plancher technique saridal

PLANCHER TECHNIQUE
SARIDAL
®
STRUDAL
Usinité de production d’Engenville - BP 417 - 45304 PITHIVIERS CEDEX
Tél. : 02 38 32 41 41 - Fax : 02 38 32 91 93
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SOMMAIRE
I.
PRÉSENTATION
II.
TECHNIQUE SARIDAL®
III. AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE
IV. SYSTÈME DE POSE ELIDAL®
V.
RAPPORT D’ESSAI
VI. QUELQUES RÉFÉRENCES
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I. PRESENTATION
Ce plancher technique dénommé SARIDAL® se destine aux zones
recevant des faux-planchers techniques.
La solution que nous proposons est une solution sans dalle de
compression rapportée sur le chantier.
Nous avons adapté notre outil de production afin de fournir un produit fini,
prêt à être mis en œuvre, dont les tolérances dimensionnelles et les
valeurs de contre flèche permettent de recevoir directement un
faux-plancher après clavetage et éventuellement une peinture antistatique.
Ce plancher SARIDAL® est modulable selon les contraintes techniques :
• Reprise des efforts de contreventement du bâtiment,
• Augmentation de la clé de clavetage,
• Crantage latéral pour reprendre des cisaillements importants
lors de problèmes de torsion,
• Suppression ou remplissage des alvéoles de rives.
Il est usuellement taloché à l’hélicoptère en partie supérieure.
Æ Comme l’ensemble des produits STRUDAL, Ce plancher spécifique a
fait l’objet de recherches en laboratoire avant exploitation.
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II. TECHNIQUE SARIDAL®
L’utilisation du plancher SARIDAL® sans dalle de compression comporte
quelques contraintes techniques, notamment la transmission des efforts
horizontaux qui entraîne des cisaillements importants au niveau des clés
de clavetage.
Les clés standard, quel que soit le procédé, sont insuffisantes pour
reprendre les cisaillements et torsions.
EFFORTS HORIZONTAUX :
Outre leur fonction d’éléments de reprise des charges verticales,
les planchers SARIDAL® ont donc pour rôle :
1. De former diaphragme dans leur plan afin de transmettre les
efforts horizontaux,
2. De maintenir la liaison entre divers éléments de structure.
Pour que les planchers réalisés avec des dalles alvéolées précontraintes
soient en mesure de jouer ce double rôle, compte-tenu de leurs
caractéristiques propres ainsi que de celles de la structure à laquelle ils
sont incorporés, les dispositions particulières décrites ci-après sont
nécessaires.
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DEFINITION DE LA DALLE ALVEOLÉE SARIDAL® :
(sans dalle de compression rapportée)
• Les faces latérales des dalles alvéolées doivent comporter un crantage
vertical afin d’améliorer considérablement la résistance au cisaillement,
dans le plan du diaphragme et dans les joints de clavetage entre dalles.
• La transmission de l’effort horizontal d’une dalle à la dalle voisine s’effectue
alors par la mobilisation au travers du joint de bielle incliné dont l’équilibre
est assuré par les chaînages segment au droit des supports de plancher.
• L’élancement L/H du diaphragme dans son plan est limité afin que le
cheminement des efforts horizontaux vers les éléments de contreventement
s’effectue directement par des bielles dont l‘angle d’inclinaison sur la
direction des plans de contreventement n’excède pas 45°. D’où la nécessité
de prévoir des tirants réguliers dans le plancher.
Nos études nous conduisent à vous proposer un plancher spécial qui
offre une clé de clavetage confortable dans sa masse (d’une largeur
de 15 cm) présentant un crantage latéral et dont les 3 principaux
avantages sont les suivants :
1. Assurer la transmission des efforts horizontaux entre dalles
pour le calage des bielles.
2. Améliorer le cisaillement des joints.
3. Réaliser des tirants dans les joints pour la reprise des efforts
de traction.
Æ Cette technique a été validé par des essais de cisaillement des joints
en présence du bureau d’étude SIF et du bureau de contrôle SOCOTEC.
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Détail de la clé
entre SARIDAL®
Finition Talochée
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Coupe de plancher
SARIDAL®
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III. AFFAIBLISSEMENT ACOUSTIQUE
L’indice d’affaiblissement acoustique des planchers finis, réalisés
avec le système SARIDAL®, est lié à leur masse.
Selon la loi des masses, nous pouvons définir pour un plancher SARIDAL®
une valeur d’affaiblissement de :
EPAISSEUR DU PLANCHER SARIDAL®
INDICE ACOUSTIQUE
16 cm
51 dB(A)
20 cm
53 dB(A)
24 cm
56 dB(A)
28 cm
58 dB(A)
Une amélioration peut être apportée soit par des masses additionnelles
soit par des dispositions permettant de considérer que le système ne
fonctionne plus comme une simple paroi acoustique (plafond suspendu,
faux-plancher technique, etc...).
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IV. SYSTEME DE POSE ELIDAL®
Procédé breveté – Avis technique CSTB
PRINCIPE :
Intégration à la fabrication de chaque dalle de 2 élingues traversantes
latéralement sous les aciers de précontrainte, munies chacune de boucles
de levage.
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La sortie latérale de l’élingue permet de juxtaposer les dalles à la
pose sans aucun risque de ripage, ni trou ou encoche à reboucher
ultérieurement.
La manutention doit se faire avec un angle de 45° minimum à 60° maximum.
Après la pose des dalles, il n’est pas nécessaire de couper les élingues.
Il suffit juste de les replier dans le joint vers les appuis avant bétonnage et
de les noyer dans le béton de clavetage.
ATTENTION :
LE LEVAGE DES DALLES DOIT S’EFFECTUER UNE PAR UNE.
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NOTA :
Les élingues ainsi repliées sur l’appui des dalles augmentent l’ancrage sur
appui, ce qui permet de limiter le dépassement des aciers de
précontrainte, voir de supprimer ce dépassement et de faciliter ainsi la
réalisation des poutres et autres porteurs.
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V. RAPPORT D’ESSAI
OBJET DE L’ESSAI :
Essai de cisaillement d’un joint de dalle alvéolaire type SARIDAL 2 et
évaluation des efforts de cisaillement.
ÉLÉMENTS A TESTER :
Dalle alvéolaire.
Références :
Æ DAL 16
Æ DAL 20
Lieu de fabrication : Unité de production d’Engenville
DESCRIPTION DU PLANCHER A TESTER :
•
Le plancher à tester est constitué de trois dalles alvéolaires de type
SARIDAL 2.
•
Deux dalles de 6,85 m en rive et une dalle de 5 m au centre.
•
Les dalles sont clavetées entre elles et en rive.
•
Les joints de clavetage de 14 cm sont armés par 2 filants H10 reliés
par une épingle diamètre Ø 6.
•
La face verticale des joints de dalles sera graissée.
•
Le béton de clavetage est un B 30.
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MONTAGE DE L’ESSAI N° 1 :
•
Les trois éléments seront placés dans le banc d’essai.
•
Le clavetage des joints de dalles sera réalisé sur 1 m côté vérin
(figure n° 01a).
•
Aucun clavetage ne sera réalisé en rive de dalle.
•
Le banc d’essai est constitué d’une ossature métallique rigidifiée par
des tirants supérieur et inférieur (figure n°02).
•
Un vérin relié à une pompe hydraulique prend appui sur l’ossature
métallique et permet d’appliquer une charge variable pouvant
atteindre au maximum 80 tonnes.
•
L’application de cette charge se fait progressivement par le biais
d’une plaque de répartition sur la dalle de 5 m.
•
Des capteurs de déformation seront mis en bout de dalle et
permettront de mesurer tous déplacements de la dalle centrale par
rapport aux dalles voisines.
•
Des capteurs de déformation seront mis latéralement sur les dalles
de rive, permettant ainsi de quantifier les déplacements.
MESURES ET RÉSULTATS :
•
Détermination de charge maximum de rupture de joint de dalles.
•
Mesures des déplacements entre dalles.
•
Mesures des déplacements latéraux.
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TABLEAU DE MESURES
Heures
Charges
appliquées
Déplacement
capteur 8
Déplacement
Capteur 11 A
Déplacement
Capteur 11 B
00 : 00
50 KN
X
X
X
00 : 15
100 KN
X
X
X
00 : 30
150 KN
X
X
X
00 : 45
200 KN
X
X
X
01 : 00
250 KN
X
X
X
01 : 15
300 KN
0.1 mm
X
X
01 : 30
350 KN
0.1 mm
X
0.1 mm
01 : 45
400 KN
0.15 mm
0.15 mm
0.1 mm
02 : 00
450 KN
0.15 mm
0.2 mm
0.1 mm
02 : 15
510 KN
0.2 mm
0.3 mm
0.15 mm
02 : 30
550 KN
0.2 mm
0.3 mm
0.15 mm
650 KN
0.2 mm
0.3 mm
0.15 mm
750 KN
0.2 mm
0.3 mm
0.15 mm
840 KN
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ESSAI D’ECRASEMENT :
Eprouvette / Cubes 10 x 10
Compression (KN)
Cube 10 x 10
Compression (KN)
Eprouvette
016 H32
Eprouvette 1
340
272
Eprouvette 2
330
264
COMPOSITION BETON POUR 1 m3 :
• Ciment (CPA CEM I 52.5 R) Æ 330 Kg
• Sable (0/4 reconstitué)
Æ 995 Kg
• Gravier (4/12.5)
Æ 935 Kg
• Rapport E/C
Æ 0.23
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ESSAI DE CISAILLEMENT D’UN JOINT DE DALLE
TYPE SARIDAL 2
Capteur 8
Valeur lue : 0 mm
Capteur 11 A
Capteur 11 B
Valeur Mano : 50 kN
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CONCLUSION
Æ Les essais effectués nous ont permis de confirmer le bon
fonctionnement du monolithisme du plancher et de constater
que le comportement de ce dernier est équivalent à un
plancher béton armé.
Æ La contrainte de glissement obtenue dans le joint de dalle
montre bien l’efficacité du double crantage pour la transmission
des efforts horizontaux dans les deux directions.
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VI. QUELQUES RÉFÉRENCES
• TOUR PRISMA – La Défense (92)
Entreprise JAF
• TOUR EGÉE – Arche de La défense (92)
C.B.C./SICRA
• TOUR T2 – ZAC Danton – Courbevoie (92)
Entreprise CBC
• TOUR T3 – ZAC Danton – Courbevoie (92)
Entreprise CBC
• ZAC KLÉBER – Colombes (92)
Entreprise SCGPM
• ANTONY PARC – Anthony (92)
Entreprise SCGPM
• AUSTERLITZ – Paris (75)
E.T.I.
• RIVER PLAZA – La Défense (92)
E.I. GCC
• EUROSQUARE 2 – Saint-Ouen (93)
Entreprise C.B.C.
• BUREAUX VELIZY – Vélizy (78)
Entreprise BATEG
• TOUR GRANITE – La Défense (92)
CBC
• LE SKALEN – Châtillon (92)
SCGPM
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