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Bernard Golse, dans sa préface « L’atmosphère thérapeutique : une double enveloppe pour prendre soin du
soin ? », articule « Construction de soi et élaboration
de son histoire » sous titre du tome 1 paru en 2014
avec ce tome 2 : « Ceci indique, me semble-t-il, un certain mouvement de déflexion du regard, à partir de
l’enfant lui-même en tant que cible centrale de la réflexion, vers l’institution comme structure contenante »... « l’enveloppe institutionnelle qui contient les
soins et qui permet leur mise en œuvre ».
Et en effet Mária Vincze poursuit ici sa réflexion sur l’institution et sur le travail des nurses : « cette voie
étroite et difficile pour beaucoup de personnes, entre la double menace de l'impersonnalité d'un côté et du
flux exagéré des sentiments projetés vers l'enfant de l'autre ». Comment le soin lóczien s’ajuste aux besoins
de PAULA, pour qui Régine Prat titre son intervention : « Traitement lóczien d’un autisme précoce chez un
bébé » ? Comment, par une imagination et une créativité quotidienne, les nurses permettent à Paula de
s’ouvrir au monde, Paula qui sera capable de dire à 4 ans 10 mois. : « On a le droit d'avoir peur ? », « Moi,
je sais avoir peur. »
Puis nous rencontrons GABOR à l’état affectif très fluctuant, qui se laisse malmené ou au contraire est
« habité par la colère », qui joue parfois difficilement mais qui à d’autres moments se montre curieux et
loquace : « Quand on n'était pas encore nés, il n'y avait personne, n'est-ce pas ? ».
La réflexion de Mária Vincze l’amène à questionner l’institution « A se pencher sur les années passées par
GABOR à Lóczy, … Il convient hélas de constater que Lóczy n'a pas su lui assurer le bénéfice de la totalité
des éléments, constituant cette atmosphère thérapeutique ». Et au sujet de PAULA, « Nous avons seulement vu le retard considérable de son développement, nous avons pensé qu'elle était handicapée mentale
et nous n'avons pas su déceler derrière ces phénomènes la dépression dont elle souffrait et qui allait de
pair, voire fortifiait ces dits phénomènes ».
En écho à l’histoire de ces enfants, Bernard Golse, Martine Lamour, Dominique Lardière, Véronique
Lemaître, Rosa Mascaró, Patrick Mauvais, Denis Mellier, Sylvie Mugnier, Régine Prat, Diana Zumstein
proposent leur lecture personnelle sur le développement de ces enfants et le travail de l’institution.
Après s’être centrée sur PAULA et GABOR, Mária Vincze évoque le ressenti de parents. À travers sa correspondance avec un couple, elle donne à voir leur vécu de l’accueil de leurs 2 enfants, leur lien avec l’équipe
et la façon dont eux, puis leur fille devenue mère, se sont appropriés les propositions lócziennes. Puis elle
témoigne de la souffrance d’une autre maman et de son impossibilité à supporter que le séjour de son enfant à Lóczy fasse partie de leur histoire.
En conclusion, comme le dit Martine Lamour, « nous découvrons à la lecture de cet ouvrage un document
aussi riche et foisonnant d'observations fines que de questions ».