Omertà hellemmoise (6) Site Friche du Lycée FCB rue Chanzy

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Omertà hellemmoise (6) Site Friche du Lycée FCB rue Chanzy
Les gens d'Hellemmes
Omertà hellemmoise (6) Site Friche du Lycée FCB rue Chanzy
Soumis par Patrice Vandemaele
29-04-2010
Dernière mise à jour : 16-05-2010
Cinquième volet du bilan des sites pollués hellemmois, celui du site de la Friche de l'ex lycée Fives-Cail rue Dordin
(lycée d'application de la Compagnie FCB) S'étendant sur 1,6 ha formant un L de la rue Dordin à la rue Chanzy,
bordant le lotissement de la rue des Modeleurs et de la rue des Forgerons, le site a servi de cadre à un lycée technique
de 1973 à 1997. Auparavant, donc depuis 1912, il avait été utilisé pour les besoins de la production de l'usine : broyage
de produits minéraux : calcaires, clinckers, sablage, grenaillage, cintrage. Au 2 novembre 2006, le site BASOL du
ministère de l'Écologie nous indique :
Une étude historique a été menée en 1998 et a mis en évidence la présence sur le site d'une couche de
remblais de 2 m d'épaisseur. Le site a également hébergé un stockage enterré d'hydrocarbures.Les investigations
réalisées montrent la présence dans les remblais de baryum, de plomb, d'arsenic et de cuivre à des teneurs
significatives.Cette pollution métallique des remblais a un impact par lixiviation sur les sols sous-jacents, notamment
pour le cuivre et le plomb. Les eaux souterraines sont quant à elles contaminées par les hydrocarbures totaux et des
composés organiques aromatiques (benzène, naphtalène, acénaphtène). Le phénomène de lixiviation est le
processus au cours duquel l'eau s'infiltre dans un site de stockage et se charge de matières dangereuses comme les
métaux lourds, l'eau finissant dans la nappe phréatique par ruissellement. Le phénomène est très présent dans toutes
les anciennes décharges ménagères et industrielles où les déchets n'ont pas été stockés dans un environnement
imperméable ou avec un processus de traitement du ruissellement. Dangers pour la santé humaine...
Rappelons que :
- L'exposition au plomb entraîne anémie, dommages au cerveau et au système nerveux… il traverse également la
barrière placentaire… Ce n'est pas sans raison qu'on supprime le plomb des adductions d'eau, des peintures ou
qu'on l'a retiré de la composition des carburants...
- L'exposition au cuivre, notamment dans le domaine professionnel entraine maux de tête et d'estomac…
- L'exposition à l'arsenic entraîne des lésions sur les tissus humains pouvant amener à la formation de cancers…
- L'exposition au baryum entraîne des troubles nerveux musculaires, cardiaques… Par ailleurs, les H.A.P.
(Hydrocarbure aromatique polycyclique) sont des composés qui montrent une forte toxicité. Ils sont inscrits dans toutes
les listes de produits dangereux et sont considérés comme fortement cancérogènes. Ajoutons enfin, que les travaux de
sablage qui sont maintenant réalisés, normalement, avec du corindon étaient effectués avant avec de la silice pure,
dont on connaît également les effets cancérogènes. La position de la majorité actuelle de la Mairie… Bien sûr la
« Loi du Silence »… et les mensonges !
Interrogée lors de séances du Conseil communal, les réponses vagues
laissent à penser qu'il n'y a rien de grave…Les risques sont tellement faibles qu'il est envisagé d'y construire des
ensembles de logements… Quel que soit l'avenir de ce terrain, le contenu des remblais est dangereux pour la
population. Si de plus des travaux sont effectués pour des constructions, des nuages de poussière disperseront les
éléments polluants sur le voisinage proche ou lointain. Que deviendront les remblais dégagés pour les fondations
éventuelles des constructions ? Les études sanitaires effectuées, notamment en Belgique wallonne, montrent
clairement que les zones industrielles non dépolluées amplifient les problèmes de santé des habitants spécialement en
matière de cancers.
Une nappe phréatique polluée d’un côté de la rue et pas de l’autre... Interrogée
également par nos soins il y a quelques mois sur la pollution de la nappe phréatique du terrain sans nom situé de
l'autre côté de la rue Dordin, cette même majorité nous avait certifié que la pollution ne migrait pas. Pour eux le
ruissellement constaté des eaux de pluie n'existe pas. Si on sait que la nappe phréatique de la friche du lycée est
polluée, comment celle du "terrain sans nom" ne l'est-elle pas ? Miracle de la nature… Pour la majorité
communale, sans doute un « nuage tchernobylesque souterrain » s'arrêtant à la rue Dordin qui sépare les deux
terrains... ! ? Pour les plus jeunes rappelons que le Gouvernement français de l'époque (1er Ministre Chirac) "aidé" par
de soi-disants "experts" (notamment le professeur Pellerin) avait affirmé que le nuage radio-actif provoqué par
l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 et "poussé" par des vents d'Est s'était "arrêté" à la
frontière allemande...
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