Xxx L`AGENDA du - Florence Tu Hong

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18 Mars 2013 Le Mois des Femmes à MARSEILLE
A l’occasion du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, la Région ProvenceAlpes-Côte d’Azur, en collaboration avec le GRAIF (Groupement Région pour l’Action et l’Information des
Femmes), organise la 9ème édition du Mois des Femmes en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En cohérence avec l’actualité territoriale, de Toulon à Forcalquier, en passant par Marseille, trois
manifestations mettEnt en lumière des hommes et des femmes investis dans le champ de la culture.
Deux questions majeures sont les fils rouges de ces manifestions : quelle place pour les femmes dans la
culture ? Comment des femmes ET des hommes s’investissent dans cette égalité à travers le prisme de la
culture, vecteur de changement de regard et de lutte contre les stéréotypes ?
18h à la Maison de la Région
61, La Canebière – 13001
©JF Laberine
En présence de Gaëlle LENFANT, Vice-Présidente de la Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur, déléguée à la Jeunesse, au Conseil régional des jeunes, aux Solidarités,
Prévention et Sécurité, Lutte contre les discriminations
Projection du film « Femmes du jazz » de Gilles CORRE (1999 – 80mn) : au travers de ce
documentaire sur le « Mois des femmes du jazz à New York », un questionnement sur la
place et le rôle des femmes dans la musique actuelle.
Intervention de Françoise BARRET, secrétaire du Collectif H/F Rhône-Alpes sur la place
des femmes dans la culture.
Débat en présence de Nathalie NÉGRO, Directrice artistique de Piano and Co ; Florence
TU HONG, Vocaliste Jazz et Perrine MANSUY, compositrice et interprète Jazz (sous
réserve).
Cocktail musical Jazz : duo - guitare, accordéon et trombone à coulisse – Thomas
WERICH et Simon SIEGER – programme de compositrices
INSCRIPTION auprès du GRAIF - 04 91 99 00 13 - [email protected]
En savoir plus LE FILM / Femmes du Jazz
Dans l’esprit du grand public, le versant féminin du Jazz s’identifie aux voix des grandes
chanteuses, de Bessie Smith à Cassandra Wilson. On ignore le plus souvent que, dès les origines,
des femmes musiciennes ont offert au Jazz la palette multiple de leurs talents de compositrices
et d’instrumentistes. Ces pionnières oubliées ont été remplacées par toute une génération de
musiciennes, bien décidées à occuper le devant de la scène. Pour autant, l’imagerie machiste qui
accompagne la mythologie du Jazz a-t-elle disparu ? Quel rôle et quelle place tiennent
réellement les femmes dans la musique de jazz actuelle ?
Guidés par cette interrogation, nous sommes allés à la rencontre d’une vingtaine de
musiciennes, connues et moins connues, qui ont décidé d’affronter la jungle de New York pour
se faire un nom au Panthéon du Jazz. En petite ou grande formation, depuis les classes
d’instruments proposées aux adolescentes du Lincoln Center jusqu’au trio septuagénaire des
JazzBerry Jam, elles pratiquent tous les instruments du jazz : trompette, saxophone, contrebasse,
batterie... “Femmes du Jazz” présente leurs portraits croisés dans le contexte de New York. “New
York, c’est le toit du monde”, affirme la flûtiste Elise Wood, “une ville inépuisable d’inspiration
dont je ne pourrais pas me passer” ajoute la pianiste Myra Melford.
Le film propose cette déambulation dans l’entrelacs des Avenues et des clubs, des gratte-ciels et
des parcs sous les lumières de midi et de minuit qui éclaboussent “la Grosse Pomme”. Une
déambulation en compagnie de musiciennes qui se consacrent corps et âme à leur passion pour
le Jazz. Cela ne va pas sans sacrifices et parfois même sans amertume, mais la plupart
revendiquent, à l’image de la chanteuse et compositrice Jeanne Lee, leur choix d’avoir tout
consacré à cette “ musique de liberté et de démocratie”.
Filmées dans des clubs, des ateliers, des classes d’instruments ou encore devant un piano dans
l’intimité de leur appartement, elles déclinent avec une totale sincérité, beaucoup de sensibilité,
de clairvoyance et d’humour, chacune à leur manière et dans un jeu de va et vient avec leur
musique, ce que signifie pour elles être une “femme du jazz”.
LE REALISATEUR / Gilles CORRE
Après des études de cinéma à L’IDHEC, menées en parallèle avec un doctorat de Lettres, Gilles
CORRE entame une carrière de réalisateur à laquelle il adjoint, quelques années plus tard, une
pratique professionnelle de photographe. Entre 2004 et 2001, il a réalisé une série de films
documentaires et de photoreportages décrivant l’action d’ONG impliquées dans des actions de
santé, d’éducation et d’aide au développement dans les pays du Sud. Sa passion pour le jazz, lui
a valu un FIPA d’or à Biarritz pour son film « Femmes du Jazz ». Il est également l’auteur d’un
roman policier, « Saxo Solo ».
www.gil-corre.com
LES INTERVENANTES /
Nathalie NÉGRO, Directrice artistique de Piano and Co
Nathalie NÉGRO obtient ses différents prix de piano musique de chambre et accompagnement
aux CNR de Marseille et de Nice, ainsi qu’une licence de musicologie à l’université d’Aix-enProvence et a enseigné le piano à la Cité de la musique de Marseille. Elle a tra-vaillé auprès de
personnalités du monde musical comme György Kurtag, Yvonne Loriod, Claude Helffer, Pierre
Laurent Aimard et surtout auprès du pianiste américain Jay Gottlieb.
Pianiste accomplie au répertoire très vaste, du classique jusqu’à la musique improvisée, elle est
sollicitée pour de nombreuses créations, et est invitée dans différents festivals en France et à
l’étranger : Grande- Bretagne, Belgique, Espagne, Hollande, Albanie, Italie, Algérie, Tunisie,
Nigeria, Canada ... Nathalie Négro se produit avec différents ensembles comme l’Ensemble
Capricorne de Londres, le groupe de création Art Zoyd, l’Ensemble Musiques Nouvelles, Ars
Nova...
En 2003, elle a fondé Piano and Co, structure de production centrée sur la musique
contemporaine. L’accent est mis sur la rencontre entre des univers distincts et de cet idéal
artistique découle une mixité des genres.
http://www.pianoandco.fr/
Françoise BARRET, secrétaire du Collectif H/F Rhône-Alpes
Fort du constat posé par Reine Prat en 2006, quelques metteuses en scène et professionnelles
de l’action culturelle de la région Rhône-Alpes se retrouvent de façon informelle pour débattre
de ces inégalités. En 2008, elles constituent une association et donnent naissance à H/F
Rhône-Alpes.
H/F Rhône-Alpes se donne pour missions de :
- repérer les inégalités entre les hommes et les femmes de la profession (gouvernance,
production, diffusion, visibilité, moyens financiers, réseaux, formation...)
- mobiliser et interpeller les pouvoirs publics et les professionnels
H/F Rhône-Alpes propose une initiative concrète qui permet aux acteurs culturels de la région de
s’engager à mettre en pratique les principes d’égalité homme-femme : la Saison Egalité hommefemme dans le spectacle vivant.
Le 10 octobre 2011, la Saison 1 a été lancée avec plus de 1000 participants au Théâtre des
Célestins à Lyon. Elle a été clôturée le 30 juin sur la Place des Célestins.
La Saison 2 a été lancée dans 5 départements de la région Rhône Alpes du 1er au 20 octobre
2012. Près d'un millier de spectateurs se sont également réunis dans ces cinq villes à l'occasion
de ces évènements de lancement.
http://www.hfrhonealpes.fr/
Perrine MANSUY, compositrice et interprète
Après avoir obtenu le premier prix de la classe de jazz de Philippe Renault, au Conservatoire de
Marseille, ainsi que le Prix du Département, Perrine Mansuy enregistre un premier album en
Trio, où elle interprète ses compositions personnelles : « Autour de la lune », réédité sous le nom
« la Nuit » par les Ateliers Sawano, au Japon.
Elle forme peu après le Quartet Maneggio, qui remporte en 2000 le troisième prix orchestre du
Concours de Jazz à la Défense, et qui enregistre un premier CD en 2001. En 2002, elle est
compositeur et interprète dans « Le baiser des Louves », spectacle de danse contemporaine de
la Compagnie Yun Chane, et participe à de nombreux projets musicaux ...
Après une collaboration musicale avec la chanteuse Valérie Perez, le duo enregistre son premier
album «Verso» (2ème Prix du Concours Vocal Festival de Crest), et de nombreux concerts
suivront. Le duo devient trio en 2004 avec la venue de Jean-luc Difraya aux percussions. Baptisé
«Délubies», le trio enregistre l’album «Le voyage d’Alba». Contactée en janvier 2006 par le
producteur Alan Douglas, légendaire partenaire d’Eric Dolphy, Miles ou Jimmy Hendrix, elle
enregistre deux albums avec François Cordas, sous le nom «Le Duo», sur les musiques de Jacques
Brel et de Charles Aznavour. C’est aux côtés d’Eric Surménian à la contrebasse et de Joe Quitzké
à la batterie que Perrine Mansuy enregistre un nouvel album très personnel, en trio. Le projet,
intitulé "Mandragore & noyau de pêche", est initié par Jean-Paul Ricard, et produit par le label
Ajmiseries en 2007.
Instrumentation atypique, écriture novatrice, avec son dernier album, « Vertigo Songs », Perrine
Mansuy se place à la croisée des chemins – pop, jazz, improvisation, musique instrumentale,
chanson.
http://www.perrinemansuy.com/
Florence TU HONG, Vocaliste Jazz
"Mes parents se sont rencontrés alors que mon père vietnamien chantait et jouait de la guitare
sur la scène du lycée où ma mère étudiait", cela donne un parfum mélomane à une carrière que
Florence Tu Hong aime décrire comme très passionnée. Des parents chez qui les sillons des
disques vinyls alternaient les grandes figures de la chanson à texte - Francesca Sollevile, Jacques
Brel, Léo Ferré - avec le jazz des années 50 et 60. En couverture sonore, les voix des
incontournables Ella Fitzgerald et Nat King Cole ont certainement inscrit en elle un goût très
prononcé pour le jazz vocal. Mais c'est autant le pianiste Erroll Garner que l'organiste Rhoda
Scott qui ont gravé un rêve d'enfant de devenir une pianiste de jazz alors qu'elle avait commencé
à étudier le piano à l'âge de 7 ans, émue par les pianistes classiques romantiques.
Derniers ingrédients qui ont nourri son parcours musical, la voix des "divas" du monde du rock et
de la pop. Et là défile une liste de noms de groupes des années 70 qui ont habité son quotidien.
Elle avait 15 ans lorsque le rock progressif vit ses plus belles années, King Crimson, Pink Floyd,
Yes, Queen, etc.
La notion d'arrangement instrumental est une donnée indispensable à sa création et à son
interprétation, comme le prouvent les quatre disques réalisés sous son nom. Elle est intimement
liée à ses musiciens dans la démarche d'arrangement et de composition dont elle signe souvent
l'accroche de départ.
Cette collaboration perdure d'ailleurs depuis près de 20 ans. C'est un choix délibéré qui lui offre
encore une extrême connivence, lui permettant d'aborder des climats et rivages musicaux très
différents tout en gardant une authentique signature : le jazz et la poésie au travers de textes et
compositions avec "Rêve en Têt" en 2002 ; le jazz, la bossa nova, le rock et la pop avec "The trees
of may" en 2007, le blues avec "Twelve Bars After" en 2011.
http://www.florencetuhong.com
LES MUSICIENS /
Simon SIEGER, tromboniste, pianiste
Etudiant en Master de musicologie au département de musicologie et sciences du langage à Aixen-Provence, Simon Sieger travaille dans la théorie comme dans la pratique, sur le dialogue dans
l’improvisation et notamment dans le jazz. Pianiste de jazz formé par son père saxophoniste, et
tromboniste autodidacte, cette démarche l’a conduit à s’intéresser au jazz depuis ses débuts
jusqu’à sa forme plurielle actuelle et à considérer toute musique comme une pratique à la fois
sociale et sémiologique. Ayant intégré la Compagnie Nine Spirit en 2010, c’est avec le concours
de Raphael Imbert que Simon Sieger s’exprime, tant sur le plan musical que sur le plan
musicologique. Avec la perspective de plusieurs colloques internationaux et d’une publication
prévue fin 2011, Simon Sieger continue ses recherches aux côtés de Thomas Weirich (guitariste
de la Compagnie Nine Spirit) dans des domaines aussi variés que la programmation
informatique, l’épistémologie ou l’électronique pour tenter de s’inventer un langage imaginaire
intelligible.
http://www.ninespirit.org/?_Simon-Sieger_
Thomas WERICH, guitariste
Il découvre la guitare à 11 ans, suit très tôt une formation à l’IMFP( Institut musical de Formation
Professionnel à Salon-de-Provence), complétée par des ateliers à l’AMI ( Apprentissage des
Musiques Improvisées à Château-Arnoux ). Mettant à profit ses connaissances, Il se produit au
sein de plusieurs formations diverses, tant à la guitare qu’à la basse ou à la contrebasse, qui lui
permettent de nombreuses rencontres : Louis Winsberg, Sylvain Luc, Philippe Canova, Luther
Allison… Par ailleurs, Thomas Weirich enseigne et dirige des ateliers musicaux en divers lieux
culturels des Alpes de Haute-Provence. Cette expérience pédagogique le conduira à arranger et
diriger un concert pour quarante guitares et composer la musique d’un spectacle mis en scène
par Yann Apperry. Passionné par les musiques improvisées, il rencontrera de façon déterminante
Simon Sieger, avec qui il entreprendra des recherches musicales sur la texture sonore
acoustique, électrique et électronique (circuit bending, bug…), qui sera à l’origine d’une
collaboration avec le saxophoniste Raphael Imbert.