
effet : le Service des publications et de
la communication (Spcom) cultive une
philosophie du rassemblement qui vise à
l’unité, dans le respect de la diversité et la
prise en compte de l’identité de chacune
des institutions de l’Université.
Technicité, esthétique, rigueur, exigence,
conformité, respect des délais sont les
maîtres mots de ce service ; structure
et organisation, les principales clés
de sa réussite. Renforcer la notoriété,
améliorer l’image de marque et bien faire
circuler l’information sont ses principales
priorités ; d’ailleurs, ce service recherche
la convergence de toutes les institutions
de l’Université - un espace si vaste avec
ses 5 campus, ses 3 centres régionaux, ses
12 facultés et 24 instituts et écoles - vers
une communication homogène aux lignes
artistiques harmonieuses, aux messages
efficients.
Ce service est dirigé par son directeur,
assisté par son sous-directeur, et composé
d’une équipe de deux graphistes, un toile
mestre, un développeur web, un chargé de
communication, deux attachés presse et
un assistant administratif.
Historique
Créé en1995, le Service des publications,
initialement en charge des publications de
l’Université est amené très vite à étendre ses
activités en assumant également les services
d’un centre de communication pour une
meilleure circulation de l’information
tant au niveau de l’Université que vers
l’extérieur. Devenu Service des publications
et de la communication (Spcom) en 1999,
il a pour principale tâche de couvrir
l’actualité universitaire et d’en informer
le public en maintenant des relations
privilégiées avec les médias.
Mission et objectif
Comme son nom l’indique le Spcom
vise la mise en place globale d’un
système communicationnel qui permet
aux décisions et nouvelles orientations
de l’USJ de devenir effectives tout en
mettant en valeur l’image de marque de
l’Université. Il est en fait en charge tant
de la communication institutionnelle,
que de la communication interne
(professeurs, étudiants, administration)
et de la communication externe (autres
universités, médias, grand public, etc.).
Il lui incombe de définir et mettre en
place la politique de communication de
l’université ; d’assurer la cohésion de tous
les aspects qui contribuent à l’image de
l’USJ ; de concilier et coordonner l’image
de l’USJ, la motivation et le sentiment
d’appartenance du personnel administratif
12 12
et enseignant, et la satisfaction des clients
en l’occurrence les étudiants ; d’assurer le
passage dans les faits d’une politique de
communication véritable à l’université ;
d’assurer l’exécution de tous les travaux
de publication ; d’être au service de
l’ensemble des institutions de l’USJ.
Le Spcom développe donc des actions de
communication vers des publics variés
en cohérence avec la stratégie générale
de l’Université que ce soit à travers les
relations avec la presse, l’organisation
d’événements, la publication des actualités
de l’Université ainsi que le développement
de sites web.
Principales responsabilités
Le Spcom propose au Rectorat et
aux composantes de l’Université de
nombreuses solutions pour assurer
promotion et diffusion de l’information.
Ce service communique les activités de
l’Université et ses nouveautés à travers
différents supports : imprimés (dépliants,
brochures, affiches, cartons d’invitation,
bulletin biannuel «USJ-Informations») et
électroniques (site Internet régulièrement
mis à jour, lettre électronique bimensuelle,
revue de presse), à travers des événements
(colloques, inaugurations, etc.) et en
établissement des stratégies de relations
presse adéquates.
Produire des imprimés : le Spcom conçoit
et réalise les publications de l’Université
qui vont d’une simple carte de visite et
papiers en-tête aux actes de colloques et
autres ouvrages (uniformisés et conformes
à la charte graphique de l’Université),
cartons d’invitation, dépliants, brochures,
affiches et tous genres d’imprimés, logos
et annonces publicitaires. Les graphistes
du Spcom ont à leur disposition un carnet
d’adresses des meilleures imprimeries du
pays afin d’obtenir les meilleures offres,
une excellente qualité et le respect des
délais fixés.
Développer des outils électroniques :
le Spcom est responsable du site Internet
officiel de l’Université (www.usj.edu.lb)
qui se veut le plus complet et régulièrement
mis à jour et pilote les projets Internet
de l’USJ et de ses institutions. A ce jour,
plus de 80 sites Internet (institutions,
centres de recherche, bibliothèques)
ont vu le jour à l’USJ dans le cadre
des projets Spcom. Il se charge aussi du
courrier électronique (lettre électronique
d’information bi-mensuelle) diffusé auprès
d’environ 15000 internautes.
Gérer des relations presse : le Spcom
est également en charge de la couverture
médiatique de la plupart des événements
universitaires, scientifiques et culturels
(colloques, séminaires, conférences,
expositions, inaugurations, etc.). Il assure
l’organisation et la mise en oeuvre des
actions de communication presse en
fonction de l’événement. Il maintient
d’ailleurs des relations privilégiées avec les
médias; pour chaque événement : il invite
la cible médias adéquate (journalistes
spécialisés en santé, économie, culture,
etc.), rédige les communiqués de presse et
prépare les dossiers de presse. Par ailleurs,
il informe son public interne et externe
de toutes les retombées médiatiques de
l’USJ, que ce soit dans la presse locale et
internationale, à travers sa revue de presse
envoyée une fois par mois par courrier
électronique à toute la communauté
universitaire.
Organiser des événements : le Spcom
organise et coordonne les événements
de l’Université Saint-Joseph (colloques,
séminaires, conférences, expositions,
tables rondes, inaugurations, journée
de bienvenue à la rentrée, signatures
de convention, cérémonies de remise
de diplômes, etc.) ; le Spcom recherche
continuellement la performance et la
qualité associées au choix rigoureux
de prestataires (traiteurs, fleuristes,
fournisseurs de cadeaux d’entreprise,etc.)
afin de garantir la réussite de l’événement
et de ses retombées. Par ailleurs, le Spcom
est souvent présent dans différents salons et
foires (salons du livre, foires universitaires,
etc.) au niveau local ou international.
Des réunions plénières hebdomadaires ont lieu afin d’organiser et de planifier le travail de la semaine.
13
Principales réalisations
Services
du Rectorat
• L’USJ, portrait d’une université, entre tradition et
modernité, disponible aux Presses de l’USJ (PUSJ)
• Bulletin biannuel « USJ-Informations » : publication qui
couvre les activités des Institutions de l’USJ (colloques,
séminaires, missions), destinée au personnel administratif
et enseignant de l’USJ, au grand public libanais, ainsi
qu’aux différents partenaires étrangers.
• Lettre électronique de l’USJ : diffusée régulièrement
par e-mail à plus de 15000 internautes ; elle présente
l’agenda des activités proposées sur les campus de l’USJ.
• Le montage multimédia de l’USJ : présenté durant
les journées portes ouvertes, les salons étudiants et
lors de diverses manifestations de relations publiques
internationales.
• Revue annuelle de l’Opération 7e jour « Revue O7 » (le
programme d’engagement citoyen de l’USJ)
• S ite web (www.usj.edu.lb): disponible en 3
langues (français, anglais, arabe)
• Tous les sites web des institutions de l’USJ
• Annuaire de l’USJ : publication annuelle qui présente
les différentes institutions de l’Université selon un plan
défini (historique, corps enseignant et administratif,
conditions d’admission, débouchés, et surtout le
descriptif de toutes les matières enseignées dans les
différents cursus). L’annuaire est un outil de référence
pour les élèves des écoles, pour les étudiants de l’USJ,
mais aussi pour les enseignants.
• Guide-agenda : destiné aux étudiants, enseignants
et personnel de l’USJ. Ce guide pratique permet à la
communauté USJ de mieux connaître son institution, de
mieux utiliser ses services et de profiter de son calendrier.
•Revue de presse électronique : recueille et publie une
fois par mois l’ensemble des retombées médiatiques de
l’USJ dans la presse locale et internationale.
Vente en ligne : www.usj.edu.lb/publications
Organigramme
Une équipe pluridisciplinaire aux compétences variées et complémentaires.
Le Spcom en
chiffres (2010)
Directeur
Cynthia-Maria Ghobril
Sous-directeur
Christine Omeira Wazen
Assistante
Aline Kanaan
Graphiste
Carine Tohmé Haddad
Toile-Mestre
Aline Dagher Bachir
Agent de communication
Sandrine Succar Sabbagh
Graphiste adjointe
Marianne Samra Aouad
Développeur Web
Roland Abou-Jaoudé
Attaché de presse
Roger Haddad
Le Spcom a produit :
20 Brochures institutionnelles
57 Cartons d’invitation
75 Affiches
80 Sites Web
61 Annonces publicitaires
Paru dans la presse écrite :
2174 articles, 61 annonces
publicitaires
Attaché de presse
Fady Noun
Service des publications et de la communication
Rectorat, Rue de Damas, B.P. 17-5208 - Mar Mikhaël Beyrouth 1104 2020
Téléphone : +961 (1) 421 000 - Poste : 1149, Télécopie : +961 (1) 421 005
Courriel : [email protected] www.usj.edu.lb/services/spcom.htm
14 14
…Les services du Rectorat
au service de l’Université
Partenariats avec des instances internationales de communication
L’Université Saint-Joseph, à travers le directeur du Service
des publications et de la communication, est membre de
l’Association des responsables de la communication des
établissements de l’enseignement supérieur (ARCES) depuis
2 juin 2001.
Créée en 1985, l’ARCES comprend aujourd’hui 485 adhérents
représentant 80 universités, 91 écoles d’ingénieurs, 18 écoles de
commerce, 22 autres établissements de l’enseignement supérieur
et 14 membres associés. L’ARCES rassemble désormais la
grande majorité des responsables de communication de
l’enseignement supérieur
L’ARCES a pour but :
• de promouvoir la fonction « communication » dans les
établissements d’enseignement supérieur ;
• de favoriser les échanges et confrontations d’expériences ;
• de participer à la promotion de l’image de l’enseignement
supérieur ;
• d e coordonner des actions générales de formation,
d’information et de promotion ;
• de favoriser les relations des établissements avec les médias,
les entreprises, les jeunes.
En mars 2009, l’USJ est devenue membre de l’EUPRIO :
le réseau européen des responsables de communication de
l’enseignement supérieur. EUPRIO a des représentants dans
14 pays européens, et des membres dans d’autres pays. La
conférence annuelle est le point de rencontre le plus important
pour un membre EUPRIO, et constitue l’occasion d’accroître
les connaissances, échanger des expériences et rencontrer des
collègues d’autres pays. Les objectifs de l’EUPRIO sont :
• promouvoir l’échange d’idées, de techniques et d’expériences
entre ses membres ;
• d’encourager et de promouvoir la collaboration et le partenariat
entre les institutions européennes d’enseignement supérieur
et la recherche ;
• de créer un réseau pour aider les membres dans leurs tâches
en tant que professionnels de la communication ;
• à la professionnalisation de l’information de l’enseignement
supérieur, les relations publiques, marketing.
Cynthia-Maria Ghobril, Directeur du Spcom, reçoit le 11
mai 2010 de l’ambassade de France au Liban, les insignes de
Chevalier dans l’Ordre des Palmes académiques. Quelques
extraits de son discours à cette occasion :
« Ce service a vu le champ de ses activités s’élargir, et ses effectifs
passer de deux personnes en 1995 à 10 personnes en 2010 afin de
répondre aux besoins d’une université qui ne cesse de s’agrandir.[…]
Au plan personnel mon aventure avec l’USJ a débuté bien avant la
création du Spcom. Tout a commencé dans un couloir ! Celui de la
Faculté des lettres et des sciences humaines alors que j’étais étudiante
en maîtrise au département de sociologie. Je ne me doutais pas qu’en
venant retirer mes résultats de fin d’année, j’allais me voir proposer
un poste : en effet, le P. Abou, alors Doyen de la Faculté, venait d’être
nommé Vice-recteur académique. Il m’intercepte ce jour-là pour
me proposer de travailler avec lui comme assistante et chargée des
publications. C’était en 1993. L’année suivante, élu Recteur, le P. Abou
crée le Service des publications dont il me confie la direction […]
Inutile de vous dire à quel point je suis émue et très honorée de
la décoration que je viens de recevoir. J’y vois une reconnaissance
du travail qu’avec mon équipe nous essayons de faire pour toute
l’Université. S’il est une chose que cette distinction met en valeur,
c’est bien le rôle primordial et l’importance que joue la communication
dans la gestion des universités […] Dans son discours prononcé à
l’occasion de la fête patronale de l’USJ, le Recteur de l’USJ, Pr. René
Chamussy s.j., accorde à la communication une place privilégiée,
faisant d’elle un pilier de l’excellence. Ceci en dit long sur le soutien
continu qu’il n’a cessé et continue de m’accorder […]
Je sais que cette distinction est réservée ordinairement à des
personnes du monde académique. C’est la première fois, je crois, que
les Palmes académiques sont décernées à un membre du personnel
La famille du Spcom réunie lors de la remise des insignes de chevalier dans l’ordre des
Palmes académiques à Mlle Cynthia Ghobril, Directrice du Service.
administratif. J’en suis d’autant plus touchée et remercie en particulier
M. Denis Gaillard et Mme Martine Herlem, respectivement Conseiller
culturel et attachée de coopération de l’Ambassade de France ;
collaborer avec vous a toujours été un vrai plaisir. […] A travers ce
geste, vous honorez aujourd’hui l’ensemble du personnel administratif
de l’USJ, tous ces soldats de l’ombre, avec qui je tiens à partager ce
moment et à qui je dédie cette décoration. […]
Christine, Hanane, Aline, Roland, Carine, Marianne, Roger, Sandrine
et Fady, vous êtes officiellement les membres du SPCOM, mais pour
moi, vous êtes ma famille, mon bataillon ! Ensemble nous avons relevé
plein de défis, et avec vous je sais que rien n’est impossible pour
porter toujours plus haut l’image de marque de notre université. »
15
…Les services du Rectorat
au service de l’Université
Service étudiant d’information et d’orientation (SIO)
Le SIO, un service en mouvement, une équipe qui en dit tout
Créé en 1977, le SIO ou service d’orientation a toujours eu pour mission l’accueil des candidats désireux de suivre leurs études à l’USJ.
33 ans plus tard, il est toujours aussi jeune et prêt à tous les défis.
Ecoutons ce qu’en disent les membres de son équipe.
Services
du Rectorat
Pierre Najm
Directeur, traducteur de formation et
enseignant, ancien de l’ETIB
Un service étudiant d’information et
d’orientation à l’USJ devrait se situer
dans une perspective bien plus large que
celle d’informer et d’orienter. Il se trouve
au cœur d’une politique d’accueil qui
dépasse le service lui-même pour impliquer
plusieurs acteurs aussi bien au Rectorat
que dans les différentes institutions.
L’USJ est incontestablement le premier
établissement d’enseignement supérieur
francophone du Moyen Orient. Rigueur
et excellence n’y sont que monnaie
commune. Cette qualité d’enseignement
ne peut qu’être secondée par une structure
d’accueil solide et dynamique qui offre
à nos futurs étudiants un répondant
attentionné, accueillant et personnalisé.
Toutes les composantes de l’USJ en sont
conscientes et le chantier est ouvert.
Le SIO, pour sa part, est entièrement
impliqué dans ce chantier. Il assure cet
accueil déjà aux élèves du secondaire à
travers les différents entretiens collectifs
et individuels, les visites d’écoles, foires et
salons ainsi que le suivi grâce à la fameuse
carte du candidat que tout intéressé par
l’USJ est invité à remplir. La récente
mise en place du Centre téléphonique
d’information au sein du SIO visait à
compléter ce cercle de l’accueil. Mais c’est
aussi l’effort déployé au quotidien afin de
tisser des liens solides et personnalisés avec
des acteurs fidèles et enthousiastes dans
les différentes écoles.
Par ailleurs, le SIO, conscient de l’importance
extrême que revêt la participation active
de toutes les institutions de l’USJ, et
après avoir expérimenté l’efficacité de
l’orientation par les paires, a mis en
place le Groupe étudiant d’orientation.
Ces étudiants, fiers de leur appartenance
à l’USJ, ont été initiés aux principes
de base de notre travail afin que leur
présence sur le terrain avec l’équipe du SIO
devienne plus fructueuse et efficace. Cette
nouvelle expérience qui promet beaucoup
est appelée à se développer encore plus.
L’accueil, au-delà de tous ces outils
et moyens, demeure la dimension
fondamentale qui sous-tend toute action
qui peut avoir lieu au SIO, de la plus
simple et banale à la plus complexe et
élaborée: un simple petit café offert à un
responsable d’orientation d’une école,
une voix chaleureuse au bout du fil, ou
l’organisation d’un grand évènement,
Portes Ouvertes ou Rencontre annuelle
des Chefs d’établissements… l’accueil est
toujours le mot-clé au SIO. D’ailleurs le
P. Chamussy qui créa ce service en 1977
ne l’avait-il pas baptisé alors, et à raison,
Bureau d’accueil ?
Georges Nakhlé
Directeur-adjoint, ingénieur télécom de
formation, ancien de l’INCI
Dès le début de ma carrière au sein du
service d’orientation, j’ai réalisé que
la renommée de l’USJ était bien plus
importante que ce que nous croyions, nous
personnel de l’USJ. J’ai ressenti le grand
intérêt des élèves porté à nos formations
et différents services et activités que nous
leur proposons vu qu’ils répondent à leurs
attentes à tous les niveaux, notamment
l’inquiétude de payer leur scolarité et
de démarrer une carrière professionnelle
réussie ici même au Liban, non loin de
leurs familles.
Il fallait donc privilégier l’élève avant les
formations, et lui apporter tout ce qui
comble ses rêves tout en l’orientant vers la
formation qui va avec son épanouissement
personnel.
C’est pourquoi, tout au long des
différentes activités proposées à plus de
500 établissements scolaires, nous avons
proposé aux élèves rencontrés de remplir
une « carte du candidat » pour garder
contact avec chacun d’eux et les informer
de toute nouveauté pouvant les intéresser,
et ce, via des SMS ou emails. Cette
démarche nous a permis de récolter 5000
cartes par an, en couvrant en moyenne
70 causeries et plus de 45 foires locales
et internationales. Ce chiffre augmente
de plus en plus, car les élèves se rendent
compte d’avantage à quel point l’université
s’intéresse à eux.
16 16
Roula Kerbage
Nada Haddad
Nadine Mounzer
Coordinatrice d’orientation, formation en
management hôtelier et touristique et en
information et communication, ancienne
de l’IGE et de la FLSH
J’ai commencé à travailler au SIO en juillet
2007. Avant j’accompagnais l’équipe du
SIO en tant que représentante volontaire du
Master en information et communication
dans les grands forums et je trouvais
le travail de l’équipe de ce service très
amusant et actif. On ne s’ennuyait jamais !
Je suis actuellement coordinatrice
d’orientation au SIO. Notre terrain de
travail est très varié et diversifié. Nous
participons à beaucoup d’activités dans
les établissements scolaires et les salons
académiques, partout au Liban et dans les
pays régionaux, comme nous accueillons
tout public dans nos locaux à la Rue de
Damas.
Nous avons deux tâches principales :
renseigner et informer les gens sur toute
nouveauté à l’Université et orienter les
jeunes dans le choix de leur formation.
Coordinatrice d’orientation, sociologue de
formation, ancienne de la FLSH
En 2005, j’ai embarqué dans ma vie
professionnelle au sein du service
d’information et d’orientation. Depuis,
mon appartenance à l’USJ est devenue
plus forte que jamais, le travail étant
une ouverture au grand public (élèves du
secondaire ou tout autre candidat) d’une
part, et aux institutions de l’USJ d’autre
part. La dynamique et la jeunesse d’esprit
des membres de notre équipe n’est que le
reflet de ce contact direct avec les jeunes
candidats qui débordent d’ambitions et
de projets d’avenir.
Etant tous, dans l’équipe du SIO, diplômés
de l’USJ et provenant de différentes
institutions et formations, l’ambiance
de travail est par le fait même très
enrichissante.
Coordinatrice du recueil de l’information,
formation en traduction et en information
et communication, ancienne de l’ETIB et
de la FLSH
Cela fait plus de deux ans que je travaille
au SIO. Je suis actuellement coordinatrice
de la section du recueil de l’information,
une section spécifiquement créée pour
que le SIO soit en contact direct et
continu avec toutes les institutions de
l’USJ. Cette communication interne
indispensable à notre travail d’équipe
m’a permis non seulement de mettre à
jour les publications du SIO (« Guide des
formations et diplômes », affiches, roll-up
et différents outils de communication),
mais surtout d’être au courant de toutes
les nouveautés des différentes institutions
de l’USJ et de mettre en marche différentes
activités nécessaires à la bonne orientation
des candidats tel que les classes ouvertes
par exemple, un concept qui consiste à
inviter les élèves des classes de Premières et
de Terminales à assister à un ou plusieurs
cours à l’USJ pour qu’ils puissent faire
le choix de formation qui correspond le
mieux à leurs attentes. C’est un travail
très agréable au quotidien surtout que les
personnes avec lesquelles je suis en contact
sont très sympathiques et collaboratrices.
Réunion du groupe étudiants d’orientation.
17
…Les services du Rectorat
au service de l’Université
Services
du Rectorat
Abdo El Hachem
Chargé d’orientation, traducteur de
formation, ancien de l’ETIB
Parfait pour se constituer une vision
globale de l’Université et cerner la
dynamique de fonctionnement de ses
différentes institutions : accueil sur place
et téléphonique, tâches administratives et
orientations dans nos bureaux ou partout
aux quatre coins du Liban, en Syrie, en
Jordanie et même à Dubaï, le SIO est un
service tout terrain.
Caline Zgheib
Jana Aouad
Chargée d’orientation, traductrice de
formation, ancienne de l’ETIB
Ça fait déjà 15 mois que je travaille au
sein du Service étudiant d’information
et d’orientation (SIO) et, à vrai dire, la
première idée qui me passe par la tête pour
les décrire est : c’était très rapide ! Rapide,
à mon avis, rime avec dynamique puisque
l’équipe du SIO, à laquelle j’appartiens,
est en perpétuelle activité et en continuel
contact avec les élèves du cycle secondaire,
leurs parents, les désireux de poursuivre
des études approfondies, les directeurs
des écoles, les chefs d’établissements et la
liste reste longue… En réalité, cet échange
humain, qui constitue le cœur de notre
mission, reste ma motivation personnelle
puisqu’il me pousse toujours à aller en
avant afin de servir les besoins de nos
prestataires : réconforter les indécis quant
à leur avenir, rêver avec les ambitieux,
dissiper les flous, frayer des chemins sans
oublier toute une panoplie de situations et
de circonstances… Ce que j’aime le plus
dans mon travail c’est ce message humain
que nous transmettons et c’est ce sens de la
responsabilité que nous portons envers les
candidats, les parents et notre université.
Chargée d’orientation, traductrice de
formation, ancienne de l’ETIB
Deux ans déjà au SIO. Le travail au sein
de ce service et le contact régulier avec les
étudiants, les parents, les responsables et
les chefs d’établissements m’a apporté un
changement personnel important.
Mon terrain de travail peut être résumé
en un adjectif : varié. « Varié » désigne
non seulement les différentes régions du
Liban que nous visitons, mais aussi les
différentes activités que nous organisons,
les voyages auxquels nous participons
et les cas variés d’étudiants que nous
rencontrons chaque jour.
En effet, notre travail semble ouvrir
les horizons des candidats et leur offrir
non seulement un soutien personnalisé
mais toute une image de leur vie future,
académique et professionnelle. Notre
mission consiste aussi à réconforter les
parents de l’avenir de leurs enfants : le SIO
n’est pas seulement un service aux étudiants
mais une famille à toutes les familles.
Ralph Fahed
Chargé d’orientation, physiothérapeute de
formation, ancien de l’IPHY
Etant ancien Président de l’amicale de
l’IPHY, je m’identifie fortement à l’USJ.
Lorsque j’ai eu l’occasion de faire partie
de l’équipe du SIO, je n’ai pas hésité
une seconde. J’ai trouvé très motivant
d’informer les intéressés et d’orienter les
indécis pour un choix de carrière réussi.
Voilà deux mois que je fais le tour du
Liban pour promouvoir les nombreuses
formations de l’USJ !
18
L’équipe du SIO en pleine action sur le terrain.
33 ans au service de l’USJ
Le Service étudiant d’information et
d’orientation fête ses 33 ans cette année.
Fondé par le Professeur René Chamussy,
actuel Recteur de l’USJ, il a gardé sa
mission première et fondamentale, celle
d’accueillir les candidats qui aimeraient
poursuivre leurs études à l’USJ.
Au fil des années, le SIO a connu une
grande évolution. D’un bureau d’accueil
au service des candidats à la FLSH
uniquement, puis de tous les candidats
du campus de la rue Huvelin, il est
devenu un service du Rectorat qui se
déplace vers tout candidat qui pourrait
être intéressé par l’USJ : causeries, foires,
salons académiques, centre téléphonique
d’information, missions à l’étranger, etc.
Quatre directeurs se sont succédés à la
tête de ce service :
• 1977 : René Chamussy s.j.
• 1984 : Victor Lahoud
• 1993 : Ghassan Abi Zeid Daou
• 2009 : Pierre Najm
Stand de l’USJ à l’Islamic Association Fair.
La mission du SIO
Selon l’Article 107 des Statuts de l’Université Saint-Joseph, « le Service étudiant
d’information et d’orientation (SIO) rassemble et diffuse les informations sur les
diverses institutions de l’Université, leurs conditions d’accès, leurs programmes,
leurs régimes d’examen et leurs diplômes, ainsi que sur les prestations assurées par
l’administration centrale.
Il assure aux élèves et aux étudiants l’aide souhaitable pour l’orientation de leurs
études universitaires ou, le cas échéant, leur réorientation ».
Le SIO en chiffres
• 5 voyages par an
• 9 membres dans l’équipe
• 45 personnes de contact à l’USJ
• 45 foires par an
• 75 causeries par an
• 500 établissements scolaires
• 15 000 « Guides des formations et diplômes » distribués par an
• 5 000 cartes du candidat par an
• 67 000 appels téléphoniques traités par an
19
Rectorat – Vice-rectorat aux relations internationales
Diversification des partenariats internationaux
En ce début d’année académique 2010-2011, le Vice-rectorat
aux relations internationales s’est affairé à l’expansion et à la
diversification des partenariats internationaux, allant du Canada
au Brésil, en passant par la Suisse, l’Allemagne et la France, avec
pour objectif premier la recherche de nouvelles perspectives aux
étudiants de l’USJ.
Ainsi, une convention d’échange d’étudiants a été signée avec
l’Université de Sherbrooke relative aux domaines suivants :
économie, droit, génie, sciences et lettres et sciences humaines.
Côté suisse, et suite à la signature en début d’année d’un accordcadre entre la Haute Ecole Spécialisée de Suisse Occidentale
(HES-SO) et l’USJ ainsi qu’un accord relatif aux deux écoles
sociales, la coopération franchit un pas de plus avec l’accord
spécifique conclu entre l’Ecole d’Ingénieurs et d’architectes de
Fribourg et l’ESIB.
Du côté de l’Allemagne, le Conseil d’Université approuva la
signature d’un accord d’échanges d’étudiants avec l’Université
d’Augsbourg. Celle-ci, fondée en 1970, est composée de 7 facultés
(théologie catholique, droit, économie, mathématiques et sciences
naturelles, philosophie et sciences sociales, histoire, technologies
de l’information) et compte environ 13 500 étudiants.
Trois nouvelles conventions ont été également approuvées, à savoir
une convention cadre avec l’Université d’Auvergne – Clermont
1 qui, fondée en 1519, compte 5 UFR : Droit et de Science
Politique, Sciences Economiques et de Gestion, Médecine,
Pharmacie, Chirurgie Dentaire.
Un accord cadre entre l’USJ et l’Université Paul Sabatier –
Toulouse 3 est venu s’ajouter à celui spécifique à la Faculté de
Pharmacie. Ainsi, les échanges d’étudiants, d’enseignants et de
chercheurs sont désormais possibles avec Toulouse 3 dans les
domaines des sciences, de la santé, de l’ingénierie, des technologies et du sport.
L’accord avec l’Institut Euro-méditerranéen en science du
risque (IEMSR), fruit du Sommet de Paris de l’Union Pour la
Méditerranée dont un des axes de projets était « la définition d’un
programme commun de protection civile pour la prévention des
catastrophes », est en voie de finalisation avec l’ISSA.
Enfin, une convention cadre tripartite entre l’Université libanaise,
l’Université Saint-Joseph et l’Université Saint-Esprit de Kaslik fut
signée le 10 novembre 2010 à la Résidence des Pins, en présence
des trois chefs d’établissement libanais et de l’Ambassadeur de
France à Beyrouth.
La signature de cette convention cadre fut suivie par la signature
de deux accords spécifiques, le premier mettant en place un Master
Recherche « Modélisation mathématique et application » avec la
coopération des Universités de Poitiers, Toulouse 3, Montpellier
2, Lyon 1 et Nice, et le second visant la création d’un Master
professionnel commun en « Cosmétologie et dermopharmacie »
entre l’UL et l’USJ en collaboration avec l’Institut de pharmacie
industrielle de Lyon 1.
Brésil
La visite du Responsable des relations internationales de
l’Université Fédérale du Paraná, le Pr Dr. Alzir Felippe Buffara
Antunes le 6 octobre 2010, accompagné du Ministre-Conseiller
de l’Ambassade du Brésil à Beyrouth, M. Roberto Medeiros, est
venue couronner les actions constantes en vue de renforcer les
liens de collaboration entre les deux pays.
A cette occasion, un accord de coopération interuniversitaire
a été signé, ouvrant ainsi la voie à l’échange d’enseignants, de
chercheurs et d’étudiants entre les deux universités.
A noter que l’état fédéral du Paraná regroupe une importante
communauté d’émigrés libanais.
Par ailleurs, un accord de coopération a été signé avec l’Université
de Sao Paulo suite à l’approbation du Conseil d’Université en
septembre dernier.
Pr Dr. Alzir Felippe Buffara Antunes et M. Roberto Medeiros avec le Vice-recteur aux
relations internationales et le Recteur.
De gauche à droite Pr Zouhair Choukr, Recteur de l’UL, S.E. M.
l’Ambassadeur, Denis Pietton, Pr René Chamussy sj, Recteur de
l’USJ et Pr Hady Mahfouz, Recteur de l’USEK.
20
Rectorat
L’Université Saint-Joseph au top 12 des universités arabes
On entend de plus en plus parler du phénomène du classement
ou des classifications des universités, plus connu sous son
appellation anglaise « ranking ». On entend également parler
des réserves, voire des critiques qu’on lui fait. Il faut cependant
reconnaître qu’en dépit de la contestation dont il peut être l’objet,
le phénomène s’est imposé. Quelle que soit leur attitude, les
universités sont concernées et impliquées, même si on ne leur
demande pas leur avis. En effet, à la différence du processus de
l’accréditation dans lequel une université choisit librement de
s’engager, le ranking est un processus indépendant de sa volonté.
C’est à leur insu que les établissements d’enseignement supérieur
sont évalués et classés, et le verdict qui tombe est sans appel.
Compte tenu de ce constat, et compte tenu surtout des retombées,
négatives ou positives, des classements, et notamment en termes
d’image et de marketing, et en termes de partenariats aussi,
l’Université Saint-Joseph, tout en se gardant d’en faire une
obsession, ne pouvait pas se permettre de négliger ce phénomène.
Bien au contraire, elle se devait de chercher à mieux en connaître
les modalités et les critères, pour se tailler une bonne place,
la meilleure possible. C’est à ce double objectif qu’entendait
répondre le rapport établi à ce sujet et présenté aux différents
Conseils de l’Université.
Ce rapport est réconfortant. Le tableau intitulé « Ranking Web
of World Universities » montre que l’USJ se place parmi le
peloton de tête des universités du monde arabe au classement
web international fait par le « Cybermetrics Lab », organisme
espagnol public de recherche. En effet, l’USJ s’est placée en 2010
12ème dans le monde arabe, devancée par l’Université Américaine
de Beyrouth (AUB) qui s’est placée 6ème, et suivie par la Lebanese
American University (LAU) qui s’est placée 24 ème.
Pour bien comprendre ce tableau, il faut tenir compte de chacun
des quatre critères (Size, Visibility, Rich Files et Scholar) qui, pris
ensemble, déterminent le rang occupé par chaque université dans
la 1ère colonne à gauche. Si on ne tient compte que du critère
relatif au volume des documents affichés sur son site web, l’USJ
se place au 5ème rang arabe, et au 435ème rang mondial, avant
l’AUB. Mais si on tient compte des quatre critères ensemble,
l’USJ se place au 1990ème rang, après l’AUB. Cette différence
s’explique par le nombre limité des textes académiques que nous
publions sur notre site, et dont l’augmentation est susceptible
d’améliorer notre place dans la colonne « Rich Files » où nous
nous plaçons actuellement au 2051ème rang.
C’est sous cet angle, et plus généralement sous celui de la
recherche, que le rapport nous interpelle. Il ne se contente pas
d’informer, mais vise aussi à susciter une réflexion commune
susceptible de conduire à une stratégie et à des actions concertées
et précises : il entend donc aussi sensibiliser aux enjeux et aux
défis que nous impose ce phénomène de classements et qu’il nous
appartient, au moins partiellement, de relever. En effet il s’agit
pour l’USJ de passer d’une culture institutionnelle axée sur
la transparence à une autre culture axée sur la visibilité, qui
est au cœur d’un grand nombre de classements mondiaux des
établissements d’enseignement supérieur, et qui est susceptible
de contribuer à la fois au développement de notre Université
et à la promotion de son image.
Compte tenu de leurs critères de sélection, la plupart des
classements mondiaux des universités n’incluent, soit dans leur
population de départ, soit dans les résultats annoncés, qu’un
nombre relativement restreint d’établissements, ne dépassant pas
le plus souvent 500. Tel n’est pas le cas du classement appelé
« Webometrics » qui va jusqu’à classer au-delà
de 12000 établissements, et du classement de
« SCImago » qui, dans sa dernière version, a classé Nominations
près de 3000 établissements. S’il n’est pas réaliste, Conventions
à moyen terme, de penser que l’USJ pourrait un Statistiques
jour prochain devenir une grande université de
recherche pour prétendre se placer parmi les 500
établissements de rang mondial, il est tout à fait envisageable
qu’elle puisse figurer en bonne place, voire en très bonne place
dans les deux classements susmentionnés. Le rapport comporte
une série de propositions qui entendent l’aider à réaliser cet
objectif, les premières propositions concernant des actions
immédiates, les secondes des actions à moyen terme. Il nous
appartient de les mettre en œuvre.
21
Rectorat
Train de nominations à l’Université
La rentrée de l’année universitaire 2010-2011 a été riche en
renouvellement de mandats et en nouvelles nominations.
Rectorat
• M. Wajdi Najem, nomination au poste de Vice-recteur à
l’administration.
Institutions
• M. Tony Gibeily, renouvellement du mandat de Doyen de la
Faculté de gestion et de management.
• Mme Irma Majdalani, nomination au poste de Doyen par intérim
de la Faculté des sciences économiques.
• M. Fadi Geara, nomination au poste de Doyen par intérim de
la Faculté d’ingénierie et de Directeur par intérim de l’Ecole
supérieure des ingénieurs de Beyrouth, de l’École supérieure
d’ingénieurs d’agronomie méditerranéenne et de l’École supérieure
d’ingénieurs agroalimentaires.
• Mme Fadia Kiwan, renouvellement du mandat de Directeur de
l’Institut des sciences politiques.
• Mme Yolla Atallah, élection au poste de Directeur de l’École
de sages-femmes.
• Mme Marise Tannous Joma’a, élection au poste de Directeur de
l’École libanaise de formation sociale.
• R.P. Salim Daccache, nomination au poste de Directeur par
intérim de l’Institut de lettres orientales
• M. Henri Awaiss, nomination au poste de Directeur par intérim
de l’Institut de langues et de traduction.
• R.P. Michel Scheuer, nomination au poste de Directeur du
Centre universitaire d’éthique. Le R.P. Scheuer est le président
de la Fédération des universités catholiques européennes; il était
recteur des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur.
• Mme Christine Babikian Assaf, nomination au poste de Directeur
de l’École doctorale «Sciences de l’homme et de la société».
• R.P. Salah Abou Jaoudé, nomination au poste de Directeur du
Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes
(CEDRAC).
• Me Georges Kadige, nomination au poste de Directeur du Centre
d’études des droits du monde arabe (CEDROMA).
• M. Rayan Haykal, nomination au poste de second représentant
de la Faculté des sciences économiques au sein du Conseil de
l’Université.
• M. Nouhad Rizk, nomination au poste de second représentant de
la Faculté de médecine dentaire au sein du Conseil de l’Université.
Hôtel-Dieu de France
• R.P. Joseph Nassar, nomination au poste d’Administrateur
provisoire de l’Hôtel-Dieu de France.
• M. Georges Aoun, nomination au poste de Chargé de projets à
l’Hôtel-Dieu de France.
Pôle Technologie Santé
• M. Joseph Gemayel, nomination au poste de Directeur général
du Pôle Technologie Santé.
• M. Jean Tamraz, nomination au poste de Conseiller scientifique
auprès du Directeur général du Pôle Technologie Santé.
22
Rectorat – Service social
Les aides du Service social de l’USJ
L’Université Saint-Joseph accepte tout le monde, elle ne
discrimine pas sur la base des revenus des parents.
Une personne douée mais démunie matériellement peut
bénéficier d’une aide l’habilitant à payer sa scolarité.
Les problèmes financiers ne devraient point empêcher
la poursuite des études.
C’est pour cela que des interventions s’imposent.
Elles consistent à accorder :
• D es bourses à fond perdu pour les étudiants à
difficultés permanentes
• Des aides pour les frais quotidiens
• Des prêts pour les étudiants à difficultés provisoires,
dont les banques sont en train d’assurer le
financement.
• Un échelonnement mensuel des paiements
• Une centralisation des aides accordées par les ONGs
Le fonds d’aide est constitué de 6% des frais de scolarités des
étudiants inscrits à l’Université et de certaines donations.
Il sert à couvrir :
• Les bourses à caractère social qui sont également
financées par des donateurs divers ; ou encore grâce
aux intérêts de fonds constitués à cette fin à l’USJ
et visant à aider des étudiants suivant des critères
spécifiques.
• Les intérêts des prêts accordés aux étudiants par les
banques. Le montant de ces prêts est déterminé par
le Service social suite à la demande de l’étudiant et
ceci sur base d’un dossier constitué et étudié par
les assistantes sociales. Il revient donc au Service
social d’assurer l’accueil des étudiants et l’étude
des demandes, l’élaboration et la gestion du plan
d’aide financière : donc la décision du pourcentage
à octroyer revient aussi au Service social qui paie les
intérêts sur les montants accordés.
• L’aide au quotidien pour certains étudiants à grandes
difficultés financières et familiales. Le Service
social les aide à payer leur logement et leurs frais
de subsistance en les accompagnant pour devenir
autonomes.
• Le coût de l’échelonnement : l’USJ ne perçoit pas
d’intérêt sur l’échelonnement de la scolarité. C’est
le Service social qui en couvre les frais. A noter que
tout étudiant en difficulté de régler le dû de ses frais
de scolarité à temps, peut s’adresser au Service social
pour reporter ou échelonner ce paiement avant
l’expiration de la date de paiement prévue.
A cette fin il existe un bureau du Service social sur tous
les campus et dans les centres régionaux. Les assistantes
sociales reçoivent les étudiants sur RDV de 7h30 du
matin jusqu’à 7h du soir.
En 2009-2010 3341 étudiants ont bénéficié de l’une et
ou l’autre des aides du Service social.
Pour l’année universitaire 2010-2011 et jusqu’à date,
2835 étudiants ont bénéficié des prestations du Service
social pour le 1er semestre de l’année.
Ce chiffre risque d’augmenter considérablement au
second semestre comme fut le cas l’année dernière.
- 1118 étudiants ont bénéficié d’un prêt accordé par les
banques
- 946 étudiants ont bénéficié d’une bourse dont 561
bourses accordées par le Service social et 385 accordées
par des fondations en concertation avec le Service social.
- Au total 2064 prêts et bourses octroyés dont le montant
est l’équivalent de 4 491 483 $
- 2 281 274 $ sont octroyés par les banques en prêts et le
service social en paie les intérêts.
- 2 210 209 $ sont accordés en bourses (Service social et
fondations)
- 7 71 étudiants se sont contentés d’échelonner leur
scolarité sur plusieurs mois de l’année.
Les prêts accordés par les banques ont permis au Service
social de mieux répondre aux besoins des étudiants. Il
consent désormais des montants de prêts supérieurs
à ceux auxquels il se limitait compte tenu du fonds
disponible, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Par ailleurs le Service social utilise ses fonds propres
pour accorder des bourses aux étudiants qui vivent
des difficultés permanentes ne leur permettant pas de
contracter des prêts qu’ils ne pourraient pas rembourser
compte tenu de leurs responsabilités familiales.
Ces prêts consistants et ces bourses ont permis cette
année l’accès à l’USJ à des étudiants appartenant à des
familles à revenu faible.
Nous voyons de nouveau une classe sociale moins que
moyenne encouragée à accéder à l’USJ, ce qui était le cas
il y a une quinzaine d’année ; objectif que le Service social
tendait de nouveau à atteindre.
Nous pensons que nous cheminons vers plus de
justice sociale assurée à l’USJ concernant le droit à
l’enseignement supérieur.
23
Nominations
Conventions
Statistiques
Rectorat – Service social
Les résultats de l’enquête sur les intérêts et les besoins des étudiants de l’USJ
La mission du Service social est d’assurer le mieux-être de
l’étudiant placé au centre des préoccupations de l’Université.
C’est pour mieux connaître les étudiants qu’une enquête est
menée tous les ans visant à connaître les potentiels et les centres
d’intérêts des étudiants de l’USJ.
Le questionnaire comprend 6 parties : l’action citoyenne, les
talents artistiques, les intérêts culturels, la pratique du sport, les
intérêts sociopolitiques, l’hospitalité et l’échange interculturel.
Le résultat du questionnaire pour l’année 2009-2010 a été
comme suit :
- 2122 étudiants ont répondu au questionnaire ;
- 1549 étudiants sont intéressés à être des membres actifs dans
le développement de leur société ;
- Sur les différents champs d’action, la santé et le sport intéressent
le plus les étudiants ;
- Les activités avec les jeunes triomphent sur l’action auprès des
autres tranches d’âge ;
- Les tâches qui attirent le plus les étudiants dans la gestion
des activités sont par ordre croissant : l’organisation, la
communication, l’audio-visuel, la créativité, les finances et le
sponsorship, et enfin la logistique ;
- La plupart des étudiants sont disponibles 25 heures par mois ;
- 377 étudiants souhaitent la création d’un club USJ relatif à
leurs talents ;
- 496 étudiants offriraient bénévolement leurs talents au service
de la communauté en animant des ateliers auprès des personnes
défavorisées ;
- L’intérêt culturel va en premier pour le ciné-club ensuite les
concerts et le théâtre ;
- Les étudiants réclament la formation des équipes de football,
basketball, athlétisme, natation et autres ;
- 438 étudiants sont prêts, dans le cadre de leurs activités
sportives, à animer bénévolement des jeux et tournois auprès
de la communauté ;
- Les droits de l’Homme, la démocratie et les questions d’actualité
sont les sujets qui attirent les étudiants sur le plan sociopolitique.
24
Faculté de médecine (FM)
CSM
Signature d’une convention d’affiliation entre la Faculté de
médecine de l’USJ et le « Bellevue medical center »
L’hôpital « Bellevue Medical Center » (BMC), représenté par
son directeur médical le Dr Ghassan Maalouf, et la Faculté de
médecine (FM) de l’Université Saint-Joseph (USJ) représentée
par son doyen le Pr Fernand Dagher, ont signé, le jeudi 15 juillet
2010, en présence du Recteur de l’USJ, le Pr René Chamussy
s.j., une convention d’affiliation, faisant du BMC un hôpital
universitaire, un an après son ouverture.
La convention permet aux étudiants de la FM de poursuivre
leur internat à l’hôpital, d’échanger les expertises scientifiques
entre les deux établissements et d’instaurer de nouvelles voies de
coopération pour la mise en place de programmes scientifiques,
afin de développer la recherche scientifique.
Étaient présents à la cérémonie de signature le président du
syndicat des propriétaires des hôpitaux privés Suleiman Haroun,
le président de l’Ordre des médecins Charaf Abou Charaf, le
directeur général de la CNSS Mohamad Karaki, le PDG du BMC
Elie Maalouf, ainsi qu’un grand nombre de responsables et de
médecins du « Bellevue », et les membres du corps professoral
et des étudiants de la FM.
A cette occasion, Dr Ghassan Maalouf a prononcé un mot dans
lequel il a exprimé sa joie « de voir nos efforts aboutir à un
partenariat de ce niveau, un an après l’inauguration de l’hôpital.
La signature de cette convention reflète l’ouverture de l’hôpital
et sa croyance en l’importance de la recherche scientifique. Et
parce que nous croyons qu’une saine coopération donne de bons
résultats, nous avons choisi de tisser des liens, à travers différents
niveaux, avec cette institution prestigieuse. »
Et d’ajouter « cette nouvelle coopération est un pilier essentiel qui
contribue au progrès de la médecine et qui permet aux médecins
d’être informés de l’actualité de la recherche scientifique, par
le biais d’un réseau de coopération englobant
toutes les spécialités. »
Nominations
D’autre part, Dr Maalouf a invité les étudiants à
être dynamiques et persévérants, et il a souhaité
Conventions
que les valeurs médicales les guident dans leur
Statistiques
interaction avec les malades, car « ce sont ces
valeurs qui permettent aux malades de se sentir
en paix et en sécurité. »
Pour sa part, le Pr Dagher a prononcé une allocution dans laquelle
il précise que « Cette convention a pour but d’établir une étroite
collaboration entre les deux institutions. Elle a pour principal
objectif de contribuer à promouvoir la collaboration culturelle,
scientifique et pédagogique entre la Faculté de médecine de l’USJ
et l’hôpital Bellevue Medical Center. »
Et d’ajouter « Cette collaboration devra permettre aux deux
parties de favoriser la valorisation académique des membres
du corps enseignant, d’encourager la formation de chercheurs,
enfin de définir et réaliser des programmes de formation et de
recherche au niveau des étudiants et des enseignants. Devenir
un pôle d’excellence pour la qualité des soins aux patients et
le niveau d’enseignement académique demeureront les bases
institutionnelles de la culture de l’USJ et du BMC. »
La signature de la convention.
25
Rectorat
Réunion du Conseil stratégique de l’Université Saint-Joseph
Photo souvenir traditionnelle.
Réunion au Rectorat de l’USJ.
Le Conseil stratégique de l’Université Saint-Joseph a tenu sa
deuxième réunion semestrielle pour l’année 2010 à Beyrouth, les
3 et 4 décembre, sous la présidence du Recteur de l’Université,
le Pr. René Chamussy s.j.
Une première séance s’est tenue au Campus des sciences médicales
(CSM), rue de Damas. Les membres du Conseil ont pu y
découvrir les différentes facettes de l’engagement social et
bénévole de l’Université, présenté par des représentants des
différents comités et institutions à l’œuvre dans cette troisième
dimension complémentaire aux missions d’enseignement et de
recherche de l’Université (Opération 7ème Jour, Centre professionnel
de médiation, Centre universitaire de santé, Comité étudiants,
Cellule de l’entrepreneuriat social de Berytech).
Dans sa deuxième séance, tenue au Rectorat de l’USJ, le Conseil
s’est penché sur les actualités de l’Université, le dossier des
enseignants et la politique de développement de l’Université. Les
membres du Conseil ont ensuite effectué une visite des bâtiments
du futur Campus de l’innovation et du sport.
Cette deuxième séance avait été précédée d’un petit-déjeuner
convivial à l’Atelier, le restaurant d’application de l’Institut de
gestion des entreprises de l’USJ, au cours duquel les participants
ont fait un tour d’horizon des actualités locales et régionales.
Les recommandations qui ont découlé des ces deux séances de
travail seront soumises au Conseil de l’Université et aux comités
de pilotage concernés.
Réunions de travail à l’Atelier...
Visite du chantier du Campus de l’innovation et du sport.
... et au Campus des sciences médicales.
26 26
Rectorat – Vice-rectorat aux relations internationales
Actualités des relations internationales
Les membres du Conseil
consultatif du CEUDB réunis à la
salle de Conseil au Rectorat.
CEUDB : Le 8 octobre 2010 s’est tenue la réunion du
Conseil consultatif de Dubaï au Rectorat. Au cours de cette
réunion biannuelle regroupant tous les membres du Conseil
d’administration du Centre Universitaire de l’USJ à Dubaï, les
discussions portèrent sur la mise en place des nouveaux plans
d’action en vue d’obtenir l’accréditation par les autorités de
l’émirat. Il a été également fait mention de la renégociation d’une
nouvelle entente avec le KHDA.
CONFREMO : Le Pr Antoine Hokayem, Vice-recteur aux
relations internationales et Vice-président de la Conférence
des Recteurs de la Région du Moyen-Orient (CONFREMO)
a participé à la 10ème réunion du Bureau de celle-ci qui s’est
tenue à l’Université d’Alexandrie en Egypte le 3 novembre 2010.
FUCE : La réunion du Conseil de la Fédération des universités
catholiques européennes (FUCE) a eu lieu les 12 et 13 novembre
2010 à Namur en Belgique. Le Pr Antoine Hokayem y représentait
les universités catholiques libanaises membres de la FUCE.
Le principal thème de la réunion était la préparation de la
prochaine Assemblée générale de la FUCE qui aura lieu au
Liban du 19 au 21 mai 2011. L’Université Saint-Joseph, l’USEK,
l’Université des Pères Antonins, la NDU et l’Université de La
Sagesse organiseront l’évènement conjointement.
Visite d’établissements : Collège de France, Paris 2, Paris IV
et Paris 6
Une visite de Panthéon-Assas, de Paris 6, du Collège de France et
de Paris-Sorbonne amena le Recteur et le Vice-recteur aux relations
internationales à Paris du 14 au 21 novembre 2010.
Le 14 novembre, la réunion avec le Président de l’Université Paris 2
Panthéon-Assas, M. Louis Vogel, fut l’occasion de mettre le point sur
l’état des relations qui remontent à 1979 entre les deux universités,
ainsi que sur le devenir de la coopération bilatérale à l’ombre
de l’émergence du PRES, Pôle de recherche et d’enseignement
supérieur – constitué par les universités Panthéon-Assas, ParisSorbonne, et Pierre et Marie Curie sous le nom «Sorbonne
universités» – dont M. Vogel est également le Président.
Le lendemain, un déjeuner de travail réunit le Recteur et le Vicerecteur aux relations internationales avec Mme Hélène Duchêne,
Directrice des politiques de mobilité et d’attractivité au Ministère
des Affaires Etrangères et M. Eric Lamouroux, sous-directeur.
La question de la participation des universités partenaires françaises
au financement des missions d’enseignement de
leurs professeurs à l’USJ a été débattue, ainsi que
les possibilités d’aides financières aux étudiants de Colloques
Conférences
l’USJ en mobilité dans les universités françaises.
Après une visite au Directeur de la prospective au Réunions
Ministère des Affaires Etrangères, le Pr Joseph Maïla,
la 3e destination était le Collège de France.
La coopération avec ce grand établissement d’enseignement et de
recherche remonte à 2006 lors de la signature d’une convention
de coopération permettant ainsi l’échange de professeurs avec le
soutien des services de l’Ambassade de France à Beyrouth.
Suite à la réunion avec l’Administrateur du Collège de France,
Pr Pierre Corvol, il a été décidé d’accorder une bourse à un
chercheur de l’USJ dans un des laboratoires affiliés au Collège
de France. Sur un autre plan, le Pr Corvol assura au Recteur sa
disposition à venir assister à l’inauguration du Pole Technologie
Santé en mai 2011 à Beyrouth.
L’après-midi du jeudi 18 novembre fut consacré à une visite à
l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6). Une réunion regroupa
les membres de la délégation de l’USJ et le Président de l’UPMC,
Pr Pomerol, la Directrice des relations internationales, Mme
Sabine Lopez ainsi que M. Antoine Gédéon, Professeur à Paris 6.
Outre un bilan des relations bilatérales très fructueuses mises en
place depuis de nombreuses années, la proposition de création d’un
laboratoire international associé (LIA) entre les deux universités
fut notamment discutée.
Le voyage fut clôturé par une séance de travail à Paris-Sorbonne
(Paris IV) avec M. Denis Labouret, Vice-président du Conseil
d’administration et M. Jean-François Courtine, Professeur délégué
à la recherche, séance qui fut poursuivie autour d’un déjeuner
au cours duquel les perspectives de développement des relations
interuniversitaires ont été largement discutées.
Rectorat – Secrétariat général
Réunion du Conseil d’administration du Groupement international des
secrétaires généraux des universités francophones (GISGUF)
Le Conseil d’administration du GISGUF s’est réuni à Montréal
les 4 et 5 novembre 2010 pour procéder au bilan de son 17ème
colloque tenu à Yaoundé du 28 avril au 1er mai 2010 sous le
thème « L’Université en réseau et les nouveaux enjeux dans
l’enseignement supérieur et de la recherche » ainsi qu’au bilan du
séminaire de formation qui a précédé ce colloque et qui portait
sur « L’initiation à la méthodologie du coût des formations dans
un établissement d’enseignement supérieur-application dans le
cade du LMD ».
Le Conseil d’administration a également entamé la réflexion sur
le prochain colloque qui sera accueilli par l’Université SaintJoseph, à Beyrouth, du 23 au 27 avril 2012. Le thème pressenti
pour ce colloque serait « Le rôle de l’Université dans les services
à la collectivité ».
27
Rectorat – Faculté de médecine (FM)
Deuxièmes rencontres euro-méditerranéennes
«Les conversations de Salerne».
Salut et santé : Religions et spiritualités à l’hôpital en Méditerranée
Comment s’insèrent le religieux et le spirituel dans la vie de
l’hôpital ? Telle est la problématique que les organisateurs du
colloque euro-méditerranéen sur le thème « Salut et santé »,
qui s’est déroulé le 26 et 27 novembre 2010 à l’USJ (Campus
des sciences médicales), ont choisi d’aborder. Le colloque,
coordonné localement par le Pr Roland Tomb, responsable
de l’Espace Ethique à l’USJ, réunit plusieurs dizaines de
chercheurs méditerranéens, libanais, arabes et européens.
Le colloque s’est ouvert en présence du directeur général
d’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM),
Jean-Paul Ségade, du Pr Pierre Fuentes, président du Conseil
scientifique et culturel de l’AP-HM et vice-président de
l’Université de la Méditerranée, du Dr Tobie Zakhia, président
de la CNSS, du président de l’ordre des médecins, le Pr
Charaf Aboucharaf, et du conseiller culturel de l’ambassade de
France, représentant l’ambassadeur Denis Pietton. La rencontre
s’insère dans le cadre euro-méditerranéen des « Conversations
de Salerne », un nouveau rendez-vous à vocation annuelle
consacré à la thématique santé et culture. Il se tient cette
année au Liban, en coopération avec l’Assistance publiqueHôpitaux de Marseille, l’Université de la Méditerranée et sept
centres hospitalo-universitaires du bassin méditerranéen et avec
le soutien généreux de la Fondation Nizar Dalloul. «Notre
pays est un laboratoire vivant qui vit quotidiennement cette
thématique. Nos médecins sont issus de toutes les sensibilités
religieuses ; ils ont été éduqués dans nombre de langues et
de cultures, parfois loin de chez eux, et nos institutions
hospitalières reflètent à elles seules toute cette diversité », a
affirmé dans un mot d’introduction le Pr Aboucharaf.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le recteur de l’USJ,
le Pr René Chamussy s.j., a salué cet « atelier préparatoire
à un grand colloque euro-méditerranéen à venir » et « des
échanges qui permettront aux participants de poser des regards
différents sur les grands moments de la vie humaine ». « À
terme, j’en suis sûr, mille choses seront à retenir, qui, toutes,
permettront de redonner sens à ce qui n’en a plus », a-t-il
ajouté. De fait, le colloque doit permettre de voir comment
les cultures et les individus donnent sens aux grands moments
de la vie, en particulier à ces situations extrêmes que sont les
maladies incurables, la souffrance physique et psychique, la
malformation, le handicap et la mort. En bref, à tout ce qui
fait que notre vie n’est pas lisse, facile et heureuse.
« Car il ne fait pas de doute que, dans les hôpitaux comme
ailleurs, on ne vit plus son parcours comme auparavant, et
s’il est des constantes de vie, de dégénérescence et de mort
qui perdurent, il est des mentalités qui changent, y compris
dans le domaine religieux. Ce sont dès lors des manières d’être
qui sont à revoir et c’est toujours un long travail », a souligné
le Pr Chamussy.
Les deux journées des « Conversations de Salerne » ont permis
d’aborder les thèmes suivants : Ethique des religions et du soin
dans les moments existentiels de la vie ; Communautarisme
et sécularisation des enjeux de santé ; Syncrétisme religieux,
entre superstition et savoirs scientifiques ; Place du religieux
et du spirituel à l’hôpital ; Le sacré et le salut.
Pr Roland Tomb, Pr Charaf Abou Charaf, M. Nizar Dalloul, Mlle Cynthia Ghobril.
Signature de la convention entre l’USJ et l’AP-HM.
Une vue de l’assistance.
28
Les Conversations de Salerne
Salerne est une ville côtière du mezzogiorno italien dont
l’école de médecine a joué un rôle pionnier au Moyen
Âge. Elle a connu son plus grand rayonnement entre
le Xe et le XIIIe siècle. Des voyageurs venus du monde
entier y affluèrent, à la fois des malades dans l’espoir
d’une guérison et des étudiants pour apprendre l’art
de la médecine.
L’école a gardé vivante la tradition culturelle de la
Grèce antique et de la Rome antique, la fusionnant
harmonieusement avec les cultures arabes et juives.
Cette rencontre a conduit à un apprentissage de la
médecine découlant de la synthèse et de la comparaison
des différentes expériences, comme en témoigne une
légende qui attribue la fondation de l’école à quatre
maîtres : le Juif Helinus, le Grec Pontus, l’Arabe Adela
et le Romain Salernus.
On ose risquer un parallèle avec la Beyrouth du XXI e
siècle. Quelle autre ville au monde pourrait-elle se
vanter de brasser aussi bien les langues, les cultures,
les traditions religieuses ? Une simple promenade dans
ses rues suffit pour s’en convaincre. Ce n’est donc
pas un hasard si la 2e édition des « Conversations de
Salerne » se tient dans notre ville. Tous les initiateurs
du projet sont unanimement tombés d’accord pour
nous confier l’organisation de ce colloque ayant pour
thème : « Salut et santé, Religions et spiritualités à
l’hôpital en Méditerranée ».
Pr Roland Tomb
L’Ensemble de Musique Classique Arabe de Nidaa Abou Mrad.
Colloques
Conférences
Réunions
Bibliothèque orientale (BO)
Conférences à la BO
• La BO a inauguré le semestre avec un cycle de deux
conférences sur les « Nouvelles recherches archéologiques
à Baalbeck par l’Institut Allemand d’Archéologie ». La
première conférence, présentée le 30 septembre 2010, a
fait état des nouvelles recherches, menées depuis 2005,
sur l’histoire architecturale du temple de Jupiter et en a
montré les découvertes surprenantes ainsi accomplies. Le
7 octobre, une deuxième conférence complète le cycle
en présentant les recherches récentes, depuis 2007, sur
le développement urbain de Baalbeck depuis l’Antiquité
tardive jusqu’à la période ottomane.
• En collaboration avec le Département d’histoire de la
Faculté des lettres et des sciences humaines et la Faculté
des sciences religieuses, la BO a présenté le 3 novembre
2010 une conférence du Pr Bernard Heyberger, intitulée
« Abraham Ecchellensis (1605-1664), un érudit maronite
dans la République des lettres européenne. »
• L e semestre se clôt également sur un cycle de deux
conférences portant sur la Restauration des Œuvres
Patrimoniales et présentées en partenariat avec
l’Association pour la Restauration et l’Etude des Fresques
Médiévales du Liban. Le 15 décembre 2010, une
première conférence porte sur la restauration des fresques
russes des XIIe-XIVe siècles, tandis que la seconde, tenue
le 22 décembre, traite de la découverte des secrets des
œuvres à travers les rapports entre l’art et la science.
29
Faculté de médecine (FM)
CSM
Inauguration de l’Espace Ethique à la Faculté de médecine de l’USJ
C’est par un colloque de bioéthique en bonne et due forme que
l’Université Saint-Joseph (USJ) a inauguré le samedi 2 octobre
2010, sur le Campus des sciences médicales, son nouvel « espace
éthique », un lieu de réflexion pour médecins et chercheurs
relevant de la Faculté de médecine de l’USJ.
Inaugurant ce nouveau centre, le Pr Roland Tomb l’a qualifié de
« creuset de réflexion, d’espace de médiation et de méditation »,
affirmant que « l’éthique n’est pas seulement un supplément
d’âme à la froide technique médicale ». Le Pr Tomb a ajouté :
« Nous ne devons jamais oublier, nous autres médecins
hospitaliers, que l’homme couché oblige l’homme debout. Et
pour nous universitaires, l’éthique n’est pas non plus une matière
d’enseignement qui vient s’intercaler entre la physiologie, la
pathologie et la thérapeutique. Si la réflexion éthique a besoin de
balises, parfois d’outils internationalement reconnus et validés,
elle ne se donne pas comme une vérité scientifique ».
De son côté, le Pr René Chamussy s.j., recteur de l’USJ, a
commencé par remercier les présents pour leur parrainage de
l’espace éthique nouveau, et notamment l’ancien ministre de
la Santé, Marwan Hamadé, président du Comité consultatif
national d’éthique, le P. Scheuer, recteur honoraire de l’Université
de Namur, les Prs Fouad Boustani et Charaf Abou Charaf,
respectivement ancien et nouveau président de l’Ordre des
médecins, ainsi que tous les intervenants. « Ce qui nous importe
ce matin, a-t-il dit, c’est évidemment l’apparition de cet “espace
L’Espace Ethique – USJ, créé au sein de la Faculté de
médecine, se définit avant tout comme un lieu de rencontres
au service des médecins, des chercheurs, des soignants et
de tous les représentants de la société civile qui se sentent
concernés par les problèmes d’éthique médicale et de
bioéthique. Il se présente aussi comme un pôle de recherche
et d’enseignement, ouvert à toutes les institutions de l’USJ ;
ainsi, la Faculté des sciences religieuses a tenu à s’y associer
dès sa fondation.
La structure de l’EE-USJ est pluraliste : les médecins y
côtoient des acteurs des sciences humaines et sociales, des
théologiens, des juristes, des psychologues, des philosophes
et des scientifiques de tous bords.
Outre l’enseignement à l’université et à l’hôpital, l’EE-USJ
s’est donné pour mission d’organiser régulièrement des
colloques thématiques pluri-disciplinaires et des conférencesdébats.
P. Edgard El Haiby, Mlle Cynthia Ghobril, P. Bruno Sion, Pr Pierre Le Coz , viceprésident du CCNE en France, Dr Sami Richa.
éthique”, a affirmé le Pr Chamussy, qui a élargi la vocation de ce
centre à d’autres champs que l’élaboration de principes éthiques
en santé publique.
Par ailleurs, une convention a été signée entre l’Espace EthiqueUSJ et l’Espace Ethique Méditerranéen (Marseille), représenté
par ses deux coordonnateurs, le Pr Pierre Le Coz, philosophe
et vice-président du Comité Consultatif National d’Ethique en
France, et le Dr Perrine Malzac généticienne.
Concertation entre MM. Hamadé, Tomb et Dagher.
On reconnaît au premier rang, le Pr René Chamussy, Recteur, le président du CCNE, M.
Marwan Hamadé, le Pr Fouad Boustany, le Pr Fernand Dagher, Doyen de la Faculté de
médecine, le Cheikh Mohamad Abou Zeid.
P. Salim Daccache, Doyen de la FSR, P. Michel Scheuer, Recteur honoraire de l’Université
de Namur.
30
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) – Cedroma
Conférence à trois voix : MM. Emile Bejjani, Jean-Louis Sourioux et
Georges Kadige, sur le thème : « Béryte, nourrice des lois »
Dans le cadre des « Conférences du Cedroma », une conférence
à trois voix a été donnée le vendredi 26 novembre 2010 à
l’amphithéâtre Gulbenkian sur le thème « Béryte nourricière
des lois ». Y ont pris part le Pr Georges Kadige, Professeur à la
Faculté de droit et des sciences politiques de l’USJ, Directeur
du Cedroma, avocat à la Cour, M. Emile Bejjani, Professeur
honoraire à l’UL et à l’USEK, ancien membre du Conseil
constitutionnel, avocat à la Cour, et le Pr Jean-Louis Sourioux,
Professeur émérite de l’Université Panthéon – Assas (Paris
II), Doyen honoraire de la Faculté de droit d’Orléans, ancien
Professeur et Professeur visiteur à la Faculté de droit et des
sciences politiques de l’USJ.
CSS
MM. Emile Bejjani, Jean-Louis Sourioux et Georges Kadige.
Faculté de gestion et de management (FGM)
CSS
Colloques
Conférences
Réunions
Le groupe « Morgan Stanley » anime une
conférence à la FGM
Le groupe financier international « Morgan Stanley » a animé, le mercredi 13
octobre 2010, une conférence auprès des étudiants de la Faculté de gestion
et de management. Cette conférence donnée par quatre cadres régionaux
du Groupe avait pour but de présenter le groupe aux étudiants et de les
inviter à solliciter les emplois et formations qu’il offrait.
Lors de cette conférence, les étudiants intéressés avaient la possibilité de
présenter leur CV et de s’informer sur les questions débattues.
Institut de langues et de traduction (ILT)
CSH
Traduire en Méditerranée
Le collectif des partenaires du projet « Traduire en Méditerranée »,
organisé par la revue « Transeuropéennes », s’est réuni à Alexandrie
dans l’Institut Suédois, à l’invitation de la Fondation Anna Lindh du 4
au 7 novembre 2010. Mme Nadine Riachi Haddad, directeur-adjoint
du CEL, a représenté l’ETIB pour discuter des principales conclusions
et recommandations qui se sont dégagées de la cinquantaine d’études
actuellement en cours. Ces dernières portent sur le flux des traductions
littéraires de l’arabe et du turc vers les langues européennes ainsi que
des langues européennes vers l’arabe et le turc. Ces nombreuses et
importantes études visent à montrer l’état des lieux de la traduction
littéraire, ainsi que le statut du traducteur littéraire en Méditerranée,
dans le but d’établir un rapport final et des recommandations afin
d’améliorer la situation.
Mme Nadine Riachi Haddad entre Martin et Luis Miguel.
31
Institut de psychomotricité (IPM)
CSM
1ère journée libanaise de psychomotricité
Echange entre professionnels et étudiants lors de la pause.
L’Institut de psychomotricité (IPM) en collaboration avec
l’Association des anciens de l’Institut de psychomotricité (ADIP)
et l’Association libanaise des psychomotriciens (ALDP), a organisé
le 26 juin 2010 la 1ère journée libanaise de psychomotricité.
Cette journée a été un moment d’échanges et de communications
entre les différents acteurs qui évoluent dans le champ de la
psychomotricité. Son but était de permettre des rencontres
entre étudiants et professionnels, de s’informer mutuellement
des innovations dans la discipline et de la diversification des
champs d’intervention et des pratiques.
Cinq communications suivies d’un déjeuner préparé par l’amicale
des étudiants ont constitué le programme de cette journée.
Après le mot d’accueil de la Directrice de l’IPM Carla Matta
Abizeid, Mme Lina Abinader Khattar psychomotricienne,
ancienne de l’IPM et chargée de cours à l’Université du Québec
à Montréal (UQAM) a présenté l’ouvrage « l’éducation motrice
et l’éducation psychomotrice au préscolaire et au primaire » dont
elle est co-auteur avec Robert Rigal.
Mlle Céline Najem, psychomotricienne, a présenté les résultats
de son travail de recherche en Master comportant une étude
comparative sur 305 élèves en classe de CE2 : « A la recherche
de corrélations entre les difficultés en mathématiques et certains
domaines psychomoteurs ».
Afin de mettre en relief l’importance de la collaboration et du
travail interdisciplinaire du psychomotricien avec les autres
membres de l’équipe rééducative, deux études de cas d’enfants
pris en charges ont été présentées :
- L’une concerne un patient pris en charge conjointement par
les deux centres de diagnostic et de soin en psychomotricité et
orthophonie. Mmes Rouba Tannous, psychomotricienne au
Centre de diagnostic et de soins en psychomotricité (CDSP),
et Edith Hreich, orthophoniste au Centre de diagnostic et de
Pièce de théâtre : La rose des sables.
soins en orthophonie (CDSO), avec leurs étudiantes Cherine
Ghantous et Murielle Nehmé ont intervenus sur le thème :
« Prise en charge multidisciplinaire d’un enfant présentant
des difficultés d’apprentissages en milieu scolaire: Synergies
face à la comorbidité ».
- La deuxième a traité de la complémentarité de la prise en
charge en psychomotricité et en ergothérapie auprès d’un
enfant présentant une dyspraxie présentée par Raghida
Achkar, ergothérapeute et Lama Husseini, psychomotricienne
Mm Imane khoury Eid, psychomotricienne au CDSP, a présenté
l’expérience du CDSP dans l’Application de protocoles de
prises en charge. Les étudiants du CDSP conçoivent un modèle
d’intervention psychomotrice spécifique suivant des bases
méthodologiques et théoriques et les élaborent sous forme de
protocole de prise en charge en adoptant la méthodologie du plan
ABA. Le protocole élaboré est testé au Centre de diagnostic et de
soins en psychomotricité (CDSP) et les modèles pertinents sont
sélectionnés pour être testés par d’autres professionnels exerçant
sur le terrain dans le but de valider leur efficacité.
Enfin, l’Association des anciens de l’Institut de psychomotricité
(ADIP) a présenté les actualités sur les lois libanaises concernant
les enfants ayant des troubles d’apprentissage à travers un
reportage et des interviews de personnes compétentes.
Cette journée a été clôturée par une pièce de théâtre présentée
par les étudiants de l’IPM sous la direction de Mme Joëlle
Haddad : « La rose des sables au théâtre Berythe.
Suite au succès et à l’intérêt qu’elle a porté auprès des étudiants
et des professionnels la 2ème journée libanaise de psychomotricité
aura lieu le 21 mai 2011.
32
Faculté de médecine dentaire (FMD)
CSM
Congrès FMD-Société SENAME
La 7ème rencontre scientifique de la société méditerranéenne
d’implantologie et de dentisterie moderne (SENAME)
s’est tenue du 28 au 30 octobre 2010, sur le Campus des
sciences médicales de l’Université Saint-Joseph. Intitulée
« L’état de l’art en implantologie et dentisterie moderne »,
cette manifestation placée sous le patronage du Pr René
Chamussy, Recteur de l’Université Saint-Joseph, a groupé
plus de trente conférenciers locaux et étrangers. Durant la
séance inaugurale qui s’est tenue le vendredi 29 octobre, le
Dr Christian Makary, Président du comité organisateur, la
représentante du Pr Gilberto Sammartino, Président de la
rencontre, et le Doyen de la Faculté de médecine dentaire
Pr Nada Naaman, Présidente Honoraire, ont pris la parole.
Le Pr René Chamussy, Recteur de l’Université, a clôturé la
séance par une allocution de circonstance. Les conférenciers
ont détaillé ensuite durant deux journées et au pas de course,
une présentation toutes les demi-heures, portant aussi bien
sur les aspects de la chirurgie implantaire avec les indications,
contre-indications et les médications pré et post-opératoires
que sur l’esthétique lors de la réalisation des restaurations
sur les implants devant plus de 400 participants venus du
Liban et de l’étranger avec notamment une participation
active de délégation de la Syrie, Yemen, Iran, Irak et de
l’Italie. Un dîner convivial a été organisé le vendredi 29
octobre à la Marina Dbayeh, pour remercier les intervenants
et les organisateurs.
Une vue de l’ensemble des conférenciers en compagnie du Recteur, Pr Chamussy, du ViceRecteur aux relations internationales, Pr Hokayem, du Doyen de la FMD, Pr Naaman, du
président de l’ordre des dentistes, Dr Yared, du Pr Khoury et du Dr Makary.
Colloques
Conférences
Réunions
La cérémonie d’ouverture qui a eu lieu à l’amphithéâtre C du Campus des sciences
médicales.
Institut Confucius (ICUSJ)
Conférence de l’ambassadeur S.E. M. LIU Zhiming à Saïda – CEULS sur « La
Chine : deuxième économie du monde toujours dans un pays en voie de
développement »
Depuis le 22 septembre 2010, le Centre d’études universitaires du
Liban-Sud (CEULS) accueille la troisième antenne de l’Institut
Confucius de l’USJ.
A l’occasion du début des cours de chinois à Saïda et en présence
du Pr René Chamussy sj, Recteur de l’Université, du Pr Antoine
Hokayem, Vice-recteur aux relations internationales et Directeur
de l’Institut Confucius, du Vice-président de la Municipalité de
Saïda et des membres des associations économiques de Saïda et du
Liban-Sud (Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture,
Association des commerçants, Rassemblement des industriels),
SE M. Liu Zhiming, Ambassadeur de Chine au Liban, a donné
une conférence sur le thème : « La Chine : deuxième économie
du monde toujours dans un pays en voie de développement ».
Après avoir souligné que la Chine avait fait d’énormes progrès
durant les 60 ans qui ont suivi la proclamation de la République
Populaire de Chine, surtout au courant des 30 dernières années
qui ont suivi la réforme du pays, qu’avec la crise financière
internationale actuelle tout l’Occident ou presque était entré en
récession tandis que l’économie chinoise s’était toujours accrue
chaque année de plus de 8% et que la Chine avait accumulé
des réserves en devises si importantes qu’elle était devenue le
plus grand créancier des Etats-Unis, Monsieur Liu Zhiming a
insisté sur le fait que la Chine comptait 1,3 milliard d’habitants
et que le PIB par habitant en 2009 n’était que de 3800 dollars,
soit un dixième de celui des japonais, un quatorzième de celui
des américains et la moitié de celui des libanais.
CSH
Si l’on reproche souvent à la Chine de trop exporter, de trop
polluer ou encore de développer sa capacité militaire sans faire
suffisamment preuve de transparence, M. Liu Zhiming répond
que plus de 50% des produits exportés découlent de la soustraitance qui a d’ailleurs sensiblement épuisé les ressources
naturelles chinoises, d’autant plus que ce sont les investisseurs
étrangers qui en tirent les avantages majeurs.
Quant au problème du changement climatique, il est nécessaire
de noter que de 1990 à 2005, la Chine a réduit son émission de
gaz à effet de serre de 46 % par unité de PIB.
Enfin, pour ce qui est de l’armement, M. LIU affirme que
la culture chinoise est une culture confucéenne qui prône la
modération, et non la conquête.
La conférence a été suivie d’un dîner au Rest house de Saïda.
S.E. M. LIU Zhiming et M. Moustapha Assaad, Directeur du CEULS.
33
Faculté des sciences de l’éducation (FSedu)
CSH
Formation et conférence publique de Mme Christine Barré –De Miniac
Mme Christine Barré –De Miniac, professeur émérite à l’université
de Grenoble et membre du laboratoire de recherche LIDILEM,
a assuré une formation en didactique du français à la Faculté
des sciences de l’éducation. Cette formation s’est déroulée du
lundi 8 au vendredi 12 novembre 2010. Ont participé à cette formation les enseignants de didactique
de la Faculté des sciences de l’éducation, de l’Institut libanais
d’éducateurs et des étudiants préparant un master ou une thèse
en sciences de l’éducation.
L’objectif de cette formation était double : développer les concepts
principaux en didactique du français et de la littérature et aider
à la réflexion pour la mise en place d’un laboratoire de recherche
en didactique.
Mme Barré –De Miniac a ainsi passé en revue l’histoire de la
didactique du français, puis en a développé les grands concepts.
Elle a également présenté les disciplines contributoires qui
enrichissent la recherche en didactique du français, comme
la sociologie, la psychologie et l’anthropologie. La formatrice
a ensuite exposé des exemples de recherche en didactique du
français et s’est plus longuement arrêtée sur des exemples en
didactique de l’écriture et de la lecture.
Mme Barré –De Miniac a également donné une conférence
publique intitulée : « Lire et écrire : pratiques sociales
complexes et nouvelles approches d’enseignement dans les cycles
complémentaires et secondaires ». le vendredi 12 novembre 2010.
Ont été conviés à cette conférence les professeurs de français
des écoles partenaires. Plus de 200 enseignants y ont assisté.
Lire et écrire : pratiques sociales complexes et
nouvelles approches d’enseignement dans les cycles
complémentaires et secondaires.
Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) –
Département de sociologie et d’anthropologie, Master en information et communication
CSH
Le renseignement d’affaires en question à l’USJ
Accueilli par le Pr Pascal Monin, dans le cadre d’un séminaire
d’intelligence économique destiné aux étudiants du master
Information et Communication à l’USJ, le Docteur Franck
Bulinge, professeur à l’Institut supérieur du commerce de Paris
et gérant de l’agence Business Intelligence Partners, a présenté
jeudi 11 novembre 2011 une conférence intitulée « Business
intelligence ou le renseignement d’affaires comme outil de
compétitivité internationale ». Durant quarante cinq minutes,
et pour la première fois au Liban, il a soulevé le voile de cette
activité confidentielle : outre la veille stratégique, l’analyse
de la concurrence et la recherche d’opportunités d’affaires, le
Business Intelligence aide les entreprises à mieux connaître leurs
partenaires, investisseurs, actionnaires, fournisseurs ou clients,
et à contrer les divers risques liés la concurrence internationale.
Grâce à des investigations pratiquées légalement tant sur internet
que sur le terrain, ces nouveaux agents spéciaux recueillent et
analysent des informations sur la situation économique réelle
des entreprises, leur structure actionnariale et capitalistique, ainsi
que les risques qu’ils représentent en termes d’investissement
ou de réputation. Comme l’a précisé Franck, aujourd’hui les
entreprises considèrent leur image et leur réputation comme des
facteurs de compétitivité, alors même qu’Internet est devenu un
espace de communication à haut risque, où il faut surveiller et
anticiper les attaques et les rumeurs, afin de maîtriser en amont
la communication de crise.
Après cette conférence passionnante illustrée d’exemples et de
faits réels, le débat s’est ouvert sur les aspects légaux et éthiques
du renseignement d’affaires. Insistant sur la légalité de ses
activités, le Docteur Bulinge a évoqué la notion d’éthique dans
un contexte concurrentiel international très instable. Il estime
qu’en matière de business les différences de pratiques liées à la
diversité des cultures et des enjeux stratégiques, ne permettent
pas de s’accorder sur une règle déontologique commune. De fait,
il préconise de s’en tenir au respect des lois et règlements qui
prévalent dans chaque pays, tout en se prévalant d’une éthique
choisie et assumée individuellement.
Pr Pascal Monin et Dr Franck Bulinge.
Pr Pascal Monin et Dr Franck Bulinge.
34
Institut des sciences politiques (ISP)
CSS
“State building in Divided Societies of the Post-Ottoman World”
En collaboration avec l’Association libanaise pour la sociologie
et la Heinrich Böll Stiftung – Middle East, l’Institut des sciences
politiques a organisé une conférence intitulée “State building
in Divided Societies of the Post-Ottoman World” les 24-25
novembre 2010.
Les conférenciers ont examiné les conflits qui ont eu lieu en
Bosnie Herzégovine, en Iraq et au Liban, trois pays ayant connu
des guerres civiles et l’effondrement de l’État à cause – en partie
– de conflits identitaires et ayant connu un processus de (re)
construction de l’État national avec l’appui de la Communauté
internationale.
Les cinq tables-rondes ont réuni à chaque fois des conférenciers
de chacun des 3 pays concernés et les thèmes suivants ont
été travaillés : la gouvernance, les mouvements sociaux, la
réforme constitutionnelle et l’intervention internationale dans les
différents processus mentionnés. Les chercheurs ont comparé les
résultats obtenus dans la réussite ou l’échec de la reconstruction
de l’État dans les trois pays à partir de stratégies différentes et
dans des contextes différents afin d’essayer de trouver des points
communs et d’évaluer l’impact de l’intervention internationale
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
dans ce processus durant ces 20 dernières années. Ce séminaire a
surtout permis à des chercheurs travaillant sur le même sujet de
collaborer et de mettre en commun des connaissances acquises
dans l’observation d’un même fait politique mais dans des
contextes politiques et sociaux différents.
Les Professeurs Jacques Kabanji, Marlène Nasr, Falleh Abdeljabbar
et Srđan Dvornik – table ronde sur les Mouvements sociaux et la
mobilisation de la société civile.
Colloques
Conférences
Réunions
CSS
Réunion du Conseil scientifique de l’Ecole
doctorale de droit du Moyen Orient (EDDMO)
Le 6 décembre 2010, le Conseil scientifique de l’EDDMO s’est
réuni dans les locaux de la FDSP sous la présidence du Doyen
Fayez Hage-Chahine. Mis en place dans le cadre du programme
« Horizons francophones » de l’Agence universitaire de la
francophone, l’EDDMO regroupe des universités libanaises
(Université Saint-Joseph, Université arabe, Université Libanaise,
Université La Sagesse, Université Saint-Esprit Kaslik), égyptiennes
(Université Ain Shams, Université d’Alexandrie, Université du
Caire, Université Senghor) et syriennes (Université de Damas,
Université d’Alep). Son objectif général est de renforcer les
capacités des universités partenaires en matière de recherche
dans le domaine juridique. L’EDDMO s’inscrit dans la volonté
d’œuvrer en synergie entre partenaires régionaux en vue de
créer un espace de recherche plus adapté aux défis du monde
actuel, et plus particulièrement aux défis propres à la région
de Moyen-Orient. Lors de sa réunion, le Conseil scientifique
a sélectionné les candidats au Label EDDMO pour l’année
2010-2011 et fixé les thèmes du séminaire qui doit avoir lieu
à la FDSP en mars 2011.
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
CSS
Conférence de S.E. M. Wilfried Martens
sur « L’intégration européenne »,
Le jeudi 21 octobre 2010, M. Wilfried Martens, Président
du Parti Populaire Européen, ancien Premier Ministre de
la Belgique, Ministre d’Etat, a donné à l’amphithéâtre
Gulbenkian, rue Huvelin, une conférence sur le thème de
« L’intégration européenne ».
M. Wilfried Martens.
Réunion du Conseil scientifique de l’EDDMO.
35
Institut des sciences politiques (ISP)
CSS
La politique extérieure de l’Union Européenne
Mario David, Président de la Commission Machrek au Parlement
Européen, a donné une conférence intitulée « La politique
extérieure de l’Union Européenne » le 2 novembre 2010, à
l’Institut des sciences politiques (ISP).
Dans son intervention, M. David a d’abord expliqué les
différents aspects de la politique extérieure de l’UE qui
comprend : la coopération avec les pays tiers, la politique
commerciale commune, l’aide humanitaire, la politique d’aide
au développement, la politique européenne de voisinage (PEV),
la politique de promotion des droits de l’homme et la politique
étrangère et de sécurité commune (PESC)
Il a ensuite mis l’accent sur le rôle de la Commission qu’il préside
dans la gestion des questions liées à la politique extérieure et de
sécurité commune (PESC) et celles relatives aux compétences
communautaires concernant l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie,
le Liban, la Lybie, le Maroc, le conflit du Sahara occidental,
l’Autorité palestinienne, la Syrie et la Tunisie. Il a aussi mis en
évidence le rôle de la Commission par rapport aux questions
liées à l’Union pour la Méditerranée, à savoir la coopération de
l’Union avec les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
A la fin de son exposé M. David a répondu aux questions des
étudiants relatives à l’engagement de l’UE dans les négociations
au Proche-Orient et les différents conflits régionaux.
La conférence a été suivie d’un vin d’honneur en présence des
enseignants et étudiants de l’ISP.
Mario David, Président de la Commission Machrek au Parlement Européen et les
membres de la Commission.
Aperçu du public ayant assisté à la conférence.
M. Henri Awit, Vice-recteur aux affaires académiques et
Mme Fadia Kiwan, Directrice de l’ISP.
36
Institut de langues et de traduction (ILT) – Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB)
CSH
Quand l’ETIB traduit Les liaisons dangereuses…
Sous le haut patronage du Pr René Chamussy s.j., le Pr Jarjoura
Hardane (Doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines)
et le Pr Henri Awaiss (Directeur de l’Institut de langues et
de traduction et de l’Ecole de traducteurs et d’interprètes de
Beyrouth) ont invité au colloque international intitulé Les liaisons
dangereuses : langues, traduction, interprétation.
Au programme, interventions et discussions se sont succédé
visant à déterminer la nature des liaisons qui accouplent
langues, traduction et interprétation ; liaisons rappelant de
manière évidente le film Les liaisons dangereuses, adaptation
cinématographique de l’œuvre célèbre de Choderlos de Laclos.
Le colloque, présenté par Mmes Michèle Nassif Yazbeck et
Carine Salem Moughayar, commence en musique où une liaison
à quatre mains s’établit entre Mlles Tayma Awaiss et Nour Saadé
qui emportent le public sur les mélodies de Brahms. Ensuite le
mot d’ouverture de M. Henri Awaiss dans lequel il signale que
ce colloque s’inscrit dans le cadre d’une réflexion menée par
l’ETIB puis présente les intervenants et conclut par : la chance
d’avoir René Chamussy l’instigateur dangereux de la Collection
Sources-Cibles. Ensuite les mots des deux ambassadeurs S.E.M.
Juan Carlos Gafo, Ambassadeur d’Espagne au Liban et S.E.M
Daniel Tanase, Ambassadeur de Roumanie au Liban.
M. Benoît Kremer, quant à lui, Président de l’Association
internationale des interprètes de conférence (AIIC) attaque
d’emblée le sujet en posant une première problématique : faut-il
vraiment garder l’adjectif «dangereuses » pour les liaisons entre
traduction et interprétation, « disciplines faussement jumelles
où tensions et malentendus règnent entre les praticiens » ?
Plusieurs intervenants, issus de différentes universités locales
et internationales, ont animé les débats, à savoir : l’ETIB,
l’Université libanaise (UL), l’Université Al Jinane, l’Institut
supérieur de traduction et d’interprétation de Bruxelles (ISTI),
l’Université Stefan Cel Mare (Roumanie), et l’Université de
Salamanca (Espagne).
Dans un premier temps, langues et traduction cohabitent
ensemble ; table ronde présidée par Mme Olga Cosmidou,
Directrice générale de l’interprétation au Parlement Européen.
Ce premier axe discute la possibilité d’une bonne entente non
dangereuse entre langues et traduction comme l’a clairement
Mlles Nour Saadé et Tayma Awaiss.
énoncé M. Miguel Sáenz dans son approche
intitulée « Dangereuses ? Plutôt poétiques » et ceci Colloques
en réponse à l’intervention initiale de M. Kremer. Conférences
Dans un deuxième temps, la traduction laisse Réunions
tomber son premier amant, les langues, et tombe
dans les filets de l’interprétation. Ce nouveau
couple, constituant à lui seul un axe présidé par M. Jesús Baigorri,
Professeur d’interprétation à l’Université de Salamanca, évoque
un conflit. Un conflit clair entre deux amantes - traduction et
interprétation - jadis cohabitant sous le même toit mais qui, au
fil du temps se sont frayées des chemins différents ; l’une séduite
par l’acte même de l’écriture et l’autre par l’éloquence de l’oral.
Toutefois, ces couples binaires, tout comme dans le film,
finissent par réaliser la gravité de leurs erreurs une fois séparés
et prônant chacun son individualité. En effet, un troisième axe
sous le titre de « A l’amiable », présidé par M. Kremer, favorise
les compromis que chaque discipline doit accomplir pour
survivre. A ce moment, l’ont ne traite plus de binarité mais de
« trinôme avantageux », comme l’a si bien dit M. Chamussy,
trinôme entre la langue du texte source, la langue du texte cible
et cette langue intermédiaire qui vient s’installer entre les deux,
la langue du traducteur.
M. Benoît Kremer, Président de l’AIIC.
Henri Awaiss, Michèle Nassif Yazbeck et Carine Salem Moughayar.
37
Finalement, les trois tables rondes se réunissent à l’Amphithéâtre
Pierre Y. AbouKhater pour promulguer un nouvel avis : « La
guerre n’aura pas lieu », quatrième axe présidé par M. Christian
Balliu, Directeur de l’ISTI.
Pour clôturer, Mme Nadine Riachi Haddad (ETIB) se charge
de la synthèse et les deux présentatrices annoncent la signature
de deux ouvrages : « De la forme significative dans le discours
juridique - Contribution à la méthodologie du droit » de Mme
Nada Kfouri Khoury, présenté par M. Jean-Louis Sourioux,
Professeur émérite de l’Université de Panthéon-Assas et « Sur les
pas de la traductologie arabe de Al Jahez à Elias Abou Chabaké »
de Mme May Hobeika El Haddad, présenté par M. Balliu.
LIBANOSTALGIES
Je ne crois pas aux coïncidences. « La plus belle fille du
monde ne peut donner que ce qu’elle a », nous dit un vers
de Prévert, mais en ce début de décembre je cherche à savoir
pourquoi le destin a laissé pour la fin de l’année la plus belle
de mes découvertes : le Liban.
De retour au pays, dans le train qui traverse la plaine
moldave couverte de neige, un livre d’Amin Maalouf à la
main,1 je regarde le soleil qui se couche derrière les Carpates
et je pense à la douceur du soir à Byblos, où le même astre
répandait tout son sang dans la Méditerranée.
Coïncidence ou pas, un voyage professionnel à l’Ecole des
Traducteurs et Interprètes de Beyrouth (ETIB) de l’Université Saint-Joseph m’a servi de tremplin pour une initiation
que j’attendais depuis longtemps : l’Orient. Bien avant moi,
le Roumain Panait Istrati – cet incorrigible voyageur dans
l’Empire Ottoman et le pourtour méditerranéen – s’était
laissé séduire par la beauté de cet espace. Il déclarait même
dans un de ses derniers textes vouloir s’y établir et « bâtir sa
baraque », charmé par les couleurs du paysage et par l’hospitalité des gens.
Ma première épiphanie s’est produite à la faveur d’une
lumière incertaine, le deuxième ou troisième soir après mon
arrivée à Beyrouth. J’étais dans la cathédrale Saint-Georges
des Grecs orthodoxes, devant l’autel richement sculpté, en
train de penser très fort à tous ceux que j’aime, lorsque tout
à coup, du minaret de la Grande Mosquée monta vers le ciel
l’appel à la prière, en arabe. Cette proximité dans l’air de
mes paroles chuchotées et du chant très sonore du muezzin
(coïncidence ?), sous la voûte où les étoiles s’allumaient l’une
après l’autre, m’a donné le sentiment cosmique d’une fraternité
et d’une paix qu’il faut préserver par tous les moyens.
Plus tard, je me suis renseignée auprès des amis libanais
qui ont vécu la guerre fratricide de 1975-1990. Comment
ont -ils fait pour résister, quel était leur quotidien pendant
ces années-là, où, dans la capitale divisée en deux, la mort
moissonnait à droite et à gauche, sans tenir compte du camp ?
Comment les mères pouvaient-elles envoyer leurs fils à l’école,
sachant que le soir elles pourraient les retrouver à l’hôpital
ou à la morgue ? Des traces de la « guerre des autres » restent
encore sur les murs des immeubles, dans le cœur et même dans
le corps des gens : la traductrice juridique Nada, étudiante à
l’époque, m’a montré la cicatrice d’une balle reçue à l’épaule
gauche quand elle avait 19 ans et dont des morceaux restent
encore sous sa peau…
Mais la volonté de tous, au Liban, est de faire de cette
expérience amère une leçon pour l’avenir, de passer outre
M. Christian Balliu, May El Haddad, Olga Cosmidou, Miguel Saenz et Elsa
Charabati.
les « identités meurtrières » que déplore Maalouf ; j’ai vu
partout une convivialité trop vraie pour être simulée, car
l’entente et la tolérance sont la voie choisie par les cinq communautés musulmanes, les treize confessions chrétiennes et
la communauté juive de ce pays.
Deuxième épiphanie, aussi importante que la première :
pour la Balcanique que je suis, ce pays du Moyen Orient n’est
pas du tout étranger, dans son quotidien, dans ses traditions,
mentalités, tabous et interdits. Prenons le rituel du café (turc
ou grec, selon la vision !), qui est en tout point le même en
Roumanie et au Liban, les convives choisissant la tasse où
une « piécette » d’écume flotte sur le liquide noir, signifiant
« chance » ou « argent ». À la fin d’un repas où houmous,
taboulé, fatayers, fettouche, et autres mezzé ont régalé mon
palais, l’amphitryon s’est mis à raconter la tradition de sa
famille, où la mère, centenaire maintenant, prolonge le plaisir
d’être ensemble, en lisant dans le marc de café. Rien de plus
simple, car dans mon pays aussi certaines dames s’y mettent
avec délices, ce que je n’ai pas manqué de faire, mes dons de
voyante étant fort appréciés, surtout quand on sait dire aux
gens ce qu’ils attendent depuis longtemps…
D’ailleurs, les révélations le long de ma route forment un
long chapelet de libanostalgies, que je me plais à parcourir
– comme le font souvent en Orient les hommes, pour se
donner une contenance - lorsque le train s’engouffre dans
la nuit : mirage du Mont Liban à l’horizon, sur la route qui
mène à Baalbek, où le temple de Jupiter et surtout celui de
Bacchus défient le temps ; perfection du petit théâtre romain
de Byblos, dont un point précis dans l’espace permet à l’orateur d’entendre sa voix comme s’il parlait dans un micro ;
palimpseste des époques historiques et des cultures, où, sur
la couche phénicienne est venue se poser la couche romaine,
puis la byzantine, l’arabe, celle de croisés, des Ottomans, des
Français, ce qui fait du Liban un véritable carrefour ; vivacité
des gens dans les rues de Beyrouth, où, le long de mes déambulations, j’ai découvert sur la façade d’un immeuble délabré,
l’enseigne toute craquelée d’une mystérieuse Droguerie du
Danube Bleu, datant probablement de l’époque d’Istrati…
Le soleil a disparu depuis longtemps derrière les cimes des
montagnes, le train parcourt les derniers kilomètres avant
Suceava et je me prépare à mettre foulard, bonnet et gants de
laine, car on ne plaisante pas avec l’hiver en Bucovine. Avec,
au fond du cœur, tout ce que le plus beau pays du monde
m’a donné.
Elena-Brandusa STEICIUC
1 Samarcande, acheté rue Hamra, à Beyrouth, chez une gentille libraire qui se
dit…cousine du romancier !
38
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
« Image et pouvoir », 2
ème
CSH
colloque international de l’IESAV
Les 9 et 10 décembre 2010, le 2ème colloque international de
l’IESAV a accueilli une élite internationale de chercheurs,
théoriciens et praticiens du 7ème Art et de l’Art en général. Ces
intervenants ont déployé et discuté leurs différentes visions
autour du thème « Image et Pouvoir » - apportant des éclairages
nouveaux sur le sujet…
Suite aux mots du Directeur de l’IESAV (M. Paul Mattar) et du
Recteur de l’USJ (Pr René Chamussy sj) la conférence inaugurale
a été donnée par Mme Marie José Mondzain (France) : Image
et pouvoir : Tout, Rien, quelque chose – prélude aux quatre tables
rondes qui ont suivi, scandées par deux installations/interventions
de Laurie Joly (France): Homogénéisation de la matière et Omar
Fakhoury (Liban) :
Première table ronde : Alain Tasso (Liban) : Images malgré tout,
Etienne Augé (France): Images en guerre.
Deuxième table ronde : Elie Yazbek (Liban): Le pouvoir dans
l’image : les affiches politiques au Liban, Marcos Silva (Brésil):
Cinéma et pouvoir au Brésil, Stefanie Van De Peer (Belgique/
Ecosse): Censorship and Permissibility in North African Women’s
Documentary Films.
Troisième table ronde: Haud Plaquette (France): La
photographie, image de guerre : une nouvelle forme de combat,
Bahi Mohamed (Maroc) : Pouvoir de l’image et image du pouvoir
ou la lutte par la bande dessinée, Jean Claude Lescure (France):
Le vitrail de guerre, une image de guerre méconnue. Quatrième table ronde : Mansouri Hassouna (Tunis): Pour une
sémiologie de la trouille, Marc Riachi (Liban): La mise en image
de la parole dans la représentation contemporaine, Maria Fernanda
Gonzales (Colombie/Italie): Le Socialisme du XXI siècle : un modèle
politique ou les images dépassent les mots, Joseph Korkmaz (Liban):
Le pouvoir de l’image cinématographique.
Les interventions de cette édition du colloque seront
prochainement publiées dans la revue « Regards » (2011) - revue
universitaire annuelle – publiée par l’IESAV.
Omar Fakhoury, Laurie Jolie et Gaby Maamary commentant leurs travaux au colloque.
Colloques
Conférences
Réunions
Etienne Augé, Pascal Monin et Alain Tasso durant la première Table Ronde.
39
Faculté des sciences religieuses (FSR) – Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB)
CSH
Peter Hans Kolvenbach s.j., un charmeur invétéré - La leçon inaugurale
L’idée venait du Père Sélim Daccache : pour lancer l’année
académique, une leçon inaugurale à laquelle assisterait tous
les étudiants. Cela se fait dans toutes les grandes universités,
pourquoi pas à l’USJ. L’idée fut applaudie par Henri Awaiss et
le Doyen de la Faculté des sciences religieuses se lança dans cette
initiative, appuyé par le Directeur de l’Ecole de traducteurs et
d’interprètes de Beyrouth. Encore fallait-il trouver un grand nom
à la hauteur d’une leçon inaugurale. Et le Père Daccache de penser
au T.R.P. Peter Hans Kolvenbach. Cet ancien Supérieur Général
de la Compagnie de Jésus n’avait-il pas aussi été professeur de
théologie et de linguistique à l’USJ ?
Le 13 octobre 2010, la conférence inaugurale du P. Kolvenbach
eut lieu à l’Amphithéâtre Pierre Y. AbouKhater sous l’intitulé :
« L’hospitalité langagière comme condition du dialogue ». Le
Doyen de la Faculté des sciences religieuses commença par
présenter le conférencier et relata comment il avait dû assiéger le
bureau de ce dernier pour le convaincre d’abandonner sa réserve
et d’accepter de donner cette leçon. A son tour, le Directeur de
l’ETIB prit la parole : avec beaucoup de nostalgie, il se remémora
le temps où il était étudiant et suivait avec une quasi ferveur les
cours du Père Kolvenbach.
Quand celui-ci entama sa conférence, l’auditoire tout entier,
étudiants et professeurs furent immédiatement suspendus à ses
lèvres : il n’avait rien perdu de sa verve d’antan. L’esprit vif,
le verbe facile, la pensée fleurie et teintée d’humour, le Père
Kolvenbach avoua que, pour le sujet de la conférence, il s’était
laissé inspirer par la Collection Sources-Cibles de l’ETIB « où les
langues et leur traduction sont prioritaires et où dans un article,
l’auteur assure que la guerre des langues et de la traduction n’aura
pas lieu. » Puis, en grand érudit, il expliqua le dilemme, voire la
souffrance du traducteur, tiraillé entre sa volonté d’accomplir une
traduction parfaite et les innombrables difficultés, linguistiques
et culturelles, auxquelles il est confronté dans sa tâche. Et de
conclure par une lamentation de traducteur, prise dans un article
de Sources-Cibles : « Traduction, mon amour, que de larmes
aigres-douces versées pour te voir naître et grandir. »
Et alors que l’assemblée se retrouvait, après la conférence, autour
d’un appétissant vin d’honneur, le Père Kolvenbach s’éclipsait
sur la pointe des pieds, avec cette humilité dont seuls les grands
hommes sont capables.
L. Nordiguian, H. Awaiss, RP R. Chamussy sj, RP S. Daccache sj, J. Hardane.
Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH)–
Département de géographie
CSH
« La grotte Chauvet, 13 ans de recherche
interdisciplinaire »
Révérends Pères Peter Hans Kolvenbach s.j. et
Salim Daccache s.j.
Le 7 octobre 2010, M. Jean-Jacques Delannoy, géographe, Professeur
des Universités et Directeur du Laboratoire EDYTEM / UMR 5204 du
CNRS français a présenté une conférence intitulée « La grotte Chauvet,
13 ans de recherche interdisciplinaire ». Son intervention a montré
d’une part, le caractère exceptionnel d’une cavité à fort patrimoine
naturel et culturel, la Grotte Chauvet - Pont d’Arc (Ardèche, France),
lié à son ancienneté (peintures rupestre datant de – 32.000 ans, ce qui
en fait la plus ancienne grotte ornée du monde), à l’abondance des
représentations animales et à son esthétique, d’autre part, les apports
des outils de la géomorphologie karstique (cartographie, modélisation
3D) à la compréhension d’une telle cavité et de ses richesses artistiques.
40
Faculté des sciences religieuses (FSR)
CSH
« Les mardis de la Faculté »
Les conférences : « Des petites pierres édifiantes pour la renaissance de l’Église »
Présentation générale des conférences
Dans le cadre de la Formation continue organisée par la Faculté
des sciences religieuses, une série de conférences ouvertes au
public et intitulée « Les mardis de la Faculté », seront données
sur deux ans, à raison de sept conférences par an et « présenteront
une approche historico-sociale des Églises du Proche-Orient.
Cette approche comportera les grandes étapes dans l’histoire
de chaque Église, son identité, et ses relations avec l’islam
et avec les autres Églises. Il y sera question aussi de la vie de
l’Église : la pastorale, l’animation et la catéchèse ainsi que son
fonctionnement intérieur.1 »
Dans un mot introduisant à ce programme, le doyen de la
Faculté a souligné qu’« au cours de ces conférences, nous allons faire
connaissance ensemble de nos Églises du Proche-Orient, comme de
leurs réalités et leurs spécificités dans les différents domaines ainsi
que de leur identité, leur culture, leur espérance vécue aujourd’hui,
leur prolifération, leur enracinement dans leurs différentes causes,
les difficultés qu’elles rencontrent dans leur cheminement apostolique
et institutionnel ainsi que leurs forces et faiblesses ».
Il a formulé le souhait « que ces conférences soient de petites pierres,
mais ayant leur valeur et leur place édifiantes dans le cadre du
service pour la renaissance de l’Église et du renforcement de la culture
spirituelle et historique chez le croyant... et qu’elles puissent aussi aider
les Églises à retrouver leur rôle et à éduquer tout le monde à l’esprit
œcuménique et à l’esprit de rencontre, de dialogue et d’entraide dans
la perspective de publier ces interventions dans un livre collectif à
répertorier dans la littérature de la culture chrétienne ».
Mgr Kassarji : « L’Église chaldéenne : Église des martyrs »
1 Cf. Livret de la Formation continue de la FSR, 2010-2011, p. 14.
L’Église chaldéenne
La première conférence dans cette série a déjà débuté avec
Mgr Michel Kassarji, évêque de l’Église chaldéenne à Beyrouth
depuis 2001 et connu pour ses dons intellectuels, canoniques
et spirituels. Dans ses interventions dans le dernier Synode qui
a eu lieu pour les Églises du Moyen-Orient au Vatican, il s’est
manifesté comme quelqu’un qui promeut l’initiative pastorale
incitant son Église à se relever et à ne pas craindre le pire.
Dans sa conférence sur l’Église chaldéenne, le 2 novembre 2010,
Mgr Kassarji a évoqué tout ce qui concerne l’Église chaldéenne,
non seulement au Liban, mais dans le monde entier, cette Église
qui s’est étendue jusqu’à l’Inde et même jusqu’à la Chine, comme
Église apostolique déclarant sa foi en Jésus-Christ et en Dieu,
amour universel pour tous les êtres humains.
La deuxième conférence de cette série de conférences sur les Églises
du Moyen-Orient s’intitule « l’Église protestante ».
Elle a été donnée par le pasteur Dr Issa Diab et Dr Colloques
Johnny Aouad le mardi 04 janvier 2011.
Conférences
Réunions
Le pasteur Diab et M. Aouad
Pasteur Diab : « Des Églises et pas une Église… » ; M. Aouad : « La présence
évangéliste a été de tout temps qualitative et diversifiée »
L’Église protestante
Le pasteur Diab est professeur à l’Institut d’études islamochrétiennes à l’USJ et est titulaire d’un doctorat en Théologie
et en Histoire des religions du Proche-Orient chrétien. Il a
présenté, au début de sa conférence, un tableau d’ensemble des
Églises évangéliques, et a passé en revue la façon dont elles se
sont organisées en assurant une présence dans un certain nombre
de pays arabes, en particulier au Liban, en Syrie, en Egypte, en
Jordanie, au Soudan et en Irak.
Il a précisé le sens et la signification du nom de ces Églises
évangéliques ainsi que leurs racines historiques. Il a parlé ensuite
de l’organisation de ces Églises et leur représentation auprès des
autorités dans le temps. Il a défini les croyances évangéliques de
la Réforme qui constituent l’espace dogmatique commun entre
toutes les Églises évangéliques pour arriver finalement à exposer
leurs particularités parmi les autres Eglises chrétiennes.
Ce tableau, qui a dressé un éventail de la diversité et de la richesse
de ces Églises, a été complété par une autre intervention donnée
par Dr Johnny Aouad, appartenant à l’Église évangélique à
Rabieh et enseignant le Nouveau Testament à Near East School
of Theology à Beyrouth
Il a parlé des évangélistes aujourd’hui et demain, considérés
minoritaires parmi les minoritaires en Orient. Comme le temps
41
limité ne lui a pas permis d’aborder la situation évangélique en
Orient, comme il l’a souligné lui-même, il s’est contenté de
donner ses remarques autour de l’existence évangélique dans le
contexte libanais.
Dans la première partie de sa conférence, il a essayé de décrire
brièvement la réalité évangélique au Liban actuellement.
Dans la seconde partie, plus détaillée, il a présenté quelques
aspects, œcuménique, national, politique et pédagogique social,
dans lesquels les évangélistes orientaux peuvent jouer un rôle
dans l’avenir, ce rôle étant une introduction pour une existence
et une présence qualitatives à partir de leur doctrine et leur
présence historique au Liban.
Ces conférences ont été suivies par un débat de la part d’un
public concerné par la situation actuelle des Églises au ProcheOrient et désireux d’en savoir plus sur leur rôle et leur mission
dans cette région du monde.
Faculté des sciences religieuses (FSR) – Bibliothèque orientale (BO)
Centre Louis Pouzet d’étude des civilisations anciennes et médiévales
CSH
« Les communautés religieuses dans le Bilâd al-Shâm
(XIe-XIVe s.) : contacts et visions croisées »
Un colloque international intitulé : « Les communautés religieuses
dans le Bilâd al-Shâm (XIe-XIVe s.) : Contacts et visions croisées »
a été organisé par l’Institut Français du Proche-Orient (Ifpo), la
Faculté des sciences religieuses (FSR) de l’USJ, la Bibliothèque
orientale, le Centre Louis Pouzet d’étude des civilisations
anciennes et nouvelles et l’Unité mixte de recherche (UMR
8167-Laboratoire Islam médiéval). Il a été tenu le vendredi 19
et le samedi 20 novembre 2010 au Centre Louis Pouzet d’étude
des civilisations anciennes et médiévales, à l’Amphithéâtre de la
Bibliothèque Orientale et au Campus des sciences humaines,
dans la salle Joseph Zaarour.
Ce colloque s’inscrit dans le cadre du programme de recherche à
partenariats multiples. 14 conférences, à raison de 7 conférences
par jour, ont été réparties en 4 grandes catégories thématiques
abordant la problématique des représentations religieuses :
les communautés en contact relatant le cas des minorités ;
la dénonciation de l’autre ; l’image de l’autre et enfin les
communautés en contact dans la transmission textuelle.
Les intervenants sont des professeurs chercheurs venus des
universités du Liban, du Caire, de la Tunisie et de la France. Ces
universités sont : l’Université Saint-Joseph, la Lebanese American
University, l’Université Saint-Esprit de Kaslik, l’American
University of Beirut, l’Institut Français d’Archéologie Orientale
Photo de l’intervenant Pierre Lory.
du Caire et l’Université de la Manouba en Tunisie. Des universités
françaises ont eu également une part importante dans cette série
de conférences suscitant et attirant l’intérêt d’intervenants venus
de l’École pratique des hautes études (EPHE) et des universités
de Bordeaux, Provence, Lumière Lyon-II, Montpellier et Paris IV
et soulignant, par cette participation, l’objectif de ce colloque,
celui d’offrir à un auditoire intéressé les « contacts et visions
croisées » des communautés religieuses se situant à une époque
(entre le XIe et le XIVe siècle) où le Bilâd al-Shâm fut le théâtre
de nombreuses expéditions militaires provoquant des mutations
dans l’équilibre géopolitique de la région.
Affiche du colloque.
42
Opération 7e jour
L’Opération 7e jour et le Colloque sur les prisons du Liban
Il est de notoriété publique que les prisons
libanaises sont surpeuplées et que les
personnes sont souvent détenues dans des
conditions qui ne correspondent pas aux
normes requises, et ceci pour des raisons
multiples.
Suite à la réunion entre le comité de
pilotage de l’Opération 7e jour (O7) et la
Fédération des anciens de l’USJ, est née
l’idée d’organiser un colloque autour de
cette problématique des prisons du Liban.
Un comité d’organisation a été formé, avec
pour membres : Recteur de l’USJ Pr. René
Chamussy, Président Chucri Sader, M. Fadi
Hindi, Dr Nada Farhat Mchayleh, Mme
Johanna Hawari-Bourgély, Mme Leila
Rizk, Mme Michèle Asmar, Mme Nada
Chaoul, Mme Renée Sabbagh, présidente
Rita Karam. Ce colloque a été organisé en
collaboration avec l’Ordre des Avocats de
Beyrouth et l’Institut d’Etudes Judiciaires
et avait pour thème «Les prisons du
Liban : l’amélioration des conditions de
vie des prisonniers - Est-elle possible ? »
il a eu lieu dans la maison de l’avocat le
11 novembre 2010.
Le programme a comporté 4 séances :
1ère séance : l’O7 et le projet prison ;
2 e séance : l’approche comparative
entre le modèle libanais et les modèles
internationaux ; 3e séance : la contribution
des magistrats et avocats à l’amélioration de
la vie des prisonniers ; 4e séance : proposition
de solutions immédiates et à long terme.
Les participants :
- Les présidents de séance : M. Chucri
Sader, M. Ghaleb Ghanem (président de
la cour de cassation), l’ancien ministre
de la justice M. Bahij Tabbara et Mme
Amale Haddad, Bâtonnier de l’ordre
des avocats.
- Les intervenants de plusieurs spécialités et qui s’occupent particulièrement de
la prison ; des intervenants des trois
ministères : Justice, Intérieur et Affaires
sociales, un intervenant de la Croix Rouge
internationale de Suisse, un intervenant
de l’OMS, le vice président du RAID
(groupe spécialisé de la police française
qui s’occupe de la gestion des crises dans
les prisons), des membres de l’O7 qui ont
parlé de leur expérience dans les prisons.
- Durant la séance de clôture des
conférences, des propositions de
solution et des recommandations ont
été proposées et un système de vote a
été installé pour permettre au public de
donner son avis sur ces propositions de
solutions présentées par l’O7.
Les objectifs atteints à travers ce colloque
se résument comme suit :
1- Visualisation de l’opération 7e jour
devant un public non informé : en effet,
les ministères, les ONG et les instances
internationales concernées par la prison
ainsi que beaucoup de magistrats,
d’avocats et plusieurs ambassades
étaient présents au colloque. En plus,
une large diffusion médiatique (dont
des émissions télévisées sur la LBC,
MTV, OTV et Future TV) a eu lieu
aussi bien avant, pendant et après le
colloque.
2- Exposition des activités de l’O7 et son
implication à travers le projet prison
dans l’amélioration des conditions de
vie des prisonniers.
3- Motivation des autorités concernées
par le dossier des prisons à s’impliquer
davantage dans le projet prison de l’O7. 4- Formulation de recommandations
concrètes concernant l’amélioration des
conditions de vie du prisonnier.
Finalement, en vue d’assurer un bon suivi
du colloque, une publication de ses actes
sortira prochainement.
S.E. M. Ibrahim Najjar, ministre de la Justice, avec
Me. Amal Haddad, Bâtonnier de l’Ordre des avocats de
Beyrouth.
Colloques
Conférences
Réunions
Séance inaugurale : S.E. M. Mona Oufeich, ministre d’Etat,
et Pr Ghaleb Ghanem, Président du Conseil supérieur de
la magistrature.
Pr. René Chamussy s.j, Recteur, S.E. M. Sélim Sayegh,
ministre des Affaires sociales, le Pr. Chucri Sader, Président
du Conseil d’Etat libanais.
Séance inaugurale : de droite à gauche
Pr René Chamussy s.j, Recteur, Dr. Omar Nashabe représentant du ministre de l’Intérieur, S.E.
M. Ibrahim Najjar, ministre de la Justice, Me Amal Haddad, Bâtonnier de l’Ordre des avocats de
Beyrouth, S.E. M. Sélim Sayegh, ministre des Affaires sociales Dr Nada Farhat Mchayleh.
Ministres, députés, magistrats et officiels parmi le public du colloque.
43
Centre d’études pour le monde arabe moderne (CEMAM)
Institut de recherche pour le développement (IRD)
CSH
Migrations et circulations en Méditerranée orientale
Territoires, mémoires et interactions
Pour inaugurer leur coopération relative aux problématiques
actuelles des mouvements migratoires en Méditerranée orientale,
l’IRD et le CEMAM ont organisé les 2 et 3 décembre 2010 un
atelier de travail qui a regroupé quelque 15 chercheurs travaillant
sur les questions de mobilité et de circulation dans les pays du
Proche-Orient et d’Egypte venus des institutions suivantes :
• Centre d’études africaines (CEAF–IRD / EHESS)
• Centre national de la recherche scientifique (CNRS – France)
• Institut de recherche sur le sud est asiatique (IRSEA –
Université de Provence)
• Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative (LESC
- Paris X Nanterre)
• Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER
– Université de Poitiers)
• Mondes et dynamiques des sociétés (MODYS - Universités
Lumière Lyon 2 et Jean Monnet - Saint-Etienne).
• Structure et dynamique des langues (SeDyL - Institut national
des langues et civilisations orientales INALCO).
• Unité interdisciplinaire de recherche Mémoire (CEMAM –
Université Saint Joseph)
• Unité de recherche migrations et société (URMIS-IRD /
Universités de Paris Diderot et Nice-Sophia Antipolis)
Dans leurs circulations, les hommes déplacent et transfèrent
une part de leur mémoire, de leur culture, de leurs savoirs et de
leurs croyances produisant par leurs passages des transformations
variables sur l’espace et les groupes sociaux rencontrés.
A partir des souvenirs des personnes, des commémorations et
des célébrations rituelles des groupes, de la patrimonialisation
des territoires et des savoir-faire des cas et des régions étudiées,
ces journées ont permis d’approfondir les problématiques de la
mobilité et plus spécifiquement en Méditerranée orientale en
traitant à la fois des logiques spatiales gouvernant la présence
des migrants et réfugiés, des dimensions relationnelle de cette
présence et, des dynamiques des cultures et des mémoires en
tant que support des mobilités.
Ces journées ouvertes aux enseignants chercheurs, doctorants et
étudiants en master recherche étaient composées de deux sessions
théoriques (jeudi 2 décembre) et de deux sessions d’études de
cas des migrations et circulations dans la région (vendredi 3
décembre). Elles ont permis une mise en commun des travaux
réalisés pour un meilleur éclairage des mouvements migratoires
actuels et de leurs retombées sur les sociétés urbaines et sur les
populations migrantes. Les sessions théoriques portaient sur les
notions de «sujet», d’«étranger», de «justice» et d’«hospitalité»,
du «souvenir» et de la «mémoire». Quant aux études de cas,
elles portaient sur les Irakiens en Syrie, les Shawam d’Egypte,
les réfugiés urbains à Delhi et au Caire, les circulations entre la
Cisjordanie et la Jordanie, la communautarisation des migrants
au Liban ou encore les innovations linguistiques nées de la
cohabitation entre migrants et employeurs toujours au Liban.
L’atelier a permis de mesurer l’importance des travaux engagés
par les uns et les autres, de confirmer la nécessité de poursuivre,
d’étendre et de développer ces recherches en resserrant les
partenariats déjà mis en place et en ouvrant la voie à des échanges
continus entre les chercheurs et les doctorants des institutions
représentées durant ces journées.
La séance inaugurale de l’atelier.
La première session thématique portant sur les concepts de « sujet », « souvenir et mémoire ».
44
Rectorat – Service du sport
L’USJ aux « Jeux mondiaux interuniversitaires IFIUS 2010 » en futsal hommes
L’équipe de Futsal de l’USJ aux championnats mondiaux interuniversitaires.
L’équipe de futsal hommes de l’Université Saint-Joseph (USJ) a
participé aux « Jeux mondiaux interuniversitaires - IFIUS 2010 »
qui ont eu lieu du 4 au 8 octobre 2010 à Valence (Espagne).
Ces jeux, organisés par la Fédération internationale du sport
interuniversitaire (IFIUS - International Federation for InterUniversity Sports), regroupent les compétitions de football hommes
et femmes, futsal hommes et femmes, basket-ball hommes et
femmes, volley-ball hommes et femmes et golf.
L’USJ a été invitée à participer à la 12 ème édition de ces Jeux en
futsal hommes au vu des excellents résultats de cette équipe aussi
bien au niveau local que sur le plan international lors des trois
dernières années. Il est bon de rappeler que cette équipe participe
au championnat du Liban de deuxième division dans lequel elle
occupe la première place de sa poule; elle a également remporté
les trois premières éditions de l’Unileague.
Des équipes universitaires représentant 18 pays des quatre coins
du monde ont participé à cet événement mondial. L’USJ est la
première université libanaise et la deuxième université du monde
arabe, après l’Université du Qatar, à être invitée à participer à
ces Jeux.
Les résultats des équipes de l’USJ:
Basket-ball hommes:
Premier tour – Groupe 1
•University of Antwerp (Belgique)
vs. Université Saint-Joseph (Liban)
2–2
•“Eftimie Murgu” University (Roumanie)
vs.Université Saint-Joseph (Liban)
4–1
•Basij University Organisation (Iran)
vs. Université Saint-Joseph (Liban)
11 – 6
Résultats de l’Unileague
L’Unileague est une compétition sportive regroupant les
équipes de huit universités locales (USJ, AUB, USEK, LAU
Beirut, LAU Byblos, Balamand, Haigazian et La Sagesse)
dans différentes disciplines. Elle a vu le jour en 2006 pour
pallier le manque de compétitions officielles et remplacer les
tournois ponctuels, sans enjeu véritable, organisés par telle ou
telle université par une compétition s’étalant sur une grande
partie de l’année universitaire avec un titre de champion à la
clé. Cette compétition reste toutefois une initiative privée des
universités partenaires et n’est pas reconnue officiellement par
la Fédération sportive universitaire du Liban (FSUL).
Comme à leur habitude, les sélections de l’USJ sont toujours
aux places d’honneurs dans les différentes disciplines de
l’Unileague comme le montre l’historique de leurs résultats :
Basket-ball hommes
-2006-2007 = USJ championne
-2007-2008 = USEK championne - USJ finaliste
-2008-2009 = USEK championne - USJ finaliste
-2009-2010 = USJ termine sixième avec une équipe presque
entièrement renouvelée
-2010-2011 = Cinquième édition en cours. L’USJ occupe
la troisième place du classement provisoire
Basket-ball femmes
Vie sociale
-2009-2010 = USJ championne
-2010-2011 = Deuxième édition en cours. Culture
L’USJ occupe la troisième place du classement Sport
provisoire
Futsal hommes
-2007-2008 = USJ championne
-2008-2009 = USJ championne
-2009-2010 = USJ championne
-2010-2011 = Quatrième édition en cours. L’USJ occupe la
deuxième place du classement provisoire
Futsal femmes
-2008-2009 = USJ championne
-2009-2010 = USJ championne
-2010-2011 = Troisième édition en cours. L’USJ occupe la
sixième place du classement provisoire
Volleyball hommes
-2008-2009 = USEK championne – USJ termine troisième
-2009-2010 = USEK championne – USJ finaliste
-2010-2011 = Troisième édition en cours. L’USJ occupe la
troisième place du classement provisoire
Volleyball femmes
-2009-2010 = AUB championne – USJ finaliste
-2010-2011 = Deuxième édition en cours. L’USJ occupe la
troisième place du classement provisoire
Football hommes
-2006-2007 = USJ championne
-2009-2010 = USJ championne
-2010-2011 = Troisième édition en cours. L’USJ occupe la
première place du classement provisoire
Handball hommes
-2010-2011 = Première édition en cours. L’USJ occupe la
première place du classement provisoire
45
Rectorat – Service social
Activité de reboisement
Dans le cadre de ses activités, le
bureau de l’amicale et les étudiants de
l’ESIAM (Ecole supérieure d’ingénieurs
d’agronomie méditerranéenne) ont lancé
une campagne de reboisement le mercredi
7 avril 2010 à Jdita dans la Békaa, en
partenariat avec le Service social de l’USJ
et la municipalité de Jdita. Accompagnés
de l’animateur social stagiaire chargé de
l’élaboration et le développement des
activités sociales et socioculturelles au
CEUZB (Centre d’études universitaires
de Zahlé et de la Békaa), 30 étudiants de
l’ESIAM et 3 étudiants de la Faculté de
gestion et de management (centre d’études
universitaires de Zahlé), ont planté une
centaine d’arbustes dans un terrain désert
appartenant à la municipalité de Jdita.
C’est dans la joie qu’ils ont participé à
rendre plus verte une région qui avait
besoin de l’engagement de ces jeunes pour
être un projet de forêt grâce à l’ancien
directeur de l’ESIAM, M. Michel Aphram
qui a offert les plants.
Les étudiants en pleine action.
Joie et fierté à l’issue de l’activité de reboisement.
Rectorat – Service social
Formation des assistantes sociales
Compte-tenu de la spécificité de l’intervention sociale en milieu
universitaire une supervision du travail des assistantes sociales
est assurée périodiquement, complétée par des analyses de
pratique, des formations permanentes, et des consultations de
professionnels spécialisés.
C’est ainsi qu’interpellées par des questions d’éthique et de
positionnement dépendamment de la population cible, les
assistantes sociales ont participé à une formation avec M. Roland
Ramzi Geadah et une autre avec M. Jean Marie Miramon, deux
intervenants français venus au Liban dans le cadre des missions
offertes par le service de coopération de l’ambassade de France
au Liban.
Elles ont aussi suivi une formation sur la place de l’éthique
dans la pratique du service social offerte par l’association des
assistants sociaux avec pour intervenants le P. Edgard Haybé et
Mme Hyam Kahi.
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Rectorat – Service social
Le triomphe du savoir sur la violence
Qui dit études universitaires dit salles de cours, vie de campus,
bibliothèques. Il dit aussi jeunesse insouciante, libre, avide de
connaissance et de culture,…
Qui parle de prison parle de cellules insalubres, de débauche,
de temps perdu, mais aussi de mal-être, de perte d’espoir avec
la perte de la liberté, d’indifférence au monde extérieur,…
Une initiative pionnière du Service social de l’USJ a réussi
à créer un lien entre ces deux mondes divergents que sont
l’université et la prison.
Dans le numéro de juin 2007 du bulletin « USJ Info » le
Service social a parlé de son action novatrice auprès d’étudiants
« empêchés ». Il a relaté l’histoire de Georges qui, en septembre
2005 et à partir de la prison de Roumieh où il purge une
longue peine, a lancé un appel au Service social pour demander
d’entamer des études universitaires à l’USJ.
Appel reçu, chantier ouvert pour la mise en place d’un dispositif
particulier qui assure à cet étudiant le suivi académique et
personnel au même titre que tout étudiant de l’USJ.
Cinq années plus tard, en juin 2010, Georges finalise une licence
en Histoire option Relations internationales.
Le 16 octobre 2010 eut lieu une cérémonie de remise de diplôme
particulière qui fut l’aboutissement de « Quatre ans de sueur,
de nuits blanches, de cervelle surchauffée, pour en arriver là.
Quatre ans de gagnés sur la perte de temps en prison» comme
le dit Georges.
L’amphithéâtre C du Campus des sciences médicales a été témoin
de l’émotion et de la fierté de toutes les personnes présentes à
cette cérémonie : le ministre de l’Intérieur et des municipalités,
SE M. Ziyad Baroud, le ministre de la Justice représenté par M.
Mesbah el Natour, le Ministre de l’éducation représenté par M.
Mohssen Jaber, le ministre des Affaires sociales représenté par
M. Antoine Zakhia, le député Mme Bahia Hariri, le bâtonnier
Mme Amale Haddad, des représentants d’associations œuvrant
au sein de la prison de Roumieh, le Recteur de l’USJ le Pr
René Chamussy sj, des membres du Conseil de l’Université,
des directeurs du Rectorat, le Doyen de la Faculté des lettres
et des sciences humaines, le Chef du département d’histoire,
les enseignants et les secrétaires du Département d’histoire ,la
famille de Georges ainsi que l’équipe du Service social. Mais il a
été surtout témoin du vif émoi de l’étudiant sorti pour une heure
de temps de son lieu de détention pour recevoir son diplôme
universitaire, sur les lieux auxquels il a appartenu quatre années
durant sans les connaître.
Dans son mot d’accueil le Service social évoque le rêve qui
a commencé le jour où l’USJ a vu en ce jeune l’étudiant en
puissance au-delà de la faute qu’il a pu commettre, l’incarcération
étant le prix à payer mais ne devant pas rester une fin en soi.
Il salue le courage et la volonté de Georges qui puise dans ses
ressources internes pour s’inventer une nouvelle « histoire »
Le Recteur qualifie cette cérémonie d’importante, tout aussi
importante que les autres classiques et protocolaires remises de
diplôme parce qu’elle permet de reconnaître la valeur académique
d’un étudiant que les aléas de la vie ont conduit en des lieux
où s’efface ce que tout un chacun considère comme essentiel
à la vie de tous les jours. Il parle du symbole de cette remise
de diplôme qui existe surtout du fait de la volonté d’un reclus
qui manifeste avec force qu’il peut rester libre dans sa tête en
dépit des contraintes. Parce que, selon le Recteur, un reclus qui
s’acharne à poursuivre des études est par un certain côté un
homme libre apte « …à créer du beau, du dicible, du nouveau ».
Quant à Georges, pour qui ce diplôme représente « la médaille
du survivant », il dit avoir choisi d’être un paria aux yeux de
ses codétenus le jour où il a décidé d’entreprendre des études
universitaires, la connaissance étant la seule richesse qu’il puisse
se permettre.
Dans son discours, M. Ziyad Baroud qualifie la cérémonie
d’événement quasi inédit et d’exemple à suivre par d’autres
détenus et d’autres instances académiques. Il félicite Georges qui
a su faire triompher le savoir sur la violence et qui nous a montré
que la prison peut être un lieu d’où sortent des
hommes meilleurs. « C’est désormais à nous tous,
chacun dans ses compétences et responsabilités, Vie sociale
Culture
d’œuvrer à en multiplier l’exemple ».
C’est sur cette note d’espoir que la cérémonie Sport
officielle fut clôturée. Elle fut suivie d’un échange
spontané entre Georges et les instances politiques
et académiques chacun voulant prolonger cette rencontre qui
restera une première dans l’histoire de l’éducation au Liban.
L’étudiant diplômé avec SE.M. Ziyad Baroud, ministre libanais de l’Intérieur et Pr
Chamussy, Recteur.
47
Rectorat – Service social
Les leaders de demain, pas à pas…
Rassemblement des participants 2009-2010.
Rencontre conviviale avec les administrateurs des campus.
Une fois élus par les étudiants, les membres des bureaux des
amicales étudiantes étaient appelés à des ateliers de formation afin
de développer leurs capacités fonctionnelles au sein des bureaux.
Trois week-ends de formation ont été organisés à ce but dans
des ateliers intitulés « Devenons les leaders de demain ». Cette
formation a été conçue par le Service social de l’USJ et parrainée
par la Fondation de Friedrich Ebert Stiftung.
104 membres des bureaux des amicales des étudiants étaient
présents à la première rencontre qui s’est tenue le samedi 19
décembre 2009 à l’amphithéâtre Pierre Y. AbouKhater au Campus
des sciences humaines. Des présentations ont été faites par des
responsables du Secteur Public sur les différentes fonctions :
finance, social, secrétariat général et autres où les intervenants
ont exposé l’importance de ces tâches au niveau du pays. Par
la suite, les participants se sont divisés par groupes au cours
d’une matinée de réflexion sur les rôles de chaque fonction au
sein des amicales.
C’est à Beit Ania à Harissa qu’ils ont passé le premier week-end
bien loin des études académiques, assez éloignés de leurs campus,
mais désormais réunis pour améliorer leurs compétences en tant
que présidents et chargés d’affaires dans les bureaux des amicales
étudiantes de l’USJ. Le premier atelier ne pouvait qu’attirer les
participants vu qu’il les initiait à leur rôle dans les bureaux, des
séances de qualités de leader donné par le facilitateur Gilbert
Doumit, des jeux d’équipe par Cyril Safi et Elias Boulos, la gestion
du réseau social et marketing par Gloria Abdo, comment être
entrepreneur par Christelle Khalil, la gestion du projet de l’amicale
par Georges Helou, ainsi qu’une initiation aux compétences de la
communication et de la présentation par Nassif Kazan. Les sessions
ont certes nécessité beaucoup de concentration ; cependant, ce
week-end a favorisé la connaissance mutuelle des participants,
surtout lors des repas et des pauses-cafés. Par ailleurs, cet échange
ne s’est pas limité au niveau inter-étudiant, mais aussi au niveau
étudiants-administrateurs, au cours d’un dîner convivial auquel
les administrateurs des campus ont rejoint les étudiants et ont
visité les locaux.
La deuxième étape était à Broumana, à l’hôtel Le Crillon. Les
séances de formation étaient complémentaires au premier
week-end, les facilitateurs Georges Helou et Nassif Kazan ont
communiqué la suite de leur matière, en plus bien sûr de nouvelles
interventions telles que les techniques de recherche des subventions
assurée par Julien Courson, la médiation et la résolution des
conflits par Johanna Hawary, la gestion des équipes de travail par
Zoya Semaan, ainsi que les techniques et outils de communication
interne et externe par Sandrine Sabbagh. La soirée à Broumana
a été assez longue puisque les participants se connaissaient déjà
mieux, de plus ils ont profité de la disponibilité d’un piano et
d’une guitare, pour créer une ambiance exceptionnelle!
Le troisième et dernier week-end eut lieu au sud au couvent
de Machmouché près de jezzine. L’atelier a débuté par une
présentation des formations académiques des différents participants
à l’ensemble du groupe. Le programme de ce week-end préparait
l’année universitaire 2010-2011. Il comportait la préparation du
calendrier du programme en fonction du calendrier académique, et
pour laisser leur empreinte dans la vie estudiantine, les membres
du groupe ont appris comment rédiger le bilan de l’année et le bilan
budgétaire ; ces deux séances ont été initiées par Gloria Abdo.
Comme les deux week-ends précédents, une évaluation a clôturé
ce cheminement. Chaque participation a évalué la valeur ajoutée
qu’a apportée la formation à sa personne de leader.
Enfin, « Devenons les leaders de demain » a été clôturé par
une cérémonie où les participants ont présenté le programme
de la formation et des attestations leur ont été délivrées par le
Recteur de l’USJ en présence du Directeur de la Fondation
Friedrich Ebert Stiftung, du Conseil Restreint de l’Université,
des Administrateurs et des Directeurs des centres régionaux ainsi
que des Présidents des différents bureaux amicales étudiantes.
Durant la séance de gestion de
projet de l’Amicale.
Esprit d’équipe dans un jeu d’équipe.
48
Rectorat – Service social
L’accueil des étudiants étrangers
L’Unité d’accueil des étudiants étrangers a pour objectifs
d’accueillir, d’informer et de soutenir les étudiants étrangers
poursuivant leurs études à l’USJ.
Nous facilitons leur arrivée en les informant à l’avance sur
les conditions d’accès et de vie au Liban. Nous mettons à
leur disposition avant leur arrivée un répertoire des foyers et
résidences pouvant leur servir de logement. Nous contribuons
à leur adaptation au nouveau milieu de vie, à leur intégration
à la vie universitaire. L’Unité d’accueil met à la disposition des
étudiants étrangers un livret d’accueil dans lequel on retrouve
toutes les informations pertinentes : Permis de séjour, ouverture
d’un compte bancaire, logement, moyens de transport etc.
Nous veillons à leur intégration en organisant des activités
visant à mettre en interaction les étudiants étrangers avec les
étudiants libanais, en favorisant les événements interculturels
où les étudiants peuvent partager leur culture et leur formation.
Nous sommes soutenus par le ministère du Tourisme qui nous
donne un accès gratuit à tous les sites touristiques libanais nous
permettant ainsi de faire découvrir notre patrimoine aux jeunes
étudiants venus des quatre coins du monde.
Une centaine d’étudiants étrangers passent au Service social ; ils
sont repartis entre les étudiants en mobilité, les étudiants boursiers
et ceux qui s’informent sur la bourse, le permis de séjour et les
données de la vie quotidienne.
Rectorat – Service social
Action Bénévole et Citoyenne –ABC
ABC est un cours qui permet aux étudiants d’expérimenter
une implication bénévole auprès de leurs pairs et/ou dans la
communauté.
Cette matière optionnelle, à laquelle peut s’inscrire tout étudiant
de l’USJ, est le fruit d’un partenariat entre le Service social de
l’USJ et l’Ecole libanaise de formation sociale.
Le cours, validé par un rapport rédigé par l’étudiant à la fin de
l’action, permet à ceux qu’ils l’ont suivi de :
- se familiariser avec un nouveau contexte socioculturel
- être sensibilisés aux problématiques de leur environnement
- concevoir, réaliser et évaluer un petit projet
- se constituer et travailler en équipe pluridisciplinaire
En 2009-2010 quatre projets ont été réalisés par des étudiants
en dernière année de médecine dentaire. Ils ont varié entre
- l’humanitaire : Journée internationale de prévention contre
le SIDA au Campus des sciences médicales le 1 décembre
2009 où un groupe d’étudiants a organisé une vente de
Vie sociale
gâteaux au profit de l’association partenaire Culture
SIDC et la journée a été clôturée par un Sport
concert musical animé par la bande Meen –
rock libanais à l’Amphithéâtre C ;
- le socioculturel : Journée culturelle et éducative pour 35
enfants suivis par l’AFEL, au programme : un grand
jeu d’étapes, une séance d’hygiène dentaire et un repas
convivial dans le jardin du Campus des sciences médicales ;
- l ’environnemental : mise en place d’un système de
recyclage accompagnée d’animation sur le Campus des
sciences médicales en collaboration avec l’association Arc
En Ciel, et une collecte des épices des arbres rares à la
réserve de Baabda dans le cadre de la campagne nationale :
Abou Zreik en partenariat avec l’Association Terre Liban.
Vente de gâteaux au Campus des sciences médicales.
Animation musicale avec la bande Meen durant la soirée.
49
Rectorat – Service social
Bourses aux étudiants de la FSI, l’ILE et l’ELFS
Consciente des besoins de la société, la banque Byblos a consacré
en 2010-2011 des bourses universitaires à 9 étudiants inscrits à la
Faculté des sciences infirmières, à l’Institut libanais d’éducateurs
(ILE) et à l’école libanaise de formation sociale (ELFS).
Dans le but d’encourager les jeunes à choisir des formations
aboutissant à ces professions qu’elle qualifie de nobles, la banque
couvre 50% de la scolarité de ces étudiants jusqu’à la fin de
leur cursus s’engageant ainsi à la formation des jeunes libanais
qu’elle considère comme bâtisseurs de l’avenir.
Rectorat – USJ activités
Les enfants de la grande famille de l’USJ fêtent Noël
au Campus des sciences et technologies
HO ! HO !HO !HO !
Comme chaque année, ce n’est pas par
la cheminée que le Père Noël arrive chez
les enfants du personnel de l’USJ, mais
bien par les coulisses de l’amphithéâtre
Jean Ducruet sj au Campus des sciences
et technologies.
Dimanche 19 décembre 2010 : ouverture
de la saison des animations, des cadeaux et
des friandises pour les quelques 300 enfants
de la grande famille de l’USJ.
Dans son mot le Recteur accueille
particulièrement les petits qui participent
pour la première fois à cette grande fête et
transmet ses vœux pour toute l’assemblée.
Ensuite, chants de Noël, danse et mille
éclats de joie retiennent les enfants au
théâtre pour une heure inoubliable.
Enfin le Père Noël n’oublie pas « les petits
souliers »… Mais comme c’est le matin et
que les enfants portent leurs chaussures,
les lutins prévoient pour chacun un grand
sac où l’on peut trouver jeu et friandises.
Évidemment, on n’oubliera pas le délicieux
buffet qui a permis à tous de se régaler,
dans une ambiance conviviale de sourires
et d’échange de vœux.
A l’année prochaine !
Une fois par an, un public « particulier » envahit l’Amphithéâtre Jean Ducruet sj.
Les membres du personnel de l’USJ contribuent chaque année à la réussite de la fête.
50
Opération 7e jour - Berytech
1ère édition du concours de création d’entreprises à but social
Prix remis aux lauréats à l’Atelier le 20 octobre 2010.
La Cellule Entrepreneuriat et développement de Berytech a organisé
en collaboration avec la Cellule Citoyenneté et engagement étudiant,
un concours de création d’entreprises à but social afin d’encourager
l’entrepreneuriat social.
C’est au cours d’une cérémonie à l’Atelier (restaurant d’application
de l’Institut de gestion des entreprises de l’USJ) que les lauréats
du concours de création d’entreprises à but social ont reçu
leurs prix. Le premier prix est décerné à Fadi el Halabi et Maya
Nehmé pour le projet de création d’une académie de danse
inclusive, bénéficiant donc du prix d’incubation. M. Halabi,
ayant présenté un projet assez avancé, sera présent au stade de
la préparation d’un plan d’affaires élaboré afin d’effectuer une
collecte de fonds. Le CEMADIMO l’aiderait dans son plan
d’affaires, et Berytech et l’USJ l’accompagneront dans son tour
de table. Afin de stimuler d’autres projets dans le domaine social,
quatre prix supplémentaires de pré-incubation ont été décernés
à des porteurs de projets dont les idées étaient intéressantes mais
moins développées. Il s’agit de Rita Hatem et Imad Abi Khalil
proposant le projet « Soins de santé à domicile », Joe Abou
Ghazale et John Achkar pour le « Tourisme social », Norma
Akoury et Karim Sokhn proposant un « Portail pour volontariat
et emplois » et enfin Roula Kerbage et Nadine Mounzer pour le
projet « Information et communication pour ONG ».
Fadi el Halabi, 1er prix.
Les projets en phase de pré-incubation seront accompagnés
au niveau de l’approfondissement et de l’élaboration du plan
d’affaires, notamment dans l’étude du marché, la bonne définition
et le positionnement de la proposition. Le suivi sera effectué
conjointement par Berytech et l’USJ, et une mise au point
sera effectuée au bout de trois mois et définira la poursuite ou
l’abandon des projets.
Le concours de création d’entreprises à but social émane
d’une nouvelle orientation de l’entrepreneuriat vers un axe
social, entraînant un nouvel aspect de modèle
économique ; à noter que les entrepreneurs sociaux
portent des solutions innovantes permettant de Vie sociale
résoudre des problèmes à une échelle humaine Culture
et sociale tout en soulignant leur engagement à Sport
ce niveau.
Les lauréats auront l’opportunité de développer
leur propre entreprise tout en créant un impact au niveau de la
société. Ils bénéficieront d’un espace de travail dans l’incubateur
de Berytech avec accès à toute l’infrastructure logistique du
pôle ainsi que le suivi du projet et la mise en réseau. De plus,
un tuteur sera associé à chaque projet afin d’amener son
expertise dans le domaine social concerné et valider les choix
stratégiques du candidat.
Rita Hatem et Imad Abi Khalil.
51
Aperçu sur les conditions et critères de sélection des dossiers
Seuls les dossiers répondant aux critères de sélection énoncés
dans l’appel à projets ont été retenus. A savoir : le projet, adressé
aux étudiants et anciens de l’USJ, devait avoir une composante
sociale, complété par un formulaire dûment rempli, et présenté
avant le 30 juin 2010.
Chacun des candidats ayant rempli les critères de recevabilité
a présenté dans les locaux de Berytech, le 30 juillet 2010, son
projet devant un jury de quatre membres : le Pr. Georges Aoun
(Vice-recteur à la recherche et Président du Jury), Mme Carmel
Wakim (Directrice du Service social de l’USJ), Dr. Nicolas
Rouhana (Directeur du Pôle Technologique Berytech), ainsi
qu’un expert représentant une Cellule de l’O7 dépendamment
du thème présenté : environnement, tourisme, santé, éducation
et social.
Les critères d’évaluation ont été les suivants :
• Pour ce qui relève de l’analyse du dossier : la qualité de la
présentation orale, le caractère social du projet, la maîtrise du
projet, la faisabilité du financement, la pertinence de l’étude
de marché, le caractère réaliste du projet.
• Pour ce qui relève de l’appréciation du candidat : la personnalité
du porteur de projet, sa disponibilité, ses motivations.
Mohammad El Hariri, Norma Akoury, Karim Sokhn.
John Achkar et Joe Abou Ghazale.
Pr. Pascal Monin entourant Nadine Mounzer et Roula Kerbage.
Tutorat et hébergement
Participants
Fadi el Halabi
Maya Nehme
Rita Hatem
Imad Abi Khalil
Joe Abou Ghazale
John Achkar
Norma Akoury
Karim Sokhn
Roula Kerbage
Nadine Mounzer
Projet
Tuteur proposé
Académie de danse inclusive
Mme Hilda Bairamian, professeur de marketing à l’USJ
Soins de santé à domicile
Pr. Claire Zablit, Doyen de la Faculté des sciences infirmières de l’USJ
Tourisme « social »
Mme Lilianne Barakat, Responsable « Aménagement touristique et
culturel », Département de géographie de l’USJ
Portail pour volontariat et emplois
Mme Carmel Wakim, Directrice du Service social de l’USJ
InfoCom pour ONG
Mme Maryse Tannous, Doyen de l’Ecole libanaise de formation
sociale
52
Faculté de sciences économiques (FSE)
CSS
Programme de formation des enseignants d’économie
dans les écoles publiques
À l’initiative de l’Institut des Finances, Institut Bassel Fleihan,
rattaché au ministère des Finances et en collaboration avec
le ministère de l’éducation nationale, la Faculté de sciences
économiques de l’Université Saint-Joseph a pris en charge
le « programme de formation destiné à tous les enseignants
d’économie dans les écoles publiques ». Une telle coopération
s’est voulu également un projet de soutien à l’enseignement
de la science économique au Liban en ouvrant la voie à un
rapprochement entre l’école et l’université et en permettant
d’articuler davantage le secondaire au supérieur.
L’objectif direct du programme a été d’assurer aux enseignants
des lycées différents modules susceptibles de renforcer leurs
compétences académiques et pédagogiques. Ces modules, préparés
par les enseignants de la Faculté de sciences économiques : Mme
Raquel Antoun-Nakhlé, Mme Sarah Hariri-Haykal et M. Rayan
Haykal, proposent d’élargir les connaissances scientifiques
des enseignants du secondaire en introduisant les théories les
plus récentes dans les domaines économiques, monétaires et
financiers. Toutefois, l’objectif plus large rejoint la question de
l’articulation entre le lycée et l’université, posée au centre du
programme de formation, articulation qui procède de la nécessité
de consacrer l’année de terminale aux « outils et méthodes » afin
de préparer l’entrée à l’université. Objectif qui inaugure donc
une concertation sur une éventuelle continuité pédagogique.
L’objectif de renforcement des relations entre lycée et université
n’a pas été une pure déclaration de principe. En effet, le
programme de formation a visé la totalité des enseignants et
enseignantes de sciences économiques (210 enseignants) répartis
sur l’ensemble du territoire libanais. Les rencontres programmées
entre les enseignants des Lycées et ceux de la Faculté de sciences
économiques ont été l’occasion de soulever les difficultés et les
défis de l’enseignement de l’économie, de confronter les points de
vue et les exigences du secondaire et du supérieur et de dégager
les orientations communes.
Étalé sur une période allant d’octobre 2009 à juin 2010,
le programme a comporté huit modules: les Techniques
quantitatives, les Relations économiques internationales, la
Monnaie, la Microéconomie, la Croissance, la Comptabilité
générale, la Comptabilité nationale, la Macroéconomie et les
Finances publiques. Des sessions de formation, de 20 heures
chacune, réparties sur 3 jours, ont été assurées par les enseignants
dans les différentes régions libanaises (Beyrouth, Saida, Jbeil,
Jdeideh, Ghbeiry, Aley, Tripoli, Halba, Zahlé, Nabatiyé).
De même, la formation a comporté des débats portant sur
les thématiques les plus récentes susceptibles d’intéresser les
enseignants du secondaire ainsi que leurs élèves. À la demande
des premiers, nous avons organisé des séances de discussion
portant sur les problèmes qui intéressent les élèves : les causes
et mécanismes de la crise des subprimes, les inégalités salariales
entre hommes et femmes, la possibilité de concilier modes de vie
et protection de l’environnement, les difficultés liées à la dette
publique, la dollarisation et ses effets sur la politique monétaire
et l’avenir de notre système de protection sociale. Autant de
thématiques pour lesquels des lycéens ont des représentations et
des besoins de compréhension que l’enseignement des sciences
économiques au lycée aide à mieux appréhender.
Vie sociale
Culture
Sport
M. Nizar Hariri avec les enseignants du Metn.
Mme Sara Haykal avec les enseignants de Saida.
53
Faculté de sciences économiques (FSE)
CSS
Coopération RDCL – FSE
L’impact de l’implantation de Paris III au Liban
Un modèle dynamique d’équilibre général calculable (EGC)
A l’initiative du Rassemblement des Dirigeants et Chefs
d’Entreprises Libanais (RDCL), la Faculté de sciences économiques
(FSE) de l’Université Saint-Joseph (USJ) a mené une étude
macro-économétrique pour prévoir l’évolution des indicateurs
économiques du Liban dans les années à venir. L’étude a été
menée par une équipe formée de M. Rock-Antoine Mehanna,
Mme Irma Majdalani et M. Rayan Haykal. La présentation
des résultats a eu lieu le 8 juin 2010 aux bureaux du RDCL en
présence du Pr René Chamussy sj, Recteur de l’Université SaintJoseph et M. Camille Menassa, Président du RDCL.
L’étude se base sur un modèle dynamique d’équilibre général
calculable (MDEGC). Les MDEGC sont des outils performants
qui servent à prévoir les effets des politiques et des chocs externes
sur les variables économiques et sociales. Ces modèles sont
capables d’estimer (à moyen et long terme) l’impact des réformes
structurelles sur les principaux agrégats économiques, tels que
le PIB, l’investissement, la consommation, ainsi que d’autres
variables sectorielles.
Dans le cas examiné, le MDEGC permet la simulation de deux
situations alternatives. La première situation, « status quo »,
suppose qu’aucune réforme n’a été entreprise par les autorités
libanaises. La seconde situation prévoit que quatre scénarios
de réformes sont menés parmi les réformes prévues lors de la
Conférence de Paris III:
- « Réformes de stimulation de la croissance » : Elles prévoient
une amélioration de l’environnement des affaires, la
libéralisation des échanges, le développement des marchés des
capitaux.
- « Réformes sociales » : L’Etat engage des actions pour réduire
la pauvreté et améliorer la qualité de l’éducation et de la santé,
ce qui impliquera une hausse de la productivité du travail à
long terme.
- « Réformes structurelles » : L’Etat réduit de 50% sa dette
actuelle et le service de la dette est allégé. Puisque ce dernier
constitue la plus grande part des dépenses publiques, celles-ci
diminuent proportionnellement
- « Privatisation » des secteurs de la communication et de
l’énergie.
Suite à l’étude, il apparaît que le scénario « Réformes structurelles »
est le plus optimiste. Il induit les effets positifs les plus importants
sur l’ensemble des variables dont notamment une croissance du
PIB de 10,8%. Vient ensuite le scénario des « Réformes stimulant
la croissance » qui entraîne à long terme une hausse de 5,1%
du PIB. Les scénarios impliquant des réformes sociales et des
projets de privatisation ont des effets positifs, mais plus modestes.
Sans vouloir sous-estimer les avantages de la privatisation et
des réformes sociales, la priorité de l’Etat libanais devrait donc
s’orienter vers la réduction de la dette publique et encourager
les réformes visant les mesures qui favorisent l’entreprenariat.
Il est par ailleurs efficace d’envisager les différentes réformes
de façon complémentaire et non exclusive. Dans ce sens, les
réformes sociales accompagneraient avantageusement les autres
mesures de réforme.
M. Rock-Antoine Mehanna présentant les résultats de l’étude.
Opération 7e jour – Cellule reforestation
Les étudiants de l’USJ ligués pour une cause verte !
Ayant répondu présents à l’appel de la « cellule reforestation »
de l’Opération 7e jour, des étudiants de la Faculté des
sciences, Faculté de médecine, Ecole supérieure d’ingénieurs de
Beyrouth, Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth,
Institut national de la communication et de l’information
et Faculté des lettres et des sciences humaines ont planté les
derniers cèdres pour cette saison de plantation à Ouyoun el
Simen le dimanche 28 novembre 2010 dans le cadre de la
large campagne de boisement conduite par l’ONG « Jouzour
Loubnan ».
C’est plus de 500000m² qui ont été clôturés pour permettre
aux nouveaux plants de s’établir à l’abri des troupeaux. Arrosage
régulier et suivi rapproché garantiront le plus grand taux de
succès de la plantation. Au total 10452 arbres ont été plantés
depuis le début de la campagne en octobre 2010.
A chaque campagne, des volontaires découvrent le plaisir de
contribuer à la restauration de la couverture forestière et s’y
adonnent à volonté sans éviter de contaminer leurs parents
et amis.
Longue vie à nos cèdres et merci à tous les volontaires !
54
Institut Confucius (ICUSJ)
CSH
Dans le cadre de sa mission de promouvoir la culture chinoise,
l’ICUSJ organisa plusieurs évènements durant le 1 er semestre de
l’année universitaire 2010-2011.
• Des cours de langue chinoise ont commencé à être assurés
par les enseignants de l’ICUSJ dès le début de l’année 2011
aux élèves du Grand Lycée Franco-Libanais. Une centaine
d’étudiants, âgés entre 10 et 17 ans, y sont déjà inscrits. Ce
projet s’inscrit dans le cadre de la création d’un « Confucius
classroom » prévu pour l’année prochaine.
« Traditions et danses de Chine »
Les 26 et 27 novembre furent l’occasion pour le public de
découvrir un spectacle unique présenté par les étudiants de
l’Université Normale de SHENYANG et intitulé « Traditions
et danses de Chine ». Cette manifestation culturelle, qui s’est
tenue à l’Amphithéâtre Pierre Y. Abou Khater du Campus des
sciences humaines en collaboration avec l’Institut d’études
scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV) et le
Théâtre Monnot, émerveilla enfants et adultes par des danses
traditionnelles hautes en couleurs ainsi que par de merveilleuses
représentations solos.
Le jeu de l’ombre et de la lumière, la grâce des mouvements ainsi
que la magie de la musique ont emporté les spectateurs dans un
périple à la recherche de l’esprit de la civilisation chinoise entre
tradition et modernité.
« La neige », un homme espère trouver son amour perdu…
Vie sociale
Culture
Sport
L’esprit des guerriers en terre cuite de Qinshihuang.
Photo souvenir en fin de spectacle.
Danse traditionnelle de la dynastie des Han, remontant à plus de 2000 ans.
55
Exposition du Livre Chinois
Une Exposition du Livre Chinois s’est tenue avec la collaboration
de la Librairie Antoine.
Du 1er au 17 octobre 2010, des livres sur la Chine, tous domaines
et genres littéraires confondus, étaient à l’honneur sur les stands
de la Librairie Antoine, dans toutes ses branches.
L’inauguration de cette exposition a eu lieu à la Librairie Antoine
de l’ABC Achrafieh, en présence de l’Ambassadeur S.E. M. LIU
Zhiming, du Recteur de l’USJ, Pr René Chamussy sj et d’un
certain nombre de responsables de l’USJ.
Le Président du CA de l’ICUSJ, Prof. Antoine Hokayem, devant le stand des livres chinois
à la Librairie Antoine de l’ABC.
Dîner en l’honneur de SE M. LIU
Zhiming
Un dîner d’adieu fut organisé à l’Atelier, le 30
novembre 2010, en l’honneur de l’Ambassadeur
chinois qui termine ses fonctions diplomatiques
au Liban.
En présence de l’ensemble des doyens de l’Université,
des membres du Conseil d’administration, des
enseignants et des administratifs de l’ICUSJ ainsi
que de l’équipe de l’Ambassade de la République
Populaire de Chine, le Recteur a offert à S.E. M.
LIU Zhiming la médaille de bronze de l’Université
ainsi qu’un album photo reprenant les principaux
évènements chinois organisés par l’ICUSJ avec le
soutien de l’Ambassade.
Inauguration de l’exposition.
Le diner d’adieu à S.E. M. LIU Zhiming à l’Atelier.
56 56
Faculté des sciences infirmières (FSI)
CSM
Les étudiants de la FSI avec les personnes âgées
Elyse Bou Ghazalé, Carole Khoury, Joëlle Gergès, trois étudiantes
de la Faculté des sciences infirmières ont répondu à l’appel de
l’Association Kibarouna pour participer au camp d’été organisé
pour les personnes âgées à Ajaltoun. Kibarouna est une association
à but non lucratif qui œuvre pour améliorer la qualité de vie des
personnes âgées. Le camp qui s’est déroulé du 13 au 17 septembre
2010 a regroupé quarante personnes âgées provenant de la région
du Metn ; le but était de développer chez elles des capacités
pour mieux s’occuper de leur santé, et de les faire participer à
des activités de loisirs. « Avoir des infirmières avec nous, dit la
Présidente Mme Henriette Haddad, est important et enrichissant
pour toute l’équipe de bénévoles dans notre association ».
Durant ces cinq jours, les étudiantes, en côtoyant le monde des
personnes âgées, ont appris à mieux connaître leurs valeurs, leurs
habitudes, leurs pensées et leurs comportements.
Les personnes âgées ont été sensibilisées à la nutrition équilibrée
et à la nécessité du maintien de l’hygiène personnelle. Elles ont
beaucoup apprécié les exercices physiques, les jeux de société,
les jeux de mémorisation, les divertissements tel que les chants
et la danse et surtout d’avoir des contacts avec les nouveaux
amis du camp.
Lors de la cérémonie de clôture du camp, les personnes âgées
ont apprécié l’initiative de «Kibarouna » de leur avoir permis
de partager des moments très heureux réchauffant leurs jours
de solitude.
Bénévolat des étudiants de la FSI auprès des personnes âgées.
Faculté des sciences infirmières (FSI)
CSM
Collaboration FSI-Ministère de la santé publique dans la campagne de
dépistage précoce du cancer du sein
Vie sociale
Culture
Sport
Mobilisation pour la
campagne de dépistage
précoce du cancer du
sein.
Pour la 9e année consécutive, le ministère de la Santé publique
(MSP) a lancé sa campagne nationale de sensibilisation au cancer
du sein en collaboration avec la société Hoffmann-La Roche. A
la différence des années précédentes, le MSP a créé un comité
national auquel ont participé plusieurs facultés de santé du pays
afin de donner à cette campagne une plus grande envergure.
Ainsi, étudiants et enseignants étaient sollicités pour mettre à
profit leurs expertises dans l’éducation à la santé au service de
la communauté.
La Faculté des sciences infirmières de l’USJ, représentée par deux
professeurs, était présente dans ce comité. Un scénario d’activités
a été élaboré ayant pour objectif de sensibiliser les étudiants à
l’importance du dépistage précoce du cancer du sein afin qu’ils
soient à leur tour, des vecteurs qui transmettront l’information
à leurs proches.
La semaine du 22 novembre fut la période choisie pour lancer
la campagne à l’USJ. En collaboration avec les administrateurs
des Campus des sciences médicales et des sciences humaines,
des affiches annonçant la campagne intitulée « Vous aussi,
vous êtes visée » ont été diffusées dans toutes les Facultés et les
Instituts des deux campus, et des flyers ont été distribués par les
étudiants de la FSI annonçant l’organisation d’une conférence
de sensibilisation aux étudiants : le Cancer du sein, Parlons-en.
Le 24 novembre 2010, des kiosques ont été placés à l’entrée des
campus, étudiants et professeurs se sont mis en ROSE (couleur
de la campagne) avec les 2 enseignantes déléguées de l’USJ, et ils
ont distribué des brochures préparées sur le thème par le MSP,
ainsi que des pins roses symbolisant la lutte contre le cancer du
sein. Les conférences ont eu lieu à des heures différentes pour
permettre au plus grand nombre d’étudiants, enseignants et
personnel administratif d’y assister. 200 personnes sont venues
écouter des explications concernant l’ampleur de l’incidence du
cancer du sein au Liban, la gravité de cette maladie et surtout
l’importance du dépistage précoce qui permet de sauver des
milliers de vie. A la fin de chaque conférence, un film vidéo a
été projeté montrant la méthode de l’auto-examen des seins.
57
Faculté des sciences de l’éducation (FSedu)
CSH
INNOV, le Site USJ des pratiques innovantes d’enseignement
du
e
.
j
s
u
.
innov
Découvrez et contribuez à INNOV, le nouveau site Web proposé
aux enseignants de l’USJ par Le Laboratoire de pédagogie
universitaire (LPU) et l’Unité des nouvelles technologies
éducatives (UNTE).
INNOV est un site de type « communauté virtuelle » qui permet
aux enseignants de l’USJ de présenter et de valoriser sur Internet
des pratiques innovantes mises en place dans leurs enseignements.
C’est aussi un lieu d’échange et de partage autour de l’innovation
en pédagogie.
Les enseignants peuvent contribuer à INNOV de deux façons :
En proposant d’ajouter au site leurs expériences d’enseignants,
sous la forme d’un texte électronique, auquel peuvent être ajoutés
des contenus multimédia (photos, son, vidéo, PowerPoint). Ils
doivent pour cela demander l’ouverture d’un compte «auteur»
INNOV en cliquant directement sur la page d’accueil du site.
La rédaction des expériences et la mise en ligne des contenus
électroniques ne demandent qu’une compétence informatique
de base. Cependant, les auteurs peuvent, s’ils le souhaitent,
bénéficier d’un accompagnement auprès de l’UNTE.
.lb
En commentant en ligne les expériences proposées sur le site et
en créant de ce fait un échange entre les utilisateurs du site. Pour
pouvoir commenter, ces utilisateurs doivent créer librement un
compte de lecteur et utiliser le formulaire de commentaires qui
se trouve à la suite de chaque expérience. Les commentaires sont
modérés par les responsables du site.
L’objectif de ce projet est de tirer profit de la logique de
l’apprentissage collectif et de la production collaborative de
contenu. INNOV devient un lieu de rencontre où les enseignants,
quel que soit leur niveau académique, leurs spécialités, ont tous
quelque chose à dire et quelque chose à partager.
INNOV est également un espace ressource sur les pratiques
innovantes d’enseignement. Le site propose de nombreux articles
trouvés sur la Toile, des actualités et des pratiques intéressantes
proposées par d’autres universités.
Berytech
Le fonds Berytech investit 1,2 M $ dans la société technologique ElementN
Au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 3
novembre 2010, sous les auspices de S.E. Charbel Nahas,
ministre libanais des Télécommunications, le Fonds Berytech a
annoncé son investissement récent et important au niveau de la
société« ElementN », une entreprise prospère dans le domaine
de la technologie qui a introduit récemment des solutions basées
sur sa nouvelle plate-forme de « Cloud Computing ».
La conférence de presse a réuni des professionnels, des
entrepreneurs résidents à Berytech, ainsi que des journalistes et
des membres des médias.
Cette initiative de financement est destinée à aider ElementN
à financer ses dépenses en marketing et ses coûts opérationnels
nécessaires pour lancer cette plate-forme, portant la marque
Apstrata, au niveau des marchés des Etats-Unis et du MoyenOrient.
Avec plus de 6 millions de dollars de capital-risque, le fonds
Berytech stimule la croissance des sociétés technologiques en
investissant dans des entreprises à un stade précoce, fournissant
à la fois les capitaux propres et les conseils et support dont ils
ont besoin pour réussir.
Une conférence de presse pour annoncer l’investissement récent du fonds Berytech.
58 58
Centre universitaire de santé familiale et communautaire (CUSFC)
Campagne de prévention
Dans le cadre des activités d’éducation à la santé, le Centre a
organisé, du 4 au 8 octobre 2010, une campagne de dépistage
du taux de dyslipidémie dans le sang et apporté les conseils et
l’orientation nécessaires.
Plus de 60 personnes parmi les cadres enseignants et administratifs
de l’USJ ont bénéficié de cette campagne, ainsi qu’une grande
partie de la clientèle du Centre. Cette activité a été organisée en
collaboration avec la firme pharmaceutique ASTRA ZENICA.
CSM
Projet Coopération en matière de
Développement Urbain et de Dialogue
(CUIDAD)
Dans le cadre de ce projet financé par « Eumed Cities » :
Une session de formation a été organisée pour une cinquantaine
de personnes à la municipalité de Ghobayré le 2 et le 3 novembre
2010 avec la collaboration de 4 formateurs venus de la Mairie
de Barcelone et de l’Institut des Sciences Politiques (IGOP) de
l’Université Autonome de Barcelone. Près de 50 personnes ont
bénéficié de cette formation qui a regroupé, en plus des partenaires
directs du projet, des membres du Conseil Municipal de la
municipalité de Ghobayré, ainsi que des représentants des écoles
et des ONG œuvrant à Ghobayré et impliquées dans le projet.
Cette session a favorisé le partage d’expériences et d’idées et,
surtout, l’implication des différents partenaires.
Dans ce cadre, le Centre universitaire de santé familiale et
communautaire a reçu, le 23 novembre 2010, la visite de M.
Killian Hocquart, désigné par la Communauté Européenne pour
assurer le suivi de l’exécution du projet au niveau local. Une mise
au point a ainsi été faite sur l’état d’avancement des activités.
Prise de sang et conseils personnalisés lors de la campagne de prévention de la
dyslipidémie.
9e Séminaire Francophone International
pour la Prévention des Traumatismes et
la Promotion de la Sécurité
Vie sociale
Culture
Sport
Les préparatifs du 9e Séminaire Francophone International pour
la Promotion de la Sécurité et la Prévention des Traumatismes,
qui se tiendra au Campus des sciences médicales les 5, 6 et 7
mai 2011 sur le thème de la sécurité des jeunes entre 15 et 22
ans, sont en cours. Un site web a été créé à cette fin : www.cusfc.
usj.edu.lb/seminairetraumatismes
Dans le souci d’associer les jeunes aux activités du séminaire, un
concours de la meilleure production a été lancé dans les écoles
et les universités francophones du Liban.
Session de formation à la Municipalité de Ghobayré dans le cadre du projet CUIDAD
avec la Communauté Européenne.
Réunion d’évaluation avec le délégué de la Communauté Européenne pour le suivi de
l’exécution du projet au niveau local.
Concours de la meilleure production lancé auprès des jeunes dans le cadre du 9e
Séminaire Francophone International de Prévention de la Sécurité.
59
Projet avec UNFPA pour la promotion Les nouvelles de l’Observatoire (ŒIL)
du site www.infosantejeunes.usj.edu.lb
Ce projet a permis de promouvoir et de tester l’utilisation du
site infosantejeunes www.infosantejeunes.usj.edu.lb dans sa
version arabe, auprès des jeunes, dans sept écoles à Beyrouth,
Tyr et Baalbeck. Une étude évaluative de ce site a été menée,
les résultats les plus saillants montrent que :
• La majorité des jeunes (77,4%) utilisent l’Internet pour
obtenir des informations, 70% pour communiquer avec des
pairs (chatting), 45,8% pour des raisons récréatives (jeux,
musique…), 42,9% pour accéder à Facebook et YouTube,
et 35,1% pour envoyer des emails et des SMS.
• 40 % des jeunes préfèrent avoir des réponses à des questions
concernant leur corps à travers Internet au lieu de les chercher
auprès de leurs parents ou éducateurs.
• Les rubriques les plus visitées du site sont, par ordre décroissant,
celles qui traitent des changements corporels (65%), des
régimes alimentaires (48%) et des relations avec autrui (38%).
• 93% trouvent le site intéressant et respectueux des coutumes
libanaises ; 97% trouvent les couleurs attirantes et la navigation
facile et accessible. L’accès Internet reste une difficulté, surtout
pour les jeunes des régions éloignées de Beyrouth.
• Les jeunes souhaitent plus d’informations sur l’environnement
et la pollution.
• Ils sont en faveur de termes moins techniques et plus
compréhensibles par la majorité des jeunes.
• Ils préfèrent des photos plus adaptées à la réalité.
L’observatoire universitaire de l’enfance et de la jeunesse au
Liban (ŒIL) a achevé l’inventaire des recherches effectuées
au Liban au cours des dix dernières années (1999-2009) au
sujet de la victimisation, de la délinquance, des troubles du
comportement et des déficiences chez les enfants (0 -18 ans).
Ce capital d’informations est mis à la disposition des chercheurs
et des acteurs politiques, médicaux, sociaux, psycho-éducatifs
et législatifs. Il constitue une base de données locale destinée à
induire des recherches plus approfondies, des actions plus ciblées
ou des politiques sociales axées sur les enfants et les jeunes. Un
site web a été conçu afin de rendre ces informations accessibles
à tout intéressé: http://www.cusfc.usj.edu.lb/oeil/
Le conseil de l’ŒIL, ainsi que ses deux comités scientifique
et de développement, ont convenu de procéder à un premier
lancement du site de l’OEIL lors des activités annuelles organisées
par le ministère des Affaires sociales à l’occasion de la Journée
Internationale de l’Enfant le 20 novembre. En effet, à l’invitation
du Conseil Supérieur de l’Enfance (ministère des Affaires
Sociales), l’ŒIL a présenté, le 19 novembre 2010 au palais de
l’UNESCO, ses objectifs et ses stratégies d’action et dressé, plus
particulièrement, le portrait épidémiologique des problèmes
susceptibles de compromettre le développement et la sécurité de
l’enfant. Étaient conviés à cet événement national de nombreux
organismes sociaux locaux et internationaux, des chercheurs
et des représentants des différentes universités, ainsi que des
journalistes, tous engagés dans la lutte pour la protection et le
respect des droits de l’enfant.
Par ailleurs, la 2ème étape relative aux jeunes de 18 à 22 ans a
été lancée.
Séance de travail sur le site www.infosantejeunes.usj.edu.lb dans une des écoles choisies
pour tester la version arabe du site.
Observatoire de l’Enfance et de la Jeunesse au Liban
(ŒIL) : lancement d’un site www.cusfc.usj.edu.lb/oeil
60
Faculté des sciences religieuses (FSR)
CSH
Une nouveauté à la Faculté des sciences religieuses : le programme de la
formation continue
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Session sur la communication en groupe
La communication est une composante fondamentale des interactions humaines.
C’est un processus par lequel une personne communique à une autre ses pensées,
ses sentiments et ses idées. Elle peut être directe, indirecte ou sous-jacente,
verbale ou gestuelle. En communiquant, les personnes s’informent et s’influencent
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réciproquement, en fonction de la structure du groupe auquel elles appartiennent.
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Cependant, il ne s’agit pas uniquement de communiquer, mais de savoir quand
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et comment le faire. L’interaction et l’échange réduisent l’insatisfaction et la
frustration et aident les personnes à mieux se comprendre et à se faire entendre, à
s’épanouir, à reconnaître leurs limites et leurs atouts. La communication ouvre des
horizons
exposéeset instaure la relation interpersonnelle. Souvent, lorsque le courant ne
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Cette session est une approche psycho dynamique théorico pratique.
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• Intervenante : Mme Viviane Touma
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• Frais d’inscription : 150.000 LL pour les auditeurs libres
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Inscription : FSR – ISSR
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Tél: 01.421 581, Fax: 01. 421 580, E-mail: [email protected],
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Secrétariat : Mlle Zella Kadouzian
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La Faculté des sciences religieuses a lancé cette année un
programme de formation continue qui a pour objectif de
permettre à ceux et celles qui ont des formations antérieures de
pouvoir rénover leurs acquis, relire leur expérience professionnelle
ou personnelle et être à jour par rapport aux nouvelles recherches
dans le domaine de la théologie, de la spiritualité, de la morale,
des sciences des religions, des études islamo-chrétiennes, etc.
Ce programme-là comporte des activités très variées pouvant
répondre aux attentes de tous :
- D es sessions en sciences des religions, en théologie, en
spiritualité etc.
- Des conférences, comme la série de conférences sur les Églises
Orientales…
- Des séminaires, des colloques et des congrès aux niveaux local
et international
La Faculté et ses institutions sont prêtes à intervenir et à offrir
leur service en dehors des locaux de l’Université afin de répondre
au mieux aux demandes spécifiques.
(Contact : déléguée à la Formation continue : mireille.mattar@
usj.edu.lb tél : 01.421000 ext. 5814).
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Samedis 30 octobre et 13 novembre 2010 et samedis 14 et 21 mai 2011
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B.P. 101.421 572, u.lb
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Formation Continue DUPS : Célébration Vie sociale
Culture
de la foi dans le monde de la santé
Une formation continue sur la Célébration de Sport
la foi dans le monde de la santé : Eucharistie,
cérémonie pénitentielles, onction des malades,
malades et personnes à besoins spéciaux, dons d’organes… a
débuté le 23 novembre 2010.
Cette formation se situe dans le cadre d’une tradition au niveau
du DUPS, pour relancer les anciens diplômés et maintenir un
contact en vue de mettre en synergie leurs expériences et de
dynamiser leur engagement au sein de la Commission Episcopale
de la pastorale des services de la santé au Liban : CEPSSL (accord
cadre de partenariat).
Les modalités d’approche porteront sur : un partage de
l’expérience personnelle (extériorisation), une restructuration
des éléments par ordre hiérarchique, théologique et pédagogique,
une mise à la disposition des étudiants d’outils pédagogiques
et procédures pour élaborer un projet pratique (TPC) ; des
témoignages pratiques et un exposé des T.P.C. avec discussions
et ajustements mèneront à une synthèse finale.
La population ciblée est prioritairement les anciens étudiants ;
d’autres candidatures ont été étudiées sur dossier. 15 personnes
y sont inscrites.
Bibliothèque orientale (BO)
Catalogage des manuscrits arabes
Le CNRS (France) a développé, au cours de ces dernières années, une base de données pour le catalogage des manuscrits arabes,
un outil de grande valeur et qui manquait jusqu’ici à la communauté scientifique spécialisée dans le domaine. Par l’intermédiaire
d’un chercheur du CNRS, membre du Centre Louis Pouzet, la BO a pu obtenir l’installation gratuite de cette base de données pour
le traitement de ses manuscrits. Une session de formation a été organisée à cet effet à la BO pour les responsables des manuscrits
de la BO, les institutions intéressées de l’USJ ainsi que d’autres universités (Balamand, Université Saint-Esprit de Kaslik).
61
Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) - Département de géographie,
Section « Aménagement Touristique et Culturel »
CSH
Master professionnel : Conception et organisation des événements
culturels et touristiques (CORECT)
Face au nouvel engouement pour le festif et l’évènementiel, la
section « Aménagement Touristique et Culturel », toujours à
l’écoute du marche professionnel, a lancé en octobre 2010 un
nouveau Master professionnel.
Le master pluridisciplinaire « Conception et Organisation
des Événements Culturels et Touristiques » (CORECT) se
donne pour objectif la formation de professionnels dans les
secteurs culturels et touristiques - spectacles vivants, arts visuels,
audiovisuels, livre, patrimoine,…
Le contenu pédagogique appréhende le patrimoine et le monde
de la culture dans une perspective professionnalisante autour
de 4 axes :
• Direction et gestion de projet culturel et touristique
• Valorisation de la création artistique et du patrimoine
• Développement local
• Tourisme culturel.
La formation favorise l’interaction avec les milieux professionnels
par la pratique et l’insertion professionnelle des diplômés sur
le marché du travail.
En plus des cours théoriques, le master s’appuie sur :
• Des travaux individuels et collectifs (études de cas, recherche
et observation…)
• Un stage dans une structure culturelle et patrimoniale
• La rédaction d’un mémoire.
Au terme de leur cursus, les diplômés du Master ont toutes les
compétences pour travailler dans le secteur public ou privé, tant
au Liban qu’à l’étranger.
• Chargé de l’organisation d’événements (concerts et festivals,
grandes réceptions, mariages, colloques, congrès, séminaires,
lancement de produits, etc.),
• Chargé de développement culturel et chef de projet culturel,
patrimonial, tourisme, etc.
• Responsable ou administrateur culturel dans les collectivités
locales, les associations, les fondations, les entreprises, les
hôpitaux, les institutions culturelles
• Responsable du mécénat,
• Directeur de production ou assistant de production dans les
domaines des industries culturelles et des médias.
Centre d’études pour le monde arabe moderne (CEMAM)
Unité interdisciplinaire de recherche Web Science (UIRWS)
CSH
Deux ateliers de formation aux outils du web 2.0 pour la recherche
Deux ateliers de formation aux outils du web 2.0 pour la recherche
Les chercheurs des différentes composantes du CEMAM se sont
retrouvés à deux occasions en 2010 pour suivre des formations
proposées par l’UIR Web Science sur les outils du Web collaboratif.
Ces formations ont pour objectif de permettre aux chercheurs
de bénéficier des services proposés par ces nouveaux logiciels,
pour organiser leur recherche, partager leurs pratiques et leurs
ressources et en valoriser les résultats. La première formation
a permis aux chercheurs présents de découvrir la plateforme
open source de publication WordPress, conçue initialement pour
la rédaction de weblogs, mais que de nombreux chercheurs ou
équipes de recherche utilisent pour organiser une communication
collaborative et structurée. WordPress propose donc un espace de
production collaborative de contenu en ligne et de nombreux
plugins permettent de la transformer en un centre de ressources
et d’organisation du travail pour les chercheurs. Le site produit
offre une véritable vitrine virtuelle de l’activité scientifique du
chercheur ou de son équipe.
WordPress est disponible à l’USJ (blog.usj.edu.lb) et est administrée
par l’Unité des nouvelles technologies éducatives (www.fsedu.
usj.edu.lb/unte).
Le second atelier a proposé une présentation des outils de
Google, avec une série d’exemples illustrant directement les
besoins d’un chercheur : identification et partage de ressources
bibliographiques, organisation du travail, communication avec
d’autres chercheurs. Les outils Google proposent une suite
intégrée de solutions à ces besoins : Google Bookmarks, pour
le stockage et la gestion des ressources électroniques sous la
forme de signets, Google Docs, pour la création et le partage de
documents collaboratifs en ligne, Google Mail pour la messagerie
et les échanges, Google Agenda pour la gestion du temps, des
réunions de travail et du suivi des activités internationales et
enfin Google Reader pour le partage des lectures en ligne et
l’identification de ressources intéressantes.
La maîtrise de ces outils donne au chercheur d’aujourd’hui la
possibilité de s’intégrer directement aux nouvelles stratégies de
valorisation de la recherche, par la participation à la mise en
ligne de contenus scientifiques et à leur diffusion sur le Web.
Ces stratégies sont fondamentales dans un monde de la recherche
de plus en plus tourné vers l’autonomisation du chercheur et
son intégration dans des espaces de recherche internationaux.
www.cemam.usj.edu.lb.
62
Fédération des associations d’anciens
CSH
Voyage sur les rives du Danube…
A la demande de la Fédération des associations
d’anciens de l’Université Saint joseph, un
voyage culturel en Autriche, Hongrie et
Slovaquie a été organisé cet été par Christian
Tawtel et Dr Souheil Haddad (coordonnateurs
des activités culturelles).
Après le Sri Lanka en 2007 et la Bulgarie et
l’Inde en 2008, l’Arménie et la Chine en 2009
et la Turquie à Pâques, ce fut le tour des vieilles
capitales de l’empire austro-hongrois durant
l’été 2010. Ainsi du 12 au 21 avril 2010, plus
de 40 anciens ont participé à un voyage culturel
dans l’empire des Habsbourg.
Budapest, avec les splendides ponts sur les rives
du Danube, le quartier du château de Buda, la
basilique Saint Etienne et l’avenue Andrássy
et ses étonnantes influences architecturales,
Szentendre la pittoresque, ses églises et ses
musées, Vienne… ses galeries d’art et ses
merveilleux concerts nocturnes, Salzburg et la
maison de Mozart, le magnifique monastère
baroque de Melk et les lieux de tournage du
film « The Sound of Music », et finalement
toutes les contradictions de la Slovaquie et
de sa superbe capitale Bratislava… Plus qu’un
voyage agréable, c’est une plongée historique
et artistique où les cultures de plusieurs visages
de l’Europe, se côtoient.
Dans l’attente d’une nouvelle destination pour
les vacances de Pâques en 2011, c’est dans
le hall du Campus des sciences humaines,
qu’une exposition des plus belles photos de ce
voyage des anciens a témoigné des magnifiques
paysages des rives du beau Danube en décembre
2010.
Vie sociale
Culture
Sport
Fédération des associations d’anciens
CSH
Concert de Noël
Fidèle à sa tradition, la Fédération des
associations d’anciens de l’Université SaintJoseph a organisé cette année aussi un concert
de Noël, le vendredi 17 décembre 2010 à 20h,
à l’école supérieure des ingénieurs de Beyrouth
(ESIB). En présence du recteur René Chamussy
sj, et pour la 2e année consécutive, les chœurs
de l’I.C. (International Collège) accompagnés
de jeunes espoirs (chanteurs et pianistes) ont
enchanté un public très nombreux, avec un
répertoire de Noël en différentes langues. Cet
événement était sponsorisé et en collaboration
avec OTCE Liban- ingénieurs conseils.
Le concert de Noël de la Fédération animé par la chorale de l’IC.
63
Institut de langues et de traduction (ILT)
CSH
Langues de chat
Le hall du Campus des sciences humaines s’est transformé encore
une fois cet été, en un lieu de rencontre où les étudiants d’anglais,
d’arabe, d’espagnol et de français ont partagé les expériences
tirées des sessions intensives suivies, toutes langues confondues.
La traditionnelle fête des langues, organisée par l’Institut de
langues et de traduction (ILT), en présence du Recteur, le Pr
René Chamussy s.j, du Vice-Recteur aux affaires internationales,
Pr. Antoine Hokayem, du Vice-Recteur aux affaires académiques,
M. Henri Awit, du Doyen de la Faculté des lettres et des sciences
humaines (FLSH), M. Jarjoura Hardane, du Directeur de l’ILT,
M. Henri Awaiss et des directeurs-adjoints et enseignants du
Centre d’étude des langues vivantes (CEL) et du Centre de
recherches et d’études arabes (CREA,) était intitulée « Langues
de chat ». Au programme, discours, chansons et saynètes pour
exprimer les sentiments des étudiants quant à l’intérêt et l’utilité
des sessions intensives. Matières optionnelles ou cours de mise
à niveau, ces sessions forment un espace pour tous, espace de
rencontre et d’ouverture. Elles ont souvent pour but de permettre
aux étudiants de délier la langue, tout en sachant la tenir; de
ne pas avoir la langue dans leur poche, tout en la tournant sept
fois dans leur bouche avant de parler! Vous l’aurez compris, le
thème du brunch cette année portait sur la ou les langues, avec
toutes les expressions possibles qui naissent de ce mot. Étudiants,
enseignants et responsables n’ont pas manqué de faire honneur
au buffet et ont promis de ne pas donner leur langue au chat!
Puissent-ils ne pas rencontrer de mauvaises langues afin de ne
pas avoir à se mordre la langue!
Reproduire la chanson espagnole.
Mme R. Bekdache, Mme N. Haddad, le Recteur R. Chamussy s.j. et R.P. J. Nassar.
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
CSH
Vie culturelle et artistique
Sous la conduite de Jihad Darwiche, la Madrasa du Conte du Théâtre Monnot a organisé son deuxième Festival itinérant de
l’histoire populaire du 23 au 26 septembre 2010 entre Borj el Barajné, Bent Jbeil, et le Hermèl – avec la participation de neuf
conteurs libanais et palestiniens.
Le « Frichti de Fatou » (écrit par Faiza Kaddour, mise en scène de Jean-François Toulouse, avec Faiza Kaddour et Agnès Doherty) présenté par « La Compagnie Tombés du Ciel » sur les planches du Théâtre Monnot (7, 8, 9 octobre 2010) a connu un grand succès.
«De la race en Amérique de Barack Obama» avec Eric Delor, mise en scène par José Pliya (28, 29, 30 octobre 2010) a suivi.
Sans oublier de mentionner que la saison dernière a également été marquée par la représentation de la nouvelle pièce « Chi Gharib »
tant attendue de Michel Jabre (adaptation et mise en scène des nouvelles d’Anton Tchekhov) au Béryte (octobre 2010).
64
Rectorat
Réunion annuelle des chefs d’établissements scolaires
Afin que les établissements scolaires soient de vrais partenaires à
sa mission académique, l’USJ a renouvelé cette année sa tradition
annuelle d’inviter les chefs d’établissements et les responsables
d’orientation à une rencontre d’échanges au Campus des sciences
et technologies le mardi 30 novembre à 10h30 en présence
du Recteur, des Vice-recteurs, des Directeurs des services du
Rectorat ainsi que des Doyens et des Directeurs des différentes
institutions de l’USJ.
C’est avec le mot de bienvenue du Pr René Chamussy, que la
journée a commencé. Ensuite, le Pr Wajdi Najem, Vice-recteur
à l’administration, a exposé la nouvelle procédure du « Dossier
commun d’admission » qui entre en vigueur à partir de la rentrée
2011-2012.
La thématique principale de cette rencontre portant sur le
Pôle des services à la collectivité de l’Université, de nombreuses
informations ont été exposées à nos partenaires concernant
les nombreuses activités sociales de l’USJ, en particulier celles
du Comité de réflexion étudiants, du Centre professionnel de
médiation, de l’Opération 7ème Jour, du Centre universitaire de
santé familiale et communautaire, et de Berytech.
L’objectif de cette thématique est de mettre en valeur le
choix stratégique de l’USJ de former non seulement de bons
professionnels mais aussi des citoyens engagés, conscients et
sensibles aux besoins de leur société.
Vue d’ensemble.
Une des présentations a de même mis l’accent sur l’importance
qu’accorde l’USJ au sport, ce qui se reflète à travers l’inauguration
du nouveau stade sportif couvert au Campus des sciences et
technologies, l’édification d’un centre sportif complet dans le
nouveau Campus de l’innovation et du sport et le projet de bourse
accordée aux étudiants qui excellent dans les activités sportives.
Suite à cette rencontre, tout le monde a été invité à partager le
repas convivial traditionnel préparé par l’équipe de l’Atelier, le
restaurant d’application de l’Institut de gestion des entreprises
de l’USJ.
Le Recteur prononçant son mot de bienvenue.
L’équipe du SIO mobilisée à l’accueil (Nadine
Mounzer, Pierre Najm, Georges Nakhlé (assis)).
Visites
Rencontres
Manifestations
Rectorat – Vice-rectorat aux relations internationales
Ouverture vers l’Iran
Le Dr. Aarafi, président de l’Université mondiale Al-Moustafa
en Iran a rendu visite à l’Université Saint-Joseph le 16
septembre 2010, à la tête d’une délégation de représentants
de cette université, accompagnés de l’Attaché Culturel de
l’Ambassade d’Iran Mohammad Hussein Ra’is Zada.
La visite avait pour objectif d’explorer les possibilités
de coopération académique entre l’Université mondiale
Al-Moustapha spécialisée dans l’étude du Fiqh et de la
shari’a musulmans et l’USJ, notamment dans les domaines
des sciences religieuses et des sciences de l’éducation. A cette
fin, le Vice-recteur aux relations internationales accompagna
les membres de la délégation dans une tournée au Campus
des sciences humaines à la rencontre du Doyen de la Faculté
des lettres et des sciences humaines, M. Jarjoura Hardane,
du Doyen de la Faculté des sciences de l’éducation, Mme
Nada Moghaizel-Nasr, ainsi que du Doyen de la Faculté
des sciences religieuses, R.P. Salim Daccache.
M. Jarjoura Hardane, Mme Nada Moghaizel-Nasr, R.P. Salim Daccache et le Vice-recteur aux
relations internationales, M. Antoine Hokayem, accueillant la délégation iranienne au Campus
des sciences humaines.
65
Rectorat - Vice-Rectorat aux affaires académiques
Université et développement durable
Le Vice-recteur aux affaires académiques, Monsieur
Henri AWIT, et le Délégué du Recteur à l’assurance
qualité, Monsieur Ramzi SALAME, qui avaient
participé en 1999 à la fondation du Réseau mondial
pour l’innovation en enseignement supérieur(Global
University Network for Innovation), ont représenté
l’Université Saint-Joseph à la 5ème Conférence de
GUNI sur l’enseignement supérieur, qui s’est tenue
du 23 au 26 novembre 2010, au siège de ce Réseau à
l’Université Polytechnique de Catalogne à Barcelone.
Cette conférence a porté sur le thème de «L’engagement
de l’enseignement supérieur vis-à-vis de la durabilité:
de la compréhension à l’action».
Photo de groupe des participants à la 5e Conférence.
Le Rapport Brundtland de la commission mondiale
sur l’environnement et le développement de 1987
niveau de la mise en pratique des principes du développement
définit le développement durable comme étant « un
développement qui répond aux besoins des générations du présent durable, aussi bien dans la gestion de leur patrimoine et de
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre leurs activités que dans la formation de citoyens conscients des
enjeux du développement durable, engagés vis-à-vis de celui-ci et
aux leurs ».
Les divers documents des Nations Unies concernant le possédant les compétences nécessaires pour assurer sa réalisation
développement durable s’entendent pour dire que ce dans leur vie propre comme dans leur communauté.
développement comporte trois composantes, soit la protection La Conférence de GUNI comportait des séances plénières
de l’environnement, le développement économique et consacrées à des présentations faites par des spécialistes de haut
le développement social et culturel. Les principes d’action calibre qui visaient à sensibiliser les participants à l’urgence
dans ce domaine ont trait à l’intégralité, la complémentarité de l’implication des établissements d’enseignement supérieur
et le partenariat, alors que les principaux acteurs sont les dans le développement durable. Elle incluait aussi des ateliers
autorités publiques (gouvernements, communautés régionales, de travail régionaux et thématiques qui visaient à partager les
municipalités, etc.), la société civile (organisations non- expériences en cours dans les diverses régions du monde et dans
gouvernementales, établissements d’enseignement, secteur privé, les établissements et à entrevoir des stratégies d’action à court,
moyen et long terme. Les séances plénières de clôture étaient
etc.) et les médias.
Prenant conscience de l’importance de l’éducation pour la consacrées à la mise en commun des stratégies d’action envisagées.
réalisation du développement durable, les Nations Unies ont À la demande des organisateurs, le professeur Salamé a fait une
institué la Décade de l’éducation au développement durable présentation devant les participants du monde arabe intitulée
(2005-2014) et désigné l’UNESCO comme responsable de la mise «L’engagement des établissements d’enseignement supérieur des
en œuvre et du suivi de cette décade, avec comme objectif ultime États arabes vis-à-vis du développement durable: introduction
d’intégrer les principes, valeurs et pratiques du développement au dialogue régional», dans laquelle il a fait le point sur le
durable dans tous les aspects et à tous les niveaux de l’éducation concept de développement durable et sur les attentes à l’égard
et de l’apprentissage.
des établissements d’enseignement supérieur en la matière et
Les universités occupent une place de choix dans l’avant-garde des dressé un tableau préliminaire de la situation dans le monde
actions pouvant mener à la réalisation du développement durable, arabe autant dans ses lacunes que dans ses aspects prometteurs.
particulièrement eu égard à leur rôle de formation supérieure des Cette présentation a été unanimement appréciée et les stratégies
élites professionnelles indispensables à l’engagement et à l’action proposées par le Professeur Salamé pour accélérer le passage des
éclairée dans ce domaine et à leur fonction de production des établissements d’enseignement supérieur au développement
savoirs dans tous les domaines pertinents et dans l’usage novateur durable ont été adoptées comme priorités d’action et présentées
de ces savoirs. Elles peuvent aussi jouer un rôle de pionnier au à la séance plénière de mise en commun des priorités régionales.
Aussi, les deux représentants de l’USJ
ont contribué de façon substantielle à
l’élaboration d’une conceptualisation
des obstacles internes au passage des
universités à la durabilité totale et des
perspectives d’action à mettre en place
pour surmonter ces obstacles. Cette
conceptualisation a été présentée comme
le modèle systémique le plus intéressant
en la matière à la séance plénière finale
de la Conférence.
M. Ramzi Salamé et M. Henri Awit entourés par les délégués du Monde arabe.
66
Rectorat
Joseph Maila reçu par Friends of USJ, New York
Fidèle à sa tradition annuelle, le Chapitre des anciens de
l’Université Saint-Joseph, Friends of USJ- FUSJ, de New York a
organisé son 4ème dîner-conférence qui s’est tenu le 22 octobre
2010, à l’hôtel Essex-Jumeira, New York.
Cette année, le Pr Joseph Maila, Directeur du Pôle religions au
Ministère français des affaires étrangères, a marqué l’évènement
par sa conférence sur le thème The Role of Inter-religious Dialogue
in the Global Peace. En effet, le Pr Maila a abordé la question
de la coexistence des différentes religions et cultures avec les
exigences de la modernité et de la globalisation. Selon lui, à
l’inverse des cultures et religions traditionnelles, les nouveaux rites
réformistes sont capables de mieux s’adapter et de s’accommoder
plus facilement au rythme rapide des progrès technologiques.
Par ailleurs et après avoir fait le point sur le bilan de 2009, Dr
Edgard el Chaar, Trésorier de FUSJ, oriente son allocution vers
la mission de l’USJ, qui selon lui, est une mission de compassion,
d’espoir et d’innovation. Dans ce cadre, il évoque l’Opération 7e
jour ainsi que l’encadrement assuré par l’Université au prisonnier
de Roumieh pour achever son cursus universitaire. Il explique
l’importance des aides financières octroyées aux étudiants et
souligne le rôle de FUSJ et les efforts que le groupe déploie à cet
effet. Il présente également le projet « Pôle Technologie Santé »
et son apport à la recherche ainsi que sa dimension innovatrice
dans les secteurs de la santé, et précise qu’il sera inauguré à la
mi-mai 2011.
Dr Chaar termine et offre à l’assistance la possibilité de choisir,
selon ses préférences, le moyen pour soutenir l’USJ afin de
participer à la perpétuation de ses valeurs et à l’accomplissement
de sa mission.
Il est important de noter que des personnalités qui s’étaient
engagées auprès de FUSJ dès ses 1ères activités étaient présentes,
notamment SE Nawaf Salam, Ambassadeur du Liban aux EtatsUnis, M. Raymond Debbané, Dr Paul Khoury, etc.
Pr Joseph Maila, Directeur du Pôle
religions, au Ministère français des
Affaires étrangères.
Les anciens de New York entourant Pr Maila et SE Nawaf Salam.
Rectorat – Service social
Mon Université- Ma Responsabilité
Pour la troisième année consécutive, au moment des élections des amicales des
étudiants, l’Unité d’animation au Service social a collaboré à développer le concept
de la démocratie.
C’est en partenariat avec l’ONG Nahwa el Mouwatiniya, que la campagne :
« Mon Université- Ma responsabilité » vit le jour à l’occasion de la « journée de la
démocratie 2010-2011»
Le but de la campagne est de motiver les étudiants de l’USJ à faire émerger leurs
intérêts et leurs attentes afin de pousser les candidats à promouvoir des activités
répondant à ces attentes.
A cet effet, 8 étudiants, anciens membres des bureaux des amicales des étudiants ont
constitué le « Student Peer Monitors – SPM » qui a pour rôle d’observer au cours
de l’année les réalisations des bureaux des amicales et de présenter un rapport au
grand public à la fin du mandat du bureau. Ce rapport sera basé principalement sur
l’observation des articles 7, 8, 15(a, c et e), et 17 a et b du statut des amicales. Ces
8 étudiants ont suivi la formation des bureaux des amicales étudiantes « Devenons
les leaders de demain »que le Service social propose chaque année aux nouveaux élus.
67
Visites
Rencontres
Manifestations
Rectorat
Inauguration de la nouvelle année académique 2010 à l’USJ : « les trois missions
de l’université sont l’apprentissage de qualité, la recherche scientifique et la
formation de citoyens au service de leur pays »
Au Campus des sciences humaines : Mlle Cynthia Ghobril, Pr René Chamussy, M. Henri
Awit et M. Fouad Maroun...
... et au Campus des sciences médicales.
Le recteur de l’Université Saint-Joseph (USJ), le Pr René
Chamussy s.j., a inauguré le lundi 20 septembre 2010, la nouvelle
année académique par une tournée sur l’ensemble des campus
universitaires : sciences et technologies, sciences médicales,
sciences humaines et sciences sociales. Il était accompagné
dans sa tournée par le Pr Henri Awit, vice-recteur aux affaires
académiques, M. Fouad Maroun, secrétaire général de l’université
et Mlle Cynthia Maria Ghobril, directrice du service des
publications et de la communication. Les rencontres avec les
étudiants ont été marqués par l’intervention du Pr Chamussy
qui a parlé des trois missions de l’université : l’apprentissage de
qualité, la recherche scientifique et la formation de citoyens au
service de leur pays.
Le Recteur s’exprima en ces mots : « Les commencements sont
toujours des temps de grande incertitude. Des choix ont été
faits qui engagent l’année à venir ; des décisions ont été prises.
Il reste à peaufiner les engagements voulus, souhaités, et ce n’est
pas facile. Il reste à aller de l’avant sans rien oublier des rêves et
des désirs qui portaient la décision.
Mais l’on ne s’engage pas à l’Université comme ailleurs. Il s’agit
là d’une institution où l’on écoute, où l’on apprend. Il s’agit là
tout aussi bien d’un lieu de vie où l’on teste notre capacité à vivre
ensemble dans le respect de chacun. Il s’agit là d’un tremplin qui
doit permettre à tous de vivre demain en vrais professionnels,
de vivre aussi demain en vrais citoyens. »
Et il ajoute : « Tout le travail de l’année à venir, c’est justement
cela : faire ce qu’il faut pour que prenne corps la communauté
universitaire, une communauté animée d’un même esprit et de
ces multiples valeurs qui font le charme de notre Université ;
faire ce qu’il faut pour que chacun s’affermisse dans sa volonté
de devenir un professionnel compétent et un citoyen lucide ;
faire ce qu’il faut enfin pour que jaillisse de partout l’esprit de
créativité et la volonté d’innovation.
Ce dernier trait est important. L’image de marque de notre
Université est connue ; elle évoque le sérieux et la qualité. Elle
se doit maintenant d’évoquer pour tous le jaillissement de mille
et une nouveautés, de mille et une beautés qui permettent à tous
ceux qui décident de changer le visage du monde. »
De son côté, le Pr Awit a incité les jeunes à s’impliquer dans la
vie universitaire sous ses divers aspects : bénévolat, sport, projets
sociaux et culturels et les élections des amicales le 5 novembre
prochain. Enfin, Mlle Ghobril a présenté aux nouveaux venus
le « Guide de l’étudiant 2010-2011 », produit avec le concours
de la Banque Audi, qui comprend toutes les informations utiles
au bon déroulement de l’année universitaire, et la « Revue O7 »
qui contient toutes les informations relatives au programme
d’engagement citoyen de l’USJ baptisé « Opération 7e jour ».
Par ailleurs, Mlle Ghobril a invité les nouveaux étudiants à
consulter régulièrement le site électronique de l’USJ www.usj.
edu.lb, à la recherche des dernières informations concernant
leur vie sur les campus et leur cursus.
68
Rectorat – Service social
International Association for National Youth Service -IANYSL’USJ a délégué l’animatrice sociale Mlle Gloria Abdo,
accompagnée de quatre étudiants, pour représenter l’Université
Saint-Joseph à la conférence tenue par IANYS, en AlexandrieEgypte du 25 au 27 octobre 2010 à laquelle ont assisté 216
participants représentant 32 pays.
Les quatre étudiants étaient impliqués activement dans des
projets à portée civique tant dans les bureaux des amicales des
étudiants de l’Université que dans la communauté.
Deux interventions étaient réservées à l’USJ :
• l’engagement civique des jeunes et la notion d’employabilité :
stratégie de transition’’ qui fut basée sur ce que l’Université
propose comme moyens pour faciliter l’embauche aux
étudiants sortants et sur une étude menée par le Service
social auprès de plusieurs banques et entreprises portant
sur l’impact de l’engagement citoyen des candidats sur le
recrutement des employés.
• enseignement supérieur et engagement civique »qui a abordé
les différentes formes d’engagement civique des étudiants
de l’USJ à savoir : l’Opération 7ème Jour, le Cours Action
Bénévole et Citoyenne, le concept du Service Learning, les
activités sociales et socioculturelles et l’engagement bénévole
des étudiants dans les bureaux des amicales étudiantes.
Au cours de ces deux conférences, les étudiants sont intervenus
pour partager leur expérience dans la gestion et la réalisation
des projets ainsi que leur engagement civique durant leur
parcours à l’USJ.
Rachelle, Mohamad, Gloria, Jessica et Raphael durant la visite documentaire du site El Bahary
avec l’ONG ESKENDERELLA en Alexandrie.
Rectorat – Service social
Visite exploratoire en France
Dans le cadre d’une bourse offerte par le ministère de l’Education
nationale en France, l’animatrice sociale du Service social Mlle
Gloria Abdo a effectué une visite en France du 2 au 13 novembre
2010 dans le but d’explorer la vie étudiante et le bénévolat.
Cette visite se situe dans le cadre du développement professionnel
de l’animatrice sociale et du cheminement des projets dans
lesquels le Service social de l’USJ s’investit au niveau des activités
de la vie étudiante et de la gestion du bénévolat des étudiants.
Le choix des établissements s’est fait suite aux conseils et
recommandations des collaborateurs du Service social en France.
La première étape fut à l’Université du Havre auprès de son
président M. Camille Galap qui est en même temps le président
de la Commission de la vie étudiante en France. L’échange a porté
sur la vie étudiante en France et au Liban en tenant compte des
deux systèmes français et libanais .La visite a englobé la maison
des étudiants et les locaux de l’Université.
La deuxième étape fut à Paris avec le Réseau d’Animafac :
association créée dans le but d’animer la vie étudiante en France
et de promouvoir les projets étudiants auprès des universitaires.
Le recrutement, la communication et la formation des étudiants
étaient les points sur lesquels l’échange a porté avec Mlle Rébecca
Israelewicz.
Visites
La visite à la Confédération Nationale des Juniors
Rencontres
Entreprises (CNJE) en France aboutit à un projet
de collaboration. C’est au cours des échanges avec Manifestations
M. Frédéric Astier, Directeur du CNJE, qu’il y eut
la proposition de création de Junior-entreprise au
Liban, la première au Moyen-Orient qui sera orientée et soutenue
par la Confédération.
Une rencontre avec le Réseau français des étudiants pour le
Développement Durable – REFEDD permit de connaître ce
réseau qui se charge du développement des projets spécifiques
à l’environnement dans les universités en France.
Enfin, une visite à la maison des initiatives étudiantes à Paris
a eu lieu, suivie d’une réunion d’échange avec le Directeur de
la maison M. Thomas Roge, autour des sujets d’actualités qui
intéressent les jeunes universitaires et du programme d’animation
de la maison des initiatives étudiantes.
La dernière étape était à Pau à l’Université de la Citoyenneté qui
s’occupe de la promotion, de l’animation et du développement
des projets associatifs dans la région.
Des expériences enrichissantes à analyser en vue d’adapter pour
adopter et appliquer à notre contexte.
69
Rectorat
L’Université Saint-Joseph décerne des diplômes à 1979 étudiants
Durant le mois de juillet l’Université
Saint-Joseph, a organisé cinq cérémonies
de remise de diplômes, une au Campus
des sciences médicales (CSM) de la rue
de Damas et 4 au Campus des sciences
et technologies (CST) de Mar Roukoz à
Mansourieh. Au cours de ces cérémonies,
et en présence des responsables de l’USJ
et des enseignants ainsi que d’une foule
de parents et d’amis, des diplômes ont
été décernés à 1829 étudiants : 420 du
Campus des sciences médicales, 452 du
Campus des sciences et technologies, 362
du Campus des sciences humaines, 195
du Campus des sciences sociales et 400 de
la Faculté de gestion et de management.
De même, l’USJ a organisé le 29 octobre, au
CST, la cérémonie de remise des diplômes
des Masters de la FGM pour 150 étudiants
Le professeur René Chamussy s.j.,
Recteur de L’Université Saint-Joseph,
a dans ses discours félicité les jeunes
diplômés, et a insisté sur leur mission
de promotion des valeurs chères à
L’USJ, à savoir : la responsabilité envers
le Liban, l’interrogation continuelle
sur les dimensions sociales du travail et
la créativité au service de la diversité
culturelle, religieuse et politique.
De leur côté, les diplômés ont dans leurs
allocutions de circonstance, mis l’accent
sur la qualité supérieur de l’enseignement
à l’USJ, et ont affirmé leur attachement à
une université qui, loin d’être uniquement
un centre académique qui offre une
formation sur la base du pluralisme et
du multilinguisme, est aussi un lieu où
l’on peut expérimenter la diversité et les
pratiques citoyennes.
Et c’est dans une ambiance festive que
chaque cérémonie s’est terminée par un
cocktail.
Cynthia-Maria Ghobril, directrice du service des
publications et de la communication.
Pr Chamussy remettant son diplôme à un étudiant.
Pr Chamussy prononçant son discours lors de la remise des diplômes aux étudiants du Campus des
sciences médicales.
Une foule nombreuse est présente aux cérémonies.
Les diplômés de la Faculté de gestion et de management.
70
Faculté des sciences de l’éducation (FSedu)
Remise des diplômes en Pédagogie universitaire à la Faculté des sciences de
l’éducation
Entourés des membres du Conseil de l’Université, des membres
du Laboratoire de pédagogie universitaire, des intervenants
chargés de cette formation, des familles des diplômés, le Pr René
Chamussy sj, Recteur de l’USJ, et le Pr Nada Moghaizel Nasr,
doyenne de la Faculté des sciences de l’éducation, ont remis, mardi
13 juillet 2010 à 12h, les diplômes de « Pédagogie universitaire :
démarches pédagogiques innovantes » à la deuxième promotion
d’enseignants universitaires ayant suivi cette formation. Les mots
prononcés lors de cette cérémonie ont relevé que les évaluations et
témoignages des participants à ce cursus, venant de
plusieurs universités au Liban, montrent son impact
positif certain sur les pratiques d’enseignement. Ils
ont insisté sur le fait que ce diplôme s’inscrit dans
les orientations internationales de l’enseignement
supérieur, que la formation pédagogique des
CSH
enseignants du supérieur est une des nouvelles exigences de ce
métier qui se professionnalise, qu’elle est reconnue comme un
paramètre déterminant pour un enseignement de qualité, et
comme l’un de ceux qui permettent d’affronter les nouveaux défis
du monde. La cérémonie qui a été suivie d’un vin d’honneur
a eu lieu dans le hall du Campus des sciences humaines, rue
de Damas.
Les nouveaux diplômés de la Fsédu.
Centre professionnel de médiation (CPM)
CSH
Remise de diplômes aux étudiants de la 3 promotion
Visites
Rencontres
Manifestations
Photo souvenir de la 3e promotion du CPM.
La troisième promotion du Centre professionnel de médiation (CPM) a reçu son
diplôme de médiateur le mercredi 27 octobre 2010. Cette cérémonie s’est tenue
en présence du Pr René Chamussy sj, Recteur de l’USJ, M. Stephen Bensimon,
directeur de l’Institut de formation à la médiation et à la négociation de l’Institut
Catholique de Paris, co-signataire du diplôme, et de Johanna Hawari-Bourgély,
directeur du CPM.
Les médiateurs, provenant de tous les horizons professionnels, sont dès à présent
mis à la disposition de toute la communauté de l’ USJ et des citoyens afin de
les aider à trouver des solutions pacifiées à leurs différends. 71
Faculté des sciences religieuses (FSR) – Institut supérieur des sciences religieuses (ISSR)
CSH
Remise des diplômes DUAC, DUPS et CPS
Le mardi 9 novembre 2010 à 18h30, à l’amphithéâtre Pierre Y.
AbouKhater a eu lieu la remise des diplômes universitaires de
la 4ème promotion en accompagnement spirituel (DUAC), de la
4ème promotion en pastorale de la santé (DUPS) et les certificats
de la 2ème promotion en pastorale sociale (CPS).
Le mot d’accueil du Doyen de la Faculté des sciences religieuses
(Salim Daccache s.j.) a attiré l’attention sur la dimension
transversale et communautaire de cette remise collective des
diplômes. « En regardant de près, l’on s’aperçoit que ces trois parcours
académiques se rencontrent à une intersection ou en une même
cause, celle de la santé de la personne humaine et de la société : la
santé spirituelle, la santé physique et la santé sociale de la société
humaine dans toutes ses variantes ». Le Doyen a par ailleurs incité
les lauréats à accomplir pleinement leur mission : « Vous tous
vous êtes appelés à travailler pour la bonne santé, donc au salut et
à la libération de tout ce qui peut corrompre notre humanité… car
les uns et les autres vous êtes des collaborateurs de celui qui nous a
donné la vie et des serviteurs de la mission d’aimer par votre parole,
par votre geste et par votre disponibilité ».
Le Directeur de l’Institut supérieur des sciences religieuses (ISSR)
(P. Edgard El-Haïby), tout en félicitant les lauréats pour leurs
efforts et en les encourageant à un meilleur engagement dans
les structures ecclésiales, a situé ces différentes formations dans
« le processus de l’ISSR dans sa tentative permanente de détecter
les besoins des Eglises locales et les exigences du message chrétien
initial et spécialisé » et en conformité aussi bien avec les souhaits
de l’exhortation apostolique Espérance Nouvelle pour le Liban
qu’avec la recommandation N°30 de l’Assemblée spéciale pour le
Moyen-Orient qui est liée à la formation des adultes en général
et à celle des enseignants et animateurs pastoraux en particulier.
Et comme ex-coordonnateur du DUPS, il a souligné le sérieux des
étudiants et les a invités à « dégager des convictions et compétences
acquises durant cette formation, des mécanismes efficaces dans
le cadre de leur mission » ; comme il a invité l’Assemblée des
hôpitaux catholiques à continuer sa mission « après la stimulation
de quelques religieuses et laïcs à poursuivre cette formation et ce, à
travers l’établissement des aumôneries nécessaires et appropriées pour
activer la Pastorale de la Santé selon les exigences et les attentes de
notre époque ». Et il a enfin souligné la nécessité dans le cadre du
partenariat avec la Commission Episcopale de la pastorale des
services de la santé au Liban d’élargir le domaine de la pastorale
de la santé « non seulement dans le monde des hôpitaux, mais aussi
dans la présence pastorale et diocésaine de l’Eglise ».
La coordonnatrice du DUAC (Sr Jamilé Richa sscc) a mis en
évidence les différents statuts des lauréats (prêtres célibataires ou
mariés, religieux et religieuses, diacres permanents et laïcs hommes
ou femmes..), et leurs différentes appartenances ecclésiales
(maronites ; melkites, latins) ou régionale (Liban, Egypte, et
Iraq) ; elle a tracé leur cheminement personnel et collectif et
les a invités à être de vrais « témoins dont le monde actuel a
besoin comme le soulignait Paul VI. Elle les a de même invités
à reconnaître leurs limites et les a encouragés à continuer
l’approfondissement de leur formation et à respecter les règles
de base de tout accompagnement dans l’attention privilégiée, la
discrétion, le respect du rythme de l’autre, l’empathie, et même
parfois le temps de silence.
Le coordonnateur du CPS (P. Abdo Abou Khalil) a remercié,
au nom de Mgr Guy Paul Noujeim, l’USJ pour la collaboration
depuis l’an 2000 à la formation des diacres permanents à la
lumière de l’exhortation apostolique Espérance Nouvelle pour le
Liban. Il a souhaité le développement de cette formation pour lui
donner le statut de Diplôme Universitaire, et son élargissement
non seulement au service de la diaconie dans l’Eglise mais aussi
à d’autres agents pastoraux laïcs soucieux de s’engager dans la
pastorale sociale à travers les structures ecclésiales et dans la Cité.
Avant de remettre les diplômes, le Recteur (Pr René Chamussy
s.j.) a exprimé sa « réjouissance d’avoir à remettre diplômes et
certificats à des étudiants qui ont su traiter avec les responsabilités
qu’ils voulaient assumer en se dotant d’un bagage universitaire,
si léger soit-il, mais suffisant pour gérer ce qu’ils visent à gérer.
Accompagnement spirituel, pastorale de la santé, pastorale sociale/
diaconale, en ces trois domaines, il importe tout à la fois de se laisser
guider par l’Esprit, et d’exercer cette compétence qui conduit à dire à
l’autre les mots qu’il faut, à poser des gestes réconciliateurs, à guider
l’autre là où il faut, à permettre aux autres, en somme à exister en
société de façon libre et indépendante ».
Au nom de leurs camarades, Petite Sœur Diane de Jésus et le
P. Bachir Awad ont remercié l’USJ et les professeurs pour les
formations acquises et se sont engagés à aller plus loin dans leur
formation au service de Dieu et des Hommes.
La « prière de l’accompagnateur » a clôturé la cérémonie.
La projection de la traduction des différentes interventions a
permis un meilleur suivi. L’émotion et le ton ont fait de cet
événement une très belle cérémonie, d’autant plus qu’il est rare
de voir à l’université les enfants des lauréats participer à la remise
des diplômes de leurs parents.
Photo de groupe des diplômés à la fin de la remise
des diplômes.
72
Faculté de gestion et de management (FGM)
CSS
Remise de diplômes à la 10 promotion d’étudiants du programme
MBA International à Paris
e
Diplomation des étudiants de la promotion 10 à Paris Dauphine.
Cette année, le programme MBA International a fêté dix ans
d’activités au service des entreprises et des cadres au Liban.
Les cadres libanais d’entreprises participant à ce programme
ont voyagé à Paris durant la première semaine de juillet et
ont reçu leurs deux diplômes français et libanais dans la salle
Raymond Aron à l’Université Paris Dauphine en présence de
leurs enseignants français et libanais des universités Saint-Joseph,
Paris Dauphine et l’Institut d’Administration des Entreprises
(IAE) de Paris, ainsi que leurs parents et amis qui se sont
déplacés du Liban.
Durant la semaine précédant la remise des diplômes, ils ont
suivi dans les deux universités parisiennes des séminaires
internationaux traitant des stratégies d’une banque spécialisée,
le contrôle de gestion dans une société agro-alimentaire, le
marketing et les marques ainsi que l’évolution du secteur des
télécommunications et l’économie de ce secteur.
La cérémonie de remise des diplômes fut inaugurée par le
Professeur Laurent Batsch, Président de l’Université Paris
Dauphine, qui a félicité les diplômés et a souligné la coopération
exemplaire entre les deux universités françaises et l’Université
Saint-Joseph, université libanaise francophone, comportant
des étudiants issus de toutes les régions du Liban démontrant
que les différences culturelles ne constituent pas un obstacle
à la collaboration des équipes avec la volonté d’ouverture et
la recherche de l’excellence au niveau des trois institutions.
Le Président Batsch a annoncé qu’un jury de professionnels a
sélectionné le projet de l’étudiant Sayed Chehwane du Liban
et lui a décerné le prix du meilleur projet du réseau MBAIP
pour l’année 2009.
Le Professeur René Chamussy sj, Recteur de l’Université
Saint-Joseph, a invité les diplômés à constituer un catalyseur
pour le changement au sein des entreprises libanaises face à
une concurrence qui s’intensifie et se globalise, de même il a
relevé la qualité du programme qui a été démontrée par ses dix
années d’activités. Il a noté l’apport de chacun des partenaires au
programme et a souhaité étendre cette collaboration à d’autres
programmes d’enseignement et de recherche.
Professeur Christine Pochet, Directeur de l’IAE de Paris, a mis
en relief la qualité des diplômés et leur engagement tout au
long du programme ainsi que la contribution de ce programme
à rapprocher les deux institutions françaises.
(De gauche à droite) M.Walid Minkara (représentant de l’Ambassadeur du Liban
en France), M. Laurent Batsch, Mme Christine Pochet, Pr René Chamussy et Pr
Khalil Karam.
M. Walid Minkara, premier secrétaire à l’Ambassade du Liban
en France a considéré que ce programme est un exemple de
succès durable de la coopération libano-française dans le domaine
universitaire.
Professeur Michel Kalika s’est exprimé au nom des fondateurs
du programme. Il a évoqué les obstacles que le programme a
affrontés à ses débuts et son évolution puis il a espéré revoir les
diplômés en 2020 à l’occasion du 20e anniversaire du programme
Les représentants des diplômés ont remercié tous les acteurs du
programme qui ont contribué à leur formation et encadrement et
l’un des représentants a remarqué que la qualité de ce programme
qui avait été mis en place en 1999 par les Universités SaintJoseph, Paris Dauphine et l’IAE de Paris, est visible à travers
les 740 cadres d’entreprises opérant au Liban et son expansion
dans plusieurs pays de la méditerranée (Tunisie,
Maroc, Algérie, Egypte, Turquie et Syrie), ainsi
qu’au Sénégal et à l’Ile Maurice.
Visites
Les diplômés, leurs parents et amis ainsi que les
Rencontres
enseignants ont été conviés après la cérémonie à
un cocktail dans la salle de réception sur la terrasse Manifestations
de l’Université Paris Dauphine.
(De gauche à droite) Pr Khalil Karam, M. Laurent Batsch, Dr Walid Khoury, Pr René
Chamussy et M. Walid Minkara.
73
Berytech
Des entrepreneurs aspirants participent à l’académie régionale de Berytech
Berytech a organisé son académie régionale annuelle pour les
jeunes entrepreneurs (RAYE) en juillet 2010, tenue dans le Pôle
Technologique, et conçue pour les futurs entrepreneurs qui
souhaitent développer leurs compétences et transformer leurs
idées en entreprises réussies.
Le programme a couvert ainsi des conférences, des ateliers, des
témoignages donnés par des professionnels et entrepreneurs de
la région, qui ont partagé cette expérience de formation dans
un environnement dynamique et interactif mettant en lumière
plusieurs aspects intéressants au niveau de l’entrepreneuriat, tel
que l’élaboration du plan d’affaires et d’études de faisabilité, les
techniques modernes de marketing, les projections financières,
ainsi que divers autres sujets.
Venant d’horizons différents, les participants ont eu l’opportunité
d’échanger leurs idées novatrices avec des experts afin de trouver
les stratégies appropriées.
RAYE offre une plateforme d’apprentissage unique destinée à
former une génération d’entrepreneurs professionnels ainsi qu’à
semer la culture de création d’entreprises dans la région.
Participation aux ateliers de formation dans le cadre de « RAYE ».
Berytech
Berytech organise une session de “speed-mentoring” dirigée
par l’association Mowgli
Dans le cadre de la semaine internationale de l’entrepreneuriat, Berytech a organisé une
session de « speed-mentoring » (mentorat rapide) regroupant 30 entrepreneurs, le lundi 15
novembre au Pôle Technologie Santé.
Dirigée par un mentor et coach professionnel de Mowgli, la session a débuté par l’introduction
de cette expérience et des avantages qu’elle rapporte aux entrepreneurs.
Nadine Asmar, entrepreneur résidant à Berytech, a partagé son expérience par un témoignage
inspirant, décrivant ce programme qu’elle a suivi et l’impact que cela a engendré sur son
parcours professionnel et personnel. Antoine Samaha, un autre entrepreneur, a également
fait part de son point de vue sur l’apport du mentorat qui lui a permis de mettre en relief
les tâches nécessaires au développement de son entreprise.
Ensuite, l’activité de mentorat a commencé, durant laquelle les participants jumelés avec
d’autres professionnels se sont rencontrés, deux à deux, pour discuter et échanger leur
expérience professionnelle et personnelle incluant les aspects qui les rendent heureux ou
malheureux. Ces derniers ont également eu la chance de s’inscrire pour la prochaine session
de mentorat, qui aura lieu au cours du premier trimestre de l’année 2011.
Cette activité a été réalisée suite au partenariat établi entre Berytech et Mowgli en décembre
2009 afin d’offrir des programmes de mentorat aux entrepreneurs libanais, constituant jusqu’à
présent une expérience très encourageante.
Les entrepreneurs de Berytech participent à
l’activité du “Speed-mentoring”.
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
Visites à l’USJ d’un groupe d’étudiants de la branche de Dubaï de la FDSP
CSS
Un groupe d’étudiantes et d’étudiants de la première et de
la deuxième année de droit de la branche de Dubaï de la
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’USJ,
en voyage organisé au Liban, a été accueilli le mercredi 21
juillet au Campus des sciences sociales par les Doyen de la
Faculté, le Professeur Fayez Hage-Chahine et les enseignants
de ladite Faculté. Au programme du groupe figurait également, entre autres, une visite au rectorat. Puis le groupe
a pris part, à Mar Roukos, à la remise des diplômes des
étudiants du campus des sciences sociales. Ces rencontres
ont été pour les étudiants de Dubaï l’occasion de faire la
connaissance des locaux, des responsables et des étudiants
de l’USJ- Beyrouth.
Visite des étudiants de Dubaï à la FDSP.
74
Berytech
Berytech co-organise le premier “Yalla Startup weekend” au Moyen-Orient
Plus de 300 participants provenant du Liban, de la Syrie, de la
Jordanie ainsi que de la Palestine ont été rassemblés à Berytech
du 12 au 14 novembre 2010 afin de partager une expérience
unique, le weekend « Yalla Startup ».
Cet événement a pour but de réunir des jeunes porteurs d’idées,
inventions ou innovations technologiques, capables de les
transformer en prototype durant un seul weekend suite à un
travail d’équipe.
Les équipes formées ont révélé un enthousiasme remarquable
et ont pu bénéficier de l’infrastructure technologique du pôle
ainsi que des facilités et services mis à leur disposition. A cela
s’ajoute l’expertise des participants ayant diverses expériences
en marketing, logiciel, informatique, design, etc.
Des experts de Microsoft et de Google étaient également présents,
fournissant des conseils techniques aux participants. Ces derniers
ont clôturé le weekend par des présentations devant un jury
composé de professionnels dans le domaine de la technologie,
des finances, de l’innovation et du management.
Les lauréats auront la possibilité de développer leur « startup »
dans l’incubateur de Berytech et de bénéficier également de
divers prix incluant un programme de mentorat, un accès au
financement ainsi que d’autres types de support à leur projet.
Travail d’équipes au sein de l’incubateur de Berytech.
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
CSS
Visite de MM. Hugues Fulchiron et Louis Augustin Barrière,
respectivement Président de l’Université Jean Moulin (Lyon III), et
Doyen de la Faculté de droit de ladite université
Le 12 novembre 2010, M. Hugues Fulchiron, Président de l’Université Jean Moulin (Lyon III) et M.
Louis-Augustin Barrière, Doyen de la Faculté de droit, ont rendu visite à la FDSP. Lors de la réunion
tenue avec le Doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’USJ, le Pr Fayez Hage-Chahine,
les moyens de consolider la coopération entre Lyon et Beyrouth ont été examinés.
Visite de M. Hassan Okour, Doyen de la Faculté de droit de l’Université
de Qatar
Le vendredi 3 décembre 2011, le Doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques de l’USJ, le Pr
Fayez Hage-Chahine a reçu en présence des enseignants Monsieur Hassan Okour, Doyen de la Faculté de
droit et des sciences politiques de l’Université de Qatar. Le but de la visite était l’examen des possibilités
de coopération entre les deux Facultés, notamment l’échange d’enseignants et la coopération dans le
domaine de la recherche.
75
Visites
Rencontres
Manifestations
Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) – Observatoire de la réalité socio-économique (OURSE)
CSH
Rencontre entre experts et décideurs politiques sur « La migration hautement
qualifiée de, vers et à travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et
d`Afrique subsaharienne »
Séance inaugurale: de gauche à droite: Hélène Bourgade (communauté européenne),
Azfar Khan (Bureau international du travail), Pr. René Chamussy (recteur USJ),
S.E. Boutros Harb (ministre du travail), Stefano Bartolini (directeur Robert Schuman
Centre), Philippe Fragues (directeur CARIM).
L’observatoire universitaire de la réalité socio-économique
(OURSE) de la Faculté des lettres et des sciences humaines
a organisé à la demande du Consortium pour la Recherche
Appliquée sur les Migrations Internationales (CARIM) la
deuxième rencontre du CARIM entre experts et décideurs
politiques sur « La migration hautement qualifiée de, vers et à
travers les pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée et d`Afrique
subsaharienne ». Cette rencontre a eu lieu les 27 et 28 septembre
2010 à l’USJ, elle a été organisée et financée en partenariat avec
le Centre International de Formation du Bureau International
du Travail (BIT).
A cette occasion, en plus des spécialistes européens, membres
de CARIM ou sollicités par Carim, une cinquantaine de
professeurs, d’experts et décideurs politiques provenant de la
partie orientale (Egypte, Jordanie, Liban, Palestine, Soudan,
et Syrie) du réseau CARIM se sont réunis pour partager leur
expérience et leurs connaissances dans ce domaine. L’objectif
de la Rencontre était de discuter les conclusions des recherches
menées par le CARIM sur la migration hautement qualifiée, ainsi
que de permettre l’échange d’idées sur ce thème entre décideurs
politiques et experts.
Cette rencontre faisait partie des activités du Consortium pour
la Recherche Appliquée sur les Migrations Internationales
(CARIM) qui a été créé à l’Institut universitaire européen
(IUE, Florence) en février 2004 et qui est co-financé par la
Commission européenne au titre du Programme thématique de
coopération avec les pays tiers en matière de migrations et d’asile.
Le CARIM est composé d’une cellule de coordination établie
Les participants.
au Robert Schuman Centre for Advanced Studies (RSCAS) de
l’Institut Universitaire Européen de Florence et d’un réseau de
correspondants scientifiques dans les 17 pays d’observation. Des
experts extérieurs au réseau, provenant de l’Union Européenne
ou de la région, contribuent également à ses activités.
Le CARIM a pour objectif, dans une perspective académique,
l’observation, l’analyse et la prévision des migrations dans les
pays du sud et de l’est de la Méditerranée et d’Afrique subsaharienne. Plusieurs articles et études ont été travaillés dans ce
cadre par les différents correspondants scientifiques (modules
démographique et économique, juridique et sociopolitique)
concernant la migration circulaire, la migration irrégulière,
la migration hautement qualifiée, féminisation et migration...
Lors de la rencontre consacrée à l’émigration hautement qualifiée
et durant la séance inaugurale, le Pr René Chamussy, Recteur de
l’Université, a ouvert le débat en posant la question : l’émigration
hautement qualifiée « fuite de cerveaux » ou « manifestation de
la mondialisation » ? le ministre du travail S. E. Boutros Harb a
insisté sur l’urgence de l’établissement d’une politique d’emploi
permettant d’offrir des opportunités d’emploi aux jeunes
diplômés, quant au directeur de CARIM, Philippe Fargues,
après avoir donné des statistiques mondiales concernant les
migrants âgés de 25 ans et plus ayant une éducation supérieure,
il a présenté les différentes visions de la migration hautement
qualifiée : néfaste, iconoclaste et optimiste et a exposé le contenu
des différents débats en cours concernant ce sujet. Trois séances
de travail ont été organisées durant ces deux jours couvrant
les trois modules : socio-économique (présidée par le Pr.
Choghig Kasparian, USJ), juridique (présidée par le Pr. Hassan
Jouni, université Libanaise) durant laquelle Pr. Fadia Kiwan
a animé une table ronde avec les décideurs politiques (D.G.
de l’enseignement supérieur et chef du cabinet du Ministre
du travail) et enfin la séance du module légal (présidée par le
Pr. Amal Yazji, Université de Damas). Plusieurs intervenants
de réputation internationale ont pris part aux interventions
et discussions relatant la complexité de ce phénomène, pour
terminer par une discussion générale menée par Philippe
Fargues sur « Comment l’émigration hautement qualifiée peut
contribuer au développement du pays d’origine ? ».
Salle de réunion, ensemble de l’assistance.
76
Faculté des sciences de l’éducation (FSedu)
CSH
Carrefour d’échanges 2010 : Rencontre entre jeunes chercheurs et
enseignants à la Faculté des sciences de l’éducation
À la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Saint- universitaire en physiothérapie, au Liban », et « La contribution
Joseph, une tradition s’est installée : un «Carrefour d’échanges » de la direction dans la professionnalisation des enseignants du
regroupe chaque année des étudiants et des enseignants-chercheurs niveau Lycée dans des établissements du réseau de la mission laïque
pour présenter et débattre des résultats et des méthodologies de française, au Liban ». Suite à cet échange, trois recherches ont
leurs recherches. Cet espace d’échanges académiques vise à été présentées sur power point : l’une concernant une recherchemotiver les chercheurs et à valoriser les travaux de recherche action menée par des enseignants et des étudiants de la Faculté
entrepris, dans un climat de liberté intellectuelle. Il est ouvert « Recherche-action-remédiation », et les deux autres relatives
aux anciens de la Faculté, aux étudiants et à tout enseignant- à deux thèses de doctorat en cours « Difficultés et conditions
chercheur intéressé par le champ de l’éducation de toutes les de construction de savoirs problématisés : cas de l’enseignement
universités libanaises. Cette année, le carrefour a pris d’autres des Sciences de la Terre » et « Schools in Lebanon : A Symbolic
couleurs et une autre envergure : aux présentations habituelles Interactionist Perspective ». Les approches utilisées (qualitatives,
de projets de thèses et de résultats de recherches s’est ajoutée quantitatives et mixtes), le traitement des résultats par des logiciels
une présentation des projets de mémoires-recherche. Le jeudi 24 comme QDA Miner ou Transana, la pertinence des champs
juin 2010, le hall de la Faculté des sciences de l’éducation s’est théoriques et des critiques méthodologiques ont fait l’objet d’un
décoré par les six Posters scientifiques et vivants des chercheurs en débat scientifique passionnant. « La recherche-action a été un
herbe. Les étudiants inscrits au Master de recherche en sciences excellent outil intégrateur pour moi…elle m’a permis d’articuler
de l’éducation ont exposé leurs posters et présenté le contenu à entre théorie et pratique et de pouvoir accorder du sens aux
tous les participants, comme dans le cadre
différents enseignements suivis » témoigna
d’un colloque scientifique. Six sujets ont été
une étudiante. Selon Simone Bernardprésentés : « L’influence du milieu familial
Dupré, il ne faut jamais demander son
chemin à celui qui sait parce qu’on risque
sur l’acquisition des compétences linguistiques
nécessaires pour la rédaction d’un texte
de ne pas se perdre … Ce carrefour se veut
donc un lieu où se croisent les voies, les
argumentatif », « L’intériorisation des valeurs
chemins, les tendances et les opinions,
chez les élèves à partir des pratiques éducatives
mais aussi un lieu où l’on ose se perdre
des enseignants, à l’école », « Les situationspour mieux découvrir et apprendre…
problèmes et le raisonnement mathématique »,
Rendez-vous : carrefour 2011 !!
« Motiver grâce au contrat de projet », « Le
référentiel de compétences en formation L’un des exposés du carrefour d’échanges 2010.
Institut de langues et de traduction (ILT) – Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB)
Tiempos de azúcar…
Dix ETIBiennes ont voulu connaître la vie estudiantine en Espagne.
Leur destination : Tolède, bastion des traducteurs venant du monde
entier. Leur but : acquérir une technique de traduction espagnolearabe, inculquer une nouvelle langue et une nouvelle culture dans
leur bagage linguistique. C’est ainsi que, grâce à l’accord établi
entre l’ETIB et la Escuela de Traductores de Tolède, ces étudiantes se
sont dirigées, le 12 septembre 2010 vers un pays dont elles rêvaient
depuis toujours. Une fois arrivées, la Plaza Zocodover de Tolède
leur tendait les bras.
Les cours qui ont commencé le lendemain, ont pris place dans
l’ancien bâtiment de l’école, bâtiment rénové avec finesse et
dans lequel un bouquet de caractères historiques a été préservé :
des arcades par ci, des pierres sculptées par là. La formation
visait tous les domaines et avait pour but de rassembler grand
nombre d’étudiants et de professionnels venus de différents pays :
l’Espagne, l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, la Tunisie, le Liban, etc.
Les matières étaient enseignées par des professeurs très qualifiés
tel que les directeur des deux écoles Luis Miguel Cañada et Henri
Awaiss, l’onusien José García Verdugo, l’écrivain Miguel Casado,
l’historien Mourad Zarrouk et beaucoup d’autres. Pour joindre
l’utile à l’agréable, les étudiantes se lançaient à la découverte de
Tolède après les cours. Souvent égarées dans ses étroites ruelles,
elles ne craignaient pourtant rien, rassurées par la serviabilité des
CSH
Visites
tolédans. Cathédrale majestueuse, Al Quantara, Rencontres
château imposant, architecture unique, grand Manifestations
fleuve, marchands ambulants, musiciens ça et
là, cette ville avait tout pour les charmer. Elles
enchaînaient nuit et jour craignant de rater un
détail ou de louper un coin. Ce fut un voyage de rêve dans lequel
se sont mêlés échange culturel et divertissement.
Les ETIBiens en Espagne...
77
Institut de langues et de traduction (ILT) – Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB)
M.o.U avec l’O.N.U
M. Ragab El-Shaer. et M. le Doyen Jarjoura Hardane.
CSH
Ragab El-Shaer, Franz Baumann, René Chamussy s.j, Antoine Hokayem, Henri Awaiss, Joseph
Nassar s.j, Jarjoura Hardane.
Il y a deux ans, lors d’une réunion de travail à l’ESCWA à laquelle
l’équipe de l’ETIB était invitée, M. Ragab El-Chaer, chef du
département de traduction arabe à l’ONU à New York avait lancé
l’appel suivant : « Un grand nombre des traducteurs de l’ONU
iront bientôt à la retraite ; il faut d’urgence préparer la relève. »
Depuis cet appel, l’ONU, l’ESCWA et l’ETIB travaillent
conjointement pour préparer un terrain fertile aux futures recrues.
Nombre de diplômés de l’ETIB étaient appelés à pourvoir, partout
dans le monde, les postes qui seraient vacants dans quelques
années. En revanche, l’ONU avait besoin de la longue expérience
de l’ETIB pour assurer une formation continue aux traducteurs
et interprètes de l’ONU et de ses organismes. Pour encadrer tous
ces efforts, il fallait un protocole d’entente officialisé.
C’est dans ce contexte que l’USJ accueillit le 29 octobre 2010,
M. Franz Baumann, Sous-Secrétaire général aux affaires de
l’Assemblée générale et de la gestion des conférences, accompagné
de M. Ragab El-Chaer qui commença par donner une conférence
destinée aux étudiants de l’ETIB sous l’intitulé : La traduction
arabe à l’ONU. Puis le conseil de l’ILT se dirigea avec ses hôtes
au Rectorat où l’attendait le Pr René Chamussy, s.j., entouré des
membres du conseil de l’Université. M. Henri Awaiss, Directeur
de l’ETIB, prit d’abord la parole, mettant l’accent sur le fait que
cette coopération avec l’ONU était inscrite dans la destinée de
l’ETIB depuis sa fondation en 1980 et qu’un grand nombre de
ses diplômés travaille à l’ONU et dans ses organismes affiliés.
Puis ce fut au tour du ministre de l’information, M. Tarek Mitri,
membre par ailleurs du conseil stratégique de l’USJ de parler
de la relation du Liban avec l’ONU, soulignant le fait que la
traduction et l’interprétation sont une forme de diplomatie au
sein des organisations internationales.
Pour sa part, M. Franz Baumann précisa les objectifs du
Memorandum of Understanding et les différentes formes que la
coopération entre l’ONU et l’USJ peut revêtir. Le Recteur de
l’Université, qui fut l’un des fondateurs de l’ETIB, clôtura la
cérémonie, mettant en valeur la traduction et le rôle qu’elle joue
dans le monde d’aujourd’hui.
La signature du protocole d’accord fut ensuite suivie d’un échange
de souvenirs et arrosée d’un vin d’honneur.
Ce genre de M.o.U que l’ONU avait déjà signé avec les universités
de Westminster, Pékin, Changhai, Bath, Genève, Paris, Minsk,
Monterey, Damas, le Caire et Mons, ouvre aujourd’hui la porte
toute grande aux étudiants de l’ETIB pour qu’ils embrassent
une carrière internationale et se forgent une place dans la cour
des grands.
René Chamussy s.j, S.E. Tarek Mitri, Franz Baumann.
Franz Baumann, S.E.Tarek Mitri, René Chamussy s.j, Cynthia-Maria Ghobril, Henri Awaiss.
S.E. Tarek Mitri, Rana Bekdache, May El Haddad,
Léna Menhem, Gina Saad.
78
Faculté des sciences religieuses (FSedu)
Rencontre conviviale du groupe Caravan de l’Ordre de Malte
avec les étudiants de la Faculté des sciences religieuses
Le projet Caravan, initié en 2009 par les deux associations
libanaise et allemande des Chevaliers de Malte, a été adopté par
l’Ordre Souverain de Malte au niveau européen ; il a pour but
de fournir à des jeunes européens volontaires de l’Ordre, de 18
à 30 ans, l’opportunité d’être aux services d’enfants handicapés
libanais, l’approfondissement de leur foi, ainsi que la connaissance des réalités religieuses musulmanes, chrétiennes et juives
du Proche-Orient et leurs répercussions sur les plans politique,
social et économique libanais. Dans ce contexte, un cursus spécial a été élaboré par la Faculté des sciences religieuses de l’USJ
et par l’Ordre de Malte afin de mettre en œuvre une formation
de base en langue anglaise qui prendrait en considération les
différents aspects de ces réalités religieuses.
Comme les cours se donnent durant la matinée, les jeunes
étudiants du groupe Caravan ont formulé, à maintes reprises,
le souhait de rencontrer les étudiants de la Faculté des sciences
religieuses et de faire leur connaissance afin de mieux s’intégrer
dans le milieu universitaire estudiantin. Le P. Salim Daccache,
s,j., doyen de la Faculté des sciences religieuses, a répondu à
cette requête en convoquant les 8 jeunes caravaniers, inscrits en
premier semestre de cette année académique 2010-2011, à une
rencontre conviviale avec les étudiants de la Faculté, le jeudi 2
décembre 2010 à 16h30. Cette convocation a rassemblé une
trentaine d’étudiants dans la salle qui leur est réservée comme
lieu de convivialité collégiale.
Après avoir invité les 8 jeunes caravaniers à se faire connaître
par une brève présentation, le P. Daccache leur a souhaité la
bienvenue et leur a exprimé le plaisir de les recevoir au sein
de cette Faculté, étant la 3 ème promotion venue au Liban pour
suivre cette formation de base déjà acquise par les deux premiers
groupes de l’année 2009-2010. Il a présenté la mission de ces
jeunes et le motif de leur présence au Liban comme bénévoles
dans le service social et comme étudiants visant la connaissance
des réalités socioreligieuses du Proche-Orient.
À leur tour, les étudiants des divers instituts de la Faculté des
sciences religieuses ont posé des questions au groupe caravanier
dans le but d’approfondir la connaissance mutuelle et de s’enquérir surtout sur les motifs qui poussent ces jeunes européens
de diverses nationalités à suivre cette formation, en vue de les
rencontrer dans leur profond désir de connaître l’autre et de le
rejoindre dans sa différence à travers les multiples expressions
du vécu religieux.
Photo prise durant le cours du P. Nagy Edelby.
Faculté des sciences religieuses (FSR) – Institut supérieur des sciences religieuses (ISSR)
Gestion pastorale et complexité de la mission : Session du
Master en gestion pastorale
L’évolution de notre monde place l’Eglise devant de nouveaux
défis pastoraux. Dans la réalisation de sa mission, elle se rend
de plus en plus compte de l’influence de tout ce qui se passe
autour d’elle. Ainsi, la société marque-t-elle l’Eglise et la pousset-elle à approfondir son rôle et le sens de son existence dans ses
différentes dimensions. Les agents pastoraux sont ainsi conduits
à s’interroger non seulement sur la mise en œuvre des activités
proprement religieuses de leur Eglise, mais aussi à prendre
en compte de nombreux aspects de la gestion de la pastorale
aujourd’hui qui touchent notamment aux relations, à l’exercice
du pouvoir, à la gestion des biens et aux conflits.
Afin de traiter les différentes dimensions de cette situation et
pour comprendre la complexité de la gestion en pastorale dans
ce contexte en évolution, l’ISSR a organisé, dans le cadre du
Master en gestion pastorale, une session intensive qui proposa
quelques outils et quelques réflexions.
Cette session qui a eu lieu du 7 au 9 octobre 2010 (12 séances
de travail) a été animée par Albert Lorent sj, psychosociologue,
professeur à l’Institut International Lumen Vitae. Elle a été
suivie par 11 étudiants.
En s’appuyant sur l’expérience des participants, la session s’attacha
à identifier et à réfléchir aux différents aspects qui interviennent
CSH
CSH
Visites
dans la gestion d’une action pastorale dans le Liban
Rencontres
d’aujourd’hui.
L’expérience pastorale des participants fut utilement Manifestations
éclairée par l’un ou l’autre des éléments suivants :
- le cadre général de la mission de l’Eglise dans laquelle
l’expérience chrétienne s’inscrit (annoncer la Bonne Nouvelle,
constituer la communauté de foi, transformer la société) ;
- les caractéristiques de l’évolution institutionnelle de l’Eglise
dans son rapport aux cultures et à la modernité ;
- les conditions d’une élaboration du sens chrétien à l’intersection
de l’exploration de l’expérience des gens et d’une référence à
la Tradition ;
- la gestion proprement dite de l’action pastorale dans son cadre
institutionnel et les contraintes qui en découlent.
Cette session sera complétée par trois autres :
- Ministères, charismes et professionnalisme : François Moog
(ISPC), 24 - 26 février 2011
- Croire aujourd’hui : Jean-Louis Souletie (ISPC), octobre 2011
- Méthodologie pédagogique : Denis Villepelet (ISPC), février
2012
79
Faculté de gestion et de management (FGM)
CSS
Dîner pour le 10 anniversaire du programme MBA International
e
Le programme MBA International a fêté la fin
de la formation de la 10e promotion de cadres
d’entreprise ayant suivi ce programme par un dîner
de gala dans les jardins du Campus des sciences
médicales de l’USJ en présence de plus de 350
anciens diplômés du programme. Le Recteur de
l’USJ, le Pr René Chamussy s.j., et les représentants
des universités Paris I et Paris Dauphine, partenaires
du programme, ont exprimé leur satisfaction de cette
coopération franco-libanaise et du développement
de ce programme depuis son lancement en janvier
2000 avec la formation de 740 cadres.
(de droite à gauche) Pr Khalil Karam (Vice-Recteur au développement), Dr Walid Khoury (directeur de
l’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale), Pr Georges Aoun (Vice-recteur à la recherche),
Pr Tony Gibeily (doyen Faculté de gestion et de management), Mme Sylvie Lucas (Dauphine), Pr René
Chamussy (Recteur de l’USJ), Mme Brigitte Oger (IAE de la Sorbonne), RP Joseph Nassar.
Pr René Chamussy (Recteur de l’USJ).
Vue d’ensemble des diplômés du MBA durant le dîner.
Presses de l’USJ – Bibliothèque orientale (BO)
L’Université Saint-Joseph à Saint-Dié-les-Vosges
Depuis 21 ans, cette petite ville des Vosges est devenue
la capitale mondiale de la Géographie. Chaque année, au
début du mois d’octobre, se déroule un festival de renommée
internationale : le Festival international de géographie (FIG)
qui attire non seulement des géographes mais également des
enseignants d’autres disciplines parce le choix du thème de
l’année se veut interdisciplinaire.
Comme à l’accoutumée depuis plusieurs années déjà, les
Presses de l’Université Saint-Joseph et la Bibliothèque
Orientale tiennent un stand au Salon du Livre où sont
rassemblés plus de 60 éditeurs nationaux et près de 150
auteurs. Le Salon accueille chaque année une foule de plus
en plus nombreuse et variée ; l’édition 2010 aurait reçu la
visite de 30 000 festivaliers.
Le stand de l’Université Saint-Joseph au Salon du Livre a
été très visité et cette année tous les ouvrages exposés ont été
vendus. Ce rendez-vous automnal est devenu une tradition
pour les festivaliers dont plusieurs ont visité le Liban et se
réjouissent de voir ce pays représenté au FIG.
Le 22e festival de la Géographie se tiendra du 6 au 9 octobre
2011 et les organisateurs comptent sur la présence de
l’Université Saint-Joseph.
L’entrée du Salon du Livre.
Mmes Liliane Barakat et Cynthia Ghobril sur le stand
de l’USJ.
80
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
CSH
4ème festival international du court métrage des écoles de cinéma – FICMEC
Le théâtre Béryte a ouvert grand ses portes pour accueillir le
4ème festival international du court métrage des écoles de cinéma –
FICMEC 2010 (www.ficmec.com), tradition bisannuelle visant à
maintenir les liens académiques, culturels et artistiques vivaces
et pointus – entre le Liban et les pays du monde.
Les intervenants du colloque cèdent la place à la grande équipe
des étudiants de l’IESAV sous la direction de M. Chadi Zein
(chargé de la communication et chercheur en théâtre à l’IESAV)
qui, bénévolement, s’apprêtaient à offrir au grand public libanais
un festival qui se préparait depuis un an et demi déjà. Membre
du CILECT (Centre international de liaison des écoles de cinéma
et de télévision), l’IESAV invite les écoles du cinéma du monde
à participer à son festival international.
Deux cents films ont été reçus, provenant de 21 pays : Allemagne,
Angleterre, Argentine, Belgique, Canada, Chine, Espagne,
Finlande, France, Italie, Jordanie, Liban, Maroc, Norvège,
Portugal, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Tunisie
– 60 en ont été sélectionnés grâce à l’évaluation du Jury de
Présélection, constitué de six membres provenant des différentes
facultés enseignant le cinéma au Liban : Bahij Hojeij, Joe Prince,
Joseph Chémaly, Khalil Zaarour, Sam Lahoud et Michel Jabre.
La tâche du jury international n’a pas été plus facile : visionner
60 courts métrages en 7 séances, entre le 13 et le 16 décembre
2010, pour en choisir les trois meilleurs : la Meilleure Fiction,
le Meilleur Documentaire et la Meilleure Animation.
Les membres du jury international étaient les suivants : Michaela
Watteaux (France), Jocelyne Saab (Liban), Marcos Silva (Brésil)
et Robert Daudelin (Canada) – présidés par Souraya Baghdadi,
épouse du regretté réalisateur Maroun Baghdadi – auquel le
FICMEC10 a rendu hommage, en projetant « Hors la Vie »
lors de sa soirée d’ouverture, grâce à l’autorisation courtoise de
Nadi La Kol el Nass – propriétaire de la copie.
Cette édition du festival a été spécialement « enrichissante » en
accueillant 9 directeurs des écoles du cinéma venant de Chine
(Mme Gipsy Chang - représentante de The Hong Kong Academy
for Performing Arts, School of Film & Television), de Suisse (M.
Jean Perret - directeur de la HEAD, Haute Ecole d’Art et de
Design – Genève), d’Espagne (Mme Virginia Garcia Rubio,
directrice adjointe de la Fundación Centro De Estudios Ciudad
de la Luz de la Comunitat Valenciana), de Tunisie (Mlle Sarra
Ben Jannet, représentante de l’ESAC ), de Jordanie (Mme Hala
Ghawi – directrice des Ressources Humaines au RSICA - Red
Sea Institute of Cinematic Arts), de Finlande (M. Petteri Rajanti,
représentant de la Tampere University of Applied Sciences -Art
and Media) et (Mme Anna Heiskanen, représentante de la Aalto
University, School of Art and Design), de Norvège (M. Trygve
Nielsen représentant du Collège in Volda), d’Allemagne (Mme
Christina Marx, chargée des relations internationales de la HFF
Konrad Wolf Potsdam)…et 22 jeunes réalisateurs dont les courts
métrages ont été sélectionnés au FICMEC10.
L’Académie libanaise des beaux-arts (ALBA), l’Université SaintEsprit de Kaslik (USEK), la Notre Dame University (NDU), la
Lebanese american university (LAU), l’Université libanaise (UL)
et l’IESAV du Liban participaient également à la compétition.
Le palmarès annoncé au cours de la soirée du jeudi 16 décembre
2010, a récompensé « Saiva » de Tuva Synnevaag du Collège In
Volda – Norvège (présente au Festival) pour la Meilleure Animation
avec l’appréciation suivante : « A travers son film, Tuva Synnevag
retrouve les sources mêmes du cinéma, elle part à la recherche des
Samies, rejoignant l’universel. »
Le prix du Meilleur Documentaire a été remporté par le court
métrage « ‘R’ is for Realdoll » réalisé par Katja Niemi de la Turku
University of Applied Sciences – Finlande (présente au Festival)
- « Pour la représentation du corps féminin et l’exploitation qui en
est faite. Pour la qualité de l’écriture cinématographique. »
Quant à la Meilleure Fiction, c’est « pour la maîtrise exceptionnelle
de la mise en scène et la description de la violence dans nos sociétés
libérales » que le court métrage « Radjuret » (« The Deer »/ « Le
Cerf ») réalisé par Terese Andren du Dramatiska Institutet – Suède
(absente au festival) a remporté le prix.
Reste à signaler que trois mentions spéciales du Jury ont été
attribuées aux Documentaires: « Ghosts » réalisé par Jan Ijas Aalto University, School of Arts and Design – Finlande (présent
au Festival) « pour l’originalité du regard du cinéaste sur une
problématique très actuelle » et « O Choros dos Ilheus » (« Le cri
des habitants de l’ile ») réalisé par Laura Brasil - Ecola Superior de
Teatro e Cinema – Portugal (absente au festival) avec l’appréciation
du Jury : « A travers sa caméra, elle nous fait partager son intimité
avec les éléments de la nature. »
La troisième mention spéciale du Jury est allée à la fiction « Al
Nai » (« The Flute » / « La flute ») réalisé par Said Najmi du
RSICA - Red Sea Institute of Cinematic Arts – Jordanie (présent
au festival), « pour le message d’espoir véhiculé par deux enfants
ballottés par l’histoire, servi par une réalisation sensible. »
Pour en savoir plus sur les films participants, les jeunes réalisateurs
et les jurys – vous pouvez visiter le site web du festival et du
colloque en allant sur www.ficmec.com
Ces événements phares de l’année 2010 à l’IESAV n’auraient pu
voir le jour sans le travail ininterrompu, passionnel et dévoué de
son administration, ses enseignants et ses étudiants – qui vous
donnent déjà rendez-vous avec la troisième édition du Colloque
International et la 5 ème édition du FICMEC en 2012/2013.
Visites
Rencontres
Manifestations
Katia Niemi recevant le prix du
Meilleur Documentaire.
Tuva Synnevag chantonnant de joie après avoir
remporté le prix de la Meilleure animation.
81
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
CSH
Participation à des Festivals locaux et internationaux
Les étudiants de l’IESAV se sont démarqués par leur créativité. Avec
le court métrage « Tom » de Karim Ghorayeb, l’IESAV remporte
plusieurs prix dans des festivals locaux et internationaux : le prix
de la Silver Apple au festival « Cinéma’iyat » - Ehden – qui invite
« Tom » au Krakow Film Festival en Pologne (26-28 août 2010), le
1er prix au 4ème NDU Student Short Film Festival (7-14 novembre.
2010), le prix du meilleur court métrage étudiant au 17ème Festival
du cinéma Européen de Beyrouth (25 novembre - 5 décembre
2010) qui invite Karim Ghorayeb au Festival international du
court métrage à Oberhausen en Allemagne en 2011.
Ce même court métrage a été sélectionné en France dans le cadre
de la 4ème édition des Nuits méditerranéennes du court-métrage à
Corte (27 septembre - 2 octobre 2010), en Allemagne au 26ème
Festival International du court métrage « Interfilm » à Berlin (16-21
novembre 2010). Karim Ghorayeb représente l’IESAV en tant que
membre du Jury International d’étudiants au 16th METHEXIS MedFilm Festival- (dans le cadre de l’Année Européenne de la lutte
contre la pauvreté et l’exclusion sociale) - à Rome entre le 13 et
le 21 novembre 2010. Et récemment, « Tom » a été sélectionné
pour faire partie des huit finalistes du Young Directors Forum Cristal Festival à Crans-Montana, Suisse (15-19 décembre 2010)
– la dernière partie de la compétition aura lieu à Mzar Faraya en
présence du Jury International (1-3 février 2011). Avant cela,
le Cristal Event en partenariat avec l’IESAV, avait spécialement
conçu un événement afin d’introduire et de tisser des liens entre
la jeunesse se spécialisant en Audiovisuel et les professionnels
du domaine (audiovisuel, télévision et publicité) – au Théâtre
Béryte – à la journée du 19 novembre 2010.
Par ailleurs, une multitude des courts métrages signés IESAV
ont été sélectionnés dans onze festivals entre juillet et décembre
2010. La tournée des films de nos jeunes diplômés et réalisateurs
a commencé en Tunisie, dans le 25ème Festival international du
film amateur de Kélibia – FIFAK - Tunisie (10-17 juillet 2010).
Un retour vers le Liban au «Cinéma’iyyat»- Ehdéniyyat (26 - 27
- 28 août 2010 – Ehden) puis au «Hamra Street Festival» (11
-12 septembre 2010).
En Grèce, entre le 29 septembre et le 1er octobre 2010, « Beirut
Syndrom » de Jad Dany Ali Hassan, « Fleur Oubliée » de Riham
Assi, « Docile » de Farah Alameh, auprès de « Chez Aziz, le
fils » de Cédric Kayem et «Look Inside » de Karl Salameh ainsi
que « Tom » de Karim Ghorayeb ont été projetés dans le cadre
du Festival de « Ikaa Project » - avant d’apparaitre sur le grand
écran du «Vilnius Film Shorts»-»International Young Filmmakers
Short Film Festival» en Lituanie entre le 7 et le 10 octobre 2010.
La 6ème édition de “Ayyam Beyrouth Al Cinémaiyya - Arab Film
Festival” (15 - 22 septembre 2010) organisé par Beyrouth DC
à Métropolis Cinéma – Sofil, en partenariat avec l’IESAV entre
autres, a vu plusieurs films de l’IESAV officiellement sélectionnés
pour faire partie du programme de cette édition : «Tom» de Karim
Ghorayeb, «Chez Aziz, le fils» de Cédric Kayem, «Look inside»
de Karl Salameh, et les documentaires «Sayda» de Michael Abi
Khalil, «La femme Inconnue» de Dany Saliba et «Beyt Byout»
de Sana Atrissi.
« Au milieu des Autres » de Renée Awit a remporté le trophée du
Meilleur Premier Film au 9ème Festival du Film Libanais -»Né
à Beyrouth»(19 - 23 août 2010 à Métropolis -Empire Sofil) et
« Le Temps des Cerises » de Robert Crémona a été sous-titré
en chinois et projeté dans le cadre du“9th ISFVF-International
Student Film and Video festival” à Beijing, en Chine (7-13
novembre 2010) après avoir été projeté dans le cadre du festival
international « Corto del Med 2010 » entre le 10 et le 13 juin
2010 à Avignon – au Cinéma le Vox.
Parallèlement au Festival de Beijing, la 4 ème édition du NDU
Student Film Festival à Louaizé – Liban (7-14 novembre 2010)
consacrait à côté de « Tom » déjà cité, « Chez Aziz, le fils » de
Cédric Kayem et « Look Inside » de Karl Salameh avec deux
mentions spéciales du Jury et « Bijou de Femmes-illes » de Hiba
Atallah avec le prix du Meilleur Documentaire.
Karim Ghorayeb recevant le
prix de la Pomme en Argent Cinéma’iyat-Ehden - Aout 2010.
Karim Ghorayeb de l’IESAV recevant le prix du
Meilleur court métrage au Festival du cinéma
européen de Beyrouth - décembre 2010.
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
CSH
Un jour historique à l’IESAV
Le 30 janvier 2011, dans le cadre des soutenances des films de diplôme du cursus « License en Arts du Spectacle », Ralf Karam
présente « Insanity Creshendo » projeté pour la première fois dans l’histoire de l’Institut en 3-dimensions (3D). Un dispositif
spécial prêté par Khoury Home a été installé dans la salle de projection pour la circonstance et des lunettes adaptées ont été
distribuées aux spectateurs à l’entrée de la séance.
C’est pour l’étudiant, l’IESAV et tout le Liban un événement pionnier dans la technique des réalisations filmiques. Merci et
bravo à Ralf Karam, à son équipe et aux enseignants qui l’ont encadré pour cette innovation qui s’inscrit dans les efforts de notre
Université pour favoriser et développer la recherche.
82
Rectorat
Remise des médailles d’honneur et des médailles de mérite
L’Université a tenu son dîner annuel le 3 juillet 2010, dans les jardins du Campus des sciences médicales.
Le dîner, baptisé désormais «Soirée de la reconnaissance», a donné l’occasion au Recteur, PrRené Chamussy s.j., de rendre hommage
à certains des piliers de la communauté universitaire. «Lorsque l’on considère le vaste troupeau des serviteurs de l’USJ – enseignants et
membres du personnel –, on ne peut qu’être frappé par la masse de fidélités qu’un tel ensemble réunit. Vraiment c’est beau, c’est magnifique.
Et il est toujours réconfortant de savoir que l’on peut s’appuyer sans hésiter sur toutes ces personnes qui, des années durant, ont su donner
à l’Université le meilleur d’elles-mêmes.», a ainsi commenté le Recteur.
Le Recteur a ensuite remis les médailles d’honneur et les médailles de mérite à 16 membres du personnel enseignant et administratif.
La médaille d’honneur est décernée aux professeurs ayant passé l’âge de la retraite et qui se sont distingués au cours de leur carrière.
La médaille de mérite est décernée aux membres du personnel qui ont accompli au moins 30 ans de service à l’Université ou qui
prennent leur retraite après 20 ans de service à l’Université.
Les médailles d’honneur ont été décernées à:
• M. le Professeur Ibrahim Assily, enseignant à l’École
supérieure d’ingénieurs de Beyrouth.
• M. le Professeur Roger Bassoul, enseignant à l’École supérieure
d’ingénieurs de Beyrouth.
• M. le Professeur Elie Maalouf, enseignant à la Faculté de
médecine dentaire. Ancien président de l’Ordre des dentistes
du Liban à deux reprises. Ancien président de la Fédération
dentaire arabe. Président fondateur de la Société libanaise
d’endodontologie.
• M. le Professeur Lévon Naltchayan, enseignant à la Faculté
de médecine dentaire.
• Mme le Professeur Garine Papazian Zohrabian, directrice
de l’Institut libanais d’éducateurs de 2002 à 2010.
Les médailles d’honneur ont été décernées à:
• Mme Abla Abou Nader, bibliothécaire au Campus des
sciences sociales.
• Mme Marie Azzi, préposée au service du prêt de la Bibliothèque
du Campus des sciences et technologies.
• Mlle Raymonda Azzi, téléphoniste du Campus des sciences
et technologies.
• Mme Elise Chabu, responsable du service de librairie et de
reprographie à la Faculté des lettres et des sciences humaines.
• Mme Layla Hamad, membre du personnel du Campus des
sciences médicales.
• Mme Adèle Mezher, secrétaire d’institut à l’École libanaise
de formation sociale.
• M. Walid Mezher, directeur du Service financier de l’Université
Saint-Joseph et directeur, depuis 15 ans, de la trésorerie de
l’Hôtel-Dieu de France. Il a également été consultant du
Président du Conseil d’administration de l’Hôtel-Dieu de
France pendant trois ans.
• M. Charbel Nasr, responsable des stocks au service de
librairie et de reprographie de la Faculté des lettres et des
sciences humaines.
• Mlle Raifat Saab Merhej, membre du personnel de l’Institut
libanais d’éducateurs.
• M me Randa Saba, bibliothécaire au Centre d’études
universitaires du Liban Nord.
• Mlle Mona Tabbah, responsable de la Bibliothèque des
sciences et technologies.
Hommages
Décorations
Prix
Photo souvenir du Recteur avec les enseignants/membres du personnel, à qui il a été rendu hommage.
83
Rectorat – Service social
Opération 7e Jour à l’honneur : Prix Sharjah pour le Bénévolat 2010
Le prix SHARJAH pour le Bénévolat a
honoré l’Opération 7e Jour de l’USJ durant
une cérémonie de remise des prix le 16
décembre 2010 à l’Université du Sharjah
– Emirats arabes unis sous le patronage
et la présence de Son Altesse le Sheikh
Dr Sultan bin Mohammed bin Sultan Al
Qasimi, membre du Conseil suprême des
Emirats Arabes Unis et Gouverneur de
Sharjah. Lors de la cérémonie, le Sheikh Al
Qasimi a délivré le prix à la représentante
de l’USJ, l’animatrice sociale au Service
social, Mlle Gloria Abdo.
L’honneur est venu suite au succès de
l’Opération 7e jour, qui a obtenu la
première place dans la catégorie « des
responsabilités sociales des organismes et
des entreprises » décernée aux pays Arabes.
Distribution des prix.
Le secrétaire général du comité du Sharjah annonçant l’ouverture de la cérémonie.
Vue générale de la cérémonie.
Faculté de médecine dentaire (FMD)
CSM
Prix de l’Association Européenne pour l’Osséointégration
Au cours du 19ème congrès de l’Association Européenne pour
l’Osséointégration (EAO) qui constitue une plateforme
internationale pour la présentation de nouveaux accomplissements
et de nouvelles recherches en implantologie, le Dr Pascale HabreHallage, enseignante à la Faculté de médecine dentaire, a reçu
le prix de recherche fondamentale.
Ce congrès annuel a réuni du 6 au 9 octobre 2010 plus de 3500
participants de 76 pays.
Ce prix a été attribué au Dr Pascale Habre-Hallage pour son étude
intitulée « l’IRM fonctionnelle montre des activations corticales
en réponse à la stimulation mécanique des implants oraux », qui
a été effectuée aux cliniques Saint Luc de l’Université Catholique
de Louvain en collaboration avec le KU Leuven - Belgique.
Toutes les félicitations de la Faculté.
Le Dr Pascal Habre-Hallage au podium
au moment de l‘attribution du prix de la
recherche en compagnie des membres du jury.
84
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
CSS
Le Pr Pierre Gannagé, ancien Doyen de la FDSP, élu membre correspondant
de l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France.
La Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) de l’Université Saint-Joseph a
l’honneur et le plaisir d’annoncer que l’Académie des sciences morales et religieuses de
l’Institut de France a élu, lors d’une séance tenue le 27 septembre 2010, le Pr Pierre
Gannagé membre correspondant de ladite Académie, dans la section législation, droit
public et jurisprudence.
Le Pr Pierre Gannagé est ancien Doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques
de l’USJ et ancien membre du Conseil constitutionnel libanais. Il est également
membre de l’Institut de droit international et docteur honoris causa de l’Université
de Paris II (Panthéon-Assas). Son élection à l’Institut de France vient couronner
une œuvre scientifique importante, particulièrement remarquée dans le domaine du
droit international privé et du droit intercommunautaire, qui a valu à son auteur une
renommée internationale.
Le Pr Pierre Gannagé nommé membre de l’Académie
des sciences morales et politiques de l’Institut de
France.
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP)
CSS
Le ministère de la Culture honore Me Pharès Zoghbi
C’est le 14 octobre 2010, à 11h, que Maître Pharès Zoghbi, Fondateur de la
Bibliothèque publique universitaire qui porte son nom et qui a été léguée à la Faculté
de droit et des sciences politiques le 30 mai 2002, s’est vu remettre l’Ecusson de la
culture, par le Directeur du Ministère de la Culture, Docteur Omar Halablab.
Cérémonie émouvante pour ce bibliophile de 93 ans qui couronne un périple culturel
de 60 ans, consacré aussi par le prix Chucri Cardahi en 2001 et la Légion d’Honneur
en 2005.
La cérémonie a eu lieu en présence du P. Joseph Nassar sj, Vice-Recteur à
l’administration de l’USJ, du Pr Fayez Hage Chahine, Doyen de la Faculté de droit
et des sciences politiques, de M. Jean-Pierre Gébara, Président de la municipalité de
Kornet Chehwan, et d’un parterre d’amis qui suivent depuis longtemps Maître Zoghbi
dans son itinéraire.
Me Zoghbi recevant l’Ecusson de la Culture.
Hommages
Décorations
Prix
85
Faculté des sciences religieuses (FSR) – Institut d’études islamo-chrétiennes (IEIC)
CSH
Hommage rendu au P. Augustin Dupré la Tour et Dr Hisham Nashabé
Deux personnalités parmi les fondateurs de l’Institut d’études islamo-chrétiennes
L’Institut d’études islamo-chrétiennes de la Faculté des sciences
religieuses a rendu hommage à deux personnalités éminentes qui
ont fondé l’Institut en 1977, le Père Augustin Dupré la Tour et Dr
Hisham Nashabé. Une cérémonie a été tenue, à cette occasion, au
Campus des sciences humaines, en présence du représentant du
recteur de l’Université, le vice-recteur aux affaires académiques,
le Pr Henri Awit, le doyen de la Faculté des sciences religieuses,
le P. Salim Daccache, M. le juge Antoine Kheir, le président de
l’Association islamique des Maqassed Dr Mohammad Amine
al-Daouk, les membres du comité du dialogue islamo-chrétien,
l’émir Hareth Chéhab, Dr Muhammad al-Sammak, M. Michel
Abs, Dr Jean Salmanian et un nombre de doyens d’universités,
de professeurs, de personnalités politiques, spirituelles et sociales
ainsi que des journalistes.
La cérémonie a débuté par l’hymne national ; puis la
coordonnatrice du programme de la formation au dialogue
islamo-chrétien à l’Institut, Mlle Rita Ayoub, a prononcé un
discours souhaitant la bienvenue au public, louant l’importance
de l’événement et lisant à la suite le curriculum vitae des deux
personnalités honorées.
le P. la Tour, Dr. Nashabé, le P. André Scrima et le Pr Ibish,
lors du déclenchement de la guerre au Liban dont le caractère
confessionnel s’affichait. Il souligna que c’était un désir de
permettre aux chrétiens et aux musulmans de mieux connaître
réciproquement leurs propres traditions et approfondir ainsi
leur foi respective en vue d’anticiper la paix, notant qu’en 1977,
l’Université Saint-Joseph a établi un Institut pour les études
islamo-chrétiennes, et les conférences étaient données à deux
voix de la part d’un professeur chrétien et d’un autre musulman.
Chacun d’eux présentait et présente toujours ses propres traditions
en la matière dans le sujet qu’il aborde et chacun d’entre eux est
à l’écoute de l’autre en présence d’un certain nombre d’étudiants
appartenant aux deux religions. Ce mot a été suivi par la projection d’un film audio-visuel
préparé par Rita Ayoub mettant en évidence le cheminement de
ceux à qui l’on rend hommage dans le dialogue islamo-chrétien
dans les conditions d’une guerre cruelle que le Liban a connue,
confirmant que le processus du dialogue est un cheminement
essentiel pour atteindre les objectifs de rencontre et de bonté.
Vue de l’assistance.
Le P. Salim Daccache prononçant son discours, à droite, le P. Dupré La Tour.
P. Salim Daccache
Le doyen de la Faculté des sciences religieuses, le P. Salim
Daccache, a prononcé un discours en affirmant: « Nous sommes
honorés de rendre hommage à deux personnalités distinguées et
éminentes comme le P. Dupré la Tour et Dr Hisham Nashabé qui
sont les fondateurs de l’Institut d’études islamo-chrétiennes parmi
neuf personnalités ayant contribué à sa Fondation. C’est une
preuve de notre reconnaissance, nous tous qui sommes réunis ici
ce soir. Nous reconnaissons que ce qu’ils ont réalisé, en concevant
l’idée de l’Institut d’études islamo-chrétiennes universitaire, a
été une idée unique et audacieuse et était et demeure toujours
une idée échappant au temps, parce que cette idée appartient
à un temps ternaire : un passé condensé en trente-trois ans, un
présent actuel et vivant et un futur qui nous invite à compléter
le processus parce qu’il n’y a pas de limites à la connaissance,
au dialogue et à la rencontre ... »
Mme Juliette Haddad
Juliette Haddad, qui a accompagné l’Institut depuis de nombreuses
années, a prononcé un mot considéré comme un témoignage
personnel sur le cheminement qu’elle a parcouru, avec les deux
personnes honorées, sur la voie du dialogue islamo-chrétien.
P. Louis Boisset
Ensuite, le vice-recteur aux affaires académiques de l’Université
Saint-Joseph, M. Henri Awit, a prononcé le mot de l’ex-doyen
de la Faculté des sciences religieuses à l’Université Saint-Joseph
le P. Louis Boisset s.j. Il a clarifié qu’au début, la fondation de
l’institut a commencé avec la contribution de quatre personnes :
Pr Ahyaf Sinno
Le Pr Ahyaf Sinno, ancien vice-recteur aux études arabes et
islamiques de l’Université Saint-Joseph et ex-directeur de l’Institut
d’études orientales, a signalé, dans son discours, que ses rapports
se sont consolidés avec le Père la Tour et Dr. Nashabé, non
seulement au niveau de l’échange d’avis, mais dépassant celui-ci
pour aboutir à une coopération qui a fructifié en échange pour les
étudiants et en recherche scientifique dans les textes fondateurs
du christianisme et de l’islam. Il faut témoigner d’une vérité ce
soir : les deux hommes n’ont cessé de travailler pour une nouvelle
approche des deux religions face aux défis de la modernité. Ils
ont déployé ainsi un effort d’harmonisation entre la recherche
académique sérieuse et la fraternité spirituelle solide.
Deux médailles d’honneur ont été décernées aux honorés par M.
Awit et le Père Daccache, représentants le recteur de l’université
Pr René Chamussy.
86
P. Dupré la Tour
Il y a eu ensuite une projection du mot enregistré du P. Dupré
la Tour qui a déclaré : « L’idée a commencé à prendre forme
avec une personne ayant eu la sagesse de la concevoir. Il est
paradoxal de constater que le travail dépassait le raisonnable
et allait au-delà du raisonnable car, en fin de compte, seuls les
actes qui dépassent le raisonnable réussissent dans la vie. En fait,
la Faculté de théologie a été fermée parce que les Pères jésuites
l’ont simplement fermée. Nous avons ainsi décidé de poser des
sujets traitant les problèmes rencontrés par les catholiques et les
protestants. Et ainsi, et tout simplement, nous avons commencé
à cheminer lentement et doucement. Derrière ce projet il y
avait aussi le P. André Scrima, un grand homme qui a établi les
contacts nécessaires afin de stimuler la formulation de ce projet.
Sans lui, nous ne serions pas engagés dans ce parcours et nous
n’aurions pas achevé le cheminement ».
P. Aziz Hallak
En conclusion, le directeur de l’Institut d’études islamochrétiennes, le P. Aziz Hallak, a dit dans son discours : « Chers
amis, nous vous remercions pour votre amour et pour votre
présence en vue de rendre hommage aux deux fondateurs
de l’Institut d’études islamo-chrétiennes », notant que cet
« hommage est une source qui nous procure la force et la
détermination afin d’accentuer nos efforts pour que l’Institut
poursuive sa mission pour laquelle il a été créé, et nous pousse
aussi à travailler pour son développement et sa croissance, quels
que soient les défis et les difficultés. Et si l’Institut est le fruit
de l’amitié qui a réuni le père Dupré la Tour et Dr Nashabé,
notre espoir consiste à ce que cet institut continue à être un
espace de rencontre, de dialogue et de reconnaissance mutuelle
ainsi qu’un générateur de nouvelles amitiés qui unissent les
musulmans et les chrétiens. »
Dr Hisham Nashabé
Dr Nashabé, quant à lui, a déclaré : « Vous m’avez permis de
me retrouver à côté de mon cher frère le P. Dupré la Tour. Je
me rappelle l’époque malheureuse de la guerre au Liban, le jour
où le Père Augustin m’a convoqué avec le Père André Scrima, et
Dr Joseph Ibish à une réunion dans laquelle nous avons discuté
nos affaires pédagogiques et nos devoirs durant la guerre qui se
déclenchait autour de nous. La décision a été prise de fonder
« un institut d’études islamo-chrétiennes » suivant le proverbe :
« Après la pluie le beau temps. » « Je n’oublie pas l’encouragement
du père Dupré la Tour et aussi le rôle de ma femme et de ma fille
Hiba. Sans elles, je n’aurai pu résister aux tentations du voyage ».
Dr Hisham Nashabé à l’honneur.
Chaire Louis D. - Institut de France d’anthropologie interculturelle
CSH
Le « Prix de la littérature et de la philosophie » décerné au Pr Sélim Abou sj
Sélim Abou a obtenu le « Prix de la littérature et de
la philosophie » de la Fondation Biguet, Académie
Française.
Hospitalisé, il s’est fait représenter par son assistante,
Mme Nicole Hadaya, à la séance publique annuelle,
qui s’est tenue à l’Académie le jeudi 2 décembre 2010.
Au Palmarès :
I- Les grands prix ;
II- Prix du rayonnement de la langue et de la littérature
française ;
III- Prix de Fondations: prix de poésie, prix de littérature
et de philosophie, prix d’histoire et de sociologie.
Hommages
Décorations
Prix
Sélim Abou sj.
87
Rectorat – Service social
Actes du colloque
Les actes du colloque « Aide, entraide et
Solidarité : état des lieux, enjeux et perspectives
du Service social de l’USJ » qui a eu lieu le 22 et
23 octobre 2009 a été édité et diffusé auprès de la
communauté de l’USJ, des responsables d’autres
universités, des chefs des établissements scolaires,
des partenaires du Service social de l’USJ et des
travailleurs sociaux.
Ceci a permis au Service social de transmettre
au grand public le fruit de ses 25 ans d’existence.
Faculté de droit et des sciences politiques (FDSP) – Cedroma
CSS
Parution des actes du colloque sur le Code
des Obligations et des Contrats libanais
« 75e anniversaire du Code des obligations et des contrats libanais » est le titre du nouvel
ouvrage du Cedroma, paru en octobre 2010. Il s’agit des actes du colloque portant le
même nom organisé par le Cedroma les 23, 24 et 25 octobre 2008. L’ouvrage de 564
pages, est publié dans les Editions Bruylant à Bruxelles.
Institut de langues et de traduction (ILT)
CSH
Collection Sources-Cibles
Vient de paraître
Poursuivre les traductologues arabes pas à pas et essayer
de comprendre comment la réflexion traductologique
a fait son chemin depuis Gahez jusqu’à Abou Chabaké,
telle est la tâche rude que Mme May Hobeika El
Haddad s’est fixé durant quelques années. Textes
inédits, documents, manuscrits, comparaison entre
textes arabes et occidentaux, tel fut son pain quotidien.
M. le Professeur Christian Balliu n’a pas manqué de
signaler l’excellence de ce travail.
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Faculté des sciences religieuses (FSR) – Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes (Cedrac)
Publication du livre « Manuscritos arabes del
Libano » aux éditions du Cedrac
CSH
Le 6 octobre 2010, à 18h, dans le hall du Campus des sciences humaines
de l’USJ, rue de Damas, la Faculté des sciences religieuses (FSR), célébra
la publication du livre : « Manuscritos árabes del Líbano » aux Éditions du
CEDRAC. Ce livre, édité par Philippe Roisse et financé par l’AECID (Agence
espagnole de coopération internationale pour le développement), dans le
cadre d’un projet global comprenant un cours de codicologie organisé par la
FSR, a été le fruit d’un travail long et ardu de plus de 18 mois. Le but en a
été de faire revivre et d’encourager l’échange interculturel dans le domaine
du patrimoine manuscrit. La réalisation du livre a groupé six bibliothèques,
qui y ont livré un aperçu de leur histoire et de leur patrimoine assez riches.
La célébration a eu lieu en la présence du ministre libanais de la Culture, S. E. M.
Salim Wardy, de l’Ambassadeur d’Espagne, S. E. M. Juan Carlos Gafo Acevedo,
et du recteur de l’USJ, le Pr René Chamussy sj. L’accueil a été tout d’abord
fait par le doyen de la Faculté des sciences religieuses, le P. Salim Daccache sj,
suivi par un mot de M. Javier Gila, directeur de l’Association AIDA (Ayuda
Intercambio y Desarollo), qui a co-dirigé le projet avec le CEDRAC, de S.
E. l’ambassadeur d’Espagne; enfin, une présentation élogieuse et critique du
contenu du livre de la part de Mahmoud Zibawi. Un vin d’honneur a suivi.
La première photo (personne avec lunettes): M. Javier Gila, directeur de AIDA.
S.E. l’ambassadeur d’Espagne au Liban.
M. Juan Carlos Gafo.
Vue de l’assistance.
Bibliothèque orientale (BO)
Nouvelle parution
La BO est heureuse d’annoncer la sortie, en septembre
2010, du dernier ouvrage tiré de sa photothèque et édité
aux PUSJ – Presses de l’Université Saint-Joseph: « Portraits
photographiques d’Orient réalisés par les Jésuites en mission ».
Parmi les nombreux trésors des Jésuites qui ont excellé
dans l’art de la photographie, ce nouvel album privilégie
le portrait qui est, à la fois, un art de la personne et un
art de l’image. D’intérêt anthropologique et artistique,
ce livre a déjà eu un grand succès au Salon du Livre
Francophone de cette année.
(voir la liste des autres livres sur le site de la BO :
www.bo.usj.edu.lb).
Publications
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Presses de l’USJ (PUSJ)
CSH
Les Presses de l’USJ au Salon du Livre de Beyrouth 2010
Le 17e Salon Francophone du Livre vogue sur la Méditerranée et respire encore une fois au Liban. A cette occasion, les Presses de
l’Université Saint-Joseph ont été, une fois de plus, au rendez-vous et ont fait partie des éditeurs exposants. Il s’est voulu un lieu
de rencontre des professeurs, des auteurs, et des lecteurs du livre de Proche-Orient et du reste de l’espace francophone.
Les Presses de l’Université Saint-Joseph, sous la direction du Pr Sélim Abou s.j., ont exposé une gamme riche de leur publications
et les ventes ont connu un grand succès.
Signature Leila Rezk
Le jeudi 4 novembre 2010, Leila Rezk a signé au stand des PUSJ au Salon du Livre
Francophone de Beyrouth, son dernier ouvrage Créer une image de soi dans le Machrek
arabe : un parcours semé d’embûches.
Ce livre rend compte des échanges culturels entre le Machrek arabe et l’Europe qui
semblent être dans une impasse. Les bases ambiguës à partir desquelles sont négociés,
de part et d’autre, ces échanges, ainsi que la tendance des partenaires au repli derrière
la prétendue universalité de leurs valeurs, ne donnent-elles pas aux pays d’Europe et
du Machrek une même responsabilité face à l’isolement des créateurs ? Les origines
du malaise remonteraient aux relations houleuses qu’ont entretenues, durant des
siècles, l’Orient et l’Occident.
Cet ouvrage est disponible aux Presses de l’USJ et se vend à 30 000 Livres Libanaises,
soit 20 USD, soit 15 euros.
Parution de :
- Portraits d’Orient réalisés par les photographes jésuites
- Figures et lieux de la sainteté en Christianisme et en Islam
- Mémoire arménienne Photographies du camp de réfugiés d’Alep
- Plénitude et naufrage d’une œuvre. L’oeuvre poétique de Fouad Gabriel Naffah
Leila Rezk signant son ouvrage.
Le Pr Chamussy sur le stand des PUSJ.
Le stand des PUSJ au Salon du Livre.
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Institut d’études scéniques, audiovisuelles et cinématographiques (IESAV)
CSH
Nouvelles publications
• E n octobre 2010, parution de l’Anthologie « Alain
Tasso » (enseignant à l’IESAV) aux éditions de la Revue
Phénicienne, regroupant onze textes critiques sur l’œuvre
du poète et peintre.
Cette anthologie de 328 pages a été présentée au Salon
du livre francophone qui a eu lieu à Beyrouth en octobre
2010.
Composé de 10 études et critiques par des spécialistes :
Hoda Adib, Issam Assaf, Mireile Issa, Jalal Khoury,
Daniel Leuwers, Nimrod, Arcadiusz Plonka, Elie Yazbek,
Movses Zirani et Sabah Zouein, et préfacé par Joseph
Tarrab, cet ouvrage est suivi par un grand choix de
poèmes tirés de différents recueils d’Alain Tasso ainsi
qu’un choix de textes.
Alain Tasso poète, peintre et critique, auteur de plus
de 20 ouvrages est également enseignant d’esthétique,
d’histoire de l’art et d’arts plastiques à l’USJ.
• En janvier 2010, parution du troisième volume de
l’Encyclopédie du Théâtre « Sirat al Masrah » de Roger
Assaf (enseignant à l’IESAV) aux éditions de Dar El
Adab.
• L’essai « Montage et idéologie dans le cinéma américain
contemporain » d’Elie Yazbek a été édité aux Editions
Universitaires Européennes en juin 2010.
• Parution des Actes du 1 er colloque international de
l’IESAV qui a regroupé des intervenants de nombreux
pays en 2008, elles ont été publiées dans l’ouvrage
« Images et éthique » Ed. L’Harmattan, Coll. Ethiques de
la création – coordonné par M. Elie Yazbek (directeur
adjoint de l’IESAV) – paru en décembre 2010.
• Dans le cadre du Salon du Livre – Biel, Natacha
Antonellou Achcar (enseignante à l’IESAV) signe “Cellules
80”, pièce de théâtre en un acte, parue en octobre 2010
et publiée par les éditions Librairie Antoine.
« ‘Cellules 80’ narre l’histoire d’un homme et d’une femme
quadragénaires. Ils se parlent au téléphone et évoquent le
passé, celui des années 80, années de la grande guerre au
Liban. Le processus de la mémoire se met vite en place pour
révéler les antécédents crapuleux de l’homme, ancien milicien
entièrement livrés aux extrémismes d’alors. « Cellules 80 »
est un livre noir, cru, dur, à hauteur de la guerre et de
Beyrouth, ville violente, résolument tragique. »
Publications
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Index par institution
Rectorat 21, 22, 26, 65, 67, 68, 70, 83
- Secrétariat général 27
- Vice-rectorat aux affaires académiques 66
- Vice-rectorat aux relations internationales 20, 27, 65
- Service social 23, 24, 46, 47, 48, 49, 50, 67,
69, 84, 88
- Service étudiant d’information et d’orientation
16-17-18-19
- Service des publications et de la communication
12-13-14-15
- Service du sport 45
Opération 7e jour 43, 51-52, 54
Bibliothèque orientale 29, 42, 61, 80, 89
Centre Louis Pouzet d’étude des civilisations anciennes
et médiévales 42
Berytech 51-52, 58, 74, 75
Pôle technologie santé 2-3-4-5-6-7
Institut Confucius 33, 55, 56
Centre académique japonais 8
Presses de l’USJ 80, 90
Chaire Louis D.-Institut de France d’anthropologie
interculturelle 87
Centre professionnel de médiation 71
Fédération des associations d’anciens 63
USJ-activités 50
Sciences religieuses
Faculté des sciences religieuses 40, 41-42, 61
- Institut supérieur des sciences religieuses 72, 79
- Institut d’études islamo-chrétiennes 86-87
- Centre de documentation et de recherches arabes
chrétiennes 89
Sciences médicales et infirmières
Faculté de médecine 25, 28-29, 30
- Institut de psychomotricité 32
Faculté de médecine dentaire 33, 84
Faculté des sciences infirmières 57
Centre universitaire de santé familiale et communautaire
59, 60
Sciences sociales
Faculté de droit et des sciences politiques 35, 74, 85
Faculté de droit et des sciences politiques - Cedroma 31, 88
Institut des sciences politiques 35, 36
Faculté de sciences économiques 53, 54
Faculté de gestion et de management 31, 73, 80
Lettres et sciences humaines
Faculté des lettres et des sciences humaines 40, 76
- Département de géographie « Aménagement touristique
et culturel » 40, 62
- Département de sociologie et d’anthropologie, Master
en information et communication 34
- Observatoire de la réalité socio-économique 76
Institut de langues et de traduction 31, 64, 88
- Ecole de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth 37-38,
40, 77, 78
Institut d’études scéniques, audiovisuelles et
cinématographiques 39, 64, 81, 82, 91
Faculté des sciences de l’éducation 34, 58, 71, 77
Centre d’études pour le monde arabe moderne (CEMAM)
44, 62
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Service des publications et de la communication
Rectorat de l’Université Saint-Joseph
rue de Damas, B.P. 17-5208 Mar Mikhaël,
Beyrouth 1104 2020, Liban
Tél. 961-1-421 000 – Fax : 961-1-421 005
E-mail : [email protected]
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