la demande chimique en oxygène (DCO)

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la demande chimique en oxygène (DCO)
Les rejets industriels dans le milieu aquatique : la demande chimique en oxygène (DCO)
La DCO mesure la quantité d’oxygène susceptible d’être
consommée par les rejets polluants, en particulier les sels
minéraux oxydables (sulfates, sels de métaux…) et
la majeure partie des matières organiques, biodégradables
ou non, à l’exception de certains composés comme les hy- 51%
drocarbures paraffiniques et cycloparaffiniques non miscibles ou certains composés minéraux (sels ammoniacaux,
urée...) qui résistent à la puissante oxydation sur laquelle
est basée l’analyse.
La DCO est un indicateur permettant d’estimer le pouvoir
potentiel d’inhibition de la vie aquatique par
consommation de l’oxygène du milieu.
La pollution par les matières organiques est
essentiellement due aux rejets industriels et urbains.
1%
6%
15%
7%
7%
1%
4 103 kg/j
12%
4 793 kg/j
Divers
Chimie minérale
Chimie
Mécanique
Papeterie
Agroalimentaire
Pétrochimie
Raffinage
29 026 kg/j
Source : DRIRE, Bilan 2003
Evolution de la DCO par secteur d’activité
2002 est liée à un incident survenu dans une entreprise du
secteur papetier durant l’été. Les rejets concernent principalement le secteur de la papeterie qui rejette à lui seul
environ 51 % de la DCO des secteurs analysés, devant les
secteurs de la chimie et du raffinage.
Quant aux secteurs de la chimie, de la chimie minérale et de
la mécanique, les efforts sont poursuivis, entraînant une
baisse régulière des rejets de la DCO.
80 000
70 000
DCO moyenne (en kg/j)
Principales sources de DCO
en Haute-Normandie en 2003
DCO par secteur d’activité en 2003
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
1993
1994
1996
Divers
Mécanique
Pétrochimie
1997
1998
1999
Chimie minérale
Papeterie
Raffinage
2000
2001
2002
2003
Rejets en kg /j
12 000
6 000
1 200
Chimie
Agroalimentaire
En 10 ans, on a constaté une baisse significative de près
de 40 % des rejets de DCO.
Après une baisse constante de 1998 à 2001, la DCO rejetée
a légèrement augmenté entre 2001 et 2002 et a entamé de
nouveau une diminution en 2003, avec un rejet moyen global de 40,8 tonnes par jour. L’augmentation observée en
DRIRE de Haute-Normandie
Source : DRIRE, Bilan 2003
Une station d’épuration industrielle.
Source : DRIRE, Bilan 2003 - Cartographie : AREHN, juin2006
Les principaux rejets de DCO se situent au niveau de
l’agglomération rouennaise et de l’estuaire de la Seine.
Pour en savoir plus :
http://www.haute-normandie.drire.gouv.fr