Chapitre 3 : Transfusions sanguines, greffes, transplantations

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Chapitre 3 : Transfusions sanguines, greffes, transplantations
Chapitre 3 : Transfusions sanguines, greffes, transplantations
Pour sauver des vies humaines, on effectue des transfusions sanguines, des greffes de cellules ou de tissus
ainsi que des transplantations de certains organes.
1. Sauver des vies grâce au don de sang
Chaque année des milliers de vie sont sauvées grâce à la générosité des donneurs de sang. En France, le
don de sang est libre, anonyme et gratuit. C’est l’Etablissement Français du Sang (EFS) qui organise la
collecte, le traitement du sang ainsi que la distribution aux malades en fonction des besoins.
Des principes de sécurité doivent être respectés lors de la collecte ou lors des transfusions sanguines :

Avant un don, une personne subit un entretien médical de manière à s’assurer qu’elle n’est pas

L’existence de groupes sanguins différents implique un strict respect de la compatibilité entre
porteuse d’une maladie transmissible par le sang
donneur et receveur. Les hématies portent des antigènes qui déterminent le groupe sanguin de
chacun. Pour éviter l’agglutination des hématies transfusées, il est nécessaire de respecter les
règles de compatibilité entre le groupe sanguin du donneur et celui du receveur.
Les besoins en transfusion sanguine augmentent en France. Pour continuer à sauver des vies humaines, il
faut encourager le don du sang.
2. Sauver des vies grâce au don d’organes et de cellules
Comme les dons de sang, les dons d’organes ou de cellules permettent chaque année de sauver des milliers
de vie.
Le don est un acte anonyme, gratuit et librement consenti.
Toutes les cellules de l’organisme possèdent des antigènes. Ceux-ci sont reconnus comme étrangers par le
système immunitaire du receveur et peuvent entraîner le rejet du greffon par le receveur. Pour empêcher
le rejet, la compatibilité entre le donneur et le receveur doit être respectée. Le donneur est un proche
parent du malade ou une personne en état de mort cérébrale qui ne s’est pas opposée au prélèvement de
son vivant et dont la famille est consentante.
Le receveur est un malade inscrit sur une liste nationale d’attente
Lorsqu’un donneur compatible est trouvé et que celui-ci n’est pas inscrit sur la liste des refus au
prélèvement, l’organe (ou le tissu) est prélevé puis transporté le plus rapidement possible à l’hôpital où se
trouve le receveur.